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Amos

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I. Introduction

Les prophètes du Vieux Testament étaient très malicieux à amener un public hostile à écouter leurs discours de jugement. Dans 1 Rois 20:35-43, un prophète a dupé Ahab à prononcer sa propre culpabilité et sa sentence. Et Nathan a dupé David à déclarer sa culpabilité avec l’art d’une parabole (2 Samuel 12).

Amos 1-2 contient un bon exemple de cette technique, et reconnaissant ce qu’Amos fait ici nous aide vraiment à comprendre correctement ce qui est dit et ce que le thème du Livre est.

Aperçu du Livre:

Sept discours prononçant le Jugement

Cinq messages décrivant les raisons pour le jugement et combien Israël a été mauvais.

Cinq visions pour leur montrer combien le jugement sera dur.

Promesse de restauration dans le futur.

Je voulais aussi prendre un peu de temps pour vous montrer les effets littéraires que les prophètes utilisaient. La plupart de ce qu’ils ont fait est perdu pour les lecteurs modernes, mais ils étaient des écrivains très qualifiés et comprendre quelques-uns de ces effets ouvre ce Livre à l’esprit.

Alors, avec ceci à l’esprit, étudions le Livre d’Amos.

A. Auteur et Date (1:1)

Amos était un berger du royaume Sud de Juda. Amos 7:15 nous montre qu’il a reçu un appel direct de Dieu d’aller faire des prophéties au royaume Nord d’Israël. Alors, Amos va à Bethel, qui était la capitale d’Israël. Le roi, Jéroboam II, vivait là. Bethel avait une importance spéciale dans l’histoire d’Israël. Dans Genèse 28, on voit que c’est là que Jacob a eu son rêve, dans lequel les anges descendent de l’échelle, et son match de catch avec Dieu. Mais maintenant cette ville est devenue l’endroit principal de vénération des idoles dans le royaume Nord. Jéroboam a installé des veaux d’or à Bethel et Dan pour que les Israéliens puissent aller les vénérer, parce qu’il ne voulait pas que les gens aillent prier Dieu à Jérusalem et réunir le royaume.

Il est dit que cela est arrivé durant les jours de règne d’Ozias, roi de Juda au temps de Jéroboam. Alors nous savons que cela s’est passé entre 790-753 avant Jésus-Christ. Israël était au plus haut de son pouvoir politique, mais était très corrompu spirituellement et moralement.

On sait qu’Israël a été vaincu par les Syriens en 722 avant Jésus-Christ, alors c’est juste avant ce temps là qu’Amos prévient Israël de se détourner de leurs voies de péchés avant qu’il ne soit trop tard. Et cela nous amène au thème du Livre.

B. Le Theme (1 :2)

Une chose qu’on a besoin de remarquer est la phrase, « De Sion, l’Eternel rugit ». Dieu était le berger d’Israël. Les Israéliens connaissent bien le Psaume 23, etc. Comme un berger, Dieu est supposé prendre soin d’eux. Mais Amos, un berger lui-même, utilise ce qui aurait pu être une image très vivide pour cette société. Dieu est maintenant un lion pour Israël. Le lion était probablement l’animal le plus redouté dans ce temps. Il pouvait attaquer et dévorer un troupeau de moutons pendant que le berger regardait ne pouvant rien faire.

Alors cette image prépare et fait savoir aux gens que Dieu est en colère. Pourquoi est-Il en colère ? C’est le thème du Livre. Et je ne veux pas vous le dire tout de suite.

Alors, avec ces choses en esprit, nous voyons qu’Amos prêche aux Israéliens dans le royaume du Nord, et il commence par donner une série de discours contre les ennemis voisin d’Israël.

II. Le Rugissement du Jugement (1:3-2:16)

Je peux juste l’imaginer criant et annonçant le jugement sur ces pays autour d’eux., et son audience écouterai avec délice quand il énumérai les choses débonnaires qu’avaient fait leurs ennemis et ce que Dieu allait leur faire. Après tout, il y avait un nombre de prophéties, comme celle de Jérémie 30:7, qui avait Israël anticipant le jour quand Dieu les délivrerai de leurs ennemis. Quand nous avons étudié Abdias et Joël, vous pouvez vous rappeler qu’ils parlaient du Jour du Seigneur quand les nations seraient jugées.

Etudions les discours d’Amos. Typiquement, les gens lisent ces discours et essayent de tirer des applications de chacune d’elles. Ils essayent d’analyser le péché de chaque nation, etc. mais ce n’est peut-être pas le meilleur moyen de comprendre ce qu’Amos fait ici.

Il semble qu’Amos utilise ces discours pour construire un point culminant. Il commence avec les étrangers, puis dénonce les voisins d’Israël et puis le septième discours est contre le royaume de Juda. Vous savez tous que le chiffre sept a une signification dans la Bible et pour les Juifs. Ils auraient pensé que cela était le point le plus fort du sermon et ils auraient été bien contents que le royaume de Juda aille avoir ce qu’il lui était destiné.

Mais Amos utilise un autre effet littéraire pour augmenter l’intérêt de l’auditeur et le faire flâner jusqu'à la fin. Etudions ce qu’Amos fait:

La Formule Trois/Quatre

Une des premières choses que vous remarquez est cette phrase, “pour trois transgressions de ___________ et pour quatre…” Qu’est-ce que ça veut dire?

C’est spécialement déconcertant quand il n’énumère pas trois ou quatre choses après qu’il dise ça. On devrait étiqueter cet effet comme une formule x/x+1 qui est trouvée très souvent dans la Bible et normalement suit un dessin établit.

Il est utilisé de temps à autre pour accentuer l’état complet comme dans Job 40:5 qui dit, “J’ai parlé une fois, et je ne répondrai pas. Même deux fois, je n’ajouterai rien.”

Il est parfois utilisé pour dire “quelques” – une ou deux choses. Par ex. Il y avait une paire de gens à la réunion.

Il est parfois utilisé pour dire “abondance” – “7 ou 8” est utilisé plus souvent pour donner cette idée. Michée 5:5 dit,

Ces chefs domineront Assur avec le glaive

Le pays de Nimrod sera soumis à leur épée

Et lui, il nous délivrera de l’Assyrien

Au cas où celui-ci entrerait dans notre pays,

Où il mettrai le pied sur notre territoire.

Ceci veut dire qu’il y a une abondance de bergers (chefs). C’est aussi vu dans la littérature séculaire de l’Ancien Proche-Orient (d’Ugarit). (Par ex. Baal a 7 ou 8 éclats de foudre.)

Quelques fois c’est plus littéral. C’est le deuxième chiffre qui est accentué et la phrase “3 même 4” et est le plus souvent utilisé pour parallèle poétique. Mais il précède normalement une certaine liste. Dans le Psaume 62:11-12 nous voyons la formule un/deux. Dans Proverbes 30:15-16, 18-19, 21-23, 29-31 nous avons la formule trois/quatre et dans Job 5:19-22 et Proverbes 6:16-19 nous avons un groupe six/sept. Proverbes 6:16-19 est très bien connu…

Dans toutes ces sections, l’auteur donne une liste correspondante au plus grand nombre de la formule. La signification de tout ça est que le Juif typique aurait attendu Amos d’énumérer quatre transgressions pour chacune de ces nations mentionnées. Le fait-il? Non. Pourquoi?

Amos va adapter cette formule 3-4 pour établir l’audience et intensifier son message. Etudions les discours :

Jugement Contre les Nations (1 :3-2 :5)

Damas

1:3-5 – « parce qu’ils ont écrasé sous des herses de fer les gens de Galaad. » Damas était la capitale des Syriens. Hazael et Ben-Hadad étaient les rois précédents de la Syrie. Cela fait sans doute allusions aux batailles constantes entre Galaad et la Syrie. Le mot « écrasé » est probablement figuratif pour la conquête dure et scrupuleuse avec l’idée des armées syriennes ratissant Galaad tuant et détruisant tout sur leur passage comme s’ils battaient le grain. Ca pourrait même faire référence aux méthodes de tortures où une luge, avec des dents de fer ou des couteaux était utilisée sur les prisonniers ou comme la Bible Ryrie dit en explication – l’énorme luge était littéralement tirée sur les ennemis pour les écraser.

Mais remarquez, bien que ce soit une chose affreuse, il n’y a qu’une transgression d’énumérée. Pas quatre, comme l’audience attendait.

Damas est tombée aux mains des Assyriens en 732 avant Jésus-Christ.

Gaza

1:6-8 – Philistins à l’Ouest. Les villes mentionnées, Gaza, Asdod, Askalon, et Ekron étaient des villes importantes en Philistie.

Leur péché – « car ils ont déporté une population entière pour les livrer comme esclaves à Edom. » Bien qu’il puisse sembler que deux crimes soient énumérés, le concept général est un seul crime – commerce d’esclave à grande échelle. Les Philistins étaient connus pour capturer des villages entiers et les vendre comme esclaves à Edom et de là, ils étaient vendus aux autres parties du monde. Joël 3:4-8 nous donne plus d’exemple de leur commerce d’esclaves, et mentionne aussi que Tyr participait avec eux. Tyr est la ville suivante mentionnée.

Tyr

1:9-10 – Cela fait allusion aux Phéniciens. Leur crime contre l’humanité était aussi le commerce d’esclaves avec Edom. Strictement parlant, nous pourrions voir deux transgressions ici, mais il semble qu’il n’y en est qu’un péché, car la convention de Fraternité a été cassée par le commerce d’esclaves.

Alors, on a trois nations condamnées mais seulement un péché pour chacune. La formule 3/4 aurait fait que l’audience anticipe la quatrième nation d’être mentionnée pour atteindre le point culminant de l’histoire.

Les Edomites

1:11-12 – Quand Amos a mentionné Edom en quatrième position, je suis sure que beaucoup ont pensé que c’était la conclusion car la formule 3/4 pourrait être imitée complètement dans le discours avec Amos dénonçant trois nations et en concluant avec une accusation spéciale pour la quatrième. Et je suis sûre qu’ils étaient satisfaits. La Bible Ryrie mentionne dans son explication pour 1:7 que Edom était l’ennemi le plus amer d’Israël. C’est vraiment triste car les Edomites sont les descendants d’Esau – le frère de Jacob. Souvenez-vous, l’autre nom de Jacob était Israël.

« Car il a poursuivi le peuple frère avec l’épée » veut certainement faire allusion à la relation fraternelle entre Israël et Edom.

Avec l’accentuation sur les trois et quatre transgressions, ces quatre déclarations ont pu sembler être le point culminant du discours. Mais elles ne décrivent vraiment qu’un péché qui est l’hostilité intense pour Israël. Et Amos continue.

Ammon

1:13-15 – C’est certainement un péché affreux. Les anciennes armées faisaient quelque fois cela pour terroriser l’ennemi. Et en commettant cette atrocité contre les femmes et enfants sans défense, ils ont certainement montré combien ils étaient devenus immoraux. Mais encore une fois, je pense qu’il ne montre qu’un péché conceptuel. Ils ont éventré les femmes enceintes dans le but d’étendre leurs frontières. Alors, c’est l’agrandissement territorial impérialiste qui était leur but.

Les Moabites

2:1-3 – Ammon et Moab étaient les filles de Lot. Encore de la famille. Le péché énuméré ici est brûlé les os du roi d’Edom. Il semblerait que dans ces anciens temps, beaucoup d’importance était attribuée au corps d’un homme mort qui était placé paisiblement dans la crypte familiale, pour qu’il puisse être “réuni avec ses ancêtres.”. Si vous vous souvenez, ils ont emmené les os de Joseph d’Egypte pour les enterrer dans la Terre Promise. Alors le péché était la destruction des tombes.

Le Royaume de Juda

2:4-5 – Maintenant il se rapproche de plus en plus de la maison. Et il fait une paire de déclarations contre eux. Mais encore une fois, je pense que ces déclarations ne sont vraiment que l’élaboration d’un seul péché.

  • Le péché est de rejeter la loi du Seigneur
  • Le moyen est par ne pas sauvegarder les décrets
  • La raison est parce qu’ils croyaient et suivaient les faux dieux au lieu du seul vrai Dieu.

Et comme le royaume de Juda est la septième nation mentionnée, l’audience serait certaine que c’était le point du message. En fait, ce péché est le pire de tous jusqu’à présent et est approprié for la septième déclaration.

Remarquez la progression. Il commence la liste avec les nations étrangères et se rapproche de la maison en énumérant la famille.

Remarquez les chiffres. En premier: on remarque qu’Amos ne suit pas la façon ordinaire d’énumérer quatre choses après qu’il utilise la formule 3/4. Second: il semblerai qu’il va concentrer son attention sur Edom mais il continue. Ensuite on dirait qu’il culmine avec le royaume de Juda qui est numéro sept. Sept est un chiffre important et peut-être traduit par « complet », etc. Le chiffre huit est important aussi car il suit sept et donne une idée de grande quantité ou « résultant de ».

Alors, il y a bien quelque chose de bizarre avec la façon dont Amos raconte cette histoire. Il ne suit pas les règles.

Cela fait partie de la compréhension et appréciation de la Bible. Quand quelqu’un ne suit pas les règles, c’est d’habitude fait exprès pour que vous le remarquiez. L’audience aurait remarqué ça et aurait attendu quelque chose de plus. En d’autres termes, il a l’audience dans le creux de sa main. Il lui a dit ceux qui allaient être détruits et semblait finir avec Juda.

Mais – surprise – il continue et ajoute un huitième élément a la liste – Israël. Israël est la cible du discours et du jugement. Alors, nous ne devrions pas isoler chaque discours et le péché et le jugement de chaque nation et les changer en principes. Ceux-ci sont probablement juste là pour augmenter la tension jusqu'à ce qu’on arrive au numéro 8.

B. JugementCcontre Israel (2 :6-16)

Maintenant il devient personnel. Il le leur donne vraiment. 2:6-16 est le 8ème oracle. Ici, il énumère 8 ou 10 péchés (ça dépend comment vous les comptez) qui pourrait très possiblement se diviser en 4 catégories. A ce moment, Israël apparaît pire que le reste.

Quand vous lisez les versets 6-8, vous remarquez quelques structures parallèles : par ex. : ils vendent les vertueux pour de l’argent et (ils vendent) les nécessiteux pour une paire de sandales.

La structure parallèle était simplement la façon des Hébreux de tout dire. Ils aimaient se répéter. Et dans ce cas, bien qu’il semblerait que ce soit des péchés séparer, c’est réellement une façon poétique de décrire un seul péché. Puisque nous avons divisé les péchés des autres nations conceptuellement, nous allons faire de même ici aussi.

Je vais vous donner les quatre catégories conceptuelles :

- Opprimer l’innocent et le pauvre (2 :6b-7a)

Dans le verset 6, on voit que le système de la justice était corrompu. La loi disait que c’était acceptable de vendre une personne endettée pour payer la dette, mais ils abusaient la loi. Le mot « vertueux » veut bien dire « celui qui vie dans la vertu » dans une action de justice. Le riche et le puissant auraient pu être capable d’offrir des dessous de table aux juges pour qu’ils décident en leur faveur dans une fausse action en justice et ça leur permettait de vendre le « vertueux » (celui qui était innocent mais déclarer coupable) en esclavage pour payer l’amende.

« Vendre le nécessiteux pour une paire de sandales » montre que les gens étaient vendus en esclavages pour de petites dettes. La loi commandait les Israéliens de donner aux nécessiteux sans demander de remboursement. (Deut. 15:7), mais je pense que les Israeliens travaillaient plus avec la mentalité : « une affaire, c’est une affaire».

Versets 9-11 raconte la provision de Dieu pour les Israéliens. Ça me rappelle le serviteur impitoyable qui a refusé de pardonner son collègue esclave une petite dette, quand il venait juste d’être pardonner une dette énorme. Je crois que Dieu augmente la culpabilité d’Israël en comparant leur rébellion contre la toile de fond de Ses actes gracieux vers eux. C’était Lui qui a conquit le pays de Canaan pour Israël. A Jéricho, Ai, etc. and plus tard avec Gédéon et Samson. Ils ont accepté Son pardon et salut mais ne les ont pas passé aux autres.

- Ils pratiquaient les religions païennes (2:7b)

Verset 7 – est probablement une référence au fait que les hommes israéliens allaient aux temples païens et faisaient des affaires avec les prostituées du temple.

Ils abusaient le système d’amendes (2:8)

Verset 8 pourrait aussi faire allusion à un scénario différent – 1) ils n’étaient pas supposés garder jusqu’au lendemain un manteau qu’ils avaient reçu en caution (Ex. 22:26-27). Il était supposé que seul les très nécessiteux emprunteraient quelque chose et les usuriers ne devaient pas charger d’intérêts et profiter de la malchance d’une autre personne. Ils ne devaient pas garder non plus le manteau jusqu’au lendemain. Les pauvres gens en avaient besoin pour se garder chaud. Une personne pauvre devait probablement donner son manteau en caution pour qu’il n’aille pas faire des emprunts à chaque marchand. Si quelqu’un venait sans un manteau, ça voulait dire qu’il avait déjà emprunté ce jour là et il ne lui était pas possible d’emprunter quelque chose d’autre.

- Ils manquaient de respect aux gens servant Dieu (2:12)

Verset 12 nous montre la corruption et refus du system religieux ainsi que le refus des chefs religieux. Les hommes consacrés, les Nazirites, qui avaient pris un vœu de ne pas boire d’alcool, ont été forcés de violer ce vœu par les Israéliens. Ils n’ont aucun respect pour Dieu, ni pour ceux qui Le servent.

N’y a-t-il pas quelque chose qui vous choque à première vue ?

Je vois deux choses qui me choquent :

Premièrement, Amos énumère finalement quatre péchés. C’est le point de la formule 3/4. Il n’avait pas énuméré les quatre péchés car Israël est la cible du jugement qui arrive.

Deuxièmement, ces péchés ne semblent pas aussi mauvais que ceux des autres pays.

Je pense que cela nous montre le thème du Livre.

THEMES : Dieu demande plus de ceux à qui Il a beaucoup donné. Luc 12:28

Résumé

Amos veut que vous, l’auditeur, posiez la question, « Pourquoi les listes de péchés sont-elles si courtes ? »

Puis il en arrive à Israël qui a beaucoup plus de péchés que tous les autres pays. Israël est vraiment coupable – plus coupable que tous les autres.

Qu’ont en commun tous ces péchés? L’amour de l’argent et de choses matérielles a remplacé l’amour pour les gens. L’argent est devenu leur dieu. Y a-t-il une application pratique pour le monde d’aujourd’hui et pour nous ?

Les péchés d’Israël ne semblent pas aussi graves que ceux des autres pays. Après tout, les autres pays étaient en guerre, assassinant les gens et éventrant les femmes enceintes. Mais les péchés d’Israël sont pires car ils connaissaient la Loi de Dieu mais l’ont volontairement ignoré. Leur péché était celui de l’hypocrisie.

Application

Un problème évident en Israël était le péché de matérialisme. Nous avons définitivement ce problème dans notre société. On peut voir comment les israéliens ont compromis les Lois et les Principes de Dieu pour atteindre le succès (qui pour eux était la richesse). On doit faire attention de ne pas tomber dans ce même piège. Les Israéliens ont fait quelque chose d’autre. Leur théologie leur disait qu’une personne riche était une personne vertueuse. Nous voyons ça continuellement dans les paraboles du Nouveau Testament. Ca apaise encore plus leur conscience car on leur dit que la prospérité est un signe d’approbation de Dieu.

Nous voyons maintenant que les Israéliens abusaient les gens nécessiteux. Je ne sais pas si aujourd’hui nous abusons les gens au grand jour, mais à quel point sommes-nous inquiets pour les pauvres ? Que faisons-nous pour eux ? Est-ce que nous les ignorons ou est-ce que nous leur apportons la Bonne Nouvelle ? Je pense que dans notre société, nous comptons sur les gouvernements pour qu’ils prennent soin d’eux. Nous critiquons les grands gouvernements, mais nous dépendons d’eux pour faire ce que nous devrions faire. J’ai dit que la théologie des Israéliens déclarait que la prospérité était un signe de spiritualité. Est-ce que notre théologie est telle qu’on assume que les pauvres sont pauvres parce qu’ils sont sans Dieu ?

Le point principal de cette section est ça : On observe notre société et on pense que les autres gens sont mauvais… avortement, homosexualité, meurtre, etc.… mais on fait des choses qui sont aux yeux de Dieu bien pires, parce que nous connaissons Ses lois et nous les ignorons. Dieu attend plus de Ses enfants. Cela ne veut pas dire que nous ignorons les autres péchés. Ils sont terribles, mais ne passons pas sur ce qu’on pense sont des petits péchés ou que nous avons normalisé comme n’étant même pas des péchés.

Souvenez-vous de ça: A lui à qui beaucoup a été donné, beaucoup sera demandé.

Les Raisons pour le Jugement (3-6)

Le Premier Message (3:)

Une Relation Unique (3:1-2)

Quand vous arriverez au passage 3:2, vous verrez qu’Israël a été choisi and vous penseriez que ça veut dire « traitement spécial ». C’était exactement ce que les Juifs croyaient en ce temps là. Il y avait une conception aberrante de sécurité éternelle flottant autour d’Israël. Ils croyaient qu’ils étaient immunisés contre le jugement, car ils étaient le « peuple choisi », vivant dans la « ville choisie ». Ils croyaient que ce qu’ils faisaient n’avait pas d’importance. Ils ont pris leur relation avec Dieu pour entendu. Je pense que 6:8 peut être une référence à cette attitude.

Mais pour Dieu, « être choisi », veut dire bien plus que ça : pour Lui ça veut dire avoir des responsabilités. Israël a oublié les stipulations de la convention faite à Deut. Ils étaient seulement en sécurité tant qu’ils suivaient Dieu. C’était la part de la loi de l’Ancien Testament.

Comment cela se rapporte-t-il à nous puisque nous ne sommes pas sous les bontés et les disgrâces de la convention ? La relation « père/fils » est probablement celle qui la décrit le mieux pour la comprendre. Je traite mes enfants différemment des autres enfants. Je fais de la lutte avec eux, joue aux jeux, les emmène au restaurant, leur achète des choses, etc.… mais je leur donne aussi la fessée quand ils désobéissent. Si je garde plusieurs gosses à ma maison, je ne leur donne pas la fessée aux enfants des autres gens s’ils désobéissent. Il serait probablement équitable de dire que j’attends plus des miens que des autres. Je sais que j’ai dit aux miens de ne pas sauter sur le canapé. S’ils le font, ils vont recevoir la fessée… Dans le même sens, nous sommes les enfants de Dieu. Nous ne pouvons pas effacer la relation entre nous et Dieu peu importe combien nous péchons. Ce que nous pouvons changer c’est si vraiment Il doit nous discipliner ou s’Il peut continuer à nous bénir comme Il avait prévu. Quand Israël était mauvais, il était toujours le « peuple choisi » de Dieu, seulement il n’a pas put bénéficier de toutes les bontés que le Seigneur avait pour eux. Au lieu de les bénir, Il a du les corriger. Et Il les a corrigés pour les transgressions qui ne nous semblent pas aussi mauvaise que celles des autres pays. Mais leur faute était qu’ils savaient mieux.

On a une tendance à vouloir gagner les bénédictions de Dieu et on pense qu’on les mérite. (C’est une des leçons principales d’Osée) mais il y a ici une ligne de démarcation étroite qu’on a besoin de comprendre. Nous ne gagnons pas les bontés du Seigneur en étant bons. Il nous bénit gracieusement juste parce qu’Il est comme ça. C’est dans sa nature.

Le Jugement Inevitable (3:3-8)

Dans le passage 3:3-8, Amos utilise sept questions rhétoriques pour montrer que le jugement de Dieu est inévitable. Il y a une progression ici :

  • 3:3 Pas d’éléments de force or de désastres
  • 3:4 Un animal maitrisant un autre
  • 3:5 Un homme maitrisant un animal
  • 3:6 Un homme maitrisant d’autres hommes
  • 3:6b Dieu maitrisant un homme
  • 3:7-8 Dieu révèle toujours son plan à l’humanité. Il nous dit ce qu’Il veut que nous fassions, mais avec cette information, vient la responsabilité de le faire. Si nous manquons de le faire, le jugement suivra.

EXEMPLE : Le thème de ce Livre entier, et spécialement cette section me cause de retourner en arrière au processus « parent/discipline » pour une analogie. Quand Mandy fait quelque chose de mal, mais je ne lui ai jamais dit de ne pas le faire, habituellement je lui dirai que ce qu’elle fait est mal et de ne plus le refaire. Mais je ne la corrige pas cette fois là. Mais, si je lui avais dit de ne pas faire quelque chose et si elle le fait quand même, la correction est sûre de lui tomber dessus parce qu’elle savait mieux. Et les Israéliens savaient mieux !

Oppression Incomparable (3:9-10)

3:9 Asdod (Philistins) et l’Egypte étaient les anciens oppresseurs d’Israël. Mais les choses allaient si mal en Israël qu’Amos les appelle sarcastiquement à témoigner de l’oppression interne qui se passait maintenant. C’est comme dire, « Et vous pensiez que vous nous aviez opprimés ? Vous ne savez même pas comment opprimer les gens comparé à ça. Regardez les s’opprimer eux même. »

La Catastrophe qui arrive

A cause de l’oppression, Dieu allait envoyer un ennemi pour les détruire. Et au cas où les auditeurs pensaient que le Seigneur les sauverai cette fois aussi, Amos compare le sauvetage de Dieu à un berger arrachant une jambe ou une oreille d’un agneau de la gueule d’un lion. Quelques personnes seulement seront épargnées.

La référence du lion au passage 3:12 nous ramène au premier verset d’Amos. Souvenez-vous, il a dit : « Le Seigneur rugit de Sion, et de Jérusalem Il donne de la voix. » C’est juste un autre effet littéraire qu’Amos utilise, qui montre son adresse comme écrivain.

Alors, le point du premier message est qu’Israël a été choisi, et à cause de leur rébellion et oppression interne, le jugement était certain.

Le Deuxième Message (4:)

Exploitation Economique

4:1 C’est certainement une section colorée et sarcastique. Les femmes sont normalement sensibles et compatissantes, mais remarquez le contraste ici. Les femmes sont comparées à des vaches grasses vivant dans les prairies luxurieuses de Basan. L’idée ici est que ces femmes gâtées exigeaient du luxe de leurs « maitres » (nom bizarre pour parler de leurs maris – encore plus de sarcasme et reversement de rôles) et la seule façon dont les maris pouvaient les accommoder était par opprimer les pauvres.

Comment est-ce que ça s’applique à nous ? Sommes-nous aussi coupable de ça ? Sommes-nous si matérialistes et si exigeants que nos époux/se doivent faire des heures supplémentaires et gagner assez d’argent pour nous satisfaire. Devons-nous tricher les autres dans nos commerces pour gagner tout l’argent que nous pouvons ?

4:2 L’image de troupeau continue par l’image du crochet de viande. Voir l’explication de la Bible Ryrie.

On voit bien ici que l’exploitation économique était un problème, et maintenant il en décrit un autre.

L’Hypocrisie Religieuse

4:4 Le sarcasme continue. Bethel et Gilgal étaient des sites importants dans l’histoire du salut d’Israël. (Gen. 28:10-22 ; Josué 4-5) Normalement, le prêtre appellerai les gens pour venir au service, mais ici nous voyons Amos appeler les gens pour venir à Bethel et Gilgal pour pécher. Les sacrifices et les offrandes qu’ils apportaient à Dieu étaient devenu une farce. Ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour impressionner les autres personnes (verset 5), mais pas pour vénérer Dieu. Ils allaient en fait à l’église pour pécher. C’est sans mentionner le fait qu’ils n’allaient pas à Jérusalem pour prier, ce qui était le seul lieu de prière autorisé pour Yahvé.

4:5 Remarquez qu’il est dit « … claironnez vos dons volontaires, proclamez-les à haute voix. » Je crois que cela montre qu’ils se ventaient de leur spiritualité, leurs dons, etc.… Ils faisaient tout ça pour être vu. Nous pourrions nous demander si nous sommes coupables de ça ?

4:6-11 nous montre la réponse de Dieu à leur hypocrisie and Ses essaies répétés pour les ramener à Lui. La phrase, « Malgré cela, vous n’êtes pas revenus jusqu'à moi » est répétée cinq fois.

Amos 4:6 dit « Malgré cela, vous n’êtes pas revenus jusqu'à moi » l’Eternel le déclare. La punition mentionnée dans les versets suivants est une allusion aux malédictions de Deutéronome 28.

  • La famine est mentionnée dans Amos 4:6 et dans Deutéronome 28:17-18
  • La sécheresse dans Amos 4:7-8 et Deut. 28:23-24
  • Les criquets dans Amos 4:9 et Deut. 28:38
  • La peste dans Amos 4:10 et Deut. 28:60
  • Je crois que cela montre bien la patience de Dieu – qu’Il ait essayé tant de fois, et cela montre aussi Sa pitié car nous voyons qu’Il a commencé avec des punitions légères et ensuite en a augmenté la sévérité. (Famine, sécheresse, récoltes déficitaires, maladie et guerre.)

Le Troisième Message (5:1-17)

Si nous prenons l’idée principale de ces deux messages, elle montre la vérité générale que : le pays serait jugé par son puissant Dieu Souverain, mais que certains individus pourraient encore se repentir et vivre.

1. Description de certain jugement (5:1-3)

2. 2. Appel pour la repentance individuelle (5:4-6)

3. 3. Accusation d’injustice juridique (5:7)

4. 4. Portrait d’un Dieu Souverain (5:8-9)

5. 5. Accusation d’injustice juridique (5:10-13)

6. 6. Appel pour la repentance individuelle (5:14-15)

7. Description de certain jugement (5:16-17)

Le Quatrième Message (5:18-27)

1. Description de certain jugement (5:18-20)

2. 2. Accusation de l’hypocrisie religieuse (5:21-22)

3. 3. Appel pour la repentance individuelle (5:23-24)

4. 4. Accusation de l’hypocrisie religieuse (5:25-26)

5. Description de certain jugement (5:27)

6. Souvenez-vous d’Esaie 6 : Quand Esaie a vu la gloire de Dieu sur son trône, ça l’a fait se repentir et se rendre disponible pour Le servir.

7. C’est le point du troisième et quatrième message. La souveraineté de Dieu dans le message trois devrait causer le remord du message quatre. Il y a quelques éléments dont j’aimerai vous faire remarquer.

8. Dans 5 1 Amos convoque les gens pour qu’ils écoutent ses lamentations sur Israël. La disparition d’Israël était si certaine qu’Amos pleurait sa chute comme si elle était déjà arrivée. Ca a du être aussi choquant pour les Israéliens que si l’un de nous lisait son propre avis mortuaire dans le journal.

9. 5:2 Israël, la vierge – un tableau d’étant en pleine jeunesse et succombant à une mort prématurée. Israël aurait pu et aurait du avoir une longue vie prospère. En fait, le plan de Dieu était pour eux un royaume éternel.

10. 5:10 Le peuple d’Israël détestait celui qui leur montrait leurs faiblesses. Est-ce que cela ne ressemble pas à notre société ? Un exemple qui vient à l’esprit est le problème de l’avortement. Les gens « pour la vie » sont abusés et battus et jetés en prison quand ils essaient de protester (montrer et réprimander) ceux qui ont et performent les avortements. Les gens ne veulent pas qu’on leur dise qu’ils pèchent. L’obscurité déteste la lumière.

11. 5:17 Juste comme le jugement de Dieu est passé à travers l’Egypte, il allait passer à travers Israël. (Exo. 12:12)

12. 5:18-20 Représente un homme échappant une chose après l’autre sans jamais trouver la paix.

13. 5:23 Montre que leur vénération et leurs chants de louange étaient simplement un bruit dans les oreilles de Dieu car leur respect ne venait pas de leurs cœurs, mais était fait seulement pour être vu. .

14. 5: 24 Montre que Dieu désire la justice. Comment vous traitez votre voisin est ce qui est important pour Dieu et c’est ce qui montre que vous L’aimez. Maintes fois, nous voyons ce thème répété que nous devons aimer Dieu et le montrer par aimer notre voisin.

15. Cela me fait souvenir de la parabole du Bon Samaritain. Dans cette histoire, le prêtre et le Lévite sont sur le chemin du retour de Jérusalem. S’ils étaient en route pour Jérusalem, ils auraient pu avoir l’excuse de dire qu’ils ne voulaient pas être souillés et qu’ils n’auraient pas pu entrer dans le Temple. Mais ils avaient déjà « vénéré Dieu » (ce qui était supposé montrer qu’ils aimaient Dieu), mais ils ont refusé d’aider cet homme (ils n’aimaient pas leur voisin) et ça a bien montré qu’ils n’aimaient Dieu. Leurs actes de vénération étaient seulement un spectacle, pour que les autres puissent les voir.

E. Le cinquième Message (6:)

Leur suffisance fanfaronne

6:2 Ce message adresse le problème en Israël en lequel tout le monde pensait qu’ils étaient meilleurs que les autres pays, car ils étaient le « peuple choisi » de Dieu.

Leur indulgence luxurieuse

Je pense que cette section parle pour elle-même :

4 Vous voilà allongez sur des lits incrustés d’ivoire et vous vous vautrez sur des divans moelleux. Vous mangez des béliers choisis dans le troupeau, des veaux de premiers choix pris dans l’étable.

5 Qui improvise au son du luth, qui compose comme David

6 Vous buvez votre vin à pleines coupes et vous oignez vos têtes de parfums raffinés. Mais la destruction qui menace tout le royaume de Joseph ne vous affecte pas.

7 C’est pourquoi vous irez en tête des déportés et cela en sera fini des banquets des fêtards vautrés sur leurs divans.

La Dévastation Complète

6:8 On a déjà mentionné la doctrine aberrante de sécurité éternelle que tout le monde avait. Ils croyaient qu’ils étaient invincibles, partiellement parce qu’ils étaient le « peuple choisi » et parce qu’ils comptaient sur leur propre force. Le reste de ce chapitre montre combien c’était faux.

6:12 « … vous transformez le bon droit en poison, le fruit de la justice en de l’absinthe amère. » Le système judiciaire qui était conçu pour préserver la santé des nations, est devenu un poison mortel dans son propre corps. Cela semble être exactement comme notre société d’aujourd’hui avec toutes ces poursuites en justice qui n’en finissent pas et le manque de punitions pour les crimes.

6:13 dit « Vous vous réjouissez d’avoir prit Lo Debar et vous vous glorifiez en disant « N’est-ce pas grâce à notre puissance que nous avons pris Qarnaim ? » (La Bible du Semeur). Lo Debar et Qarnaim étaient des villes situées à l’est du Jourdain qu’ils avaient conquit. Le prophète joue sur le sens des noms qui signifient « néant » et « puissance ».

6:14 Fait allusion à l’Assyrie

Le Résultat du Jugement – Cinq Visions

Les Trois Chèvres Gruff

Il était une fois trois chèvres qui avaient décidé d’aller en montagne pour s’engraisser. Elles s’appelaient Gruff.

Sur le chemin il y avait un pont au-dessus d’une rivière qu’elles devaient franchir, et sous le pont vivait un vilain petit nain avec des yeux aussi grands que des assiettes et un long, long nez.

La première à franchir le pont était la plus petite chèvre Gruff.

« Trip, trap, trip, trap ! » gémissait le pont.

« Qui marche sur mon pont ? » a braillé le nain.

« Oh, c’est seulement moi, la plus petite chèvre Gruff, et je vais dans la montagne pour m’engraisser » dit la chèvre avec sa toute petite voix.

« Je vais te dévorer tout entière ! » dit le nain.

« Oh non ! Je vous en prie, ne me prenait pas. Je suis trop petite, dit la petite chèvre. Attendez un instant que la deuxième chèvre Gruff arrive. Elle est plus grande que moi. »

« Très bien, va-t-en ! » dit le nain.

Un petit moment après arrive la deuxième chèvre Gruff pour franchir le pont.

« Trip, trap, trip, trap ! » gémissait le pont.

« Qui marche sur mon pont ? » a braillé le nain.

« Oh, c’est seulement moi, la deuxième chèvre Gruff, et je vais dans la montagne pour m’engraisser » dit la chèvre avec voix pas si petite que çà.

« Je vais te dévorer tout entière ! » dit le nain.

« Oh non ! Je vous en prie, ne me prenait pas, dit la petite chèvre. Attendez un instant que la grosse chèvre Gruff arrive. Elle est bien plus grosse que moi. »

« Très bien, va-t-en ! » dit le nain.

C’est alors que la grosse chèvre Gruff arrive. « T-r-i-p, t-r-a-p, t-r-i-p, t-r-a-p » grognait le pont, car cette chèvre était si grosse que le pont grinçait et gémissait.

« Qui marche sur mon pont ? » a braillé le nain.

« Oh, c’est seulement moi, la grosse chèvre Gruff, et je vais dans la montagne pour m’engraisser » dit la chèvre avec grosse voix grave.

« Je vais te dévorer tout entière ! » dit le nain.

« Bien, venez ! J’ai deux lances et je vous arracherai vos yeux et en plus j’ai deux grosses pierres avec lesquelles je vous réduirai en purée. »

C’est ce que la troisième chèvre Gruff lui dit et sauta du pont sur le nain, lui arracha les yeux avec ses cornes, le réduisit en purée et puis le jeta dans la rivière. Après ça elle remonta dans la montagne. Là, les chèvres sont devenues si grasses qu’elles ne pouvaient à peine marcher…

Vous vous demandez probablement pourquoi je vous ai raconté cette histoire. Bon, je vous l’ai raconté car elle décrit ce qui arrive dans la littérature orale. Vous lisez sans doute des histoires comme celle-là, et les trois petits cochons, à des enfants qui ne peuvent pas lire. Ils sont complètement prit dans l’histoire et l’auteur les pompe plein d’adrénaline pour la fin inattendue. Le Nouveau Testament fait cela pour nous avec l’histoire du Bon Samaritain dans Luc 10. C’est exactement ce qu’Amos fait à son audience avec les trois prochaines visions. Il utilise la même technique. Les deux premières visions sont similaires mais la troisième est différente et il gagne l’attention de la personne qui écoute ou qui lit.

La Vision de l’Essaim de Sauterelles (7:1-3)

1. La Vision de destruction – 7:1-2a

2. Le Marchandage pour la Pitié – 7:2

3. La Suspension de Jugement – 7:3

La Vision du Feu (7:4-6)

1. La Vision du Feu Consommant Tout – 7:4

2. Le Marchandage pour la Pitié – 7:5

3. La Suspension de Jugement – 7:6

4.

La Vision du Fil à Plomb (7:7-9)

1. La Vision du Fil à Plomb – 7:7-8

2. La Promesse du Jugement

La troisième vision ne commence pas avec un jugement ni un marchandage pour la pitié et l’ultime suspension du jugement. Le but rhétorique de cette trilogie est de préparer l’audience pour le message de la troisième vision. Le contraste de la troisième vision avec les deux autres devrait attirer votre attention sur ce qui est dit à l’audience, qui accentue le fait qu’Israël a complètement perdu contrôle et n’est pas à la hauteur des normes de Dieu. Le prophète a demandé de la pitié dans les deux premières visions, mais quand il lui a été montré combien le peuple d’Israël était mauvais (avec le fil à plomb), il n’a pas demandé de pitié car il pouvait voir que le jugement était mérité.

Quel est le point principal de ces visions ? Premièrement, on remarque que les deux premières visions sont comme des films. Amos y répond avec émotions et est accablé par la destruction et son effet sur le pays. La troisième vision est comme une photo. Elle invite une réflexion à ceux qui la regardent. Amos voit le pays comme Dieu le voit. Il regarde la situation du point de vue théologique (la ligne à plomb) et du point de vue réel (la réponse d’Amatsia) et réalise que le jugement est mérité.

Trop souvent quand de mauvaises choses nous arrivent, nous répondons avec émotions et blâmons Dieu, et pensons que ce n’est pas juste, mais nous ne voyons pas ce qui se passe avec la perspective de Dieu. Nous ne voyons pas la grande image.

La Réaction (10-17)

Le compte biographique de 7:10-17 semble ne pas être au bon endroit, mais y est vraiment. Il montre la réaction des chefs d’Israël (spécialement le prêtre) au message d’Amos. Ils ont totalement refusé ses avertissements et cela prouve que les visions étaient correctes. Le pays est corrompu au plus haut niveau, les prêtres et le roi.

Le récit d’Amatsia n’est pas correct. Il accuse Amos de conspirer pour tuer le roi Jéroboam avec l’épée (7:11) mais la prophétie d’Amos et la référence de l’épée était à prendre au figurative puisque ça se référait au jugement de Dieu sur Jéroboam or peut-être c’était pour illustrer la séparation de Dieu avec la lignée du roi Jéroboam. Amatsia dit aussi que les Israéliens iront en exile. Amos n’a jamais dit ça.

Amos a répondu aux accusations d’Amatsia en décrivant ce qu’apporterait le jugement de Dieu avec plus de détails. C’est ironique que les détails qu’Amatsia décrit arriveraient. Beaucoup seraient tués et les autres seraient emmenés en exile.

La Vision du Corbeille de Fruits mûrs

La vision de 8:1-3 continue très bien dans la lignée de la précédente. Les trois visions, arrivant au plus haut point avec la vision du fil à plomb, montrent que le jugement est vraiment mérité. La réponse d’Amatsia, le prêtre, expose la corruption du pays, jusqu’aux plus hauts échelons du gouvernement. Elles montrent bien aussi que les avertissements ont été rejetés. Finalement, la vision de la corbeille de fruits nous montre que le temps est mûr pour exécuter le jugement. Le temps était « maintenant ». Il y a un jeu de mot en 8:2 entre le mot « fruit » et le mot pour « la fin ». Ils ont tous les deux le même son. La Bible du Semeur dit que les « fruits sont mûrs » et Dieu dit que « le temps est mûr » pour le jugement..

8:5 présente l’hypocrisie du peuple. Ils allaient prier le jour du Sabbat, mais ils n’étaient pas contents, ils perdaient de l’argent car ils ne pouvaient pas aller travailler. Ils ne pouvaient pas aller abuser, berner les autres. Si la Loi peut être récapitulée par « aimer Dieu » et « aimer son voisin », les Israéliens nous donnent la preuve qu’ils n’aimaient ni l’un ni l’autre. Et comme on l’a fait remarqué plus haut, si vous n’aimez pas votre voisin, ça prouve que vous n’aimez pas Dieu.

8:11 montre que c’est plus grave de vivre sans entendre et écouter ce que Dieu nous dit, que de vivre sans nourriture.

Le Dieu de Vengeance (9:1-10)

9:8-9 décrit que Dieu secouera le pays pour séparer l’épi de blé de la paille. Et quand Dieu secoue, la paille disparaît. Maintes fois, nous voyons Dieu séparer tout le monde à la fin, et Il décidera qui sera sauvé et qui ne le sera pas. Nous avons tendance à vouloir juger the autres et décider qui sera digne d’être sauvé, mais ça c’est le boulot de Dieu.

Restauration (9:11-15)

Le but du jugement de Dieu n’est pas la vengeance, mais la restauration. Il nous punit pour nous ramener à Lui. C’est toujours le but de la discipline. Vous pouvez le voir dans Mat. 18 quand Jésus parle à propos de corriger votre frère. L’idée est de l’amener au point qu’il verra son péché et s’en repentira. Pierre comprend ça et c’est pourquoi il demande dans Mat. 18:21 « Combien de fois devons nous pardonner ? » La réponse de Jésus est « chaque fois ».

Le Renouvellement Politique (9:11)

Il arrivera un temps où Dieu reconstruira Israël.

B. Le But National (9:12)

9:12 nous montre qu’il y aura un temps quand les gens religieux seront inclus. C’était la destinée d’Israël depuis le début – d’être le témoin, de faire voir au monde combien Dieu est grand et de Lui amener tous les pays. A Ezek. 17:22-23 Dieu dit :

22 Je prendrai moi-même un rameau tendre de la cime du cèdre élevé et je le mettrai en terre. Je couperai un tendre rejeton du haut de ses branches et je le planterai moi-même sur une très haute montagne. 23 Je le planterai moi-même sur une montagne élevée d’Israël ; il étendra ses branches et portera du fruit, et il deviendra un cèdre magnifique ; toutes sortes d’oiseaux habiteront dans sa ramure et viendront nicher à l’ombre de ses branches. (La Bible du Semeur)

Mattieu 13:31-32 Une autre parabole Il mit devant eux, disant, « Le royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise pour la semer dans son champs. 32 C’est la plus petite de toutes les semences ; mais quand elle pousse, elle dépasse les autres plantes du potager et devient un arbuste, si bien que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches. (La Bible du Semeur)

Dans ces passages, les oiseaux représentent les pays prenant part et bénéficiant de la création du royaume.

Application : c’est le rôle de l’Eglise et du croyant d’attirer les nations à Dieu et les amener dans le royaume.

Prospérite, Paix et Permanence

Verset 15 dit qu’ils ne seront plus jamais déracinés de leur pays. Cela doit être une référence au millénaire et à l’éternité. Toutes les références à la promesse de la terre promise à Abraham sont une raison je crois qu’il y a encore un futur pour Israël et qu’ils n’ont pas été remplacés par l’Eglise.

Application/Conclusion

Bien que le péché du non-croyant nous semble souvent plus grave, aux yeux de Dieu, ceux des Chrétiens son pire parce qu’on sait mieux. Chapitres 1-2.

