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Where the world comes to study the Bible

O Caminho Romano para o Céu

Existe um Caminho Romano que conduz ao Céu! Mas não é uma daquelas estradas construídas pelos trabalhadores de César. Não pertence a nenhuma das 53 000 milhas de estradas que os romanos construíram.

Encontrará o “Caminho Romano para o Céu” claramente assinalado na Carta aos Romanos - o sexto livro do Novo Testamento.

Este pequeno livro de dezasseis capítulos foi escrito pelo Apóstolo Paulo quando se encontrava em Corinto. Enviou-o aos cristãos de Roma através de Febe, serva da igreja de Cêncris (Romanos 16:1,2).

Lucas conta a história de dois ladrões que foram crucificados no dia em que Jesus morreu. Um deles perdeu-se para sempre. O outro foi salvo para sempre. Este ouviu Jesus dizer: “Em verdade te digo: hoje estarás comigo no paraíso” (Lucas 23:43). Confessou que estava perdido e que era culpado e merecedor de morte! (Lucas 23:40-42).

  • O ladrão não convertido morreu nos seus pecados (Lucas 23:39).
  • Já o ladrão arrependido morreu para os seus pecados (Lucas 23:42).
  • Jesus Cristo morreu pelos nossos pecados (I Timóteo 1:15).

“Como está escrito: Não há nenhum justo, nem um sequer” (Romanos 3:10).

“Pois todos pecaram e estão privados da glória de Deus” (Romanos 3:23).

“Por isso, assim como por um só homem [Adão] entrou o pecado no mundo, e pelo pecado a morte, assim a morte passou a todo o género humano, porque todos pecaram” (Romanos 5:12).

Todos pecaram. Eu pequei. Você pecou. Mas há boas notícias: “Deus, porém, demonstra o seu amor para connosco, pelo facto de que, quando éramos ainda pecadores, Cristo morreu por nós” (Romanos 5:8).

Agora, abra a sua Bíblia ou Novo Testamento na Carta aos Romanos. Juntos, vamos desenhar um mapa do Caminho Romano para o Céu.

COMO DESENHAR O MAPA: Comece em Romanos 3:10. Sublinhe este versículo e escreva na margem “O Caminho para o Céu Começa Aqui”. Depois, escreva também na margem “Romanos 3:23”.

Procure agora Romanos 3:23: “Todos pecaram e estão privados da glória de Deus”.

Mais uma vez, escreva na margem “Romanos 5:12”.

Foque-se agora em Romanos 5:12 e, ao lado desse versículo, escreva “Romanos 5:8”. Sublinhe o versículo 8, escrevendo ao lado deste “Romanos 10:9-13”.

Leia agora esses versículos:

“Portanto, se com a tua boca confessares que Jesus é o Senhor, e se em teu coração creres que Deus o ressuscitou de entre os mortos, serás salvo. É crendo de coração que se obtém a justiça, e é professando com palavras que se chega à salvação. A Escritura diz: Todo o que nele crer não será confundido. Pois não há distinção entre judeu e grego, porque todos têm um mesmo Senhor, rico para com todos os que o invocam. Porque todo aquele que invocar o nome do Senhor será salvo” (Romanos 10:9-13).

Eis o mapa. Pode seguir este mapa bíblico até ao Céu. Pode ainda utilizá-lo para conduzir outros até ao Céu.

A Bíblia diz que todos pecaram. A este respeito, leia Romanos 3:10 e 3:23.

O preço do pecado é a morte. Acerca disto, leia Romanos 5:12 e 6:23.

Jesus pagou o preço pelos nossos pecados. Leia Romanos 5:8.

Está disposto agora a pedir a Deus que perdoe os seus pecados? Está pronto para aceitar Jesus como seu Salvador, Aquele que pagou o preço pelos seus pecados?

Se assim for, reze esta oração, ou outra semelhante...

Querido Deus, eu creio que Jesus Cristo veio para ser o meu Salvador. Peço-te que perdoes os meus pecados e entres agora no meu coração. Toma-me como sou e faz de mim o que desejas que eu seja. Em nome de Jesus. Ámen.

De acordo com a Bíblia, se morrer nos seus pecados, irá para o Inferno. Contudo, se confessar os seus pecados e aceitar Jesus Cristo como seu Salvador, Ele conceder-lhe-á o dom gratuito da vida eterna, e você estará no Caminho Romano para o Céu.

Autor desconhecido

From the series: La Revue Des Pasteurs

La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 40, Edition du l’été 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Renforcer La Prédication Par Exposition
Prêcher Sur La Poésie Hébraïque (Pt. 1)

Permettez-moi de commencer cet article en faisant un bref commentaire sur les livres poétiques et le genre. Tandis que le livre des Psaumes est clairement le livre poétique par excellence, une classification plus générale inclurait la plupart des livres de sagesse (Job, Proverbes, Ecclésiaste, Cantique des Cantiques). De même, beaucoup de Psaumes pourraient également être classifiés comme de la littérature de sagesse. Par conséquent, il y a toujours cet enchevêtrement lorsqu’il s’agit de classifier les livres par genre. Selon Kaiser, “près du tiers de l’Ancient Testament et un pourcentage surprenant du Nouveau Testament sont en forme poétique » (My Heart is Stirred, in Walter Kaiser, de Walter Kasier et Moises Silva, an Introduction to Biblical Hermeneutics, 86).

Quand on considère la catégorie large de la poésie de l’A.T. (y compris les livres de sagesse, ces livres poétiques sont catégorisés comme des “Ecrits” (comme étant distincts de la Loi et des Prophètes), et ils sont situés dans le canon entre la Torah et les Prophètes. Ainsi, la structure du canon reconnaît leur style et leur contenu littéraire différents. La présence de ces…livres dans les Ecrits montre leur relation à la Torah (le Pentateuque) et les Prophètes – Ils ne sont ni la Loi, ni la Prophétie. En réalité, leur vision du monde est quasiment différente de la Torah et de la Prophétie, même s’ils partagent plusieurs similitudes » (C. Hassell Bullock, Preaching the Poetic Literature dans Livre de Poche de la Prédication Contemporaine, ed. Michael Duduit, 293).

Tandis que le but et la fonction primaire des Psaumes a toujours été (et continue d’être) liturgique (chants d’adoration, lamentation, etc.), leur inclusion dans le canon est sûrement une autorisation pour nous de prêcher sur eux, pas juste pour les chanter. Après tout, ils contiennent une théologie très profonde. Ils montrent vraiment que l’adoration en musique et en prédication sont toutes les deux des réponses appropriées à Dieu.

Néanmoins, nous devons être vraiment conscient que le style des livres poétiques requiert que l’on en fasse une exégèse et des sermons qui reflètent leur genre unique. On doit les interpréter et les appliquer dans le contexte tout le Psautier et de sa théologie. « Le Psautier…est un livre pour proclamer que Dieu, en tant que Créateur et Rédempteur, a donné à Israël à travers la Torah, par la révélation de Lui-même dans l’histoire, la possibilité d’une vie nouvelle et l’instruction complète de comment elle doit être vécue » (William Dumbrell, The Faith of Israel, 212, cité dans Graeme Goldsworthy, Preaching the Whole Bible as Christian Scripture, 200).

Ce thème général des Psaumes, est donc rédempteur, mettant l’accent sur Dieu (le grand Roi de son peuple de l’alliance) et ses actes de délivrance historique. Comme Graeme Goldsworthy écrit : « Le prédicateur doit constamment ramener ses auditeurs à cette perspective biblique de Dieu, centrée sur l’évangile » (Preaching the Whole Bible as Christian Scripture, 201).

Par conséquent, quelle est l’utilisation appropriée des Psaumes pour l’église chrétienne ? Evidemment, ils peuvent être utilisés de la même manière dont ils étaient utilisés dans les temps bibliques - c’est-à-dire comme un livre de cantique. Comme la réponse de l’auditoire original était de louer Dieu pour ses œuvres de rédemption, ainsi, il est approprié de que notre réponse soit la même. Les auteurs du N.T. et Jésus Lui-même ont utilisé extensivement les Psaumes (Les Psaumes sont cités dans le N.T. plus que n’importe quel autre livre de l’A.T. – on estime à environ 350 citations et références directes et indirectes) en tant que source prophétique pour Jésus et ses apôtres et comme source d’autorité de leur théologie. Par exemple, Paul cite les Psaumes en Romains 3 !10-18 pour étayer son argument sur la nature pécheresse de l’humanité (Goldsworthy, 199).

Clairement, le grand thème des Psaumes concerne leur accent messianique (sur la mort et la résurrection de Christ) et leur impact sur la race humaine, soit pour le salut des justes, soit pour la condamnation des méchants (comme le Psaume 1 l’indique).

Maintenant, examinons le genre des Psaumes comme poésie Hébraïque.

A. Types De Psaumes.

Il y a plusieurs variétés de Psaumes, tels que des Psaumes didactiques (ex. Ps. 1) ; des Psaumes messianiques (ex. Ps. 2) ; des Psaumes de la créationnistes (ex. Ps. 19) ; des Psaumes de lamentations (ex. Ps. 22) ; des Psaumes d’histoire du salut (ex. Ps. 78) ; des Psaumes de louange (ex. Ps. 996). Le plus grand nombre en est les lamentations, bien que des s’imbriquent dans plus d’une catégorie.

B. Leur But De Rhétorique Et Leur Fonction

Les Psaumes sont de la Poésie Hébraïque et reflètent la structure littéraire et les accessoires liés à ce genre. Comme l’écrit Tom Long : “Chaque Psaume dans le psautier est éventuellement une partie de la collection des psaumes qui, comme le souligne Patrick D. Miller Jr., « a fonctionné dans l’adoration de la communauté de la foi, Juifs et Chrétiens, largement et extensivement, et ce, sans rupture’ » (Thomas Long, Preaching the Literary Forms of the Bible, 44, avec citation de Patrick D. Miller, Jr., Interpreting the Psalms, 20).

Comme le théâtre, la fonction littéraire des Psaumes est un appel à l’émotion et à l’imagination. Ils évoquent une réponse intérieure profonde qui va au-delà du rationnel. « Les Poèmes changent ce que nous pensons et sentons, non pas en entassant des faits que nous ne connaissions pas ou une argumentation persuasive, mais, finalement, en faisant des ajustements à des endroits profonds et critiques dans notre imagination. » Long donne l’exemple du Psaumes 42 :1 « Comme la biche soupire après les courants d’eau, ainsi mon âme a besoin de toi, ô Dieu ». Les mots condensés s’ouvrent dans notre esprit comme des images énormes et alors, le Psalmiste relie ces images à notre réalité spirituelle, c’est-à-dire notre relation avec Dieu (Long, 45).

Les Psaumes nous parlent, non seulement à un niveau dévotionnel profondément intime (ex. dans nos prières et méditations sur Dieu), mais aussi à niveau pastoral très pratique (ex. dans les funérailles, les mariages, les célébrations, les maladies, les désespoirs, etc.). Ils parlent avec une fraîcheur et une pertinence contemporaines lors de ces évènements, mais aussi avec la formalité et répétabilité traditionnelle. « Le fait que le Psautier contient des psaumes de colère, d’abandon, de désespoir affirme non seulement que de telles émotions arrivent dans la vie de la foi, mais aussi que de telles expériences sont répétées, prévisibles et attendues. Nous nous sommes sentis ainsi jadis » (Long, 46).

C. Leur Structure Rhétorique.

La forme des Psaumes est condensée, concise et intense (comme doit être la poésie) et, leur utilisation des mots est différente d’autres littératures (comme doit être la poésie). Comme Robert Alter l’indique : “la poésie, agissant à travers un système complexe de liaison de sons, d’images, de mots, de rythmes, de syntaxes, de thèmes et d’idées, est un instrument pour véhiculer des significations densément structurées, et parfois des sens contradictoires, qui ne sont pas immédiatement transmissibles par d’autres types de discours” (Robert Alter, The Art of Biblical Poetry, 113, cité dans Long, Preaching and the Literary Forms, 47).

Probablement, la principale structure rhétorique dans les Psaumes est le parallélisme. Le parallélisme est si pénétrant et si important que McQuilkin recommande que nous « utilisions le parallélisme de la poésie Hébraïque pour avoir de la compréhension… La marque distinctive de la poésie Hébraïque est la correspondance en pensée, ou le parallélisme, entre une ligne et la ligne suivante ; ou entre une section et la section suivante » (Robertson McQuilkin, Understanding and Applying the Bible, 199). En d’autre termes, le parallélisme est un outil littéraire dans lequel le poète nous donne une la partie d’une ligne (A), et nous donne une partie de la ligne (B), de telle manière que le contenu de la ligne (B) a quelque connexion avec le contenu de (A). Cette connexion est faite premièrement de trois manières par :

1. Le parallélisme Synonymique – une pensée similaire en (A) est répétée en (B) sans ajout significatif. Par exemple :

a) Ps. 73 :1, (A) Oui Dieu est bon … (B) Pour ceux qui ont le cœur pur.

b) Prov. 1 :20, (A) La sagesse crie dans les rues… (B) Elle élève sa voix dans les places.

c) Gen. 4 :23, (A) Ada et Tsilla, écoutez ma voix… (B) Femmes de Lémec, écoutez ma parole.

d) Luc 1 :46b-47a, (A) Mon âme exalte le Seigneur … (B) Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon sauveur.

2. Le parallélisme antithétique – la pensée en (B) est contrastée ou opposée à la pensée en (A). Par exemple :

Prov. 10 :1, (A) Un fils sage fait la joie d’un père … (B) Et un fils insensé le chagrin de sa mère.

Prov. 15 :2, (A) La langue des sage sages rend la science aimable …(B) Et le bouche des insensés répand la folie.

3. Le parallélisme synthétique – la pensée en (B) étend, avance, ajoute à, et rend la pensée en (A) claire. Par exemple :

Ps. 22 :2, (A) Mon Dieu ! Je crie le jour et tu ne réponds pas… (B) La nuit et je n’ai point de repos.

Isa. 55 :6-7, (A) Cherchez l’Eternel pendant qu’il se trouve …(B) Invoquez-le tandis qu’il est près. (55 :6) ; et (A) Que le méchant abandonne sa voie …(B) Et l’homme d’iniquité ses pensées (55 :7).

Chacune de ces formes de parallélisme est évident en Psaume I, par exemple. Les caractéristiques de la personne pieuse sont avancées par un parallélisme synthétique au verset 1, et contrastés avec la personne inique par un parallélisme synthétique dans le verset 2. Ainsi donc, le Psaumes procède pour dévoiler une image puissante du juste, qui est semblable à un arbre planté près des courants d’eau, etc. ; en contraste, le méchant est comme de la paille qui est emportée facilement. La place dédiée à la description du juste est tellement beaucoup plus grande que celle dédiée à la description du méchant, si bien que le psalmiste dévoile son point de vue sur celui à qui nous devons ressembler, un point de vue rendu explicite à la fin du Psaume.

En résumé, Long remarque : “l’effet rhétorique de la poésie du psaume, est donc, de créer deux sphères contrastantes d’activité dans la conscience du lecteur ou de l’auditeur. Une des sphères est remplie d’une émotion frénétique, désespérée, sans direction, qui pétille rapidement. L’autres tranquille, ferme, calme, riche avec l’action forte et quiète de du sage qui réfléchit sur la Torah. Un sermon efficace sur le psaume peut bien être un sermon qui, non seulement décrit ce contraste, mais aussi récrée son impact visuel et émotionnelle chez les auditeurs » (Long, 51).

D. Leurs Appareils Littéraires.

Permettez-moi de mettre juste deux en évidence :

1. Le Symbolisme – ex. Prov. 11 :22, “Un anneau d’or au nez d’un pourceau… C’est une femme belle dépourvue de sens ».

2. Les figures de style. Comment savez-vous si le poète utilise une figure de style et ne parle pas littéralement ? Permettez-moi de vous en donner les critères :

(a) Il y a une discordance entre le sujet et le prédicat – ex. « Dieu est notre rocher »

(b) Le prédicat attribue au sujet des actions qui ne sont pas possibles dans la monde réel – ex. « les montagnes ont tapé les mains ».

(c) Le poète donne une emphase dramatique, un sentiment élevé, une mémorabilité. Les types de figures de style comprennent la comparaison, la métaphore, la parabole, l’allégorie, l’ironie, etc.

Dans la prochaine édition de ce Journal, je vais passer de l’analyse de théorique des Psaumes (ex. la structure des Psaumes) à l’analyse pratique en investiguant certains aspects de la littérature poétique.

II. Renforcement Du Leadership Biblique
“Le Ministère De Réconciliation, Pt. 1 : La Réconciliation De Tout Peuple” (2 Cor. 5 :18-21)

C’est une continuation de mes séries sur le leadership biblique pastoral basées sur l’exhortation de Paul en 2 Corinthiens. Vous pouvez lire les autres articles dans cette série dans les prochaines éditions de ce Journal, par ordre : Printemps 2013, Eté 2012, Eté 2013, Automne 2014, Printemps 2021.

Ayant abordé des aspects fondamentaux variés du ministère pastoral – la confiance dans le ministère, la nature du ministère authentique, et la motivation pour le ministère – maintenant l’apôtre Paul relie tout cela à nous à un niveau pratique. Notez les observations suivantes…

1. Le Ministère de la Réconciliation Appliqué à Nous (5 :18a). Pour ceux qui sont devenus des « nouvelles créatures en Christ », une toute nouvelle ère s’ouvre, « Les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (5 :17b). Et la source de cette transformation historique énorme est Dieu Lui-même – « tout cela vient de Dieu… » (5 :18a). Celui qui amène toutes choses à l’existence lors de la création initiale, est Celui qui récrée les croyants pour qu’ils deviennent des « nouvelles créatures » en Christ. Tout comme l’œuvre de la création était l’œuvre de Dieu seul, l’œuvre de la recréation est celle de Dieu seul, rendu efficace par l’œuvre de Jésus Christ (cf. 1 Tim. 2 :5 ; Jn. 14 :6 ; Act. 4 :12).

Mais ça ne s’arrête pas là. Non seulement Dieu récréé en nous une toute nouvelle image de Christ, mais Il nous a aussi « réconcilié avec lui-même par Christ » (5 :18a). Notre récréation par Dieu en Christ conduit nécessairement à notre réconciliation avec Dieu par Christ. Les deux idées vont ensemble – notre récréation par Dieu et notre réconciliation avec Dieu.

Ainsi, la réconciliation est partie prenante du fait de devenir une nouvelle créature en christ, parce qu’une fois que nous avons été fait nouveaux, nous recevons des nouvelles vies qui sont conformes à la vie de Dieu et, ainsi, nous sommes réconciliés avec Dieu. Le péché n’est plus une barrière pour cette relation. Cette nature pècheresse qui avait fait de nous des ennemis de Dieu, des fils de la rébellion, etc. (Eph 2 :1-3), a été mis à mort et nous avons été ressuscités pour marcher dans une nouveauté de vie (Rom. 6 :4). Notre relation avec Dieu était formellement irréconciliable (c’est-à-dire, des créatures pécheresses vs un Dieu Saint) a été réconciliée avec Dieu par la mort de Christ (Rom. 5 :10 ; Eph. 2 :13).

Bien que l’homme est coupable d’avoir été le premier à briser la relation, Dieu est tout-puissant et tout-amour et, dans l’éternité passé, a conçu un plan de rédemption pour que, par la mort de son Fils, Il soit « juste tout en réconciliant celui qui a la foi n Jésus » (Rom. 3 :26). Celui qui nous a créé souverainement nous a aussi récréé souverainement (Eph. 2 :10) et, nous a réconcilié avec lui-même (Rom. 5 :10 ; Col. 1 :21).

2. Le Ministère de la Réconciliation Qui Nous a été Confié (5 :18b-19). Ayant été faits des nouvelles créatures en Christ, Il nous « a donné (confié) un ministère de réconciliation » (5 :18c). Ceux qui ont été réconciliés avec Dieu ont reçu l’énorme privilège “du ministère de la réconciliation… » Notre réconciliation avec Dieu par Christ devient la base et la motivation de notre ministère. Seuls ceux qui ont été réconciliés avec Dieu ont reçu ce ministère de la réconciliation, par lequel nous déclarons le message de la réconciliation, pour que les autres soient capables d’être réconciliés avec Dieu et réconciliés les uns avec les autres.

En un mot, c’est le ministère que l’on nous a donné et auquel nous avons été appelés C’est le trésor qui est porté par et dans des vases terrestres. C’est le glorieux nouveau ministère de l’alliance, un message de réconciliation avec Dieu, “à savoir, Dieu réconciliant le monde avec lui-même en Christ …” (19a).

Paul étend sur le 5:18. Dieu a agi non seulement “par Christ” dans l’œuvre de réconciliation (ex. Christ était l’agent de la réconciliation) mais Dieu a aussi a agi “en Christ” dans cette œuvre de réconciliation – ex. Dieu était un avec Christ en cela; ce que Christ a fait, c’est Dieu qui l’a fait. L’acte de la réconciliation était un acte de la Trinité, dont les membres sont toujours un en pensée, en but et en action.

En outre l’étendue de la réconciliation s’élargit à partir de “nous” maintenant (5 :18) au monde – “à savoir qu’en Christ, Dieu réconcilie le monde avec lui-même » (5 :19a). L’œuvre de réconciliation de Dieu avait en vue, non seulement de rendre possible « notre » réconciliation (5 :18), mais aussi la réconciliation du « monde » avec lui-même. L’usage des pronoms « leur » et « eux » (ex. le monde) en contraste avec « nous » (5 :16, 18) renforce l’idée que Paul se réfère au monde en général – « …en n’imputant point aux hommes leurs offenses » (19b). Il ne s’agit pas ici du salut universel (voire mon article sur 2 Cor 5 : 14-1 dans le Problème n°39 de ce Journal), mais l’envergure universelle / la disponibilité de la réconciliation – passé, présent et futur. Dans le passé, Dieu a pourvu et terminé l’unique base pour la réconciliation du monde avec lui-même, c’est-à-dire par et en Christ et son œuvre accomplie sur la croix. Dans le présent, Dieu est en train de réconcilier tous ceux qui reçoivent son offre de salut et de réconciliation avec lui-même, c’est-à-dire les élus et les croyants. Dans le futur, Dieu réconciliera toutes choses avec lui-même à la fin des temps : « … selon son bienveillant dessein qu’il a formé en lui-même… lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » (Eph. 1 :10 ; cf. Col. 1 :20).

En résumé, l’argument du chapitre 5 :18-19 est comme suit : Dieu nous a salutairement « réconcilié » (nous qui sommes des nouvelles créatures en Christ) avec Lui-même (5 :18a) et, par conséquent, Il « nous a donné un ministère de réconciliation (5 :18b), qui est que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en imputant pas aux hommes leurs offenses et (pour mettre la partie en emphase), nous a confié le message de la réconciliation » (5 :19).

Un « ministère de réconciliation » (5 :18b) de la nouvelle alliance a été confié à ceux qui ont vraiment été réconciliés. C’est une assignation à nous par Dieu – Il nous a confié ce message, cette parole de proclamation. C’est notre ministère ! La bonne nouvelle de la réconciliation que Dieu a accomplie en et par Christ sur la croix, il nous l’a confié afin que nous la proclamions. Clairement, l’implication est que notre ministère est un ministère de proclamation qui a la même envergure que l’œuvre de la réconciliation elle-même – notamment, une envergure universelle.

3. Le Ministère de la Réconciliation Déclaré par Nous Us (5:20-21). “Nous faisons fonction d’ambassadeur pour Christ comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions/implorons au nom de Christ » (5 :20). Nous qui avons par expérience et par salut été réconciliés avec Dieu par Jésus Christ, nous sommes ses « ambassadeurs pour Christ » dans le ministère de la réconciliation.

Ainsi donc, comment ce ministère de la réconciliation doit-il être mené ? Il doit être conduit de la même manière qu’un ambassadeur mène ses missions. Un ambassadeur est représentant diplomatique du gouvernement ou du monarque de son pays, qu’il représente dans un autre pays. Il communique la position ou les souhaits de son gouvernement ou de son monarque au pays auprès duquel il est envoyé.

Nous sommes « ambassadeurs pour Christ ». Nous sommes ses représentants dans le monde, « Dieu suppliant (implorant) par nous… » Si nous, en tant qu’ambassadeurs pour Christ, remplissons notre ministère et proclamons le message de la réconciliation en implorant les gens d’être réconcilié avec Dieu, en réalité, c’est Dieu qui parle à travers nous, parce que nous annonçons son message comme indiqué dans sa Parole, avec autorité, rendu puissant par son Esprit.

La prédication est ainsi assimilée aux vraies paroles de Dieu par Paul ! Si nous déclarons fidèlement le message qui nous a été confié, Dieu supplie vraiment le monde à travers nous. C’est une prédication par incarnation, une prédication qui incarne la vérité et manifeste Dieu par nous. Le ministère n’est pas quelque chose qui est détaché de nous comme un boulot. Il est plutôt intégré à ce que nous sommes ; il est partie prenante de notre personnalité, caractère, comportement, et notre nature. C’est pourquoi, la déclaration de ce que Dieu a fait en et par Christ est une chose si personnelle et passionnante.

Ainsi donc, si nous prêchons, en réalité nous « supplions/implorons… » Nous ne parlons pas simplement comme dans une conférence ou dans une conversation ; nous supplions les gens, comme si leur vie en dépendait, car leur vie en dépend. « Nous vous supplions au nom de Christ », parlant et agissant comme ses ambassadeurs accrédités auprès du monde, « Soyez réconciliés avec Dieu ».

