40. Comment Sortir des Citernes ?
Introduction
Un couple que je connais A eu une expérience qui ressemble aux évènements de la vie de Joseph que nous avons étudié jusqu'à présent. Le mari allait à sa voiture un matin seulement pour découvrir qu’elle ne voulait pas démarrer – la batterie avait disparue. Après avoir regarder sous le capot, il découvrit un petit mot qui disait quelque chose comme ça : « Je suis désolé d’avoir prit votre batterie, mais c’est une urgence. Je dois aller à l’hôpital. Je vous la rapporterai aussitôt que je pourrai. » Un peu plus tard, la batterie réapparut avec un autre petit mot : « Merci beaucoup pour l’usage de votre batterie. Pour exprimer notre appréciation et pour compenser pour l’inconvenient que nous vous avons causé, acceptez deux billets pour le match des ‘Cowboys’ de Dallas dimanche prochain. »
Le couple était extasié. Les ‘Cowboys’ étaient leur équipe favorite et ils étaient enchantés d’avoir l’occasion d’aller au match. Quelle chose magnifique qui leur arrivait ! Mais quand ils rentrèrent à la maison après le match, ils découvrirent, à leur grande consternation, que leur appartement avait été totalement vidé. Les tickets avaient simplement été une ruse pour les éloigner de la maison.
La vie de Joseph, elle aussi, eut plusieurs tournures bizarres. Juste au moment quand les choses semblaient aller bien pour lui, les circonstances changèrent rapidement, et l’espoir sembla disparaître. A 17 ans, il dirigeait ses frères, mais ce fut la cause pour laquelle il fut jeté dans une citerne. A cause d’une bande de marchands ismaélites qui passait par-là, et à la suggestion de Juda, ils le vendirent au lieu de le laisser mourir là. Comme les habiletés de Joseph devinrent évidentes à Potiphar, l’officiel égyptien qui acheta Joseph comme esclave, il se trouva promu à une position seulement seconde à celle de son maître. Le refus de Joseph d’avoir une affaire avec la femme de Potiphar eut pour résultat, sous fausses accusations, qu’il fut incarcéré dans la prison de Potiphar. Et de nouveau dans Genèse 40, quand il semblerait que le chef des échansons puisse faire appel à Pharaon pour Joseph, les espoirs de Joseph semblent être anéantis.
Comment Joseph traitent les « citernes » de sa vie nous fournit une indication de son aptitude à vivre dans des circonstances non méritées et déplaisantes avec foi, espoir et amour. Et ce qui lui a permit de vivre au jour le jour, a prouvé aussi être le moyen par lequel Dieu amena sa libération et promotion au poste second seulement à celui du patron.
Beaucoup d’entre nous vivons aussi dans des « citernes. » Ce ne sont peut-être pas des citernes au sens littéral, mais plutôt des réalités déplaisantes de la vie, telles que des circonstances que nous ne pouvons pas contrôler et que nous ne pouvons pas éviter. Puisque ceux qui vivront des vies vertueuses souffriront persécution et difficultés (2 Timothée 3:12 ; Jacques 1: 2-4 ; 1 Pierre 4:12), nous devons apprendre de Joseph comment vivre la vie dans les citernes pour la gloire de Dieu et pour notre santé mentale et notre propre sérénité. Cette leçon, pendant qu’on ne la trouve pas seulement dans Genèse 40, est là pour être vue par tous ceux qui désirent l’apprendre.
Un Rendez-vous Divin (40:1-8)
« Quelque temps après, deux hauts fonctionnaires du pharaon, le chef des échansons et le chef des panetiers, commirent une faute envers leur maître
qui fut très irrité contre eux
et les fit jeter dans la prison du commandant de la garde où Joseph était incarcéré.
Celui-ci les confia aux soins de Joseph qui s'occupa d'eux. Ils passèrent un certain temps en prison.
Une nuit, l'échanson et le panetier du pharaon détenus dans la prison firent tous deux un rêve; chacun eut le sien, ayant sa signification propre.
Le lendemain matin, quand Joseph se rendit auprès d'eux, il remarqua qu'ils étaient soucieux.
Joseph demanda donc aux hauts fonctionnaires du pharaon qui se trouvaient en prison avec lui dans la maison de son maître:
---Pourquoi avez-vous cet air sombre aujourd'hui?
Ils lui répondirent:
---Nous avons fait un rêve et il n'y a ici personne pour nous l'interpréter.
---N'appartient-il pas à Dieu de donner l'interprétation des rêves? leur dit Joseph. Racontez-les moi donc, je vous prie. » (Genèse 40:1-8)
Deux des officiers de Pharaon avaient commit des offenses inconnues qui avaient mis leur maître en colère et résulta de leurs emprisonnements (versets 1,2). L’un d’eux était le chef des échansons (le sommelier), l’autre était le chef des panetiers (le boulanger). Ces offenses n’étaient pas de simples indiscrétions, mais de vrais actes de désobéissance ou de mauvaise conduite, comme le texte original indique.50 Ces deux officiers, avec qui Pharaon n’était plus en bons termes, furent placés sous l’autorité de Joseph dans la prison où il était aussi.
A cause des détails donnés dans le chapitre 40, il est certain que la prison était dans un donjon sous la maison de Potiphar. Dans le verset 3, on nous informe que la prison était la même où Joseph était captif et que cette incarcération eut lieu dans la « maison du commandant de la garde », l’officier qui a déjà été identifié comme étant Potiphar (39:1). Dans le verset 7, l’échanson et le panetier sont rapportés rester avec Joseph dans « la maison de son maître. » Cela ne peut être que Potiphar. Et finalement, Joseph plaide, « pour me faire sortir de cette prison » (verset 14), et il dit aussi, « et ici même, je n’ai rien fait qui mérite le cachot » (verset 15). Le « ici » doit faire allusion au domaine de Potiphar, où il fut amené comme esclave et emprisonné comme tel.