Juste comme les Israéliens regardaient avec dédain les atrocités que leurs voisins commettaient, je crois qu’on regarde avec dédain ceux qui commettent d’horribles péchés and pensons que nous sommes mieux qu’eux, ne réalisant pas que Dieu déteste encore plus nos péchés d’hypocrisie et d’idolâtrie. Chapitres 1-2.

Juste comme Dieu était patient avec Israël et leur a donné l’opportunité de se repentir, Dieu est aussi patient avec nous et nous donne le temps pour nous repentir, mais n’abusez pas de la grâce de Dieu car on ne sait pas quand Son jugement nous tombera dessus. Chapitre 4.

Et juste comme Amos a réagit au jugement de Dieu avec émotions et pensait que ce n’était pas juste, nous faisons souvent la même chose. Quand Amos a vu avec la perspective de Dieu, il n’a plus protesté. Chapitre 7.

Dieu reconstruira Israël et Il établira Son royaume pour que toutes les nations puissent bénéficier de Sa Loi.


Das Mosaische Gesetz: Seine Funktion und sein Zweck im Neuen Testament

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Einführung

Eine große Ursache der Verwirrung in der heutigen Zeit betrifft die Stellung des Mosaischen Gesetzes im Leben des neutestamentlichen Gläubigen. Wenngleich dieses kurze Studium nicht alle damit verbundenen Fragen behandeln kann, ist es meine Hoffnung, dass es ein wenig erhellt und etwas von der Verwirrung beseitigt.

Eine der starken Betonungen des Neuen Testaments, besonders in den Briefen des Paulus, ist die, dass Christen nicht mehr länger unter der Herrschaft des Mosaischen Gesetzes sind. Diese Wahrheit wird mit deutlichen Worten und auf verschiedene Weise zum Ausdruck gebracht (siehe Röm 6,14; 7,1-14.24-25; 4,21; 5,1.13; 2Kor 3,7-18). Aber dennoch gab es immer jene, die darauf bestehen, dass das Mosaische Gesetz, zumindest die Zehn Gebote, für den Christen immer noch in Kraft sind. In Bezug auf die Beziehung der christlichen Ethik zum Mosaischen Gesetz schreibt Luck:

Es gibt angesehene christliche Lehrer, die das Mosaische Gesetz als Richtschnur für das tägliche Leben des Christen ansehen.1 Eine Ansicht die man nicht selten unter ernsten, rechtgläubigen Gläubigen vorfindet, lautet wie folgt: ‚Obwohl wir nicht durch das Gesetz gerettet sind – nachdem wir einmal durch den Glauben gerechtfertigt worden sind, wird das Mosaische Gesetz unsere Richtschnur für das Leben.’ Jene, die eine solche Ansicht vertreten, machen gewöhnlich eine scharfe Trennung des Mosaischen Gesetzes in zwei Teile – sie unterscheiden zwischen dem moralischen und dem zeremoniellen Gesetz. Sie halten dafür, dass der zeremonielle Teil durch Christus bei seinem ersten Kommen Erfüllung fand und dass dieser aufgehört hat zu bestehen. Aber der moralische Teil des Mosaischen Gesetzes, so argumentieren sie, ist als Lebensrichtschnur für den Gläubigen immer noch in Kraft. Die Behandlung, die einige hoch respektierte Autoren der christlichen Ethik geben ist in der Tat kaum mehr als eine Erläuterung des Dekalogs, der Zehn Gebote.

Es scheint äußerst seltsam, das bibelgläubige Christen eine solche Ansicht befürworten, wenn das Neue Testament es sehr deutlich macht, dass der Gläubige in Christus nicht mehr länger unter dem Mosaischen Gesetz ist, und zwar in seiner Gesamtheit … in der Tat, sich bewusst wieder unter seine Kontrolle zu begeben, nachdem wir vom Gesetz befreit worden sind, bedeutet, dass „wir aus der Gnade fallen.

Aber wir wollen sofort verstehen, dass dies nicht bedeutet, dass wir uns notwendigerweise auf eine Weise verhalten, die einfach das Gegenteil von dem ist, was das Mosaische Gesetz befiehlt – dass wir beispielsweise morden, stehlen, falsches Zeugnis geben sollten. Schon lange bevor das Gesetz durch Mose gegeben wurde, war es total verkehrt, solche bösen Dinge zu tun …2

Im Gegensatz dazu wurde das Zeitalter, in dem wir leben, das Kirchenzeitalter, oft und mit Recht als das Zeitalter der Gnade bezeichnet. Das heißt nicht, dass Gottes Gnade nicht auch in anderen Zeitaltern sichtbar geworden ist, sondern weil wir durch das Kommen des Herrn Jesus Christus die letztendliche Manifestation der Gnade Gottes haben.

Titus 2,11-12: „Denn es ist erschienen die heilsame Gnade Gottes allen Menschen 2,12 und nimmt uns in Zucht, dass wir absagen dem ungöttlichen Wesen und den weltlichen Begierden und besonnen, gerecht und fromm in dieser Welt leben.“

Gnade wird zu einem absolut untrennbaren Teil des Lebens des Gläubigen in Christus. Im Kommen Christi und seinem Tod am Kreuz fand das Mosaische Gesetz als Lebensrichtschnur sein Ende. Der Gläubige soll jetzt in der Freiheit und in der Kraft der Gnade Gottes durch den Geist und nicht unter der Herrschaft des Gesetzes leben. Diese neue Freiheit darf niemals als eine Gelegenheit benutzt werden, sich dem Fleisch oder den sündigen Begierden hinzugeben (Gal 5,13), und es bedeutet auch nicht, dass der Christ kein moralisches Gesetz und oder keine Befehle für sein Leben hätte, sondern einfach, dass er oder sie durch eine neue Quelle des Lebens gerecht leben sollen, wie in Römer 8 beteuert wird.

Römer 8,2-4: „Denn das Gesetz des Geistes, der lebendig macht in Christus Jesus, hat dich frei gemacht von dem Gesetz der Sünde und des Todes. 8,3 Denn was dem Gesetz unmöglich war, weil es durch das Fleisch geschwächt war, das tat Gott: er sandte seinen Sohn in der Gestalt des sündigen Fleisches und um der Sünde willen und verdammte die Sünde im Fleisch, 8,4 damit die Gerechtigkeit, vom Gesetz gefordert, in uns erfüllt würde, die wir nun nicht nach dem Fleisch leben, sondern nach dem Geist.“

Es besteht jedoch eine Menge von Verwirrung über das Thema Gesetz und Gnade und die Stellung des Mosaischen Gesetzes im Leben des neutestamentlichen Gläubigen. Das grundlegende Prinzip ist jedoch, dass die „Fusion“ von Gesetz und Gnade eine „Konfusion“ verursacht, die zu einem sterilen Legalismus führt. Auf Grund der natürlichen Neigung des Christen entweder zum Legalismus oder zur Zügellosigkeit, war die Stellung und die Funktion des Gesetzes seit den Anfängen der Kirche in der christlichen Gemeinschaft ein umstrittenes Thema. Es gab stets jene, die versucht haben, den Christen zurück unter das Gesetz zu bringen oder das Gesetz sowohl für das Heil als auch die Heiligung erforderlich zu machen. Als Folge davon wurden lange Abschnitte des Neuen Testaments direkt zu dieser Frage geschrieben (siehe Apg 15 und das Jerusalemer Konzil; Röm 5,10; 6,14; 7,1ff; 2Kor 3,6-18 und der gesamte Galaterbrief). Diese Abschnitte wurden gegen eine legalistische Anwendung des Gesetzes verfasst, gegen eine Anwendung, die Werke propagiert, um bei Gott oder Menschen Punkte zu sammeln; Werke aus eigener Kraft statt ein Leben, das durch die Kraft und die persönliche Führung des Heiligen Geistes gelebt wird.

Natürlich sind andere Teile des Neuen Testaments gegen Zügellosigkeit und den Missbrauch von Freiheit geschrieben (Gal 5,13ff, Röm 6,1ff, 8,4ff, Tit 2,11-14). Aber die Antwort ist niemals, den Christen zurück unter das Gesetz zu bringen, sondern vielmehr ein richtiges Verständnis und eine Wertschätzung von Gottes Gnade, die uns in Christus geschenkt ist. Christliche Freiheit ist nicht das Recht, zu tun, was einem gefällt, sondern die Kraft, das Verlangen und den Willen, in und durch die Kraft Gottes und eines erneuerten Lebens das zu tun, was man tun sollte.

Dies ist letztendlich die Betonung von Titus 2,11-14. Die glorreiche Manifestation von Gottes Gnade in Christus belehrt und unterweist Gläubige, wie sie leben sollen.3 In Bezug auf Titus 2,11-14 schreibe Ryrie:

Das Verb „unterweisen“ schließt das ganze Konzept von Wachstum mit ein – in Zucht nehmen, disziplinieren, reifen, gehorchen, Fortschritt machen und ähnliches. Das umfasst die Weigerung, unanständige Dinge zu tun und diese in richtige Kanäle zu leiten. Diese fünf Begriffe – Göttlichkeit, weltliche Begierden, besonnen, gerecht, fromm – beschreiben nicht so sehr den Inhalt von Gnadenlehre, sondern sie verweisen auf das Objekt und das Ziel dieser Lehre hin. Das Ziel dieses Abschnitts ist der letztendliche Zweck der Menschwerdung Jesu. Er kam auf die Erde, um die Gnade Gottes im veränderten Leben der Menschen zur Schau zu stellen. Der letztendliche Zweck der Offenbarung der Gnade Gottes in Christus ist nicht ein Glaubensbekenntnis, sondern Charakter.4

In Römer 6,14 gibt uns Paulus ein fundamentales Prinzip, so wie es sich auf das Verständnis eines Christen und der Stellung des Gesetzes im Leben des Gläubigen bezieht: „Denn die Sünde wird nicht herrschen können über euch, weil ihr ja nicht unter dem Gesetz seid, sondern unter der Gnade.“ Römer 6 handelt vom Wandel des Gläubigen oder der Heiligung. In dieser Hinsicht wird unter der Gnade sein nie als eine Ausrede benutzt, um zu sündigen, wie es einem gefällt, weil der Christ unter der Gnade ist (6,1-2) und dieser Begriff wird in starkem Gegensatz5 zu unter dem Gesetz sein gestellt. Zwei Dinge fallen in dieser Hinsicht auf: (1) Diese beiden (Gesetz und Gnade) werden als komplette Gegensätze dargestellt, und (2) macht es der Text auch klar, dass der einzige Weg, auf dem der Gläubige wahre Heiligung erfahren (Sieg über die Sünde plus das Hervorbringen von wahrer Gerechtigkeit) wird, durch Gnade (dem Werk Gottes in Christus) geschieht und niemals durch das Gesetz. Die Gründe, die im Nachfolgenden dargelegt werden, sind mit zwei Fragen verknüpft, der Schwäche des menschlichen Fleisches und dem Wesen des Gesetzes und seiner Unfähigkeit, auf Grund der Schwachheit des Menschen ein wahrhaft heiliges Leben hervorzubringen. Das heißt nicht, dass das Mosaische Gesetz nicht gut und heilig wäre und keine Funktion hätte – aber auch dies wird im Nachfolgenden behandelt werden.

So, was ist genau die Bedeutung, das Wesen und die Stellung des Gesetzes im Neuen Testament?

Die Bedeutung des Begriffes „Gesetz“

Im Alten Testament ist das Wort „Gesetz“ eine Übersetzung des hebräischen Wortes „to,ra,h“, was „Unterweisung“ bedeutet. Das hebräische Wort kommt von der Kausativ-Form des Zeitworts ya,ra,h, was „werfen, (einen Pfeil) schießen“ bedeutet. Das vom Stamm her verwandte Wort ya,ra,h bedeutet „zeigen, leiten, instruieren, lehren“. Daher ist das Gesetz das, was autoritative Leitung bietet. Im Neuen Testament lautet das griechische Wort für Gesetz nomos. Nomos bedeutet „das, was festgesetzt ist“, also „Sitte, Brauch“, und dann „Gesetz“ oder „eine Vorschrift, welche die Handlungen einer Person bestimmt.“

Daher ist Gottes Gesetz sein System von Regeln, durch die er seinen Willen zeigt und in seinem Willen unterrichtet und die Geschicke der Welt administriert. Offensichtlich erlaubt die Definition und sie lässt sogar darauf schließen, dass es zu verschiedenen Zeiten verschiedene Systeme von Vorschriften geben kann, abhängig davon, welche besonderen Aspekte und wie viel Gott von seinem Willen zu einer bestimmen Zeit offenbaren wollte… Ein System von Regeln und Vorschriften kann für verschiedene Zeiten, Völker und Zwecke zugeschnitten sein …6

Als Folge können wir beim Fortschreiten von Gottes Offenbarung an die Menschen eine Anzahl von verschiedenen Gesetzessystemen in der Heiligen Schrift finden. Diese sind:

Das Naturgesetz (natürlich oder inhärent)

Dies ist das Gesetz, das Paulus in Römer 2,14 erwähnt: „Denn wenn Heiden, die das Gesetz nicht haben, doch von Natur tun, was das Gesetz fordert, so sind sie, obwohl sie das Gesetz nicht haben, sich selbst Gesetz.“ Die Naturgesetz enthält natürliche Offenbarungen von Gottes ewiger Kraft und der göttlichen Natur (Röm 1,20) und ist ausreichend, diejenigen zu verdammen, die diese Offenbarung zurückweisen, aber es ist nicht ausreichend, um zu retten. Diejenigen, die diese natürliche Offenbarung durch die Natur nicht empfangen, zeigen dadurch, dass sie nicht in der Lage sind, das zusätzliche Licht (spezielle Offenbarung durch die Heilige Schrift) zu erhalten, das für das Heil nötig ist. „Wenn ein Mensch die Offenbarung Gottes im Naturgesetz zurückweist, versagt er, sich für die weitere Offenbarung, die ihn zu Christus führen wird, zu qualifizieren.“7 Dieses natürliche Gesetz fällt vielleicht unter die Kategorie des ewigen Gesetzes Gottes, denn die moralischen Prinzipien des Mosaischen Gesetzes (die Zehn Gebote) begannen nicht mit dem Sinaibund, sondern sie sind so ewig und unveränderlich wie der heilige Charakter Gottes selbst (siehe 1Pt 1,16).

Das Gesetz von Eden

Obgleich der Begriff „Gesetz“ im Garten Eden für die Beziehung zwischen Adam und Eva und Gott niemals spezifisch benutzt wird, gab es ein Gesetz, das Adam gegeben wurde, da es, gemäß der Definition von „Gesetz“, ein System von Prinzipien und Vorschriften gab, das den Menschen über Gottes Willen und seine Führung Anweisungen erteilte. Er wurde angewiesen, den Garten „zu bebauen und zu bewahren“ und mit Ausnahme des „Baumes der Erkenntnis des Guten und Bösen“ von allen Bäumen ungehindert zu essen.

Das Gesetz der Patriarchen

Noch einmal, weil es sehr spezifische Offenbarung und Anweisung an die Patriarchen gab, gab es ein Gesetz, das diesen Gläubigen im Alten Testament gegeben wurde. Obwohl sehr wenig Detail überliefert ist, stellen Gottes Anweisungen an sie dennoch sein Gesetz dar, sein System von Prinzipien und Vorschriften, die dazu bestimmt waren, ihr Leben zu lenken. Das sehen wir beispielhaft in 1. Mose 26,5, wo es heißt: „… weil Abraham meiner Stimme gehorsam gewesen ist, und gehalten hat meine Rechte, meine Gebote, meine Weisungen und mein Gesetz.“

Das Gesetz des Moses, das Israel gegeben wurde

Das Mosaische Gesetz ist das Thema, das uns in Bezug auf den neutestamentlichen Gläubigen am meisten interessiert. Dieses bestand aus 365 negativen und 248 positiven Geboten, also insgesamt 613 Geboten. Diese kann man auch in drei Teile oder Abschnitte aufteilen – das moralische, das bürgerliche und das zeremonielle Gesetz. Als solches deckte es jeden möglichen Bereich im Leben Israels ab. Es sollte betont werden, dass die moralischen Prinzipien, die im Mosaischen Gesetz, das am Sinai gegeben wurde, lediglich der kodifizierte Ausdruck des ewigen Gesetzes Gottes waren, so wie es Israel gegeben wurde, um ihr Leben als Nation zu regieren und um Gottes Segen unter dem Abrahamitischen Bund zu erfahren.

Das menschliche Gesetz, wie es vom Menschen verordnet wird

Es gibt offensichtlich verschiedene Formen von menschlichen Gesetzen, jene, die von Menschen durch menschliche Regierungen oder Sitte (siehe Lk 20,22; Apg 19,38) erlassen werden. Während die menschliche Regierung eine Institution ist, die durch Gottes Willen oder Gesetz verordnet wurde, sind einige der menschlichen Gesetze ein direkter Ausdruck von Gottes Willen, aber sie stellen dennoch Gesetze dar, an die Menschen oft durch das Regierungssystem, unter dem sie leben, gebunden sind. Natürlich, wenn solche Gesetze mit Gottes Gesetzen im Konflikt stehen, sind wir verpflichtet, stattdessen Gott zu gehorchen (Apg 4,19-20).

Das Gesetz Christi, das Gesetz des Geistes des Lebens

Die Tatsache, dass das Mosaische Gesetz sein Ende fand, bedeutet nicht, dass es in diesem Zeitalter der Gnade kein Gesetz gäbe, auch wenn sich das Wesen dieses Gesetzes vom Standpunkt des Anreizes, der Motivation und der Mittel völlig unterscheidet. In der Tat, die neutestamentlichen Briefe sprechen vom „vollkommenen Gesetz der Freiheit“ (Jak 1,25), vom „königlichen Gesetz“ (Jak 2,8), dem Gesetz Christi (Gal 6,2) und dem Gesetz des Geistes des Lebens in Christus Jesus (Röm 8,2). Dieses besteht aus den vielen Befehlen, die man in den Briefen findet, aus denen dieses Gesetz besteht. Auch diese umfassen alle Bereiche des Lebens des Gläubigen, um ihn im Willen Gottes in der heutigen Welt zu leiten.

Die moralischen Prinzipien, die im Gesetz des Mose verkörpert sind, bezeichnet Paulus als „die Gerechtigkeit des Gesetzes“ (Röm 8,4), und er zeigt im selben Zusammenhang, dass solche Prinzipien das Ziel des vom Heiligen Geist geleiteten Lebens sind, indem er lehrt, dass der Gläubige nicht unter dem Mosaischen Gesetz ist (Röm 6-8).8

Das Gesetz des Reiches Gottes

Das Neue Testament spricht klar davon und erwartet die Herrschaft Christi auf Erden, wenn er in perfekter Gerechtigkeit regieren wird (Jes 11,4-5). Das wird natürlich bedeuten, dass viele Gesetze das Leben der Bürger des Reiches Gottes regeln werden. Man braucht nur Jesaja 2,3 zu lesen, wo es heißt:

„… und viele Völker werden hingehen und sagen: Kommt, lasst uns auf den Berg des Herrn gehen, zum Hause des Gottes Jakobs, dass er uns lehre seine Wege und wir wandeln auf seinen Steigen! Denn von Zion wird Weisung ausgehen und des Herrn Wort von Jerusalem“ (die NET Bible übersetzt: „Denn Zion wird das Zentrum für moralische Weisung9 sein, der Herr wird von Jerusalem aus Edikte erlassen).

Die Bedeutung dieser verschiedenen Gesetze

Daraus können wir ersehen, dass Gott der Verwalter der Welt ist. In Zuge seiner Offenbarung und der Entwicklung seines Planes gab er verschiedene Verwaltungen (Dispensationen), die von Gott mit verschiedenen Vorschriften oder Gesetzen ausgeführt wurden, die präzise Anweisungen für jede Verwaltung gaben. Die Art und Weise, wie Gott jede Verwaltung oder Dispensation geleitet hat, war unterschiedlich, aber in jedem Fall wurden verschiedenen Menschen unterschiedliche Gebote gegeben, die sich in Quantität und Charakter unterschieden, aber stets mit spezifischen Anweisungen.

Die Verwendung des Begriffes „Gesetz“ im Neuen Testament

In der Verwendung des Begriffes „Gesetz“ finden wir im Neuen Testament eine große Flexibilität. Einige der Verwendungen sind folgende:

1. Dieser Begriff wird für das gesamte Alte Testament verwendet (Joh 10,34; 12,34; 1Kor 14,21). Johannes 10,34 ist ein Zitat von Psalm 82,6 und 1. Korinther 14,21f ist ein Zitat aus Jesaja 28,11-12.Technisch gesehen sind weder die Psalmen noch Jesaja ein Teil des alttestamentlichen „Gesetzes“, aber manchmal wurde der Begriff „Gesetz“ auf das gesamte Alte Testament angewandt, weil es Gottes besondere Offenbarung von Anweisungen für Israel und letztendlich für die Menschheit darstellte.

2. Es wird mit solchen Begriffen wie die Propheten und Schriften benutzt, also wiederum als eine Überschrift für das gesamte Alte Testament, aber in dieser Hinsicht betrachtet es das Gesetz in seiner Unterteilung (Lk 24,27.44).

3. Es wird speziell für die ersten fünf Bücher des Alten Testamentes oder das Mosaische Gesetz verwendet (1Mo bis 5Mo, vergleichen Sie Lk 2,23; Joh 8,5; 1Kor 9,9; Gal 3,10).

4. Der Begriff wird für den gesamten, spezifischen Mosaischen Kodex benutzt, welcher der Nation Israel gegeben wurde, um ihr moralisches, religiöses und weltliches Leben zu bestimmen und zu leiten, und er umfasst Teile von 2. Mose, 3. Mose, 4. Mose und 5. Mose (5Mo 4,8.44-45).

5. Der Begriff wird auf die Zehn Gebote angewandt (2Mo 20,3-17).

6. Das Gesetz wird für ein Prinzip, eine Kraft oder einen Einfluss angewandt, der eine Person zu einer Aktion oder einem Verhalten nötigt.

7. Er wird für Gesetz in Allgemeinen (Röm 3,27 und vielleicht Röm 5,13b) benutzt.

Der Ursprung und die Quelle des Mosaischen Gesetzes

Obwohl Teile des Gesetzes von Engeln verordnet wurden, ist Gott der Ursprung und die Quelle des Mosaischen Gesetzes, das auf den ewigen und heiligen Charakter Gottes zurückgeht. Das trifft sogar auf das Naturgesetz zu, das in das Herz oder das Gewissen der Menschen geschrieben ist (2Mo 31,1b; Apg 7,53; Röm 2,14-16; Heb 2,1-2).

Das Wesen und der Inhalt des Mosaischen Gesetzes

Es ist üblich, das Mosaische Gesetz, wie unten dargestellt, in drei Teile zu unterteilen, aber obgleich dies für die Analyse und das Studium des Mosaischen Gesetzes und die Art und Weise, wie es funktioniert, hilfreich ist, wird eine solche Unterteilung in der Heiligen Schrift nie erwähnt.

Teil 1: Das Moralgesetz oder die Zehn Gebote. Dieser Teil des Gesetzes regelte das moralische Leben und leitete Israel in ihrer Beziehung zu Gott und den Menschen in den Prinzipien von richtig und falsch (2Mo 20,1-17).

Teil 2: Die Satzungen oder das bürgerliche Gesetz. Dieser Teil des Gesetzes regierte Israel in ihrem weltlichen, gesellschaftlichen, politischen und wirtschaftlichem Leben (2Mo 21,1-23,13).

Teil 3: Die Verordnungen oder das Zeremonialgesetz. Dies war der religiöse Teil des Gesetzes, welches Israel leitete und für ihren Gottesdienst, ihre geistliche Beziehung und Gemeinschaft mit Gott ausstattete. Es umfasste die Priesterschaft, die Stiftshütte und die Opfer (2Mo 25-31; 3Mo).

Die Empfänger des Mosaischen Gesetzes

Das Mosaische Gesetz war ein bilateraler Bund, der spezifisch für Israel allein gemacht wurde, um ihr Leben im verheißenen Land zu regeln. Vom Abrahamitischen Bund an (1Mo 12) sehen wir Israel als ein auserwähltes Volk, ein Werkzeug Gottes, um ein Kanal des Segens für alle Völker zu werden. Jahwe war ihr theokratischer König, der die Nation in ihrem Schicksal regieren und leiten sollte, dass sie nicht durch andere Nationen beschmutzt und verunreinigt würde und so ihren Zweck erfüllen konnte. Zu diesem Zweck wurde das Mosaische Gesetz eingeführt, um Israel als Nation in allen Bereichen ihres Lebens zu regieren – moralisch, gesellschaftlich, politisch, wirtschaftlich und religiös.

Von seinem Wesen her sollte und konnte das Mosaische Gesetz dem Buchstaben nach nicht von irgendeinem anderen Volk an einem anderen Ort als Lebensrichtschnur gehalten werden. Im Geist des Gesetzes legte es jedoch moralische Prinzipien fest, die für alle Völker überall auf der Welt und zu jeder Zeit gültig waren, und die, falls man sie anwandte und als Maßstab für richtig und falsch benutzte, Segen bringen würden.

Es gab bestimmte ökonomische Bestimmungen im Gesetz, um das wirtschaftliche Leben Israels in ihrem gelobten Land zu regeln und zu schützen. So gab es beispielsweise das Recht auf Eigentum, freies Unternehmertum, Schutz der Armen, was sie vor den Übeln großer Konzentration des Reichtums in den Händen weniger, mit daraus resultierender Verarmungen anderer schützte. Aber für die Armen wurde auf eine solche Weise gesorgt, dass man vermied, das freie Unternehmertum und die Initiative des Einzelnen durch hohe Besteuerung zu verlieren und auch zu vermeiden, dass man aus Menschen, die sich weigerten zu arbeiten, Schmarotzer machte.

Die strikte Anwendung dieser Gesetze in unserer Welt ist jedoch unmöglich, da die ursprünglichen Bedingungen, zu denen Gott direkt eingriff, nicht reproduziert werden können, zumindest nicht bis zum Millennium. Doch könnten Ökonomen diese Gesetze und Prinzipien studieren und viel davon lernen.

Die Merkmale des Mosaischen Gesetzes

(1) Das Fundament und die Basis für das Mosaische Gesetz ist der Bund, den Gott mit den Patriarchen Abraham, Isaak und Jakob schloss. An mehreren Stellen im 2. und 5. Buch Mose gibt es Verweise auf den Abrahamitischen Bund, was die Tatsache begründet, dass die Verkündigung des Gesetzes am Sinai auf dem Bund mit Abraham und auf Gottes fortwährendem Plan für das Volk Israel als einer priesterlichen Nation beruhte (Vergleiche 2Mo 19,4-6; 5Mo 4,4-8 mit 2Mo 2,24-25; 5Mo 4,36-38; 29,31; 1Chr 16,15-19). Gott hatte verheißen, die Nachkommen Abrahams – und durch sie – die Welt zu segnen. Dies war eine Verheißung, die er Abraham, Isaak und Jakob wiederholt gab und die ausgeweitet wurde. Gott würde Israel segnen und durch sie der ganzen Welt Segen bringen (1Mo 12,1.15; 17,1f; 26,24f; 28,13f). Der Abrahamitische Bund ist ein einseitiger Bund. Seine letztendliche Erfüllung hängt von Gottes souveräner und unerschütterlicher Treue zu seinen Verheißungen an Abraham ab, ohne Rücksicht auf Israels fortgesetzten Ungehorsam (siehe Hes 20,1-44).

Der Mosaische Bund dagegen war ein zweiseitiger Bund. Obwohl seine endgültige Erfüllung von Gott abhängt, war Treue zu Gott notwendig, wenn eine Generation die Segnungen des Abrahamitischen Bundes erfahren wollte. Folglich kommt das Gesetz ins Spiel, ein bilateraler Bund, der Mose für die Nation Israel nach ihrer Befreiung aus Ägypten gegeben wurde. Durch Gehorsam gegenüber dem Mosaischen Bund (dem Gesetz) würde Israel in der Lage sein, die Segnungen des Abrahamitischen Bundes im gelobten Land zu erfahren. Gehorsam würde Segen bringen, Ungehorsam Fluch (siehe 5Mo 28-30).

(2) Das Mosaische Gesetz ist heilig, gut und geistlich (Röm 7,12.14). Es war jedoch nur vorübergehend, wie der Hebräerbrief so deutlich lehrt. Als solches hatte das Mosaische Gesetz den Zweck, eine richtige Beziehung zwischen Gott und seinem Volk Israel aufrecht zu erhalten, aber nur bis zum Kommen des Messias und der Errichtung eines Neuen Bundes. Es war niemals vorgesehen, dass das Gesetz eine permanente Vorschrift für das Leben sein sollte. Es war lediglich ein Lehrer (Zuchtmeister) und Vormund (Wächter), um Israel bis zum Kommen Christi in allen Bereichen ihres Lebens zu leiten (2Kor 3,7.11; Gal 3,23-24; Röm 10,4).

(3) Das Mosaische Gesetz ist schwach, weil es von der Fähigkeit des Menschen abhängt. Es ist besonders schwach, wenn es als ein System von Leistung und Verdienst betrachtet wurde (Röm 8,3).

(4) Das Mosaische Gesetz war eine unteilbare Einheit – und genau das wurde durch unseren Herrn Jesus beendet. Obwohl das Gesetz, wie oben beschrieben, in drei Teile geteilt wird, ist es wichtig zu erkennen, dass es eine unteilbare Einheit war. Folglich, wenn Paulus feststellte, dass wir nicht unter dem Gesetz sind, schloss dies alle drei Teile ein, einschließlich der Zehn Gebote. Einige werden zugeben, dass Teile des Alten Testaments abgeschafft wurden, aber sie beteuern, dass die Zehn Gebote heute angeblich noch in Kraft sind. Aber alle drei Teile des Gesetzes wurden dazu bestimmt, als eine Einheit zu fungieren, um Israel in allen Bereichen des Lebens zu leiten. Die Zehn Gebote können nicht vom Rest getrennt werden. Darüber hinaus, auch wenn die meisten diese Dreiteilung des Gesetzes anerkennen, nummerierten die Juden all die Gebote auf eine solche Weise, dass sie an das Gesetz als eine Einheit herangingen. Ryrie bemerkt,

… das jüdische Volk hat sie (die dreifache Unterteilung des Gesetzes) nicht anerkannt oder hat wenigstens nicht darauf bestanden. Vielmehr unterteilten sie die 613 Gebote des Gesetzes in zwölf Gruppen von Geboten, die dann wiederum in zwölf zusätzliche Gruppen von positiven und zwölf zusätzlichen Gruppen von negativen Geboten unterteilt wurden.10

Dass es eine Einheit ist, wird ferner durch die Tatsache offensichtlich, dass die Anerkennung von all seinen Merkmalen, z. B. als ein System von Gerechtigkeit mit Gott, die man sich verdienen konnte, die Person verpflichtet, das ganze Gesetz zu erfüllen, wie sowohl Petrus als auch Jakobus uns lehren (siehe Gal 3,10.12; 5,3; Jak 2,8-11).

Ein weiterer Beweis, dass das Gesetz eine Einheit ist, liegt darin, dass die Todesstrafe für Ungehorsam in allen drei Teilen des Gesetzes verhängt wurde.

Wenn wir die Strafen, die bei Übertretung bestimmter Gebote verhängt wurden, betrachten, so sehen wir darin eine weitere Betonung für den einheitlichen Charakter des Gesetzes. Wenn das Gebot, den Sabbat zu halten (eines der „Gebote“) von einem Mann, der an diesem Tag Holz sammelte, verletzt wurde, war die Strafe Tod durch Steinigung (4Mo 15,32-36). Als das Volk Israel das Gebot des Sabbatjahres für das Land verletzte (eine der „Satzungen“), sandte sie Gott in die Gefangenschaft, wo viele starben (Jer 25,11). Als Nadab und Abihu vor dem Herrn fremdes Feuer darbrachten (eine der „Verordnungen“), starben sie sofort (3Mo 10,1-7). Es ist deutlich zu sehen, dass diese Gebote von den verschiedenen Teilen des Gesetzes gleichermaßen bindend waren und dass die Bestrafung gleich schwer war. Das Gesetz war eine Einheit.11

Schließlich erklärt Paulus in 2. Korinther 3,6-13 dreimal, dass das Mosaische System abgeschafft wurde (Verse 7,11,13). Im Kommentar zu 2. Korinther 3,7-13 schrieb Chafer:

Es ist das Gesetz, wie es in den Zehn Geboten kristallisiert ist, das hier betrachtet wird; denn dieses Gesetz allein war „auf Steintafeln geschrieben“. Inmitten des stärksten möglichen Kontrasts zwischen der Herrschaft der Lehren des Gesetzes und den Lehren der Gnade wird erklärt, dass diese Gebote „hinweg getan“ oder „abgeschafft“ wurden. Es sollte erkannt werden, dass das Alte abgeschafft wurde, um Platz für das Neue zu schaffen, das viel größere Herrlichkeit hat. Das Verschwinden des Gesetzes ist daher kein Verlust; es ist vielmehr ein unschätzbarer Gewinn.12

(5) Das Mosaische Gesetz steht im Gegensatz zur Gnade Gottes, wie sie jetzt im Kommen Christi offenbar geworden ist (Röm 6,14; 7,6; 8,3; Gal 3,12).

Der Zweck und die Funktion des Mosaischen Gesetzes

Der Zweck und die Funktion erklärt

Was ist nun der Zweck des Gesetzes? Obwohl es Israel gegeben wurde, um ihr Leben im gelobten Land zum Zwecke des Segens statt des Fluchs zu bestimmen, gab es einen damit verbundenen Zweck, warum Gott das Mosaische Gesetz Israel gab – ein Zweck, der auch heute noch besteht. Einfach ausgedrückt soll sein richtiger Gebrauch dem Menschen seine völlige Hilflosigkeit und seinen hoffnungslosen Zustand vor einem gerechten Gott zeigen.

1. Timotheus 1,8-10: „Wir wissen aber, dass das Gesetz gut ist, wenn es jemand recht gebraucht, 1,9 weil er weiß, dass dem Gerechten kein Gesetz gegeben ist, sondern den Ungerechten und Ungehorsamen, den Gottlosen und Sündern, den Unheiligen und Ungeistlichen, den Vatermördern und Muttermördern, den Totschlägern, 1,10 den Unzüchtigen, den Knabenschändern, den Menschenhändlern, den Lügnern, den Meineidigen und wenn noch etwas anderes der heilsamen Lehre zuwider ist.“

Beim Studium der Bibel kommen beim richtigen Gebrauch des Mosaischen Gesetzes drei spezifische Zwecke zum Vorschein:

(1) In einem allgemeinen Sinn wurde das Gesetz gegeben, um einen Maßstab für Gerechtigkeit zu bieten (5Mo 4,8; Ps 19,7-9). Dabei offenbarte das Mosaische Gesetz die Gerechtigkeit, Heiligkeit und Güte Gottes (5Mo 4,8; 3Mo 11,44-45; 19,2; 20,7; Röm 7,12-14). Das Gesetz am Sinai wurde Israel gegeben, um zu offenbaren, wer Gott ist und um Licht auf das Bestehen einer unendlichen Kluft zu werfen, die Gott von den Menschen trennt.

Römer 3,19: „Wir wissen aber: was das Gesetz sagt, das sagt es denen, die unter dem Gesetz sind, damit allen der Mund gestopft werde und alle Welt vor Gott schuldig sei.“

Römer 3,23: „Sie sind allesamt Sünder und ermangeln des Ruhmes, den sie bei Gott haben sollten.“

(2) Das Gesetz wurde gegeben, um Sünde zu identifizieren und die Sünde und den bankrotten Zustand des Menschen, der vor Gott schuldig ist, zu offenbaren (Röm 3,19f, 7,7-8; 5,20; Gal 3,19). Gottes heiliges Gesetz offenbart dem Menschen genau wer und was er ist – sündig und von Gott durch eine unendliche Kluft getrennt, die er aus eigener Kraft nicht überbrücken kann.

Römer 3,19-20: „Wir wissen aber: was das Gesetz sagt, das sagt es denen, die unter dem Gesetz sind, damit allen der Mund gestopft werde und alle Welt vor Gott schuldig sei, 3,20 weil kein Mensch durch die Werke des Gesetzes vor ihm gerecht sein kann. Denn durch das Gesetz kommt Erkenntnis der Sünde.“

(3) Das Gesetz wurde gegeben, um den Menschen auf den Glauben hin zu verwahren, d. h. die Werke des Gesetzes (oder irgendeines Systems von Werken) als ein System von Verdienst sowohl für das Heil als auch für die Heiligung auszuschließen, und ihn dadurch zu Christus, als das einzige Mittel der Gerechtigkeit zu führen (Gal 3,19-20; 20-24; 1Tim 1,8-9; Röm 3,21-24). Der zeremonielle Teil des Gesetzes tat dies, indem er auf das Kommen eines leidenden Knechtes verwies, „denn ohne Blutvergießen geschieht keine Vergebung“ (Hebr 9,22).

Römer 3,21-24: „Nun aber ist ohne Zutun des Gesetzes die Gerechtigkeit, die vor Gott gilt, offenbart, bezeugt durch das Gesetz und die Propheten. 3,22 Ich rede aber von der Gerechtigkeit vor Gott, die da kommt durch den Glauben an Jesus Christus zu allen, die glauben. Denn es ist hier kein Unterschied: 3,23 sie sind allesamt Sünder und ermangeln des Ruhmes, den sie bei Gott haben sollten, 3,24 und werden ohne Verdienst gerecht aus seiner Gnade durch die Erlösung, die durch Christus Jesus geschehen ist.“

Galater 3,24-26: „So ist das Gesetz unser Zuchtmeister13 gewesen auf Christus hin, damit wir durch den Glauben gerecht würden. 3,25 Nachdem aber der Glaube gekommen ist, sind wir nicht mehr unter dem Zuchtmeister. 3,26 Denn ihr seid alle durch den Glauben Gottes Kinder in Christus Jesus.“

Zusammenfassung: Das Gesetz nach der wahren Absicht halten

Wenn wir vom Halten des Gesetzes reden, sprechen wir vom wahren Sinn des Gesetzes, wie Gott es beabsichtigte, nicht wie Israel und die Menschen es gewöhnlich auffassen. Die Zehn Gebote zeigten einem Juden (und so auch der ganzen Menschheit) seine Sünde, und dass er unter dieser Sünde eingesperrt war. Die Zehn Gebote waren dazu bestimmt, ihn zu leiten, in der Tat um ihn zum zeremoniellen Gesetz zu treiben (der Stiftshütte, der Priesterschaft und den Opfern), um durch den Glauben an diese Opfer, die auf Christus verwiesen, Vergebung zu erlangen. Das bürgerliche Gesetz bestimmte sein Leben, in dem es ihm zeigte, wie man als guter Bürger lebt, nicht um ihm vor Gott Anerkennung zu verschaffen, sondern um ihn zu befähigen, die Segnungen des Bundes zu erfahren, statt dem Fluch, wovor Gott in 5. Mose warnte.

Die Begrenzungen des Mosaischen Gesetzes

Wenn man es als System ansieht, das Verdienst und Anerkennung von Gott bewirkt, kann das Gesetz nicht rechtfertigen (Gal 2,16), Leben geben (Gal 3,21), den Heiligen Geist schenken (Gal 3,2.14), heiligen (Gal 3,21; 5,5; Röm 8,3), vollkommen machen, oder auf Dauer mit der Sünde fertig werden (Hebr 7,19). Es war als ein vorübergehender Vormund (Zuchtmeister) bis zum Kommen Christi, dem leidenden Messias und Retter bestimmt.

Die Wirkungen des Mosaischen Gesetzes

Die Gründe für die unten aufgeführten Wirkungen liegen in der falschen Reaktion Israels und dem Menschen heute, d. h. indem man an das Gesetz als ein System von Verdienst und Leistung herangeht, und von einer Basis des Glaubens zu einer Basis der Werke übergeht (2Mo 19,8; Röm 10,3). Menschen versuchen das Gesetz oft als ein Mittel zu benutzen, ihre eigene Stellung vor Gott aufzurichten. Aber die Heilige Schrift lehrt uns mit Nachdruck, dass das Gesetz einen Fluch mit sich bringt (Gal 3,10-12), es bringt Tod, es tötet (2Kor 3,6-7; Röm 7,9-10), es bringt Verdammnis (2Kor 3,9), es führt dazu, dass die Vergehen mächtiger werden (Röm 5,10; 7,7-13), es erklärt alle Menschen für schuldig (Röm 3,19) und hält Menschen in der Knechtschaft von Sünde und Tod (Gal 4,3-5.9.24; Röm 7,10-14). Der Grund dafür ist, weil der Mensch in seinem sündigen Zustand niemals die Gerechtigkeit des Gesetzes erfüllen kann, besonders nach dem Geist des Gesetzes. Er versagt immer, wie Römer 3,23 uns sagt, und wird verdammt oder vor einem heiligen Gott schuldig (Röm 3,19).

Das Ende des Mosaischen Gesetzes als eine Lebensrichtschnur

Die etablierte Tatsache

Mehrere Abschnitte in der Heiligen Schrift beweisen klar, dass das Kommen Christi dem Mosaischen Gesetz ein Ende gesetzt hat. Paulus hält spezifisch fest, dass „Christus des Gesetzes Ende ist; wer an ihn glaubt, der ist gerecht“ (Röm 10,4). Dies setzte ein neues Gesetz oder Lebensprinzip ein, d. h. das Gesetz des Geistes, das Gesetz von Freiheit und Gnade (Röm 8,2.13). Diese Tatsache wurde auch klar vom Jerusalemer Konzil in Apostelgeschichte 15 entschieden. In der Kirche zu Jerusalem wurde ein Konzil einberufen, um die Frage des Gesetzes und seine Stellung im Leben des Gläubigen zu untersuchen, weil einige behaupteten: „Wenn ihr euch nicht beschneiden lasst nach der Ordnung des Mose, könnt ihr nicht selig werden.“ Und weil sogar Pharisäer, die zum Glauben gekommen waren, sagten: „Man muss sie beschneiden und ihnen gebieten, das Gesetz des Mose zu halten.“ Die Schlussfolgerung des Konzils, das aus Aposteln und Ältesten bestand, war, dass sie das Konzept, neutestamentliche Gläubige unter das Joch des Gesetzes zu stellen, zurückwiesen (15,6-11). Das Einzige, was das Jerusalemer Konzil forderte, war, dass heidnische Gläubige ihre Freiheit in Angelegenheiten kontrollieren, die für jüdische Gläubige Anstoß bereiten könnten, aber sie trachteten nicht danach, Gläubige unter das Joch des Gesetzes zu stellen, da sie erkannten, dass das Gesetz an sein Ende gekommen war.

Schließlich zeigt der Hebräerbrief, dass der Alte Bund des Mosaischen Gesetzes nur vorübergehender Natur war und durch das Kommen Christi ersetzt wurde, dessen Amt (1) auf einer besseren Priesterschaft beruhte, eine nach der Ordnung Melchisedeks, die höher ist als die von Aaron, und (2) ein besserer Bund mit besseren Verheißungen (siehe Hebr 7-10). Der Alte Bund war nur ein Schatten der himmlischen Dinge, und wenn er in der Lage gewesen wäre, Menschen vor Gott vollkommen zu machen, hätte es keinen Anlass für einen zweiten oder neuen Bund gegeben (siehe Hebr 7,11-12; 8,1-13). Diese Änderung in der Priesterschaft machte auch eine Änderung im Gesetz notwendig. Eine solche Änderung zeigt, dass das Gesetz beendet oder abgeschafft wurde.

Das Problem von Mosaischen Gesetzen als Gebote für neutestamentliche Gläubige

Ein sorgfältiges Lesen des Neuen Testamentes zeigt, dass neun von zehn Geboten als Pflichten für Gläubige wiederholt werden. Die eine Ausnahme ist das Gebot, den Sabbat zu halten. Wenn das Mosaische Gesetz abgeschafft worden wäre, warum werden dann diese Gebote im Neuen Testament wiederholt? Darüber hinaus, einige Gebote, die außerhalb der Zehn Gebote sind, werden ebenfalls im Neuen Testament wiederholt. Zum Beispiel, als eine Motivation für die Nächstenliebe, verwies Paulus auf vier der Zehn Gebote, weil sie dieses Prinzip demonstrieren, aber dann erwähnte er als Zusammenfassung ein Gebot aus 3. Mose 19,18: „Du sollst deinen Nächsten lieben wie dich selbst.“ Auf welche Weise wurde das Gesetz also abgeschafft?

Die Lösung

Ein Zweck des Gesetzes bestand darin, die Menschen durch seine Schatten und Typen auf das Kommen des Messias zu verweisen. Durch das moralische Gesetz konnte der Mensch Gottes heiligen Charakter sowie seine eigene Sündhaftigkeit und die unendliche Kluft, die Gott und Mensch trennt, sehen. Durch den zeremoniellen Teil des Gesetzes (die Priesterschaft, Opfer und Stiftshütte) konnte der Mensch durch den Glauben daran, was dieser Teil des Gesetzes darstellte, die Lösung für seine Sünde finden – einen leidenden Erlöser, der als Lamm Gottes sterben würde. Aber obwohl niemand das Gesetz perfekt halten konnte, war es auch für Israels unmittelbaren Segen bestimmt, indem es gerechte Prinzipien darlegte, die ihnen zeigen würden, wie man Gott und den Nächsten liebt. Dies würde eine stabile und sichere Gesellschaft hervorbringen sowie ein Zeugnis für die Völker sein (5Mo 4,6-8).