Le mot « supplier / implorer » renferme une connotation d’urgence, de passion, d’intérêt, de persuasion. C’est ce qui doit être le trait de caractère de notre ministère, déclarant un message dont les perdus ont désespéramment besoin d’entendre, un message dont l’urgence est consacrée (1) par la brièveté du temps disponible pour y croire ; et (2) par l’anticipation du jugement qui tombera sur ceux qui le refuse. Par conséquent, notre responsabilité de ministère est de dire aux gens comment ils peuvent être réconciliés avec Dieu, notamment, par la mort expiatoire et le résurrection victorieuse de Christ pour eux (5 :14-15).

Bien que le point-clé de ce paragraphe est notre déclaration de la réconciliation aux non-croyants (cf. 5 :11, 14-15, 19), il n’en demeure pas moins que le peuple de Dieu aussi a besoin de ce message de réconciliation, comme les perdus (voire 6 :1-2). Le peuple de Dieu a besoin d’être continuellement réconciliés avec Dieu, non parce qu’ils perdent leur salut, mais parce qu’ils perdent leur communion avec Dieu en agissant, parlant et pensant de manière contraire à sa nature et son caractère. Parfois le peuple de Dieu recule et ne vit pas comme des Chrétiens. Nous aidons de telles personnes à revenir à Dieu et à progresser dans leur sanctification, en leur proclamant le message de la réconciliation au nom de Christ.

En quoi est-ce pertinent de supplier les gens d’être réconcilié avec Dieu si nous ne leur faisons pas connaître la base et le moyen de leur réconciliation ? Ainsi, non seulement nous leur supplions d’être réconciliés avec Dieu (c’est-à-dire, de faire l’expérience de la réconciliation salvatrice), mais nous leur expliquons aussi la bases sur laquelle ils peuvent être réconciliés – notamment, « parce que celui qui n’a point connu le péché, il (Dieu) l’a fait devenir péché afin que nous devenions justice de Dieu » (5 :21). Ceux qui sont de nouvelles créatures en Christ et qui sont réconciliés par la salut avec Dieu, ne sont plus coupables de péchés, parce que Christ a porté leurs péchés (cf. 5 :21). Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a fait (ce. Héb. 4 :15 ; 7 :26 ; 1Pi. 2:22; Jn. 3 :5) « péché pour nous… » En d’autres termes, la justice et la colère de Dieu pour nos péchés ont été portées sur Christ à notre place. Il est notre substitut. « Mais il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui ; et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esa. 53 :5). Christ a été « offert une seule fois pour porter le péché de plusieurs » (Heb. 9 :28).

Remarquez que le passage ne dit pas que Dieu a fait de Christ un pécheur ou une personne pleine de péchés. Non ! Comme Philip Huges le dit : « concevoir Christ comme une personne pleine de péché, ou fait pécheur serait de jeter par terre le fondement même de la rédemption, qui exige la mort de Celui qui est tout à la fois Sans péché à la place de l’humanité pècheresse. Mais Dieu l’a fait péché : cela veut dire que Dieu le Père a fait de son Fils innocent incarné, l’objet de sa colère et de son jugement, pour nous, avec pour résultat qu’en Christ sur la croix, le péché du monde a été jugé et enlevé » (Philip Hughes, The Second Epistle to the Corinthians, NICNT, 213).

De même que Christ n’est pas devenu pécheur, nous ne devenons pas juste. Nous « devenons » plutôt « justice de Dieu en Lui ». La justice divine est notre attribut. Nous recevons sa justice et sommes déclarés justes (c’est-à-dire justifiés), mais nous ne devenons pas justes parce que nous sommes toujours en mesure de pécher, et péchons de temps en temps. Remarquez que notre justice (et donc, notre réconciliation avec Dieu) est « en Lui ». Nous sommes enveloppés en Lui, identifiés avec Lui dans sa mort et sa résurrection. Notre vie est en Lui. Notre espérance est en Lui. Dieu nous voit parfaits en Lui – “Tel il est, nous sommes aussi dans ce monde” (1 Jn. 4 :17). Néanmoins, en ce qui concerne notre position devant Dieu en opposition avec notre situation qui peut varier, nous sommes vus en, et sommes crédités avec « la justice de Christ », pour que nous ne soyons plus condamnés parce que nous sommes « en Christ Jésus » (Rom. 8 :1).

Christ était le seul qui pouvait rendre la réconciliation avec Dieu possible, parce que Lui seul était Celui qui est sans péché qui seul pouvait donner le seul sacrifice acceptable à Dieu pour nos péchés (cf. Matt. 3 :17 ; 17 :5). Seul un homme parfait pouvait prendre notre place, puisque la vie d’un autre pécheur imparfait n’aurait pas satisfait les saintes exigences de Dieu, car Dieu exige la mort des pécheurs – « l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ez. 18 :20). Seul celui qui a vécu une vie sans péché et qui n’a pas besoin de réconciliation avec Lui-même, pouvait et a donné volontairement Sa propre vie comme substitut devant Dieu – Il a pris notre place, est mort en notre lieu et place pour notre bien, notamment, pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.

Il est devenu péché pour nous, son dessein était qu’en “…lui, nous devenions justice de Dieu”. Ainsi donc, l’échange est complet. Il est devenu péché pour nous et nous sommes devenus justice en lui. C’est ce qui est parfois appelé la double imputation. Ceux qui reçoivent ce message de réconciliation ont leurs péchés imputés à Christ (Il est devenu péché pour nous en payant la dette de nos péchés sur la croix) et sa justice nous est imputée (nous devenons justice de Dieu en lui), ce dont le bénéfice est que nous sommes vus par Dieu comme étant parfaits en Christ. Comme le dit Pierre : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice » (1 Pet. 2 :24 ; cf. Rom. 4 :6 ; 1 Cor. 1 :30 ; 1 Pet. 3 :18). Ce grand échange a rendu Dieu capable « d’être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Rom. 3 :26).

Ainsi, on peut voir que la base et le moyen de notre réconciliation avec Dieu sont la mort substitutionnelle et auto-sacrificielle de Christ sur la croix ; cette mort qui rend les humains pécheurs capables d’avoir leurs péchés effacés (expiés) et de se tenir devant Dieu pardonnés et justifiés comme des nouvelles créatures en Christ.

C’est cela la merveilleuse transformation que donne l’évangile. C’est cela l’évangile en une phrase. C’est la base et le moyen par lesquels Dieu a rendu le ministère de la réconciliation possible – notamment, par la mort substitutionnelle de Christ. Quel message à proclamer ! Quel échange nous avons à offrir ! Il n’y a pas de doute que comme « ambassadeurs pour christ », nous devons supplier les gens de le recevoir !

Remarques Finales

C’est donc cela notre ministère pastoral : Le Ministère De La Réconciliation : La Réconciliation de Tous Les Gens (2 Cor. 5 :18-21). C’est notre responsabilité de prédicateur de la Parole de Dieu et de leaders de leaders de l’église de Christ de déclarer ce message. Le message de la réconciliation qui nous a été appliqué (5 :18a) et confié (5 :18b-19), doit être déclaré par nous (5 :20-21). Prêchez-vous ce message ? Les autres savent-ils comment être réconcilié avec Dieu par votre ministère ? Les autres sont-ils en train d’être réconciliés avec Dieu par son Fils grâce à votre ministère ?

III. Plans De Sermons

Titre : Apprendre de Jésus, Vaincre la Tentation Part 1, (Matt. 3 :13-4 :11)

Thème : Vaincre la tentation ; nous devons être armés de la Parole de Dieu

Point 1 : Nous devons être préparés pour faire face à la tentation

1a) … par la soumission à la Parole de Dieu (3 :13-15)

1b) … par l’onction du Saint Esprit (3 :16)

1c) … par l’affirmation / la bénédiction de Dieu le Père (3 :17)

Point 2: Nous devons être préparés à résister à la tentation

2a) Satan attaque la proclamation de la Parole de Dieu et sa provision (14:3-4)

2b) Satan attaque la puissance et la protection de Dieu (14 :5-7)

2c) Satan attaque les desseins et les plans de Dieu (4 :8-10)

From the series: La Revue Des Pasteurs

Related Topics: Pastors

Jurnalul Electronic Al Păstorilor, Rom Ed 40, Editia de Vară 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
Email: [email protected]

I. Consolidarea Predicării Expozitive
Predicarea Din Literatura Poetică Ebraică (Pt. 1)

Permiteți-mi să încep acest articol făcând câteva observații scurte despre cărțile poetice și despre genul literar poetic. Cartea Psalmilor este, în mod evident, cartea poetică, însă o împărțire mai largă ar include și majoritatea cărților de înțelepciune (Iov, Proverbe, Eclesiastul, Cântarea Cântărilor). În plus, majoritatea psalmilor ar putea intra în categoria literaturii de înțelepciune. Așadar, când împărțim cărțile biblice în categorii literare, întotdeauna există această intersectare între categorii. Potrivit lui Kaiser, „aproximativ o treime din Vechiul Testament și o parte surprinzător de mare din Noul Testament sunt scrise în formă poetică” (Cuvinte pline de farmec îmi clocotesc în inimă, în Walter Kaiser și Moises Silva, Introducere în Hermeneutică, 86).

Categoria mai largă a cărților poetice din V.T. (i.e. inclusiv cărțile de înțelepciune) este numită, de obicei, „Scrierile” (pentru a o diferenția de Lege și de Profeți) și, în canon, se află între Lege și Profeți. Astfel, structura canonului recunoaște conținutul și stilul literar distinctiv al acestor cărți. „Prezența acestor… cărți în Scrieri spune ceva despre relația lor cu Tora (Pentateuhul) și cu Profeții – cărțile acestea nu sunt nici Lege, nici cărți profetice. De fapt, perspectiva lor asupra lumii este destul de diferită de cea a Torei și a Profeților, deși au și multe lucruri în comun” (C. Hassell Bullock, Preaching the Poetic Literature [Predicarea din literatura poetică] în Handbook of Contemporary Preaching [Manual de predicare contemporană], ed. Michael Duduit, 293).

Scopul și rolul principal al psalmilor întotdeauna a fost (și este) unul liturgic (cântece de laudă, de lamentație etc.), însă includerea lor în canon ne autorizează să îi și predicăm, nu doar să îi cântăm. În definitiv, psalmii conțin o teologie foarte profundă. Ei arată într-adevăr că închinarea prin muzică și prin predicare sunt ambele răspunsuri potrivite înaintea lui Dumnezeu. Totuși, trebuie să fim foarte conștienți de faptul că stilul literar al cărților poetice cere o exegeză și o predicare ce reflectă genul lor literar unic. Psalmii trebuie interpretați și aplicați în contextul teologic al întregii psaltiri. „Psaltirea este… o carte de laudă care proclamă că Dumnezeu, ca și Creator și Răscumpărător, a dat poporului Israel, prin Tora, prin revelația de Sine în istorie, posibilitatea unei vieți noi și indicații clare cu privire la modul în care aceasta trebuie trăită” (William Dumbrell, The Faith of Israel [Credința Israelului], 212, citat în Graeme Goldsworthy, Preaching the Whole Bible as Christian Scripture [Predicarea Bibliei ca Scriptură creștină], 200).

Tema generală a psalmilor, așadar, este răscumpărarea, cu accent pe Dumnezeu (marele Împărat al poporului legământului) și actele Sale istorice de eliberare. Graeme Goldsworthy scrie: „Predicatorul trebuie să își îndrepte mereu ascultătorii către perspectiva biblică despre Dumnezeu centrată pe evanghelie” (Preaching the Whole Bible as Christian Scripture [Predicarea Bibliei ca Scriptură creștină], 201).

Așadar, cum ar trebui folosiți psalmii în biserica creștină? Evident, pot fi folosiți așa cum erau folosiți în vremurile biblice, ca și carte de imnuri religioase. Răspunsul ascultătorilor de atunci era să Îl laude pe Dumnezeu pentru lucrările Sale răscumpărătoare, prin urmare aceasta este o reacție potrivită și din partea noastră. Atât autorii nou-testamentari, cât și Domnul Isus au citat adesea psalmii (cartea Psalmi este citată în Noul Testament mai mult decât oricare altă carte din Vechiul Testament – se estimează că ar fi 350 de citate, citări și referiri directe sau indirecte), atât ca profeții referitoare la Isus, cât și ca sursă și autoritate pentru teologia lor). De exemplu, Pavel citează din psalmi în Romani 3:10-18 pentru a-și susține argumentul cu privire la păcătoșenia omenirii (Goldsworthy, 199).

În mod clar, tema principală a cărții Psalmi este accentul mesianic (pe moartea și învierea lui Hristos) și impactul psalmilor asupra rasei umane, fie pentru salvarea celor drepți sau pentru condamnarea celor răi (după cum vedem în Psalmul 1).

Haideți să analizăm acum genul literar al psalmilor ca poezie ebraică.

A. Tipuri De Psalmi.

Există diferite tipuri de psalmi, cum ar fi psalmi didactici (ex. Ps. 1); mesianici (ex. Ps. 2); psalmi despre creație (ex. Ps. 19); psalmi de lamentație (ex. Ps. 22); psalmi despre istoria mântuirii (ex. Ps. 78); psalmi de laudă (ex. Ps. 96). Cei mai mulți psalmi sunt lamentații, însă mulți se încadrează în mai multe categorii.

B. Scopul Și Funcția Lor Retorică.

Psalmii sunt poezie ebraică și reflectă structura și procedeele literare specifice acestui gen. După cum scrie Tom Long: „Fiecare psalm din psaltire a ajuns, în cele din urmă, să facă parte din colecția de psalmi care, după cum spune Patrick D. Miller, Jr., «au făcut parte din închinarea comunității de credință, a evreilor și a creștinilor, pe scară largă și fără întrerupere»” (Thomas Long, Preaching the Literary Forms of the Bible [Predicarea din genurile literare biblice], 44, cu citat din Patrick D. Miller, Jr., Interpreting the Psalms [Cum să interpretăm psalmii], 20).

Ca și în cazul genului literar dramatic, funcția literară a psalmilor este să facă apel la emoții și la imaginație. Ei stârnesc un răspuns interior profund ce merge dincolo de rațiune. „Poezia schimbă modul în care gândim și simțim, dar nu arătându-ne lucruri pe care nu le știm sau printr-o argumentare convingătoare, ci făcând ajustări armonioase în locuri profunde și importante din imaginația noastră.” Long ne oferă exemplul Psalmului 42:1: „Cum dorește un cerb izvoarele de apă, așa Te dorește sufletul meu pe Tine, Dumnezeule!” Cuvintele condensate se extind în mintea noastră într-o imagine imensă, iar apoi psalmistul leagă această imagine de realitatea noastră spirituală, adică de relația noastră cu Dumnezeu (Long, 45).

Psalmii ne vorbesc nu doar la un nivel profund intim, devoțional (ex. în rugăciunile și meditațiile noastre despre Dumnezeu), ci și la un nivel foarte practic experiențial și pastoral (ex. la înmormântări, nunți, sărbători, în boală, în deznădejde etc.) Psalmii ne vorbesc cu o prospețime și o relevanță contemporană în aceste ocazii, însă și cu o repetabilitate și formalitate tradițională. „Faptul că Psaltirea conține psalmi despre mânie, abandon și disperare ne confirmă că astfel de emoții nu doar că apar în viața de credință, ci și că astfel de experiențe sunt repetabile, predictibile și previzibile. Am mai trecut prin ele și înainte” (Long, 46).

C. Structura Retorică A Psalmilor.

Psalmii au o formă condensată, concisă și intensă (așa cum trebuie să fie poezia) și folosesc cuvintele în mod diferit față de alte genuri literare (așa cum trebuie să facă poezia). După cum arată Robert Alter, „poezia, lucrând printr-un sistem de înlănțuiri complexe de sunete, imagini, cuvinte, ritmuri, sintaxă, teme, idei, este un instrument pentru exprimarea unor semnificații bogate și uneori a unor sensuri contradictorii, care nu pot fi exprimate ușor prin alte tipuri de discurs” (Robert Alter, The Art of Biblical Poetry [Arta poeziei biblice], 113, citat în Long, Preaching and the Literary Forms [Predicarea și genurile literare], 47).

Paralelismul este probabil principala structură retorică în cartea Psalmilor. Paralelismul este atât de des folosit și de important în Psalmi, încât McQuilkin recomandă să „folosim paralelismul poeziei ebraice pentru a putea pătrunde semnificația ei… Marca distinctivă a poeziei ebraice este corespondența ideilor, sau paralelismul, între un vers și următorul sau între o secțiune a poeziei și următoarea” (Robertson McQuilkin, Understanding and Applying the Bible [Cum să înțelegem și să aplicăm Biblia], 199). Altfel spus, paralelismul este un procedeu literar prin care poetul ne oferă o parte de vers (A), apoi următoarea parte a versului (B), în așa fel încât conținutul lui (B) are legătură cu conținutul lui (A). Legătura aceasta este realizată, în principal, în trei moduri:

1. Prin paralelism sinonimic – o idee similară din (A) este repetată în (B) fără un adaos semnificativ. De exemplu:

a) Ps. 73:1, (A) Da, bun este Dumnezeu cu Israel… (B) cu cei cu inima curată.

b) Prov. 1:20, (A) Înțelepciunea strigă pe ulițe…(B) îşi înalţă glasul în pieţe.

c) Gen. 4:23, (A) Ada şi Ţila, ascultați glasul meu!… (B) Nevestele lui Lameh, ascultați cuvântul meu!

d) Luca 1:46b-47a, (A) Sufletul meu mărește pe Domnul… (B) şi mi se bucură duhul în Dumnezeu, Mântuitorul meu.

2. Prin paralelism antonimic - ideea din (B) este în contrast sau în opoziție cu ideea din (A). De exemplu:

Prov. 10:1, (A) Un fiu înțelept este bucuria tatălui… (B) dar un fiu nebun este mâhnirea mamei sale.

Prov. 15:2, (A) Limba înțelepților dă știință plăcută …(B) dar gura nesocotiților împroașcă nebunie.

3. Prin paralelism sintetic - ideea din (B) extinde ideea din (A), o duce mai departe, o clarifică, îi adaugă ceva. De exemplu:

Ps. 22:2, (A) Strig ziua, Dumnezeule, şi nu-mi răspunzi… (B) strig şi noaptea, şi tot n-am odihnă.

Is. 55:6-7, (A) Căutați pe Domnul câtă vreme se poate găsi…(B) chemați-L câtă vreme este aproape (55:6); și (A) Să se lase cel rău de calea lui…(B) şi omul nelegiuit să se lase de gândurile lui (55:7).

Toate aceste forme de paralelism apar, de exemplu, în Psalmul 1. Caracteristicile unui om evlavios sunt scoase în evidență prin paralelismul sintetic din versetul 1 și sunt prezentate în contrast cu omul neevlavios prin paralelismul antitetic din versetul 2. Psalmul continuă apoi, dezvăluind o imagine grăitoare a omului evlavios, care este ca un pom sădit lângă apă etc., în contrast cu omul rău, care este ca pleava pe care o spulberă vântul. Omul evlavios este descris mult mai pe larg decât omul neevlavios, psalmistul lăsându-ne să întrevedem astfel punctul său de vedere cu privire la cum ar trebui noi să fim, un punct de vedere care apare chiar în mod explicit la sfârșitul psalmului.

Pe scurt, Long subliniază următoarele: „Efectul retoric al poeziei psalmului, așadar, este să creeze două sfere de activitate contrastante în conștiința cititorului sau a ascultătorului. O sferă este plină de o mișcare frenetică, disperată și fără direcție, care dispare rapid. Cealaltă este liniștită, statornică, pașnică, animată de acțiunea puternică și calmă a omului înțelept ce meditează la Tora. O predică eficientă inspirată din acest psalm poate nu doar să descrie acest contrast, ci și să recreeze impactul său vizual și emoțional asupra ascultătorilor” (Long, 51).

D. Procedeele Literare Ale Psalmilor.

Permiteți-mi să indic doar două:

1. Simbolismul – ex. Prov. 11:22: „Femeia frumoasă şi fără minte este ca un inel de aur pus în râtul unui porc.”

2. Figurile de stil. De unde știm când poetul folosește o figură de stil și nu un limbaj literal? Permiteți-mi să vă dau trei criterii:

(a) Atunci când există o nepotrivire între subiect și predicat – ex. „Dumnezeu este stânca noastră.”

(b) Atunci când predicatul atribuie subiectului acțiuni ce nu sunt posibile în lumea reală – ex. „Munții băteau din palme.”

(c) Atunci când poetul transmite accente dramatice, sentimente intense sau un lucru memorabil. Printre figurile de stil se numără comparația, metafora, parabola, alegoria, ironia etc.

În următoarea ediție a acestui Jurnal, voi trece de la analiza teoretică a psalmilor (i.e. structura psalmilor) la cea practică, explorând anumite aspecte ale predicării din literatura poetică.

II. Consolidarea Conducerii Biblice
„Slujba Împăcării, Partea 1: Împăcarea Tuturor Oamenilor” (2 Cor. 5:18-21)

Aceasta este o continuare a seriei mele despre conducerea pastorală biblică, având la bază îndemnurile lui Pavel din 2 Corinteni. Puteți citi celelalte articole din această serie în următoarele ediții ale acestui Jurnal, în ordinea aceasta: Ediția de primăvară 2013, Ediția de vară 2012, Ediția de vară 2013, Ediția de toamnă 2013, Ediția de iarnă 2014, Ediția de primăvară 2021.

După ce a explicat diferite aspecte fundamentale ale slujirii pastorale – încrederea în slujire, natura slujirii autentice și motivația pentru slujire – apostolul Pavel face acum legătura între noi și lucrurile acestea la un nivel practic. Haideți să privim la următoarele observații…

1. Slujba împăcării aplicată la noi (5:18a). Pentru cei care au fost transformați într-o „făptură nouă”, a început o nouă eră, „cele vechi s-au dus: iată că toate lucrurile s-au făcut noi” (5:17b). Iar sursa acestei transformări extraordinare este Însuși Dumnezeu – „Şi toate lucrurile acestea sunt de la Dumnezeu…” (5:18a). Cel care a adus toate lucrurile în ființă la creație este Cel care îi re-creează pe credincioși, transformându-i într-o „făptură nouă” în Hristos. Așa cum lucrarea de creație I-a aparținut exclusiv lui Dumnezeu, tot așa, lucrarea de re-creare Îi aparține în exclusivitate lui Dumnezeu, fiind realizată prin Isus Hristos (cf. 1 Tim. 2:5; In. 14:6; Fapte 4:12).

Însă lucrurile nu se opresc aici. Dumnezeu nu doar că ne-a re-creat, făcându-ne noi în Hristos, ci „…ne-a împăcat cu El prin Isus Hristos” (5:18a). Faptul că Dumnezeu ne-a re-creat în Hristos duce inevitabil la împăcarea noastră cu Dumnezeu Însuși prin Hristos. Cele două idei merg împreună – re-crearea noastră de către Dumnezeu și împăcarea noastră cu El.

Astfel, împăcarea este parte integrantă din transformarea noastră în făpturi noi în Hristos, pentru că odată ce suntem înnoiți, primim vieți noi care sunt în concordanță cu viața lui Dumnezeu și, astfel, suntem împăcați cu Dumnezeu. Păcatul nu mai împiedică această relație. Acea fire păcătoasă, care ne-a făcut vrăjmași ai lui Dumnezeu, fii ai neascultării etc. (Ef. 2:1-3), a fost dată la moarte și noi am fost înviați pentru a trăi o viață nouă (Rom. 6:4). Relația noastră cu Dumnezeu, care mai înainte era ireconciliabilă (creaturi păcătoase vs. un Dumnezeu sfânt), a fost făcută posibilă prin moartea lui Hristos (Rom. 5:10; Ef. 2:13).

Deși omul a rupt relația cu Dumnezeu prin păcat, El este atotputernic și iubitor și, din veșnicia trecută, a făcut planul de răscumpărare astfel încât, prin moartea Fiului Său, El „să fie neprihănit, și totuși să socotească neprihănit pe cel ce crede în Isus” (Rom. 3:26). Cel care ne-a creat în mod suveran ne-a și re-creat în mod suveran (Ef. 2:10) și ne-a împăcat cu Sine (Rom. 5:10; Col. 1:21).

2. Slujba împăcării încredințată nouă (5:18b-19). Fiind făpturi noi în Hristos și fiind împăcați cu Dumnezeu prin Hristos, El „ne-a încredințat slujba împăcării” (5:18c). Cei care au fost împăcați cu Dumnezeu au primit privilegiul extraordinar al „slujbei împăcării...” Împăcarea noastră cu Dumnezeu prin Hristos devine baza și încrederea slujirii noastre. Doar cei care au fost împăcați cu Dumnezeu primesc slujba aceasta a împăcării, prin care noi proclamăm mesajul împăcării, pentru ca și alții să poată fi împăcați cu Dumnezeu și cu semenii.

Aceasta este, pe scurt, slujba ce ne-a fost încredințată și la care am fost chemați. Aceasta este comoara ce se naște prin și în vase de lut. Aceasta este glorioasa slujire a Noului Legământ, un mesaj de împăcare cu Dumnezeu, „…că adică, Dumnezeu era în Hristos, împăcând lumea cu Sine…” (19a).

Pavel detaliază acum ideea din 5:18. Dumnezeu nu doar a acționat „prin Hristos” (i.e. Hristos a fost agentul împăcării), ci Dumnezeu a acționat „în Hristos” în această lucrare de împăcare - i.e. Dumnezeu era una cu Hristos în lucrarea de împăcare; ceea ce a făcut Hristos, Dumnezeu a făcut. Actul împăcării a fost un act comun al Trinității, ai Cărei membri sunt întotdeauna una în gândire, în scopuri și în acțiune.

Mai mult, sfera împăcării se lărgește acum de la „noi” (5:18) la lume – „adică, Dumnezeu era în Hristos, împăcând lumea cu Sine” (5:19a). Actul de împăcare al lui Dumnezeu în Hristos avea în vedere nu doar împăcarea „noastră” (5:18), ci și împăcarea „lumii” cu El. Faptul că Pavel se referă la lume în general reiese și din folosirea pronumelor „lor” și „pe ei” (i.e. lumea) în contrast cu „nouă” și „pe noi” (5:16, 18) – „… neținându-le în socoteală păcatele lor” (19b). Nu este vorba despre mântuire universală (vezi articolul meu pe 2 Cor. 5:14-17 în Nr. 39 al acestui Jurnal), ci despre sfera universală / disponibilitatea împăcării – trecută, prezentă și viitoare. În trecut, Dumnezeu a pregătit și a desăvârșit singurul fundament pentru împăcarea lumii cu Sine, adică prin și în Hristos și lucrarea Sa încheiată pe cruce. În prezent, Dumnezeu îi împacă cu Sine pe toți aceia care primesc oferta Sa de salvare și împăcare, adică pe credincioșii aleși. În viitor, Dumnezeu va împăca toate lucrurile cu Sine la sfârșitul veacurilor, „ca să-l aducă la îndeplinire la împlinirea vremurilor, spre a-Şi uni iarăși într-unul, în Hristos, toate lucrurile: cele din ceruri şi cele de pe pământ” (Ef. 1:10; cf. Col. 1:20).

Pe scurt, argumentul din 5:18-19 spune cam așa: Dumnezeu „ne-a împăcat (pe noi, care suntem făpturi noi în Hristos) cu El” (5:18a), iar apoi El „ne-a încredințat slujba împăcării” (5:18b), care este aceasta: „că adică, Dumnezeu era în Hristos, împăcând lumea cu Sine, neținându-le în socoteală păcatele lor, şi (pentru a sublinia ideea) ne-a încredințat nouă propovăduirea acestei împăcări” (5:19).

Cei care au fost împăcați cu adevărat au primit „slujba împăcării” (5:18b) a Noului Legământ, care este anunțată prin „propovăduirea acestei împăcări” (5:19b). Aceasta este o încredințare din partea lui Dumnezeu pentru noi – El ne-a încredințat acest mesaj, acest cuvânt de proclamare. Aceasta este slujba noastră! Vestea bună a împăcării pe care Dumnezeu a realizat-o în și prin Hristos pe cruce, ne-a încredințat-o nouă să o proclamăm. Rezultă, în mod clar, că slujba noastră este o slujbă de proclamare care are aceeași sferă de lucru ca și împăcarea - adică, o sferă universală.

3. Slujba împăcării propovăduită de noi (5:20-21). „Noi, dar, suntem trimiși împuterniciți ai lui Hristos, şi, ca şi cum Dumnezeu ar îndemna prin noi, vă rugăm fierbinte, în Numele lui Hristos: împăcați-vă cu Dumnezeu” (5:20). Noi, cei care am fost împăcați cu Dumnezeu prin Isus Hristos, suntem „trimiși împuterniciți ai lui Hristos” în această slujbă a împăcării.

Așadar, cum trebuie îndeplinită această slujbă a împăcării? În același fel în care un ambasador își face datoria. Ambasadorul este un reprezentant diplomatic al guvernului sau al regelui care conduce țara sa și pe care îl reprezintă într-o altă țară. El comunică poziția sau dorințele guvernului sau regelui său către guvernul sau regele țării în care este trimis.

Noi suntem „trimiși împuterniciți (ambasadori) ai lui Hristos.” Noi suntem reprezentanții Lui în lume, împuterniciți să rostim mesajul Său în numele Său. Noi suntem vocea Sa în lume, „ca şi cum Dumnezeu ar îndemna prin noi…”. Atunci când noi, ca ambasadori ai lui Hristos, ne îndeplinim slujba și proclamăm mesajul împăcării, îndemnând oamenii să se împace cu Dumnezeu, de fapt Dumnezeu este Cel care vorbește prin noi, pentru că noi transmitem mesajul Său, așa cum este descoperit în Cuvântul Său, cu autoritatea Sa și prin puterea Duhului Său.

Așadar, Pavel pune un egal între predicare și cuvintele directe ale lui Dumnezeu! Atunci când proclamăm cu credincioșie mesajul care ne-a fost încredințat, Dumnezeu îi îndeamnă, de fapt, pe oameni prin noi. Aceasta este predicarea personificatoare, predicare ce întrupează adevărul și Îl arată pe Dumnezeu prin noi. Slujirea nu este ceva separat de noi, ca un loc de muncă. Mai degrabă, face parte din ceea ce suntem; este parte integrantă din personalitatea noastră, din caracterul, comportamentul și natura noastră. De aceea proclamarea a ceea ce Dumnezeu a făcut în și prin Hristos este ceva atât de personal și de plin de pasiune.

Astfel, când predicăm, noi de fapt „îndemnăm / rugăm fierbinte / implorăm…”. Nu vorbim, pur și simplu, ca într-o simplă discuție sau ca și cum am ține o prelegere; îi îndemnăm pe oameni, ca și cum viața lor ar depinde de asta, pentru că viața lor chiar depinde de asta! „Vă rugăm fierbinte, în Numele lui Hristos”, vorbind și acționând ca trimiși împuterniciți ai Lui în fața lumii, „împăcați-vă cu Dumnezeu.”

Cuvântul tradus prin „îndemnăm / rugăm fierbinte / implorăm” conține o notă de urgență, pasiune, neliniște, insistență. Aceasta trebuie să fie natura slujirii noastre – noi proclamăm un mesaj de care oamenii pierduți au o disperată nevoie, iar urgența aceasta vine din faptul că (1) nu mai este mult timp pentru a crede acest mesaj; și (2) judecata va veni asupra celor care îl resping. Așadar, responsabilitatea slujirii noastre este să spunem oamenilor cum se pot împăca cu Dumnezeu, adică prin moartea ispășitoare și învierea triumfătoare a lui Hristos în locul lor (5:14-15).

Deși ideea principală a acestui paragraf este proclamarea împăcării în fața celor necredincioși (cf. 5:11, 14-15, 19), totuși, și poporul lui Dumnezeu are nevoie de acest mesaj al împăcării, nu doar cei pierduți (vezi 6:1-2). Copiii lui Dumnezeu au nevoie să se împace mereu cu Dumnezeu, nu pentru că își pierd mântuirea, ci pentru că își pierd părtășia cu Dumnezeu atunci când acționează, vorbesc sau gândesc în moduri contrare naturii și caracterului Său. Copiii lui Dumnezeu alunecă uneori și nu trăiesc ca niște creștini. Astfel, le dăm ocazia acestor oameni să se întoarcă la Dumnezeu și să continue să se sfințească, proclamându-le mesajul împăcării în numele lui Hristos.

Și la ce bun să-i rugăm fierbinte pe oameni să se împace cu Dumnezeu, dacă nu le spunem și pe ce bază și în ce mod este posibilă împăcarea? Așadar, noi nu doar îi rugăm fierbinte să se împace cu Dumnezeu (i.e. pentru a experimenta împăcarea salvatoare), ci le explicăm și pe ce bază pot fi împăcați – adică, pentru că „pe Cel ce n-a cunoscut niciun păcat, El (Dumnezeu) L-a făcut (pe Hristos) păcat pentru noi, ca noi să fim neprihănirea lui Dumnezeu în El” (5:21). Cei care sunt făpturi noi în Hristos și au fost împăcați cu Dumnezeu nu își mai poartă păcatele, pentru că Hristos le-a purtat în locul lor (cf. 5: 21). Pe Cel fără păcat Dumnezeu L-a făcut (cf. Evr. 4:15; 7:26; 1 Pet. 2:22; 1 In. 3:5) „păcat pentru noi…”. Cu alte cuvinte, dreptatea și mânia lui Dumnezeu împotriva păcatelor noastre au fost vărsate asupra lui Hristos, în loc să fie îndreptate împotriva noastră. El a fost înlocuitorul nostru. „Dar El era străpuns pentru păcatele noastre, zdrobit pentru fărădelegile noastre. Pedeapsa care ne dă pacea a căzut peste El, şi prin rănile Lui suntem tămăduiți”(Is. 53:5). Hristos „S-a adus jertfă o singură dată, ca să poarte păcatele multora” (Evr. 9:28).

Observați că textul nu spune că Dumnezeu L-a făcut păcătos pe Hristos. Nu! După cum spune Philip Hughes, „a te gândi că Hristos a fost făcut păcătos ar însemna să distrugi fundamentul mântuirii, care cere moartea Unuia fără păcat în locul omenirii păcătoase. Dumnezeu însă L-a făcut păcat: adică Dumnezeu Tatăl L-a făcut pe Fiul Său întrupat nevinovat obiectul mâniei și judecății Sale, pentru noi, și astfel, în Hristos crucificat, păcatul lumii este judecat și îndepărtat” (Philip Hughes, The Second Epistle to the Corinthians [A doua epistolă către Corinteni], NICNT, 213).

La fel cum Hristos nu a devenit păcătos, tot așa nici noi nu devenim neprihăniți. Mai degrabă, devenim „neprihănirea lui Dumnezeu în El.” Ne este atribuită neprihănirea divină. Primim neprihănirea Lui și suntem declarați neprihăniți (i.e. justificați), însă nu devenim neprihăniți, pentru că încă putem păcătui și chiar păcătuim din când în când. Observați că neprihănirea noastră (și, astfel, împăcarea noastră cu Dumnezeu) este „în El.” Suntem îmbrăcați cu El, uniți cu El în moartea și învierea Sa. Viața noastră este în El. Speranța noastră este în El. Dumnezeu ne vede desăvârșiți în El – „Cum este El, aşa suntem şi noi în lumea aceasta” (1 In. 4:17). Totuși, în ce privește poziția noastră înaintea lui Dumnezeu (spre deosebire de starea noastră, care poate varia), suntem văzuți în „neprihănirea lui Hristos” care ne-a fost atribuită și nu mai suntem sub condamnare, pentru că suntem „în Hristos Isus” (Rom. 8:1).

Hristos era singurul ce putea face posibilă împăcarea cu Dumnezeu, pentru că doar El era Cel fără păcat și astfel doar El putea aduce singura jertfă pentru păcatele noastre care să fie acceptabilă înaintea lui Dumnezeu (cf. Mat. 3:17; 17:5). Numai un om perfect putea lua locul nostru, pentru că viața unui alt păcătos imperfect nu putea satisface cerințele sfinte ale lui Dumnezeu. El cere moartea păcătoșilor – „Sufletul care păcătuiește, acela va muri” (Ez. 18:20). Doar cineva care a trăit o viață fără păcat și nu avea nevoie de împăcare putea să își dea viața de bunăvoie în locul nostru înaintea lui Dumnezeu – El a luat locul nostru, a murit în locul nostru și pentru binele nostru, pentru ca noi să putem fi împăcați cu Dumnezeu.

El a devenit păcat pentru noi, „… ca noi să fim neprihănirea lui Dumnezeu în El”. Schimbul este, astfel, încheiat. El a devenit păcat pentru noi, iar noi devenim neprihăniți în El. Aceasta este numită uneori „dubla imputare”. Păcatele celor care primesc acest mesaj al împăcării Îi sunt imputate lui Hristos (El a devenit păcat pentru noi, plătind datoria păcatului nostru la cruce), iar neprihănirea Lui le este atribuită lor (noi devenim neprihănirea lui Dumnezeu în El) și, prin urmare, Dumnezeu ne vede desăvârșiți în Hristos. După cum spune Petru, „El a purtat păcatele noastre în trupul Său, pe lemn, pentru ca noi, fiind morți față de păcate, să trăim pentru neprihănire” (1 Pet. 2:24; cf. Rom. 4:6; 1 Cor. 1:30; 1 Pet. 3:18). Acest schimb extraordinar a făcut posibil ca Dumnezeu „să fie neprihănit, și totuși să socotească neprihănit pe cel ce crede în Isus” (Rom. 3:26).

Așadar, vedem că fundamentul și mijlocul împăcării noastre cu Dumnezeu este moartea substitutivă, benevolă și ispășitoare a lui Hristos pe cruce, moarte ce a făcut posibil ca ființele umane păcătoase să aibă păcatele spălate (ispășite) și să stea înaintea lui Dumnezeu iertate și justificate, ca făpturi noi în Hristos.

Aceasta este transformarea minunată pe care o aduce evanghelia. Aceasta este evanghelia pe scurt. Acesta este fundamentul și mijlocul prin care Dumnezeu a făcut posibilă slujba împăcării, adică evanghelia – și anume prin moartea substitutivă a lui Hristos. Ce mesaj avem de proclamat! Ce schimb avem de oferit! Nu e de mirare că noi, ca „trimiși împuterniciți ai lui Hristos”, trebuie să îi rugăm fierbinte pe oameni să-l accepte!

Observații finale

Aceasta este, așadar, slujirea noastră pastorală, „Slujba împăcării: împăcarea tuturor oamenilor” (2 Cor. 5:18-21). Este responsabilitatea noastră, ca predicatori ai Cuvântului lui Dumnezeu și lideri ai bisericii lui Hristos, să proclamăm acest mesaj. Mesajul împăcării, care a fost aplicat la noi (5:18a) și ne-a fost încredințat (5:18b-19), trebuie să fie proclamat de noi (5:20-21). Predici acest mesaj? Știu oamenii cum pot fi împăcați cu Dumnezeu datorită slujirii tale? Se împacă oamenii cu Dumnezeu prin Fiul Său în urma slujirii tale?

III. Schițe De Predici

Titlu: Să învățăm de la Isus, Partea 1, Cum să învingem ispita (Mat. 3:13-4:11)

Tema: Pentru a învinge ispita, trebuie să fim înarmați cu Cuvântul lui Dumnezeu

Punctul 1: Trebuie să fim pregătiți să întâmpinăm ispita

1a) … prin supunerea față de Cuvântul lui Dumnezeu (3:13-15)

1b) … prin ungerea Duhului Sfânt (3:16)

1c) … prin confirmarea / binecuvântarea lui Dumnezeu Tatăl (3:17)

Punctul 2: Trebuie să fim pregătiți să ne opunem ispitei

2a) Satan atacă ceea ce spune Dumnezeu și purtarea Lui de grijă (14:3-4)

2b) Satan atacă puterea și protecția lui Dumnezeu (14:5-7)

2c) Satan atacă scopurile și planurile lui Dumnezeu (4:8-10)

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Журнал для пасторов Net, Rus Ed 40, Летнее издание 2021

Служение Института Библейского Проповедования…

Автор: Проф. Роджер Паскоу, Президент,
Email: [email protected]

I. Усиливая Описательную Проповедь
Проповедуя Еврейскую Поэзию (Ч. 1)

Позвольте мне начать эту статью с нескольких кратких комментариев о поэтических книгах и жанрах. Хотя книга Псалмов, очевидно, является поэтической книгой, более широкая категоризация будет включать многие книги мудрости (Иов, Притчи, Экклезиаст, Песнь песней). Конечно, по тому же принципу многие псалмы можно отнести к литературе мудрости. Таким образом, при классификации книг по жанрам всегда присутствует пересечение. По словам Кайзера, «примерно одна треть Ветхого Завета и удивительная гора Нового Завета находятся в поэтической форме» (“Мое сердце взволновано”, Вальтер Кайзер и Мойзес Сильва, “Введение в библейскую герменевтику”, с. 86).

Если посмотреть на широкую категорию поэзии В.З. (также включая книги мудрости), эти поэтические книги обычно классифицируются как «Писания» (в отличие от книг Закона и Пророков) и находятся в каноне между Торой и Пророками. Таким образом, структура канона признает их особый литературный стиль и содержание. «Присутствие этих ... книг в Писаниях свидетельствует об их отношении к Торе (Пятикнижию) и Пророкам - они не являются ни книгами Закона, ни пророчеств. Фактически, их взгляд на мир сильно отличается от взгляда Торы и книг Пророчеств, хотя у них много общего» (К. Хасселл Баллок, “Проповедь поэтической литературы” в Справочнике по современной проповеди, изд. Майкл Дудуит, с. 293).

Хотя целью и основной функцией псалмов всегда была (и остается) литургия (песни поклонения, плач и т. д.). Их включение в канон, несомненно, дает нам право проповедовать их, а не просто петь. В конце концов, они содержат очень глубокое богословие. Они действительно показывают, что поклонение в музыке и проповедях, оба являются подходящими ответами Богу.

Тем не менее, мы должны четко осознавать, что литературный стиль поэтических книг требует, чтобы они были истолкованы и проповеданы таким образом, чтобы отражать их уникальный жанр. Их нужно истолковывать и применять в контексте всего Псалтыря и его богословия. «Псалтирь - это ... книга хвалы, провозглашающая, что Бог, как Творец и Искупитель, дал Израилю через Тору, через явление Себя в истории, возможность новой жизни и полное указание на то, как им следует ее прожить.”

(Уильям Дамбрелл, Вера Израиля, с. 212, цит. По: Грэм Голдсуорси, “Проповедь всей Библии как христианского Священного Писания”, с. 200).

Таким образом, общая тема псалмов - искупительная, сосредоточенная на Боге (великом Царе народа Его завета) и Его исторических актах избавления. Как пишет Грэм Голсуорси, «проповеднику необходимо постоянно возвращать своих слушателей к библейской точке зрения на Бога, ориентированной на Евангелие» (“Проповедь всей Библии как христианского Священного Писания”, с. 201).

В чем же тогда правильное использование псалмов в христианской церкви? Ясно, что их можно использовать так же, как в библейские времена, а именно. как сборник гимнов. Поскольку первоначальная аудитория восхваляла Бога за Его искупительные деяния, вполне уместно, чтобы мы делали также. И писатели Нового Завета и сам Иисус широко использовали псалмы (Псалмы цитируются в Новом Завете больше, чем любая другая книга Ветхого Завета - по оценкам, около 350 прямых и косвенных цитат, цитат и ссылок), как пророчество Иисуса, а также как источник и авторитет для их богословия. Например, Павел цитирует Псалтирь в Послании к Римлянам 3: 10-18, чтобы поддержать свои мысли о греховности человечества (Голсуорси, с. 199).

Очевидно, что главная тема Псалмов - это их мессианская направленность (на смерть и воскресение Христа) и их влияние на человечество либо для спасения праведных, либо для осуждения нечестивых (как указывает Псалом 1).
Теперь перейдем к рассмотрению жанра псалмов в качестве еврейской поэзии.

A. Виды Псалмов.

Существуют различные виды псалмов, например, дидактические (например, Пс. 1); мессианские (например, Пс. 2); Псалмы о сотворении (например, Пс. 19); сетования и плач (например, Пс. 22); история спасения (например, Пс. 78); хвала (например, Пс. 96). Наибольшее количество псалмов составляют сетования и плач, хотя многие псалмы относятся более чем к одной категории.

Б. Их Риторическая Цель И Функция.

Псалмы - это еврейская поэзия, отражающая литературную структуру и приемы, связанные с этим жанром. Как пишет Том Лонг: «Каждый псалом в псалтыре со временем стал частью сборника псалмов, который, как утверждает Патрик Д. Миллер-младший,« служил поклонением общине веры, еврейской и христианской, широко, глубоко и без перерыва» (Томас Лонг, “Проповедь литературных форм Библии”, с. 44, со ссылкой на Патрика Д. Миллера-младшего, “Толкование псалмов”, с. 20).

Как и в драме, литературная функция псалмов - вызывать эмоции и воображение. Они вызывают глубокую внутреннюю реакцию, выходящую за рамки рационального. «Поэзия меняет то, что мы думаем и чувствуем, не путем накопления фактов, которых мы не знали, или путем убедительной аргументации, а путем внесения тонких корректировок в глубокие и критические моменты нашего воображения». Лонг приводит пример из Псалма 42: 1: «Как олень жаждет воды, так жаждет душа моя. Сжатые слова расширяются в нашем сознании в огромную картину, и затем псалмопевец связывает эту картину с нашей духовной реальностью, то есть с нашими отношениями с Богом (Лонг, с. 45).

Псалмы говорят с нами не только на глубоко интимном, религиозном уровне (например, в наших молитвах и размышлениях о Боге), но также и на очень практическом, эмпирическом, пасторском уровне (например, на похоронах, свадьбах, праздниках, болезнях, безнадежности и т. д.) . В этих случаях они говорят с современной новизной и актуальностью, но также с традиционной формальностью и повторяемостью. «Тот факт, что Псалтырь содержит псалмы гнева, заброшенности и отчаяния, подтверждает не только то, что такие эмоции возникают в жизни веры, но и то, что такие переживания повторяются, предсказуемы и ожидаемы. Мы были такими раньше» (Лонг, с. 46).

В. Их Риторическая Структура.

Псалмы имеют сжатую, лаконичную и интенсивную форму (как и задумано в поэзии), а использование слов отличается от другой литературы (как и задумано поэзией). Как отмечает Роберт Альтер, «поэзия, прорабатывающая систему сложных взаимосвязей звука, изображения, слова, ритма, синтаксиса, темы, идеи, является инструментом для передачи плотно структурированных значений, а иногда и противоречивых значений, которые нелегко найти. передаваемые через другие виды дискурса» (Роберт Альтер, “Искусство библейской поэзии”, с. 113, цитируется в Лонге, “Проповедь и литературные формы”, с. 47).

Вероятно, основная риторическая структура Псалмов - это параллелизм. Параллелизм в псалмах настолько распространен и важен, что МакКуилкин рекомендует нам «использовать параллелизм еврейской поэзии, чтобы понять смысл… Отличительный признак еврейской поэзии - это соответствие мысли или параллелизм между одной строкой и следующей строкой; или между одним разделом и следующим разделом» (Робертсон МакКуилкин, “Понимание и применение Библии”, с. 199). Другими словами, параллелизм - это литературный прием, в котором поэт дает нам часть строки (а), а затем дает нам следующую часть строки (б) таким образом, чтобы содержание (б) имеет некоторую связь с содержанием (а). Это подключение осуществляется, прежде всего, тремя способами:

1. Синонимичный параллелилизм - аналогичная мысль в (а) повторяется в (б) без значительного дополнения. Например:

а) Пс. 73: 1, (а) Воистину, Бог добр к честным… (б) К тем, кто чист сердцем.
б) Притчи 1:20, (а) Мудрость возвышает голос на улице… (б) Она возвышает свой голос на площади
в) Быт. 4:23, (а Ада и Цилла, послушайте меня ... (б) жены Ламеха, слушайте мои слова

г) Лука 1:46б-47a, (а) Величит душа моя Господа… (б) И возрадовался дух мой о Боге, Спасителе Моем

2. Антитетичный параллелелизм – мысль в (б) противоположна мысли в (а) Например:

Притчи 10: 1, (а) Мудрый сын приносит радость своему отцу ... (б) А глупый сын приносит горе своей матери.

Притчи 15: 2, (а) Язык мудрых делает знание приемлемым… (б) Но уста глупых изрыгают глупость

3. Синтетический параллелилизм – мысль в (б) расширяется, продвигает, добавляет, проясняет мысль в (а). Например:

Пс. 21: 2, (а) Боже мой, я вопию днем, но Ты не внемлешь мне ... (б) И ночью, и нет мне успокоения

Ис. 55: 6-7, (а) Ищите Господа, пока можно найти Его… (б) Призовите Его, когда он близко (55: 6); и (а) Пусть нечестивый оставит свой путь… (б) А беззаконник – помыслы свои (55: 7)

Каждая из этих форм параллелизма очевидна, например, в Псалме 1. Характеристики благочестивой личности подчеркиваются синтетическим параллелизмом в стихе 1 и противопоставляются нечестивому в антитетическом параллелизме в стихе 2. Псалом затем раскрывает мощный образ праведника, который подобен дереву, посаженному у потоков воды и т. д., в отличие от нечестивого человека, который подобен мякине, которую легко сдуть. Пространство, отведенное для описания праведных, намного больше, чем для описания неправедных, что псалмопевец тем самым косвенно раскрывает свою точку зрения относительно того, на кого мы должны быть похожи, и точку зрения, которая ясно выражена в конце псалма.

Таким образом, Лонг отмечает: «Таким образом, риторический эффект поэзии псалма заключается в создании двух противоположных сфер деятельности в сознании читателя или слушателя. Одна сфера наполнена неистовым, отчаянным, беспредметным движением, которое быстро исчезает. Другая - тихая, уравновешенная, спокойная, богата тихим и сильным действием мудрого человека, размышляющего о Торе. Эффективная проповедь по этому псалму вполне может быть такой, которая не только описывает этот контраст, но также воссоздает его визуальное и эмоциональное воздействие на слушателей» (Лонг, с. 51).

Г. Их Литературные Приемы.

Позвольте мне указать только два:

1. Символизм - например, Прит. 11:22, «Что золотое кольцо в носу у свиньи… то женщина красивая и безрассудная».

2. Переносное значение слов (образная речь). Как мы узнаем, что поэт использует образную речь, а не говорит буквально? Приведу три критерия:

а) Существует несоответствие между подлежащим и сказуемым - например, «Бог - наша скала».

б) Сказуемое присваивает подлежащему действия, которые невозможны в реальности - например, «Горы рукоплещут».

в) Поэт делает акцент на драматизме, обостренном чувстве, запоминаемости. Типы образной речи включают сравнение, метафору, притчу, аллегорию, иронию и т. д.

В следующем выпуске этого журнала я перейду от аналитического и теоретического анализа псалмов (то есть структуры псалмов) к практическому, исследуя определенные аспекты проповеднической поэтической литературы.