Folglich repräsentierten die 613 Gebote im Mosaischen Gesetz einen ethischen Kodex, der Israel von Gott gegeben wurde, um die Nation bis zum Kommen des Messias zu regieren. Aber im Wesen verkörperten sie das Moralgesetz Gottes – gerechte Prinzipien, die für die Menschheit lebenswichtig sind. Heute sind wir nicht unter diesem Kodex, aber viele seiner gerechten Prinzipien, die ewigen Gesetze Gottes, wurden übernommen und sind ein Teil des Gesetzes des Geistes des Lebens in Christus (Röm 8,2) oder des Gesetzes Christi (1Kor 9,21; Gal 6,2). In dieses Gesetz wurden einige der früheren Gebote übernommen (Röm 13,9), einige neue Gebote und Richtlinien werden hinzugefügt (Eph 4,11f, 1Tim 3,1f, 4,4) und einige wurden revidiert, wie im Falle der Todesstrafe, die von der menschlichen Regierung ausgeführt werden soll (Röm 13,4).

Es muss betont werden, dass das Ende des Mosaischen Gesetzes, einschließlich der Zehn Gebote, kein Iota vom ewigen Moralgesetz Gottes auflöst oder schmälert. Die moralischen Prinzipien der zehn Gesetze begannen nicht mit dem Sinai, sondern sie sind so ewig und unveränderlich wie der Charakter Gottes. Dies zu verstehen sollte die Ängste derjenigen zerstreuen, die denken, dass die Abschaffung des Mosaischen Gesetzes bloß einen Zustand der Gesetzlosigkeit hinterlässt.

Die moralischen Prinzipien, die im Gesetz des Mose verkörpert sind, nennt Paulus „die Gerechtigkeit des Gesetzes“ (Röm 8,4), und er zeigt im selben Zusammenhang, in dem er lehrt, dass der Gläubige nicht unter dem Mosaischen Gesetz ist (Röm 6-8), dass solche Prinzipien das Ziel des vom Heiligen Geist geleiteten Lebens sind.

Dies sollte nicht schwieriger zu verstehen sein, als die Tatsache, dass ein Staatsbürger der Vereinigten Staaten nicht unter den Gesetzen von Kanada ist, obwohl die moralischen Prinzipien, die den Gesetzen beider Länder zugrunde liegen, dieselben sind. Wenn ein Bürger der Vereinigten Staaten ein Bürger Kanadas wird, bleibt er nicht unter zehn der besten Gesetze der Vereinigten Staaten. Noch verwirrt oder kompromittiert die Tatsache, dass einige der Gesetze der Vereinigten Staaten ganz ähnlich wie einige der Gesetze Kanadas sind, seine neue, ausschließliche Verantwortung gegenüber Kanada. So bewegte sich der gläubige Jude des ersten Jahrhunderts völlig weg von der Mosaischen Verwaltung des Gesetzes hin zu der neuen Verwaltung des Heils, die von Jesus Christus eingeführt wurde (Joh 1,17).14

Der rechtmäßige Gebrauch des Mosaischen Gesetzes

Das Gesetz ist immer noch gut vom Standpunkt seiner Hauptfunktion und seinem Zweck, wie oben im Abschnitt „Der Zweck und die Funktion des Gesetzes“ beschrieben (1Tim 1,8-10; Jak 2,1-10; Gal 5,1-3; 6,1). Auf diese Weise benutzt Jakobus das Gesetz, um Sünde zu offenbaren (Jak 2,9), um Gläubige aus selbstgerechtem Legalismus herauszuführen und sie zu einem Wandel im Glauben an einen lebendigen Erlöser zu bewegen.

Die Beziehung des neutestamentlichen Gläubigen zum Mosaischen Gesetz

1. Er wird niemals gerettet, indem er das Gesetz hält (Gal 2,21)

2. Er ist nicht unter dem Gesetz als Lebensrichtschnur, z. B. in Bezug auf Opfer, Sabbathalten, Zehnten (Offb 6,14; Apg 15,5.24)

3. Daher lebt er nicht nach dem Gesetz, sondern nach dem Geist, welches das neue Gesetz für den neutestamentlichen Heiligen ist (Röm 8,4; Gal 5,5). Dies ist das Gesetz der Freiheit durch den Glauben an die Kraft Gottes.

4. Er ist kraft seiner Vereinigung mit Christus, der das Gesetz erfüllt hat, gegenüber dem Gesetz tot (Röm 7,1-6; Gal 2,19).

5. Er soll die Gerechtigkeit des Gesetzes erfüllen, d. h. den Geist des Gesetzes, wie er in Christi Worten in Matthäus 22,37-40, die Liebe zu Gott und zum Nächsten (Jak 2,29), zum Ausdruck kommt. Aber dies kann nur durch eine Erkenntnis von biblischer Wahrheit und der Erfüllung mit dem Heiligen Geist erreicht werden, der die Kraft und die Fähigkeit liefert, die notwendig ist, um das christliche Leben gemäß dem ewigen, moralischen Gesetz Gottes zu führen. So sind wir unter Gottes neuem Gesetz, dem Gesetz des Geistes des Lebens in Christus Jesus (Röm 8,2-4).

Christus, die Erfüllung des Mosaischen Gesetzes

Christus erfüllte die Zehn Gebote indem er ein perfektes und sündenloses Leben führte. Folglich, wenn ein Mensch sein Vertrauen in Christus setzt, wird dieser Person die Gerechtigkeit Christi zugerechnet, damit sie Rechtfertigung erlangt. Wir haben Christi Gerechtigkeit, sodass das Gesetz uns nicht verdammen kann (Röm 8,1; 7,1-6; Röm 5,1; 4,4-8).

Christus erfüllte die zeremoniellen Verordnungen, die Schatten und Typen seiner Person und seines Werkes, indem er am Kreuz für uns und an unserer Statt starb. Dies zeigte, dass Gott auch vollkommene Gerechtigkeit ist, und dass Sünde gerichtet werden muss, aber Gott gab seinen Sohn, das kostbare Lamm Gottes. Die Strafe, welche das Gesetz verlangte, wurde bezahlt. Wiederum, es gibt keine Verurteilung, weil der Gläubige „in Christus“ ist (Kol 2,14; Röm 3,24-25).

Christus erfüllte auch das bürgerliche Gesetz, aber er ersetzt es jetzt mit einem neuen Lebensweg, der zu unserem neuen Heil passt. Er trifft Vorsorge für den inneren Menschen – durch den uns innewohnenden Heiligen Geist –, der uns befähigt, wahre Heiligung zu erfahren, damit wir auch die Gerechtigkeit des Gesetzes erfahren können (Röm 8,2-4).

Zusammenfassung

1. Christus ist das Ende des Gesetzes und Gläubige sind nicht unter dem Mosaischen Gesetz. Neutestamentliche Gläubige sind nicht unter dem Gesetz, sondern unter der Gnade (Röm 6,14).

2. Da der Herr Jesus Christus das Gesetz durch seine Person und sein Werk erfüllt, sind Gläubige unter einem neuen Gesetz; sie haben die Verpflichtung, im Glauben nach dem Geist des Lebens zu wandeln (Röm 8,2-4). Wenn wir vom Geist geleitet werden, dann sind wir nicht unter dem Gesetz (Gal 5,18).

3. Gegen solche, d. h. die Frucht des Geistes, gibt es kein Gesetz, weil der Gläubige dann unter dem höchsten Gesetz operiert. Die Maßstäbe des Gesetzes werden erfüllt, wenn wir im Heiligen Geist wandeln und im Wort Gottes wachsen.

Warnung für heutige Gläubige gegen Verwicklungen mit dem Gesetz

Nachdem man das Heil durch Gnade empfangen hat, gibt es immer die ernste Gefahr, durch Tabus, zwanghafte Taktik oder irgendeiner Form der menschlichen Manipulation zum Gesetz oder zum Legalismus zurückzukehren (Gal 3,1-3). Zum Gesetz als Lebensweg zurückzugehen stellt einem unter die Kontrolle des Fleisches, es erklärt wahre Geistlichkeit durch den Glauben im Heiligen Geist für null und nichtig und besiegt den Gläubigen. Es resultiert in menschlich Gutem und der Dominanz durch die Sündennatur oder das Fleisch (Gal 5,1-5; Kol 2,14f) Die Tatsache, dass der Christ nicht unter dem Mosaischen Gesetz ist, bedeutet natürlich nicht, dass es im christlichen Leben Gesetzlosigkeit oder keinen richtigen Sinn für Moral oder Ethik gibt. Genau das Gegenteil ist der Fall. Aber wenn es um das Thema Moral und Ethik geht, muss man verstehen, dass die klare Lehre des Neuen Testaments besagt, dass das moralische Leben, für das der Christ verantwortlich ist, darin besteht, dass (1) niemand auf Grund seiner eigenen Werke gerettet werden kann (Tit 3,5; Eph 2,8-9), und (2) die Moral des christlichen Lebens das Ergebnis des ausgetauschten Lebens Christi im Glauben und die Unterordnung unter den Dienst und die Kraft eines vom Heiligen Geist kontrollierten Lebens ist.

Die dreifache Pflicht des neutestamentlichen Gläubigen

Im Neuen Testament finden wir völlig ausreichende Lehre in Bezug auf die Prinzipien des Verhaltens, denen der Christ folgen wird, wenn er seinen Leib tatsächlich „als lebendiges Opfer“ (Röm 12,1) hingibt und „im Geist“ wandelt (Eph 5,9). In Titus 2,11-14 finden wir eine praktische Gliederung, nach der wir diese Prinzipien gruppieren können. Als erstes wird in diesem Abschnitt auf majestätische Weise festgestellt, dass uns Gottes Gnade das Heil bringt. Aber seine Gnade lehrt uns, besonnen, gerecht und gottesfürchtig (fromm) zu leben. Diese sind drei wichtige Linien der Verantwortung: Der Gläubige soll in Bezug auf sich selber besonnen leben (Röm 12,3); gerecht in Bezug auf seinen Nächsten; und gottesfürchtig in Bezug auf den Herrn. Die gleiche Wahrheit kann mehr oder weniger auf eine etwas andere Weise ausgedrückt werden: Wir sollten danach trachten, im Einklang mit den Vorschriften der Gnade zu leben, weil (1) dies Gott gefällt (Hebr 13,16) und unsere Liebe zu Christus zeigen wird (Joh 14,15); (2) es wird anderen helfen (Mt 5,16; Tit 3,8.14); (3) es wird wahre Freude und wahren Segen für unser eigenes Leben bringen (Joh 15,10-11).15

Die folgende Zusammenstellung, wenngleich nicht erschöpfend, enthält einige der wichtigsten Vorschriften.

Pflichten gegenüber Gott
Positive

1. Vertraut ihm (Mk 11,22; Joh 14,1; Hebr 11,6).

2. Liebt ihn und trachtet danach, ihn besser kennen zu lernen (1Joh 5,2; Phil 3,10; Jak 4,8).

3. Seid dankbar; betet ihn an und preist ihn (Joh 4,23; Kol 3,15; Hebr 13,15).

4. Dient ihm (Röm 12,6-8.11; 1Kor 15,58).

5. Betet zu ihm (Lk 18,1; Röm 12,12; Eph 6,18; Phil 4,6; Kol 4,2; 1Tim 2,2).

6. Lebt im Einklang mit seinem Willen (Röm 12,1; Hebr 13,21; Jak 4,7).

7. Wandelt im Geist (Gal 5,16.25; Eph 5,18).

8. Haltet euch an gesunde Lehre und kämpft für den Glauben (2Tim 1,13; Hebr 13,9; Jud 3).

9. Gebet Zeugnis für Christus (Joh 15,27; Apg 1,8; 1Pt 3,15).

10. Tut alles, als ob man es für ihn täte (1Kor 10,31; Eph 6,7-8; Kol 3,17.23-24).

11. Seid eifrig in der Hingabe und im Studium seines Wortes (Joh 5,39; Kol 3,16; 2Tim 2,15; Jak 4,8; 1Pt 2,2).

Negative

1. Fliehet den Götzendienst (1Kor 10,7.14; Eph 5,3; Phil 3,19; Kol 3,5; 1Tim 6,17; Hebr 13,15; 1Joh 5,21).

2. Nehmt Irrlehrer nicht auf (2Joh 10).

3. Verspottet Gott nicht und führt keine Reden gegen ihn (Gal 6,7; Kol 3,8).

Pflichten gegenüber den anderen Menschen

Positive

1. Liebt alle Menschen, besonders unsere Geschwister (Joh 15,17; Röm 12,10; 1Kor 16,14; 1Pt 1,22; 1Joh 3,23; 4,7).

2. Seid freundlich und mitfühlend (Eph 4,32; Phil 2,4; Kol 3,12).

3. Vergebt und habt Nachsicht (Röm 12,19; Eph 4,32; Kol 3,13).

4. Handelt ehrlich und fair (Röm 12,17b, 13,7; 13,13; 1Th 4,12; Jak 2,1).

5. Tut allen Gutes und helft allen (Röm 12,13; Gal 6,2.10; 1Th 5,15; Tit 3,1; Hebr 13,16; Jak 4,17; 3Joh 11).

6. Sagt die Wahrheit (Eph 4,25).

7. Seid höflich und lebt mit allen Menschen in Frieden (Röm 12,18; 1Pt 2,17; 3,8).

8. Behandelt andere so, wie ihr wollt, dass sie uns behandeln (Lk 6,31; Röm 12,17a).

9. Gebt für andere ein gutes Beispiel (1Kor 8,9.13; Phil 2,15).

10. Bittet die Geschwister eindringlich, gute Werke zu tun, und versucht, Rückfällige wiederherzustellen (Gal 6,1; Hebr 10,24).

Negative

1. Lügt nicht und gebt kein falsches Zeugnis (Eph 4,25; Kol 3,9; Tit 2,3).

2. Stehlt nicht (Eph 4,28; 1Pt 4,15).

3. Mordet nicht (1Pt 4,15)

4. Begeht keinen Ehebruch oder keine Unzucht (1Kor 6,18; 1Th 4,13).

5. Richtet (verurteilt) einander nicht und verleumdet niemand (Röm 14,13; Tit 3,2; Jak 4,11; Joh 7,24).

6. Zieht nicht am fremden Joch mit einem Ungläubigen (2Kor 6,14).

7. Habt keine Gemeinschaft mit bekennenden Christen, die in skandalöser Sünde leben (1Kor 5,11; 2Th 3,14).

8. Zieht nicht andere Gläubigen vor Gericht (1Kor 6,1f).

9. Niemand rühme sich eines Menschen (1Kor 3,21).

10. Meidet Unruhestifter und nutzlose Kontroversen (Röm 16,17; 2Tim 2,23; Tit 3,12).

11. Seid niemand etwas schuldig (Röm 13,8).

Pflichten gegen sich selbst

Positive

1. Seid heilig (1Pt 1,15; 2,11; 2Pt 3,1).

2. Haltet fest am Guten und tut allen Gutes (Röm 12,9; 1Th 5,15).

3. Studiert das Wort Gottes und sinnt über heilige Dinge nach (1Th 4,11; 2Tim 2,15).

4. Wachst geistlich (2Pt 3,18).

5. Seid auf das Gute bedacht (Phil 4,8).

6. Denkt maßvoll von euch (Röm 12,3).

7. Seid auf die richtige Weise ehrgeizig (1Kor 12,31; 14,1; 2Kor 5,4).

8. Seid zufrieden mit dem, was Gott euch gibt (Hebr 13,5).

9. Freut euch im Herrn (Röm 12,12; Phil 3,1; 4,4; 1Th 5,16).

10. Lebt im Licht des Gerichtsthrones Christi (1Kor 9,24).

11. Richtet euch selber und bekennt Gott eure Sünden (1Kor 11,31; 2Kor 13,5; 1Joh 1,9).

12. Kauft die Zeit aus, um Gutes zu tun (Eph 5,11; Kol 4,5).

13. Kultiviert euren Sinn (1Pt 1,13).

14. Verrichtet nützliche Arbeit (Eph 4,28; 2Th 3,12).

15. Haltet euren Leib rein und bei guter Gesundheit (1Kor 6,15; 6,19-20; 10,31; Röm 12,1).

Negative

1. Hasst das Böse (Röm 12,9; 1Th 5,22).

2. Vermeidet Stolz (Röm 12,3; Jak 4,10; 1Pt 5,6).

3. Stellt euch nicht dieser Welt gleich und liebt sie nicht (Röm 12,2; 1Joh 2,15).

4. Habt keine Gemeinschaft mit dem Bösen (Eph 5,11).

5. Sündigt nicht durch Zorn (Eph 4,26).

6. Sorget euch nicht (Phil 4,6; 1Pt 5,7; 1Joh 14,1.27).

7. Seid nicht faul (Röm 12,1).

8. Redet kein faules Geschwätz (Eph 4,29; 5,4).

9. Besauft euch nicht (Eph 5,18).

10. Murret nicht (1Kor 10,10; Phil 2,14).

Verschiedene Pflichten

Über all das, was bereits gesagt wurde … es gibt noch andere Pflichten, die der ernste Gläubige in Betracht ziehen sollte: Pflichten gegenüber der Schöpfung und Umwelt; Verantwortung in Bezug auf die menschliche Regierung; spezielle Pflichten, die für bestimmte Gruppen gelten, wie z. B. für Singles, Ehemänner, Ehefrauen, Kinder, Diener.


1 Weitere Informationen zu diesem Thema können Sie im Artikel von Roy Aldrich mit dem Titel Causes for Confusion of Law and Grace, Biblica Sacra, 116:463:221-29, Juli 1959, finden.

2 G. Colemann Luck, Christian Ethics, Bibliotheca Sacra, 118:471, July 1961, Theological Electronic Library, Galaxie Software.

3 Das Verb „unterweisen“ oder „belehren“ ist paideuo, „erziehen, instruieren, trainieren“, dann auch „korrigieren, praktizieren, in Zucht nehmen, Führung geben“.

4 Charles C. Ryrie, The Grace of God, Moody Press, Chicago, 1963, S. 51-52

5 Das in diesem Satz mit „sondern“ übersetzte griechische Wort ist alla, ein Bindewort, das einen starken Kontrast zum Ausdruck bringt.

6 Ryrie, S. 53.

7 Ryrie, S. 53.

8 Roy L. Aldrich, „Wurde das Mosaische Gesetz abgeschafft?“, Bibliotheca Sacra, 116:464, October 1959, Theological Journal Electronic Library, Galaxie Software.

9 Das Hebräische lautet wörtlich: „Denn von Zion wird Weisung ausgehen“. Obwohl einige Bibelübersetzungen diese Stelle mit „denn das Gesetz des Herrn wird ausgehen“ wiedergeben, was auf Grund des Artikels „das“ als Verweis auf das Mosaische Gesetz gesehen werden könnte, aber im Hebräischen fehlt bei „Weisung/Gesetz“ der Artikel (wie es die Net-Bible und Luther-Bibel richtig wiedergeben).

10 Charles R. Ryrie, Basic Theology, Victor Books, IL, 1987, electronic media.

11 Ryrie, electronic media

12 Lewis Sperry Chafer, Systematic Theology, IV, 242.

13 Oder Wächter, Vormund oder Leiter, griechisch paidagogon, der Mann, gewöhnlich ein Sklave, dessen Pflicht es war, den Jungen oder Jugendlichen zu führen, hin zur Schule und zurück, und generell sein Verhalten zu beaufsichtigen; er war kein ‚Lehrer’ (trotz des abgeleiteten Wortes ‚Pädagoge’). Wenn der junge Mann älter wurde, brauchte es den ‚Pädagogen’ nicht mehr.

14 Aldrich, Theological Electronic Library

15 Dieser Abschnitt und das ganze folgende Material ist einem Artikel von G. Coleman Luck, mit dem Titel „Christian Ethics“ entnommen; Bibliotheca Sacra, 118:471, July, 1961, Theological Electronic Library.


Related Topics: Bibliology (The Written Word), Dispensational / Covenantal Theology, Law

Die Einzigartigkeit Jesu Christi

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Einleitung

Jedes Jahr, wenn wir uns der Weihnachtssaison und dem Jahreswechsel nähern, fand ich es lohnend, über die Einzigartigkeit unseres Heilands, des Herrn Jesus Christus, zu reflektieren. Als einer, der an die Autorität und Inspiration der Heiligen Schrift glaubt, gibt es die Hoffnung und Überzeugung, dass die Rückkehr Christi nicht bloß nahe bevorsteht, sondern dass auch die folgenschweren Ereignisse, wie sie in Matthäus 24 und Offenbarung 6-18 beschrieben werden, nicht weit weg sein können. Die Welt hält jedoch im Großen und Ganzen nicht an einem solchen Glauben fest. Die Welt feiert Weihnachten ohne Christus, und dies wird von Jahr zu Jahr immer offenkundiger. Und nicht nur das, sondern viele heutige Menschen ärgern sich über das Singen von Weihnachtsliedern oder über irgendeine Art der religiösen Betonung während dieser Jahreszeit. Einige habe sogar vorgeschlagen, den Namen dieser Festsaison in einen weltlichen, ausdruckslosen Namen abzuändern. In der Tat, leben wir nicht in einer Zeit, wo nur ein Vorurteil toleriert wird – anti-christliche religiöse Intoleranz?

Michael Novak, der bedeutende Kolumnist, sagte einmal, dass man heute nicht mehr länger öffentliches Anprangern und Verhöhnung von Gruppen wie Afro-Amerikanern, oder amerikanischen Ureinwohnern, oder Frauen oder Homosexuellen oder Polen usw. aufrechterhalten kann. Heute sind Christen die einzige Gruppe, die man öffentlich verhöhnen kann. Attacken gegen die Kirche und gegen das Christentum sind weit verbreitet. Wie Pat Buchanan es ausdrückte: „Das Verhauen von Christen ist ein populärer Hallensport.1

Aber dies sollte uns nicht überraschen. Die Weltanschauung, für die sich mehr und mehr Menschen in der westlichen Welt entschieden haben, wenn auch mangels Alternativen, ist der säkulare Humanismus, der seine Hoffnung auf die Menschheit setzt, nicht auf den Gott-Menschen Jesus Christus. Mit dieser Weltanschauung ist ironischer Weise eine gewisse Verzagtheit, Enttäuschung und Unzufriedenheit mit der Arbeit, die die Menschheit verrichtet, verbunden. Dies hat die Tür geöffnet für die New Age-Bewegung und ihre Zuversicht in die Menschheit, aber auch ihren Glauben an das, was auf dämonische Mächte hinausläuft, die Mächte, die hinter allen Religionen, Sekten und dem Okkulten stehen. Die Welt hat stets ihre religiösen Führer und falschen Messiasse. Christus warnte, dass in den letzten Tagen viele falsche Messiasse aufstehen würden, die, wie uns Johannes sagt, im Auftreten des Antichristen ihren Höhepunkt finden werden (1Joh 2,18. 22; 4,3).

Von den Religionen dieser Welt ist das Christentum einzigartig, weil es von der Einzigartigkeit Jesu Christi, des größten Menschen, der je gelebt hat, herrührt. In Jesus haben wir Einen, der buchstäblich jeden Aspekt des menschlichen Lebens verändert hat, aber leider sind sich die meisten Menschen der Realität gänzlich unbewusst, wie er die Welt so vollständig beeinflusst hat. Sicherlich ist jedes Jahr eine der größten Tragödien der Weihnachtsfeiertage nicht nur die Kommerzialisierung seiner Geburt, sondern die Art und Weise, wie diese bagatellisiert wird, auch wenn Menschen über seine Geburt und Weihnachten als einen Ausdruck der „Einstellung des Gebens“ sprechen. Wie Kennedy hinweist,

. . . Wie tragisch ist es, dass Menschen ihn vergessen haben, dem sie so viel verdanken.

Jesus sagt in Offenbarung 21,5: „Siehe, ich mache alles neu” (Siehe! [idou in Griechischen]: „Achte gut darauf“, „schau genau hin“, „prüfe sorgfältig“.) Alles, was Jesus Christus berührte, hat er völlig verwandelt. Er berührte die Welt, als er in diese Welt hineingeboren wurde. Er hatte einen Geburtstag und dieser Geburtstag hat die Art und Weise, wie wir Zeit messen, völlig verändert.2

Die Person, das Werk und das Leben Jesu Christi steht als unwiderlegbarer Beweis gegen die säkulare Weltanschauung und alle Religionen der Welt, unabhängig von ihrer Aufmachung. Niemand sonst ist qualifiziert oder fähig, die Bedürfnisse der gefallenen Menschheit zu befriedigen oder wiederherzustellen, was von Adam beim Fall des Menschen verlorenging. Eine eindrucksvolle Illustration davon sehen wir in Offenbarung 5,1-11. Ein genaues Studium des Kontextes und des Inhaltes von Offenbarung 6-19 legt nahe, dass der Buch mit sieben Siegeln, das nur Christus öffnen kann, die Geschichte der Menschheit enthält, die die Herrschaft der Erde an Satan, den unrechtmäßigen Machthaber verlor, und seine Rückgewinnung durch den Gott-Menschen und Heiland, den Löwen, der auch das Lamm ist. Er allein ist in der Lage, zu erreichen, was niemand sonst im Universum erreichen kann, und auf Grund seines Todes als das Lamm und seiner Auferstehung als der Erlöser/Retter, gewinnt er zurück, was durch die Gerichte des versiegelten Buches verloren gegangen war.

Wenn wir daher die Einzigartigkeit Christi in Betracht ziehen, müssen wir auch anerkennen, dass diese Einzigartigkeit unsere Treue und Hingabe als Gläubige erfordert. Sie verlangt, dass wir unsere Prioritäten neu ordnen und als Lichter in einer dunklen und trostlosen Welt stehen, und die Botschaft des einzigartigen Christus, des Gott-Menschen und Heilands der Welt verkünden. Jesus selber versuchte seinen Jüngern diese Geisteshaltung einzuprägen, als er sagte: „Ihr seid das Salz der Erde,… ihr seid das Licht der Welt…“ (Mt 5,13-16).

In der Person Jesu Christi haben wir Einen, der so einzigartig ist, dass sein Leben nicht durch natürliche Vorgänge beschrieben werden kann. Seine Person und sein Leben trotzen dem Natürlichen. Die Einzigartigkeit Jesu Christi liefert Beweise, wie Josh McDowell so treffend geschrieben hat, die „ein Urteil verlangen“, dass dieser Mensch nicht nur einzigartig, sondern der Heiland der Welt ist.

Um die Einzigartigkeit Christi richtig zu betrachten, wollen wir zuerst die Einzigartigkeit des Christentums betrachten.

Die Einzigartigkeit des Christentums

Von allen Glaubensauffassungen der Menschheit, seien es religiöse, politische oder philosophische, basiert das „Christentum“ (einschließlich seiner alttestamentlichen Grundlage) allein auf historischen Taten und Tatsachen.3

Der Glaube der Muslime gründet auf den Lehren von Mohammed, der Buddhismus auf den Lehren von Buddha, der Konfuzianismus auf den Lehren von Konfuzius, der Marxismus auf den Lehren von Marx und die Evolution auf den Lehren von Darwin. Keine dieser Ideen beruht auf der Beobachtung von historischen Daten oder Fakten, sondern auf den Lehren und Theorien von Menschen. Bedenken wir, die Evolution beruht auf einer Theorie – nicht auf beobachtbaren Daten.

Das Christentum jedoch basiert nicht darauf, was Jesus lehrte (und diese Unterscheidung ist wesentlich), sondern darauf, wer Jesus ist und was Jesu vollbrachte. Natürlich stehen wir als Christen auch fest auf dem Fundament seiner Lehren. Niemand hat jemals so gesprochen und gelehrt wie Jesus, aber schließlich war das, was er sagte, abhängig von dem, wer er war und was er tat, und die reichlich vorhandenen historischen Beweise, die sein Leben und seine Worte beglaubigten. Dies gab den Lehren Christi Autorität und stellte sie allein in die Kategorie von absoluter Wahrheit. Die Wahrhaftigkeit Jesu und seine Lehren gründen auf der Gültigkeit der historischen Berichte, welche der Nachprüfung und Untersuchung unterliegen.

Alle anderen Glaubensauffassungen basieren auf den Lehren und Vorstellungen derjenigen, die nicht mehr als bloße Menschen waren. Egal wie brillant, charismatisch oder mächtig sie sein mögen, es gibt keine Garantie für ihre Objektivität, Genauigkeit oder letztendliche Fähigkeit, das zu liefern, was sie verheißen haben.

Die Einzigartigkeit des Christentums hängt jedoch letztendlich von der Einzigartigkeit ihrer zentralen Figur ab – dem Herrn Jesus Christus. Einige versuchen, Christus unter die großen religiösen Führer der Geschichte einzureihen, als Einen von vielen, aber dies ist grotesk und absurd. Entweder war er der, der er zu sein behauptete, und den uns die Geschichte zeigt, oder er war, wie es jemand ausdrückte, „ein Mensch, der denkt, er sei ein pochiertes Ei“. Christi Einzigartigkeit ist so groß, dass niemand, absolut niemand, sich mit ihm vergleichen kann.

Aber es gibt einen weiteren Beweis für die Einzigartigkeit des Christentums als ein Auswuchs des Lebens, des Todes und der Auferstehung Christi. Es ist die gewaltige Auswirkung, die Christus durch die Kirche auf die Menschheit und die Geschichte hatte. In seinem ausgezeichneten Buch What If Jesus Had Never Been Born? („Was wäre wenn Jesus nie geboren worden wäre“) gibt James Kennedy eine Übersicht über einige der positiven Beiträge, die das Christentum über die Jahrhunderte gemacht hat. Im Anschluss an diese Übersicht, entwickelt er diese in großem Detail. Hier sind einige Höhepunkte:

  • Krankenhäuser, die im Wesentlichen während des Mittelalters erstmals gebaut wurden.
  • Universitäten, die ebenfalls während des Mittelalters begannen. Außerdem wurden die meisten der größten Universitäten der Welt von Christen für christliche Zwecke gegründet.
  • Lese- und Schreibfähigkeit sowie Bildung für die Massen.
  • Kapitalismus und freies Unternehmertum.
  • Repräsentative Regierungsformen (Volksvertretungen).
  • Die politische Gewaltenteilung.
  • Bürgerliche Freiheiten.
  • Die Abschaffung der Sklaverei, sowohl in der Antike als auch in der Neuzeit.
  • Moderne Wissenschaft.
  • Die Entdeckung der Neuen Welt durch Kolumbus.
  • Die Höherstellung von Frauen.
  • Mildtätigkeit und Barmherzigkeit; die Ethik des barmherzigen Samariters.
  • Höhere Standards von Gerechtigkeit.
  • Die Höherstellung des gewöhnlichen Bürgers.
  • Die Verurteilung von Ehebruch, Homosexualität und anderer sexueller Perversionen. Dies hat dazu beige- tragen, die menschliche Rasse zu erhalten und es hat viele vor Herzeleid bewahrt.
  • Eine Hochachtung vor dem menschlichen Leben.
  • Die Zivilisierung von vielen barbarischen und primitiven Kulturen.
  • Die Kodifizierung und Niederschrift von vielen Sprachen der Welt.
  • Höhere Entwicklung von Kunst und Musik. Die Inspiration für große Kunstwerke.
  • Die unzähligen verwandelten Menschenleben, die auf Grund des Evangeliums für die Gesellschaft von Minus- in Plusposten verwandelt wurden.
  • Das ewige Heil unzähliger Seelen!4

Das sind einige der vielen Beiträge, die durch die Verkündigung des Evangeliums des Heils in Christus bewirkt wurden. Kennedy schlussfolgert:

Als Jesus Christus die Gestalt eines Menschen annahm, inspirierte er die Menschheit mit einer Würde und einem inhärenten Wert, vom dem man nie zuvor geträumt hatte. Was immer Jesus berührte oder was immer er tat, verwandelte diesen Aspekt menschlichen Lebens. Viele Menschen werden von den unzähligen Begebenheiten im Leben Christi lesen und dabei nie davon träumen, dass diese beiläufig erwähnten „kleinen“ Dinge die Geschichte der Menschheit verwandeln sollten.5

Die Einzigartigkeit Jesu Christi

Die Erwartung seines Kommens

Die Tatsache erfüllter Prophezeiungen ist ein einzigartiges Merkmal des Christentums. Das Kommen Jesu Christi wurde in exaktem Detail in Bezug auf seine Abstammung, seine Natur, seines Geburtsortes, wo er aufwachsen würde, seiner Laufbahn, seinem Zweck, der spezifischen Art seines Todes, seiner Auferstehung und vielen anderen erfüllten Prophezeiungen vorausgesagt. Alle diese Prophezeiungen wurden Jahrhunderte vor seiner Geburt oder vor seinem ersten Kommen gemacht.

Die Art seiner Geburt

Seine Geburt war natürlich die einzigartigste Geburt in der ganzen Menschheitsgeschichte. Obwohl die antike Mythologie voll von Märchen von Halbgöttern war, die angeblich die Frucht von lustvoller Vereinigung zwischen Frauen und Göttern (Dämonen) waren, gab es nichts, was der Erzählung von der Geburt Jesu Christi auch nur nahe kam.

Die Geburt Christi steht in der Geschichte einzigartig dar. Durch das wunderbare Werk des Heiligen Geistes, nahm Gott selbst in Form eines Embryos Wohnung im Schoß einer Jungfrau, damit sie nach einer neunmonatigen Schwangerschaft einen Sohn zur Welt brachte, der auch Gottes Sohn war. Er war der Gott-Mensch und Retter – nicht ein Mensch, dem Gott innewohnte. Er war sowohl wahre und echte Menschheit als auch ungeschmälerte Gottheit in einer Person für immer vereint. Keine andere Geburt war wie diese – weder tatsächlich noch im Märchen.

Als Folge dieser einzigartigen Geburt war Christus in der Lage, den Fluch der Sünde und den Fluch von Jojachin [Konja, siehe Jer 22,28-30] zu umgehen, sodass er auf einzigartige Weise als der Sündenlose qualifiziert war, ans Kreuz zu gehen, um als das Lamm Gottes zu sterben und auf dem Thron seines Vaters David, als der Löwe des Stammes Juda, zu regieren (Offb 5).

Die Einzigartigkeit seiner Person

Diese findet man, wie oben erwähnt, in den göttlich/menschlichen Naturen Christi – zwei Naturen in einer Person. Die Bibel erhebt den Anspruch, dass Jesus Christus sowohl Gott als auch Mensch ist. Als Gott erschuf er alle Dinge (Joh 1,1; Kol 1,16). Als Mensch war er sündenlos und kam als der sündenlose Stellvertreter, um für die Sünde der Menschheit zu sterben. Aber die Aussage der Heiligen Schrift und das Zeugnis seines Lebens bestätigen, dass er nicht halb Mensch und halb Gott war, sondern ganz Mensch und ganz Gott in einer Person vereint.

Er ist Gottes unbeschreibliches und unermessliches Geschenk an die Welt. Er ist die einzigartigste Person des Universums. Kein anderer religiöser Führer hat jemals ernsthaft eine solche Behauptung aufgestellt, denn niemand sonst könnte es durch sein Leben untermauern.

Die Einzigartigkeit seines Lebens

Sein Leben ist in Bezug auf Schönheit, Bandbreite, Charakter und Wirkung ohne Parallele. Niemals sprach jemand wie Jesus Christus, tat die Dinge, die er tat oder machte die Behauptungen, die er machte.

Angesichts von Christi mächtigen Worten und Taten, und der vollkommenen und sündenlosen Person, wie die Menschen ihn erlebten, können die Behauptungen, die er machte, nicht von der Hand gewiesen werden. Menschen können in aller Ehrlichkeit gegenüber den historischen Beweisen Christi Behauptungen nicht als solche abtun, die von einem verrückten Menschen gemacht wurden, und ihn als Betrüger ablehnen. Moderne Skeptiker versuchen seine Wunder und Behauptungen einfach dem Charakter seines Lebens zuzuschreiben. Aber sie tun dies einfach wegen ihres Vorurteils gegen das Licht (Wahrheit) und gegen das Übernatürliche, nicht weil es einen Mangel von echten historischen Beweisen gebe. 6

Die Einzigartigkeit seines Todes

Auch sein Tod ist einzigartig, nicht weil er gekreuzigt wurde, sondern weil dieser in Psalm 22 lange bevor der Tod durch Kreuzigung in Palästina bekannt war, vorhergesagt wurde. Zweitens ist er auf Grund der Art und Weise, wie er starb, einzigartig, indem er seinen heiligen und sündenlosen Charakter zeigte. Und drittens auf Grund der Wunder, die seinen Tod umgaben – die Finsternis, das Erdbeben und das Öffnen der Gräber. Nachdem er Christus am Kreuz und die Ereignisse dieses Tages sah, sagte der römische Hauptmann, der Hunderte auf einem Kreuz hatte sterben sehen: „Wahrlich, dieser ist Gottes Sohn gewesen!“

Die Einzigartigkeit seiner Auferstehung

Andere religiöse und philosophische Führer sind gekommen und gegangen, sie stiegen auf und fielen, aber keiner kam vom Tode zurück, um ihr Werk fortzuführen, so wie es Jesus Christus tat. Auch das ist einzigartig, nicht nur weil Jesus Christus in dieser Hinsicht allein dasteht, sondern wegen der alttestamentlichen Vorhersagen und des unwiderlegbaren Beweises für die historische Tatsache seiner Auferstehung – das leere Grab, seine Erscheinungen nach der Auferstehung und das verwandelte Leben seiner Jünger, geschweige denn die Fortdauer des Christentums angesichts größter Widrigkeiten.7

Tatsache ist, dass Menschen Jesus Christus, seine Geburt, seine Wunder und seine Auferstehung ablehnen, nicht aus Mangel an Beweisen, sondern (1) weil sie die Beweise niemals wirklich mit einem offenem Sinn untersucht haben, oder (2) weil sie sich seiner Autorität und seinen Behauptungen nicht unterstellen wollen, oder (3) weil sie eine grundlegende Philosophie haben, die das Übernatürliche ablehnt, oder ein Vorurteil gegen das Übernatürliche oder beides.

Sie gehen an die Geschichte mit einer vorgefassten Meinung heran und passen die Beweise entsprechend an. Mit anderen Worten, bevor sie ihre historische Untersuchung beginnen, haben sie den Inhalt ihrer Ergebnisse bereits bestimmt.

Viele Historiker nähern sich der Geschichte mit gewissen Annahmen und diese Annahmen sind keine historischen Vorurteile, sondern vielmehr philosophische Vorurteile. Ihre historische Perspektive wurzelt innerhalb eines philosophischen Rahmens und die metaphysische Überzeugung bestimmt den „historischen“ Inhalt und die Resultate. Wenn ihm die historischen Beweise für die Auferstehung vorgelegt werden, wird der „moderne“ Forscher diese gewöhnlich ablehnen, aber nicht wegen einer historischen Überprüfung.

Die Antwort wird oft sein: „Weil wir wissen, dass es keinen Gott gibt“; oder „das Übernatürlich ist nicht möglich“, oder „Wir leben in einem geschlossenen System“, oder „Wunder sind nicht möglich“, usw. Viel zu oft ist es der Ausläufer von philosophischer Spekulation und nicht historische Hausaufgaben.8

Eine Illustration dessen, wovon Josh McDowell spricht ist das Jesus Seminar, das vor kurzem behauptete, nach dem „Jesus der Geschichte“ zu suchen, der sich nach ihrer Behauptung vom „Jesus des Glaubens“ unterscheidet. Es ist die Meinung derjenigen, die am Jesus Seminar beteiligt sind, dass der historische Jesus ein strahlender, geistreicher, der damaligen Kultur konträrer Mann war, der niemals behauptete, der Sohn Gottes zu sein, während der Jesus des Glaubens ein Klumpen von „Wohlfühl-Ideen“ ist, die Menschen helfen, richtig zu leben, die aber letztendlich auf Wunschdenken beruhen. In der Diskussion über das Jesus Seminar zitiert Lee Strobel Dr. Luke Timothy Johnson und schreibt:

Johnson spießt systematisch das Jesus Seminar auf, indem er sagt, dass „das Jesus Seminar keineswegs die Creme der neutestamentlichen Gelehrten“ darstellt, es folgt einem Verfahren, das „gegenüber der Echtheit der Traditionen des Evangeliums voreingenommen ist“, und seine Resultate „wurden bereits von Vornherein bestimmt.“ Er schließt: „Dies ist keine verantwortliche oder sogar kritische Wissenschaft. Es ist eine zügellose Charade.“

Er fährt fort, indem er andere angesehene Gelehrte mit ähnlichen Meinungen zitiert, einschließlich Dr. Howard Clark Kee, der das Seminar „eine akademische Schande“ nannte, und Richar Hayes von der Duke Universität, dessen Abhandlung The Five Gospels („Die fünf Evangelien“) bestätigte, dass „das Argument, das in diesem Buch dargelegt wird, vor keinem Gericht bestehen würde“.9

Was macht die Person Christi einzigartig? Die Jungfrauengeburt des Sohnes Gottes, die Menschwerdung, die Geburt des Gott-Menschen. Nur die Jungfrauengeburt kann für das Phänomen der Einzigartigkeit Jesu Christi eine ausreichende Antwort geben.

(1) In Christi Leben und Dienst demonstrierte er, wer er war. Er war der Gott-Mensch, der Eingeborene vom Vater, voller Gnade und Wahrheit. Er verkündete auch seinen Zweck – für unsere Sünde zu sterben.

(2) In seinem Tod am Kreuz erfüllte Christus diesen Zweck. Er trug unsere Sünde in seinem sündenlosen Leibe ans Kreuz. Er starb als unser Stellvertreter, er nahm unser Gerichtsurteil auf sich.

(3) Durch seine Auferstehung bewies Gott den Wert des Todes seines Sohnes und die Sündenlosigkeit seiner Person. Sie bezeugte, dass er der einzigartige Gott-Mensch war.

Wie es im ewigen Ratschluss Gottes bestimmt war, begann historisch für den Menschen alles in der Fülle der Zeit, als Maria ihren erstgeborenen Sohn Jesus zur Welt brachte. Aber dies war keine gewöhnliche Geburt. Vielmehr war sie das Ergebnis der Kraft des Heiligen Geistes (Mt 1,20; Lk 1,35). Obwohl vor Hunderten von Jahren von den Propheten vorausgesagt, begann alles mit dem ersten Weihnachtsfest, als der Sohn Gottes Mensch wurde und anfing, unter den Menschen zu wohnen.

Luke 2,1-14: Es begab sich aber zu der Zeit, dass ein Gebot von dem Kaiser Augustus ausging, dass alle Welt geschätzt würde. 2,2 Und diese Schätzung war die allererste und geschah zur Zeit, da Quirinius Statthalter in Syrien war. 2,3 Und jedermann ging, dass er sich schätzen ließe, ein jeder in seine Stadt. 2,4 Da machte sich auf auch Josef aus Galiläa, aus der Stadt Nazareth, in das jüdische Land zur Stadt Davids, die da heißt Bethlehem, weil er aus dem Hause und Geschlechte Davids war, 2,5 damit er sich schätzen ließe mit Maria, seinem vertrauten Weibe; die war schwanger. 2,6 Und als sie dort waren, kam die Zeit, dass sie gebären sollte. 2,7 Und sie gebar ihren ersten Sohn und wickelte ihn in Windeln und legte ihn in eine Krippe; denn sie hatten sonst keinen Raum in der Herberge.

2,8 Und es waren Hirten in derselben Gegend auf dem Felde bei den Hürden, die hüteten des Nachts ihre Herde. 2,9 Und der Engel des Herrn trat zu ihnen, und die Klarheit des Herrn leuchtete um sie; und sie fürchteten sich sehr. 2,10 Und der Engel sprach zu ihnen: Fürchtet euch nicht! Siehe, ich verkündige euch große Freude, die allem Volk widerfahren wird; 2,11 denn euch ist heute der Heiland geboren, welcher ist Christus, der Herr, in der Stadt Davids. 2,12 Und das habt zum Zeichen: ihr werdet finden das Kind in Windeln gewickelt und in einer Krippe liegen. 2,13 Und alsbald war da bei dem Engel die Menge der himmlischen Heerscharen, die lobten Gott und sprachen:

2,14 Ehre sei Gott in der Höhe und Friede auf Erden bei den Menschen seines Wohlgefallens.

Die folgende, bekannte anonyme Ausarbeitung aus dem 19. Jahrhundert zeigt sehr schön die Einzigartigkeit Jesu Christi, des Heilands der Welt.

Ein einziges Leben10

Er wurde in einem unbedeutenden Dorf geboren, das Kind einer ärmlichen Bäuerin. Er wuchs in einem anderen Dorf auf, wo er in einem Zimmermanngeschäft arbeitete, bis er 30 Jahre alt war. Dann war er drei Jahre lang ein Wanderprediger. Er hatte niemals ein Amt inne. Er hatte nie eine Familie und besaß nie ein Haus. Er ging nicht auf aufs Gymnasium. Er hat nie eine große Stadt besucht. Er reiste niemals mehr als 320 Kilometer vom Ort, wo er geboren war, weg. Er tat keine der Dinge, die man gewöhnlich mit Größe in Verbindung bringt. Er hatte keine Zeugnisse außer sich selbst.

Er war erst 33 Jahre alt, als sich die Woge der öffentlichen Meinung gegen ihn wandte. Seine Freunde rannten davon. Einer von ihnen verleugnete ihn. Er wurde an seine Feinde ausgeliefert und ging durch die Farce eines Gerichtsverfahrens. Er wurde zwischen zwei Räubern an ein Kreuz genagelt.

Als er starb, würfelten seine Henker um seine Kleider, das einzige Eigentum, das er auf Erden hatte. Als er tot war, wurde er durch das Mitleid eines Freundes in ein geborgtes Grab gelegt. Neunzehn Jahrhunderte sind gekommen und gegangen, und heute ist er zentrale Figur der Menschheit.

All die Armeen dieser Welt, die jemals marschiert sind, all die Flotten, die jemals ausgelaufen sind, alle Parlamente, die jemals getagt haben, all die Könige, die jemals regiert haben, haben zusammen genommen das Leben des Menschen auf dieser Erde nicht so beeinflusst, wie dieses eine, einzige Leben.


1 D. James Kennedy und Jerry Newcombe, What If Jesus Had Never Been Born?, Thomas Nelson, Nashville, 1994, Einleitung.

2 Kennedy, S. 1.

3 Henry Morris, Many Infallible Proofs, Creation Life Publishers, 1974, S. 10

4 Kennedy, S. 3-4.

5 Kennedy, S . 4.

6 Nachfolgend ist eine Liste von englischsprachigen Büchern, die ganz klar einige der stärksten Beweise für Christus darlegen:: The Case For Christ, Lee Strobel, Zondervan Publishing House, 1998; The Historical Reliability of the Gospels, Craig Blomberg, InterVarsity Press, 1987; The New Testament Documents: Are They Reliable?, F. F. Bruce, Eerdmans, 1960; The Evidence for Jesus, R. T. france, InterVarsity Press, 1986; Jesus Under Fire, Michael J. Wilkins and J. P. Moreland, Zondervan, 1995; The Resurrection Factor, Josh McDowell, Here's Life, 1981; Evidence Demands a Verdict, A Campus Crusade for Christ Book, 1972. Es könnten noch viele andere zitiert werden.

7 Zwei weitere, herausragende Bücher über Beweise für die Auferstehung sind Knowing the Truth About The Resurrection, Our Response to the Empty Tomb, William L. Craig, Servants Books, 1988, und Did Jesus Rise From the Dead, The Resurrection Debate, Gary Habermas und Antony Flew, Terry L. Miethe, Editor, Harper & Row, 1987.

8 Josh McDowell, More Evidence that Demands a Verdict, Campus Crusade For Christ, 1975, S. 6.

9 Lee Strobel, The Case For Christ, Zondervan, 1998, S. 127.

10 Einige haben dies Philip Brooks, dem Autor von "O Little Town of Bethlehem” zugeschrieben.


Related Topics: Christology, Christmas, Apologetics

Die Beziehung der Kirche zu Israel

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Einleitung

Die Bundes-Theologie und der Dispensationalismussind verschiedene Systeme der Theologie, die sich entwickelt haben, um zu erklären, wie Gott mit dem Menschen im Heilsprozess verfährt und die Rolle von Israel und der Kirche in Gottes Heilsplan. Die Rolle Israels und der Kirche und die Beziehung von der Kirche zu Israel sind die Punkte, auf die sich die große Debatte konzentriert. Dies ist die Richtung, in die wir uns schließlich bewegen werden, aber zuerst müssen wir die Grundlage legen, bevor wir dorthin gehen.

Man könnte sich ein Leben lang mit dem Studium dieses Themas befassen, weil es so viele Fragen gibt, mit denen man sich beschäftigen muss. Über dieses Thema ist schon eine Menge geschrieben worden und es wäre leicht, sich in den Details zu verlieren. In der Tat, als ich mit dem Studium für diese Klasse begann, zog ich sieben Bücher über das Thema heraus sowie meine CD „Theologische-Journal-Bibliothek“ und suchte nach Artikeln zu diesem Thema. Ich war vom bloßen Umfang des Materials, das über dieses Thema geschrieben wurde, überwältigt. Ich verbrachte ein paar Wochen, indem ich einem Argument nach dem anderen folgte, bis ich dachte, es wäre hoffnungslos zu versuchen, einen einfachen Überblick über diese Fragen zu präsentieren.

Meine Not erinnerte mich an folgende Geschichte:

Sherlock Holmes und Dr. Watson gingen auf einen Camping-Ausflug. Nach einer guten Mahlzeit und einer Flasche Wein legten sie sich für die Nacht hin und gingen schlafen. Einige Stunden später wachte Holmes auf und stupste seinen treuen Freund. „Watson, schau auf zum Himmel und sag mir, was du siehst.“

Watson antwortete: „Ich sehe Millionen und Abermillionen von Sternen.“

Holmes antwortete: „Was sagt dir das?“

Watson hielt eine Minute lange inne: „Aus astronomischer Sicht sagt es mir, dass es Millionen von Sternen gibt und vielleicht Milliarden von Planeten. Aus astrologischer Sicht beobachte ich, dass sich der Saturn im Löwen befindet. Aus chronologischer Sicht schließe ich, dass es ungefähr Viertel nach drei ist. Aus theologischer Sicht kann ich sehen, dass Gott allmächtig und dass wir klein und unbedeutend sind. Aus meteorologischer Sicht vermute ich, dass wir morgen einen schönen Tag haben werden.“

„… Und was sagt dir das?“

Holmes schwieg eine Minute lang, dann antwortete er: „Watson, du Dummkopf – jemand hat unser Zelt gestohlen.“

Da es leicht wäre, sich in Details zu verzetteln, will ich es einfach halten. Im Einklang mit der Analogie von Sherlock Holmes könnte ich sagen: „Lehre das Eindeutige, das Offensichtliche“, aber es gibt in der Theologie sehr wenig, was „eindeutig“ ist.

Statt dieses Thema vom Ansatz der Systematischen Theologie zu behandeln und sich in einer Untersuchung der theologischen Systeme, die als Bundes-Theologie und Dispensationalismus bekannt sind, zu verzetteln, möchte ich ein biblisches Theologie-Modell benutzen. Das „Moody Handbuch der Theologie“ definiert es wie folgt: „Biblische Theologie nimmt ihr Material in einer historisch orientierten Weise vom Alten und Neuen Testament und gelangt zu einer bestimmten Theologie. Sie ist dem Wesen nach exegetisch und steht im Gegensatz zum philosophischen Ansatz.“1

Wenn wir die Beziehung der Kirche zu Israel besprechen, müssen wir mit dem Alten Testament beginnen und die Rolle Israels in Gottes Plan verstehen. Wir werden dies tun, indem wir uns drei biblische Bünde anschauen: Den Abrahamitischen, den Davidischen und den Neuen Bund. Es ist äußerst wichtig, diese Bünde wegen ihrer Reichweite zu verstehen. Sie umreißen Gottes Plan für die gesamte Menschheitsgeschichte.

Insofern Israel und die Kirche ein Teil der Geschichte sind, ist die Frage, in welcher Beziehung sie zu diesen Bünden stehen. Als Erstes müssen wir uns anschauen, in welcher Beziehung Israel zu diesen Bünden steht. In der nächsten Lektion werden wir uns anschauen, in welcher Beziehung die Kirche dazu steht und wir werden die unterschiedlichen Ansichten, welche die Bundes-Theologie und der Dispensationalismuszu diesem Thema haben, besprechen.

Was ist ein Bund?

Ein Bund ist eine Vereinbarung zwischen zwei Parteien. Manchmal erforderte die Vereinbarung Handlungen von beiden Parteien. Etwa wie: „Wenn du dies tust, werde ich jenes tun.“ Manchmal war diese Vereinbarung oder dieser Bund ein einseitiger Bund. Die Partei Nr. 1 versprach, etwas zu tun und von der anderen Partei wurde nichts gefordert. Die Bünde, die wir studieren werden, sind alle einseitig oder Bünde der Verheißung. Gott gab Verheißungen, dass er etwas tun würde und es wurde von den beteiligten Menschen nichts verlangt.

DIE BEZIEHUNG ISRAELS ZU DEN BÜNDEN GOTTES

Der Abrahamtische Bund (1Mo 12 und 15)

In 1. Mose 12,1 rief Gott Abraham aus den Heiden heraus und gab ihm bedingungslose Verheißungen.

Land (1Mo 12,1)

Gott befahl Abraham, in das Land zu gehen, das er ihm zeigen würde. Später, nachdem Abraham in seinem Umgang mit Lot aus Glauben gehandelt hatte, bestätigte Gott abermals seine ursprüngliche Verheißung, Abraham das Land Kanaan zu geben (1Mo 13,14-18). Das Land wurde auch Isaak (1Mo 26,2-4) und Jakob (1Mo 28,13-15) verheißen. Somit ist klar, dass einer der Bestimmungen des Bundes, den Gott mit Abraham einging, das Land Kanaan war.

Nachkommen (1Mo 12,2a)

Abraham wurde eine Nachkommenschaft („Same“) verheißen, das heißt, eine Nation würde von ihm kommen. Gott sagt zu Abraham in 1. Mose 13,16, dass er seine „Nachkommen wie den Staub auf Erden“ machen würde. Kann ein Mensch den Staub auf Erden zählen, der wird auch deine Nachkommen zählen.“ Dieselbe Verheißung wurden Isaak (1Mo 26,4) und Jakob (1Mo 28,14) gegeben. Daher ist es klar, dass eine weitere Bestimmung des Bundes die Garantie war, dass Abraham zu einer großen Nation werden und dass diese Nation das durch den Bund zugesagte Land besitzen würde.

Und wir sehen, dass die Verheißung des Landes und die Verheißung der Nachkommenschaft eng miteinander verbunden sind.

Segen (1Mo 12,2b. 3)

In diesem Abschnitt wird ausdrücklich gesagt, dass Abram nicht nur gesegnet sein (V. 12), sondern dass er ein Segen für andere und letztendlich für die ganze Welt sein würde (V. 3). Beachten Sie, dass der Aspekt des universalen Segens von der Reaktion der anderen ihm gegenüber abhängt. Gott sagt, dass er die Menschen segnen wird, die Abram segnen, und jene verfluchen wird, die ihn verfluchen. Wir können hier bereits sehen, wie Gottes Plan für die Welt, mit seinem Segen für die Menschheit, seinen Ursprung in seinem besondern Umgang in und durch Abraham, auf Basis dieses Bundes, hat.

Sie können sehen, dass dieser Bund letztendlich in Christus erfüllt wurde. Diejenigen, die Christus verfluchen, sind verflucht … Es gibt in der Bibel viel Einheit. Es ist alles miteinander verbunden und ich hoffe, dass Sie dies sehen werden, während wir diese Bünde und ihre Erfüllung studieren.

Bedeutung

So sind die Bestimmungen des Bundes mit Abraham dreierlei: Ein Land, eine Nachkommenschaft (ein „Same“) und ein Segen (persönlich, national und universal).

Hier haben wir den Beginn des Volkes Israel, weil Abraham der Vater der Juden, der Vater Israels ist.

Wir sehen auch, dass der Same Abrahams, das Volk Israel, das Mittel für Gottes Segen für die ganze Menschheit sein wird. Es ist wichtig, diese Verbindung zu sehen. Es sind keine getrennten Verheißungen, die nichts miteinander zu tun hätten.

Dass es ein bedingungsloser Bund war ist auch wichtig, weil Gott, der treu ist, seine Verheißungen an Abraham erfüllen wird. Er wird den Samen Abrahams benutzen, um die Menschheit zu segnen. Jede Generation der Israeliten konnte diese Segnungen genießen, wenn sie Gott gehorchen würden. Aber letztendlich würde Gott diese Verheißungen erfüllen, indem er eine Generation schaffen würde, die gehorsam ist. Er würde dies ohne Rücksicht darauf, was Abraham oder seine Nachkommen taten, erfüllen.

Der Bund wird gegenüber Abraham in 1. Mose 15,1-21; 17,4-21; 22,15-18, gegenüber Isaak in 1. Mose 26,3-5; 24 und gegenüber Jakob in 1. Mose 28,13-15 und 35,9-12, bestätigt.

Der Davidische Bund (2Sam 7,18-16; Ps 89,20-37)

Obwohl der Begriff „Bund“ in 2. Samuel 7 nicht vorkommt, machen es spätere Hinweise deutlich, dass es ein Bund ist. So heißt es z. B. in 2. Samuel 23,5: „… denn er hat mir einen ewigen Bund gesetzt.“ Siehe auch Psalm 89,3-4.28; 1. Könige 8,23; 2. Chronik 13,5 und 21,7.

In 2. Samuel 7,8 sagt Gott: „Ich habe dich genommen von den Schafhürden, damit du Fürst über mein Volk Israel sein sollst.“ Die Metapher vom Hirten ist wichtig zu verstehen, weil es die Rolle des Königs als einer der führt, leitet und schützt abbildet. Diese Hirten-Metapher zieht sich durch den Rest des Alten Testaments und Christus bezeichnet sich selber als „guten Hirten“, wenn er kommt (Joh 10,11.14).

SEINE BESTIMMUNGEN
Einen großen Namen/Dynastie (2Sam 7,9)

Dies ruft uns Gottes Bund mit Abraham in Erinnerung. Gott verhieß Abraham einen großen Namen. Davids Name würde groß sein wegen seines Königtums und der Familie, die von ihm abstammte.

Eine Stätte für mein Volk (V. 10)

Dies lässt uns zurückschauen auf den Bund mit Abraham, der Sicherheit im Land verhieß und zeigt, wie wichtig die Verheißungen von Land in den Bünden mit Israel sind. Mit dem Davidischen Bund verheißt Gott Ruhe für das Volk im Land der Verheißung.

Ein ewiges Königtum (V. 11-12, 16)

Sogar nach dem Tode Davids würde Gott das Königreich durch die Nachkommen Davids aufrechterhalten, die auf ewig über das Reich regieren werden.

Dies lässt uns auch zurückblicken auf den Abrahamitischen Bund, in dem Gott sagte, „dass Könige von dir kommen sollen“ (1Mo 17,6).

Eine Vater-Sohn Beziehung (V. 13-14)

Hier wird offensichtlich von menschlichen Königen gesprochen, weil Gott sagt, dass er sie zurechtweisen wird, wenn sie sündigen, aber es zeigt, dass im Unterschied zu Sauls Königtum, das verworfen wurde, diese Beziehung zu David und seinen Nachkommen ewig sein wird.

Es hat eine unmittelbare Anwendung auf David, der eine enge Beziehung mit Gott hatte (Ps 2 und 51). Gott gab David den Heiligen Geist, um ihn zu befähigen, die Nation zu führen. David betet in Psalm 51, dass Gott seinen Geist nicht von ihm nehmen möge.

Bedeutung

Der Davidische Bund hat mit dem Abrahamitischen viele Parallelen. Auf spezifischere Weise ist er eine weitere Ausführung des Nachkommen-Aspektes des Abrahamitischen Bundes und der Verheißung, dass Könige von Abraham kommen würden.

Er garantiert, dass Israel immer einen König haben wird. Im Besonderen legt der Bund fest, dass der König vom Geschlecht Davids kommen und dass sein Königreich letztendlich ewig sein würde (2Sam 7,13).

Hier stellt sich folgende Frage: Wie kann Gott jemals seine Verheißungen gegenüber einer Nation erfüllen, die ständig gegen ihn rebelliert und sündigt? Wie kann es Ruhe im Land und ein ewiges Königreich geben, wenn Gott die Nation weiter bestrafen muss, indem er ausländische Nationen ins Land kommen lässt, die Israel besiegen und sie ins Exil verschleppen?

Die Antwort: Er muss das Volk ändern, damit sie gehorchen können. An diesem Punkt kommt der nächste Bund ins Spiel.

Der Neue Bund (Jer 31,31-37; Hes 36,15-28)

Der Neue Bund ist eine Erweiterung der Verheißungen, die Abraham und David gegeben wurden. Und wir sehen, dass Israel eine Schlüsselrolle bei der Verwirklichung dieser Verheißungen spielt. Es heißt, dass der Bund mit Israel und Juda geschlossen wurde, was darauf hinweist, dass die Nation wiedervereinigt werden wird. Es weist auf eine zukünftige Zeit, in der folgendes passieren wird:

SEINE BESTIMMUNGEN
Das Gesetz in die Herzen der Israeliten geben

Jeremia 31,32 sagt, dass dieser Bund nicht wie der ist, den Gott mit Israel schloss, als sie aus Ägypten kamen. Er ist nicht wie der Mosaische Bund (oder Alte Bund) mit den Zehn Geboten. Inwiefern ist er verschieden?

Israel hielt diesen Bund nicht, daher wird Gott das Volk im Inneren verändern. Er wird sein Gesetz in ihr Herz schreiben. So ist er in der Tat wie der Mosaische Bund, weil es darum geht, nach Gottes Ethik zu leben. Aber er ist nicht wie der Mosaische Bund, weil es kein äußerliches Gesetz ist, das ihnen auferlegt wird. Es wird ein innerliches Gesetz sein. Gott wird sie befähigen, sein Gesetz zu halten, indem er ihnen den Heiligen Geist in einer neuen Weise gibt.

Eine neue Beziehung zu Gott

Gott sagt: „Ich will ihr Gott sein und sie werden mein Volk sein“, und „… sie sollen mich alle erkennen.“ Dies erinnert uns an die Verheißung einer besonderen Beziehung zu Gott im Davidischen Bund.

So ist der Neue Bund also nicht wie der Alte Bund, weil es keinen Bedarf für die Priester gibt, als Mittler zwischen Gott und den Menschen zu fungieren. Hebräer 10 deutet uns dies als eine Anwendung des Neuen Bundes.

Vergebung der Sünden

In Jeremia 31,34 heißt es: „Denn ich will ihnen ihre Missetat vergeben und ihrer Sünde nimmermehr gedenken.“

Obwohl dies zum Schluss erwähnt wird, ist es das Fundament für den ganzen Neuen Bund. Auf Grund dessen, dass ihre Sünden vergeben sind, kann Gott das Gesetz in ihr Herz legen und daher kann es eine neue Beziehung zu ihm geben.

Christus sprach darüber beim letzten Abendmahl und sagte, dass der Neue Bund bei seinem Tode geschlossen wurde. In Lukas 22,15-20 sagt Jesus: „Dieser Kelch ist der neue Bund in meinem Blut.“ Sein Tod brachte die Vergebung der Sünden und ist die Grundlage für eine neue Beziehung mit Gott.

Seine Bedingungslosigkeit und Gewissheit

Es gibt sechs „Ich will“ im eigentlichen Abschnitt, wo der Bund formuliert wird und dann sagt Gott in Jeremia 31,36-37: „Nur wenn diese Ordnungen jemals vor mir ins Wanken kämen (was unmöglich ist), würde Israel aufhören, ein Volk zu sein vor mir ewiglich.“ Und: „Nur wenn man die Himmel messen könnte, werde ich das Geschlecht Israels verwerfen.“

So sehen wir eine definitive ewige Zukunft für das Volk Israel, die hier prophezeit wird.

Weitere Ausführung des Segensaspektes des Abrahamitischen Bundes

Wir sagten, dass es einen Land-, Nachkommen- und Segens-Aspekt im Abrahamitischen Bund gab. Der Davidische Bund war eine weitere Ausführung, eine Verstärkung des Nachkommen-Aspektes und der Neue Bund ist eine weitere Ausführung des Segens-Aspektes des Abrahamitischen Bundes.

Schlussfolgerungen

Was sind die zentralen Fragen, mit denen sich die Bünde befassen?

Israel war von Gott berufen, sein spezielles Volk zu sein

Abraham und seine Nachkommen waren die direkten Empfänger von Gottes Verheißungen. Aber Israel sollte diese Segnungen nicht für sich behalten. Sie sollten ein Licht für die Heiden sein und sie auf den einen wahren Gott hinweisen.

Israel war der Mittler

Gott nahm einen Heiden, machte ihn zu einem Volk, das ein Mittler zwischen Gott und der Welt sein würde. Durch Israel würde die ganze Welt gesegnet werden. 2. Mose 19,6 sagt, dass Israel ein Königreich von Priestern sein würde. Was ist die Rolle eines Priesters? Er ist der Mittler zwischen Gott und den Menschen.

Weltweiter Segen als endgültiges Ziel

Viele Abschnitte im Alten Testament sprechen davon, dass die Völker zu Gott kommen. 1. Mose 12,3; Jesaja 21,1-4; 49,6; 61,5-6 und Micha 4,1-5.

In der Praxis waren die Heiden nach Auffassung der Israeliten Bürger zweiter Klasse. Sie waren stolz, dass sie Gottes auserwähltes Volk waren. Sie vergaßen ihre Rolle in Gottes Plan, weil sie dachten, sie seien besser als alle anderen.

Sie hatten eine erlösende Rolle. Jesus verstand, dass es um weltweiten Segen ging. Er verstand seine Rolle als Retter der Welt.

Als nächstes wollen wir uns anschauen, in welcher Beziehung die Kirche zu diesen Bünden steht. Gewiss ist die Kirche bis dato der größte Ausdruck des weltweiten Segens, der in den Bünden verheißen wurde. Wir können sehen, dass viele der Verheißungen, die in diesen Bünden gegeben wurden, besonders der Neue Bund, in der Kirche scheinbar erfüllt wurden. Schließlich haben wir die Vergebung der Sünden, die besondere Beziehung mit Gott durch das Innewohnen des Heiligen Geistes, usw.

Einige der Fragen, die aufkommen, sind: Wie steht es mit Israel? Wie steht es um all jene Land-Verheißungen, die Israel gegeben wurden? Gibt es für Israel eine Zukunft oder hat die Kirche Israel ersetzt? Diesen Fragen werden wir uns im nächsten Abschnitt zuwenden.

BEZIEHUNG DER KIRCHE ZU DEN BÜNDEN GOTTES

Einführung

Zweck des Studiums

In diesem Abschnitt werden wir untersuchen, wie verschiedene Christen die Kirche und ihre Beziehung zu Israel sehen. Die Frage für mich ist, wie ich all die komplexen Themen am besten weitergebe, den jedes Thema, das ich mir anschaute, war wie eine „Büchse von Würmern“. Die meisten Menschen mögen es, Dinge in vernünftigen Bits zusammenzufassen und eine Doktrin in einem kleinen, netten Paket zu präsentieren. Aber es gibt keine netten, kleinen doktrinären Pakete. Wenn Sie eines haben, dann sind sie naiv.

Mein Ziel für Sie ist es, dass sie ein elementares Verständnis der Fragen haben, die mit dem Thema zusammenhängen, damit Sie, wenn Sie einen Vortrag über das Thema hören, auf intelligentere Weise bewerten können, aus welcher Richtung der Redner kommt.

Die Ansichten, die wir besprechen werden, sind alle evangelikal. All die beteiligten Theologen stimmen überein, dass das Heil aus Gottes Gnade durch den Glauben kommt. Das Problem kommt auf, wenn man versucht, die ganze Bibel zusammenzufassen und in ein nettes Paket hineinzupressen, das alles erklärt. Wir müssen uns daran erinnern, dass Gott unendlich und wir endlich sind und dass wir nicht immer all die Details erklären können, wie Gott Dinge tut. Kein theologisches System ist perfekt. Sie alle haben Probleme. Einige Abschnitte passen einfach nicht in unser System. Wovor wir uns hüten wollen ist, unsere Theologie dem biblischen Text aufzuzwingen. Wir müssen mit dem biblischen Text ehrlich umgehen und zugeben, wenn unsere Auslegung nicht ganz passt. Wenn sie nicht passt, dann müssen wir vielleicht unser theologisches System ein bisschen adjustieren. Wir möchten nicht automatisch jene Menschen abweisen, die einer Ansicht anhängen, die sich von unserer unterscheidet. Wir möchten uns mit ihnen in Liebe austauschen, von ihnen lernen, in unserem Verständnis der Heiligen Schrift wachsen und eine größere Wertschätzung der Souveränität Gottes gewinnen.

Rückblick

Im letzten Abschnitt haben wir vom Alten Testament die Rolle gesehen, die Israel in Gottes Plan spielte. Sie waren von Gott berufen, sein besonderes Volk zu sein. Gott machte viele Verheißungen, Israel als Volk zu segnen und sie als Mittel zu benutzen, um die Welt zu segnen. Diese Verheißungen wurden in drei Bünden gegeben: Dem Abrahamitischen, dem Davidischen und dem Neuen Bund. Der Abrahamitische ist der Hauptbund – er verhieß Abraham ein Land, Nachkommen und Segen. Der Davidische Bund erweiterte den Nachkommens-Aspekt indem er verhieß, dass ein Erbe Davids auf ewig auf dem Thron sitzen würde. Der Neue Bund erweiterte den Segens-Aspekt, indem er von einer Zeit sprach, wo es Vergebung der Sünden, eine besondere Beziehung zu Gott usw. geben würde.

Das Problem

Nun erscheint Jesus auf Erden, der verheißene Messias und die Juden als Volk weisen ihn zurück. Aber viele Heiden und einige Juden glauben und so wird die Kirche geboren. Einige Fragen kommen auf: Was ist die Rolle der Kirche in diesen Verheißungen Gottes? Ersetzt die Kirche Israel als das Volk Gottes? Was geschieht mit Israel? Sind all die Verheißungen, die in den Bünden gegeben werden, erfüllt oder warten wir immer noch darauf, dass sie erfüllt werden?

Viele Abschnitte kommen uns in den Sinn, wenn wir anfangen, darüber nachzudenken. Einige sprechen von gegenwärtiger Erfüllung:

  • Galater 3,29: „Gehört ihr aber Christus an, so seid ihr ja Abrahams Kinder und nach der Verheißung Erben.“ Dieser Abschnitt, so scheint es, klingt so, dass die Verheißungen in der Kirche erfüllt sind.
  • 1. Korinther 2,12: Der Heilige Geist wohnt jetzt Gläubigen inne, sodass wir Gott kennen können. Das klingt wie Erfüllung im Neuen Bund. In Kapitel 3,16 sagt Paulus, dass unser Leib der Tempel Gottes ist. Ist das der von Hesekiel prophezeite Tempel?
  • Epheser 2,11-22:Juden und Heiden haben nun gleichermaßen Anteil an den geistlichen Segnungen. Das klingt gewiss wie der „universale Segen“, der in allen drei Bünden verheißen wird.

Andere Stellen sprechen von zukünftiger Erfüllung:

  • Apostelgeschichte 1,5-6: Die Jünger fragen Jesus, ob jetzt die Zeit ist, wo Jesus das Königreich für Israel wiederherstellen wird. Er sagt ihnen nicht, dass sie falsch liegen, wenn sie denken, dass das Reich für Israel wieder aufgerichtet wird. Er sagt ihnen lediglich, dass es ihnen nicht gebührt, die Zeit zu wissen. Bedeutet dies, dass das Königreich für Israel wieder aufgerichtet wird? Es scheint so.

Wie legen wir diese Schriftstellen aus? Es ist wichtig, denn wie Sie diese Abschnitte auslegen, wird Auswirkungen darauf haben, was nach Ihrer Ansicht in der Zukunft geschehen wird. Während wir uns mit aller Kraft bemühen, zu lehren „was die Bibel sagt“, können wir nicht anders, sondern werden vom System der Theologie, dem wir anhangen, beeinflusst werden.

Soweit es unser Thema betrifft, gibt es zwei theologische Systeme, die sich entwickelt haben, um zu erklären, wie wir diese Abschnitte auslegen sollen – Bundes-Theolgie und Dispensationalismius. Die Bundes-Theologie lehrt, dass die Verheißungen jetzt erfüllt sind. Dispensationalismus lehrt, dass sie nicht erfüllt wurden. Sie werden erst noch in der Zukunft erfüllt werden.

Ihr theologisches System wird beeinflussen, wie Sie diese Abschnitte in der Heiligen Schrift auslegen. Es mag akkurater sein zu sagen, dass die meisten Menschen nicht einmal ein theologisches System haben und sie haben keine Ahnung, wie man diese Abschnitte auslegt. Aber deswegen sind wir hier – um das zu ändern. Schauen wir uns nun die theologischen Systeme an.

Definitionen

Bevor wir zu weit gehen, müssen wir einige Begriffe definieren.

Reformiert

Da es die Reformatoren waren (die Theologen der Reformation), welche die Bundes-Theologie zuerst skizzierten,2 werden die Begriffe reformiert und Bund oft austauschbar gebraucht. In der Tat, bis ich mich auf dieses Studium vorbereitete, wusste ich nicht, dass es einen Unterschied gab. Aber reformiert hat in Wirklichkeit mehr damit zu tun, wie jemand das Heil sieht (z. B. reformiert zu sein bedeutet, ein Calvinist zu sein), statt wie jemand die Kirche sieht. Die meisten reformierten Theologen vertreten die Bundes-Theologie, Amillennialismus (die Auffassung, dass es kein buchstäbliches Millennium gibt) und die presbyterianische Form der Kirchenleitung.

Bundes-Theologie

Wie wir bereits gesehen haben, ist ein Bund eine Vereinbarung zwischen zwei Parteien.3 Die Bundes-Theologie beschreibt Gottes Plan für die Errettung des Menschen, indem sie drei überwölbende Bünde definiert, die Gott mit Christus und mit dem Menschen machte, in denen Gott sagte: „Wenn ihr dies tut ... werde ich jenes tun...“ Obwohl die Bibel den Begriff Bund gar nicht benutzt, um irgendeinen der Bünde zu beschreiben, welche die Bundes-Theologie ausmachen. Die Vorstellung von einem Bund oder einer Vereinbarung wird angedeutet.

Verwechseln Sie nicht den Abrahamitischen, Davidischen oder den Neuen Bund, über die wir vorher gesprochen haben, mit der Bundes-Theologie. Die drei Bünde, die wir studiert haben, waren biblische Bünde – das heißt, sie werden in der Heiligen Schrift in der Tat Bünde genannt. Die drei Bünde der Bundes-Theologie sind theologische Bünde. Sie sind bloß eine systematische Methode, Gottes Heilsplan für die Welt zu beschreiben. Diese theologischen Bünde sind: Der Bund der Erlösung, der Bund der Werke und der Bund der Gnade.

Der Bund der Erlösung

Irgendwann in der ewigen Vergangenheit, vor der Schöpfung des Menschen, machte Gott der Vater mit Gott dem Sohn einen Bund der Erlösung, in dem sie übereinkamen, den Menschen zu erlösen (daher der Begriff Erlösung). Der Vater bestimmte den Sohn als denjenigen, der den Menschen durch seinen Tod erlösen würde. Schriftstellen, die benutzt werden, um dies zu unterstützen sind u. a.: Hebräer 10,10 ff, Johannes 17,4.18.

Als Teil dieses Bundes wurde Christus eine Belohnung für die Erfüllung seines Werkes verheißen. Der Vater würde den Sohn vom ewigen Tod erretten und ihn zur Rechten des Vaters erhöhen, um über Himmel und Erde zu regieren.

Der Bund der Werke

Gott trat in einen Bund mit Adam, als dem Vertreter der Menschheit, ein, in dem Gott verhieß, dass Adam ewiges Leben erhalten würde, wenn er Gott gehorchte und den Tod, wenn er nicht gehorchte.

Es gibt tatsächlich keine spezifische Erwähnung eines solchen Bundes mit Adam. Es wird einfach impliziert. Wir wissen, dass Gott Adam befahl, nicht von dem Baum der Erkenntnis zu essen, sonst würde er sterben (1Mo 2,16-17).

Der Bund der Gnade

Dies ist ein Bund, den Gott mit den Auserwählten schloss, in dem er das Heil durch Christi Sühneopfer anbietet. Viele Bundes-Theologen unterscheiden tatsächlich nur zwei Bünde – Werke und Gnade. Sie fassen den Bund der Erlösung und den Bund der Gnade zusammen und sehen ihn nur als einen Bund an, vielleicht mit zwei Phasen.

Unterstützung dafür würde aus Schriftstellen wie Epheser 1,3-14 kommen, die mit Wendungen wie „nach seinem Ratschluss“ (V. 9), „nach dem Ratschluss seines Willens“ (V. 11), Apostelgeschichte 13,32 „die Verheißung, die an die Väter gegangen ist“ usw. anzudeuten scheinen, dass ein Bund impliziert ist.

So ist es offensichtlich, dass Gott einen Plan hat. Was der Bundes-Theologe (BT) getan hat, ist, dass er dem Plan einen Namen gegeben hat. Der Plan wird Bund der Gnade genannt.

Seit dem Sündenfall hat Gott mit dem Menschen durch die ganze Geschichte hindurch auf der gleichen Basis gearbeitet. Diese Grundlage ist Gnade. Von Adam bis ans Ende der Zeiten kommt das Heil aus Glauben.

Schlussfolgerung

Für den BT liegt die Betonung auf der Kontinuität. Er legt so viel Betonung auf den Bund der Gnade, dass er die Auserwählten des Alten Testamentes (Israel) und die Auserwählten des Neuen Testamentes (die Kirche) als ein Volk Gottes betrachtet. Er verwischt den Unterschied zwischen Israel und der Kirche und glaubt, dass die Kirche Israel als das Volk Gottes ersetzt hat.

Dispensationalismus

Das Wort Dispensation stammt letztendlich vom griechischen Wort oikonomia, was sich auf eine „Ordnung“, „Arrangement“, „Verwaltung“ oder „Haushalterschaft“ bezieht. Die meisten Dispensationalismus-Theologen (DT) argumentieren, dass die Heilige Schrift wenigstens drei und maximal sieben verschiedene Verwaltungen in der Ausarbeitung von Gottes Plan für die Menschheit kennt. Obwohl es Unterschiede zwischen jeder unterschiedlichen Verwaltung gibt, besteht auch eine Kontinuität. Jede Dispensation wird durch eine neue Offenbarung Gottes charakterisiert, Versuchungen, die mit dieser Offenbarung einhergehen, menschlichem Versagen und göttlichem Gericht angesichts dieses Versagens. Kein DT verbindet die verschiedenen Dispensationen mit einem übergeordneten theologischen Bund, wie z. B. dem Bund der Gnade. Vielmehr bringen sie diese direkt mit den biblischen Bünden der Verheißung in Verbindung.

Beispiele von drei Dispensationen, die praktisch von jedem DT vertreten werden, schließen das Mosaische Gesetz, Gnade (die Kirche) und das künftige Tausendjährige Reich (Millennium) ein. Die anderen vier debattierten Dispensationen sind Unschuld (Adam im Garten Eden), Gewissen (nach dem Fall bis heute), bürgerliche/menschliche Regierung (Bund mit Noah) und Verheißung (Abraham und alle, die auf Jahwe vertrauen wollen).

Das Hauptunterscheidungsmerkmal des Dispensationalismus liegt darin, dass er eine klare Unterscheidung zwischen Israel und der Kirche macht, insbesondere was die Erfüllung der alttestamentlichen Verheißungen anbelangt. Diese Verheißungen wurden mit dem Haus Israel gemacht und die DT argumentieren, dass sie eines Tages mit einer wiederhergestellten israelitischen Nation erfüllt werden. Daher halten sie die politische Staatsgründung Israels im Jahre 1948 für bedeutsam. Die Dispensation (Verwaltung) in der wir heute sind ist das Kirchenzeitalter. Es wird von den DT als Einschub in Gottes Zeitplan des Umgangs mit der Nation Israel betrachtet.

Historische und hermeneutische Fragen

Historische Fragen

Ich möchte ein paar Minuten nehmen und die Geschichte und die Hermeneutik der Debatte besprechen, weil die Frage der Hermeneutik (Schriftauslegung) im Zentrum der Debatte zwischen der Bundes-Theologie und dem Dispensationalismus liegt.

Das Wort hermeneutisch ist ein Begriff aus dem Seminar und bedeutet „jemandes Methode, die Bibel zu auszulegen“. In den ersten paar Jahrhunderten benutzten die Kirchenväter, angefangen mit Origenes (185-254 n. Chr.) eine sinnbildliche (allegorische) Methode der Auslegung. Die sinnbildliche Auslegung legte die Heilige Schrift nicht buchstäblich aus. Sie hielt nach einer tieferen, geistlichen Bedeutung Ausschau. Origenes schrieb zum Beispiel:

Die Ursache der falschen Meinungen in all den vorher aufgelisteten Punkten und der gottlosen Aussagen oder ignoranten Annahmen über Gott, scheint nichts anderes zu sein, als dass man die Schrift nicht nach ihrer geistlichen Bedeutung versteht, sondern sie nach dem bloßen Buchstaben auslegt.4

In Wahrheit ist genau das Gegenteil wahr. Sein System der Auslegung erlaubte ihm und anderen, der Heiligen Schrift innerhalb ihres theologischen Gebäudes jede beliebige Bedeutung zu geben.

Wie berührt dies das Thema unseres Studiums? Wenn Gott Israel im Alten Testament eine Verheißung gibt, erlaubt die sinnbildliche Methode dem Ausleger, sie zu vergeistlichen und zu behaupten, dass es keine Verheißung war, die buchstäblich erfüllt würde. Stattdessen wurde sie auf eine geistliche Weise durch die Kirche erfüllt.

Später mischte sich Konstantin, der römische Kaiser, der das Christentum als universale Religion etablierte, in religiöse Angelegenheiten ein. In seinem Brief an die Kirchen bezüglich der Passa-Kontroverse, beschrieb er die Juden als „verdorbene arme Teufel“, deren Hände „mit einem ruchlosen Verbrechen befleckt sind“, Mörder unseres Herrn“.5 In einem Brief an die Kirchen bezüglich der richtigen Zeit, Ostern zu feiern, schrieb er: „Es geziemt uns, dass wir mit den perfiden Juden keine Gemeinschaft haben.“6

Dies zeigt uns, dass in der Kirche ein antisemitischer Geist existierte und die Kirche das Heil nicht länger als „den Juden zuerst“, wie es in Römer 1,16 heißt, betrachtete. Die Kirche betrachtete sich selber als das neue Israel. Der antisemitische Geist, zusammen mit der sinnbildlichen Auslegung der Bibel, erlaubte es den Theologen, die Kirche als Ersatz für Israel zu sehen. Diese Doktrin wurde über die folgenden 1000 Jahre aufrechterhalten.

Etwa zur Zeit der Renaissance fingen Bibelgelehrte an, die Bibel nach dem Trend der damaligen Zeit zu betrachten – nämlich die Dinge wissenschaftlicher zu betrachten. Sie fingen an, eine grammatikalische, historische und buchstäbliche Schriftauslegung zu benutzen. Sie nahmen die Wörter aus dem Text und analysierten sie grammatikalisch, um zu untersuchen, wie die grammatikalische Struktur die Bedeutung beeinflusste. Sie betrachteten den Abschnitt im buchstäblichen Kontext und im historisch/kulturellen Kontext und versuchten zu sehen, ob es eine einfache buchstäbliche Bedeutung gab, die Sinn machte.

Von dieser Änderung in der hermeneutischen Methode ging die protestantische Reformation hervor. Luther, Calvin und andere erkannten, dass Autorität nicht von der Kirche kam. Sie kam von der Heiligen Schrift. Sie erkannten Irrtümer in den Doktrinen der Römisch-Katholischen Kirche und so protestierten sie gegen ihre Praktiken und Doktrinen. Als sich die Katholische Kirche der Reform verweigerte, verließen sie die Kirche. Als sie mit dem Schreiben begannen, um den Protestantismus zu verteidigen und zu definieren, wurden Doktrinen wie die Bundes-Theologie geboren. Sie müssen sich jedoch in Erinnerung rufen, dass sie mehr als 1000 Jahre schlechter Theologie überwinden mussten und man studiert die Bibel und formuliert ihre Theologie nicht in einem Vakuum. Es ist ein allmählicher Prozess und es ist sehr schwierig, die eigenen Ansichten zu ändern. Während sie also fleißig dabei waren, ihre Doktrin über das Heil zu ändern, sahen sie keine Probleme mit Lehren wie der Säuglingstaufe, oder, was für unser Studium relevanter ist, sie sahen keine Notwendigkeit, die Doktrin zu ändern, dass die Kirche in Gottes Heilsplan an Israels Stelle trat.

Sie werden öfters hören, dass Leute diese oder jene Ansicht zu verteidigen suchen, indem sie behaupten, dass ihre Ansicht älter und daher orthodoxer ist, dass sie sich bis zu den frühen Kirchenvätern zurück verfolgen lässt, usw. Aber das heißt nicht, dass es unbedingt richtig ist. Man muss die Kirchengeschichte verstehen und verstehen, welche gesellschaftlichen und kulturellen Probleme existierten, die dazu beitrugen, diese Doktrin zu formulieren. Wenn man die Geschichte versteht hilft es einem manchmal, die Doktrin objektiver zu betrachten. Aber selbst wenn wir nicht von denselben kulturellen Problemen beeinflusst sind, müssen wir uns jedoch in Erinnerung rufen, dass wir unsere eigenen kulturellen Probleme haben, die uns davon abhalten, wirklich objektiv sein. Es ist eine komplexe Aufgabe.

In der Debatte zwischen der Bundes-Theologie und dem Dispensationalismus behaupten beide, dass sie eine buchstäbliche Hermeneutik benutzen. Beide haben eine systematische Theologie vom Text entwickelt, der sich wortwörtlich mit den meisten Abschnitten befasst. Das Problem entsteht, wenn man auf einen Schriftabschnitt stößt, der wörtlich ausgelegt nicht in das eigene theologische Schema passt. Wenn dies eintritt, ist die Tendenz, dass man zurückfällt auf die eigene Theologie und den Text auf eine bestimmte Weise vergeistlicht, damit er passt.

Hermeneutische Fragen

Dispensationalismus-Theologen (DT) behaupten oft, dass sie eine wörtliche Hermeneutik (oder Methode der Auslegung) benutzen und dass die Bundes-Theologen (BT) eine geistliche oder symbolische Methode der Auslegung benutzt. In Wirklichkeit interpretieren beide Seiten einige Abschnitte in der Heiligen Schrift wörtlich und eine Abschnitte geistlich. Die Frage ist, wie man entscheidet, welche Stellen man auf welche Weise auslegen soll?

Die wirkliche Frage ist, wie das Neue Testament (NT) das Alte Testament benutzt (AT). Der BT legt mehr Betonung auf das NT. Er schaut auf das NT und lässt es das AT neu interpretieren. Wenn ein Autor des NT eine Verheißung des AT nimmt und sie in einer geistlichen Weise auf die Kirche münzt, dann schließt der BT daraus, dass das Bild des AT nur ein Bild einer zukünftigen geistlichen Realität ist, deren wir uns jetzt erfreuen.

Zum Beispiel, wenn Hesekiel 40-48 Verheißungen über einen zukünftigen buchstäblichen Tempel macht und dann Paulus in 1. Korinther 3,16 sagt, dass wir der Tempel Gottes sind, hat der BT kein Problem mit der Aussage, dass es keinen Bedarf für einen zukünftigen physischen Tempel gibt. Schließlich ist der Tempel lediglich der Ort, wo Gott wohnt und da der Heilige Geist jetzt in uns wohnt, ist das Innewohnen des Heiligen Geistes die größte Verwirklichung oder Erfüllung dieser alttestamentlichen Verheißung.

Daher legt der BT mehr Betonung auf das NT und sagt, dass es in Ordnung ist, wenn der Autor des NT eine Verheißung des AT in einer völlig neuen Weise auslegt, die von einem alttestamentlichen Propheten nicht verstanden worden wäre.

Ein Dispensationalist legt mehr Betonung auf das AT. Er behauptet, dass die wörtliche Kraft des AT nicht geändert werden kann, weil man sonst Instabilität in Bezug auf die Bedeutung des AT erzeugt. Und es sieht dann fast so aus, als ob Gott täuschen würde. Schließlich hat er ein Land, einen Tempel usw. verheißen. Wir sollten eine wirkliche Erde, einen Tempel aus Steinen und Gold usw. erwarten.

Schauen wir uns an, wie sich das in Bezug auf unser Thema niederschlägt.

BUNDES-THEOLOGIE UND DIE KIRCHE

Der Abrahamitische Bund

Der BT sagt, dass Israel auf Grund seines Ungehorsams und der Verwerfung des Messias die Land-Verheißungen verwirkt hat. Das Land ist nur ein Bild vom Ort des Segens Gottes. Für Israel war der Ort von Gottes Segen das Land Kanaan. Für uns, ist dieser Ort unser Sein in Christus. Der BT würde Hebräer 3,18 ff als Beispiel heranziehen. Der Autor des Hebräerbriefes sagte, dass Mose die Israeliten wegen ihres Ungehorsams und Unglaubens nicht in ihre Ruhe (d. h. das Land) führen konnte. In derselben Weise werden die Zuhörer des Hebräerbriefes vor Ungehorsam gewarnt und ihnen wird gesagt, dass sie in ihre Ruhe (d. h. Christus) nicht ohne Glauben eingehen können.

Der Davidische Bund

Der BT sagt, dass die Verheißungen an David in Christus erfüllt sind. Und dass Christus nun in Erfüllung des Davidischen Bundes herrscht.

Apostelgeschichte 13,32-33: Und wir verkündigen euch die Verheißung, die an die Väter ergangen ist, dass Gott sie uns, ihren Kindern, erfüllt hat, indem er Jesus auferweckte; wie denn im zweiten Psalm geschrieben steht: «Du bist mein Sohn, heute habe ich dich gezeugt.»

David zitiert aus Psalm 2, einen der Abschnitte, die den Davidischen Bund näher ausführen. Daher ist Christus die Erfüllung der Verheißung an David und regiert zur Rechten Gottes und so gibt es keine Notwendigkeit, dass Christus zurückkehrt und auf irgendeinem buchstäblichen Thron in einem buchstäblichen Jerusalem regiert. Sie sagen, dass das Wort „Thron“ sich nicht auf einen buchstäblichen Thron beziehen muss. Es bedeutet einfach „Sitz der Macht, Herrschaft“.