II. Усиливая Библейское Руководство
“Служение Примирения, Ч. 1: Примирение Всех Людей”
(2 Koр. 5:18-21)

Это продолжение моей исрии о библейском пасторском руководстве, основанной на увещеваниях Павла во 2 Коринфянам. Вы можете прочитать другие статьи этой серии в следующих выпусках этого журнала в указанном порядке: Весна 2013 г., Лето 2012 г., Лето 2013 г., Осень 2013 г., Зима 2014 г., Весна 2021 г.

Изложив различные фундаментальные аспекты пасторского служения - уверенность в служении, природу истинного служения и мотивацию для служения - апостол Павел теперь связывает все это с нами на практическом уровне. Обратите внимание на следующие наблюдения ...

1. Служение примирения применимо к нам (5:18a). Для тех, кто был преобразован в «новые творения во Христе», наступила целая новая эра: «Старое прошло, вот все, новое пришло» (5: 17б). И источником этого масштабного исторического преобразования является сам Бог: «Все это от Бога…» (5: 18а). Тот, Кто создал все сущее в первоначальном творении, - это Тот, кто воссоздает верующих в «новые творения» во Христе. Подобно тому, как дело творения было делом только Бога, так и дело создания заново - это только Бог, осуществляемый через посредство Иисуса Христа (ср. 1 Тим. 2: 5; Иоанна 14: 6; Деяния 4:12).

Но это еще не все. Кроме того, Бог не только заново создал нас в совершенно новом образе Христа, но Он также «… через Христа примирил нас с Собой» (5: 18а). Наше воссоздание Богом во Христе обязательно ведет к нашему примирению с Самим Богом через Христа. Две идеи идут вместе - наше воссоздание Богом и наше примирение с Богом.

Таким образом, примирение является неотъемлемой частью того, что мы стали новыми творениями во Христе, поскольку, когда мы стали новыми, мы получили новую жизнь, которая согласуется с жизнью Бога и, таким образом, примиряется с Богом. Грех больше не является препятствием для этих отношений. Эта греховная природа, которая сделала нас врагами Бога, сыновьями непослушания и т. д. (Еф. 2: 1-3), была умерщвлена, и мы были воскрешены, чтобы ходить в обновленной жизни (Рим. 6: 4). Наши отношения с Богом, которые раньше были непримиримыми (т.е. грешные существа против святого Бога), были примирены с Богом через смерть Иисуса Христа (Рим. 5:10; Еф. 2:13).

Хотя человек несет ответственность за разрыв отношений в первую очередь из-за греха, Бог всемогущ и всех любит, и в прошлой вечности задумал план искупления, чтобы через смерть своего Сына «Он мог быть справедливым и оправдывающим верующего в Иисуса» (Рим. 3:26). Тот, кто суверенно сотворил нас, также суверенно воссоздал нас (Еф. 2:10) и примирил нас с Собой (Рим. 5:10; Кол. 1:21).

2. Служение примирения посвящено нам (5:18б-19) Будучи сотворенным новым творением во Христе и примирившись с Богом через Христа, Он «дал нам (доверил нам) служение примирения» (5: 18в). Те, кто примирились с Богом, получили огромную привилегию «служения примирения...» Наше примирение с Богом через Христа становится основой и направлением нашего служения. Только те, кто примирились с Богом, получают это служение примирения, посредством которого мы провозглашаем послание примирения, чтобы другие могли примириться с Богом и друг с другом.

Вкратце, это служение, которое нам было дано, и к которому мы были призваны. Это сокровище, которое рождается из глиняных сосудов. Это славное служение нового завета, послание примирения с Богом: «… то есть во Христе Бог примирял мир с Собой…» (19а).

Теперь Павел расширяет 5:18. Бог не только действовал «через Христа» (т.е. Христос был посредником примирения), но Бог также действовал «во Христе» в этой примирительной работе, то есть Бог был в ней един со Христом; то, что сделал Христос, сделал Бог. Акт примирения был объединенным актом Троицы, члены которой всегда едины в мыслях, целях и действиях.

Кроме того, сфера примирения теперь расширяется от «нас» (5:18) к миру - «то есть во Христе Бог примирил мир с Собой» (5: 19а). Примирительный акт Бога во Христе имел в виду сделать возможным не только примирение «нас» (5:18), но и примирение «мира» с самим собой. То, что Павел имеет в виду мир в целом, подтверждается использованием им местоимений «их» и «они» (т.е. мир) в отличие от «мы» и «нас» (5:16, 18) - «… не подсчитывая (считая) их преступлений против них самих» (19б). Это не всеобщее спасение (см. мою статью о 2 Кор. 5: 14-17 в выпуске №39 этого журнала), но универсальный масштаб / доступность примирения - в прошлом, настоящем и будущем. В прошлом Бог обеспечил и завершил единственную основу для примирения мира с Собой, а именно. через и во Христе и Его завершенной работе на кресте. В настоящее время Бог примиряет с Собой всех людей, которые получают его предложение спасения и примирения, а именно. избирать верующих. В будущем Бог примирит все с Собой в конце века «согласно своему замыслу, который Он изложил во Христе в устроение полноты времен, - соединить все небесное и земное под главою Христом, все на небесах и все на земле» (Еф. 1:10; ср. Кол. 1:20).

В итоге аргумент в 5: 18-19 выглядит следующим образом: Бог спасительным образом «примирил нас (новых творений во Христе) с Собой (5: 18а) и, следовательно, Он «дал нам служение примирения» (5: 18б), что означает «что Бог был во Христе, примиряя мир с Собой, не считая их преступлений перед ними, и (чтобы подчеркнуть этот момент) доверил нам весть примирения» (5:19).

Тем, кто действительно примирился, дается новый завет «служение примирения» (5: 18б), которое провозглашается в «послании примирения» (5: 19б). Это обязательство Бога перед нами - Он доверил нам нам это послание, это слово провозглашения. Это наше служение! Благую весть о примирении, которую Бог совершил во Христе и через Христа на кресте, Он поручил нам провозгласить. Ясно, что подразумевается, что наше служение - это служение провозглашения, которое имеет тот же масштаб, что и сама работа примирения, а именно всеобщее.

3. Служение примирения провозглашено нами (5:20-21). «Следовательно, мы посланники Христа, и Бог обращается через нас. Мы умоляем / умоляем («ты» отсутствует в оригинале) от имени Христа: «Примиритесь с Богом» (5:20). Мы, которые на собственном опыте, и через спасение примирились с Богом через Иисуса Христа, являемся его «посланниками Христа» в этом служении примирения.

Итак, как должно осуществляться это служение примирения? Оно осуществляется так же, как и посол выполняет свои обязанности. Посол - дипломатический представитель правительства или правящего монарха своей страны, которую он представляет в другой стране. Он сообщает позицию или пожелания своего правительства или монарха правительству или монарху страны, в которую он был направлен.

Мы «посланники Христа». Мы его представители в мире, уполномоченные говорить Его послание от Его имени. Мы - Его голос в мире: «Бог умоляет (обращается) через нас…». Когда мы, как посланники Христа, выполняем свое служение и провозглашаем послание примирения, умоляя людей примириться с Богом, на самом деле через нас говорит Бог, потому что мы говорим Его послание, как оно раскрыто в Его Слове, с Его властью, наделенной Его Духом.

Таким образом, проповедь Павел приравнивает к реальным словам Бога! Когда мы честно провозглашаем вверенную нам весть, Бог на самом деле упрашивает людей через нас. Это воплощенная проповедь, проповедь, которая воплощает истину и проявляет через нас Самого Бога. Служение - это не что-то оторванное от нас, как работа. Скорее, это неотъемлемая часть того, кем мы являемся; это неотъемлемая часть нашей личности, характера, поведения и природы. Вот почему провозглашение того, что Бог сделал во Христе и через Христа, является таким личным и страстным делом.

Таким образом, когда мы проповедуем, мы на самом деле «умоляем/упрашиваем/ взываем…». Мы не говорим просто так, как на лекции или в беседе; мы умоляем людей, как будто их жизнь зависит от этого, потому что их жизни действительно зависят от этого. «Мы умоляем от имени Христа”, - говоря и действуя как Его уполномоченные послы в мире, - примиритесь с Богом».

Слово «умоляем/упрашиваем/ взываем…» несет в себе коннотацию срочности, страсти, беспокойства, убеждения. Это должно быть характером нашего служения - провозглашать послание, которое отчаянно нужно услышать потерянным, безотлагательность которого продиктована 1) малым количеством времени, отведенного на то, чтобы поверить в Бога; и 2) перспективой осуждения тех, кто откажется от этой возможности. Итак, наша обязанность в служении - рассказать людям, как они могут примириться с Богом, а именно через жертвенную смерть и триумфальное воскресение Христа ради них (5: 14-15).

Хотя суть этого абзаца заключается в нашем провозглашении примирения с неверующими (ср. 5:11, 14-15, 19), тем не менее, это послание примирения необходимо и собственному народу Бога, а не только потерянным людям (см. 6: 1- 2) Божий народ нуждается в постоянном примирении с Богом не потому, что он теряет свое спасение, а потому, что он теряет свое общение, свое общение с Богом из-за действий, разговоров и мышления, противоречащих Его природе и характеру. Люди Божьи иногда отступают и не живут, как христиане. Мы даем возможность таким людям вернуться к Богу и развиваться в своем освящении, провозглашая им послание примирения от имени Христа.

Что хорошего в том, чтобы умолять людей примириться с Богом, если основа и средства их примирения не были известны? Итак, мы не только умоляем их примириться с Богом (т.е. пережить спасительное примирение), но мы также объясняем им основу, на которой они могут примириться, а именно, потому что «ради нас Он (Бог) создал Его ( Христос), Который не знал, что грех является грехом для нас, чтобы в Нем мы могли стать праведностью Божьей »(5:21). Те, кто являются новыми творениями во Христе и спасительно примирились с Богом, не получают взыскания за свои грехи, потому что их грехи вменяются на счет Христа (ср. 5:21). Бог сотворил безгрешного (ср. Евр. 4:15; 7:26; 1 Пет. 2:22; 1 Иоанна 3: 5) «согрешить за нас…». Другими словами, справедливость и гнев Божий из-за нашего греха излились на Христа, а не на нас. Он стал нашей заменой. «Он изъязвлен был за грехи наши и мучим за беззакония; наказание мира нашего было на Нем, и ранами Его мы исцелились» (Ис. 53: 5). Христос был «однажды принесен в жертву нести грехи многих» (Евр. 9:28).

Обратите внимание: здесь не говорится, что Бог сделал Христа грешником или грешным. Нет! Как выразился Филип Хьюз, «представить Христа грешным или сделанным грешником - значит ниспровергнуть само основание искупления, которое требует смерти совершенно Безгрешного вместо грешного человечества. Но Бог сделал Его грехом: то есть, Бог Отец сделал Своего невинного воплощенного Сына объектом Своего гнева и суда ради нас, в результате чего во Христе на кресте грех мира осужден и устранен» (Филип Хьюз, Второе послание к Коринфянам, NICNT, с. 213).

Как Христос не стал грешником или грешным, так и мы не стали праведниками. Напротив, мы «становимся праведностью Божьей в Нем». Нам приписывается божественная праведность. Мы получаем Его праведность и объявляемся праведными (то есть оправданными), но мы не становимся праведными, потому что мы все еще способны грешить и время от времени грешим. Обратите внимание, что наша праведность (и, таким образом, наше примирение с Богом) находится «в Нем». Мы окутаны Им, отождествляемся с ним в Его смерти и воскресении. Наша жизнь в Нем. Наша надежда на Него. Бог видит нас совершенными в Нем: «как он, и мы в этом мире» (1 Иоанна 4:17). Тем не менее, что касается нашего положения перед Богом (в отличие от нашего состояния, которое может варьироваться), мы рассматриваемся и нам приписывают «праведность Христа», так что мы больше не подвержены осуждению, потому что мы «во Христе Иисусе» (Рим. 8: 1).

Христос был единственным, кто мог сделать возможным примирение с Богом, потому что только Он был безгрешным, который мог принести единственную жертву за наши грехи, приемлемую для Бога (ср. Матф. 3:17; 17: 5). Только совершенный человек мог занять наше место, поскольку жизнь другого несовершенного грешника не удовлетворяла бы святым требованиям Бога, поскольку Бог требует смерти грешников: «душа согрешающая умрет» (Иез. 18:20). Только тот, кто жил безгрешной жизнью и не нуждался в примирении, Сам мог и добровольно предложил Свою собственную жизнь в качестве нашей замены перед Богом - Он занял наше место, умер вместо нас и для нашего блага, а именно для того, чтобы мы могли примириться с Богом.

Он стал для нас грехом, цель которого заключалась в том, чтобы «… в нем мы могли стать праведностью Божьей». Таким образом, обмен завершен. Он стал для нас грехом, и мы стали праведными в Нем. Это то, что иногда называют двойным вменением. Тем, кто принимает это послание о примирении, вменяют свои грехи Христу (Он стал грехом для нас, заплатив долг за наш грех на кресте), и Его праведность вменяется нам (мы становимся праведностью Бога в Нем), благо то есть Бог считает нас совершенными во Христе. По словам Петра, «Он Сам понес грехи наши в теле Своем на дереве, чтобы нам умереть для грехов и жить для праведности» (1 Пет. 2:24; ср. Рим. 4: 6; 1 Кор. 1: 30; 1 Пет. 3:18). Этот великий обмен дал возможность Богу «явиться праведным и оправдывающим верующего в Иисуса» (Рим. 3:26).

Итак, можно увидеть, что основа и средство нашего примирения с Богом - это заместительная, самопожертвованная, искупительная смерть Христа на кресте, смерть которой позволила грешным людям смыть свои грехи (искупленные) и предстоят перед Богом прощенным и оправданным, как новые творения во Христе.

Это чудесное преобразование, которое дает Евангелие. Это Евангелие в предложении. Это основа и средства, с помощью которых Бог сделал возможным служение примирения, Евангелие, а именно, посредством заместительной смерти Христа. Какое послание мы должны провозгласить! Какой обмен мы можем предложить! Неудивительно, что мы, как «посланники Христа», должны умолять людей принять его!

Заключительные замечания

Итак, это наше пастырское служение, «служение примирения: примирение всех людей» (2 Кор. 5: 18-21). Мы, как проповедники слова Божьего и руководители церкви Христа, обязаны провозгласить это послание. Послание примирения, которое было применено к нам (5: 18a) и передано нам (5: 18б-19), должно быть провозглашено нами (5: 20-21). Вы проповедуете это послание? Знают ли другие через ваше служение, как примириться с Богом? Примиряются ли другие с Богом через Его Сына в результате вашего служения?

III. План Проповеди

Название: Учимся у Иисуса, Ч. 1, Побеждаем искушение (Мф. 3:13-4:11)

Тема: Чтобы победить искушение, нам нужно вооружиться Словом Божьим.

Пункт 1: Мы должны быть готовы встретиться с искушением

1а) ... подчинением Слову Божьему (3: 13-15)

1б)… помазанием Святого Духа (3:16)

1в)… по утверждению / благословению Бога Отца (3:17)

Пункт 2: Мы должны быть готовы противостоять искушению

2а) Сатана атакует провозглашение и обеспечение Бога (14: 3-4).

2б) Сатана атакует силу и защиту Бога (14: 5-7)

2в) Сатана атакует цели и планы Бога (4: 8-10).

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Lição 24: A Solução Para a Ansiedade (Filipenses 4:6-7)

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8 de Outubro de 1995

Uma família levou a Avó até ao seu primeiro voo de avião, mas esta não se sentia muito segura quanto à ideia de abandonar o solo em tal maquineta. À chegada, quando foram ter com ela no aeroporto, perguntaram-lhe em tom de brincadeira: “Então, o avião segurou-te bem?” De má vontade, ela lá respondeu: “Sim”; e, rapidamente, acrescentou: “Mas eu nunca cheguei a pôr todo o meu peso em cima dele!”

Muitos cristãos são como esta Avó. A verdade é que estão a ser totalmente amparados por Deus, mas receiam confiar a totalidade do seu peso sobre Ele. Em consequência, são atormentados por ansiedade e não conseguem apreciar o voo.

Poucos de nós desconhecem o que é a ansiedade. Ela invade coisas grandes e pequenas, corroendo-nos as entranhas. Alguém descreveu graficamente a ansiedade como “um pequeno riacho de medo a correr pela mente. Se encorajada, constrói um canal por onde passam a correr todos os outros pensamentos” (Arthur Roche, Reader’s Digest [6/88], p. 64). Com frequência, ouvimos expressões como “estar esgotado” ou “ter um ataque de pânico”. Embora eu discorde da sua abordagem psicológica a este problema, os psiquiatras cristãos Frank Minirth e Paul Meier afirmam que a ansiedade é a perturbação mental mais comum que encontram na sua rede de clínicas a nível nacional (Worry-Free Living [Thomas Nelson], p. 17).

Muitas vezes, sentimo-nos ansiosos por questões financeiras: como vamos conseguir pagar as contas do mês? Como é que vou poder arranjar o meu carro se este avariar? E se eu perder o meu emprego? Como vamos poder mandar os miúdos para a Universidade? Como vamos conseguir pagar as despesas médicas? Como é que alguma vez vamos conseguir poupar o suficiente para a reforma? E se a economia entrar em recessão?

Sentimos ansiedade relativamente à nossa saúde, especialmente à medida que envelhecemos: e se eu vier a ter cancro ou Alzheimer? E se eu ficar incapacitado ou tiver de ir para um Lar? Quando somos jovens, podemos ter preocupações semelhantes relativamente aos nossos pais.

Ficamos ansiosos por causa dos nossos filhos: será que vão crescer bem? Vão evitar drogas e a imoralidade sexual? Vão estar seguros neste mundo infestado de crime? Vão conseguir entrar na Universidade e ter um emprego bem pago? Vão casar com uma pessoa piedosa e ter uma família feliz? Em que tipo de mundo os seus filhos terão de viver?

Esta lista poderia continuar indefinidamente. Talvez fique ansioso só de me ouvir a enumerar diferentes razões para sentir ansiedade! Por vezes, nem sequer conseguimos identificar a razão específica para sentirmos ansiedade, mas ela lá está, perturbando-nos constantemente. Se não aprendermos a lidar bem com ela, pode causar-nos todo o tipo de problemas de saúde, que por sua vez vão aumentar a nossa ansiedade!

Jesus prometeu àqueles que O seguem: “Deixo-vos a paz, dou-vos a minha paz; não vo-la dou como o mundo a dá. Não se perturbe o vosso coração, nem se atemorize” (João 14:27). Ele proferiu estas palavras reconfortantes na noite mais difícil que enfrentou na terra – a noite antes da Sua crucificação. Sete vezes no Novo Testamento o nosso Deus é chamado Deus ou Senhor da paz. Essa paz pode ser constante na vida de um cristão, mesmo na adversidade. No nosso texto, Paulo, feito prisioneiro, explica-nos como:

Para experienciar a paz de Deus em vez de ansiedade, ore com gratidão a respeito de cada preocupação.

Existem três palavras-chave nestes versículos: ansioso; oração; e paz. Estar ansioso é o problema que nos é dito para abandonar; a oração é a prática que devemos adoptar; a paz é o resultado prometido por Deus.

1. Devemos pôr de lado a ansiedade, que é pecado.

“Não andeis ansiosos por coisa alguma.” No Sermão do Monte, Jesus deixou claro que a ansiedade advém da falta de fé e de um foco errado nas coisas do mundo, em vez de no reino de Deus (Mateus 6:25-34, especialmente os versículos 30 e 33). Se desculpamos a nossa ansiedade dizendo “Bem, faz parte de ser humano”, ou “Qualquer pessoa se sentiria ansiosa nesta situação”, não a vamos ultrapassar, pois não estamos a confrontar a verdadeira causa – nomeadamente, o pecado de não crer em Deus e de não procurar o Seu reino e justiça em primeiro lugar.

Como mencionei a semana passada, o nosso testemunho cristão diante de um mundo perdido é um dos principais temas abordados por Paulo na Epístola aos Filipenses. Ele quer que os cristãos experimentem a alegria de Deus em qualquer situação, não apenas para que sejam pessoas felizes, mas para serem testemunhas eficazes de Jesus Cristo (leia Filipenses 2:14-18). Por outras palavras, devemos procurar primeiro o reino de Deus, não a nossa própria felicidade. Se um não-cristão vir um crente subjugado por ansiedade e preocupações, não lhe vai certamente perguntar como pode ter o que ele tem! A ansiedade e a alegria excluem-se mutuamente. Assim, para bem do nosso testemunho de Jesus Cristo, é fundamental que aprendamos a usufruir da paz de Deus, especialmente diante da adversidade.

Isto significa que, no que toca a lidar com a ansiedade, devemos começar por confrontar as nossas razões para querer ter paz. Se a razão para desejarmos estar livres de ansiedade é gozar uma vida tranquila e agradável, o nosso foco é egocêntrico e, portanto, errado. Muitas pessoas recorrem a Cristo porque se sentem ansiosas e desejam a paz que Ele oferece. Contudo, se não lidarem com o facto de que vivem para agradar a si mesmas e não a Deus, acabarão por cair numa existência egocêntrica, “usando Deus” para sua própria paz e conforto. Jesus disse: “Pois quem quiser salvar a sua vida, perdê-la-á; mas quem perder a vida por minha causa e pelo Evangelho, salvá-la-á” (Marcos 8:35). A paz que Cristo oferece advém de O enaltecer como Senhor e viver para o Seu reino.

Na parábola do semeador (Lucas 8:14), Jesus alerta que a semente caída entre os espinhos representa aqueles que ouvem o Evangelho e, “ao seguirem o seu caminho, são sufocados pelas preocupações, pelas riquezas e pelos prazeres desta vida, e não amadurecem”. Preocupações é o termo relacionado com o verbo grego andar ansioso no nosso texto. O que assusta nas palavras de Jesus é isto: no meu entendimento desta parábola, apenas um dos grupos é verdadeiramente salvo, nomeadamente, aquele que frutifica com perseverança. Aqueles que afirmam crer, mas que depois são sufocados por preocupações, riquezas e prazeres nunca tiraram o seu ego do trono das suas vidas para colocar Jesus e o Seu reino em primeiro lugar. São levados a pensar que são cristãos, mas a verdade é que vivem com o mesmo foco do mundo, isto é, a procura do prazer e paz individuais.

Em relação a Filipenses 4:6, isto significa que o texto não se trata de uma simples fórmula, do género “Se está ansioso, experimente orar; funciona”. Na verdade, significa que “Se está ansioso, examine a sua falta de fé no Deus vivo, que prometeu prover as necessidades básicas dos Seus filhos”. Ou “Examine o seu foco; se vive para Cristo e para o Seu reino, ou se para si mesmo”. Qualquer que seja a raiz do problema, a ansiedade é um pecado que deve ser confessado a Deus e abandonado.

Antes de deixarmos este tópico, permita-me clarificar que Paulo não encoraja uma atitude descuidada, despreocupada ou irresponsável relativamente a pessoas ou problemas. Já vi cristãos transitarem de um estado de ansiedade para apatia ou inacção, afirmando que estão a cumprir o mandamento de não estarem ansiosos. Porém, os cristãos devem preocupar-se profundamente com as pessoas e os seus problemas, trabalhando arduamente para os resolver. Como membros do mesmo corpo, devemos ter cuidado mútuo uns com os outros (1 Coríntios 12:25). Paulo menciona a preocupação que suporta diariamente por todas as igrejas (2 Coríntios 11:28). Ele diz aos Filipenses que Timóteo estava genuinamente interessado no bem-estar deles (Filipenses 2:20). Em cada um destes versículos, o termo correspondente a preocupação equivale à palavra grega para ansioso; porém, não diz respeito a ansiedade pecaminosa, mas a uma preocupação fundamentada. É adequado pensar no nosso bem-estar futuro, na medida em que somos responsáveis por planear e poupar para as nossas necessidades (Provérbios 6:6-11).

Mas a preocupação fundamentada transforma-se em ansiedade pecaminosa quando deixamos de ter fé no papel de Deus enquanto Senhor Soberano e provedor, bem como quando nos colocamos no centro, em vez do reino de Deus e a sua justiça. Assim, o primeiro passo para lidar com a ansiedade é examinar se a mesma se deve a falta de fé ou a um foco errado em nós mesmos. Confesse a Deus o seu pecado e submeta-se a Ele.

2. Devemos orar com gratidão acerca de todas as preocupações.

Paulo menciona quatro palavras gregas para oração cujo significado se sobrepõe, mas que também é útil distinguir: oração, súplicas, acção de graças e pedidos.

*Oração – palavra generalista para oração, usada sempre com referência a Deus, em tom de reverência. Quando Paulo nos diz para apresentarmos os nossos pedidos “a Deus”, o termo grego significa “cara a cara com Deus”, isto é, apresentarmo-nos directamente diante d'Ele. Isto significa que, ao orarmos, devemos recordar que vamos entrar na presença do Deus santo, diante do qual até os anjos cobrem o rosto e clamam “Santo, santo, santo é o Senhor dos Exércitos” (Isaías 6:3). Sim, é verdade que Ele nos acolhe na Sua presença tal como um pai acolhe os filhos. Através do nosso Sumo-sacerdote, o Senhor Jesus, Deus convida-nos a aproximarmo-nos confiadamente do trono da graça, a fim de alcançarmos misericórdia e graça para nos auxiliar em tempos de necessidade (Hebreus 4:16). Porém, devemos recordar que é do trono do universo e do Deus Soberano e Eterno que nos aproximamos.

Isto implica, como é óbvio, que, sempre que nos aproximamos de Deus em oração, devemos examinar os nossos corações e confessar e abandonar todo o pecado. Como declarou o salmista: “Se eu acalentasse o pecado no coração, o Senhor não me ouviria” (Salmos 66:18). Mas também temos a garantia de que, se confessarmos os nossos pecados, o sangue de Jesus é suficiente para nos purificar (1 João 1:7,9).

Repare que é recomendado ao crente que se aproxime directamente de Deus na oração. Cristo é o nosso mediador e Sumo-sacerdote. O Espírito Santo que habita em cada crente incita-nos a orar, intercedendo por nós (Romanos 8:26-27). Assim, a oração é uma aproximação pessoal ao Deus Trino. Não devemos orar a Maria nem aos chamados “santos”. Não precisamos da mediação de nenhum sacerdote humano. Enquanto crentes, todos somos sacerdotes diante de Deus, capazes de nos aproximarmos directamente d'Ele através da oração eficaz.

*Súplicas – esta palavra enfatiza o sentido de necessidade e contempla pedidos específicos. Por vezes, há quem pergunte: “Porquê orar, se Deus já sabe do que precisamos?” João Calvino escreveu algumas das palavras mais profundas e práticas a respeito da oração que alguma vez li (Institutas da Religião Cristã [Eerdmans], ed. de John McNeill, III:XX). Ele realça que tudo o que precisamos e não temos se encontra “em Deus e no nosso Senhor Jesus Cristo, ao qual o Pai confiou a plenitude da Sua recompensa” (III:XX:1). É através da oração “que alcançamos as riquezas que o nosso Pai Celeste nos oferece” (III:XX:2). A oração é mais para nosso bem do que para Deus. Mostra-nos a nossa necessidade total de Deus – não somente para certos benefícios temporais. Leva-nos a depender d'Ele, de modo a que O “procuremos, amemos e sirvamos, à medida que nos acostumamos a correr para Ele diante de cada necessidade, como uma âncora sagrada”. Purifica os nossos desejos, uma vez que os apresentamos diante de Deus. Prepara-nos para receber com gratidão o que Ele nos oferece, lembrando-nos que tudo provém da Sua mão. Ajuda-nos a meditar na Sua bondade, enquanto nos alegramos com as Suas dádivas. Confirma a nossa própria fraqueza e a grandiosa providência e fidelidade de Deus, que responde às nossas necessidades (Calvino desenvolve estes tópicos em III:XX:3).

Isto significa que as nossas súplicas devem ser concordantes com a vontade e propósito de Deus. Na Oração do Senhor, aprendemos que o primeiro foco das nossas orações deve ser o reino de Deus e a sua justiça, e só depois as nossas necessidades pessoais (Mateus 6:9-13).

*Acção de graças – Se está ansioso, é provável que se encontre numa situação que lhe dê razões para ter ansiedade! Nessas alturas, a acção de graças não surge de forma automática ou espontânea. Tem de ser feita de forma deliberada, com fé. Em tempos de adversidade, a acção de graças reflecte em três aspectos: (1) Relembrar a providência de Deus no passado. Pense na fidelidade que Deus já mostrou para consigo até agora e perceba de que forma a Sua misericórdia o sustentou. Ele tem estado consigo em todas as provações. Ele jamais abandona ou desampara os Seus filhos, ainda que enfrentemos perseguição ou mesmo a morte por Sua causa.

(2) Submissão à soberania de Deus no presente. Agradecer a Deus no meio de uma crise ou provação é dizer: “Senhor, eu não compreendo, mas submeto-me ao Teu propósito soberano nesta situação. Confio que sabes o que estás a fazer e que farás com que tudo resulte em bem.” Não devemos agradecer a Deus apenas quando sentimos vontade de o fazer, mas também quando não a sentimos (1 Tessalonicenses 5:18).

(3) Confiança na suficiência futura de Deus. Um coração grato confia no Deus todo-suficiente, sabendo que, ainda que não percebamos exactamente como o vai fazer, Ele proverá a todas as nossas necessidades se nos confiarmos a Ele. Adoro Jeremias 32:17, especialmente quando penso no respectivo contexto. Jeremias encontrava-se na prisão. Nabucodonosor montara um cerco a Jerusalém, que estava prestes a cair (32:2). Nessa situação, o Senhor pediu a Jeremias que fizesse algo que todos achariam louco – comprar um campo ao seu tio. Toda a gente sabe que não se desperdiça dinheiro a comprar terrenos quando um país está preste a cair sob o comando de um tirano estrangeiro. Porém, Deus queria mostrar ao Seu povo que “casas, campos e vinhas tornarão a ser comprados nesta terra” (32:15). Depois, Jeremias orou: “Ah! Soberano Senhor, Tu fizeste os céus e a terra pelo Teu grande poder e pelo Teu braço estendido. Nada é demasiado difícil para ti” (32:17). Jeremias confiou na suficiência futura de Deus.

Quando cheguei a esta igreja, tínhamos problemas difíceis para resolver. Organizámos uma reunião crucial, que tanto podia apoiar a minha liderança como ir contra mim. Passei o dia a orar e a jejuar mas, ao sair do carro, enquanto caminhava pelo passeio, senti-me ansioso. Estava a recitar Filipenses 4:6 quando quatro palavras pequeninas, “com acção de graças”, me despertaram a atenção, e o Senhor me lembrou que eu não havia agradecido pela situação difícil. Parei e disse: “Obrigado, Senhor, mesmo por estas provações”; de imediato, fui inundado pela Sua paz. Ele actuou nessa reunião de forma óbvia.

*Pedidos – esta palavra sobrepõe-se a “súplicas”, enfatizando a natureza definitiva e específica dos nossos pedidos ao Senhor. Frequentemente, as nossas orações são tão vagas e generalistas que não temos forma de saber se Deus lhes deu ou não resposta. Este é o termo utilizado quando Jesus nos diz: “Pedi, e dar-se-vos-á; buscai, e encontrareis; batei, e abrir-se-vos-á” (Mateus 7:7). Ele continua a ilustrar esta perspectiva explicando que, se um menino pedir ao pai uma fatia de pão, este não lhe vai dar uma pedra. Se pedir um peixe para comer, o pai não lhe vai dar uma serpente. Jesus conclui, dizendo: “Se vós, pois, sendo maus, sabeis dar boas coisas aos vossos filhos, quanto mais vosso Pai, que está nos céus, dará bens aos que lhe pedirem?” (Mateus 7:11). Peça ao Pai e, se for bom para si, Ele lho dará!

Por vezes, não fazemos certos pedidos por nos parecerem demasiado triviais ou insignificantes para partilhar com Deus. Contudo, se são grandes o suficiente para me deixarem ansioso, são grandes o suficiente para expor diante de Deus. Uma senhora perguntou ao professor bíblico britânico, Campbell Morgan: “Acha que devíamos orar sobre pequenas coisas das nossas vidas, ou apenas sobre as grandes?” Ele respondeu: “Senhora, consegue pensar em alguma coisa na sua vida que seja grande para Deus?” Assim, sempre que se sentir ansioso, aproxime-se de Deus com uma oração reverente, humilde, específica e grata. O resultado:

3. É-nos prometida a paz incomparável de Deus quando oramos.

“E a paz de Deus, que excede todo o entendimento, guardará o vosso coração e a vossa mente em Cristo Jesus” (Filipenses 4:7). Não se trata de uma paz psicológica, conseguida à custa de técnicas de coping. Os psiquiatras cristãos que mencionei previamente propõem vários tipos de métodos psicológicos (a par com “espirituais”) e de “senso comum” para alívio da ansiedade, incluindo escolher uma frase (qualquer uma serve, segundo eles) e repeti-la vezes sem conta (p. 110-111)! Isto não passa de Meditação Transcendental disfarçada!

Porém, Paulo fala da paz que provém de Deus, que nunca está sujeito a ansiedade, pois é o Criador soberano e omnipotente, Senhor do Universo. Nada O apanha desprevenido ou O faz roer as unhas, pensando como é que as coisas vão correr. Esta é a paz que Jesus prometeu – “não como o mundo a dá”. Não é explicável por meios humanos. Mas, graças a Deus, é real, e todos os filhos de Deus a conhecem e sabem que provém apenas de Deus, não de estratégias psicológicas.

Repare que, tal como uma sentinela, esta paz guarda o nosso eu interior, os nossos corações (termo abrangente que designa todo o nosso ser) e mentes (especificamente, os nossos pensamentos, que ameaçam atrapalhar-nos) em Cristo Jesus. Encontramo-nos em união íntima e permanente com Ele; para chegar até nós, a ansiedade tem de passar primeiro por Cristo Jesus! Portanto, o que Deus promete não é apenas uma solução rápida, na qual a oração se torna uma técnica que lhe trará calma quando se encontrar num momento crítico. Paulo refere-se a uma relação íntima, contínua e em constante aprofundamento com o Deus da paz, na qual se procura agradar-Lhe em pensamento, palavras e obras. Em tempos de adversidade, basta aproximar-se do Deus da paz, focar-se na graça que demonstra para consigo em Cristo Jesus e abrir-Lhe o coração; em resultado, a Sua paz guardará o seu coração e a sua mente.

Conclusão

Há pouco mais de um ano, descobri que uma senhora que liderava o grupo coral quando me tornei pastor, há quase 20 anos atrás, foi diagnosticada com três tumores cerebrais malignos. Ela e o marido eram cerca de dez anos mais velhos do que eu. Escrevi-lhe uma carta e ela respondeu-me, contando-me como o marido, que fora construtor durante toda a sua vida, ficara com uma artrite da anca tão grave que deixou de poder trabalhar. Disse-me ainda que os médicos os avisaram de que fizessem o que realmente desejavam, pois o tempo que lhe restava era curto. O último parágrafo que me dirigiu dizia: “A paz que o Senhor me concedeu enquanto me encontrava no hospital está para lá da compreensão. Tudo está sob o Seu controlo – especialmente a duração da nossa vida. Ele disse que a Sua graça basta e eu compreendi que isso é verdade. A Sua força torna-se perfeita na fraqueza.” Ela está agora na presença do Senhor, livre deste corpo mortal.

Você experimenta a paz de Deus no meio de situações que deixam o resto do mundo ansioso? Se não, examine-se: a sua fé encontra-se n'Ele e o seu foco no Seu reino, em vez de em objectivos egoístas? Já se aproximou de Deus através de uma oração reverente, específica e grata? Pode apoiar todo o seu peso n'Ele; Ele irá ampará-lo e dar-lhe-á a Sua paz indescritível. Certamente, o voo será muito mais aprazível!

Questões de Reflexão

  1. Como podemos discernir o momento em que uma preocupação legítima se transforma em ansiedade pecaminosa?
  2. Será errado para um cristão tomar tranquilizantes ou medicamentos para dormir a fim de lidar com o nervosismo ou ansiedade? Será diferente de tomar uma aspirina para tratar uma dor de cabeça?
  3. Qual é a diferença entre usar a oração como técnica ou como modo de vida?
  4. Pode Deus guiar-nos no Seu propósito retirando ou oferecendo a Sua paz? Cite passagens da Escritura para apoiar a sua resposta.

Copyright 1995, Steven J. Cole, todos os direitos reservados.

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La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 41, Edition de l’automne 2021

A ministry of…

Author: Dr. Roger Pascoe, President,
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I. Renforcement De La Prédication Par Exposition
Prêcher Sur La Poésie Hébraïque (Pt. 2)

Dans l’édition passée de ce journal (Eté 2021), je vous ai présenté certaines caractéristiques littéraires de la poésie hébraïque. Nous avons examiné ce qui suit…

A. les types de psaumes

B. le but et la fonction rhétorique des psaumes

C. La structure rhétorique de la poésie hébraïque

D. Le dispositif littéraire de la poésie hébraïque

Dans la présente édition, je donnerai un bref survol de deux aspects supplémentaires sur la prédication de la poésie hébraïque …

E. Application De Predication A Partir De La Poesie Hebraïque

En général, assurez-vous que vous interprétez et appliquez chaque psaume conformément à son contexte. Tandis que la situation critique ou les plaintes du psalmiste et du peuple de Dieu en général pourraient être les nôtres aussi, nous devons néanmoins nous assurer de ne pas essayer toujours de faire un transfert direct du contexte du psalmiste à nous-mêmes. Par exemple, contrairement au psalmiste, nous ne n’attendons pas la rédemption messianique future en désespoir et espoir alternés – De notre position dans l’histoire de la rédemption, le Messie est déjà venu ! Ainsi donc, cela nous donne une perspective différente, même si nous faisons face peut-être à des circonstances similaires de la vie.

Néanmoins, pêcher la poésie hébraïque aide nos auditeurs à avoir une perspective biblique et pratique dans plusieurs applications de la vie.

1. La poésie hébraïque décrit des expériences et des évènements réels. Prenez par exemple le péché d’adultère de David, suite auquel sa conscience le tourmentait jour et nuit par une profonde conscience de sa culpabilité (Ps. 51 :3). En effet, il exprime un effet psychosomatique intense de silence intérieur et de gémissement extérieur en essayant à un certain moment de couvrir son péché (Ps. 32 :3-4).

Ces psaumes décrivent une expérience très brute et réelle. Bien qu’il se peut que vous ayez commis cette sorte de péché, je pense que nous pouvons tous attester d’avoir expérimenté des afflictions similaires de l’âme dues au péché dans nos vies, jusqu’à ce que nous l’ayons confessé, nous en sommes repentis, et réconciliés avec Dieu et avec ceux qui nous avons offensé.

2. La poésie hébraïque agit comme une musique poétique, nous inspirant à voir la situation à partir d’une perspective éternelle. Par exemple, Habacuc 3 :17-19 est une merveilleuse motivation poétique pour garder l’espoir en Dieu, même quand nos vies et le futur semblent mornes.

3. La poésie hébraïque active nos émotions en nous identifiant avec les expériences et les réponses personnelles des auteurs. Par exemple, nous nous identifions avec la perplexité du psalmiste au sujet de l’apparente prospérité des méchants en comparaison de sa propre situation dans le psaume 73.

Dans la littérature poétique biblique, toute la gamme des émotions humaines est couverte. C’est important d’expliquer cela lorsque vous prêcher la poésie biblique, puisque nous sommes des créatures émotives et nous avons besoin de savoir comment exprimer nos réponses émotionnelles devant Dieu.

4. La poésie hébraïque étend notre imagination. Non seulement Dieu nous a créé avec des émotions, mais aussi avec de l’imagination. Quand nous prêchons la poésie biblique, essayons de fermer les yeux et de reconstruire la scène de façon appropriée et discrète. Voici trois caractéristiques qui vous aiderons dans ce domaine :

a) Identifier les figures de style – elles vous aident à imaginer la situation de l’auteur. Le Psaumes 40 :1 décrit le mouvement de l’auteur, comme si quelqu’un d’autre la décrivait : « De la boue au chœur. » De la manière dont l’auteur a exprimé sa situation, vous pouvez l’imaginer littéralement remontant de la fosse du désespoir et commençant à chanter les louanges de Dieu. (cf. aussi Ps. 42 :1 ; Lam. 1 :14). C’est important d’être capable de voir et de comprendre les figures de style, comme la personnification, la comparaison, la métaphore, etc.

b) Noter la franchise du discours – elle vous aide à saisir le sérieux de l’auteur. Dans Jérémie 20, Jérémie est dans les magasins (20 :2) lorsqu’il se rappelait la promesse de Dieu de le protéger. En 20 :7-10, l’auteur est dans le désespoir, puis en 20 :13 il est plein d’espoir, puis en 20 :14-18 il est encore dans le désespoir. Cette transparence dans l’expression des vicissitudes des réponses émotionnelles vous aide à saisir le sérieux de la situation de vie de l’auteur et sa réponse.

c) Apprécier la complétude du discours – elle vous indique le sujet de l’auteur. Par exemple, après avoir exhorté Israël à se repentir, (Osée 14 :1-3), l’auteur décrit la gamme complète de la restauration de Dieu en faveur d’Israël (Osée 14 :4-7).

5. La poésie hébraïque nous aide avec l’interprétation. Nous sommes assistés dans notre interprétation de la poésie hébraïque en reconnaissant son utilisation de divers dispositifs littéraires, tels que …

a) Le parallélisme. J’ai déjà discuté cela dans une certaine mesure dans l’édition précédente (Eté 2021). Juste pour ajouter à ces commentaires, l’essence de la poésie sémitique est sa construction parallèle. La poésie hébraïque est largement basée sur le principe d’écho – l’auteur appelle et cela est répété comme un écho. Par exemple, le Psaume 1 :5, « C’est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement (l’appel)… ni les pécheurs dans l’assemblée des justes (l’écho). » Remarquez que « les méchants » et « les pécheurs » sont les mêmes (parallélisme synonymique) et « jugement » contraste avec « assemblée des justes » (parallélisme de contraste / antithétique). Ainsi, l’auteur, est en train de décrire la vérité selon laquelle les méchants ne participeront pas à l’assemblée des justes quand ils sont appelés au jugement.

b) La répétition. Voici quelques exemples :

Psaume 136, “Car sa miséricorde dure à toujours (répété comme un refrain dans chacun des 26 versets).

Dans Esaïe 5 « Malheur à ceux qui… » (répété 6 fois en 5 :8, 11, 18, 20, 21, 22), culminant avec « malheur à moi » (6 :5). C’est facile de proclamer le malheur à d’autres, mais nous devons nous inclure nous-mêmes.

Amos 4 : « Mais vous n’êtes pas revenus à moi » (répété en 4 : 6, 8, 9, 10, 11), culminant avec l’avertissement : « …prépare-toi à la rencontre de ton Dieu » (4 :12).

c) Jeu de mots. Jérémie 1 :11 utilise le symbolisme du bois d’amandier. L’amandier était connu comme un « arbre veillant / éveillé » parce qu’il était le premier arbre à fleurir au printemps. Par conséquent, dans un jeu de mots, Dieu dit : « je veille » (Jérémie 1 :12) – une lettre différente du mot utilisé pour amandier. Chaque année, Jérémie voyait l’amandier fleurir, et Dieu veillait toujours sur sa parole pour l’accomplir.

Encore, en Amos 8 :1, Dieu a montré au prophète un panier de fruit d’été. C’était le dernier fruit de la saison. Par conséquent, Dieu dit : « la fin est venue » (8 :2). La plupart d’entre nous lit l’AT dans une traduction de nos propres langues, ce qui rend difficile pour nous de voir et de mettre à nu les jeux de mots.

d) Les figures de styles. Le Psaume 1 compare une personne pieuse à « un arbre planté près d’un courant d’eau » (v. 3) en contraste avec une personne non pieuse qui est comme « la paille que le vent dissipe » (v. 4). Ainsi, par l’utilisation de la comparaison, le contraste est clair – la personne pieuse est moralement stable, forte, inamovible, tandis que la personne non pieuse est moralement et spirituellement instable, fragile, changeant et infructueux (cf. aussi Esaïe. 17 :12-13 re : paille).

f) L’acrostiche. Un acrostiche est une composition qui utilise les lettres de l’alphabet pour former un mot ou une expression. Ce dispositif littéraire agit comme un système de mémoire. Probablement, l’un des acrostiches bibliques les plus connus est le Psaume 119, dans lequel, chacun des 22 lettres de l’alphabet hébreux servent comme lettres d’ouverture des 8 versets sur les Ecritures. Pareillement, le livre des Lamentations est composé entièrement de format d’acrostiche.

6. Comment la poésie nous rend capables de …

a) Mémoriser la Parole – ex : marcher, s’arrêter, s’asseoir (Ps. 1)

b) Méditer la Parole – « L’Eternel est mon Berger »

c) Faire le ministère de la Parole en prêchant par exemple un sermon unique (ex : Psaume 23) ou une série (ex : les Psaumes des montées, 120-134) ou en prêchant l’un de chaque type de Psaume.

7. La poésie hébraïque donne des illustrations en...

a) Citant un auteur biblique pour illustrer un point – ex : « Comme dit le Psalmiste… » ou comme le « Cantique des cantiques le dit… »

b) Expliquant une figure, un symbole, ou une image – ex : Ps 23 :1, « L’Eternel est mon Berger. »

c) Appliquant un verset à un autre verset. Ex : Ps. 107 :29 appliqué à Matt. 8 :23-27.

8. La poésie hébraïque nous donne des règles à imiter telles que …

a) La confession des péchés (ex : Psaume 51)

b) La Confiance dans le Seigneur (ex : Psaume 27 :3)

c) La célébration de la gloire de Dieu – par exemple…

Ps. 19 :1-6, la gloire de Dieu dans la création

Ps. 106, la gloire de Dieu dans l’histoire

Mic. 7 :18-19, la gloire de Dieu dans la rédemption

F. Deux Astuces Qui Aident Dans La Predication De La Litterature Hebraïque

Si vous prêchez une série de sermon sur les Psaumes, c’est utile de donner un sermon introductif sur les types, les scènes, la structure et la théologie du psautier. Ainsi, à mesure que vous préparez votre sermon…

1. cherchez le verset-résumé du passage, un verset-clé que résume ou qui met tout le passage en perspective. Par exemple, dans le Psaume 73, le psalmiste observe la vie des impies en comparaison de sa propre vie (73 :1-14) et ne peut comprendre pourquoi les méchants prospèrent : « Jusqu’à ce que j’eusse pénétré dans les sanctuaires de Dieu, et que j’eusse pris garde au sort final des méchants » (73 :16-17). Tout est devenu clair quand il a compris que Dieu est souverain et au contrôle. Oui, Il juge les méchants.

On voit le même développement avec Job. Il se plaignait que la puissance de Dieu était visible dans la création mais que ses paroles étaient à peine entendues et ses actions difficiles à comprendre (Job 26). Mais plus tard, Job a réalisé que les voies de Dieu ne peuvent être correctement comprises que lorsque nous l’entendons personnellement, ce qui, bien sûr, est exactement la manière dont il a finalement compris les voies de Dieu dans sa vie, quand Dieu lui a parlé depuis le tourbillon (38 :1).

2. Cherchez l’accent théologique du passage. Nous apprenons beaucoup de notre théologie à partir de la littérature poétique biblique. Ainsi, nous devons trouver la perspective théologique du livre et du passage spécifique dans le livre. Alors, notre travail est de relier cette perspective théologique aux réalités de la vie. Comme Graele Goldsworthy le dit : « ainsi, les Psaumes, reflètent sur les actes salvateurs de Dieu et sur les échecs de l’homme… Certains Psaumes répètent l’histoire du salut, d’autres exaltent simplement la grandeur de Dieu, et d’autres encore crient dans la détresses en soupirant après la restauration. » (Preaching the Whole Bible as Christian Scripture [Prêcher la Bible entière comme Ecriture chrétienne], 196-197).

Si vous devez prêcher la théologie à partie des livres poétiques, cela exigerait souvent de vous que vous prêchiez un sujet théologique, tirant des éléments d’autres textes pour compléter le passage particulier. Par exemple, les livres poétiques soulèvent des questions sur la vie et articulent des plaintes, mais ils ne donnent pas toujours une réponse définitive et durable. Certainement, Job a reçu une réponse de Dieu, mais elle était partielle. C’est une chose que de dire : « Job tu dois faire confiance à ma souveraineté. » Cela est vrai, mais nous cherchons une réponse plus concrète. Pour cela, nous, en tant que prédicateurs, nous devons nous tourner vers les prophètes et le NT où nous trouvons une théologie définitive du sens de la vie, des injustices apparentes de l’expérience humaine, et où Dieu est dans tout cela. Là, nous trouvons que la réponse à la quête de sens et de délivrance de nos circonstances est la provision du « Messie. »

II. Renforcement Du Leadership Biblique
« Le Ministère De La Réconciliation, Pt. 2 : La Réconciliation Du Peuple De Dieu » (2 Cor. 6 :1-7 :16)

1. Un appel pour la réconciliation des gens avec de Dieu (6 :1-2). « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain » (6 :1). Notre ministère de réconciliation n’est pas seulement dirigé vers les incroyants, mais aussi vers le peuple de Dieu (cf. commentaires à la p.10). Les corinthiens avaient certainement besoin d’être réconciliés avec Dieu après la débâcle qui est survenue dans leur église – c’est le contexte (cf. 1 Cor.). Dans le ministère, nous sommes « les collaborateurs de Dieu » (1 Cor. 3 :9), « travaillant ensemble avec lui » (2 Cor. 6 :1a). C’est son ministère et nous travaillons avec lui comme ses ambassadeurs, ses porte-paroles, ses représentants.

En tant que tel, nous proclamons non seulement un message de réconciliation au monde, mais un message de réconciliation au peuple de Dieu. Nous plaidons avec le monde pour qu’il « soit réconcilié avec Dieu » parce que leur relation avec Dieu est rompue, distante – ils n’ont jamais été réconciliés avec Dieu. Et « nous vous exhortons (les croyants corinthiens) à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain (6 :1b). Ils avaient une fois « reçu » la grâce de Dieu – c’est-à-dire qu’ils avaient été réconciliés avec Dieu par sa grâce en Christ. Mais il est clair que ces chrétiens vivaient comme s’ils avaient reçu la grâce de Dieu « en vain » – c’est-à-dire qu’il ne ressemblaient pas ou qu’ils n’agissaient pas comme des gens qui avaient été réconciliés avec Dieu.

Comment est-ce possible de recevoir le grâce de Dieu en vain ? Paul est-il en train d’insinuer qu’ils n’avaient jamais vraiment du tout été réconciliés avec Dieu, que leur profession de foi n’était pas sincère. Non, il n’y a jamais eu de question dans l’esprit de l’apôtre qu’ils n’étaient pas des croyants sincères.

Paul est-il en train de dire qu’ils avaient une fois été sauvés mais que maintenant ils sont perdus encore ? Difficilement, puisque cela contredirait le plein enseignement du NT concernant la sécurité éternelle du croyant (ex : Phil. 1 :6 ; 1 Pie. 1 :5 ; Jn. 10 :27-30).