Der Neue Bund

In Lukas 22,20 sagte Jesus, dass er den Neuen Bund mit seinem Blut einsetzte. Wir haben durch seinen Tod Vergebung der Sünden. Wir haben die Gabe des Heiligen Geistes zu Pfingsten. Wir sind Gottes Tempel (1Kor 3,16; 2,12; Gal 5,15 ff; Eph 1,13-14; 2Kor 1,21-22).

In 2. Korinther 6,16-7,1 schreibt Paulus an eine Gemeinde, die voller Heiden war, und zitiert Jeremia 31,33 (die Passage über den Neuen Bund) und wendet diese Verheißungen auf die Kirche an.

Der BT liest diese Abschnitte und sagt: „Was könnte offensichtlicher sein? Warum bestehen Dispensationalisten auf einer zukünftigen Erfüllung, einem künftigem Tempel usw. Paulus sagt, dass diese Verheißungen erfüllt wurden, daher sind all diese Verheißungen in der Kirche verwirklicht.“

Die Beziehung der Kirche zu Israel

Da alle Verheißungen in der Kirche verwirklicht sind, ist die Kirche das neue Israel.

Epheser 2,11 ff. macht deutlich, dass es jetzt in der Kirche einen neuen Menschen gibt, es wird kein Unterschied mehr gemacht zwischen Jude und Heide. Heiden hatten früher keinen „Bund der Verheißung“. Jetzt aber wohl.

Galater 3,28-29 sagt klar aus, dass wir in der Kirche die Nachkommen Abrahams und Erben der Verheißung sind.

Problematische Schriftstellen

Wie wir ausgeführt haben ist kein theologisches System perfekt. Wenn man versucht, die ganze Bibel in ein System zu bringen, passen einige Verse einfach nicht gut. Einige jener Schriftstellen, die nicht gut zur Bundes-Theologie passen, sind folgende:

Römer 9-11

Römer 11,25-27: Ich will euch, liebe Brüder, dieses Geheimnis nicht verhehlen, damit ihr euch nicht selbst für klug haltet: Verstockung ist einem Teil Israels widerfahren, so lange bis die Fülle der Heiden zum Heil gelangt ist; und so wird ganz Israel gerettet werden, wie geschrieben steht: «Es wird kommen aus Zion der Erlöser, der abwenden wird alle Gottlosigkeit von Jakob. Und dies ist mein Bund mit ihnen, wenn ich ihre Sünden wegnehmen werde.»

Israel wurde verhärtet, bis die Zeit der Heiden erfüllt ist. Dann wird ganz Israel als Teil von Gottes Bund mit Israel gerettet werden. Die sieht sicherlich so aus, dass es eine Zukunft für das Volk Israel geben wird. Gott wird mit ihnen weitermachen. Dieser Abschnitt passt nicht mit der Auffassung zusammen, dass die Kirche Israel ersetzt hat.

Offenbarung 20,1-10

Dies bezieht sich auf die tausendjährige Herrschaft Christi.

Apostelgeschichte 1,6 und 3,19-21

Diese Stellen beziehen sich auf eine zukünftige Wiederherstellung, die sich von dem, was sogar nach Christi Tod, Auferstehung usw. existierte, unterscheidet.

Schlussfolgerung

Das System der BT glaubt an einen übergeordneten Bund der Gnade mit seinem „einen Volk Gottes.“ Sie betonen das soteriologische „eine Volk Gottes“ so sehr, dass sie eine Möglichkeit, dass es ein separates Volk geben könnte, nicht anerkennen können. Es ist richtig, dass Heiden in geistlicher Hinsicht Israel gleichgestellt sind, aber die Frage, die wir uns stellen müssen, lautet: „Gibt es nicht Unterschiede in der Funktion?“

DISPENSATIONALISMUS UND DIE KIRCHE

Dispensationalismus lehrt, dass die Kirche nicht Israel ist. Die Kirche hat Israel nicht ersetzt. Israel hat noch eine Zukunft. Was Gott jetzt mit der Kirche tut, ist eine Einfügung oder ein Einschub in seinem Handeln mit Israel. Er hat Israel eine Zeitlang zur Seite gestellt, um die Heiden zu segnen, aber er wird sein Handeln mit Israel während der Trübsal und dem Millennium wieder aufnehmen. Daher werden alle Verheißungen, die Israel im AT gegeben wurden, an Israel noch erfüllt werden.

Der Abrahamitische Bund

Die Verheißung von universalem Segen an Abraham ist in Christus erfüllt. Wenn ein Mensch an Christus glaubt, empfängt er offensichtlich Segen, ewiges Leben usw.

Die Land-Verheißungen, die Abraham gegeben wurden und im AT vielfach wiederholt werden, sind nicht erfüllt. Sie müssen für die physischen Nachkommen Abrahams noch buchstäblich erfüllt werden. Daher wird Gott zu einem künftigen Zeitpunkt die Nation Israel im Gelobten Land wiederherstellen und sie werden in Frieden leben.

Der Davidische Bund

Eng verbunden mit der buchstäblichen Erfüllung der Landverheißung an das ethnische Israel ist die Erfüllung des Davidischen Bundes. Der Dispensationalist glaubt, dass auch dies noch nicht erfüllt wurde. Obwohl Christus zur Rechten Gottes sitzt, wird seine davidische Herrschaft nicht beginnen, bis er auf einem buchstäblichen Thron in einem buchstäblichen Jerusalem auf einer buchstäblichen Erde sitzt.

Für den Dispensationalisten, der eine wortwörtliche Auslegung des AT betont, stellt Jeremia 23,5-8 dies klar fest.

Der Neue Bund

Und, um konsequent zu sein, da wir ein physisches, buchstäbliches Land mit echter Erde und einen physischen, buchstäblichen Thron mit wirklichem Gold haben müssen, auf dem der Messias sitzt, und ein buchstäbliches, physisches Israel, über das wirkliche Juden herrschen, dann muss der Neue Bund auch für Juden gelten und wurde noch nicht erfüllt.

Der Dispensationalist wird jedoch sagen, dass „die Charakteristiken der Kirche in etwa ähnlich sind, aber nicht dieselben. Die gegenwärtige Erfüllung ist hauptsächlich auf die Verheißung des geistlichen Heils begrenzt, das man im Neuen Bund findet (d. h. die Vergebung der Sünden und die geistliche Erneuerung durch das Innewohnen des Heiligen Geistes).7

Die Beziehung der Kirche zu Israel

Da all diese Bünde der Verheißung noch mit Israel erfüllt werden müssen, ist das, was jetzt im Leib Christi, genannt „die Kirche“, ein Einschub (etwas in Klammern) in Gottes Plan für Israel.

Weil der Dispensationalist die Betonung auf eine buchstäbliche Auslegung des AT legt, erfordern die bedingungslosen Verheißungen an Abraham, dass an einem bestimmten Punkt der Geschichte sowohl die geistlichen als auch die physischen Segnungen gleichzeitig erfüllt werden. Zusätzlichen Angaben in der Heiligen Schrift weisen den Leser, der den Dispensationalismus vertritt, darauf hin, dass die Zeit dieser Erfüllung die Wiederkunft Christi ist, um das tausendjährige Reich auf Erden aufzurichten.

Problematische Schriftstellen

Apostelgeschichte 2,33; 13,32 ff.: Die Erhöhung Christi wird klar mit der Erfüllung des Davidischen Bundes in Verbindung gebracht.

Galater 3,29: Die Kirche scheint der Empfänger des Nachkommens-Aspektes der Verheißungen, nicht nur des universalen Segens-Aspektes zu sein.

Schlussfolgerung

So scheinen einige Schriftstellen zu lehren, dass die Bünde für die Kirche durch Christus erfüllt wurden. Der traditionelle Dispensationalist vergeistlicht die Sprache, die Erfüllung zum Ausdruck bringt und sagt, „dass es nicht wirklich erfüllt wurde, es sind nur Ähnlichkeiten.“

Vielleicht beginnen Sie nun zu sehen, dass die Behauptung des traditionellen Dispensationalisten, dass er eine wortwörtliche Hermeneutik hat, nicht wirklich wahr ist. Es ist genauso schuldig wie der Bundes-Theologe. Der Unterschied ist, dass BT das AT vergeistlicht und der Dispensationalist das NT vergeistlicht.

Was sollen wir tun?

Die Sicht des Progressiven Dispensationalisten

Das System des BT vertritt die Sichtweise, dass die Autoren des NT den Prophezeiungen des AT einen geistlichen Sinn und Bedeutung geben. Aber der BT erlaubt keine Schriftstellen, die auch auf eine physische Erfüllung der Verheißungen andeuten. Der Dispensationalist nimmt die Verheißungen des AT und besteht auf einer buchstäblichen Erfüllung. Aber er hat eine Tendenz, die gegenwärtige geistliche Erfüllung der Bünde zu leugnen, besonders den Davidischen Bund, und er sieht, dass die ganze Erfüllung im Millennium geschieht.

Der Progressive Dispensationalist (PD) tritt mit einem neuen Ansatz in die Debatte ein – einem „Schon jetzt/ aber noch nicht ganz-Ansatz“. Wenn man darüber nachdenkt: Gott tut Dinge oft auf diese Weise. Das Heil ist ein Fall von „schon jetzt/aber noch nicht ganz“. Wenn wir errettet werden, werden wir von der Strafe und der Macht der Sünde errettet, aber nicht von der Gegenwart der Sünde. Das kommt in der Zukunft. Warum kann es in Bezug auf die Erfüllung der Bünde nicht genauso sein?

Der PD sieht viel mehr Kontinuität zwischen den gegenwärtigen und künftigen Dispensationen als der klassische Dispensationalist. Statt die Kirche als Einschub im Plan Gottes zu sehen, sieht er die Kirche als gegenwärtige Erfüllung der Bünde als Teil von Gottes Plan. Man nennt es Progressiven Dispensationalismus, weil er eine progressive, schrittweise Erfüllung der Bünde sieht – etwas jetzt, mehr später.

Der PD stimmt mit dem BT überein, dass die Kirche der Empfänger der Verheißungen ist (der Jetzt-Aspekt). Er würde sagen, dass Christus von Himmel aus regiert. „Jesus sitzt nicht passiv an Gottes Seite und wartet nur auf die Zeit seiner Rückkehr. Vielmehr übt Jesus Schlüsselelemente seiner verheißenen Herrschaft aus, wenn er den Heiligen Geist auf sein Volk ausgießt und sie befähigt, ihre gegenwärtigen Aufgaben zu erledigen.“8

Aber der PD stimmt mit dem Dispensationalisten auch überein, dass es noch eine buchstäbliche Zukunft für Israel gibt (der „Noch nicht ganz“-Aspekt). Er bleibt weiter ein Dispensationalist, weil er einen Unterschied zwischen Israel und der Kirche macht und eine zukünftige Erfüllung der Verheißungen für das Volk Israel im Millennium sieht.

Schlussfolgerung

Unsere Frage zu Beginn war: „Was ist die Beziehung zwischen der Kirche und Israel?“

Ihr System der Theologie und Ihre Methode der Schriftauslegung werden Einfluss darauf haben, wie Sie diese Frage beantworten.

Werden Sie wie ein Bundes-Theologe oder jemand sein, der nicht an ein buchstäbliches Millennium glaubt, der sagt, dass die Kirche die Erfüllung aller Verheißungen ist? Wurde Israel durch die Kirche ersetzt?

Oder werden Sie wie ein Dispensationalist sein, der sagt, dass die Kirche nur ein Einschub in Gottes Plan für Israel ist? Alle Prophezeiungen in Bezug auf Israel müssen erst noch erfüllt werden. In der Kirche haben wir Dinge, die ein bisschen (oder eine Menge) nach einer Erfüllung der Verheißungen aussehen, aber Israel war der Empfänger der Verheißungen und muss der Empfänger der Erfüllung sein.

Oder, Sie mögen ein Progressiver Dispensationalist sein und sagen, dass die Kirche in der Tat der Empfänger der Verheißungen ist. Es gibt Erfüllung hier und heute. Aber es gibt noch mehr Erfüllung für das Volk Israel in der Zukunft.

Anmerkung:

Dieser Artikel beschreibt, wie die beiden vorherrschenden theologischen Systeme „Bundes-Theologie“ und „Dispensationalismus“ die Beziehung der Kirche zu Israel sehen. Beide Systeme haben ihre Stärken und Schwächen.

Es gibt eine dritte Alternative oder Sichtweise, die wir (die WKG) befürworten: Die so genannte „Theologie des Neuen Bundes“, die im Volk Israel, dem ungläubigen Volk Gottes des Alten Bundes, ein Bild des wahren, gläubigen Volkes Gottes des Neuen Bundes, der Kirche, sieht („Erfüllungs-Theologie“).

Zum Thema „Theologie des Neuen Bundes“ verweisen wir auf mehrere Artikel, die bereits auf unserer Webseite www.wcg.org/de, Rubrik „Artikel“ postiert sind.


1 Moody Handbook of Theology, S. 20

2 Diese Annahme ist selbst eine „Büchse von Würmern“. Es gab viel Studium, um herauszufinden, wo die Bundes-Theologie begann.

3 Enns, The Moody Handbook of Theology, S. 507

4 Church Fathers, Origen de Principiis, TJLCD, record 12434

5 Walter Kaiser in Dispensationalismus, Israel and the Church, S. 363

6 Socartes Scholasticus, „Ecclesiastical History, Book 5, Chapter 22, TJLCD record 75080

7 Robert L. Saucy, „Response to Understanding Dispensationalists, by Vern S. Poythress”, S. 140

8 Bock, „The Son of David and the Saints’ Task: The Hermeneutics of Initial Fulfillment,“ Bsac V150, S. 455


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Préface de Genèse: du Paradis au Patriarches

Comme le résultat d’incident tragique, une très jeune femme a eu un enfant en dehors du marriage. Cet enfant a été mis en adoption, n’étant plus vu, ni entendu pendant des années. Comme cette femme entrait dans les dernières années de sa vie, un weekend de Pâques, ce fils l’a appelé. Quand cette mère et son fils se sont rencontrés pour la première fois, son fils lui a raconté tous les efforts qu’il a fait pour la trouver. Ses parents adoptifs étaient merveilleux, de tendres gens, mais quelque chose l’a poussé à rechercher sa mère biologique. Il voulait savoir d’où il venait, et qui lui avait donné la vie.

Cette histoire pourrai être répétée, dans diverses formes, maintes fois. Nous voulons tous savoir d’où nous venons. Les étrangers qui ont trouvé la foi en Jésus Christ ont été adoptés par la famille de Dieu. En termes bibliques, nous avons été greffés sur la vie de la vigne, et cette vigne est Israël (voir Romains chapitre 11). Nos “racines” chrétiennes sont très profondes dans l’histoire de la Bible. Nous devrions vouloir savoir d’où nous sommes venus, et le Livre de Genèse nous décrit nos origines.

Dans Genèse, nous trouvons un compte rendu de l’origine de notre monde et de l’humanité (chapitre 1 et 2). Nous trouvons aussi l’origine de la dépravatin humaine et du péché dans la “chute de l’homme” décrit dans le chapitre 3 de Genèse. Nous voyons ses effets dévastatrices dans la cruauté des hommes et ses conséquences dans le jugement de Dieu dans la malédiction (chapitres 3 et 4), dans le déluge (chapitres 6-9), dans la confusion à Babel (chapitre 11), et dans la destruction de Sodome et Gomorrhe (chapitres 18 et 19). Nous voyons aussi la grâce de Dieu dans Ses provisions pour le salut des hommes, commençant avec la promesse de salut dans Genèse 3:19, étant amplement mis en évidence avec l’arche de Noé (chapitre 6-9), dans le sauvetage de Lot et sa famille (chapitre 19), dans l’engagement avec Abraham (Genese 12:1-3, etc.), et dans le séjour d'Israël dans l'Egypte (chapitre 37)

Genèse n’est pas une histoire qui commence avec “Il était une fois”. C’est de l’Histoire, mais écrite de manière à tenir notre attention pendant 50 chapitres. Approchons cette étude avec l’enthousiasme qu’elle mérite. Ecoutons et étudions d’où nous venons, de même que nous allons apprendre plus sur « ce paradis » où tous les vrais Chrétiens sont destinés.

Je suggèrerai qu’avant que vous commenciez l’étude de ce Livre (et ces messages) en details, vous commenciez par vous assoir et lisiez le Livre entier, d’un trait si possible. Ca sera du temps bien passé. Et puis je vous conseillerai de prier que Dieu vous rende le message ainsi que le sens du Livre clair, dans un sens qu’il devienne une partie de la transformation de votre vie (voir Ephésiens 4:17-24). Et quand vous priez, demandez à Dieu qu’Il vous permette de voir plus de Jésus Christ car il est certain de Le trouver dans ce merveilleux Livre.


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1. Une Promenade à Travers le Livre de Genèse

Introduction

Peut-être l’introduction la plus directe et concise que je n’ai jamais entendu est celle dont le Readers Digest nous dit qu’elle est arrivé à la réunion de soirée du Club Philomathique. L’invité n’a pas reçu de phrases flatteuses d’introduction. Au lieu de ça, la femme a simplement dit, “Debout Gilbert.” L’invité n’était autre que le mari de cette femme.

J’aime probablement autant les introductions que “Gilbert”. Je déteste spécialement l’introduction comme celle-là: “Et maintenant, c’est mon plaisir de présenter un homme qui n’a pas besoin d’introduction.”

Avec ce message nous commençons l’étude d’un des merveilleux Livres de la Bible, the Livre de Genèse. Il a besoin d’une introduction. Derek Kidner dit a propos de ce Livre,

Il y a très peu d’autres Ecritures qui ont suscitées tant de batailles théologiques, scientifiques, historiques et littéraires, et tant d’opinions si fortement échangés1.

Nos attitudes et hypothèses que nous apportons au Livre de Genèse déterminera largement ce que nous recevrons de lui. Pour cette raison, nous devons focaliser notre attention sur quelques questions d'introduction.

Titre

Le titre “Genèse” est une translitération du mot greque qui est le titre du Livre de Genèse dans le Septante, la traduction ancienne greque du Vieux Testament. Dans le texte hébreux, le mot “Bereshith”, est le premier mot du texte, étant traduit, “Au commencement,”

Auteur

J. Sidlow Baxter, dans son excellent bouquin, “Explore le Livre”, résume la difficulté de nommer l’auteur par la question, “Est-ce Moisaique, ou une mosaique?”2

C’est ça en gros le problème.

Traditionellement, Moise est considéré l’auteur de Genèse depuis des siècles. De nombreuses évidences démonstratives sont en faveur de cette conclusion3. Il paraitrait que d’un nombre de passages (p.e., Exode 17:14; 24:4; 34:27; Lévitique 1:1; 4:1; 6:1,8,19,24; 7:22,28 etc.) Moise aurait écrit les autres Livres du Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, et Deutéronome). Il serait insolite que le premier mot d’Exode soit « Et », à moins que Moise n’en soit aussi l’auteur.

Dans le Nouveau Testament, notre Seigneur semble aussi attribuer le Pentateuque à Moise (Matt. 8:4; 19:7,8 ; Marc 1:44 ; 7:10; 10:3,4; Luc 5:14; 16:29,31; Jean 5:45,46; 7:22,23). D’autres écrivains du Nouveau Testament continuent dans ce sens (Actes 3:22, 13:39 ; Rom. 10:5, 19 ; I Cor.9:9 ; II Cor. 3:15). Il est donc difficile de ne pas conclure que Moise a écrit tout le Pentateuque, en dépit qu’aucune déclaration irréfutable n’a été faite.

Mais les critiques n’étaient pas satisfaits avec cette conclusion. Commençant avec J. Astruc (1753),4 les érudits ont attribué ce Livre à un ecrivain inconnu qui, avec beaucoup de talent, a compilé les Ecritures de quatres ou plus rédacteurs en chef. Généralement les quatres premières sources sont mentionnées comme J, E, D, et P. J est celui de « Yahweh ‘iste’ » ; E, le « Eloh ‘iste’ » ; D est le travail du « Deutéronome ‘iste’ » ; et P, le document sacerdotal.

Plusieurs lignes d’évidence sont données pour supporter l’hypothèse du documentaire ou celle de Graf-Wellhousen. En premier serait les différents noms qui sont utilisés par Dieu5. Pour ceux qui tiennent à l’hypothèse du documentaire, le changement d’Elohim a Yahweh (Hebreux) signale un changement d’auteur. Une faiblesse importante dans ce sens est que dans le passage « E » le nom Yahweh est aussi utilisé (Genese 22:11, 14; 28:17-22) et vice versa.

En deuxième, nous sommes dirigés vers différentes expressions faisant référence à un acte, comme celui de conclure un agréement.6 Plusieurs expressions sont employées de différentes manières, par les auteurs du Pentateuque. Cela laisse l’auteur avec aucune opportunité pour un changement de style ou un changement dans la nuance des mots. Aujourd’hui, quel écrivain voudrait écrire avec de telles restrictions ?

Troisièmement, on nous dit que le Pentateuque contient « des doubles », des récits qui sont racontent deux fois le même évènement7. Une de ces instances serait les deux récits de la création dans Genèse 1 et 2. Encore pire sont ces « doubles » ou il n’y a aucune ressemblance entre deux récits, comme ceux quand Agar quitta la maison d’Abraham (Genèse 16 et 21).

Bien que la possibilité d’auteurs multiple8 ou l’utilisation de documents9 déja existant ne devraient poser aucune grande difficulté à la doctrine de l'inspiration de la Bible, l’hypothèse du Documentaire reste condamnée à cause de deux choses. Premièrement, elle est basée sur la conjecture d’érudits qui soi-disant étaient mieux informés que l’auteur(s) de l’ancien temps; et deuxièmement, elle a placé plus d’importance sur l’isolation des fragments de l’histoire et leur auteurs que sur l’interprétation du texte lui-même.10 Ils sont plus inquiéts pour le Rédacteur que pour le Rédempteur.

Alors, nous devons être d’accord avec la conclusion de Sir Charles Marston:

J., E. and P., les auteurs supposés du Pentateuque deviennent de simples écrivains et des fétiches fantômes de l'imagination. Ils ont rendu les études du Vieux Testament peu attrayantes, ils nous ont fait perdre notre temps et ont distordu et embrouillé nos jugements avec des évidences extérieures. Il a été assumé qu’ils possédaient une sorte de droit prescriptif et autorité supérieure sur le Texte Sacré. A la vue de la lumière scientifique, ces ombres qui ont assombries nos jours d’études et dévotions disparaissent silencieusement .11

Les Grandes Lignes du Livre de Genèse

Pratiquement tous les étudiant du Livre de Genèse sont d’accord qu’il a logiquement deux sections: chapitres 1-11 et 12-50. Les onzes premiers chapitres sont concentrés sur la décadence de l’homme, tombé de sa perfection initiale et venant sous le jugement du Créateur. Les chapitres 12-50 décrivent le programme de Dieu pour de Salut des hommes.

La première partie du Livre, chapitres 1-11, peut être résumée par quatre évènements majeurs: la création (chapitres 1-2), la chute (chapitres 3-5), le deluge (chapitres 6-9), et la confusion des langues de la tour de Babylone. On peut retenir l’autre partie, chapitres 12-50, par ses quatre principaux caractères: Abraham (12:1-25:28), Isaac (25:19-26:35), Jacob (27-36), et Joseph (27-50).

Bien qu’il y ait beaucoup d’histoires compliquées dans le Livre, ces grandes lignes pourront vous aider à penser en façon d’un livre entier. Chaque incident, chaque chapitre devrait être bien compris, car ils contribuent tous à l’histoire entière du Livre.

L’Importance du Livre de Genèse

Un inspector doit toujours commencer avec un point de référence. Tout comme l’Histoire doit commencer avec une place de commencement. La Bible est, du début à la fin, une révélation historique. C’est un compte-rendu des activités de Dieu dans l’Histoire. C’est pourquoi il doit y avoir un commencement. Le Livre de Genèse nous donne un point de référence, d’où toutes les révélations suivantes proviennent.

Dans ce Livre, nous trouvons les « racines » d’un monde et univers habités, d’hommes et de pays, de péché et salut. Nous trouvons aussi la fondation de notre théologie. Fritsch, dans son livre « Le Commentaire de Bible du Profane » a fait allusion à Genese comme « le point de commencement de toute théologie. ».12 J. Sidlow Baxter a écrit,

Les autres écritures de la Bible sont inséparablement liées à ce Livre, puisqu’il nous donne l’origine et l’explication intitiale de tout ce qui suit. Le thème majeur des Ecritures pourrait être comparé à de grandes rivières, devenant plus profondes et plus larges en coulant ; et il est vrai de dire que toutes ces rivières ont leurs naissances dans Genèse. Ou, en utilisant une figure tout égallement appropriée, comme l’énorme tronc et les longues branches d’un chêne sont dans la noix, avec l'implication et l'anticipation, toutes les Ecritures sont dans Genèse. Ici nous avons en semence tout ce qui va se développer plus tard. Il a vraiment été dit que « les racines de toute la révélation ultérieure sont plantées profondément dans Genèse, et quiquonque veut vraiment comprendre cette révélation doit commencer ici.».13

Genèse est particulièrement cruciale à la vue de la doctrine de la révélation progressive. Cette doctrine essaye de définir le phénomène qui arrive dans le processus de révélation divine. Essentiellement la première révélation est générale alors que la révélation ultérieure semble être plus particulière et spécifique.

Laissez moi essayer d’illustrer la révélation progressive par un examen de la doctrine de salut. La premiere promesse de salut est sure, mais largement indefini dans Genese 3:15 : « Celle-ci t'écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon ».

Plus loin, dans Genèse, on apprend que le monde sera bénit à travers Abraham (12:3). La ligne par laquelle le Messie viendra était par Isaac, pas Ismael ; Jacob, pas Esau. Finallement dans Genèse nous voyons que le futur roi d’Israël viendra de la tribue de Juda: « Le sceptre ne s'écartera pas de Juda, et l'insigne de chef ne sera pas ôté d'entre ses pieds jusqu'à la venue de celui auquel ils appartiennent et à qui tous les peuples rendront obéissance. » (Genèse 49:10).

Plus loin, on apprend que le Messie sera l’offrande de David (II Samuel 7:14-16), qu’il naitra dans la ville de Bethlehem (Michee 5:2). Litérallement des centaines de prophéties racontent en détails la venue du Messie.

La réalisation frappante est que Genèse (pas le Pentateuque) contient les grandes lignes de pratiquement toute les grandes parties de la théologie. Pour ceux d’entre nous qui ont tendance à perdre notre sens de la perspective entre les vérités fondamentales et secondaires, une étude de Genèse aura tendance à nous rappeler ces parties de théologie qui sont basiques et ouvertes .

Genèse mets aussi au jour des évènement contemporains. La lutte amère qui se passe actuellement au Moyen-Orient est expliquée dans le Livre de Genèse. Abram, qui voulait aider Dieu dans son plan, a pris la question entre ses propres mains. Le résultat a été la naissance d’un enfant de la servante de Sarai, Agar. Les arabes d’aujourd’hui professent qu’ils descendent d’Ismael.14

L’Interpretation de Genèse

Francis Schaeffer mentionne quatre différentes interprétations du compte-rendu de la création dans le Livre de Genese:

Pour certaines gens ce matériel est simplement un mythe juif, n’ayant pas plus de validité historique pour les hommes modernes que l’Epopée de Gilgamesh ou les histoires de Zeus. Pour d’autres, il forme une vision pré-scientifique que personne, repectant les résultats des érudits, ne peuvent accepter. Et ancore d’autres trouvent que l’histoire est symbolique mais pas plus que ça . Quelques uns acceptent les premiers chapitres comme révélation en ce qui concerne une histoire supérieure, de vérité religieuse, mais ne permettent aucun sens de vérité en ce qui concerne l’Histoire et du cosmos (science) d’être perdu.15

Comment quelqu’un approche le Livre de Genèse déterminera en grande partie ce qu’il tirera de cette etude. J’aimerai mentionner trois méthodes d’interprétation qu’on doit éviter.

Les théologiens Néo-Orthodox consentent que la Bible contient des vérités, mais n’iront pas jusqu’a l’accepter comme La Vérité. Ils suspectent que de transmission en transmission a travers les temps, elle est devenue quelque chose polluée par l’homme et moins qu’impossible a changer. Ces faussetés, qui ont été mélangées avec la vérité biblique, doivent etre exposées et effacées. Ce processus est connu comme Ecritures Saintes démystifiées. La grande difficulté est que l’homme décide ce qui est vérité et ce qui est fiction. L’homme n’est plus sous l’autorité de la Parole de Dieu, mais il est l’autorité sur la Parole de Dieu.

Une seconde méthode d’interprétation est appelée « approche allégorique ». cette méthode est un pas plus proche que démythologiser. L’acompte biblique n’est pas aussi important que le message « spirituel » communiqué par le passage. Le problème est que le « message spirituel » semble différer avec chaque individuel, et il n’est pas lié avec l’interprétation historique-grammaticale du text. Dans les groupes d’étude populaires, cela est normalement connu comme « ce que ce verset veut dire d’après moi… ». L’interprétation d’un texte devrait être la même pour une femme au foyer ou un Docteur en Théologie, un enfant ou un Chrétien averti. L’application peut différée mais l’interprétation, jamais !

Un parent proche de l’approche allégorique est l’ « approche typologique ». Personne ne questionne que la Bible contienne de types. Certains de ces types sont clairement choisis à proprement parler dans le Nouveau Testament (Rom. 5:14 ; Col. 2:17 ; Heb. 8:5, etc.). D’autres types peuvent à peine être mis en question, bien qu’ils ne sont pas particulierement identifier comme ce. Par exemple, Joseph semble être clairement un genre de Christ.

Souvent, dans mon expérience, des gens ont « trouvé » des types où il semble qu’ils n’existent pas. Alors que la signification d’une interprétation peut très bien être conforme aux Ecritures (ou peut être enseignée ailleurs), il n’ait pas possible de prouver ou de réfuter le type. Le plus spirituel est celui qu’il ou elle trouve le plus. Et qui peut les questionner ? Mais, dans cette recherche de types, l’interprétation pure et simple est obscurcie ou négligée. Faisons très attention ici.

Je voudrais suggéré que nous approchions le Livre de Genèse comme le Livre se révèle lui-même à nous. Je pense que le premier verset nous dit vraiment comment nous devrions approcher le Livre entier.

« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. » (Genèse 1:1).

A coté de ce verset, j’ai écrit dans ma Bible, « Cela soit explique tout or n’explique rien du tout. »

Non, ne me dites pas que je vois trop ici. Certains livres commencent avec, « il était une fois… ». Quand on trouve une introduction comme celle là, on comprend immédiatement qu’on lit un conte de fée. Alors on connaît déjà la fin, « … et ils ont vécut heureux pour l’éternité. »

Genèse 1:1 est totalement différent. La nature est authoritaire et déclare quelque chose qui est vraiment arrivé.

La prétension suggérée par ce verset est comme celle de notre Seigneur quand Il se présente à l’homme. Personne ne peut logiquement tirer son chapeau à Jésus Christ pour être « un homme bon », « un exemple formidable », or un « professeur exceptionnel », Il était soit Celui qu’Il disait qu’Il était ( le Messie, le Fils de Dieu), ou Il était un simulateur et une fraude. Il n’y a pas de demi-mesure. Jésus ne mérite pas une simple courtoisie. Il demande une couronne ou une croix.

C’est comme cela avec ce verset. On n’ose pas pas l’appeler bonne littérature. Il demande authorité et exactitude. De ce verset, quelqu’un devrait soit continuer à lire, en attendant une révélation de Dieu, ou il devrait le mettre de coté, le prenant comme une simple rhétorique religieuse.

Rappelons-nous que personne n’a été témoin au moment de la création :

« Où étais-tu quand je posai les fondations du monde?
Déclare-le, puisque ta science est si profonde!

Qui en a fixé les mesures, le sais-tu donc?
Qui a tendu sur lui le cordeau d'arpenteur?

Dans quoi les socles de ses colonnes s'enfoncent-ils?
Qui en posa la pierre principale, la pierre d'angle,

Quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse,
Et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie? »

(Job 38:4-7)

Il n’y a que deux options viables d’où Genèse 1:1 (et le rest de ce Livre) est venu. Soit c’était un produit de l’imagination de l’auteur humain, ou c’est la vérité divine révélée. Si c’est la première, on devrait la valoir seulement comme une antiquité, au même niveau que d’autres cosmogonies. Si c’est la dernière, on doit venir sur les genoux, prêt à l’entendre et à lui obéir comme la parole authoritaire de Dieu.

Cette vue de Genèse, comme une révélation divine, le compte historique de nos origines, est celle du reste des Ecritures.

« Il a créé les cieux par son intelligence,
car son amour dure à toujours.

Il a fondé la terre en la gagnant sur l'eau,
car son amour dure à toujours].

Il a fait les grands astres,
car son amour dure à toujours.

Il a fait le soleil pour présider au jour,
car son amour dure à toujours.

La lune et les étoiles pour gouverner la nuit,
car son amour dure à toujours. »

Psaume 136:5-9

« J'ai formé la lumière
et créé les ténèbres,
je donne le bonheur
et je crée le malheur.
Oui, c'est moi, l'Eternel, qui fais toutes ces choses. »

« C'est moi, moi qui ai fait la terre
et qui, sur elle, ai créé l'homme.
C'est moi, ce sont mes mains qui ont tendu le ciel,
et je donne des ordres à toute son armée. »

« Voici ce que déclare l'Eternel
qui a créé le ciel, lui qui est Dieu,
et qui a fait la terre,
qui l'a formée et affermie,
il ne l'a pas créée afin d'être un chaos,
mais il l'a façonnée pour que l'on y habite:
«Moi, je suis l'Eternel;
il n'y en a pas d'autre. »

Ésaïe 45:7,12,18

Car c’était Adam qui fut crée en premier, et puit Eve. Et ce ne fût pas Adam qui fût trompé, mais la femme, étant bien trompée, qui tomba dans le péché ( 1 Tim. 2:13-14 ; Matt 19:4-6 ; Rom. 5:14).

Notre Approche du Livre de Genèse

Nous allons donc étudier le Livre de Genèse comme une révélation divine. Nous allons tenter d’interpréter ce Livre véridiquement, à la lumière de la us et coutumes de l’époque. Nous allons essayer de trouver les principes éternels qui sont aussi vrai aujourd’hui qu’ils étaient en ce temps là. Puis nous suggesterons comment ces vérités éternelles nous sont applicables aujourd’hui.

Ces séries ne seront pas (si Dieu le veut) un marathon de messages, d’une longévite sans fin. Mon but est d’étudier Genèse chapitre par chapitre, gardant à l’esprit l’argument du Livre comme but principal.

Je ne m’étendrai pas vastement sur la théorie de l’évolution dans les deux premiers ch âpitres. C’est pour plusieurs raisons. Premièrement, je ne crois pas que cette question soit le point principal de ce Livre. Je devrai m’éloigner du texte et spéculer beaucoup pour traiter efficacement avec l'évolution. Deuxièmement, j’ai très peu d’intérêt et d’expertise dans ce domaine scientifique.

(Je me refuse à attaquer des scientifiques avec ma propre ignorance, et je ne veux pas être « mis de coté » pour dire par des théories qui critiquent la révélation divine.) Troisièmement, je veux rester dans la substance et l’application de la Bible en traitant avec la création. Pendant des millénaires, l’évolution n’était pas un problème. Qu’ont appris les gens de Genèse 1 et 2 pendant toutes ces années? Quatrièmement, la plupart des gens sont, soit fatigués d’entendre des discussions à propos de l’évolution, ou n’y croivent pas du tout.

le problème de créationisme n’est pas un probleme de faits, mais de foi:

Car depuis la création du monde, Ses attributs divins, Son pouvoir éternel et nature divine, ont été clairement vu, étant compris à travers ce qu’il a été fait, prouvant qu’ils sont sans excuse. Car bien qu’ils connaissaient Dieu, ils ne l’honoraient pas comme Le Dieu qu’Il est ou ne Le remerciaient pas; mais ils sont devenus futiles dans leurs méditations, et leur coeur insensé était obscurci (Rom. 1:20-21).

Par foi, nous comprenons que les mondes étaient préparés par la parole de Dieu, pour que quoi que ce soit qui est vu n’était pas crée à partir de choses visibles (Heb. 11:3).

Je dois dire que je suis impatient de commencer cette étude de Genèse. Je vous demanderai d’étudier le Livre attentivement et en priant souvent. Par dessus tout, j’espère que dans cette étude, nous arriverions à connaitre autant Dieu que les hommes comme Abraham, Isaac, Jacob et Joseph L’on connu.


1 Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 9.

2 J. Sidlow Baxter, Explore the Book (Grand Rapids: Zondervan, 1960), I, p. 22.

3 For a more detailed analysis of the authorship of Genesis, cf. Kidner, pp. 15-26; Baxter, I, p. 22; H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, pp. 5-9.

4 Kidner, p. 16.

5 Cf. Gleason Archer, A Survey of Old Testament Introduction (Chicago: Moody Press, 1964), pp. 110-115.

6 Cf. Kidner, pp. 20-21.

7 Cf. Kidner, pp. 21-22; Archer, pp. 117ff.

8 As we have in Psalms or Proverbs, for example.

9 “No lack of such sources, oral and written, however, need be supposed for an author of the period indicated in section a. (pp. 15f.), since Abram had migrated from a country that was rich in traditions and genealogies, and Joseph (like Moses after him) had lived many years in the intellectual climate of the Egyptian court on the one hand (with access to, e.g., the detailed ethnography reflected in Genesis 10) and of the patriarchal society on the other, with ample opportunities of preserving these stores of information.” Kidner, pp. 22-23.

10 “With the study of Genesis on its own terms, that is, as a living whole, not a body to be dissected, the impression becomes inescapable that its characters are people of flesh and blood, its events actual, and the book itself a unity. If this is right, the mechanics of composition are matters of small importance, since the parts of this whole are not competing for credence as rival traditions, and the author of the book does not draw attention, as do the writers of Kings and Chronicles, to the sources of his information.” Ibid, p. 22.

11 Quoted by J. Sidlow Baxter, Explore the Book, I, p. 22.

12 As quoted by H. C. Leuphold, “Genesis,” The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), II, p. 679. This excellent article has a helpful summary of the book, chapter by chapter.

13 Baxter, Explore the Book, I, p. 23.

14 Kidner, p. 127.

15 Francis A. Schaeffer, Genesis in Time and Space (Downers Grove: InterVarsity Press, 1972), p. 9.


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2. La Création du Ciel et de la Terre (Genèse 1:1-2:3)

Introduction

Je veux être très prudent approchant le premier chapitre du Livre de Genèse. Cette semaine, j’ai lu un article à propos d’un home qui a essayé de justifier son usage de drogue en citant un verset de notre passage. Voilà l’article parut dans le magazine Christianity Today il y a une paire d’années:

En état d’arrestation à Olathe, Kansas, pour possession de drogue, Herb Overton a basé sa défense sur Genèse 1:29: « Et Dieu dit:
… Voici, je vous donne, pour vous en nourrir, toute plante portant sa semence partout sur la terre... »

Toutefois, le juge Earl Jones doutait le commentaire d’Overton. Selon le récit du Chicago Tribune, le juge dit au défendant : « Comme je ne suis qu’humain, je vous trouve coupable de possession de la Marie Jeanne. Si vous voulez faire appel à une plus haute autorité, c’est OK avec moi. »1

Nous pouvons tous lire une telle chose et bien rire. Bien que l’erreur d’Herb Overton est comique, il y a peut-être une erreur moins visible dont beaucoup de Chrétiens peuvent être coupables. – et il n’y a pas de quoi rire.

Cette semaine, mon attention a été attirée par un petit article, « Les Six Défauts de l’Evangélisme » dans le magazine Eternity. La plus grande partie de l’article me laisse encore perplexe, mais j’ai été plus particulièrement trouble par ce récit.

Nous avons traité la création comme un événement statique – nous disputant pour essayer de déterminer si Dieu l’a créé ou non en sept jours, ainsi manquant le point du sens religieux de la création et de l'activité continue de Dieu dans l'Histoire.2

Ayant considéré l’accusation de Robert Webber, il me semble que nous, les évangéliques, ayons fait cinq grosses erreurs dans la façon dont nous avons examiné la Genèse ces dernières d'années. La plupart de ces erreurs sont, en partie, une réaction à l'assaut puissant de l'évolution athée, religion comparative et critique littéraire.3

Nous avons traité le récit de création du point de vue scientifique.

Quelques théories récentes et conclusions de scientistes ont défié l'interprétation biblique traditionnelle du récit de la création. Dans un effort consciencieux, pour prouver que la Bible est scientifiquement vraie et précise, nous avons approché les premiers chapitres de Genèse du point de vue scientifique. Le problème est que ces chapitres n’ont jamais été destinés à nous donner un compte-rendu de la création qui résoudrait tous les problèmes et phénomènes scientifiques.

Dr B. B. Warfield a bien décrit le problème :

Une fenêtre est devant nous. Nous levons nos yeux et voyons la vitre ; nous remarquons sa qualité, et observons ses défauts ; nous spéculons sur sa composition. Ou nous regardons directement à travers, rêvant de découvrir au-delà, d’autres terres, océans et cieux. Donc, il y a deux façons de voir le monde. Il se peut que nous regardions le monde et soyons absorbés dans les merveilles de la nature. C’est la façon scientifique. Ou nous ou pouvons regarder à travers le monde et voir Dieu derrière lui.

La façon scientifique de voir le monde n’est pas plus fausse que la façon dont le constructeur de fenêtres regarde à une fenêtre. La façon de voir les choses a de très bons usages. Néanmoins, la fenêtre a été mise là, non pas pour qu’on la regarde, mais pour qu’on regarde à travers ; et le monde a échoué à son but à moins qu’on regarde à travers et que les yeux ne se reposent pas sur lui mais sur Dieu.4

L’auteur de Genèse n’a pas écrit le compte rendu de la création pour un constructeur de fenêtres. Plutôt il nous exhorte de voir Dieu Qui est derrière tout ça, à travers la fenêtre de ce compte rendu.

    (1) Nous avons utilisé le compte rendu de la création de Genèse comme une excuse, quand son premier but n’est pas d’être une excuse.

L’usage du ton « d’excuse » des premiers chapitres de Genèse, bien que de valeur,5 n’est pas le ton de but de l’auteur. Genèse a été écrite pour le peuple de Dieu, pas les non-croyants. Les hommes, qui refusent de croire en la création, n’y croient pas à cause d’un manque de faits ou de preuves (Rom. 1:18), ou parce qu’ils ont une plus grande connaissance (Ps. 14:1), mais à cause d’un manque de foi (Heb. 11:3). Genèse est bien plus une déclaration qu’une défense.

    (2) Nous avons essayé de trouver dans Genèse des réponses aux mystères qui pourraient être ou pas, expliqués ailleurs.

Nous souhaiterions apprendre, par exemple, juste où la chute et le jugement de Satan vont dans le récit de la création, mais cette information n’est pas donnée car ce n’est pas le but de l’auteur de répondre à de telles questions.6

    (3) Nous avons manqué d’étudier Genèse dans son contexte historique.

Je suppose que c’est facile de faire une telle erreur ici. Nous pourrions douter qu’il y ait une toile de fond historique. Ou nous pourrions conclure que ce soit précisément le but du chapitre – de donner un récit historique de la création.

La toile de fond, qui est vitale à notre compréhension et au sens message de la création, est comme celui des premiers hommes qui ont reçu ce Livre. Assumant que Moïse soit l’auteur de Genèse, il est plus que probable que ce Livre a été écrit après L’Exode et avant l’entrée dans le pays de Canaan. Quelle était la situation au temps de l’écriture du récit de la création ? Qui a reçu cette révélation et quels besoins ont été satisfaits par ça ? Il est crucial d’interpréter correctement et d’appliquer le message de la création.

    (5) Nous avons souvent échoué d’appliquer le premier chapitre de Genèse, qui en quelque sorte est pertinent à nos propres vies spirituelles.

Comme un des mes meilleurs amis a dit, « nous arrivons au message de Genèse, chapitre 1, espérant rien de moins qu’à avoir nos batteries apologétiques rechargées. »

Le récit de la création devient un thème proéminant a travers le Vieux et le Nouveau Testament. Ici, comme ailleurs, nous ne pouvoir avoir tort en permettant aux Ecritures Saintes d’interpréter les Ecritures Saintes. Quand le thème de la création apparaît dans les Ecritures Saintes, il appelle une réponse de l’homme. Nous avons fréquemment échoué à demander une telle réponse quand nous avons enseigne Genèse chapitre 1.

Premièrement, nous savons que virtuellement chaque pays avait leur propre cosmogonie ou récit(s) de la création. De toute façon, j’ai toujours pensé que le récit de Genèse 1 était quelque chose de nouveau et original. En effet cette révélation arrive tard comparée aux autres pays orientaux. L’antiquité a dévoué pas mal de temps et d’effort sur ses origines. Le récit de Genèse chapitre 1 a du « rivaliser », pour dire, avec les autres récits de ce temps.