Paul est-il encore en train de parler au « monde » (2 Cor. 5 :19) et non au croyants ? Non, la syntaxe de ce verset (2 Cor. 6 :1) indique qu’il tourne son exhortation vers un autre auditoire qui n’est pas celui du chapitre précèdent, puisque (a) il s’adresse maintenant à « vous » et non à « eux » (cf. 2 Cor. 5 :19) ; (b) « aussi » indiquerait qu’il applique ce qu’il vient de dire à quelqu’un d’autre ; et (c) par « recevoir la grâce de Dieu en vain, » il doit sûrement avoir en vue ceux qui ont déjà fait profession de foi – et non pas le « le monde » qui n’a pas du tout « reçu la grâce la de Dieu » encore moins « en vain. »

Ainsi, pourquoi l’apôtre les exhorte-t-il ici à ne pas « recevoir la grâce de Dieu en vain » ? Bien, je suppose que c’est parce que leur comportement et leur théologie sont contestables. En ce qui concerne leur comportement, il était clairement mondain dans sa nature – leurs divisions, leur arrogance sur l’immoralité sexuelle, le fait qu’ils se trainaient les uns les autres devant les tribunaux, les divorces, etc. Cela remettrait certainement en question la sincérité de leur foi. Et en ce qui concerne leur théologie, les corinthiens acceptaient apparemment un évangile corrompu (2 Cor. 11 :3-4 ; cf. Gal. 1 :6-9). Cela amènerait l’apôtre à remettre en cause la sincérité de leur foi. Ils vivaient pour eux-mêmes et non pour « celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Cor. 5 :15). Cela rendrait certainement l’évangile sans effet dans leurs vies et leurs témoignages. Leurs activités étaient comme du « bois, du foin, du chaume » et non comme de « l’or, de l’argent, des pierres précieuses » (1 Cor. 3 :10-15). Cela rendrait l’évangile pratiquement vide dans leurs vies.

Il semble que l’apôtre Paul est en train de remettre en cause la sincérité de leur profession de foi à cause de ces choses – leur comportement et leur théologie. Ainsi, il exhorte les corinthiens à vivre d’une manière qui est consistante avec ceux qui ont « reçu la grâce de Dieu, » pour que leur foi ne soit pas vide, nulle, stérile ; pour que leur comportement et leur pensée ne contredisent pas leur profession de foi ; pour qu’ils ne se détournent pas de ce qu’ils ont entendu et reçu précédemment ; pour qu’ils ne s’avèrent pas être comme Eve qui a été détournée par la séduction de satan « de la simplicité à l’égard de Christ » (2 Cor. 11 :3).

C’est très facile de changer la grâce de Dieu en ce qui est charnel, en obscénité, et ainsi, rendre votre foi stérile, vide, nulle de réalité, de puissance et de substance. C’est si facile de dire que vous croyez en l’évangile de Christ et ainsi agir contrairement à cette croyance. Je suppose qu’à une certaine mesure nous sommes tous coupables de cela de temps en temps quand nous permettons au péché d’entrer dans nos vies. Mais « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jn. 1 :9), en sorte que de tels péchés ne deviennent pas une pratique pour nous, une caractéristique de nous ; pour que nous ne rendions pas la grâce de Dieu nulle et vide, sans effet, des vains mots sans réalité.

Et comme rappel, Paul dit : « Car il dit : au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (6 :2). En citant Esaïe, Paul rappelle aux corinthiens qu’il y avait un jour du salut établi par Dieu quand il leur avait proclamer la bonne nouvelle ; “ce jour favorable” où Dieu les avait entendu et aidé ; le moment où l’évangile leur avait été proclamé par Paul, l’ambassadeur de Dieu ; ce moment où ils ont répondu au message de la réconciliation, où ils « ont reçu la grâce de Dieu. »

« Voici maintenant le temps favorable. » « Maintenant » signifie le temps présent de la grâce, le moment où ils ont répondu positivement à l’appel du prophète Esaïe (cf. Isa. 49 :8). « Maintenant » c’est « l’année de grâce du Seigneur » (Lc. 4 :18-19 ; cf. Isa. 49 :8-9 ; 61 :1-2). Ceci n’est pas le “temps d’ignorance” (Actes 17 :30) dont Dieu ne tient pas compte, mais le temps marqué auquel Il « annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux qu’ils aient à se repentir » (Actes 17 :30). C’est le temps favorable parce que Dieu l’a marqué « lorsque les temps ont été accomplis Dieu a envoyé son Fils… » (Gal. 4:4). C’est pourquoi, c’est l’année de grâce de notre Seigneur, l’année de la faveur de notre Seigneur, parce que Christ est venu et on a fait connaître la plénitude de l’évangile.

« Voici maintenant le jour du salut. » C’est le temps présent de la grâce de Dieu en Christ, le temps où Il appelle les hommes à se repentir et à croire en l’évangile. N’oubliez donc pas le jour de votre salut. C’est un jour marqué par Dieu, un jour qui a du sens dans votre calendrier. Nous devons toujours nous rappeler de ce que Dieu a fait pour nous en Christ et quand cela est devenu une réalité dans nos vies comme résultat de du choix souverain de Dieu. Ainsi donc, ne vivez pas maintenant comme si la grâce de Dieu était vaine. C’est ce que ça veut dire !

Ainsi, premièrement, Paul fait “Un Appel Pour la Réconciliation Du Peuple de Dieu avec Dieu (6 :1-2). Et puis, il fait …

2. Un Appel Pour la Réconciliation de Du Peuple de Dieu avec le Serviteur de Dieu (6 :3-7 :16). Non seulement les corinthiens avaient besoin d’être réconciliés avec Dieu en démontrant qu’ils n’avaient pas « reçu la grâce de Dieu en vain, » mais ils avaient aussi besoin d’être réconciliés avec celui qui leur avait apporté la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. La plus grande recommandation du l’apôtre c’est son authenticité dans le ministère (cf. 2 :17 ; 4 :2). Ainsi donc, premièrement, il appelle à la réconciliation avec lui en se basant sur son ministère recommandable, en leur rappelant sa vie exemplaire qui recommande le serviteur et le ministère. Et deuxièmement, il appelle à la réconciliation avec lui en se basant sur son cœur de pasteur, en leur rappelant ses soins, sa dévotion et son affection.

a) Un appel pour la réconciliation basée sur un ministère recommandable (6 :3-10). « 3Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. 4 Mais nous nous rendons à tous égards recommandables… » (6 :3-4a).

Si les corinthiens vivaient et pensaient de manière contraire à l’évangile, dont ils avaient reçu la grâce, et s’ils s’éloignaient de l’apôtre pour des raisons injustes, alors ils doivent considérer la vie et le ministère de l’homme qui leur avaient prêché l’évangile. Aucun plaidoyer avec ses auditeurs (6 :1-2) n’a aucune valeur, si le ministre de l’évangile ne vit pas personnellement une vie exemplaire. Aucune réconciliation avec Dieu ne serait possible si le serviteur de Dieu lui-même n’est pas authentique. Enfin, le serviteur authentique de Dieu ne veut rien permettre en lui qui distrait ou embarrasse le travail de l’évangile. Le serviteur de Dieu ne doit donner “aucun sujet de scandale” qui pourrait embarrasser la réconciliation du peuple de Dieu avec lui-même. « Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas l’objet de blâme » (6 :3).

En quoi serait-ce bon pour le serviteur de Dieu d’adjurer le peuple de Dieu de vivre des vies qui plaisent à Dieu (des vies qui montrent que la « grâce de Dieu » est authentique en eux – c’est-à-dire non « vaine ») si le serviteur de Dieu lui-même ne faisait pas de même ? Et en quoi serait-ce bon pour le serviteur de Dieu d’appeler son peuple à être réconcilié dans leur relation avec lui, si sa vie et son ministère n’étaient pas authentiques (c’est-à-dire non crédibles ; hypocrites) ?

Ainsi, Paul dit : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain…Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas l’objet de blâme… Mais nous nous rendons à tous égards recommandables » (6 :1-4a). Paul voulait insister auprès des corinthiens que ce qu’il attendait d’eux était premièrement vrai pour lui-même. Il n’avait donner à personne l’occasion de scandale, ou de médire ou de dénigrer l’évangile. Cela ne veut pas dire que les gens ne vont pas calomnier ce qu’il dit de temps en temps (car la prédication du serviteur authentique de Christ” est “offensive” dans le sens où elle frappe les gens dans les domaines où ils échouent, sont faibles, inconsistants ; elle pique la conscience des gens ; elle déclare ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre).

Plutôt, « Nous nous rendons à tous égards recommandables, comme des serviteurs de Dieu. » La vie personnelle du serviteur de Dieu (comportement, attitude, paroles, relations, etc.) doit être entièrement en accord avec le message de la réconciliation qu’il prêche, pour que ceux qui l’entendent (les croyants et les non croyants) n’y trouvent rien qui puisse obstruer leur acceptation du message.

Est-ce que votre vie et votre témoignage vous recommandent dans tous les aspects de votre ministère ? Votre prédication peut être facilement neutralisée par des mauvaises paroles, une relation impropre, des pratiques éthiques contestables, de l’humour inapproprié, l’hypocrisie, etc. vous pouvez aisément être catégorisés parmi ceux « ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force (2 Tim. 3 :5).

Un ministère recommandable remporte la victoire sur l’adversité des circonstances, telles que : (i) la souffrance physique (6 :4c-5), (ii) les standards éthiques (6 :6-7b), et (iii) les réalités paradoxales (6 :8-10).

(i) La souffrance physique est caractérisée ici par “beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes (6 :4b-5). Peu importe les circonstances (cf. 2 Cor. 4 :8-11), Paul les endurait comme « voyant celui qui est invisible » (Héb. 11 :27). Il poursuivait son but, « le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ » (Phil. 3 :14). Il avait ses yeux fixés sur le but ultime et sur Celui qu’il servait (pas sur les gens ou les circonstances). Sa détermination était inébranlable (cf. Rom. 8 :18 ; 2 Cor. 4 :16-18 ; Phil. 3 :8-14). Ceux d’entre nous qui sommes dans le ministère peuvent certainement attester des exigences du ministère, qui demande « beaucoup de patience, » qu’elles soient des exigences émotionnelles, des épreuves circonstancielles, des attaques spirituelles, la rupture de relations, des exigences physiques, etc. C’est ce qui est si recommandable en ce qui concerne le ministère de Paul devant tant de souffrances, d’oppositions et de difficultés.

Notre ministère est recommandable si nous endurons la souffrance physique (6 :4b-5). La souffrance physique a trois aspects – l’adversité physique, l’opposition physique, la privation physique. Une telle patience face aux circonstances contraires est hautement recommandable et la preuve de l’authenticité du serviteur de Dieu, car, qui endurerait de telles souffrances s’il n’était pas sincère ?

L’adversité physique est décrite comme “tribulations, calamités et détresses” (6 :4b). Ce triplet utilise trois termes interconnectés (presque synonymes) pour décrire les souffrances qui accompagne le ministère en général.

« Les tribulations » signifient plus que de simples problèmes. Elles semblent être un terme générique pour des souffrances de toutes sortes. Vine définit les tribulations comme des souffrances dues à la pression des circonstances ou l’antagonisme des personnes (1 Thess. 3:4; 2 Thess. 1:6, 7). Elles semblent avoir une connotation presque eschatologique (ex : Matt. 24 :9). Invariablement, elles font référence à « ce qui va venir sur eux de nulle part » (W. E. Vine, Expository Dictionary of N.T. Words [W. E. Vine, Dictionnaire Expositoire des Mots du NT], 30, 31.) Elles semblent être intimement liées à l’angoisse, la détresse, les calamités.

Les “tribulations” de Paul sont consignées dans les Actes (ex : 14 :22 ; 20 :23 ; cf. aussi 2 Tim. 3 :11) et il en fait des fréquentes références dans ses épîtres (ex : Rom. 8 :35-36 ; 2 Cor. 1 :4, 8 ; 2 :4 ; 4 :8, 17 ; 8 :2, 13 ; 1 Thess. 3 :3). Paul se console que ses souffrances sont une extension des « souffrances de Christ » (Col. 1 :24). Cela est simplement partie prenante de la vie du ministère (2 Tim. 4:5). Jésus a prévenu que “vous aurez des tribulations dans le monde” (Jn. 16 :33) et cela est certainement vrai dans le ministère.

« Les calamités » se réfèrent aux dangers et aux difficultés qui nous arrivent, tandis que les « difficultés » véhiculent le sentiment d’être pressé dans un endroit étroit duquel vous ne pouvez pas vous échapper, Ainsi, la souffrance physique inclut l’adversité et aussi…

L’opposition physique est décrite comme « des coups, des emprisonnements et des troubles… » (6 :5a) Ce triplet met l’accent sur le mauvais traitement que nous pouvons être amenés à souffrir entre les mains de ceux qui s’opposent à nous – la souffrance comme résultat des persécutions, la violence et l’hostilité. « Les coups » se réfèrent clairement aux fouettements ou aux soufflets dont l’apôtre a beaucoup souffert. « Les emprisonnements » sont des souffrances comme résultat de fausses accusations – spécifiquement, être jeté en prison pour la cause de l’évangile (cf. Actes 16 :24 ; 24 :23-27 ; 28 :16, 30). « Les troubles » ont quelque chose à voir avec les perturbations, les attaques de foules et les choses semblables, telles qu’on en trouve souvent dans le livre des Actes (cf. Actes 13 :45 ; 14 :19 ; 17 :5 ; 18 :12-17 ; 19 :29 ; 21 :30 ; 22 :22-23 ; 23 :10).

Ainsi donc, souffrir pour la cause du ministère inclut l’adversité physique, l’opposition physique et…

Les privations physiques sont « ...les travaux, les veilles, les jeûnes… » (6 :5b). Ce dernier triplet décrit les conséquences physiques qui peuvent arriver à celui qui est si entièrement dévoué au ministère, qui souffre du trop-plein de travail dans des circonstances difficiles (ex : des endroits étranges, étrangers), et la privation de repos et de nourriture. « Les travaux » impliquent la privation de repos, la fatigue physique due à de longues heures de travail (cf. 1 Thess. 2:9). « Les veilles » sont évidemment des privations de sommeil, peut-être dues aux endroits où Paul devait dormir (ex : à bord de navires), ou à ses soucis pour les gens, ou au poids du travail (cf. 2 Cor. 11 :27), particulièrement de quelqu’un qui était bi-vocationnel. « Les jeûnes » sont une privation d’aliments, peut-être qu’à cause du poids de son travail encore, il n’avait pas le temps de manger ou, peut-être, parce qu’il ne pouvait se donner le luxe de manger (cf. 1 Cor. 4 :11-12 ; 2 Cor. 11 :27).

Ainsi donc, le travail du ministère est un travail qui demande « beaucoup de patience » parce qu’en lui, de temps en temps, nous ferons face et devrons endurer des souffrances physiques dans leurs aspects variés, telles que l’adversité physique, l’opposition physique, et les privations physiques. Je continuerai cette étude dans la prochaine édition de Journal des Pasteurs.

III. Plans de Sermons

Titre : Apprendre de Jésus, Part 2, Confesser Son identité (Matt. 16 :13-23)

Thème : Si nous connaissons Jésus, nous devons être préparés à confesser qui Il est et ce qu’Il a fait

Point 1 : Jésus pose une question sur son identité (16 :13-20)

1a) « Qui dit-on que je suis ? » (16 :13-14)

1b) « Qui dites-vous que je suis » (16 :15-20)

- La grande confession de Pierre (16 :16)

- La grande révélation de Jésus (16 :17-20)

Point 2 : Les prophéties de Jésus sur ses souffrances (16 :21-23)

2a) Pierre reprend Jésus (16 :22)

2b) Jésus reprend Pierre (16 :23)

From the series: La Revue Des Pasteurs

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Author: Dr. Roger Pascoe, President,
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I. Consolidarea Predicării Expozitive
Predicarea Din Literatura Poetică Ebraică (Partea A 2-A)

În ultima ediție a acestui jurnal (Vara 2021), v-am prezentat câteva caracteristici literare ale poeziei ebraice. Am analizat următoarele…

A. Tipurile de psalmi

B. Scopul și funcția lor retorică

C. Structura retorică a poeziei ebraice

D. Procedeele literare folosite în poezia ebraică

În prezenta ediție, voi oferi o scurtă privire de ansamblu asupra a încă două aspecte ale predicării din poezia ebraică…

E. Folosirea Aplicațiilor În Predicarea Din Literatura Poetică

În general, trebuie să ai grijă să interpretezi și să aplici fiecare psalm în conformitate cu contextul său teologic și istoric. Chiar dacă ne identificăm cu starea sau plângerea psalmistului și a oamenilor lui Dumnezeu în general, totuși trebuie să avem grijă să nu încercăm întotdeauna să facem un transfer direct între contextul psalmistului și al nostru. De exemplu, spre deosebire de psalmist, noi nu așteptăm cu nerăbdare și nădejde răscumpărarea mesianică viitoare – pentru că, din poziția noastră în istoria răscumpărării, Mesia a venit deja! Aceasta ne conferă, așadar, o perspectivă diferită, deși poate trecem și noi prin circumstanțe de viață similare.

Totuși, predicarea din poezia ebraică îi ajută pe ascultătorii noștri să aibă o perspectivă biblică și practică în câteva domenii de viață diferite.

1. Poezia ebraică descrie evenimente și experiențe reale. Să luăm ca exemplu păcatul lui David. După ce a comis adulter, conștiința sa l-a chinuit zi și noapte, el fiind profund conștient de vina ce o purta (Ps. 51:3). Într-adevăr, el exprimă efectul psihosomatic intens de liniște interioară și geamăt exterior resimțit atunci când a încercat, pentru o vreme, să își acopere păcatul (Ps. 32:3-4).

Psalmii aceștia descriu o experiență reală și foarte vie. Și chiar dacă tu nu ai comis acest gen de păcat, totuși cred că toți putem mărturisi că am experimentat chinuri sufletești similare din cauza păcatului din viața noastră, până când l-am mărturisit, ne-am pocăit de el, ne-am împăcat cu Dumnezeu și cu cei împotriva cărora am păcătuit.

2. Poezia ebraică funcționează ca o muzică poetică, inspirându-ne să vedem situația de viață în care ne găsim dintr-o perspectivă eternă. De exemplu, Habacuc 3:17-19 este o încurajare poetică minunată pentru păstrarea încrederii în Dumnezeu, chiar și atunci când viața și viitorul par a fi sumbre.

3. Poezia ebraică ne activează emoțiile prin identificarea cu experiențele personale și răspunsurile autorului. De exemplu, ne identificăm cu nedumerirea psalmistului cu privire la aparenta prosperitate a celui rău din Psalmul 73 în comparație cu situația sa.

În literatura poetică biblică, este acoperit întregul spectru al emoțiilor umane. Este important să clarifici lucrul acesta când predici din literatura poetică, pentru că noi suntem ființe emoționale și avem nevoie să știm cum să ne exprimăm răspunsurile emoționale la diferite situații înaintea lui Dumnezeu.

4. Poezia ebraică ne provoacă imaginația. Dumnezeu nu ne-a făcut numai cu emoții, ci și cu imaginație. Când predici din literatura poetică, încearcă să închizi ochii și să îți imaginezi scena, într-un mod potrivit și discret. Iată trei caracteristici ale poeziei care te vor ajuta în sensul acesta:

a) Identifică figurile de stil – ele te ajută să înțelegi situația autorului. Psalmul 40:1 surprinde mișcarea autorului, așa cum a descris-o cineva: „Din mocirlă la cor.” Prin felul în care autorul își descrie situația, poți să ți-l imaginezi urcând literalmente din groapa pieririi și începând să cânte laudele Domnului (cf. și Ps. 42:1; Plângeri 1:14). Este important să găsești și să înțelegi figurile de stil, cum ar fi personificarea, comparația, metafora etc.

b) Observă sinceritatea discursului – aceasta te ajută să înțelegi gravitatea autorului. În Ieremia 20, profetul este în butuci (20:2), reamintindu-și promisiunea lui Dumnezeu de a-l proteja. În 20:7-10, autorul este disperat, apoi în 20:13 este optimist, iar în 20:14-18 din nou este disperat. Transparența cu care își exprimă schimbările răspunsurilor emoționale ne ajută să surprindem gravitatea situației în care se află autorul, precum și răspunsul său față de această situație.

c) Evaluează discursul ca întreg – acesta îți va arăta subiectul autorului. De exemplu, după ce îndeamnă poporul Israel să se pocăiască (Osea 14:1-3), autorul descrie tot ce va face Dumnezeu pentru a restaura Israelul – vindecarea de apostazie, aducerea lor la o viață nouă și împăcarea lor cu Dumnezeu (Osea 14:4-7).

5. Poezia ebraică ne ajută la interpretare. În procesul de interpretare a poeziei ebraice ne ajută cunoașterea diferitelor mijloace literare pe care aceasta le folosește, cum ar fi…

a) Paralelismul. Am discutat deja aspectul acesta într-o oarecare măsură în ediția anterioară a acestui jurnal (Vara 2021). Aș adăuga doar că esența poeziei semitice este paralelismul. Poezia ebraică are la bază, în general, principiul ecoului – autorul strigă, iar afirmația lui se repetă ca un ecou. De exemplu, Psalmul 1:5: „De aceea cei răi nu pot ţine capul sus în ziua judecăţii (strigarea)…. nici păcătoşii în adunarea celor neprihăniţi (ecoul).” Observați că expresia „cei răi” este echivalentă cu „păcătoşii” (paralelism sinonimic), pe când „ziua judecăţii” este în contrast cu „adunarea celor neprihăniţi” (paralelism antitetic/ contrastant). Astfel, autorul, prin intermediul paralelismului poetic, descrie adevărul conform căruia cei răi nu vor face parte din adunarea celor neprihăniți când vor fi înviați pentru judecată.

b) Repetiția. Iată câteva exemple:

Psalmul 136: „Căci în veac ţine îndurarea Lui” (vers repetat ca un refren în fiecare dintre cele 26 de versete).

Isaia 5: „Vai de cei ce…” (expresie repetată de 6 ori în 5:8, 11, 18, 20, 21, 22), culminând cu „Vai de mine” (6:5). Este ușor să proclamăm nenorocirea asupra altora, însă trebuie să ne includem și pe noi.

Amos 4: „Cu toate acestea, tot nu v-aţi întors la Mine, zice Domnul” (afirmație repetată în 4:6, 8, 9, 10, 11), și culminând cu avertismentul „…pregăteşte-te să întâlneşti pe Dumnezeul tău” (4:12).

c) Jocuri de cuvinte. Ieremia 1:11 folosește simbolul unui migdal. Migdalul era cunoscut ca și „copacul veghetor / deșteptător” pentru că era primul copac care înflorea primăvara. Așadar, folosind un joc de cuvinte, Dumnezeu spune: „Eu veghez” (Ieremia 1:12) – și expresia aceasta diferă doar cu o literă de cuvântul folosit pentru migdal. Ieremia a văzut migdalul înflorind în fiecare an, iar Dumnezeu continua să vegheze asupra cuvântului Său pentru a-l împlini.

Din nou, în Amos 8:1, Dumnezeu i-a arătat profetului un coș cu fructe de vară. Acestea erau ultimele fructe de sezon. Prin urmare, Dumnezeu spune: „A venit sfârşitul” (8:2). Majoritatea dintre noi citim Vechiul Testament într-o traducere în limba noastră maternă, ceea ce ne împiedică să vedem jocurile de cuvinte.

d) Figurile de stil. Psalmul 1 compară omul evlavios cu „un pom sădit lângă un izvor de apă” (v. 3), în contrast cu omul neevlavios care este ca „pleava pe care o spulberă vântul” (v. 4). Astfel, folosind comparația, contrastul este mai clar – omul evlavios este statornic, puternic, de neclintit din punct de vedere moral și spiritual, pe când omul neevlavios este nestatornic, șubred, schimbător și nefolositor din punct de vedere moral și spiritual (cf. și Is. 17:12-13 re: pleava).

f) Acrostihuri. Acrostihul este o poezie care folosește literele alfabetului pentru a forma un cuvânt sau o expresie. Acest procedeu literar funcționează ca un sistem de memorare. Probabil că cel mai cunoscut acrostih biblic este Psalmul 119, în care fiecare dintre cele 22 de litere ale alfabetului ebraic deschide o secțiune de 8 versete despre Scriptură. Tot așa, cartea Plângerile lui Ieremia este scrisă exclusiv în format acrostih.

6. Poezia ebraică ne ajută să…

a) Memorăm Cuvântul – ex. se duce, se așază, se oprește (Ps. 1)

b) Medităm la Cuvânt – „Domnul este Păstorul meu”

c) Slujim cu Cuvântul, predicând, de exemplu, fie o singură predică (ex. Psalmul 23) ori o serie (ex. Psalmii treptelor, 120-134) ori câte o predică din fiecare tip de psalm.

7. Poezia ebraică ne oferă ilustrații prin...

a) Citarea unui autor biblic pentru a ilustra o idee – ex. „După cum spune psalmistul…” sau „Așa cum scrie în Cântarea Cântărilor…”

b) Explicarea unei imagini sau a unui simbol – ex. Ps. 23:1: „Domnul este Păstorul meu.”

c) Aplicarea unui verset la un alt text din Scriptură. Ex. Ps. 107:29 aplicat la Mat. 8:23-27.

8. Poezia ebraică ne oferă tipare pe care putem să le folosim, cum ar fi…

a) Mărturisirea păcatului (ex. Psalmul 51)

b) Încrederea în Domnul (ex. Psalmul 27:3)

c) Celebrarea gloriei lui Dumnezeu – de exemplu…

Ps. 19:1-6: Gloria lui Dumnezeu în creație

Ps. 106: Gloria lui Dumnezeu în istorie

Mica 7:18-19: Gloria lui Dumnezeu în răscumpărare

F. Două Sugestii Utile Pentru Predicarea Din Literatura Poetică

Dacă predici o serie de predici din psalmi, este bine să ai o predică introductivă despre Psaltire – tipuri, contexte, structură și teologie. Apoi, când îți pregătești predica…

1. Caută versetul ce rezumă pasajul, un verset-cheie ce rezumă întregul pasaj sau îl clarifică. De exemplu, în Psalmul 73, psalmistul privește la viața celor neevlavioși în comparație cu propria sa viață (73:1-14) și nu poate înțelege de ce cei răi par să prospere, „…până ce am intrat în Sfântul Locaş al lui Dumnezeu; şi am luat seama la soarta de la urmă a celor răi” (73:16-17). Totul s-a clarificat atunci când psalmistul și-a dat seama că Dumnezeu este suveran și în control. El îi judecă pe cei răi.

Vedem aceeași desfășurare a lucrurilor și la Iov. El s-a plâns că puterea lui Dumnezeu era vizibilă în creație, însă cuvântul Lui abia era auzit, iar acțiunile Sale erau greu de înțeles (Iov 26). Mai târziu însă, Iov își dă seama că nu putem înțelege corect căile lui Dumnezeu decât atunci când Îl auzim în mod personal, și, bineînțeles, așa a înțeles el în cele din urmă căile lui Dumnezeu în viața sa când Dumnezeu i-a vorbit din mijlocul furtunii (38:1).

2. Caută accentul teologic al pasajului. O mare parte din teologia noastră vine din literatura poetică biblică. Prin urmare, trebuie să aflăm perspectiva teologică a cărții și a pasajului pe care îl studiem. Apoi, ne revine datoria să legăm perspectiva teologică de realitățile vieții. După cum spune Graeme Goldsworthy, „Psalmii, așadar, sunt reflecții asupra acțiunilor salvatoare ale lui Dumnezeu și asupra slăbiciunilor umane… Unii psalmi repetă istoria salvării, alții pur și simplu preamăresc măreția lui Dumnezeu, pe când alții sunt un strigăt de suferință, tânjind după restaurare” (Preaching the Whole Bible as Christian Scripture [Predicarea întregii Biblii ca Scriptură creștină], 196-197).

Dacă vrei să predici teologie din cărțile poetice, va fi nevoie adesea să predici un subiect teologic, apelând și la alte texte care să completeze pasajul respectiv. De exemplu, cărțile poetice ridică întrebări esențiale despre viață și formulează plângeri, însă nu oferă întotdeauna un răspuns definitiv și de durată. Iov a primit un răspuns de la Dumnezeu, însă un răspuns parțial. Una este să spui: „Iov, trebuie să te încrezi în suveranitatea Mea!” Este adevărat, însă noi căutăm un răspuns mai concret. De aceea, noi, ca predicatori, trebuie să mergem la profeți și la Noul Testament, unde găsim o teologie definitivă a sensului și scopului vieții, a aparentelor nedreptăți din experiențele umane și a prezenței lui Dumnezeu în toate acestea. Acolo aflăm că răspunsul la căutarea sensului și a eliberării din împrejurările în care ne găsim este venirea lui „Mesia”.

II. Consolidarea Conducerii Biblice
„Slujba Împăcării, Partea A 2-A: Împăcarea Poporului Lui Dumnezeu” (2 Cor. 6:1-7:16)

1. O chemare la împăcarea cu Dumnezeu a poporului lui Dumnezeu (6:1-2). „Ca unii care lucrăm împreună cu Dumnezeu, vă sfătuim să faceţi aşa ca să nu fi primit în zadar harul lui Dumnezeu” (6:1). Slujba noastră de împăcare nu este direcționată numai înspre necredincioși, ci și înspre poporul lui Dumnezeu (cf. mai multe la p.10). Corintenii cu siguranță aveau nevoie să se împace cu Dumnezeu după dezastrul ce avusese loc în biserica lor – acesta este contextul (cf. 1 Cor.). În slujire, noi suntem „împreună-lucrători cu Dumnezeu” (1 Cor. 3:9), „unii care lucrăm împreună cu Dumnezeu” (2 Cor. 6:1a). Este lucrarea Lui și noi lucrăm împreună cu El ca ambasadori ai Săi, ca purtătorii Săi de cuvânt, ca reprezentanții Săi.

Astfel, noi nu proclamăm doar un mesaj de împăcare pentru lume, ci și un mesaj de împăcare pentru poporul lui Dumnezeu. Noi îndemnăm lumea să se „împace cu Dumnezeu”, pentru că relația lor cu Dumnezeu este ruptă, distantă – pentru că ei nu s-au împăcat niciodată cu Dumnezeu. Și „vă sfătuim (pe voi, credincioșii din Corint), să faceţi aşa ca să nu fi primit în zadar harul lui Dumnezeu” (6:1b). Ei, la un moment dat, „au primit” harul lui Dumnezeu – i.e. ei fuseseră împăcați cu Dumnezeu prin harul Său în Hristos. Însă, în mod clar, acești creștini nu trăiau acum ca niște oameni împăcați cu Dumnezeu. Părea că ar fi primit harul lui Dumnezeu „în zadar” – i.e. ei nu arătau și nu se purtau ca niște oameni împăcați cu Dumnezeu.

Cum e posibil să primești harul lui Dumnezeu în zadar? Oare Pavel vrea să spună că ei nu fuseseră niciodată cu adevărat împăcați cu Dumnezeu, că mărturisirea lor de credință era nesinceră? Nu, apostolul nu se îndoia deloc de faptul că aceștia erau creștini autentici.

Oare vrea Pavel să spună că au fost salvați cândva, însă acum erau pierduți din nou? Puțin probabil, deoarece aceasta ar contrazice învățătura clară a Noului Testament cu privire la siguranța mântuirii credinciosului (ex. Fil. 1:6; 1 Pet. 1:5; In. 10:27-30).

Pavel vorbește aici „lumii” (2 Cor. 5:19) și nu credincioșilor? Nu, terminologia folosită în acest verset (2 Cor. 6:1) ne arată că el își îndreaptă acum îndemnurile către o audiență diferită de cea din capitolul anterior, pentru că (a) se adresează cu „voi”, nu „ei” (cf. 2 Cor. 5:19); (b) expresia „de asemenea” [așa apare în traducerea în limba engleză; în română nu apare, n.tr.] indică faptul că apostolul aplică acum ceea ce a spus la altcineva; și (c) „să nu fi primit în zadar harul lui Dumnezeu” – aici cu siguranță este vorba despre cei care își mărturisiseră deja credința – nu despre „lume”, care nu a „primit harul lui Dumnezeu” deloc, deci nu putea fi „în zadar.”

Atunci, de ce îi îndeamnă apostolul aici „să nu fi primit în zadar harul lui Dumnezeu”? Presupun că din cauză că teologia și comportamentul lor ridicau semne de întrebare. Comportamentul lor era, în mod clar, un comportament lumesc – erau divizați, se lăudau cu imoralitatea sexuală, se dădeau în judecată unul pe altul la tribunal, divorțau etc. Toate acestea puneau, fără îndoială, sub semnul întrebării sinceritatea credinței lor. În ce privește teologia lor, corintenii păreau să accepte o evanghelie coruptă (2 Cor. 11:3-4; cf. Gal. 1:6-9). Aceasta îl determina pe apostol să se îndoiască de sinceritatea credinței lor. Corintenii trăiau pentru ei înșiși, nu „pentru Cel ce a murit şi a înviat pentru ei” (2 Cor. 5:15). Aceasta făcea ca evanghelia să nu aibă niciun efect asupra vieții și mărturiei lor. Activităților lor erau „lemn, fân și paie”, și nu „aur, argint și pietre scumpe” (1 Cor. 3:10-15). Aceasta făcea ca evanghelia să fie, practic, ineficientă în viața lor.

Se pare, așadar, că apostolul se îndoiește de sinceritatea mărturisirii lor de credință din cauza comportamentului și teologiei lor. Astfel, el îi îndeamnă pe corinteni să trăiască ca unii care au „primit harul lui Dumnezeu”, așa încât credința lor să nu fie goală, fără valoare și neroditoare; așa încât comportamentul și gândirea lor să nu contrazică mărturisirea lor de credință; așa încât ei să nu se întoarcă acum de la ceea ce auziseră de la el și primiseră mai înainte; așa încât să nu se dovedească a fi ca Eva, care, din cauza înșelăciunii lui Satan, s-a abătut de la „credincioșia […] faţă de Hristos” (2 Cor. 11:3).

Este atât de ușor să transformi harul lui Dumnezeu în carnalitate, în destrăbălare și, astfel, credința ta să devină neroditoare, goală și lipsită de autenticitate, putere și esență. Este atât de ușor să îți afirmi credința în evanghelia lui Hristos, iar apoi să acționezi contrar acestei credințe. Cred că, într-o anumită măsură, toți ne facem vinovați de lucrul acesta din când în când, atunci când îngăduim păcatul în viața noastră. Însă „dacă ne mărturisim păcatele, El este credincios şi drept ca să ne ierte păcatele şi să ne cureţe de orice nelegiuire” (1 In. 1:9), pentru ca acel păcat să nu devină o practică în viața noastră și să nu ne caracterizeze; pentru ca să nu facem harul lui Dumnezeu nul și neavenit, fără efect, doar niște simple cuvinte goale, fără substanță.

Și ca să le amintească, Pavel spune: „Căci El zice: «La vremea potrivită, te-am ascultat; în ziua mântuirii, te-am ajutat. Iată că acum este vremea potrivită; iată că acum este ziua mântuirii.»” (6:2). Citând din Isaia, Pavel le amintește corintenilor că a fost o zi a salvării hotărâtă de Dumnezeu, când el le-a proclamat Vestea Bună; le amintește de „vremea potrivită” când Dumnezeu i-a auzit și i-a ajutat; de vremea când evanghelia le fusese predicată de Pavel, trimisul lui Dumnezeu; de vremea când au răspuns mesajului împăcării și când au primit „harul lui Dumnezeu”.

„Acum este vremea potrivită.” „Acum” înseamnă vremea harului, vremea în care ei răspunseseră pozitiv la chemarea profetului Isaia (cf. Is. 49:8). „Acum” este „anul de îndurare al Domnului” (Lc. 4:18-19; cf. Is. 49:8-9; 61:1-2). Acestea nu sunt „vremurile de neştiinţă” (Fapte 17:30) de care Dumnezeu nu ține seama, ci vremea pe care El a hotărât-o și „porunceşte acum tuturor oamenilor de pretutindeni să se pocăiască” (Fapte 17:30). Este vremea potrivită pentru că Dumnezeu a hotărât-o – „când a venit împlinirea vremii, Dumnezeu a trimis pe Fiul Său…” (Gal. 4:4). De aceea este anul potrivit al Domnului nostru, anul îndurării Domnului nostru, pentru că Hristos a venit și evanghelia a fost făcută cunoscută în plinătatea sa.

„Acum este ziua mântuirii.” Aceasta este perioada actuală a harului lui Dumnezeu prin Hristos, când El îi cheamă pe oameni să se pocăiască și să creadă evanghelia. Așa că, nu uita de ziua mântuirii tale! A fost o zi hotărâtă de Dumnezeu, o zi importantă din calendarul tău. Nu trebuie să uităm niciodată ce a făcut Dumnezeu pentru noi în Hristos și momentul în care aceasta a devenit realitate în viața noastră ca urmare a hotărârii suverane a lui Dumnezeu. Deci, nu trăi acum ca și cum harul lui Dumnezeu ar fi în zadar! Asta este ideea!

Așadar, în primul rând, Pavel face „O chemare la împăcarea cu Dumnezeu a poporului lui Dumnezeu” (6:1-2). Iar apoi face…

2. O chemare la împăcarea poporului lui Dumnezeu cu slujitorul lui Dumnezeu (6:3-7:16). Corintenii nu trebuiau doar să se împace cu Dumnezeu arătând că nu „au primit harul lui Dumnezeu în zadar,” ci trebuiau să se împace și cu cel care le adusese vestea bună a harului lui Dumnezeu – Pavel însuși. Cea mai importantă recomandare a apostolului era autenticitatea sa în slujire (cf. 2:17; 4:2). Așadar, în primul rând, el îi cheamă să se împace cu el datorită slujirii sale vrednice, amintindu-le de viața lui exemplară care recomandă atât slujirea, cât și slujitorul. Și, în al doilea rând, îi cheamă să se împace cu el datorită inimii sale pastorale, amintindu-le de grija, devotamentul și sensibilitatea sa.

a) O chemare la împăcare bazată pe o slujire vrednică (6:3-10). „3. Noi nu dăm nimănui niciun prilej de poticnire, pentru ca slujba noastră să nu fie defăimată. 4. Ci, în toate privinţele, arătăm că suntem nişte vrednici slujitori ai lui Dumnezeu (6:3-4a).

Dacă corintenii trăiau și gândeau în moduri contrare evangheliei, al cărei har îl primiseră, și dacă se distanțau de apostol din motive greșite, atunci ar trebui să se gândească la viața și slujirea omului care le predicase evanghelia. Dacă slujitorul evangheliei nu are o viață personală exemplară, atunci sfatul pe care îl dă ascultătorilor săi (6:1-2) nu are nicio valoare. Nu ar fi posibilă o împăcare cu poporul lui Dumnezeu dacă slujitorul însuși nu ar fi autentic. Într-adevăr, un slujitor adevărat nu ar vrea ca el să diminueze sau să împiedice lucrarea evangheliei. Slujitorul lui Dumnezeu nu trebuie să dea nimănui niciun prilej de poticnire” care ar putea periclita împăcarea poporului lui Dumnezeu cu el. „Noi nu dăm nimănui niciun prilej de poticnire, pentru ca slujba noastră să nu fie defăimată” (6:3).

De ce i-ar ruga fierbinte un slujitor pe oamenii lui Dumnezeu să trăiască o viață plăcută lui Dumnezeu (o viață care arată că „harul lui Dumnezeu” este real în ei – adică nu e „în zadar”), dacă slujitorul însuși nu face acest lucru? Și de ce i-ar îndemna slujitorul lui Dumnezeu pe oamenii săi să se împace cu el, dacă viața și slujirea lui ar fi nesinceră în vreun fel (i.e. lipsită de credibilitate; ipocrită)?

Astfel, Pavel spune: „Ca unii care lucrăm împreună cu Dumnezeu, vă sfătuim să faceţi aşa ca să nu fi primit în zadar harul lui Dumnezeu… Noi nu dăm nimănui niciun prilej de poticnire... Ci, în toate privinţele, arătăm că suntem nişte vrednici slujitori ai lui Dumnezeu” (6:1-4a). Pavel a vrut să le arate corintenilor că ceea ce aștepta de la ei făcea și el. El nu dăduse nimănui prilej de poticnire, de păcătuire sau de denigrare a evangheliei. Asta nu însemna însă că oamenii nu se vor simți ofensați din când în când de cuvintele sale (pentru că predicarea adevăratului slujitor al lui Hristos este „neplăcută” pentru oameni, în sensul că îi atinge exact în acele locuri unde eșuează, acolo unde sunt slabi, inconsecvenți; evanghelia mustră conștiința lor și le spune ceea ce nu vor să audă).

Mai degrabă, „în toate privințele, arătăm că suntem nişte vrednici slujitori ai lui Dumnezeu.” Viața personală a slujitorului (comportamentul, vorbirea, atitudinea, relațiile etc.) trebuie să fie în deplină concordanță cu mesajul împăcării pe care îl predică pentru ca cei care ascultă (atât credincioși, cât și necredincioși) să nu întâmpine nimic ce i-ar putea împiedica să primească mesajul.

Viața și mărturia ta sunt vrednice în toate aspectele slujirii tale? Predicarea ta poate fi neutralizată atât de ușor de un cuvânt greșit, o relație nepotrivită, de practici etice îndoielnice, de glume nepotrivite, ipocrizie etc. Atât de ușor poți fi pus în rândul celor care au „doar o formă de evlavie, dar tăgăduindu-i puterea” (2 Tim. 3:5).

O slujire vrednică trece dincolo de multe circumstanțe, cum ar fi (i) suferința fizică (6:4c-5), (ii) standardele etice (6:6-7b), și (iii) realități paradoxale (6:8-10).

(i) Suferința fizică este descrisă aici în următorii termeni: „prin multă răbdare, în necazuri, în nevoi, în strâmtorări, în bătăi, în temnițe, în răscoale, în osteneli, în vegheri, în posturi” (6:4b-5). Indiferent de împrejurări (cf. 2 Cor. 4:8-11), Pavel a răbdat „ca şi cum ar fi văzut pe Cel ce este nevăzut” (Evr. 11:27). El și-a urmărit țelul, „premiul chemării cereşti a lui Dumnezeu, în Hristos Isus” (Fil. 3:14). Avea ochii ațintiți asupra țelului său suprem și asupra Celui pe care îl slujea (nu asupra oamenilor și împrejurărilor). Gândul lui era neclintit (cf. Rom. 8:18; 2 Cor. 4:16-18; Fil. 3:8-14).

Noi, cei care suntem implicați în lucrare, putem confirma cu siguranță că în slujire sunt lucruri care necesită „multă răbdare,” fie nevoi emoționale, încercări, atacuri spirituale, relații rupte, nevoi fizice etc. Lucrul acesta face ca slujirea lui Pavel să fie atât de vrednică în fața atâtor suferințe, împotriviri și greutăți.

Slujirea noastră este vrednică atunci când îndurăm suferință fizică (6:4b-5). Suferința fizică are trei aspecte – adversități fizice, împotrivire fizică și lipsuri fizice. O astfel de răbdare în împrejurări atât de potrivnice este foarte vrednică și este o dovadă a autenticității unui slujitor, căci cine ar îndura o astfel de suferință dacă nu ar fi un slujitor autentic?

Adversitățile fizice sunt descrise astfel: „în necazuri, în nevoi, în strâmtorări” (6:4b). Acest triplet folosește trei termeni (aproape sinonimici) pentru a descrie suferința ce însoțește slujirea, în general.

„Necazuri” înseamnă mai mult decât simple probleme. Pare să fie un termen general pentru suferințe de orice fel. Vine definește necazurile ca fiind suferințe cauzate de presiunea împrejurărilor sau de împotrivirea oamenilor (1 Tes. 3:4; 2 Tes. 1:6, 7). Termenul pare să aibă o conotație aproape escatologică (ex. Mat. 24:9). Invariabil, spune Vine, se referă la „ceea ce vine asupra cuiva din afară” (W. E. Vine, Expository Dictionary of N.T. Words [Dicționar expozitiv al termenilor din Noul Testament], 30, 31.) Semnificația termenului pare a fi strâns legată de chin, durere, calamități.

„Necazurile” lui Pavel sunt descrise în Fapte (ex. 14:22; 20:23; cf. și 2 Tim. 3:11) și el face adesea referire la ele în epistolele sale (ex. Rom. 8:35-36; 2 Cor. 1:4, 8; 2:4; 4:8, 17; 8:2, 13; 1 Tes. 3:3). Pavel este mângâiat de faptul că suferințele lui erau o prelungire a „suferințelor lui Hristos” (Col. 1:24). Necazurile sunt, pur și simplu, parte integrantă a vieții de slujire (2 Tim. 4:5). Isus ne-a avertizat: „… în lume veți avea necazuri” (In. 16:33) și, cu siguranță, lucrul acesta se adeverește în slujire.

„Nevoile” se referă la pericolele și greutățile care vin peste noi, iar „strâmtorările” poartă sensul de a fi presat într-un loc strâmt din care nu poți scăpa. Așadar, suferința fizică include adversitatea fizică, dar și…

Împotrivirea fizică, descrisă astfel: „în bătăi, în temnițe, în răscoale...” (6:5a). Acest triplet vorbește despre suferințele pe care le avem de îndurat din partea celor care ne stau împotrivă – suferința ca rezultat al persecuțiilor, al violenței și al împotrivirilor. „Bătăile” în mod clar se referă la biciuiri sau lovituri, pe care apostolul le-a suferit din plin. „Temnițele” sunt suferința rezultată în urma falselor acuzații – mai exact, să fii aruncat în închisoare de dragul evangheliei (cf. Fapte 16:24; 24:23-27; 28:16, 30). „Răscoalele” se referă la tulburări, atacuri ale mulțimii și altele asemenea, despre care citim adesea în cartea Fapte (cf. Fapte 13:45; 14:19; 17:5; 18:12-17; 19:29; 21:30; 22:22-23; 23:10).

Așadar, a suferi de dragul slujirii implică adversitate fizică, împotrivire fizică și…

Lipsuri fizice, descrise astfel: „... în osteneli, în vegheri, în posturi...” (6:5b). Acest ultim triplet descrie consecințele fizice care pot veni asupra cuiva care este atât de dedicat slujirii încât suferă de extenuare în împrejurări grele (ex. locuri străine, necunoscute), și este privat de odihnă și hrană. „Ostenelile” implică privarea de odihnă, extenuare fizică din cauza orelor lungi și a muncii grele (cf. 1 Tes. 2:9). „Vegherile” sunt, în mod evident, privarea de somn, probabil din cauza locurilor în care Pavel era nevoit să doarmă (ex. la bordul unui vas), sau din cauza grijii sale pentru oameni, ori din cauză că muncea prea mult (cf. 2 Cor. 11:27), în special pentru un slujitor bivocațional. „Posturile” sunt privarea de mâncare și hrană; din nou, poate din cauza volumului de muncă nu avea timp să mănânce sau poate nu-și permitea să mănânce (cf. 1 Cor. 4:11-12; 2 Cor. 11:27).

Așadar, slujirea cere „multă răbdare”, deoarece, din când în când, vom întâmpina și vom avea de îndurat suferință fizică în diferitele sale aspecte, cum ar fi: adversități fizice, împotrivire fizică și lipsuri fizice. Voi continua acest studiu în următoarea ediție a acestui Jurnal.

III. Schițe De Predici

Titlu: Să învățăm de la Isus, Partea a 2-a, Să mărturisim identitatea Lui (Mat. 16:13-23)

Tema: Dacă Îl cunoaștem pe Isus, trebuie să fim gata să mărturisim cine este El și ce a făcut El

Punctul 1: Isus pune o întrebare cu privire la identitatea Sa (16:13-20)

1a) „Cine zic oamenii că sunt Eu?” (16:13-14)

1b) “Dar voi… cine ziceți că sunt?” (16:15-20)

- Marea mărturisire a lui Petru (16:16)

- Marea revelare a lui Isus (16:17-20)

Punctul 2: Isus profețește cu privire la suferințele Lui (16:21-23)

2a) Petru Îl mustră pe Isus (16:22)

2b) Isus îl mustră pe Petru (16:23)

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Журнал для пасторов Net, Rus Ed 41, Летнее издание 2021

Служение Библейского Института Проповедования…

Автор: Проф. Роджер Паскоу, Президент,
Email: [email protected]

I. Усиливая разъяснительную проповедь
Проповедь Еврейской Поэзии (Ч. 2)

В последнем выпуске этого журнала (Лето 2021 г.) я познакомил вас с некоторыми литературными особенностями еврейской поэзии. Мы рассмотрели следующее…

А. Типы псалмов

Б. Риторическое назначение и функция псалмов

В. Риторическая структура еврейской поэзии

Г. Литературные приемы в еврейской поэзии

В этом издании я дам краткий обзор двух дополнительных аспектов проповеди еврейской поэзии ...

Д. ПРОПОВЕДЬ ПРИМЕНЕНИЯ ИЗ ЕВРЕЙСКОЙ ПОЭЗИИ

В общем, убедитесь, что вы толкуете и применяете каждый псалом в соответствии с его богословским и историческим контекстом. Хотя тяжелое положение или жалобы псалмопевца и народа Божьего в целом также может быть и нашим тяжелым положением или жалобой, тем не менее, мы должны убедиться, что не всегда пытаемся осуществить прямой перенос из контекста псалмопевца на себя. Например, в отличие от псалмопевца, мы не ждем в отчаянии и не надеемся на будущее мессианское искупление - скорее, Мессия уже пришел из нашего места в истории искупления! Таким образом, это дает нам другую перспективу, даже если мы, возможно, сталкиваемся с похожими жизненными обстоятельствами.

Тем не менее, проповедование еврейской поэзии помогает нашей аудитории получить библейский и практический взгляд на некоторые области применения в жизни.

1. Еврейская поэзия описывает реальные события и переживания. Возьмем, к примеру, грех прелюбодеяния Давида, после которого совесть мучила его днем и ночью с глубоким осознанием своей вины (Пс. 50: 5). В самом деле, он выражает интенсивный психосоматический эффект внутреннего молчания и внешнего стона, когда он в течение некоторого времени пытался скрыть свой грех (Пс. 31: 3-4).

Эти псалмы описывают очень грубый и реальный опыт. Хотя вы, возможно, не совершали такого рода грех, тем не менее, я думаю, что все мы можем свидетельствовать о том, что испытывали подобные страдания души из-за греха в нашей жизни, пока мы не исповедуем это, не покаемся в нем и не исправимся перед Богом и теми, кого мы обидели. .

2. Еврейская поэзия действует как поэтическая музыка, вдохновляя нас взглянуть на нашу жизненную ситуацию с точки зрения вечности. Например, Аввакум 3: 17-19 - это чудесная поэтическая мотивация для сохранения нашей надежды на Бога, даже когда наша жизнь и будущее кажутся мрачными.

3. Еврейская поэзия активизирует наши эмоции, отождествляясь с личным опытом и реакциями писателей. Например, мы отождествляем себя с недоумением псалмопевца по поводу очевидного процветания нечестивых в Псалме 72 по сравнению с его собственным положением.