Deuxièmement, il y a une similarité remarquable entre ces cosmogonies païennes. De son étude sur douze mythes, Mlle Wakeman a identifie trois caractéristiques constamment présentes : « 1) un monstre répressif ralentit la création, 2) la défaite du monstre par le dieu héroïque qui par ce moyen délivre les forces essentielles de la vie, et 3) le contrôle final du héro sur ces forces. »7

Troisièmement, bien que pénible pour quelques uns, il y a une similarité considérable entre les mythes païens de la création et le récit inspire de la création dans la Bible.8Le rapport inclut l’usage de même termes (par exemple, Léviathan) ou des descriptions (par exemple, le monstre de mer à tete-d’homme), expressions littéraires similaires9 ainsi qu’une course parallèle des événements de la création.10

L’explication de telles similarités par quelques-uns uns sont inacceptables. Par exemple, on nous dit que ces similarités prouvent que le fait de cosmogonie n’est pas différent de n’importe quel ancien mythe de la création. D’autres nous assurent que bien qu’il y ait des similarités, les Israéliens « demythologisent » ces récits corrompus pour assurer un récit véritable de l’origine de l’homme et de la terre.11Quelques érudits conservatifs appellent ça simplement « la correspondance coincidentale », bine qu’il semble éviter les difficultés, plutôt que de les expliquer. L’explication la plus acceptable est que la similarité s’explique par le fait que tous les récits similaires de la création essayent d’expliquer le même phénomène.

Quel qu’étaient les races des premiers hommes, où qu’ils soient allés, ils ont emporté avec eux ces traditions humanitaires de leur temps, et variant avec les latitudes et climats, elles ont été modifiées selon leur religion et leur mode de pensée. Les modifications, comme le temps passait, a eu pour résultat la corruption de la tradition originale. Le récit de Genèse n’est pas seulement le puriste, mais partout porte la marque indubitable d’une inspiration divine quand elle est comparée avec l’extravagance et la corruption des autres conte-rendus. La narration biblique, nous pouvons conclure, représente la forme originale que ces traditions ont du prendre.12

Plus important que le fait que les pays autour d’Israël aient leurs propres (peut-être plus vieux) récits de la création, était l'usage à lequel ceux-ci ont été mis dans l'ancien Proche-Orient. D’anciennes cosmogonies n’ont pas été correctement traduites and conservées par amour de l’histoire ancienne ; elles étaient la fondation de l’observance religieuse.

Dans l’ancien monde, leurs divinités étaient des dieux de la nature, dieu soleil, dieu lune, dieu pluie, etc.13 Pour être sûr que les forces de la nature continueraient et garantiraient des moissons abondantes et l’agrandissement des troupeaux, les mythes de la création étaient produits chaque année.

Le mythe, donc, dans le monde ancien était mimétiquement reproduit dans les festivals publics avec l’accompagnement de rites. Le complexe entier constituait la magie imitatrice, de laquelle l’effet était cru être un bénéfice pour toute la communauté. Par des aromes rituels, les événements primordiaux, qui étaient enregistrés dans le mythe, étaient reproduits. L’événement produit à la bonne saison et la récitation verbale des formules correctes, il était cru, accompliraient le renouvellement périodique et la revitalisation de la nature et donc assureraient la prospérité de la communauté.14

De cette toile de fond, nous pouvons commencer à réaliser combien vital un rôle était joué par la cosmogonie dans l'ancien Proche-Orient. La vie sociale et religieuse d’Israël, comme celles de leurs voisins, était basée sur son origine. Le conte-rendu de la création de Genèse pose la fondation pour le reste du Pentateuque

Dans cette lumière, nous pouvons voir la signification du concours entre le Dieu d'Israël et les « dieux » d'Egypte. Le Pharaon a ose demande à Moïse, « Qui est l'Eternel, pour que je lui obéisse en laissant partir d'ici les Israélites? » (Ex. 5:2).

La réponse du Seigneur a été une série de dix tourments. Le message de ces fléaux était que le Dieu d’Israël est bien le créateur du ciel et de la terre.

« Je parcourrai l'Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j'exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte; je suis l'Eternel. » (Ex. 12:12 ; 18:11 : Nom. 33 :4).

Il semblerait que chaque fléau était un affront direct à l’un de la multitude des dieux d’Egypte. Bien que une corrélation directe de chaque fléau a un Dieu spécifique peut être spéculatif,15 le conflit des dieux est évidente.

Ce n’est pas une surprise que le signe de l’alliance des Israélites soit l’observance du Sabbat :

« ---Et toi, dis ceci aux Israélites: «Surtout, observez bien mes sabbats; car c'est là un signe entre moi et vous, de génération en génération, le signe que moi, l'Eternel, je vous rends saints.

14 Vous observerez donc le jour du repos, car il est saint pour vous. Celui qui le profanera devra mourir; car quiconque fera un travail quelconque ce jour-là, sera retranché de son peuple.

15 On travaillera six jours, et le septième jour sera un jour de repos consacré à l'Eternel. Quiconque fera un travail le jour du sabbat devra mourir.

16 Les Israélites observeront le jour du sabbat en le célébrant de génération en génération; c'est une alliance éternelle.

17 Il sera un signe à perpétuité entre moi et les Israélites, car en six jours l'Eternel a fait le ciel et la terre, et le septième jour il a cessé de travailler pour reprendre son souffle. » (Ex. 31:13-17).

En observant le Sabbat, Israël s’identifiait avec leur Dieu, le Créateur Qui arrêta de travailler le septième jour.

Le miracle de l’Exode, a alors servit à une fonction similaire des signes et merveilles fait par notre Seigneur. Ils sont la preuve de l’authenticité du message qui était proclamé. Dans le cas de notre Seigneur, c’était les paroles qu’Il a proclamées et que les écrivains inspirés ont conservé. L’Exode a prouvé que Yahvé était le seul Dieu, le Créateur et Rédempteur. Le Pentateuque a fourni le contenu pour la foi d'Israël, dont le récit de la création est la fondation.

Genèse 1:1-3

Beaucoup d’interprétations existent pour les trois premiers versets de la Bible, mais nous mentionnerons les trois plus populaires des évangéliques. Nous ne passerons pas beaucoup de temps ici parce que nos conclusions seront expérimentales et les différences n’ont que peu d’importance sur l’application du texte. Laissez-moi simplement commencer par dire que nous qui nommons le nom de Christ comme notre Sauveur, devons ultimement accepter Genèse 1:1 par foi (Heb. 11:3).

Interprétation 1 : La Théorie de Re-création (ou Brèche). Cette vue soutient que Genèse 1:1 décrit la création originale de la terre, avant la chute de Satan (Ésaïe 14:12-15 ; Ézéchiel 28:12). Le résultat de la chute de Satan est que la terre a perdu son état orignal de beauté et béatitude et est trouvée en état de chaos dans Genèse 1:2. cette « brèche » entre les versets 1 et 2 non seulement aide à expliquer la chute de Satan, mais aussi permet un long écoulement de temps, qui aide à harmoniser le récit de la création avec la théorie scientifique moderne. Cette théorie scientifique souffre d’un certain nombres de difficultés.16

Interprétation 2 : La Théorie du Chaos Initial. Brièvement, cette vue soutient que verset 1 est une phrase d’introduction indépendante. Verset 2 décrirai l’état initial de la création comme étant informe et vide. En d’autres mots, l’univers était comme bloc de granite vierge avant que le sculpteur commence à créer son chef-d’oeuvre. La création n’est pas dans un état diabolique, comme si le résultat d’une catastrophe, mais simplement dans son état initial informe, comme un tas d’argile dans les mains du potier. Verset 3 et les suivants commencent à décrire le travail que Dieu a fait pour changer cette masse informe en cosmos. Beaucoup d’érudits respectables sont de cet avis. »17

Interprétation 3 : La Théorie du Chaos Pré-création. Dans cette interprétation (de Dr Waltke), verset 1 est compris soit comme une clause dépendante (« Quand Dieu commença à créer… ») ou comme une phrase d'introduction indépendante pour un résumé (« Au commencement, Dieu créa… »). Le récit de la création résumé avec verset 1 commence avec verset 2. Cette création ne commence pas de rien, mais de quelque chose existant dans le verset 2. D’où ca vient n’est pas expliqué dans ces versets. En effet, cette interprétation soutient que cet état chaotique n’arrive pas entre les versets 1 et 2, mais avant verset 1 d’une période non précisée. L'origine absolue de la question n’est donc pas le sujet du récit de la « création » de Genèse 1, mais seulement le commencement relatif du monde et civilisation que nous connaissons aujourd’hui.18

Nous pourrions résumer la différence entre ces trois points de vues de cette façon :19

Les Six Jours de la Création (1:1-31)

Il est important de reconnaître que les versets 2-31 amplifient un peu plus verset 1. Ils n’expliquent pas complètement la création (certainement pas d’une façon scientifique – qui s’en serait soucier pendant des siècles jusqu'à présent ?). Ils ne la prouvent non plus, car cela est finalement une question de foi. Les faits sur lesquels cette foi doit être basée sont tout simplement déclarés.

Absence de Forme Changée en Forme

Le Vide Changé en Peuplé

vv 3-5

Jour 1

Lumière

vv 14-19

Jour 4

Lumières naturelles
(soleil, lune, étoiles)

vv 6-8

Jour 2

Air (étendue supérieure)
Eau (étendue inferieure)

vv 20-23

Jour 5

Poissons, Oiseaux

vv 9-13

Jour 3

Plantes de la terre

vv 24-31

Jour 6

Animaux, l’homme

Vu sous cet angle, les trois premiers jours remédient la situation d’absence de forme décrite en Genèse 1:2. Les jours 4 à 6 traitent avec l’état de « vide » ou « vacance » du verset 2. Il semble aussi y avoir une corrélation entre jour 1 et 4, 2 et 5, 3 et 6. Par exemple, l’air et l’eau reçoivent les formes de vie d’oiseaux et de poissons, bien que cela ne devrait pas être amplifié maintenant.

Deux autres observations devraient être notées. Premièrement, il y a un ordre dans les six jours. Il est clair que ce récit est arrangé chronologiquement, chaque jour construisant sur l'activité créative des jours précédents. Deuxièmement, il y a un processus impliqué dans la création, un processus impliquant le changement du chaos au cosmos, du désordre à l’ordre.

Bien que Dieu aurait pu créer instantanément la terre comme elle est maintenant, Il n’a pas choisi de le faire. La claire impression donnée par le texte est que ce processus a prit littéralement six jours, pas une éternité. Néanmoins, le Dieu Eternel n’est pas aussi inquiet que nous à propos de créer des choses instantanément. Le processus de sanctification est seulement un des nombreux exemples de l’activité progressive de Dieu dans le monde.

Le Sens De La Création Pour Les « Anciens » Israélites.

Avant d’approcher la question de ce que la création devrait signifier pour nous, nous devons chercher son sens pour ceux qui ont en premier lu ces paroles inspirées, de la main de Moïse. Le but initial de ce récit était pour les Israélites du temps de Moïse. Qu’auraient-ils dû apprendre ? Comment auraient-ils dû répondre ?

(1) Le récit de la création de Genèse était un correctif aux cosmogonies corrompues de leur jour. Nous avons déjà dit que l’Egypte, par exemple, croyait en la multiplicité de nature-divinités. Nous avons besoin de reconnaître qu’Israël, a cause de leur contact proche et de longue durée avec les Egyptiens, n’était pas touchés par leur vues religieuses.

« ---Maintenant donc, dit Josué, respectez l'Eternel et servez-le de façon irréprochable et avec fidélité. Rejetez les dieux auxquels vos ancêtres rendaient un culte de l'autre côté de l'Euphrate et en Egypte, et rendez un culte à l'Eternel seulement. » (Josué 24:14)

Ce n’était pas assez de regarder Yahvé comme un dieu, un parmi tant d’autres. Non plus devrait-il être perçut come simplement le Dieu d’Israël. Yahvé est le seul Dieu. Il n’y a aucun autres dieux. Il est le Créateur du ciel et de la terre. Il n’est pas seulement un peu supérieur aux dieux des pays autour d’eux. Lui, seul, est Dieu.

La tendance de commencer à confondre Dieu avec Sa création était une partie de comment les gens pensaient dans l’ancien monde. Il doit être vu comme le Dieu de la création, pas seulement Dieu dans la création. Chaque essai de visualiser ou d’humaniser Dieu dans une forme d’une chose créée était une tendance à mettre Dieu au niveau de sa création. C’est ce qui est arrivé, je crois, avec le veau d’or d’Aaron.

(2) Le récit de la création décrit le caractère et les qualités de Dieu. Négativement, Genèse 1 correcte beaucoup de populaires malentendus concernant Dieu. Positivement il portrait Son caractère et ses qualités.

  • Dieu est le souverain et tout-puissant. Distinct des cosmogonies d’autres anciens peuples, il n’y a pas de lutte de création dans Genèse 1. Dieu ne surmonte pas des forces opposantes pour créer la terre et l’homme. Dieu crée avec un simple commandement, « Que soit… » Il ordonne et ça apparaît. Dieu n’expérimente pas, mais plutôt, il façonne habilement la création de Sa conception omnisciente.
  • Dieu n’est pas simplement une force, mais une personne. Bien que nous devrions être en admiration devant l’excellence de Dieu, nous devrions aussi être son essence. Il n’est pas une force cosmique distante, mais un Dieu personnel et constamment présent. Cela est prouve par le fait qu’Il crée l’homme à Son image (1:26-28). L’homme est la réflexion de Dieu. Dans le chapitre 2, Dieu donne à Adam quelque chose d’important à faire avec une autre personne pour l’aider. Dans le troisième chapitre, nous apprenons que Dieu communique avec l’homme tous les jours dans le jardin.
  • Dieu est éternel.Bien que d’autres créations soient vagues ou erronées en ce qui concerne l’origine de leurs dieux, le Dieu de Genèse est éternel. Le récit de la création décrit Son activité au commencement du temps (du point de vue humain).
  • Dieu est bon.La création n’est pas arrivée dans un vide moral. La moralité a été tissée dans l’essence de la création. Souvent l’expression est trouvée, « Il est bon ». Dieu implique non seulement utilité et achèvement, mais valeur morale. Ceux qui tiennent des vues athées sur l’origine de la terre ne voient aucun système de valeur autre que celles acceptées par la majorité des gens. La bonté de Dieu est réfléchie dans Sa création, qui, dans son état original, était bonne. Même de nos jours, la courtoisie et la bonté de Dieu sont évidentes (Matt. 5:45 ; Actes 17:22-31).

Le Sens De La Création Pour Tous Les Hommes.

Le thème de Dieu, le Créateur, est éminent à travers toutes les Ecritures Saintes. Il est très significatif que les dernières paroles de la bible soient remarquablement similaires aux premières.

« Finalement, l'ange me montra le fleuve de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l'Agneau.

Au milieu de l'avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l'arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations.

Il n'y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte:

Ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts.

Il n'y aura plus jamais de nuit. On n'aura donc plus besoin ni de la lumière d'une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement. » (Apocalypse 22:1-5)

La vérité, que Dieu est le Créateur du ciel et de la terre, n’est pas seulement quelque chose à croire, mais quelque chose a quoi nous devons répondre. Permettez-moi de mentionner quelques implications et applications de ce que Genèse 1 nous apprend.

(1) Les hommes devraient se soumettre au Dieu de la création par respect et obéissance. Les cieux déclarent la gloire de Dieu :

« Au chef de chur; cantique de David.
Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux,
L'étendue céleste publie l'œuvre de ses mains. » (Psaume 19:1-2)

« Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit. Ils n'ont donc aucune excuse,

Car alors qu'ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l'honneur que l'on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d'intelligence s'est trouvée obscurcie. » (Romains 1:20-21)

Les hommes devraient respecter le Dieu tout-puissant de la création.

« L'Eternel a parlé: les cieux ont été faits par la parole de l'Eternel,
et toute l'armée des étoiles est née du souffle de sa bouche.

Les eaux des mers, il les amasse et les endigue,
et il tient l'océan comme en un réservoir.

Que l'univers entier révère l'Eternel!
Qu'ils tremblent devant lui, les habitants du monde!

Car lorsqu'il a parlé cela s'est fait,
lorsqu'il a commandé, cela est apparu » (Psaume 33:6-9)

La grandeur de Dieu est évidente par le travail de Ses mains – la création est complètement à propos de nous. Les hommes devraient Le respecter et Le révérer pour Qui Il est.

« Que tout mon être loue l'Eternel!
O Eternel, mon Dieu, que tu es grand!
Tu es revêtu de splendeur, et de magnificence,

Tu as pour manteau la lumière,
et tu déploies les cieux comme une tente,

Tu construis au-dessus des eaux du ciel tes hauts palais inaccessibles.
Des nuées, tu te fais un char,
tu te déplaces sur les ailes du vent,

Tu fais des vents tes messagers,
les éclairs sont tes serviteurs.

Tu as établi notre terre sur de solides fondements
pour qu'elle reste inébranlable à tout jamais.

Tu l'as couverte d'océans comme d'un vêtement,
les eaux recouvraient les montagnes.

Lorsque tu les as menacées, les eaux se sont enfuies au loin
et se sont élancées au bruit de ton tonnerre,

Franchissant des montagnes, dévalant vers des plaines
jusqu'à l'endroit que tu leur avais assigné.

Tu as fixé une limite que les eaux ne franchiront plus,
et elles ne reviendront plus pour submerger la terre » (Psaume 104:1-9)

(2) Les hommes devraient faire confiance au Dieu de la création, pour satisfaire tous leurs besoins.

« Lorsque Abram revint après avoir battu Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome vint à sa rencontre dans la vallée de Chavé qui est la vallée royale.

Melchisédek, roi de Salem, qui était prêtre du Dieu très-haut, apporta du pain et du vin.

Il bénit Abram en ces termes:
---Que le Dieu très-haut qui a formé le ciel et la terre bénisse Abram,

et béni soit le Dieu très-haut qui t'a donné la victoire sur tes ennemis!
Et Abram lui donna le dixième de tout le butin.


Le roi de Sodome dit alors à Abram:
---Rends-moi les personnes et garde les biens pour toi.

Abram lui répondit:
---Je jure à main levée vers l'Eternel, le Dieu très-haut qui a formé le ciel et la terre,

que je ne prendrai rien de ce qui t'appartient, pas même un fil ou une courroie de soulier, pour que tu ne puisses pas dire: «J'ai enrichi Abram.»

Je ne veux rien si ce n'est ce qu'ont mangé les jeunes gens. De plus, la part des hommes qui m'ont accompagné, Aner, Echkol et Mamré, eux, ils la prendront » (Genèse 14:17-24).

Abram a offert sa dime a Melchisédek sur la base de la profession que le Dieu d’Abram était « Dieu Plus Haut, le propriétaire du ciel et de la terre » (versets 19,20). Et pourtant, bien qu’il ait donne une dime à Melchisédek, il a refusé de profiter, de façon monétaire, du roi païen de Sodome, car il voulait cet homme sache que « Dieu Plus Haut, le propriétaire du ciel et de la terre » était Celui Qui le fait prospérer.

Nous chantons, « Les troupeaux de milliers de collines Lui appartiennent… Je sais qu’Il prendra soin de moi. » Ca, c’est une bonne théologie. Le Dieu Qui est notre Créateur, est aussi notre Soutien. Vous voyez, Dieu n’a pas crée l’univers, et puis l’a abandonné à lui-même, comme certains semble dire. Dieu maintient un soin continuel pour sa création.

« Du haut de ses palais, Dieu verse la pluie sur les monts,
la terre est remplie des bienfaits du fruit de ton ouvrage.

C'est toi qui fais pousser le foin pour le bétail,
et qui fais prospérer les plantes pour les hommes
afin qu'ils tirent de la terre le pain pour se nourrir.

Le vin réjouit le cœur de l'homme
et fait resplendir son visage, le rendant brillant plus que l'huile.
Le pain restaure sa vigueur.

Les arbres, qui sont ton ouvrage, Ô Eternel, sont pleins de sève.
Tels sont les cèdres du Liban que ta main a plantés.

C'est là que nichent les oiseaux
et la cigogne a sa demeure là, sur les branches des cyprès.

Les bouquetins ont leurs retraites aux sommets des monts élevés,
et les rochers sont le refuge où les petits damans se cachent.

C'est toi qui as formé la lune pour marquer les dates des fêtes.
Le soleil sait quand il se couche.

Tu fais descendre les ténèbres, et c'est la nuit.
Alors les hôtes des forêts se mettent tous en mouvement:

les lionceaux rugissent après leur proie,
ils demandent à Dieu leur nourriture.

Mais dès que paraît le soleil, ils se retirent
pour se coucher dans leurs tanières.

Et l'homme sort pour son ouvrage,
qu'il poursuivra jusqu'à la nuit. » (Psaumes 104:14-23)

Le Nouveau Testament va un peu plus loin en nous informant que le Fils de Dieu était le Créateur, et continue à nous servir comme le Souteneur de la création, gardant toutes choses ensemble :

« Car c'est en lui
qu'ont été créées toutes choses
dans les cieux comme sur la terre,
les visibles, les invisibles,
les Trônes et les Seigneuries,
les Autorités, les Puissances.
Oui, par lui et pour lui
tout a été créé.

Il est lui-même
bien avant toutes choses
et tout subsiste en lui. » (Colossiens 1:16-17)

(3) Les Hommes devraient être modestes, reconnaissant la sagesse de Dieu comme la creation en témoigne. Job a enduré beaucoup d’afflictions. Mais finalement, assez est assez. Il commença à douter de la sagesse de Dieu dans son adversité. A ses questions, Dieu a répondu,

« Alors, du sein de la tempête, l'Eternel répondit à Job:

Qui donc obscurcit mes desseins
par des discours sans connaissance?

Mets ta ceinture, comme un brave:
je vais te questionner et tu m'enseigneras.

Où étais-tu quand je posai les fondations du monde?
Déclare-le, puisque ta science est si profonde!

Qui en a fixé les mesures, le sais-tu donc?
Qui a tendu sur lui le cordeau d'arpenteur?

Dans quoi les socles de ses colonnes s'enfoncent-ils?
Qui en posa la pierre principale, la pierre d'angle,

quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse,
et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie? » (Job 38:1-7)

Job a été défié à approfondir la sagesse de Dieu dans la création. Il ne pouvait pas l’expliquer ou la comprendre, bien moins la défier. Comment, alors, est-ce que Job aurait pu questionner la sagesse de Dieu, travaillant dans sa vie. C’est vrai, il ne pouvait pas voir le but de tout ça, mais sa perspective n’était pas celle de Dieu. Laissons ceux, qui questionnent les raisons de l’engagement de Dieu dans nos vies, contempler la sagesse infinie de Dieu comme on peut la voir dans la création, et restons silencieux et attendons la réponse de Dieu et observons Le faire ce qui est juste.

Si l’homme choisissait de réfléchir à toutes les questions, laissons le essayer de se figurer pourquoi un Dieu Infini se concernerait lui-même avec de simples hommes :

« De la bouche des enfants et des cris des nouveau-nés,
tu fais jaillir la louange qui confond tes adversaires,
pour imposer le silence à ceux qui, chargés de haine, se rebellent contre toi.

Quand je contemple le ciel que tes doigts ont façonné,
les étoiles et la lune que tes mains ont disposées,

je me dis: Qu'est-ce que l'homme, pour que tu en prennes soin,
et qu'est-ce qu'un être humain pour qu'à lui tu t'intéresses? » (Psaume 8:3-5)

(4) L’homme devrait trouver du réconfort dans les temps de détresse et difficulté, sachant que son Créateur est capable et désireux de le délivrer.

« Ainsi donc, que ceux qui souffrent parce qu'ils obéissent à la volonté de Dieu s'en remettent entièrement au Créateur, qui est fidèle, et qu'ils continuent à faire le bien. » (1 Pierre 4:19)

« Pourquoi donc, Ô Jacob, parlerais-tu ainsi?
Et pourquoi dirais-tu, ô Israël:
«Mon sort échappe à l'Eternel,
et mon Dieu ne fait rien pour défendre mon droit»?

Ne le sais-tu donc pas?
Et n'as-tu pas appris
que l'Eternel est Dieu de toute éternité?
C'est lui qui a créé les confins de la terre.
Il ne se lasse pas, il ne s'épuise pas,
et son intelligence ne peut être sondée.

Il donne de la force à qui est las
et il augmente la vigueur de celui qui est fatigué.

Les jeunes gens se lassent et ils s'épuisent,
et même de robustes gaillards tombent,

Mais ceux qui comptent sur l'Eternel renouvellent leur force:
ils prennent leur envol comme de jeunes aigles;
sans se lasser, ils courent,
ils marchent en avant, et ne s'épuisent pas. » (Ésaïe 40:27-31)

« Car voici ce que dit l'Eternel Dieu
qui a créé les cieux et les a déployés,
lui qui a disposé la terre avec tout ce qu'elle produit,
qui a donné la vie aux hommes qui la peuplent
et le souffle de vie à ceux qui la parcourent:

Moi, l'Eternel, moi, je t'ai appelé dans un juste dessein
et je te tiendrai par la main;
je te protégerai et je t'établirai
pour conclure une alliance avec le peuple,
pour être la lumière des nations, » (Ésaïe 42:5-6)

« Moi, je suis l'Eternel,
il n'y en a pas d'autre,
non, en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu.
Je t'ai doté de force
sans que tu me connaisses,

afin que du soleil levant jusqu'au soleil couchant, tout homme sache
que tout, sauf moi, n'est que néant,
que je suis l'Eternel
et qu'il n'y en a aucun autre.

J'ai formé la lumière
et créé les ténèbres,
je donne le bonheur
et je crée le malheur.
Oui, c'est moi, l'Eternel, qui fais toutes ces choses. » (Ésaïe 45:5-7)

(5) Les homes devraient répondre au Dieu de la création avec les louanges qui Lui sont dues:

« Gloire à jamais à l'Eternel!
Qu'il se réjouisse de ses œuvres!

Son regard fait trembler la terre,
il touche les montagnes et, déjà, elles fument.

Je veux chanter pour l'Eternel ma vie durant,
célébrer mon Dieu en musique tant que j'existerai.

Que mon poème lui soit agréable!
Moi, j'ai ma joie en l'Eternel.

Que les pécheurs soient ôtés de la terre!
Que les *méchants n'existent plus!
Que tout mon être loue l'Eternel!
Oui, louez l'Eternel! » (Psaume 1047:31-35)

«Louez l'Eternel,
louez l'Eternel du haut des cieux!
Louez-le, dans les hauteurs!

Louez-le, vous tous ses anges!
Louez-le, vous toutes ses armées!

Louez-le, soleil et lune!
Oui, louez-le tous, astres lumineux!

Louez-le, ô cieux des cieux,
vous aussi, nuages chargés d'eau là-haut dans le ciel[a]!

Que tous ces êtres louent l'Eternel!
Car il a donné ses ordres et ils ont été créés.

Il les a tous établis pour toujours,
il leur a fixé des lois qui ne changeront jamais. » (Psaume 148:1-6)

« Venez et prosternons-nous,
ployons les genoux devant l'Eternel qui nous a créés. » (Psaume 95:6)

« Eternel, notre Seigneur,
que ta gloire est admirable sur la terre tout entière!
Au-dessus du ciel, on célèbre ta splendeur. » (Psaume 8:2)

Conclusion

Mes amis, ce que Genèse 1 nous apprend est une grande et puissante vérité. C’est une vérité qui demande plus que juste un accord ; elle nécessite une action. Et bien qu’elle soit grande, elle est pâlie par la venue de Jésus Christ. Juste comme Dieu l’a dit, « que la lumière soit », Dieu a donc parlé dans ces derniers jours (Heb. 1:1-2) en Son Fils, Qui est la lumière :

« En effet, le même Dieu qui, un jour, a dit: Que la lumière brille du sein des ténèbres, a lui-même brillé dans notre cœur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6)

« Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu.

Au commencement, il était avec Dieu.

Tout a été créé par lui; rien de ce qui a été créé n'a été créé sans lui.

En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.

La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée. » (Jean 1:1-5)

« Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.

Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli.

Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.

Ce n'est pas par une naissance naturelle, ni sous l'impulsion d'un désir, ou encore par la volonté d'un homme, qu'ils le sont devenus; mais c'est de Dieu qu'ils sont nés. » (Jean 1:9-13)

Bien que Dieu ne se soit révélé que vaguement dans la création, Il s’est dévoilé complètement en Son Fils :

« Personne n'a jamais vu Dieu: Dieu, le Fils unique qui vit dans l'intimité du Père, nous l'a révélé.» (Jean 1:18)

Nous ne pouvons pas éviter la révélation biblique que le Dieu Qui a crée le ciel et la terre, le Dieu qui a racheté les Israélites d’Egypte, est l’homme-Dieu de Galilée, Jésus Christ. Juste comme Il a façonné la première création (Col. 1:16), Il est venu maintenant pour accomplir une nouvelle création, par Son travail sur la croix du Calvaire :

« Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature: ce qui est ancien a disparu, voici: ce qui est nouveau est déjà là. » (2 Corinthiens 5:17)

Au-delà de ça, bientôt, il y viendra un jour quand le ciel et la terre seront purges des effets du péché et il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre :

« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle.

Puisque tout l'univers doit ainsi se désagréger, quelle vie sainte vous devez mener et combien vous devez être attachés à Dieu,

En attendant que vienne le jour de Dieu et en hâtant sa venue! Ce jour-là, le ciel en feu se désagrégera et les astres embrasés fondront.

Mais nous, nous attendons, comme Dieu l'a promis, un nouveau ciel et une nouvelle terre où la justice habitera. » (2 Pierre 3:10-13)

Etes-vous prêts pour ce jour, mes amis ? Etes-vous devenus une nouvelle création en Christ ? Genèse 1 révèle comment Dieu a prit le chaos et l’a transformé en cosmos – ordre et beauté. Si vous ne vous êtes jamais tourné vers Christ, je peux vous dire avec confiance que votre vie est informe et vide ; elle est chaotique et sans vie. Celui-là Même Qui a tourné chaos en cosmos peut transformer la vôtre, Il peut vous donner une nouvelle vie.


1 “Pot Proof,” Christianity Today, September 22, 1978, p. 43

2 “Evangelicalisms Six Flaws,” Eternity, January, 1980, p. 54. This article by the Staff of Eternity magazine is a summary of an article by Robert E. Webber, published in the October issue of New Oxford Review.

3 Dr. Bruce Waltke briefly describes this threefold attack:

First, there came the challenge of the scientific community. In the wake of Charles Darwin’s revolutionary hypothesis of evolution to explain the origin of species, the majority of the scientific community fell in with Darwin’s hypothesis against the Bible. They believed that they could validate Darwin’s theory by empirical data, but they thought that they could not do the same for the Bible.

The second challenge came from the comparative religionists who sought to discredit the biblical story by noting the numerous points of similarity between it and ancient mythological creation accounts from various parts of the near East being studied at that time… . According to his (Gunkel’s) view, the Hebrew version of creation was just another Near Eastern folk tale but in the process of time the transmitters of the story improved it by their creative and superior philosophical and theological insights.

The third challenge came from literary criticism. The case was stated most persuasively by Julius Wellhausen in his most influential classic, still available in paperback on book stands, entitled, Pro Legomena to the Old Testament. Here he argued that there were at least two distinct accounts of creation in Genesis l and 2 and that these two accounts contradicted each other at various points. Bruce Waltke, Creation and Chaos (Portland, Oregon: Western Conservative Baptist Seminary, 1974), pp. 1-2.

4 Benjamin B. Warfield, Selected Shorter Writings of Benjamin B. Warfield, Vol. I, edited by John E. Meeker (Nutley, N.J. Presbyterian and Reformed Publishing Co., 1970), p. 108.

5 I must stress here that we should take seriously Peter’s instruction, “ … always being ready to make a defense to every one who asks you to give on account for the hope that is in you … ” (I Peter 3:15). Even here, in what might be called an exhortation for apologetic readiness, the message most needed by the unbeliever is the gospel of salvation through faith in Christ. My experience is that few are saved by the use of the Genesis account of creation as an apologetic. For those who are seriously considering the claims of Christ, but fear the Bible to be untrustworthy, such effort may well be worthwhile.

6 “First we can say, that the Book of Genesis does not inform us concerning the origin of that which is contrary to the nature of God, neither in the cosmos nor in the world of the spirit. Where does the opposite of Him that is good and bright originate? When we delve into the problem of the origin of evil in the moral realm, we come upon a great mystery. Suddenly, without explanation, in Genesis 3 an utterly evil brilliant, intelligent personality appears in the Garden of Eden masquerading as a serpent. The principle of origins, so strong in our minds, demands on explanation. But the truth is that the Book mocks us. Likewise, when we come to that which is negative in the cosmos, something devoid of form and dark, the Bible provides us with no information. Here are some of the secret things that belong to God” (Waltke, Creation and Chaos, p. 52). While I do not prefer Dr. Waltke’s choice of words (“the Book mocks us”), I do agree with his position that Genesis does not tell us all we might desire to learn.

7 Wakeman, as quoted by Waltke, Creation and Chaos , p. 6.

8 Waltke demonstrates the similarities between the biblical cosmogony with the creation myths of the ancient near east:

First, by a comparison of Psalm 74:13,14 with the Ugaritic Text 67:I: 1-3 (Waltke, p. 12).

Psalm 74:13-14: “Thou hast broken the sea with Thy might, even smashed the heads of the monster of the waters, Thou hast crushed the heads of Leviathan, even given him as food for the people… .”

Text 67: I . 1-3, 27-30: “When thou smitest Lotan (Leviathan) the evil dragon, even destroyest the crooked dragon, the mighty one of the seven heads… .”

Second, by a comparison of Isaiah 27:1 with the Ugaritic Text ‘nt:III: 38-39 (Waltke, p. 13):

Isaiah 27:1: “On that day God will visit, with his sword (that is) mighty and great and powerful, Leviathan the evil serpent, even Leviathan the crooked serpent, and slay the monster that is in the sea.”

Text ‘ni:III: 38-39: “The crooked dragon, the mighty one of the seven heads.”

9 Cf. Waltke, Creation and Chaos, pp. 33,35. Actually, this similarity in form between the biblical text of the Pentateuch and the ancient Near Eastern texts has proven to be a blessing to those who hold to a unified (Mosaic) authorship:

“Kitchen compared the Pentateuch with ancient Near Eastern texts and discovered that the same features used by the critics as a divining rod to divide up the Pentateuch were present in these texts, written on rock with no pre-history.” Waltke, pp. 41-42.

10 Ibid, p. 45.

11 “The most common explanation of those scholars who regard the world as a closed system without divine intervention is that Israel borrowed these mythologies, demythologized them, purged them of their gross and base polytheism, and gradually adapted them to their own developing and higher theology.” Ibid., p. 46.

12 Merrill F. Unger, Archaeology and the Old Testament, p. 37, quoted by Waltke, p. 46.

13 “In Canaan at the time of the Conquest, each city had its own temple dedicated to some force of nature. The name Jericho derives from the Hebrew word, yerah, which means “moon” for its inhabitants worshipped the moon, the god “Yerach.” Likewise, on the other side of the central ridge of Palestine, we find the city of Beth Shemesh, which means “Temple of the Sun” for Shamash, the sun god, was worshipped there.” Waltke, p. 47.

14 Sarna, Understanding Genesis, p. 7, as quoted by Waltke, p. 47.

15 “The knowledge extant concerning the practical everyday worship of the Egyp. pantheon is meager, and for all intents and purposes little or nothing is known about their metaphysical assumptions from the documented sources. It is obvious, however, that the twenty-two Egyp. provinces each had their respective religious center and totemic animal or plant. It is precisely the attributes of these deities that are involved in the plagues, but whether each of the plagues was thought to be the special domain of one or another of the Egyp. gods cannot be stated with certainty.” W. White, Jr. “The Plagues of Egypt, The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), IV, p. 806.

16 Cf. Waltke, pp. 21-25.

17 For example, E. J. Young, In the Beginning (Carlisle; Pennsylvania: Banner of Truth Trust, 1976), pp. 20ff.

18 “But what shall we say about the uncreated or unformed state, the darkness and the deep of Genesis 1:2? Here we enter a great mystery for the Bible never says that God brought these into existence by His Word. What can we say about them?” Bruce Waltke, p. 52.

19 Adapted from Waltke, p. 18.


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3. Le Dessein De L’homme: Son Devoir Et Son Plaisir (Gen 1:26-31; 2:4-25)

Introduction

Depuis quelques semaines, une histoire assez effrayante a couvert les journaux. Ses implications sont assez incroyables. Le procès implique un homme du troisième âge, qui apparemment était un peu sénile, et qui était aussi en dialyse. La famille avait déterminé que cet homme avait passé son temps de productivité et, s’il avait eu une compétence mentale de raisonner sa situation, il aurait voulu terminer sa pauvre existence. Si les infirmières, qui en étaient venues à aimer cet homme n’avaient protesté, il se pourrait très bien qu’il soit mort aujourd’hui.

Nous vivons dans un âge effrayant. Nous avons maintenant des pouvoirs technologiques et biologiques merveilleux dans nos mains, mais pas de bases éthiques et morales pour déterminer comment les utiliser. Non seulement havons-nous rendu le fait de tuer des enfants, quand ils sont encore dans le corps de leurs mères, plus accommodant et peu couteux, il y a, en fait, de sérieuses discussions à propos de donner un certificat de vie qui prononcerait un bébé légalement vivant, juste comme un certificat qui est maintenant donné légalement pour certifier que quelqu’un est mort. Ce certificat ne serait pas donné avant la naissance de l’enfant, et seulement donné après qu’une série complète de tests ait été performée. Tous les « inférieurs » ou virtuellement non-productifs nouveau-nés seraient simplement rejetés et pas déclarés « vivant » et éliminés. On m’a dit que dans certains endroits dans le monde, le suicide n’est pas considéré un crime et des conseils sont maintenant donnés à ceux qui désirent poursuivre l’idée – mais pas de les convaincre de l’erreur qu’ils font !

Dans un âge où le pouvoir de vie et de mort semble être plus que jamais dans les mains des hommes, nous trouvons notre société dans un aspirateur moral dans lequel les décisions de vie et de mort doivent être prises. Les questions, vieilles comme le monde, à propos du sens de la vie ne sont plus simplement académiques et intellectuelles – elles sont intensément pratiques et doivent être répondues.

A la lumière de ces problèmes, jamais ces versets de Genèse 1 et 2 n’ont été aussi important qu’ils ne le sont aujourd’hui. En eux, nous trouvons le dessein de l’homme. J’ai donc titré ce message, Le Dessein De L’Homme : Son Devoir Et Son Plaisir. Pour comprendre correctement ce passage il faut essayer de saisir les principes éternels qui devrait déterminer beaucoup de nos décisions morales. Au-delà de cela, nous sommes rappelés à nouveau de ce qui rend vraiment nos vies précieuses.

Maintenant que nous avons déjà traité les six jours de la création dans un sens général, il nous est important de comprendre le rapport être les trois premiers chapitres de Genèse. Chapitre 1 ébauche la création chronologiquement. (En fait, versets 1-3 du chapitre 2 devraient être inclus ici aussi.)

Dieu a crée le ciel et la terre, et toute la vie en six jours, et Il s’est reposé le septième. L’homme est dépeint comme la couronne de la création de Dieu. Pour maintenir un format chronologique, seule une vue générale est donnée dans les versets 26-31.

Chapitre deux revient sur le sujet de la création de l’homme avec un récit beaucoup plus détaillé. Bien loin de contredire chapitre un, comme quelques professeurs ont suggéré, il le complimente. Bien qu’il soit dit que Dieu ait crée l’homme, tous les deux, hommes et femmes (1:26-27), il est décrit plus complètement dans le deuxième chapitre. Dans chapitre 1, l’homme est donné toutes les plantes pour nourriture (1:29-30), dans le chapitre 2, l’homme est placé dans un très beau jardin (2:8-17) Dans le premier chapitre, l’homme est dit qu’il règne sur toutes les créatures de Dieu (1:26, 28) ; dans le deuxième, l’homme est donné le devoir de nommer toutes les créatures de Dieu (2:19-20). Les contradictions entre ces deux chapitres ont du être inventées, car il est clair que l’auteur du premier chapitre avait l’intention d’amplifier les détails dans le second.

De plus, chapitre deux sert d’introduction et de préparation pour le récit de la chute dans le chapitre trois. Chapitre deux nous donne le cadre pour la chute de l’homme qui est décrite dans le chapitre trois. Nous sommes présentés au jardin (2:8-9), aux deux arbres, l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal (2:9). La femme, qui allait être trompée, est aussi présentée dans le chapitre deux. Sans chapitre deux, le premier chapitre aurait été bien trop bref, et le troisième nous aurait prit au dépourvu.

Si le chapitre 1 est arrange de façon chronologique –sur une période de sept jours, contrairement au chapitre 2 qui n’est pas chronologique mais logique. Bien sur, les événements du chapitre 2 vont parfaitement dans l’ordre du chapitre 1. Si le chapitre 1 représente la création vue avec une lentille grand angle, chapitre 2 est vu avec un téléobjectif. Dans le chapitre 1, l’homme se trouve au sommet de la pyramide, la couronne de l’activité créative de Dieu. Dans le chapitre 2, l’homme est au centre du cercle de l’activité et de l’intérêt de Dieu.

La dignité de l’homme (1:26-31)

Puisque le chapitre 2 construit sur les simples détails de 1:26-31, commençons par considérer ces versets plus attentivement. L’homme, nous l’avons dit ci-dessus, est la couronne du programme créatif de Dieu. Ceci est évident dans plusieurs circonstances.

Premièrement, l’homme est le dernier des créatures de Dieu. Le récit total développe jusqu'à la création de l’homme. Deuxièmement, l’homme seul a été crée à l’image de Dieu. Bien qu’il y ait des discussions considérables concernant ce que ca veut dire, plusieurs choses sont impliquées dans le texte lui-même. L’homme a été crée à l’image et de Dieu dans sa sexualité.

« Dieu créa les hommes pour qu'ils soient son image, oui, il les créa pour qu'ils soient l'image de Dieu. Il les créa homme et femme. » (Genèse 1:27)

Cela ne veut pas dire que Dieu est homme ou femme, mais que Dieu est à la fois unité et diversité. L’homme et la femme dans le mariage deviennent un, et cependant ils sont distincts. L’unité dans la diversité, comme dans la réflexion de la relation d’un homme avec sa femme reflete une facette de la personnalité de Dieu.

L’homme est aussi, d’une manière ou d’une autre, comme Dieu, en ça qu’il le différencie du monde animalier. L’homme, différemment des animaux, est fait à l’image de Dieu. Ce qui différencie l’homme des animaux doit donc être une part de sa réflexion de Dieu. Le fait que l’homme puisse raisonner, communiquer, et prendre des décisions morales doit être une part de cette distinction.

De plus, l’homme réfléchit Dieu dans le fait qu’il règne sur la création. Dieu est le Chef Souverain de l’univers. Il a délégué une petite portion de son autorité à l’homme dans la règle de la création. Dans ce sens aussi, l’homme réfléchit Dieu.

Remarquez aussi que c’est l’homme et la femme qui règne : « …Qu'ils dominent… » (Genèse 1:26)

« ils » réfère a « l’homme et la femme », pas seulement aux hommes (masculin) qu’Il a crée. Bien qu’Adam ait la fonction de primauté (c’est évident par sa priorité dans la création,1 lui étant la source de sa femme,2 et lui donnant le nom d’Eve,3 la tache d’Eve était d’être l’aide de son mari. Dans ce sens, tous les deux doivent régner sur la création de Dieu.

Un autre point devrait être vu ici. Il semblerait qu’il y ait peu de doute que parmi les dispositions nécessaires que Dieu ait prit pour la nourriture de l’homme, seulement la nourriture végétarienne est incluse à ce point :

« Et Dieu dit:
---Voici, je vous donne, pour vous en nourrir, toute plante portant sa semence partout sur la terre, et tous les arbres fruitiers portant leur semence.

Je donne aussi à tout animal vivant sur la terre, aux oiseaux du ciel, à tout animal qui se meut à ras de terre, et à tout être vivant, toute plante verte pour qu'ils s'en nourrissent.
Et ce fut ainsi. » (Genèse 1:29-30)

Ce n’est pas avant la chute, et peut être après le déluge, que la viande a été donnée comme nourriture a l’homme (Genèse 9:3-4). L’effusion de sang n’aura de signification qu’après la chute, représentant la rédemption qui arrive par le sang de Jésus Christ. Dans le Millénaire on nous dit,

« Les loups et les agneaux paîtront ensemble,
le lion mangera du fourrage tout comme le bétail;
le serpent mordra la poussière.
Il ne se fera plus ni mal, ni destruction,
sur toute ma montagne sainte,»
dit l'Eternel! » (Ésaïe 65:25)

Si je comprends les Ecritures correctement, le Millénaire sera un retour aux choses comme elles étaient une fois avant la chute. Donc, au paradis d’Eden, Adam et Eve et le monde animalier étaient tous végétariens. Alors comment peuvent certains parler de « la loi du plus fort » jusqu'après la création de toutes choses et la chute d'homme ?

Mais plus important que cela est le fait que la dignité de l’homme et sa valeur ne lui sont pas attribuées par lui-même, mais elles sont fondamentales à l’homme, à celui qui a été crée à l’image de Dieu. La valeur de l’homme a un direct rapport avec son origine. Pas étonnant que nous entendions des positions morales si effrayantes de nos jours.

Quelles que soit le point de vue de l’origine de l’homme qui n’accepte pas l’homme comme un produit de création divine, ne peut pas attribuer à l’homme sa valeur, laquelle lui a été donnée par Dieu. En d’autres mots, notre évaluation de l’homme est directement proportionnelle a notre estimation de Dieu.

Je ne suis pas prophète, mes amis, mais je m’aventurerai à dire que nous, qui nommons le nom du Christ allons devoir nous faire reconnaître dans les jours à venir. Avortement, euthanasie, et bioéthique, pour n’en mentionner que quelques-uns, nous allons demander des standards moraux et éthiques. Le principe de fondement sur lequel ces décisions doivent être prises, à mon avis, est le fait que tous les hommes sont crée à l’image de Dieu.

Dans cette lumière, maintenant je peux voir pourquoi notre Seigneur pourrait resumer le Vieux Testament tout entier par deux commandements,

« Jésus lui répondit:
---Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée.

C'est là le commandement le plus grand et le plus important.

Et il y en a un second qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Tout ce qu'enseignent la Loi et les prophètes est contenu dans ces deux commandements. » (Mattieu 22:37-40)

L’attitude du futur semblerai être d’aimer seulement les « voisins » qui sont ceux qui contribuent a la société, seulement ceux qui pourraient être considérés avantageux. Est-ce que le système de valeur est différent pour notre Seigneur, Qui dit,

« Vraiment, je vous l'assure: chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c'est à moi-même que vous l'avez fait. » (Matthieu 25:40)

A mon avis, c’est la que les Chrétiens vont être mis à l’épreuve. Certains suggèrent fortement que ceux que notre Seigneur appelle « les moindres » sont précisément ceux qui devraient etre éliminés de la société. Que Dieu nous aide à voir que la dignité de l’homme est déterminé divinement.

Le devoir de l’homme (2:4-17)

Pendant que Genèse 1 décrit la progression du chaos au cosmos ou du désordre à l’ordre, le chapitre 2 suit un patron différent. Il est possible que le fil d’idées qui coure à travers ce passage est que l’activité créative de Dieu en fournissant ces choses qui sont manquantes.

Le verset 4 sert comme une introduction pour le reste des versets.4 le verset 5 nous informe des manques qui sont fournis dans les versets 6-17 : Pas de buissons, pas de plantes, pas de pluies, pas d’hommes. Cela sont ceux qui sont satisfait par la bruine (verset 6) et les rivières (versets 10-14), l’homme (verset 7), et le jardin (versets 8-9).

Le manque des versets 18-25 est, simplement dit, « il ne trouva pas d'aide qui soit son vis-à-vis. » (versets 18-20). Cette aide lui sera fournit d’une belle façon dans la dernière partie du chapitre 2.

Encore une fois, permettez-moi d’amplifier que Moïse n’a pas l’intention de nous donner un ordre chronologique des événements ici, mais un ordre logique.5 Son but est de décrire plus particulièrement la création de l’homme, sa femme, et le cadre dans lequel ils sont mis. Ceux-ci deviennent les facteurs clés dans la chute qui arrive dans le chapitre 3.

Bien que jusqu'à présent aucune pluie n’était tombée, Dieu avait fourni l’eau qui était nécessaire pour la vie des plantes. « De l'eau se mit à sourdre et à irriguer toute la surface du sol. » (Genèse 2:6).

Il y a quelques discussions a propos de ce mot « eau ». Il voudrait peut-être dire de la pluie, du brouillard, comme certains soutiennent6 La Version des Septante utilise le mot grec « pege », qui veut dire « source ». Certains ont compris le mot Hébreux comme celui dérivé d’un mot sumérien, référant à des eaux souterraines.7 Il se peut que des sources jaillissaient du sol et que la végétation était peut-être arrosée par de l’irrigation ou des canaux. Cela pourrait même expliquer, en partie, le travail d’Adam s’occupant du jardin.

L’eau étant fournie, Dieu créa le jardin, qui devait devenir le lieu de la demeure de l’homme, et l’objet de son attention. Il était bien fourni avec beaucoup d’arbres, lesquels fournissaient à la fois, beauté et nourriture.

« L'Eternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d'arbres d'aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l'arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l'arbre du choix entre le bien et le mal. » (Genèse 2:9)

En particulier, deux arbres sont mentionnés, l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal. Ce dernier était la seule chose interdite à l’homme.

Et le Seigneur Dieu ordonna a l’homme, disant, « ---Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin ; sauf du fruit de l'arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-là, n'en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2:16-17)

Il est intéressant qu’il semble que seulement Adam, soit dit que le fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal ne doit pas être mangé. Quelqu’un ne peut que supposer si l’ordre de Dieu a été efficacement communiqué à Eve. Cela Pourrait-il expliquer l’estimation inexacte d’Eve dans 3:2-3 ?

L’homme a été place dans ce paradis.8 Pendant qu'il était sûrement d'apprécier ce pays des merveilles, il était aussi de le cultiver. Regardez de nouveau au verset 5 :

« il n'existait encore sur la terre aucun arbuste, et aucune herbe des champs n'avait encore germé, car l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait pas d'homme pour cultiver la terre. » (Genèse 2:5)

Quand il a été mis dans le jardin, Adam devait travailler là. « L'Eternel Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Eden pour le cultiver et le garder. » (Genèse 2:15)

La création d’Adam est décrite plus complètement dans 2:7 que dans le chapitre 1. Il a été formé9 à partir de la poussière du sol. Pendant que c’est un fait modeste, il est aussi évident que l’origine de l’homme n’est pas du monde animalier, et l’homme n’est pas non plus crée de la même manière que les animaux. En partie, la dignité d’Adam vient du fait que le souffle de sa vie est l’inspiration de Dieu (verset 7).

Ce n’était pas ici un jardin mythique. Chaque partie de la description de ce paradis nous incite à comprendre que c’était un jardin réel dans un endroit géographique particulier. Des points spécifiques de référence nous sommes donnés. Quatre rivières sont nommées, deux d’entre elles nous sont connues aujourd’hui. Nous ne devrions pas être surpris, spécialement après le déluge cataclysmique, que des changements sont arrives, qui pourraient rendre impossible la location précise de cet endroit.

Je trouve très intéressant que le Paradis d’Eden était un endroit bien différent de ce qu’on envisage aujourd’hui. Premièrement, c’était un endroit de travail. Les hommes aujourd’hui rêvent d’un paradis, voyant un hamac suspendu entre deux cocotiers sur une île déserte, ou le travail n’est jamais plus envisagé. En plus, quand on pense au ciel, on pense à la fin de toutes prohibitions. Le ciel est souvent confus avec hédonisme. C’est un mode de vie égocentrique, complaisant dans le bonheur et le plaisir. Pendant que l’état d’Adam était celui de beauté et de félicité, il ne peut pas être pensé comme plaisirs sans restrictions. Le fruit interdit fait aussi parti du paradis. Le ciel n’est pas l’expérience de chaque désire, mais la satisfaction de désires bénéficiaux et sains.

« Etre un serviteur » n’est pas un concept nouveau dans le Nouveau Testament. Un service significatif fournit accomplissement et but pour la vie. Dieu décrit Israël comme un jardin cultive, une vigne (Ésaïe 5:1-2). Jésus parlait de lui-même comme Lui étant la Vigne et nous, les branches. Le Père prend soin bien tendrement de Sa vigne (Jean 15-1). Paul décrit la fonction comme le travail d’un fermier (2 Timothée 2:6).

Bien que l’église du Nouveau Testament pourrait être mieux décrite comme un troupeau, l’image du jardin n’est pas adéquate. Il y a un travail qui doit être fait par l’enfant de Dieu. Et ce travail n’est pas une corvée, pas un travail exécuté à contre cœur. Il est une source de joie et d’accomplissement. Beaucoup aujourd’hui n’ont pas de sens réel du sens et but car ils n’exécutent pas le travail que Dieu leur a donné à faire.

Le désir de homme (2:18-25)

Il manque encore quelque chose. Il y a maintenant assez d’eau, le beau et abondant jardin, et un homme pour le cultiver. Mais il n’y a pas encore de compagnon convenable pour l’homme. Ce besoin est satisfait aux versets 18-25.

Le jardin, avec ses plaisirs et tout ce qui faut pour nourriture, et activité significative n’était pas suffisant, à moins que ces délices auraient pu être partagés. Dieu voulait donner à Adam ce dont il avait le plus besoin.

Puis, Dieu dit, « … Il n'est pas bon que l'homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. » (Genèse 2:18)

L’aide d’Adam devait être une création très spéciale, une aide « convenable pour lui », pas un esclave, et pas inférieure. Le mot hébreu « ezer » est très intéressant. C’était un mot que Moïse aimait beaucoup, car dans Exode 18:4 on nous dit que c’était le nom qu’il a donne a l’un de ses fils.

Il avait nommé le cadet Eliézer (Mon Dieu me secourt) en disant: «Le Dieu de mon père m'a secouru et m'a délivré de l'épée du pharaon.» (Exode 18:4)

Les trois autres fois que ezer est utilise par Moïse dans Deutéronome (33:7,26,29), il se réfère a Dieu, l’aide de l’homme. C’est dans le même sens dans les Psaumes (20:2 ; 33:20 ; 70:20 ; 89:19 ; 115:9 ; 121:1,2 ; 124:8 ; 146:5).

Le point de ce mot comme il est le plus souvent employé dans le Vieux Testament est que l’aide donnée n’implique aucune infériorité. Dans un sens consistant avec son utilisation, Dieu aide l’homme à travers la femme. Quelle pensée magnifique ! Combien supérieure à certaines conceptions est celle-ci.

Et aussi, elle est une aide qui « correspond à » Adam. Une traduction lit, « … je lui ferai une aide comme lui. »10

C’est précisément l’opposé de ce point. Pourtant ceci est souvent ce que nous considérons la femme parfaite – une qui est juste comme nous. L’incompatibilité est décidé par un plan divin dans beaucoup de cas. Comme Dwight Hervey a correctement observe,

L’incompatibilité est un des buts des mariages ! Dieu nous laisse être éprouvés par des conflits et fardeaux pour que nous apprenions des leçons et que nous grandissions spirituellement. Ceux-ci sont subordonnes à des buts hauts et sacrés.11

De même Eve a t-elle été façonnée pour être complémentaire à Adam sur le point physique, elle le complimentait aussi socialement, intellectuellement, spirituellement et émotionnellement.

Le résultat est que quand je conseille ceux qui veulent se marier, je ne cherche pas à découvrir autant que possible des points de similarité. Au contraire, je suis plus concerné par le fait que chaque partenaire ait une vue précise de l’autre personne, de comment elle est réellement, et qu’ils comprennent le fait que Dieu les a unit pour toujours. Une reconnaissance que Dieu a crée l’homme et la femme différents exprès, et une résolution d’atteindre l’unité dans cette diversité est essentielle pour un mariage sain.

Avant de créer cet homologue, Dieu a tout d’abord aiguisé son appétit. Les créatures que Dieu a crée sont maintenant amenées à Adam pour qu’il leur donne un nom. Le fait que Dieu ait laisse Adam nommer les animaux montre le pouvoir d’Adam sur les créatures, ce que Dieu voulait (1:28). Cela impliquait probablement une étude minutieuse de la part d’Adam pour remarquer les caractéristiques particulières de chaque animal.12

Ce processus de nommer les animaux a sans doute prit du temps. En faisant ceci, Adam aurait remarqué qu’aucune simple créature ne pouvait remplir le vide dans sa vie. De plus, j’utiliserai un peu d’imagination sanctifiée pour imaginer qu’Adam a observe chaque animal avec son/sa compagnon(e), un homologue parfaitement conçu(e). Adam a du réaliser que lui seul n’avait pas d’homologue.

A ce moment de besoin et de désir intense, Dieu a endormi Adam d’un profond sommeil,13 de d’une côte et de sa chair attachée à elle,14 façonna la femme.15 Puis il présenta la femme à l’homme.

Quel émoi il y avait dans la réponse enthousiaste d’Adam :

« Alors l'homme s'écria:
Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. Elle sera appelée «femme»
car elle a été prise de l'homme. » (Genèse 2:23)

J’aime comment la version RSV (Revised Standard Version) traduit la réponse initiale d’Adam, « finalement… »16

Dans cette expression il y a un mélange de soulagement, d’extase, et de surprise enchantée. « Celle (car Adam ne l’a pas encore nommée) est l’os de mes os, chair de ma chair » (verset 23a). Le nom de la compagne d’Adam est femme. La traduction anglaise capte bien le jeu de son. En hébreux, Homme serait prononcé « ‘ish » ; Femme serait « ‘ishshah ». Bien que les sons soient similaires, les racines de deux mots sont différentes. A juste titre, « ‘ish » pourrait venir d’une racine arabe parallèle, transmettant l’idée d’« exerçant le pouvoir », alors que le terme « ‘ishshah » pourrait être dérivé d’une racine arabique parallèle, voulant dire « être doux ».17

Le commentaire divinement inspiré du verset 24 est de la plus grande importance :

« C'est pourquoi un homme se séparera de son père et de sa mère et s'attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu'un. » (Genèse 2:24)

De ce récit, il est impératif qu’un homme quitte sa mère et son père et s’attache à sa femme. Quel est la relation entre ce commandement de quitter et de s’attacher et la création des femmes ? Verset 24 commence, « C’est pourquoi… ». C’est pourquoi quoi ? Nous ne pouvons comprendre cette raison seulement quand nous expliquons ce commandement. L’homme doit quitter ses parents, pas dans un sens d’échapper à ses responsabilités envers eux (par exemple : Mark 7:10-13 ; Ephésiens 6:2,3), mais dans le sens d’être dépendant d’eux. Il doit cesser de vivre sous leur autorité et commencer à fonctionner seul comme le chef d’une nouvelle famille.18

La femme n’est pas ordonnée de même car elle est simplement transférée d’une famille à une autre. Bien qu’elle était une fois sujette à son père, maintenant elle est jointe à son mari. L’homme, d’un autre coté, a un changement plus difficile. Lui, étant enfant, était dépendant et soumis à ses parents.

Quand un homme se marie, il doit passer à travers un changement plus radical d’un dépendant, un fils soumit, a un indépendant (de ses parents) chef, qui fonctionne comme chef de la maison.

Comme beaucoup ont observe, la relation mari-femme est permanente pendant que la relation parent-enfant est temporaire. Même si les parents ne veulent pas terminer la relation dépendante de fils à parent, le fils est obligé de la terminer. Ne pas faire ça, c’est refuser le genre de lien nécessaire avec sa femme.

Maintenant, peut-être, sommes-nous dans la position de voir la relation de ce commandement dans le récit de la création. Quelle est la raison de sa mention ici dans Genèse ? Premièrement, il n’y a pas de parents desquels Adam ou Eve sont nait. L’origine d’Eve est directement liée à son mari, Adam. L’union ou le lien entre Adam et sa femme est l’union venant d’un être (Adam) et devenant un être (union physique). Ce lien est plus grand que celui entre parent et enfant. Une femme est, bien sur, le produit de ses parents, comme l’homme est le produit des siens. Mais l’union originale n’a pas impliqué de parents, et la femme était une partie de la chair de son mari. Le premier mariage est donc l’évidence de la suprématie de la relation mari-femme sur celle de parent-enfant.

Le dernier verset n’est pas accidentel. Il nous dit beaucoup de choses que nous devrions savoir. «

Nous apprenons par exemple, que le coté sensuel de cette relation est une partie de l’expérience du paradis. Le sexe n’est pas apparut avec ou après la chute. La procréation et l’intimité physique étaient impliquées depuis le début. (1:28). Nous voyons aussi que le sexe pouvait être agréable au plus niveau dans le plan divin. La désobéissance à Dieu n’élève pas le plaisir sexuel ; il le diminue. Aujourd’hui le monde veut croire qu’il a inventé le sexe et que Dieu cherche seulement à l’abolir. Mais le sexe, séparément de Dieu, n’est pas ce qu’il pourrait ou devrait être.

L’ignorance, pardonnerez moi pour dire cela, est une félicité. Dans notre génération, nous sommes tranquilles, si vous préférez, sophistiqués, seulement si nous savons (par expérience) tout ce qui est à savoir sur le sexe. « Ceux qui n’ont pas eu de relations sexuelles avant le mariage sont trop naïfs, » sommes-nous incité à croire. Il y a beaucoup de choses qu’il est mieux de ne pas savoir. Le sexe n’a jamais été aussi agréable que quand il était dans la douce ignorance.

La révélation, qui arrive plus tard, apporte plus de lumière au texte. Notre Seigneur, d’une manière significative, cite des chapitres 1 et 2 comme s’il était d’un récit (Matthieu 19:4,5), un coup fatal aux critiques des documents de source.

L’origine divine du mariage veut dire que ce n’est pas une simple invention sociale (ou convention), mais une institution divine pour l’homme. Parce que Dieu joint un homme et une femme par le mariage, c’est une union permanente : « … Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Matthieu 19:6)

Le fait qu’Adam a précédé sa femme dans la création et qu’Eve a été créée d’Adam établit aussi les raisons pourquoi le mari doit être le chef de famille au dessus de sa femme dans le mariage. (1 Corinthiens 11:8-9 ; 1 Timothée 2:13). Le rôle des femmes dans l’église n’est pas seulement l’idée de Paul, restreint au temps et à la culture des Chrétiens corinthiens. Le rôle biblique des femmes est établit dans le récit biblique de la création (1 Corinthiens 14:34).

Conclusion

Ayant considéré le passage en terme de ses parties, concentrons notre attention sur ce passage entier. Aucun passage dans toute la Bible ne définit si précisément ce qui compte vraiment dans la vie. Le sens de la vie ne peut seulement être saisit que dans la relation avec Dieu qui a créé l’homme a Son image. Bien que cette image ait été déformée à cause de la chute, ceux qui sont en Jésus sont renouvelés à l’image du Christ :

« … à être renouvelés par le changement de ce qui oriente votre pensée, et à vous revêtir de l'homme nouveau, créé conformément à la pensée de Dieu, pour mener la vie juste et sainte que produit la vérité. » (Ephésiens 4:23,24)

« … et vous vous êtes revêtus de l'homme nouveau. Celui-ci se renouvelle pour être l'image de son Créateur » (Colossiens 3:10)

De plus, le sens de la vie de l’homme n’est pas trouvé dans la dignité laquelle lui a été donnée par Dieu en le créant à Son image, mais dans le travail qui lui a été donné par Dieu. Les hommes souvent voient leur travail comme une malédiction. Bien que le travail ait été affecté par la chute (Genèse 3:17-19), il a été donné avant la chute et est un moyen de récompense et satisfaction s’il est fait parce que vous révérez le Seigneur. (Colossiens 3:22-24)

Dernièrement, l’institution du mariage est donnée par Dieu pour enrichir profondément nos vies. Le travail que nous devons faire est beaucoup plus riche et complet quand nous le partageons avec notre compagnon(e). Ici, alors, est l’essence même de la vie – une reconnaissance de notre dignité divinement ordonnée, notre devoir, et notre plaisir. Notre valeur, notre travail, notre femme sont tous une source de grande bénédiction s’ils sont « parce que vous révérez le Seigneur ».


1 I Timothy 2:13.

2I Corinthians 11:8, 12.

3Genesis 2:23.

4 “Now it is a well-known fact that the book of Genesis is by its own author divided into ten sections, to each of which he gives the title ‘story’ (toledoth); cf. 5:1; 6:9; 10:1; 11:10, 27; 25:12, 19; 36:1, (9); 37:2. This circumstance alone, plus the use of the round number ten, would definitely point to the fact that here the expression, ‘these are the toledoth’ must also be a heading. In all other instances of its use in other books the same fact is observable; cf.Num. 3:1;Ruth 4:18;I Chron. 1:29; it is as always a heading.” H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 110.

5 “Verse 4b takes us back into the time of the work of creation, more particularly to the time before the work of the third day began, and draws our attention to certain details, which, being details, could hardly have been inserted in chapter one: the fact that certain forms of plant life, namely the kinds that require the attentive care of man in greater measure, had not sprung up. Apparently, the whole work of the third day is in the mind of the writer.” Ibid., p.112.

“I have been very insistent that the first chapter is to be understood chronologically. What is seen by the order of development, the progression of thought. It is seen also by the chronological emphasis--day one, day two, and so on. You do not find that in the second chapter of Genesis. There, instead of giving a chronological order of statement, the Lord is stating matters step by step to prepare for the account of the temptation.” E. J. Young, In The Beginning, (Carlisle, Pennsylvania, The Banner of Truth Trust, 1976), p. 70.

6 Such appears to be the view of Leupold, I, pp. 113-114.

7 “What are we to understand by the ‘ed? Not a mist! The word is apparently related to a Sumerian word. It seems to refer to subterranean waters, and what we have here is either a breaking forth of water in some way from under the ground, or possibly a river overflowing its banks. I do not think we can be dogmatic here.” Young, pp. 67-68. Cf. also Derek Kidner, Genesis (Chicago: InterVarsity Press, 1967), pp. 59-60.

8 “The word ‘Eden’ in Hebrew may mean a delight or a pleasure. I am not sure that that is what it means here. There is a Sumerian word that means a steppe, or a plain, a wide plain, and in the eastern part of this plain God planted a garden. Without being dogmatic I give my opinion that that is what ‘Eden’ means. So the garden is planted.” Young, p. 71.

9 “The verb employed here accords more with the “Yahweh” character of God; yatsar means to ‘mold’ or ‘form.’ It is the word that specifically describes the activity of the potter (Jer. l8:2ff). The idea to be emphasized is that with the particular care and personal attention that a potter gives to his task. God gives tokens of His interest in man, His creature, by molding him as He does.” Leupold, p. 115.

10 Cf. Leupold, p. 129.

11 Dwight Hervey Small, Design For Christian Marriage (Old Tappan, New Jersey: Fleming H. Revell, 1971), p. 58. Elsewhere Small remarks, “As Elton Trueblood has suggested, a successful marriage is not one in which two people, beautifully matched, find each other and get along happily ever after because of this initial matching. It is, instead, a system by means of which persons who are sinful and contentious are so caught up by a dream and a purpose bigger than themselves that they work through the years, in spite of repeated disappointment, to make the dream come true.” p. 28.

12 “For the expression to give names, in the Hebrew usage of the word ‘name,’ involves giving a designation expressive of the nature or character of the one named. This was not a crude fable, where, according to a Hebrew notion, the accidental ejaculations at the sight of new and strange creatures were retained as names for the future.” Leupold, p. 131.

13Tardemah is indeed a ‘deep sleep,’ not a state of ecstasy, as the Greek translators render; nor a ‘hypnotic trance’ (Skinner), for traces of hypnosis are not to be found in the Scriptures. A ‘trance’ might be permissible. The root, however, is that of the verb used in reference to Jonah when he sleeps soundly during the storm.” Ibid, p. 134.

14 “The word tsela translated ‘rib,’ definitely bears this meaning, (contra v. Hofman), although it is not necessary to think only of the bare bone; for, without a doubt, bone and flesh will have been used for her of whom the man afterward says ‘bone of my bone and flesh of my flesh,’” (v. 23). Ibid.

15 “The activity of God in fashioning the rib taken from man is described as a building (wayyi ‘bhen). Rather than being an indication of the work of a different author, the verb grows out of the situation as being the most appropriate. It would not have been seemly to use yatsar ‘to mold,’ a verb applicable in the case of clay, not of flesh. ‘Build’ applies to the fashioning of a structure of some importance; it involves constructive effort.” Ibid, p. 135.

16 Or, as Leupold suggests, “Now at length” (p. 136).

17 Leupold, pp. 136-137.

18 Caution must be exercised, I believe, in the application of Bill Gothard’s principle ‘chain of counsel.’ While the wise will seek counsel and some of that may well come from parents, undue dependence is a real danger. The problem is not so much with the principle, but with its application.

La Chute De L’Homme (Genèse 3:1-24)

Si la chute de l’homme arrivait aujourd’hui, personne ne pourrait en concevoir les conséquences. J’imagine que le syndicat des libertés civiles américaines ferait un procès – contre Dieu et en défense d’Eve et de son mari (l’ordre de ces personnes n’est pas accidentel), Adam. Le procès serait probablement basé sur le fait d’une éviction illégale. « Et après tout », il nous serait dit, « ce soi-disant acte pécheur a été exécuté dans l’intimité du jardin, et par deux adultes consentant. Mais par-dessus tout, ils nous diraient que le crime (si en fait il y en a eu un) et la punition étaient totalement disproportionnés. Est-ce que Dieu était vraiment sérieux par ce que ce récit prétend raconter ? A cause d’une simple bouchée d’un fruit interdit, l’homme et la femme sont expulsés et en souffriront des conséquences pendant toute leur vie ? Et en plus de ça, à cause de cet acte, le monde entier et toute l’humanité continue de souffrir ?

Ceux qui ne prennent pas la Bible au sérieux, ou littéralement, ont un petit problème ici. Ils effacent totalement le troisième chapitre de Genèse, le passant pour un mythe. Pour eux, il est simplement égal à une histoire symbolique qui tente à prouver les choses comme elles sont. Les détails de la chute ne présentent pas de problèmes car ils ne sont pas faits, mais fiction.

Les évangéliques ont probablement une tendance à se consoler eux-mêmes par le fait que c’était « il y a très longtemps et très loin ». Puisque la chute est arrivé il y a si longtemps, nous avons une tendance à ne pas faire face aux problèmes qui nous éblouissent dans ce passage.

Mais plusieurs questions sérieuses surgissent en rapport avec le récit de la chute de l’homme. Pourquoi, par exemple, Adam devrai assumer la responsabilité quand Eve est le caractère principal dans l’histoire. En langage moderne : pourquoi Adam devrai supporter le blâme, alors que c’est Eve qui a fauté ?

De plus, nous devons réfléchir à la sévérité des conséquences du fait que l’homme à partager le fruit interdit dans la lumière de ce qui semble être insignifiant. Qu’est ce qui était si diabolique dans ce péché qui a apporté une réponse si dure de Dieu ?

La structure du premier chapitre de Genèse demande cette description de la chute de l’homme. Dans Genèse chapitres 1 et 2, nous lisons d’une création parfaite qui a reçu l’approbation de Dieu comme étant « bonne » (1:10,12,18,21). Dans le quatrième chapitre, nous trouvons jalousie et meurtre. Dans les chapitres suivant l’homme va de mal en pis. Que s’est-il passé ? Genèse 3 nous donne la réponse.

Et donc, ce chapitre est vital car il explique le monde et la société comme nous l’observons aujourd’hui. Il nous informe des stratégies du Diable, tentant les hommes. Il explique la raison pour les passages dans le Nouveau Testament qui empêchent les femmes d’assumer des positions d’autorité dans l’église. Il nous défi à examiner si nous voulons ou non continuer à « tomber », comme sont tombés Adam et sa femme.

Cependant, ce n’est pas ici un chapitre que nous regretterons d’avoir étudier. Il peint l’entrée du péché chez l’humain et la sévérité des conséquences de la désobéissance de l’homme. Mais derrière les péchés de l’homme et les peines qu’ils apportent, il y a la révélation de la grâce de Dieu. Dieu recherche le pécheur et lui fournit une couverture pour le péché. Il promet un Sauveur à travers qui ce tragique événement sera convertit en triomphe et salut.

Le péché de l’homme (3:1-7)

Soudainement, le serpent apparut, en verset 1, rudement sans introduction. Il est dit que le serpent est une créature de Dieu, donc nous devons considérer cette créature littéralement. Bien qu’il s’agissait d’un vrai serpent, plus tard nous sommes informés que la bestiole était utilisée par Satan, qui est décrit comme un dragon, un serpent ancien (2 Corinthiens 11:3 ; Apocalypse 12:9 ; 20:2).

Bien que nous aimerions connaître les réponses aux questions relatives à l’origine du diable, Moïse n’a aucune intention de nous les donner ici. Dieu se fait un devoir de nous dire que nous sommes des pécheurs. Poursuivre d’autres causes ne servirait qu’à enlever notre responsabilité du péché du foyer de notre attention.

Remarquez spécialement comment Satan fait son approche ici. Il ne vient pas déguiser comme un athée, ou quelqu’un qui défierait initialement la foi en Dieu d’Eve.54 Satan peut se manifester en Madalyn Murray O’Hair, mais très souvent, il se déguise en « ange de lumière » (2 Corinthiens 11:14). Satan, souvent, se tient derrière la chaire, tenant une Bible dans sa main.

Les mots que Satan utilisent dans sa question sont significatifs. Le mot « Vraiment… » (Verset 1) est couvert d’insinuations. L’effet de cela est : « Sûrement Dieu n’aurait pas pu dire ceci, n’est-ce pas ? » Aussi, le mot « Dieu » (« Dieu vous a dit » (verset 1)) est intéressant. Moïse utilisait l’expression « l’Eternel Dieu », Yahvé Elohim :

« Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l'Eternel Dieu avait fait.» (Genèse 3:1). Mais quand Satan réfère au Seigneur Dieu, c’était simplement Dieu. Cette omission indique l’attitude rebelle de Satan pour Dieu Tout-Puissant.

L’approche initiale de Satan est pour décevoir, pas pour nier ; pour créer des doutes, pas de désobéissance. Satan a approché Eve comme un enquêteur. Il déforme délibérément le commandement de Dieu, mais avec le sens d’impliquer, « j’ai peut être tors ici, corrigez-moi si je fais une erreur. »

Eve n’aurait jamais du commencer la conversation. C’était un renversement complet de la chaine d’autorité de Dieu. Cette chaine était Adam, Eve, créature. Adam et Eve devaient appliquer la règle de Dieu sur Sa création. (1:26). Eve aurait sans aucun doute réprimandé une telle conversation si ce n’avait pas été la manière dont elle avait été commencée par Satan.

Si Satan avait commencé à défier la règle de Dieu ou la foi d’Eve en Lui, son choix en aurait été un facile. Mais Satan a reporté à tort l’ordre de Dieu. Il posa la question dans un sens pour qu’il paraisse mal informé, ayant besoin d’être corrigé. Peu de gens peuvent éviter la tentation de dire à d’autres gens qu’ils sont dans l’erreur. Alors, merveilles de merveilles, Eve a commencé à prendre le chemin de la désobéissance, en supposant qu’elle défendait Dieu.

Avez-vous remarqué que Satan n’a pas mentionné l’arbre de la vie ou l’arbre du choix entre le bien et le mal ? Quelle attaque subtile ! Sa question amène l’arbre interdit au centre des pensées d’Eve, mais sans jamais le mentionner. C’est elle qui le mentionne. En posant sa question Satan n’a pas seulement engagé le dialogue, mais il a aussi détourné les yeux d’Eve des provisions généreuses de Dieu et lui à causer de penser uniquement à ce que Dieu lui a interdit. Satan ne veut pas que nous considérions la grâce de Dieu, mais que nous méditions sur Ses interdictions.

Et c’est exactement ce qui se passe dans l’esprit d’Eve. Eve a révélé son changement d’attitude par quelques « faux pas freudiens ». Bien que Dieu ait dit, « … Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, » (2:16), Eve a dit, « … Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,» (3:2). Elle a oublié « tous » et « librement », les deux mots qui amplifient la générosité de Dieu.

De même, Eve a une impression erronée de la sévérité de Dieu dans l’interdiction au fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. Elle l’exprime en ces mots : « Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons. » (3:3). Mais Dieu a dit, « … De celui-là, n'en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (2:17).

Bien qu’elle exagérait l’interdiction au point que rien que toucher l’arbre était mal, Eve a inconsciemment minimisé le jugement de Dieu en ne disant pas que la mort arriverait le jour même de l’offense. En d’autres mots, Eve a amplifié la sévérité de Dieu, mais a sous-estimé le fait que le jugement serait exécuté pour sûr et immédiatement.

La première attaque de Satan sur la femme est celle d’un chercheur religieux, dans un effort de crée des doutes de la bonté de Dieu et de fixer l’attention d’Eve sur ce qui était interdit au lieu de tout ce qui était donné librement. La deuxième attaque est hardie et osée. Maintenant au lieu de déception et doutes, il y a le démenti et la diffamation du caractère de Dieu : « Alors le Serpent dit à la femme: Mais pas du tout! Vous ne mourrez pas! » (Genèse 3:5).

Beaucoup de gens ont essayé de déterminer précisément ce que Satan offre dans le verset 5. « …vos yeux s'ouvriront… » Satan leur assure. En d’autres mots, ils vivent dans un état d’imperfection, et d’insuffisance. Mais une fois que le fruit est mangé, ils entreraient dans un niveau d’existence nouveau et plus élevé : ils deviendraient « comme Dieu. »55

Comme je comprends la revendication de Satan, la phrase est délibérément évasive et vague. Cela stimulerait la curiosité d’Eve. De savoir « le bien et le mal » pourrait dire savoir tout.56 Mais comment Eve pourrait-elle saisir les détails de l’offre quand elle ne savait pas ce que « mal » était.

Un de mes amis me dit que les femmes sont, par nature, plus curieuse que les hommes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je sais que moi aussi j’ai une curiosité vive. Le mystère de la possibilité de savoir plus de choses et de vivre à un plus haut niveau invite certainement la spéculation et considération.

Je trouve une illustration de ce jeu sur la curiosité humaine dans le Livre des Proverbes :

« La Folie est une femme bruyante,
      elle est sotte et n'y connaît rien. »

 « Elle s'assied à la porte de sa maison,
      elle place son siège aux points les plus élevés de la ville,

  pour interpeller les passants
      qui vont droit leur chemin. »

 «Qui manque d'expérience, qu'il vienne par ici!
      A qui il manque du bon sens, elle déclare: »

 «Les eaux dérobées sont plus douces,
      et le pain mangé en secret est savoureux.» (Proverbes 9:13-17)

La folie des femmes est elle-même naïve et inconsciente, mais elle entraine ses victimes en leur offrant une nouvelle expérience, et le fait qu’il est illicite apporte plus d’attrait (versets 16-17). Ceci est le genre d’offre que Satan a fait à Eve.

Satan, je crois, laisse Eve à ce point avec ses pensées. Ses semences destructives ont été plantées. Bien qu’Eve n’ait pas encore mangé le fruit, elle a déjà commencé à tomber. Elle est entrée en dialogue avec Satan et maintenant elle a des idées blasphématoires sur le caractère de Dieu. Elle contemple sérieusement la désobéissance. Le péché n’est pas instantané, mais continu (James 1:13-15), et Eve est en route.

Remarquez que l’arbre de la vie n’est pas même mentionné ou considéré. Dans le jardin, avant même qu’Eve n’apparut, il y avait les deux arbres : l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal. En apparence, ce n’était pas un choix entre l’un ou l’autre. Elle ne voyait que le fruit interdit. Celui-la seul apparaissait être « bon à manger et agréable aux yeux » (verset 6), et bien que le verset 2:9 nous ait dit que tous les arbres du jardin avaient ces traits en commun. Mais Eve n’avait d’yeux que pour ce qui était interdit. Et cet arbre offrait des qualités de vie mystérieuse attractives à la femme.

Sur-le-champ, Satan ment en lui assurant qu’elle ne mourra pas, mais il oublie simplement de lui dire les petites lignes fines de sa promesse de ce que le fruit interdit lui offrira. Ayant étudié cet arbre pendant quelque temps (j’imagine), elle a finalement décidé que les bénéfices étaient trop grands et que les conséquences n’étaient pas raisonnables, par conséquent improbables. A ce moment elle s’empara du fruit et le mangea.

On pourrait hocher la tête à ce qu’a fait Eve, mais on se demande si Adam de même sans hésitation a succombé à l’invitation d’Eve à partager sa désobéissance. Moïse utilise 5 ¾ versets (Gen. 3:1-6a) pour décrire la déception et la désobéissance d’Eve, mais seulement une part de phrase pour décrire la chute d’Adam (Gen. 3 :6b). Pourquoi ? Bien que je ne soit pas aussi dogmatique sur cette possibilité que j’étais avant, quatre mots de Moïse peuvent nous donner une explication : « … qui était avec elle… » :

« Alors la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.» (Genèse 3:6).

Est-ce possible qu’Eve n’ait jamais été seule avec le serpent ?57 Se pourrait-il que Moïse, par ces quatre mots, « … qui était avec elle… », nous dit qu’Adam était présent pendant tout l’événement, mais n’a pas dit un mot ? S’il était là, écoutant tout et donnant son accord par son silence, il n’est pas surprenant qu’il ait simplement prit le fruit et le mangea quand Eve le lui a offert.

C’est quelque chose similaire à ma femme et moi assis dans le salon. Quand la sonnette sonne, ma femme se lève pour aller ouvrir la porte pendant que moi je continue à regarder la télé. Je peux entendre ma femme laissant entrer un représentant d’aspirateurs et écoutant avec un intérêt croissant son baratin publicitaire. Je ne veux pas arrêter de regarder mon programme télé, alors je laisse la conversation continuer, laissant même ma femme signer un contrat. Si elle avait alors du entrer dans le salon en me disant,  « Tu dois le signer aussi », cela n’aurait pas été choquant si je l’aurais signé sans protester. Par défaut, j’ai permit à ma femme de prendre une décision et j’ai choisi d’être d’accord avec elle.

Si Adam n’avait pas été présent pendant toute la conversation entre le serpent et sa femme, quelqu’un peut encore concevoir comment cela aurait pu arriver. Eve, indépendamment, aurait pu manger le fruit et se serait hâtée d’aller raconter son aventure à son mari. Je peux très bien imaginer qu’Adam aurait voulu savoir deux choses. Premièrement, il aurait voulu savoir si elle se sentait mieux, par là, manger le fruit a-t-il eu un effet bénéfique pour elle ? Deuxièmement, il voudrait savoir s’il a eu un effet nocif. Après tout, Dieu a dit qu’ils mourraient le jour même. Si elle avait trouvé le fruit très agréable et pas senti d’effet dangereux, Adam aurait été certainement enclin à suivre l’exemple de sa femme. Quelle erreur tragique !

Versets 7 et 8 sont particulièrement instructifs, car ils nous enseignent que le péché a ses conséquences ainsi que sa punition. Dieu n’a encore prescrit aucune punition pour les péchés d’Adam et d’Eve, et cependant les conséquences sont inséparablement couplées avec le crime. Les conséquences du péché mentionné ici sont le déshonneur et la séparation.

La nudité qu’Adam et Eve partageaient sans culpabilité était maintenant une source de déshonneur. L’innocence douce était à présent perdue à jamais. Souvenez-vous, il n’y avait personne dans le jardin excepté eux deux. Mais ils étaient honteux d’être face à face, nus. Non seulement ne pouvaient-ils pas s’affronter comme ils le faisaient auparavant, mais ils redoutaient de voir Dieu. Quand Il est venu les voir dans le jardin, en camarade, ils se sont cachés de Lui, apeurés.

Dieu a dit qu’ils mourraient le jour qu’ils mangeraient le fruit interdit. Certains sont confus par cette promesse de jugement. Bien que processus de mort physique commença ce jour là, ils ne sont pas morts physiquement. Rappelons-nous que la mort spirituelle est la séparation de Dieu :

« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniciens 1:9).

N’est-ce pas stupéfiant que la mort spirituelle d’Adam et Eve est arrive immédiatement – par là, il y avait maintenant une séparation de Dieu. Et cette séparation n’était pas une imposée par Dieu ; elle a été initiée par l’homme.

Je dois faire une parenthèse pour dire que la mort spirituelle d’Adam et de sa femme est la même que celle d’aujourd’hui. C’est l’aliénation de l’homme de Dieu. Et c’est ce que l’homme lui-même choisit. C’est son choix. L’enfer est Dieu donnant aux hommes tout ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16:5-6).

Dieu Cherche, Examine, Et Juge L’Homme (3:8-21)

La séparation qu’Adam et Eve ont apportée est ce que Dieu cherche à combler. Dieu a cherché l’homme dans le jardin. Bien que la question de Satan ait été conçue pour provoquer la chute de l’homme, les questions de Dieu cherchent la réconciliation et la restauration.

Remarquez qu’aucune question n’est posée à propos du serpent. Il n’y a aucune intention de restauration pour Satan. Remarquez aussi l’ordre ici. L’homme a chuté dans cet ordre : serpent, Eve, Adam. C’est l’opposé de la chaîne de commandement de Dieu. Bien que Dieu questionne dans l’ordre d’autorité (Adam, Eve, serpent), Il juge dans l’ordre de la chute (serpent, Eve, Adam). La chute était, en partie, le résultat de l’inversion de l’ordre de Dieu.

Adam est le premier que Dieu cherche avec la question, « Où es-tu ? » (Verset 9). Adam, à contre cœur a admit son déshonneur et sa peur, espérant probablement que Dieu ne le questionnerait pas plus sur cette mésaventure. Mais Dieu approfondit la question, recherchant une admission de mal fait : « Qui t’a dit que tu étais nu ? As-tu mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? » (Verset 11).

Renvoyant au moins une partie de la responsabilité sur le Créateur, Adam bafouille, « C'est la femme que tu as placé auprès de moi qui m'a donné du fruit de cet arbre, et j'en ai mangé. »

Eve et Dieu, tous les deux, doivent partager la responsabilité pour la chute, Adam sous-entend. Sa part était mentionnée en dernier et avec aussi peu de détails que possible. Et ce sera tout le temps comme ça avec ceux qui sont coupables. On trouve toujours des circonstances atténuantes.

« Vous pouvez penser que tout ce que vous faites est bien,
      mais c'est l'Eternel qui apprécie vos motivations. » (Proverbes 16:2)

Puis Eve est questionnée, « Pourquoi as-tu fait cela ? » (Verset 13).

Sa réponse a été un peu différente de celle de son mari : « C'est le Serpent qui m'a trompée, répondit la femme, et j'en ai mangé. » (Verset 13).

C’était vrai bien sur. Le serpent l’a déçue (1 Timothée 2:14), et elle a mangé. La culpabilité des deux, bien qu’un effort faible ait été fait pour excuser ou au moins diminuer la responsabilité humaine, a été clairement établie.

Tel doit toujours être le cas, je crois. Avant que la sentence doive être infligée, le crime doit être prouvé et reconnu. Autrement la punition n’aura pas son effet correctif sur le coupable. Les pénalités sont maintenant prescrites par Dieu, donné dans l’ordre des événements de la chute.

Le Serpent Puni (14-15)

Le serpent est le premier et sa sentence établie. La créature, comme instrument de Satan, est maudite et sujette à une existence d’humiliation, rampant dans la poussière (verset 14).

Verset 15 adresse le serpent derrière le serpent, Satan, le dragon mortel : « Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu'on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier… » (Apocalypse 12:9).

Il doit y avoir d’abord une animosité personnelle entre Eve et le serpent : « Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme » (Verset 15).

Une telle animosité est facile à comprendre. Mais cette opposition s’élargira : « entre ta descendance et sa descendance. » (Verset 15).

Ici, je crois que Dieu réfère à la bataille des siècles entre les gens de Dieu et ceux qui suivent le diable (Jean 8:44).

Finalement il y a une confrontation personnelle entre la descendance d’Eve58, le Messie, et Satan : « Celle-ci t'écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon. » (Verset 15).

Dans cette confrontation Satan sera mortellement blessé pendant que le Messie recevra une blessure douloureuse mais non fatale.

Cette prophétie présente si bien la venue de notre Sauveur, Qui renversera les événements de la chute. C’est de cela que Paul écrit en rétrospectif dans le cinquième chapitre de Romains :

« Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur les hommes qui n'avaient pas commis une faute semblable à celle d'Adam --- qui est comparable à celui qui devait venir. Mais il y a une différence entre la faute d'Adam et le don gratuit de Dieu! En effet, si la faute d'un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la grâce de Dieu accordée gratuitement par un seul homme, Jésus-Christ, a surabondé pour beaucoup. Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d'un seul et le don de Dieu! En effet, le jugement intervenant à cause d'un seul homme a entraîné la condamnation, mais le don de grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l'acquittement. Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul. » (Romains 5:14-17)

Bien que la prophétie du verset 15 soit un peu voilée, il devient de plus en plus évident dans la lumière des révélations suivantes. C’est une petite surprise d’apprendre que les Israélites, en accordance avec le Targum, regardaient ce passage comme Messianique.59

La Pénalité de la Femme (v. 16)

Il est tout a fait normal, puisque Satan a attaqué l’humain par la femme, que Dieu amène le salut de l’homme et la destruction de Satan par elle. Cela a déjà été révélé à Satan dans le verset 15. Chaque enfant naît d’une femme a du inquiéter Satan.

Puisque le salut viendrait par la naissance d’un enfant, cela ne serait pas un processus sans douleur. La sentence de la femme arrive au centre de son existence, avec la naissance de ses enfants. Mais au milieu des douleurs de l’accouchement, elle saurait que le but de Dieu pour elle était en train de se réaliser, et que, peut-être, le Messie pourrait être son enfant.

En plus des douleurs de l’accouchement, la relation de la femme et de son mari est décrite. Adam aurait du mener et Eve aurait du suivre. Mais cela n’a pas été le cas dans la chute. Alors, depuis ce temps là les femmes doivent être dominées par les hommes : « Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera. » (Verset 16).

Plusieurs choses doivent être dites concernant ce sort. Premièrement, c’est un sort qui est pour toutes les femmes, pas seulement Eve. Comme toutes les femmes doivent partager les douleurs d’accouchement, elles doivent aussi être exposées à l’autorité de leurs maris. Cela n’implique en aucun cas une infériorité de la part des femmes. Cela ne justifie pas non plus les restrictions du droit de vote ou le refus de l’égalité des payes, etc.

Pour ceux qui refusent de se soumettre à l’enseignement de la Bible concernant le rôle des femmes dans l’église – que les femmes ne doivent pas mener ou enseigner les hommes, ou ne peuvent pas même parler publiquement (1 Corinthiens 14:33-36 ; 1 Timothée 2:9-15) – laissez moi vous dire ceci. Le rôle des femmes dans l’église et dans le mariage n’est pas limité aux instructions de Paul, ou n’est pas non plus à être vu comme se rapportant au contexte immoral de Corinthe. C’est une doctrine biblique, qui a ses origines dans le troisième chapitre de Genèse. C’est pourquoi Paul a écrit, « que les femmes n'interviennent pas dans les assemblées; car il ne leur est pas permis de se prononcer. Qu'elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la Loi » (1 Corinthiens 14:34).