В библейской поэтической литературе описывается весь спектр человеческих эмоций. Это важно, когда вы проповедуете библейскую поэзию, поскольку мы эмоциональные существа, и нам нужно знать, как выразить свои эмоциональные реакции на различные жизненные ситуации перед Богом.

4. Еврейская поэзия расширяет наше воображение. Бог создал нас не только с эмоциями, но и с воображением. Когда вы проповедуете библейские стихи, постарайтесь закрыть глаза и мысленно реконструировать сцену соответствующим образом и осторожно. Вот три поэтических характеристики, которые помогут вам в этой области:

а) Определите переносное значение слов - оно поможет вам представить положение автора. Псалом 40: 1 описывает движение писателя, как его описал кто-то другой: «От трясины к хору». Вы можете представить себе, как автор выразил свое положение, буквально вылезающим из бездны отчаяния и начинающим петь хвалу Богу (см. также Пс. 41: 2; Плач Иер. 1:14). Важно уметь видеть и понимать переносное значение слов, такое как персонификация, сравнение, метафора и т. д.

б) Обратите внимание на откровенность речи - это поможет вам понять серьезность писателя. В Иеремии 20 Иеремия находится в опасности (20: 2), поскольку он вспоминает об обещании Бога защитить его. В 20: 7-10 автор находится в отчаянии, затем в 20:13 он полон надежд, а затем в 20: 14-18 снова в отчаянии. Эта прозрачность в выражении превратностей эмоциональных реакций помогает вам понять серьезность жизненной ситуации автора и его реакцию на нее.

в) Оцените полноту речи - она указывает вам на предмет автора. Например, после призыва Израиля к покаянию (Осия 14: 1–3) автор описывает полный спектр Божьего восстановления Израиля - их возрождение от отступничества, их возрождение к новой жизни и их восстановление к Богу (Осия 14: 4 -7).

5. Еврейская поэзия помогает нам с толкованием. В толковании еврейской поэзии нам помогает признание использования в ней различных поэтических литературных приемов, таких как…

а) Параллелизм. Я уже подробно обсуждал это в предыдущем выпуске этого журнала (лето 2021 года). Если добавить к этим комментариям, суть семитской поэзии состоит в ее параллельном построении. Поэзия на иврите во многом основана на принципе эха - писатель взывает, и это же повторяется в ответ, как эхо. Например, Псалом 1: 5: «Нечестивые не устоят на судезывание)…. ни грешники в собрании праведных (эхо)». Обратите внимание, что «нечестивые» приравниваются к «грешникам» (синонимический параллелизм), а «суд» противопоставляется «собранию праведников» (антитетичный / противоположный параллелизм). Таким образом, автор посредством поэтического параллелизма описывает истину о том, что нечестивые не будут участвовать в собрании праведников, когда они будут воскрешены для суда.

б) Повторение. Вот несколько примеров:

Псалом 135: «Ибо вовек милость Его» (повторяется как припев в каждом из 26 стихов).

Исаия 5, «Горе тем, которые…» (повторяется 6 раз в 5: 8, 11, 18, 20, 21, 22), завершаясь словами «горе мне» (6: 5). Легко провозгласить горе другим, но нам нужно включить и себя.

Амос 4: «Но вы не обратились ко Мне, говорит Господь» (повторяется в 4: 6, 8, 9, 10, 11), завершающееся предупреждением:

«… приготовьтесь к встрече с вашим Богом» (4:12).

в) Игра слов. В Иеремии 1:11 используется символика миндального дерева. Миндальное дерево было известно как «дерево наблюдения / пробуждения», потому что оно было первым деревом, которое зацвело весной. Следовательно, играя словами, Бог говорит: «Я смотрю» (Иеремия 1:12) - на одну букву, отличную от слова, используемого для обозначения миндального дерева. Каждый год Иеремия видел, как цветет миндальное дерево, и Бог все еще следил за Своим словом, чтобы исполнить его.

И снова в Амосе 8: 1 Бог показал пророку корзину с летними фруктами. Это был последний плод сезона. Следовательно, Бог говорит: «пришел конец» (8: 2). Большинство из нас читают В.З. в переводе на наш родной язык, из-за чего нам трудно увидеть и понять игру слов.

г) Переносное значение слов. Псалом 1 уподобляет благочестивого человека «дереву, посаженному у потоков вод» (ст. 3), в отличие от нечестивого человека, который подобен «прах, возметаемый ветром» (ст. 4). Таким образом, сравнение становится очевидным: благочестивый человек морально и духовно устойчив, силен, неподвижен, а нечестивец морально и духовно нестабилен, хрупок, изменчив и бесплоден (см. также Ис. 17: 12-13 прах).

е) Акростих. Акростих - это композиция, в которой буквы алфавита образуют слово или фразу. Этот литературный прием действует, как система памяти. Вероятно, одним из самых известных из этих библейских акростихов является Псалом 119, в котором каждая из 22 букв еврейского алфавита служит начальной буквой 8 стихов о Священных Писаниях. Точно так же книга "Плач" полностью написана в акростихическом стиле.

6. Еврейская поэзия дает нам способность…

a) Запоминать Слово – например: ходить, сидеть, стоять (Пс. 1)

б) Размышлять над Словом – “Господь Пастырь мой”

в) Служить Словом, например, проповедуя либо одну проповедь (например, Псалом 22), либо серию (например, Псалмы восхождения, 119–133), или проповедуя по одному псалму каждого типа

7. Еврейская поэзия обеспечивает иллюстрациями посредством...

а) Цитат библейского автора, чтобы проиллюстрировать точку зрения - например, «Как говорит псалмопевец…» или «Как сказано в Песне Песней…»

б) Объяснения переносного значения, символа или изображения - например, Пс 22: 1, «Господь - Пастырь мой».

в) Применения стиха к другому отрывку из Священного Писания. Например. Пс. 106: 29 применительно к Мф. 8: 23-27.

8. Еврейская поэзия предлагает нам образцы для подражания, такие как…

а) Исповедание греха (например, Псалом 50)

б) Уверенность в Господе (например, Псалом 26: 3)

в) Прославление Божьей славы - например…

Пс. 18: 2-7, Божья слава в творении

Пс. 105, слава Богу в истории

Михей 7: 18-19, слава Божья в искуплении

Ps. 19:1-6, God’s glory in creation

Ps. 106, God’s glory in history

Mic. 7:18-19, God’s glory in redemption

Е. ДВА ПОЛЕЗНЫХ СОВЕТА ДЛЯ ПРОПОВЕДОВАНИЯ ПОЭТИЧЕСКОЙ ЛИТЕРАТУРЫ

Если вы проповедуете серию псалмов, полезно прочесть вводную проповедь о типах, содержании, структуре и богословии Псалтыря. Затем, когда вы готовите проповедь…

1. Найдите заключительный стих отрывка, ключевой стих, который резюмирует или представляет в перспективе весь отрывок. Например, в Псалме 72 псалмопевец наблюдает за жизнью нечестивых людей по сравнению с его собственной жизнью (72: 1-14) и не может понять, почему нечестивые кажутся процветающими: «… пока я не вошел в святилище Божье; тогда я понял их конец »(72: 16-17). Все стало ясно, когда он понял, что Бог превыше всех и все контролирует. Он судит нечестивых.

Если вы проповедуете серию псалмов, полезно прочесть вводную проповедь о типах, содержании, структуре и богословии Псалтыря. Затем, когда вы готовите проповедь ...

1. Найдите заключительный стих отрывка, ключевой стих, который резюмирует или представляет в перспективе весь отрывок. Например, в Псалме 73 псалмопевец наблюдает за жизнью нечестивых людей в сравнении с его собственной жизнью (73: 1-14) и не может понять, почему нечестивые кажутся процветающими: «… пока я не вошел в святилище Божье; тогда я понял их конец » (73: 16-17). Все стало ясно, когда он понял, что Бог Суверен, и все контролирует. Он на самом деле судит нечестивых.

Вы видите то же развитие и с Иовом. Он жаловался на то, что сила Бога была видна в творении, но что Его слово было слышно очень слабо, а Его действия было трудно понять (Иов 26). Но позже Иов понял, что пути Бога могут быть правильно поняты только тогда, когда мы слышим Его лично, что, конечно, именно так Он, наконец, понял пути Бога в своей жизни, когда Бог говорил с ним из бури (38: 1).

2. Обратите внимание на богословский акцент в этом отрывке. Мы многое узнаем о нашем богословии из поэтической литературы Библии. Следовательно, нам нужно найти богословскую перспективу книги и конкретного отрывка в книге. Затем наша задача - связать эту теологическую перспективу с реальностями жизни. Как отмечает Грэм Голдсуорси: «Псалмы, таким образом, отражают спасительные дела Бога и человеческие ошибки ... Некоторые псалмы репетируют историю спасения, другие просто превозносят величие Бога, а третьи взывают в отчаянии, жаждя восстановления.» (Проповедуя всю Библию как христианское Священное Писание с. 196–197).

Если вы собираетесь проповедовать богословие из поэтических книг, то часто требуется, чтобы вы проповедовали богословскую тему, опираясь на другие тексты, чтобы дополнить конкретный отрывок Писания. Например, поэтические книги поднимают серьезные вопросы о жизни и формулируют жалобы, но не всегда дают окончательный и устойчивый ответ. Иов, конечно, получил ответ от Бога, но он был лишь частичным. Одно дело сказать: «Иов, ты должен доверять Моему суверенитету». Это правда, но мы ищем более конкретный ответ. Для этого мы, как проповедники, должны обратиться к пророкам и Н.З. где мы находим окончательную теологию смысла и цели жизни, очевидную несправедливость человеческого опыта и то, где во всем этом находится Бог. Здесь мы обнаруживаем, что ответом на поиски смысла и избавления от наших обстоятельств является обеспечение «Мессии».

II Усиливая бибилейское руководство
“Служение примирения, ч. 2: Примирение Божьего народа” (2 Кор. 6:1-7:16)

1. Призыв к примирению народа Божьего с Богом (6: 1-2). Мы же, как споспешники умоляем вас, чтобы благодать Божья не тщетно была принята вами.” (6:1). Наше служение примирения направлено не только на неверующих, но и на народ Божий (см. комментарии на стр.10). Коринфянам определенно требовалось примириться с Богом после катастрофы, которая произошла в их церкви - таков контекст (ср. 1 Кор.). В служении мы «соработники Бога» (1 Кор. 3: 9), «работаем вместе с Ним» (2 Кор. 6: 1а). Это Его служение, и мы работаем с Ним как Его посланники, Его представители, Его глашатаи.

Таким образом, мы не только провозглашаем весть примирения миру, но и весть примирения для народа Божьего. Мы умоляем мир «примириться с Богом», потому что их отношения с Богом раздроблены, далеки - они никогда не примирились с Богом. И «мы также обращаемся к вам (верующим из Коринфа): «чтобы благодать Божья не тщетно была принята вами» (6: 1б). Одно время они «получили» благодать Божью, то есть примирились с Богом через Его благодать во Христе. Но очевидно, что эти христиане теперь не жили как примиренные люди. Казалось, что они получили благодать Божью «тщетно» - то есть они не выглядели и не вели себя как люди, примирившиеся с Богом.

Как возможно получать благодать Божью напрасно? Намекает ли Павел на то, что они никогда по-настоящему не примирялись с Богом, что их исповедание веры было неискренним? Нет, у апостола никогда не возникает сомнений в том, что они были искренними верующими.

Говорит ли Павел, что когда-то они были спасены, но теперь снова потерялись? Вряд ли, поскольку это противоречило бы простому учению Н.З. относительно вечной безопасности верующего (например, Фил. 1: 6; 1 Пет. 1: 5; Иоанна 10: 27-30).

Говорит ли Павел по-прежнему «с миром» (2 Кор. 5:19), а не с верующими? Нет, формулировка этого стиха (2 Кор. 6: 1) указывает на то, что он обращает свое увещевание к другой аудитории, чем в предыдущей главе, поскольку а) теперь он обращается к «вам», а не к «ним» (ср. 2 Кор. 5:19); б) «также» будет означать, что он применяет то, что он только что сказал, к кому-то другому; и в) «принимать благодать Божью тщетно», несомненно, должно иметь в виду тех, кто уже исповедовал веру, - не «мир», который вообще «не принял благодать Божию», и тем более «напрасно».

Итак, почему апостол призывает их не «принимать благодать Божью напрасно»? Ну, я полагаю, потому что их поведение и теология были сомнительными. Что касается их поведения, то оно явно было мирским по своей природе - их разногласия, хвастовство сексуальной безнравственностью, судебные иски друг против друга, развод и т. д. Это, безусловно, поставило бы под сомнение искренность их веры. Что касается их теологии, коринфяне, похоже, принимали искаженное Евангелие (2 Кор. 11: 3-4; ср. Гал. 1: 6-9). Это заставило бы апостола усомниться в искренности их веры. Они жили для себя, а не «для умершего за них и воскресшего» (2 Кор. 5:15). Это определенно сделало бы Евангелие неэффективным для их жизни и свидетельств. Их действия были подобны «дереву, сену, соломе», а не «золоту, серебру, драгоценным камням» (1 Кор. 3: 10-15). Это сделало бы Евангелие практически недействительным в их жизни.

Похоже, что апостол Павел сомневается в искренности их исповедания веры из-за этих вещей - их поведения и богословия. Таким образом, он побуждает коринфян жить так, как это делают те, кто «принял благодать Божью», чтобы их вера не была пустой, тщетной и бесплодной; чтобы их поведение и мышление не противоречили их профессии; чтобы они не отворачивались сейчас от того, что они слышали от него и получали ранее; чтобы они не оказались похожими на Еву, сбившуюся с пути обманом сатаны «от простоты во Христе» (2 Кор. 11: 3).

Так легко превратить благодать Божью в похоти, разврат и, таким образом, сделать вашу веру бесплодной, пустой, лишенной реальности, силы и сущности. Так легко сказать, что вы верите в Евангелие Христа, а затем действовать вопреки этой вере. Я полагаю, что до некоторой степени мы все виноваты в этом время от времени, когда позволяем греху в нашей жизни. Но «если мы исповедуем наши грехи, Он верен и праведен, чтобы простить нам наши грехи и очистить нас от всякой неправды» (1 Иоанна 1: 9), так чтобы грех не стал бы для нас обычным делом, характерным нам; чтобы мы не сделали благодать Божью недействительной, бесполезной, просто пустыми словами, лишенными действительности.

И в качестве напоминания Павел говорит: «Ибо Он говорит:« В благоприятное время Я послушал вас и в день спасения помог вам». Видите, теперь подходящее время; ныне день спасения» (6: 2). Цитируя Исаию, Павел напоминает коринфянам, что Бог установил день спасения, когда Он будет возвещать им благую весть; то «благоприятное время», когда Бог услышал их и помог им; время, когда Евангелие было провозглашено им Павлом, посланником Бога; то время, когда они откликнулись на весть о примирении, когда они «приняли благодать Божью».

«Вот теперь благоприятное время». «Сейчас» означает нынешний период благодати, период, в котором они положительно откликнулись на призыв пророка Исаии (ср. Ис. 49: 8). «Теперь» - это «год благоволения Господа» (Лк. 4: 18-19; ср. Ис. 49: 8-9; 61: 1-2). Это не «времена невежества» (Деян. 17:30), которые Бог упустил из виду, но время, назначенное Богом, в которое «теперь повелевает всем людям повсюду покаяться» (Деян. 17:30). Это подходящее время, потому что Бог назначил его: «когда настала полнота времени, Бог послал Сына Своего…» (Гал. 4: 4). Вот почему это год благоволения нашего Господа, год милости нашего Господа, потому что Христос пришел и полнота Евангелия стала известна.

«Вот теперь день спасения». Это нынешний период Божьей благодати через Христа, когда Он призывает людей покаяться и поверить в Евангелие. Итак, не забывайте день своего спасения. Это был назначенный Богом день, знаменательный день в вашем календаре. Мы всегда должны помнить, что Бог сделал для нас во Христе и когда это стало реальностью в нашей жизни в результате суверенного Божьего назначения. Поэтому не живите сейчас так, как будто благодать Божья напрасна. В этом дело!

Итак, сначала Павел обращается с «призывом к примирению народа Божьего с Богом» (6: 1-2). А потом он делает ...

2. Призыв к примирению народа Божьего со служителем Божьим (6: 3-7: 16). Коринфянам нужно было не только примириться с Богом, продемонстрировав, что они «не напрасно приняли благодать Божию», но и примириться с тем, кто принес им благую весть о благодати Божьей - Павлом самим. Самая большая похвала апостола - его искренность в служении (ср. 2:17; 4: 2). Итак, во-первых, он призывает их к примирению на основе его важного служения, напоминая им о своей образцовой жизни, которая чтит как служение, так и служителя. А, во-вторых, он призывает их к примирению, исходя из своего пасторского сердца, напоминая им о своей заботе, преданности и чуткости.

а) Призыв к примирению, основанный на похвальном служении (6: 3-10). «3 Мы никому ни в чем не полагаем претыкания, чтобы не было порицаемо служение. 4 Вместо этого, как служители Бога, во всем являем себя...» (6: 3-4а).

Если бы коринфяне жили и думали способами, которые противоречат Евангелию, благодати, что они через него получили; и если бы они дистанцировались от апостола по неправильным причинам, то они должны были бы подумать о жизни и служении человека, который проповедовал это Евангелие для них. Никакие просьбы к своей аудитории (6: 1-2) не имели бы никакой ценности, если служитель Евангелия не вел образцовой личной жизни. Никакое примирение с народом Божьим было бы невозможно, если бы сам служитель не был истинным и настоящим. Действительно, настоящий служитель не хочет, чтобы в нем что-либо отвлекало или мешало работе Евангелия. Божий служитель не должен давать «никому повода для преткновения», что помешало бы примирению Божьего народа с ним. «Мы никому не даем повода для преткновения, чтобы не порицалось служение» (6: 3).

Какой толк для служителя умолять народ Божий жить жизнью, угодной Богу (жизнью, которая являет, что «благодать Божья» истинна, т.е. не «напрасна»), если сам служитель не таков? И какой толк для служителя призывать народ к примирению в отношениях с Ним, если его собственные жизнь и служение в каком-то смысле лицемерны (то есть не заслуживают доверия)?

Таким образом, Павел говорит: «Трудясь вместе с Ним (со Христом), мы также обращаемся к вам:« Не принимайте благодать Божию напрасно… Мы никому не даем повода для преткновений… Вместо этого, как служители Божьи, мы себя во всем являем» (6: 1-4а). Павел хотел подчеркнуть коринфянам, что то, чего он ожидал от них, в первую очередь было правдой по отношению к нему самому. Он не дал никому повода для преткновения, «очернения» Евангелия. Это не означает, что люди не будут обижаться на то, что время от времени Павел говорит (ибо проповедь истинного служителя Христа «оскорбительна» в том смысле, что она обличает людей в тех областях, где они терпят поражение, являются слабыми, непоследовательными; это обличает совесть людей, он говорит то, что они не хотят слышать).

Напротив, «как служители Бога, мы во всем являем себя». Личная жизнь служителя (поведение, речь, отношение, реакции и т. д.) должна полностью соответствовать посланию примирения, которое он проповедует, чтобы те, кто слышит (как верующие, так и неверующие), не нашли ничего, что могло бы помешать их принятию этого послания.

Поддерживает ли ваша жизнь и свидетельство признание во всех аспектах вашего служения? Вашу проповедь можно так легко нейтрализовать неправильным словом, неправильным отношением, сомнительной этической практикой, неуместным юмором, лицемерием и т. д. Вас так легко охарактеризовать среди тех, кто «держится вида благочестия, но отвергает его силу» (2 Тим. 3: 5).

Похвальное служение преодолевает множество обстоятельств, таких как (а) физические страдания (6: 4б-5), (б) этические стандарты (6: 6-7б) и (в) парадоксальные реальности (6: 8-10).

(а) Физические страдания здесь характеризуются «великим терпением, бедствиями, лишениями, тесными обстоятельствами, избиениями, заключениями, беспорядками, трудами, бессонными ночами, временами голода» (6: 4б-5) . Независимо от обстоятельств (ср. 2 Кор. 4: 8-11) Павел терпел, как «тот, кто видит Невидимого» (Евр. 11:27). Он преследовал свою цель «награду, обещанную Божьим небесным призванием во Христе Иисусе» (Флп. 3:14). Он смотрел на конечную цель и на Того, Кому он служил (а не на людей или обстоятельства). Его внимание было непоколебимо (ср. Рим. 8:18; 2 Кор. 4: 16-18; Фил. 3: 8-14).

Те из нас, кто занимается служением, безусловно, могут подтвердить требования служения, требующие «великого терпения», будь то эмоциональные требования, обстоятельства, духовные атаки, нарушения во взаимоотношениях, физические требования и т. д. Это то, что так похвально в служении Павла - при стольких страданиях, противодействиях и невзгодах.

Наше служение достойно похвалы, когда мы переносим физические страдания (6: 4б-5). Физические страдания имеют три аспекта - физические невзгоды, физическое противодействие и физические лишения. Такое терпение к противоположным обстоятельствам заслуживает высокой похвалы и свидетельствует о подлинности священника, ибо кто бы вытерпел такие страдания, если бы вы не были искренним.

Физические невзгоды описываются как «бедствия, нужды, и тесные обстоятельства» (6: 4б). В этой тройке используются три взаимосвязанных (почти синонимических) термина для описания общих страданий, сопровождающих служение.

«Бедствия или скорби» означает больше, чем просто неприятности. Кажется, это общий термин для обозначения всех видов страданий. Вайн определяет страдания как страдания, вызванные давлением обстоятельств или антагонизмом людей (1 Фес. 3: 4; 2 Фес. 1: 6, 7). Кажется, это имеет почти эсхатологический оттенок (например, Мф. 24: 9). Вайн всегда говорит, что это относится к «тому, что приходит на них извне» (У. Э. Вайн, Толковый словарь N.T. Words, с. 30, 31). Похоже, это тесно связано с болью, стрессом, бедствиями.

«Скорби» Павла описаны в Деяниях (например, 14:22; 20:23; ср. также 2 Тим. 3:11), и он часто упоминает о них в своих посланиях (например, Рим. 8: 35-36; 2 Кор. . 1: 4, 8; 2: 4; 4: 8, 17; 8: 2, 13; 1 Фес. 3: 3). Павел утешается тем, что его страдания были продолжением «скорбей Христовых» (Кол. 1:24). Это просто неотъемлемая часть жизни служения (2 Тим. 4: 5). Иисус предупреждал, что «в мире вас ждут скорби» (Иоанна 16:33), и это, безусловно, верно в отношении служения.

«Тесные обстоятельства» относятся к опасностям и трудностям, с которыми мы сталкиваемся, в то время как «трудности» передают ощущение того, что вы прижаты к узкому месту, из которого вы не можете выбраться. Итак, физические страдания включают физические невзгоды, а также...

Физическое противодействие описывается как «удары, темницы, изгнания...»

(6: 5а). В этой тройке говорится о жестоком обращении, которому мы можем подвергнуться от рук тех, кто противостоит нам, - страданиях в результате преследований, насилия и враждебности. «Удары», очевидно, относятся к порке или ударам, от которых апостол пострадал много раз. «Темницы» были из-за ложных обвинений, в частности, из-за того, что его бросали в тюрьму за Евангелие (ср. Деяния 16:24; 24: 23-27; 28:16, 30). «Изгнания» связаны с беспорядками, нападениями толпы и тому подобным, о чем мы много читаем в книге Деяний (ср. Деяния 13:45; 14:19; 17: 5; 18: 12-17; 19: 29; 21:30; 22: 22-23; 23:10).

Итак, страдание ради служения включает в себя физические невзгоды, физическое противодействие и ...

Физические лишения - это «... труды, бессонные ночи, голод ...» (6: 5б). Эта последняя тройка описывает физические последствия, которые могут случиться с человеком, который настолько предан служению, что страдает от переутомления в тяжелых обстоятельствах (например, в чужих, чуждых местах), а также лишен отдыха и пищи. «Труды» подразумевают лишение отдыха, физическое истощение от долгих часов и тяжелой работы (ср. 1 Фес. 2: 9). «Бессонные ночи», очевидно, являются лишением сна, возможно, из-за мест, где Павлу приходилось ночевать (например, на борту кораблей), или из-за его заботы о людях, или из-за загруженности (ср. 2 Кор. 11:27), особенно тех, кто имел двупрофессиональное образование. «Голод» - это лишение, нехватка пищи, опять же, возможно, из-за своей рабочей нагрузки у него не было времени поесть или, возможно, из-за того, что он не мог позволить себе есть (ср. 1 Кор. 4: 11-12; 2 Кор. 11:27).

Итак, работа служения требует «большого терпения», поскольку в ней время от времени мы будем сталкиваться и должны терпеть физические страдания в различных аспектах, таких как физические невзгоды, физическое противодействие и физические лишения. Я продолжу это исследование в следующем выпуске Журнала для пасторов.

III. План проповеди

Заголовок: Учимся у Иисуса, ч. 2, признание Его личности (Мф. 16: 13-23)

Тема: Когда мы знаем Иисуса, мы должны быть готовы признать, кто Он такой и что он сделал.

Пункт 1: Иисус задает вопрос о Себе, своей личности (16: 13-20)

1a) «Кем меня называют люди?» (16: 13-14)

1б) «Кто, по-вашему, я?» (16: 15-20)

- Великое признание Петра (16:16)

- Великое откровение Иисуса (16: 17-20)

Пункт 2: Иисус пророчествует о своих страданиях (16: 21-23)

2а) Петр упрекает Иисуса (16:22)

2б) Иисус упрекает Петра (16:23)

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