A ces hommes et ces femmes qui veulent négliger l’instruction de Dieu, je dois dire, que c’est précisément ce que Satan désire. Juste comme il a attire l’attention d’Eve sur la restriction de l’un des arbres, il veut que les femmes méditent sur les restrictions placées sur les femmes d’aujourd’hui. «Débarrassez-vous de vos chaînes » il (Satan) dit, « Trouvez votre satisfaction. » « Dieu vous empêche d’atteindre ce qu’il y a de mieux » il murmure. Quel mensonge ! Dieu règne avec ses raisons, que nous les comprenions ou pas.

Pour les hommes, je me dépêche d’ajouter que ce verset (et l’enseignement sur le rôle des femmes) n’est pas la preuve de la supériorité masculine ou la raison pour quelques manières de dictature dans le mariage. Nous devons conduire par amour. Notre direction est d’être à notre propre sacrifice personnel, cherchant ce qu’il y a de meilleur pour notre femme (Ephésiens 5:25). La direction biblique est copiée sur celle de notre Seigneur (Phillipiens 2:1-8).

La Punition des Hommes (17-20)

Juste comme la punition d’Eve se rapportait au centre de sa vie, c’est le cas avec Adam. Il a été placé dans le jardin, maintenant il devra gagner sa vie de la terre « à la sueur de ton front » (verset 17-19).

Vous remarquerez que pendant que le serpent est maudit, ce n’est qu’uniquement le terrain qui n’est maudit ici, pas Adam ou Eve. Dieu a maudit Satan car ce n’est pas son intention de le réhabiliter ou de le pardonner. Mais déjà le but de Dieu de sauver les hommes a été révélé (verset 15).

Adam n’aura pas seulement à combattre la terre pour vivre, il devra éventuellement redevenir poussière. La mort spirituelle est déjà arrivée (versets 7-8). La mort physique a commencé. Hormis la vie que Dieu nous donne, l’homme retourner (doucement, très doucement) à son état original – la poussière (2:7).

La réponse d’Adam à la pénalité et la promesse de Dieu est révélée dans le verset 20 : « L'homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu'elle est la mère de toute vie humaine. »

Je crois que cet acte révèle une foi simple de la part d’Adam. Il accepte sa culpabilité et sa punition, mais se concentre sur la promesse de Dieu qu’à travers les descendants de la femme, le Sauveur viendrait. Le salut d’Eve (autant que le nôtre !!!) viendra par sa submissivité à son mari et à travers le fait d’avoir des enfants. Le fait qu’Adam ait nommé sa femme Eve, qui veut dire « Vivant » ou « Vie » montre que la vie viendra par Eve.

Dieu n’est pas un Dieu de pénalités, mais de provisions gracieuses. Ainsi, Il a fait des vêtements pour Adam et sa femme de peaux d’animaux pour couvrir leur nudité. Une prophétie voilée de rédemption par l’effusion de sang n’est pas, à mon avis, un abus de ce verset.

Une Pitié Sévère (3:22-24)

La promesse de Satan est, d’une façon équivoque, devenue vraie. Adam et Eve sont, dans un sens, devenu comme Dieu en ce qui concerne le savoir du bien et du mal (verset 22). Mais il y a une grande différence ainsi qu’une similarité. Les deux, homme et Dieu savent le bien et le mal, mais dans un sens immensément différent.

La différence peut être illustrée de cette façon. Un docteur peut connaître le cancer par vertu de son éducation et expérience comme docteur. Par là, il a lu à propos du cancer, entendu des lectures sur le cancer, et l’a vu chez ses patients. A patient, peut aussi connaître le cancer, mais comme victime. Bien que tous les deux connaissent le cancer, le patient voudrait n’en avoir jamais entendu parlé. C’est le genre de connaissance qu’Adam et Eve sont venus à posséder.

Dieu a promit que le salut viendrait en temps voulu par la naissance du Messie, Qui détruirait Satan. Adam et Eve pouvaient être tentés de gagner la vie éternelle en mangeant le fruit de l’arbre de la vie. Ils ont choisi la connaissance au lieu de la vie. Maintenant, comme les israélites ont essayé trop tard de posséder Canaan (Nombres 14:39-45), l’homme tombé pouvait essayer de gagner la vie par l’arbre de la vie dans le jardin.

Il semblerai que si Adam et Eve avaient mangé le fruit de l’arbre de la vie, ils auraient vécu éternellement (verset 22). C’est pour cette raison que Dieu les a renvoyés du jardin (verset 23). Dans le verset 24, le « renvoi » des deux est plus dramatiquement appelé « chassés ». Postés à l’entrée du jardin, sont les Chérubins ainsi qu’une épée flamboyante.

« Quelle cruauté et sévérité » certains seraient tentés de protester. Dans le jargon légal d’aujourd’hui, il serait probablement traduit « punition cruelle et inhabituelle ». Mais réfléchissez un moment, avant de parler inconsidérément. Que se serait-il passé si Dieu n’avait pas chassé ce couple du jardin et interdit leur retour ? Je peux vous répondre en un mot – l’enfer. L’enfer est de donner aux hommes, à la fois, ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16 :6) éternellement. L’enfer est de passer l’éternité dans le peche, séparé de Dieu :

« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniens 1:9).

Dieu était clément et gracieux quand Il a chassé Adam et Eve du jardin. Il les a protégés d’une punition éternelle. Leur salut arriverait en un moment, mais en temps voulu, pas facilement, mais douloureusement – il viendrait. Ils doivent Lui faire confiance qu’Il les délivrera.

Conclusion

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux mots de Paul quand je lis ce chapitre, « Considère donc, à la fois, la bonté et la sévérité de Dieu » (Romains 11:22).

Il y a le péché, et il y a le jugement. Mais le chapitre est entrelacé de Grâce. Dieu cherche les pécheurs. Il les condamne aussi, mais avec une promesse de salut à venir. Et en les gardant de l’enfer sur la terre, Il leur fournit une couverture pour l’instant et une rédemption complète en temps voulu. Quel Sauveur !

Avant que nous nous concentrions sur l’application de ce chapitre sur nos propres vies, considérons pour un moment ce que ce passage voudrait dire aux gens du temps de Moise. Ils avaient déjà été délivrés d’Egypte et avaient déjà reçu la Loi. Ils n’étaient pas encore entrés sur la terre promise.

Le but des Livres de Moïse (qui inclus Genèse) est donné dans Deutéronome, chapitre 31 :

« Lorsque Moïse eut fini de transcrire dans un livre toutes les paroles de cette Loi dans leur intégralité,

    il donna cet ordre aux lévites chargés de porter le coffre de l'alliance de l'Eternel:

    ---Prenez ce livre de la Loi et déposez-le à côté du coffre de l'alliance de l'Eternel votre Dieu. Il y restera pour servir de témoin contre le peuple d'Israël.

    En effet, je sais que vous êtes indociles et rebelles. Si aujourd'hui, alors que je suis encore en vie au milieu de vous, vous vous révoltez contre l'Eternel, combien plus le ferez-vous après ma mort!

    Maintenant, rassemblez autour de moi tous les responsables de vos tribus et vos responsables, je leur communiquerai les paroles de ce cantique et je prendrai le ciel et la terre à témoin contre eux.

    Je sais, en effet, qu'après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner du chemin que je vous ai prescrit. Alors le malheur fondra sur vous dans l'avenir, parce que vous aurez fait ce que l'Eternel considère comme mal et que vous aurez provoqué sa colère par vos actes.  » (Deutéronome 31:24-29).

Dans beaucoup d’aspects, Eden était un genre de terre promise et Canaan était l’opposé. Canaan, comme le Paradis, était un endroit de beauté et d’abondance, un « pays ruisselant de lait et de miel » (Deutéronome 31:20). Israël éprouverait bénédiction et prospérité aussi longtemps qu’ils seraient obéissants à la Parole de Dieu (Deut. 28:1-4). Si les lois de Dieu étaient mises de coté, ils éprouveraient tribulations, défaites, pauvreté, et seraient chassé du pays (28 :15-68). En effet, Canaan était une opportunité pour Israël de faire l’expérience, à un degré limité, des bénédictions d’Eden. Ici, comme à Eden, le peuple de Dieu devait prendre une décision :

« Voyez, je place aujourd'hui devant vous, d'un côté, la vie et le bonheur, de l'autre, la mort et le malheur  » (Deut. 30:15).

Le chapitre trois de Genèse est loin de l’histoire simple ou académique. C’était un mot d’avertissement. Ce qui est arrivé à Eden, arriverait encore à Canaan (Deut. 31:16). Ils seraient tentés de désobéir, juste comme Adam et Eve l’ont été. Une considération sérieuse de ce chapitre et ses implications était essentielle pour le futur d’Israël.

Le chapitre est aussi clairement prophétique, car Israël a désobéi et a choisi le chemin de la mort, comme le premier couple dans le jardin. Comme Adam et Eve ont été chassés du jardin, Israël a été chassé du pays. Mais il y a aussi l’espoir, car Dieu a promit un rédempteur, Qui serait naît d’une femme (Gen. 3:15). Dieu corrigerait Israël et le ramènerait dans le pays (Deut. 30:1). Même après ça, Israël ne sera pas fidèle à son Dieu. Elle doit compter sur le Messie de Genèse 3:15 pour lui apporter sa restauration finale et permanente. L’histoire d’Israël est résumée sommairement dans Genèse 3.

Pour nous il y a beaucoup d’applications. Nous ne devons pas ignorer les intentions de Satan (2 Corinthiens 2:11). La manière de tentation est répétée dans le témoignage de notre Seigneur dans le désert (Matthieu 4 :1-11’Luke4:1-12). Et de la même façon, il continuera à nous tenter aujourd’hui.

Le chapitre trois de Genèse est vital pour les Chrétiens aujourd’hui car lui seul explique les choses comme elles sont. Notre monde est un mélange de beauté et de saloperie, de charme et de ce qui est laid. La beauté qui reste est l’évidence de la bonté et de la grandeur de Dieu Qui a crée toutes choses (Romains 1:18). La laideur est l’évidence de la nature pécheresse de l’homme (Romains 8:18-25).

Ce que je peux dire c’est que l’état actuel de la création de Dieu était un des éléments décisifs dans la traversée de l’orthodoxie de Darwin au doute et de reniement. Il n’a pas regardé le bon ordre de la création et s’est dit, « Oh, ça pourrait peut-être marcher avec de la chance ». Au lieu, il regarda la cruauté et laideur et conclut, « Comment un Dieu si bon, si puissant peut être responsable pour ça ? » La réponse, bien sur, est trouvée dans ce texte du chapitre trois de Genèse : le péché de l’homme a mis la création sens dessus dessous.

La seule solution est pour Dieu de faire quelque chose pour apporter la rédemption et restauration. Cela a été accomplit par Jésus Christ. L’amende des péchés de l’homme a été portée par Lui. Les conséquences des péchés d’Adam n’ont pas à nous détruire. Le choix qui nous est donné est cela : voulons-nous être unis avec le premier Adam ou le dernier ? Avec le premier Adam, nous sommes des pécheurs accomplit et subirons la mort physique et spirituelle. Avec le dernier, nous devenons des créatures nouvelles, avec la vie éternelle (physique et spirituelle). Dieu n’a pas mit deux arbres devant nous, mais deux hommes : Adam et Christ. Nous devons décider avec qui nous voulons nous identifier. Dans un de deux repose notre futur éternel.

Nous pouvons apprendre beaucoup de choses ici à propos du péché. Essentiellement, péché est désobéissance. Remarquez que le péché initial ne semblait pas très sérieux. On pourrait penser que c’était une chose sans importance. La gravité du péché peut être vue dans deux faits importants, qui sont clair dans le texte.

Premièrement, le péché est sérieux à cause de ses racines. Le fait de manger le fruit interdit n’était pas l’essence du péché, mais simplement son expression. Il n’est pas la source du péché, mais son symbole. Prendre de ce fruit est similaire à prendre la communion, le pain et le vin, de la table du Seigneur, c’est à dire, voulant dire quelque chose bien plus important et profond. La racine du péché d’Adam et d’Eve était la rébellion, l’incrédulité, et l’ingratitude. Leur acte était un choix délibéré de désobéir une instruction claire de Dieu. Il a refusé d’accepter la reconnaissance les bonnes choses comme venant de Dieu et aussi a refusé d’accepter la seule interdiction comme étant une chose pour leur bien-être. Le pire de tout, ils ont vu Dieu comme étant le diable, avare et menacant, comme Satan L’avait dépeint.

Deuxièmement, le péché est sérieux à cause de ses fruits. Adam et Eve n’ont pas éprouvé un niveau d’existence plus élevé, mais déshonneur et culpabilité. Cela ne leur a rien donné de plus à profiter, mais ça a gâté ce qu’ils avaient éprouvé auparavant sans honte. Et pire encore, ça a provoqué la ruine d’une race entière ? Les débuts des effets de la chute sont vus dans le reste de la Bible. Nous voyons les résultats de ce péché aujourd’hui, dans nos vies et dans notre société. Le résultat du péché est le jugement. Ce jugement est à la fois maintenant et futur (Romans 1:26-27).

Laissez moi vous dire, mes amis, que Satan amplifie toujours les plaisirs de maintenant du péché tout en nous empêchant nos esprits d’en voir les conséquences. Le péché ne vaut jamais le prix qu’on doit payer. C’est comme les tours de manège à la foire : le tour est court et le prix est cher – extrêmement cher.

Mais ne nous concentrons pas sur les péchés d’Adam et Eve. Nous ne devrions pas être choqués d’apprendre que les tentations sons les même pour les hommes d’aujourd’hui qu’elles étaient dans le jardin. Et les péchés sont aussi les mêmes.

Les Champs-Élysées ont prit la cause du diable. Les publicités nous exhortent d’oublier toutes les bénédictions que nous avons et de nous concentrer sur ce que nous ne possédons pas. Elles suggèrent que nous ne pouvons pas profiter de la vie totalement sans certains produits. Par exemple, on nous dit, « Coca Cola ajoute à la vie ». Non, pas du tout ; il pourrit simplement vos dents. Et puis, on nous exhorte de ne pas considérer le prix ou les conséquences, de nous satisfaire avec cette autre chose dont nous ne pouvons vivre sans. On peut la « mettre sur la Mastercard. »

Je suspecte qu’il y a un petit sourire qui se forme sur votre visage. Vous pourriez supposer que je vais un peu loin. Considérez ce que l’apôtre Paul nous dit à propos des vérités du Nouveau Testament,

« Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères: après leur sortie d'Egypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer,

   ils ont donc tous, en quelque sorte, été baptisés «pour (suivre ; en) Moïse» dans la nuée et dans la mer.

   Ils ont tous mangé une même nourriture spirituelle.

   Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l'eau jaillie d'un rocher spirituel qui les accompagnait; et ce rocher n'était autre que le Christ lui-même.

   Malgré tout cela, la plupart d'entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.

   Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.

   Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.

    Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.

    N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.

    Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'ange exterminateur. » (1 Corinthiens 10:1-6)

Ce qui a gardé Adam et Eve de la bonté éternelle était le désir d’avoir du plaisir aux coûts de l’incrédulité et de la désobéissance. Paul écrit que cela a été aussi le cas avec Israël (1 Corinthiens 10:1-5). Les mêmes tentations nous font face aujourd’hui, mais Dieu nous a donné tous les moyens nécessaires pour avoir la victoire. Quels sont ces moyens ?

(1) Nous devons comprendre que les reniements (se passer de quelque chose, interdictions) viennent de la main d’un bon et tendre Dieu :

« L'Eternel accorde bienveillance et gloire, Il ne refuse aucun bien
      à ceux qui cheminent dans l'intégrité. » (Psaumes 84 :12)

(2) Nous devons réaliser que les reniements sont des épreuves pour notre foi et obéissances :

« N'oublie jamais tout le chemin que l'Eternel ton Dieu t'a fait parcourir pendant ces quarante ans dans le désert afin de te faire connaître la pauvreté pour t'éprouver. Il a agi ainsi pour découvrir tes véritables dispositions intérieures et savoir si tu allais, ou non, obéir à ses commandements.

   Oui, il t'a fait connaître la pauvreté et la faim, et il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres n'avaient pas connue. De cette manière, il voulait t'apprendre que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcée par l'Eternel.

   Le vêtement que tu portais ne s'est pas usé sur toi et tes pieds ne se sont pas enflés pendant ces quarante ans.

   Ainsi, en y réfléchissant, tu reconnaîtras que l'Eternel ton Dieu fait ton éducation comme un père éduque son enfant. » (Deutéronome 8 :2-5)

Faire sans n’est pas Dieu nous empêchant de profiter de la vie, mais nous préparant pour elle :

« Par la foi Moïse, quand il eut grandi, refusa d’être appelé le fils de la fille du pharaon ; choisissant de supporter le mauvais traitement avec le peuple de Dieu, plutôt que de profiter des plaisirs du peche ; considérant la honte du Christ plus grande richesse que les trésors d’Egypte ; car il voulait atteindre la récompense (Heb. 11:24-26 ; Deut. 8:6).

(3) Quand nous sommes gardés de ces choses, que nous pensons nous voulons, nous devons faire attention de ne pas méditer sur la chose qui nous est interdite, mais de méditer sur ce qui nous est gracieusement donné, et par Qui. Alors nous devons faire ce que nous savons est la volonté de Dieu.

« Vous exterminerez totalement pour les vouer à l'Eternel les Hittites, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonné,

    afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pécheriez contre l'Eternel votre Dieu. » (Deut. 20 :17-18)

« Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance.

   Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ.

  Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mérite respect et louange.

  Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m'avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous. » (Philippiens 4:6-9)

Presque chaque jour nous nous trouvons en train de répéter les péchés d’Adam et d’Eve. Nous méditons sur ce qui nous est interdit d’avoir. Nous commençons à nous méfier de la bonté de Dieu et de Sa courtoisie envers nous. On se fait du souci à propos de choses qui n’ont pas d’importance. Et souvent, avec incrédulité, nous prenons les choses entre nos propres mains.

Que Dieu nous donne le pouvoir de Le louer pour ces choses qu’Il nous interdit et de se fier a Lui pour ces choses dont nous avons besoin et qu’Il promet de nous fournir.


54 I like the way Helmut Thielicke puts this:

“The overture of this dialogue is thoroughly pious, and the serpent introduces himself as a completely serious and religious beast. He does not say: “I am an atheistic monster and now I am going to take your paradise, your innocence and loyalty, and turn it all upside down.” Instead he says: “Children, today we’re going to talk about religion, we’re going to discuss the ultimate things.” How the World Began (Philadelphia: Fortress Press, 1961), p. 124.

55 Some point out that ‘God’ (‘like God”), in verse 5, is the name Elohim, which is plural. They suggest that we should translate it, “You shall be like gods.” Such a possibility, while grammatically permissible, does not seem worthy of consideration. The same word (Elohim) is found in the first part of verse 5, where God is referred to.

56 6 “So far as knowledge of good and evil is concerned, one must remember that the Hebrew yd’ (‘to know’) never signifies purely intellectual knowing, but in a much wider sense an ‘experiencing,’ a ‘becoming acquainted with,’ even an ‘ability.’ ‘To know in the ancient world is always to be able as well’ (Wellhaussen). And secondly, ‘good and evil’ may not be limited only to the moral realm. ‘To speak neither good nor evil’ means to say nothing (Gen 31.24,29; 2 Sam 13.22); to do neither good nor evil means to do nothing (Zeph 1:12); to know neither good nor evil (said of children or old people) means to understand nothing (yet) or (any longer) (Deut 1:39; 2 Sam. 19:35 f.) “Good and evil” is therefore a formal way of saying what we mean by our colorless ‘everything’; and here too one must take in its meaning as far as possible.” Gerhard Von Rad, Genesis (Philadelphia: Westminster Press, 1961), pp. 86-87.

57 “She partakes of the fruit, she gives to her husband, and he eats also. Someone may ask: ‘Where was Adam all the time?’ The Bible does not tell us. I assume he was present there, because she gave the fruit to him: ‘her husband was with her.’ More we cannot say for the simple reason that the Bible does not say more.” E. J. Young, In the Beginning (Carlisle, Pennsylvania: The Banner of Truth Trust, 1976), p. 102.

58 The word seed (zera) can be used collectively as well as individually (cf. Genesis 4:25; I Samuel 1:11; II Samuel 7:12). Here in Genesis 3:15 it is used in both senses, I believe. Kidner states, “The latter, like the seed of Abraham, is both collective (cf. Rom 16:20) and, in the crucial struggle, individual (cf. Gal 3:16), since Jesus as the last Adam summed up mankind in Himself.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 71.

59 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 170.

Les Fruits de la Chute (Genèse 4:1-26)

Quand nous péchons souvent nous le faisons avec l’espoir futile de recevoir le maximum de plaisir pour le minimum de punition. Toutefois, cela marche rarement comme ça.

Une fois, j’ai entendu l’histoire d’un home et de sa femme qui a décidé d’aller à un cinéma drive-in. Ils ont pensé que le prix était trop cher et ont comploté un coup pour ne pas payer le tarif plein. Après s’être approché du cinéma, le mari se cacha dans le coffre. L’arrangement était que sa femme le délivrerait une fois dans le parc du cinéma.

Tout se passa comme prévu, au moins jusqu'à ce qu’ils aient passé le vendeur de tickets. Mais quand la femme alla vers le derrière de la voiture pour libérer son mari du coffre, elle découvrit qu’il avait les clés du coffre dans sa poche. Désespérée, elle a du appeler le directeur, la police, et l’équipe de secours. Aucun des deux n’a vu le film et le coffre de la voiture a du être complètement détruit pour l’ouvrir. Voilà le chemin du péché. Le tour est court et le prix est élevé.

A première vue, prendre le fruit interdit et le manger a semblé être quelque chose sans importance, un simple petit délit. Mais Genèse chapitre trois est clair que c’était un problème de gravité. L’homme a choisi de croire Satan plutôt que Dieu. Adam et Eve ont conclut que Dieu était indûment dur et sévère. Ils ont décidé de prendre le chemin de l’accomplissement personnel à l’opposé de serviteur.

Le serpent a suggéré, en effet, a impudemment soutenu, qu’ils n’éprouveraient pas d’effets nocifs à cause de leur désobéissance à Dieu, mais seulement un niveau de vie plus élevé. Mais dans ce quatrième chapitre de Genèse, nous voyons rapidement que les promesses de satan ne sont que des mensonges évidents. Ici les vrais salaires du péché commencent à apparaître.

Le Fruit de la chute Dans la Vie de Caïn

L’union sexuelle d’Adam et Eve produisit un premier enfant, un fils qu’Eve nomma Caïn. Ce nom doit probablement être comprit comme un jeu de mots. Il a le même son que le mot hébreu, Qanah, qui veut dire « obtenir, acquérir ». Dans le dialecte d’aujourd’hui, ce fils aurait été probablement nomme « eu ».60

La signification de ce nom est qu’il réfléchit la foi d’Eve, car elle a dit, «  ---Avec l'aide de l'Eternel, j'ai formé un homme. » (Genèse 4:1)

Bien qu’il y ait quelques discussion parmi érudits bibliques à propos de ce que cette phrase voulait dire précisément,61 Eve reconnaît l’activité de Dieu dans le cadeau de son fils. Je crois qu’Eve avait comprit par la prophétie de Genèse 3:15 qu’un de ses descendants apporterait sa rédemption. Peut-être qu’elle regardait Caïn comme son sauveur. Si c’était le cas, elle allait avoir un sacré désappointement.

Bien qu’elle ait put se méprendre dans ses espoirs pour une victoire rapide sur le serpent par son enfant aîné, elle avait raison en regardant pour la rédemption de Dieu par ses descendants. Elle avait donc raison en général mais était erronée en particulier.

L’optimisme d’Eve semble avoir décliné à l’époque de la naissance de son second fils, Abel. Son nom veut dire « vanité », « souffle », ou « vapeur ». Peut-être Eve a-t-elle apprit qu’on ne pouvait pas se débarrasser des conséquences du péché si facilement. La vie implique des combats et une bonne mesure d’efforts futiles. Caïn était le symbole de l’espoir d’Eve ; Abel, de son désespoir.

Abel était le gardien des troupeaux, pendant que Caïn était le laboureur du sol. Nulle part Moïse implique qu’un de ces métiers est inférieur à l’autre. Non plus est ce récit un genre de prédécesseur des shows TV, lesquels décrivent les luttes entre les fermiers et les éleveurs de bétails.

Le problème de Caïn n’est pas trouvé dans ses moyens d’existence, mais dans l’homme lui-même :

« Au bout d'un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l'Eternel.

   Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;

   Mais pas sur Caïn et son offrande… » (Genèse 4 :3-5a)

Les Israélites qui ont lu en premier les mots de Moïse n’ont pas eu de difficultés à voir le problème avec les sacrifices de Caïn. Ils ont reçu cela comme une part du Pentateuque, les cinq premiers Livres de la Bible. A ce titre, ils ont comprit que l’homme ne peut approcher Dieu sans la versée du sang sacrificatoire. Bien qu’il y avait des sacrifices non ensanglantés,62 l’homme ne pouvait avoir accès à Dieu qu’avec une versée de sang. L’offrande de Caïn ne répondait pas à l’attente de Dieu requise par la Loi.

« Mais Caïn n’a pas eu de révélation ! » quelqu’un pourrait dire. Vrai ! Mais alors nous pourrions tous admettre qu’aucun de nous ne sait quelle révélation il a eu. N’importe quelle spéculation sur ce sujet est juste ça – simple conjecture.

Ça étant dit, je dois faire remarquer qu’il n’est pas nécessaire pour Moïse de nous avoir dit. Ses contemporains avaient plus que suffisamment de bases pour attraper la signification d’une versée de sang, à cause de ces prescriptions méticuleuses de la Loi relatif aux sacrifices et les Chrétiens respectueux de notre temps ont l’avantage de voir la question bien plus clairement a travers la lumière de la croix, et par la réalisation que Jésus était « l’Agneau de Dieu Qui enlève les péchés du monde » (John 1:29).

Bien que nous ne savons pas ce que Dieu a révélé à Adam ou à ses fils, nous sommes assurés qu’ils savaient ce qu’ils devaient faire. Cela est dit clairement dit par les paroles de Dieu à Caïn :

« L'Eternel dit à Caïn:
   ---Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre?

   Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:6-7)

La question de Dieu implique clairement que la colère de Caïn était mal fondée. Bien que nous ne savons pas les spécifiques de ce que « agis bien » veut dire, Caïn le sait. Le problème de Caïn n’est pas celui du manque d’instruction, mais d’insurrection et de rébellion contre Dieu.

Caïn, comme beaucoup de gens aujourd’hui, voulait venir à Dieu, mais il voulait le faire à son idée. Cela pourrait marcher chez Burger King. Ils pourraient faire votre hamburger « à votre idée », comme le dit la pub, mais pas question pour Dieu. Comme un de mes amis dit, « Vous pouvez allez au paradis en faisant comme Dieu vous dit, ou vous pouvez aller en enfer en faisant tout ce qui vous plait. »

Remarquez que Caïn n’est pas une personne irréligieuse. Il croyait en Dieu, et il voulait l’approbation de Dieu. Mais il voulait venir à Dieu en ses propres termes, pas en ceux de Dieu. L’enfer, comme je l’ai dit auparavant, sera peuplé de gens religieux.

Caïn ne voulait pas approcher Dieu à travers la versée de sang. Caïn préfère offrir à Dieu le fruit de ses labours. Il avait la main verte, et des mains ensanglantées ne l’attiraient pas beaucoup. Les hommes d’aujourd’hui ne sont que peu différents. Beaucoup, comme les démons (Jacques 2:19), croient en Dieu, et ils reconnaissent Jésus comme le Fils de Dieu. Mais ils refusent de se soumettre à Lui, comme Seigneur. Ils refusent Sa mort sacrificatoire et substitutionnelle sur la croix comme paiement pour leurs péchés. Ils veulent venir vers Dieu en leurs propres termes. Le message de l’Evangile est très clair : on ne peut approcher Dieu excepté par ce que Christ a gagné par la mort sur la croix.

Jésus lui a dit,

«---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)

« C'est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n'a jamais donné le nom d'aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12).

« En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » (Hébreux 9:22)

« Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. » (1 Pierre 1:19, voir aussi : Luc 22:20 ; Actes 20:28 ; Romains 3:25 ; Ephésiens 1:7).

Combien Dieu était gracieux de chercher Caïn et de le conforter gentiment avec sa colère coupable. Combien était clair le message de restauration et l’avertissement concernant le danger qui lui faisait face. Mais le conseil de Dieu a été rejeté.

Cette semaine un de mes amis m’a fait remarquer la sagesse du reproche de Dieu. Combien il aurait été facile à Dieu d’avoir corrige Caïn en le comparant à Abel. C’est comme ça que nous, parents, contrôlons la discipline de nos enfants. Mais Dieu n’a pas dit « Pourquoi ne me vénères-tu pas comme ton frère Abel fait ? » Dieu indiqua à Caïn le standard qu’Il avait établi, en ne faisant pas un exemple de son frère. Néanmoins, Caïn en a fait le rapprochement. L’offre de Caïn n’a pas été acceptée. Celle d’Abel a été acceptée. Dieu corrige Caïn gentiment et lui dit que la façon pour lui de gagner Son approbation est de se soumettre au modèle divin d’approche de Dieu. Caïn en a conclut que la solution était d’éliminer la concurrence – d’assassiner son frère.

Une chose doit être clair. Ce n’était pas simplement le sacrifice qui était le problème. Bien plus, c’était la personne qui présentait l’offrande. Moïse nous dit,

« … L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;

Mais pas sur Caïn et son offrande. » (Versets 4b, 5a).

La source du problème était Caïn, et le symptôme était le sacrifice.

Verset 7 est plein d’implications :

« Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:7).

Pour surmonter sa dépression, il devait changer son accomplissement. Il se sentirait mieux quand il ferait mieux. Dans un sens, Caïn avait raison d’être en colère avec lui-même. Il avait tort d’avoir de l’animosité envers son frère et son Dieu.

Si Caïn choisissait d’ignorer le petit coup d’encouragement, laissez-le réaliser totalement les dangers qui l’attendent plus loin. Le péché l’attend au tournant, comme un animal accroupit dans les buissons. Le péché voulait le maîtriser, mais Caïn doit le vaincre.63 Caïn doit faire face à une décision et être tenu responsable de son choix. Il doit ne pas succomber au péché, juste comme nous ne devrions pas succomber au péché, car Dieu nous donne toujours assez de grâce pour résister aux tentations. (1 Corinthiens 10:13).

Quand les deux hommes se trouvaient dans un champ (où il n’y avait pas de témoins, Deutéronome 22:25-27), Caïn tua son frère. Dieu alors est venu après Caïn avec un jugement.

« Alors l'Eternel demanda à Caïn:
   ---Où est ton frère Abel?
   ---Je n'en sais rien, répondit-il. Suis-je le gardien de mon frère? » (Genèse 4:9)

L’insolence de Caïn est incroyable. Non seulement ment-il en niant toute connaissance d’où Abel est, il semble être en colère contre Dieu pour lui poser cette question. Il pourrait même avoir ici un jeu de mots sarcastique de cet effet, « Je ne sais pas. Devrai-je guider le guide ? »64

Le sol était maudit à cause d’Adam et Eve (3:17). Maintenant, la terre a été tachée avec le sang de l’homme, répandu par son frère. Ce sang maintenant crie justice au Seigneur (4:10). Dieu, donc, confronte Caïn avec son péché. Le temps de repentance est passé et maintenant la sentence est imposée sur Caïn par le Juge de la terre.

Ce n’est pas le sol qui est maudit de nouveau, mais c’est Caïn.

« Maintenant, tu es maudit et chassé loin du sol qui a bu le sang de ton frère versé par ta main.

  Lorsque tu cultiveras le sol, il te refusera désormais ses produits, tu seras errant et fugitif sur la terre. » (Genèse 4 :11-12).

Caïn a été bénit avec une « main verte ». Il a essayé d’approcher Dieu avec les fruits de son labeur. Maintenant Dieu l’a maudit dans le département de sa force et péché. Caïn ne sera plus jamais capable de se soutenir en travaillant la terre. Pendant qu’Adam ait du gagner sa vie par le sueur de son front (3:19), Caïn ne pourra pas survivre par l’agriculture. Pour lui, le sort du chapitre trois a été intensifié. Pour Adam, travailler la terre était difficile ; Pour Caïn, c’est devenu désastreux.

La réponse de Caïn au premier reproche de Dieu a été un air renfrogné et un silence, suivit par le péché. Caïn n’est plus du tout silencieux une fois que la sentence est prononcée, mais il n’y a aucune indication qu’il se repentit, seulement remords.

« Caïn dit à l'Eternel:
   ---Mon châtiment est trop lourd à porter.

   Voici que tu me chasses aujourd'hui loin du sol fertile, et je devrai me cacher devant toi, je serai errant et fugitif sur la terre et si quelqu'un me trouve, il me tuera. » (Genèse 4 :13-14).

Les mots de Caïn semblent très familiers à beaucoup de parents. Quelques fois, un enfant est vraiment désolé pour sa désobéissance. D’autres fois, il est seulement désolé car il a été prit, et amèrement déplore la sévérité de la punition qu’il doit recevoir. Tout ce que Caïn fait est de répéter amèrement cette phrase, et exprime la peur que lui feront ce qu’il a fait à son frère.

Dieu lui assure que bien que la vie humaine ne signifie pas grand-chose pour lui, elle a beaucoup de valeur pour Lui. Il ne permettra même pas que le sang de Caïn soit versé pour l’instant.65 On ne peut pas être sûre quel signe a été décrété pour Caïn. Peut-être une mark visible, mais il semble plus probablement que ça aurait pu être un genre d’évènement qui confirmerait à Caïn que Dieu ne permettrait à personne de le tuer.66

Le verset 15 a un double but. Le premier est d’assurer à Caïn qu’il ne mourra pas d’une mort violente de la main de l’homme. Le deuxième est un avertissement très clair à toute personne qui considérerait lui prendre sa vie. Remarquez les mots, « ---Eh bien! Si on tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » (Genèse 4:15), ne sont pas parlés à Caïn, mais de Caïn. Dieu n’a pas dit, « si quelqu’un te tue », mais « si quelqu’un tue Caïn ».

Une généalogie partielle est donnée de la ligne de Caïn. Moïse a employé ça, je crois, pour montrer l’impiété de Caïn (et la culpabilité de l’homme qui a commencé à la chute) dans ses descendants, et pour servir de contraste à la généalogie d’Adam à travers Seth dans le cinquième chapitre.

Caïn s’installe dans le pays de Nod. Apres la naissance de son fil, Hénoc, Caïn établit une ville nommée après son enfant. Il semblerait que la fondation de cette ville était un acte de rébellion contre Dieu, Qui avait dit qu’il serait un vagabond et un fugitif (4:12).

Lémek représente l’homme à son plus bas.

« Lémek épousa deux femmes: l'une s'appelait Ada et l'autre Tsilla.

   Ada mit au monde Yabal, l'ancêtre des nomades habitant sous des tentes et au milieu de leurs troupeaux.

   Il avait pour frère Youbal, l'ancêtre de tous ceux qui jouent de la lyre et de la flûte.

   Tsilla, de son côté, mit au monde Toubal-Caïn, qui forgeait tous les instruments de bronze et de fer. La sœur de Toubal-Caïn s'appelait Naama.

  Lémek dit à ses femmes:
      Ada et Tsilla, écoutez-moi bien,
      femmes de Lémek, et prêtez l'oreille à ce que je dis:
      J'ai tué un homme pour une blessure
      et un jeune enfant pour ma plaie.

  Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois.

Lémek apparaît être le premier à avoir abandonne l’idée divine du mariage, décrit dans le deuxième chapitre. Une femme n’était pas suffisante pour lui, alors il en a prit deux, Ada et Tsilla.

Nous nous attendrions à ce que Moïse n’ait que des mots condamnant pour Lémek. Certainement rien de bon ne pourrait venir d’un tel homme. Et pourtant, c’est par ses descendants que des grandes contributions culturelles et scientifiques viendront. Un fils devint le père de gardiens de troupeaux nomades, un autre a été le premier d’une ligné de musiciens, et un autre était le premier de grands ouvriers du métal.

Nous devons nous arrêter ici pour observer qu’un homme, même à son pire, n’est pas sans habilités de produire ce qui est jugé être favorable à l’humanité. Nous devrions aussi nous empresser d’ajouter que les contributions de l’homme peuvent rapidement et facilement être adaptées pour les ruiner. La musique peut attirer et inviter les hommes dans le péché. L’adresse des ouvriers du métal peut être utilisée pour produire des outils du péché (idoles, Exode 32:1).

Pour les non-croyants, la lignée de Caïn était une source louable. Mais les fruits réels du péché sont révélés dans les paroles de Lémek à ses femmes. Adam et Eve ont péché, mais repentance et foi sont sous-entendus après que la sentence est prononcée. Caïn a assassiné son frère, et bien qu’il ne se soit jamais repentit, il n’a jamais pu défendre ses actions.

Lémek nous amène au point de l’histoire de l’homme ou le péché n’est pas seulement commit audacieusement, mais avec vantardise. Il s’ait vanté de ce meurtre à ses femmes. Plus que ça, il se vanta que ce péché a été commit contre un simple jeune homme qui l’avait giflé une fois seulement. Ce meurtre était brutal, audacieux, et sans raison. Pire de tout, Lémek montre un dédain et indifférence pour la parole de Dieu :

« Caïn sera vengé sept fois
      et Lémek soixante-dix-sept fois. » (Genèse 4:24).

Dieu a dit ces mots pour assurer Caïn qu’il ne mourrait pas par la main d’un homme. Il avertit aussi les hommes du sérieux d’un tel acte. Ces paroles ont été dites pour révéler le fait que Dieu estime la vie humaine. Lémek les a tordues et déformées comme une vantardise de sa violence et hostilité agressive envers l’homme et Dieu. Ici l’homme est rapidement tombé au fond du tonneau.

Une lueur de grâce (4:25-26)

Dans Romains chapitre 5, l’apôtre Paul a beaucoup à dire a propos de la chute de l’homme dans le Livre de Genèse. Mais dans ce même chapitre, nous trouvons des mots d’espoir :

« Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé » (Romains 5:20).

Le péché a sûrement abondé dans la lignée de Caïn, mais le chapitre ne se terminera pas sans une lueur de la grâce de Dieu.

« Adam s'unit encore à sa femme et elle mit au monde un fils qu'elle nomma Seth car, dit-elle, Dieu m'a suscité une autre descendance pour remplacer Abel que Caïn a tué.

 Seth aussi eut un fils qu'il appela Enoch. C'est à cette époque-là qu'on a commencé à prier l'Eternel. » (Genèse 4:25-26).

Eve avait espéré le salut par son premier fils, Caïn. Cela n’arriverait sûrement pas par lui ou ses descendants. Non plus par Abel. Mais un autre fils lui a été donné dont le nom, Seth, veut dire « nommé ». Il ne fut pas seulement un remplaçant pour Abel (verset25), mais il fut la graine par laquelle le Sauveur naîtra.

Seth eut aussi un fils, Enoch. Il commença à devenir clair que la délivrance qu’Adam et Eve espéraient n’allait pas arriver tout de suite, mais qu’elle était quand même certaine. Et c’est comme cela qu’en ces jours là, les hommes commencèrent « à prier l'Eternel. » (Verset 26). Je comprends cela comme étant le commencement de l’adoration collective.67 Au milieu d’une génération perverse et malhonnête, il y avait un restant croyant qui faisait confiance à Dieu et espérait pour Son Salut.

Conclusion

Le Nouveau Testament est de loin notre meilleur commentaire sur ce chapitre et il nous informe de ces principes et ses usages pratiques.

Ce récit n’est pas simplement l’histoire de deux hommes qui vivaient il y a très longtemps et très loin. Ma Bible m’informe que c’est la description de deux chemins, celui d’Abel et celui de Caïn.

« Malheur à eux! Ils ont marché sur les traces de Caïn; par amour du gain, ils sont tombés dans la même erreur que Balaam; ils ont couru à leur perte en se révoltant comme Qoré. » (Jude 1:11).

Jude avertit ses lecteurs de ceux qui sont des faux spiritueux. Ils ne sont pas sauvés, mais ils tentent de passer pour des croyants et de pervertir la vraie foi et de détourner les hommes pour les empêcher d’éprouver la grâce de Dieu. Dans le verset 11, ces hommes sont décrit comme étant comme Caïn. Ils sont comme lui, par-là, ils sont des rebelles qui se cachent sous l’étendard de la religion.

Laissez-moi simplement dire que le monde est rempli de religion aujourd’hui, et que l’enfer est rempli de religieux. Cependant, il y a une différence substantielle, entre ceux qui sont vertueux et ceux qui sont religieux. Ceux qui sont vraiment sauvés sont ceux qui, comme Abel, approche Dieu comme un pécheur, et qui comprennent le fait qu’ils ne sont sauvés que par le sang versé par le parfait Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus Christ. Tous les autres tentent de gagner l’approbation de Dieu en offrant le travail de leurs mains. La « façon de Caïn » est une lignée grandissante continuellement de ceux qui veulent arriver au ciel par eux- même et non de Sa façon.

L’ironie de la façon de faire de Caïn est marquée. Bien qu’ils apparaissent offrir de bonnes choses à Dieu, leurs cœurs sont corrompus.

« En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement: aimons-nous les uns les autres.

   Que personne ne suive donc l'exemple de Caïn, qui appartenait au diable et qui a égorgé son frère. Et pourquoi l'a-t-il égorgé? Parce que sa façon d'agir était mauvaise, alors que celle de son frère était juste. » (1 Jean 3:11-12).

Ceux qui sont diaboliques ne peuvent pas supporter ceux qui sont vraiment vertueux. Ils proclament l’amour fraternel mais ils ne le pratiquent pas. Cela n’est pas surprenant, donc, que les chefs religieux du temps de Jésus, L’ont rejeté et L’ont exécuté avec l’aide des païens. C’est ce que Jean explique dans son Evangile.

« En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.

   La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée.

Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.

   Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.

   Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jean 1:4-5 ; 9-11).

Pour ceux qui vivent de la même façon que Caïn, il y a peu d’espoir. Il peut y avoir le gain illusoire de culture or technologie, mais ils doivent finalement souffrir le destin de Caïn.

Nous pouvons nous réjouir qu’il y ait un meilleur choix, et c’est le choix d’Abel.

« Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il a été déclaré juste par Dieu qui a témoigné lui-même qu'il approuvait ses dons, et grâce à elle Abel parle encore, bien que mort. » (Hébreux 11:4).

« C'est pourquoi les gens de notre temps auront à répondre du meurtre de tous les prophètes qui ont été tués depuis le commencement du monde,

   depuis le meurtre d'Abel, jusqu'à celui de Zacharie, assassiné entre l'autel du sacrifice et le Temple. Oui, je vous l'assure, les hommes de notre temps auront à répondre de tous ces crimes. » (Luc 11:50-51)

« Vous vous êtes approchés de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hébreux 12 :24)

Ce qui a fait la différence entre Caïn et Abel était la foi. Abel avait confiance non en lui-même, mais en Dieu. Son sacrifice était un meilleur sacrifice parce ce qu’il démontra sa foi et prouva que l’objet de sa foi était Dieu. Il n’y a pas de doute qu’il comprenait la valeur du sang versé par une victime innocente.

Mais Abel était plus qu’un exemple d’un des premiers croyants, il était, selon notre Seigneur, un prophète. Peut-être par ses lèvres, mais certainement par ses actions, il proclamait à son frère la façon d’accéder à Dieu. Il était aussi un prophète par le fait qu’il a prédit dans sa mort, la destiné de beaucoup, qui viendraient plus tard avec une parole de Dieu pour les non-croyants.

Bien que Dieu estimait le sang d’Abel qui a été versé pour sa foi, il n’y a pas de comparaison avec ce meilleur sang versé par Jésus Christ. Le sang d’Abel était un témoignage de sa foi. Le sang du Christ est un agent de purification par lequel les hommes sont purgés de leurs péchés et délivrés de la pénalité de séparation éternelle de Dieu. Êtes-vous arrivez à faire confiance en le sang du Christ comme provision de Dieu, Sa seule provision pour vos péchés? Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?


60 Cf. H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker-Book House, 1942), I, p. 189.

61 Literally Eve replied, “I have gotten a son, the Lord.” Does she believe that she has begotten the Savior? This is possible, of course. Perhaps more likely she has acknowledged that God has enabled her to bear a child, a child through whom her deliverance may soon come.

62 “The offering here is a minha, which in human affairs was a gift of homage or allegiance and, as a ritual term, could describe either animal or more often cereal offerings (e.g. I Sa. 2:l7; Lu. 2:1).” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: InterVarsity Press, 1967), p. 75.

63 These words are nearly identical with those in verse 16 of chapter three: “Yet your desire shall be for your husband, And he shall rule over you.” Is God here suggesting that the same temptation (or at least the same tempter) which Eve and Adam failed to resist is now facing Cain?

64 Gerhard VonRad, Genesis (Philadephia: The Westminster Press, 1972), p. 106.

65 It is not until chapter nine that God instituted capital punishment. It would seem that the greater punishment for Cain was a ‘life sentence’ as a vagabond and wanderer, than to have put him to death.

66 VonRad suggests a tattoo or something similar (page 107). The same word for sign is found in 9:13 and 17:11.

67 “Since this calling out by the use of the name definitely implies public worship, we have here the first record of regular public worship. Private worship is presupposed as preceding. The great importance of public worship, both as a matter of personal necessity as well as a matter of public confession, is beautifully set forth by this brief record.” Leupold, p. 228.

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