On doit s’émerveiller à l’esprit de soumission de Joseph. Il était toujours regardé comme l’esclave de son maître là dans la prison. En fait, il lui fut donné de plus en plus grandes responsabilités (39:22-23). Témoignant sa confiance continue en les aptitudes de Joseph, Potiphar plaça ces deux officiers sous son autorité (40:4). Quel serait votre sentiment pour Potiphar et le devoir de vous occuper de ces deux hommes, après ce que Potiphar vous aurait fait ? Joseph non seulement obéit son maître à la lettre, mais il en fit ses affaires de leurs prêcher, même au point de les garder de bonne humeur.
Après un certain temps, l’échanson et le panetier firent un rêve durant la même nuit. Le rêve de chaque homme était différent et les sens divergeaient (verset 5). On nous dit que les Egyptiens croyaient que les rêves présageaient des évènements futurs,51 ce qui inquiétait ces deux-là car ici, dans le donjon, il n’y avait personne de qualifier pour interpréter les rêves pour eux. Leurs futurs leurs avaient été révélés dans leurs rêves, mais ils ne savaient pas comment les interpréter, et cette réalisation les perturba grandement. Leurs mines misérables reflétèrent leur profonde consternation.
Joseph remarqua rapidement que quelque chose n’allait pas. Leurs expressions corporelles seules lui dirent qu’il y avait un besoin à satisfaire. La confiance qu’il avait gagné depuis qu’ils avaient été emprisonnés tous ensemble rendit plus facile à Joseph de leur demander la raison de leurs tristes mines et pour eux de répondre franchement. Chacun avait fait un rêve, ils lui dirent, mais personne ne pouvait les expliquer.
Avec une confiance trop contagieuse à résister, Joseph rappela à ses compagnons que les interprétations des rêves appartenaient à Dieu. Puisque c’était le cas ici, ils avaient juste à lui raconter leurs rêves. Tous les trois attendaient une interprétation des rêves de la nuit précédente. La confiance absolue de Joseph nous informe de sa condition spirituelle. Un homme dans ces circonstances aurait pu tout aussi bien se demander s’il y avait ou non un Dieu. Beaucoup de Chrétiens, comme les amis de Job, se demanderaient si son emprisonnement n’était pas le résultat de péchés. Joseph était assuré de l’amour et de l’attention de Dieu. Le fait qu’il veuille écouter et expliquer ces rêves révèlent sa confiance en cette conviction. L’avidité de l’échanson de relater son rêve à Joseph indique que lui aussi sentait la proximité de Dieu autour de cet Hébreu.
La Bonne et la Mauvaise Nouvelle (40:9-19)
« Alors le chef des échansons lui raconta ce qu'il avait rêvé.
---Dans mon rêve, lui dit-il, j'avais devant moi un cep de vigne
portant trois sarments. Il se mit à bourgeonner, à fleurir, puis ses grappes donnèrent des raisins mûrs.
Je tenais en main la coupe du pharaon, je cueillis les raisins, j'en pressai le jus dans la coupe du pharaon et je la présentai à mon maître.
Joseph lui dit:
---Voici ce que signifie ce rêve: Les trois sarments représentent trois jours.
Dans trois jours, le pharaon te permettra de relever la tête et te rétablira dans tes fonctions. Tu lui présenteras sa coupe comme le veut la charge que tu occupais auparavant en qualité d'échanson.
Mais, s'il te plaît, pense à moi quand tout ira de nouveau bien pour toi et aie la bonté de parler en ma faveur au pharaon pour me faire sortir de cette prison.
En effet, j'ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici même je n'ai rien fait qui mérite le cachot. » (Genèse 40:9-15)
Le rêve de l’échanson correspond étroitement au travail qu’il avait avant sous l’autorité de Pharaon. Le rêve devait donc indiquer ce que l’avenir avait pour lui, spécialement concernant sa position d’échanson de Pharaon. La vigne devant lui, ayant 3 branches, bourgeonna, fleurit et produisit rapidement du raisin qu’il pressa dans la coupe de Pharaon qu’il lui présenta, tout comme il faisait auparavant. Joseph dit à l’échanson que les trois branches représentaient trois jours. Le rêve présageait la restauration de l’échanson à sa position d’auparavant. Dans trois jours, les choses redeviendraient comme elles étaient préalablement.
Un homme dans la position de Joseph aurait très bien pu profiter des circonstances. Souvent les hommes chargés des prisonniers pouvaient donner des traitements favorables à ceux qui voulaient et étaient capable de payer (Actes 24:17,26). Ces deux officiers étaient impatients de connaître le sens de leurs rêves, un service que Joseph aurait pu rendre en échange d’une rétribution. Cependant, il demanda à être évoqué devant Pharaon (verset 14), car les circonstances qui l’avaient amené en Egypte, tout comme celles qui l’avaient fait atterir en prison, étaient un sujet d’injustice que Pharaon pouvait corriger.
Nous savons tous que tout le monde est innocent à leurs propres yeux (Proverbes 16:2), et donc la demande de Joseph ne serait pas une demande inattendue de quelqu’un dans sa situation. Mais son habileté à interpréter le rêve de l’échanson prouverait qu’il disait la vérité devant le Dieu Qui avait révélé le sens de ce rêve. Il était vraiment innocent. Joseph ne demanda aucunes faveurs avant le fait, mais seulement après que ses paroles soient prouvées être véridiques. C’était une requête raisonnable, car il demanda seulement ce qui était juste.
La seule requête de Joseph à l’échanson donna un témoignage plus grand de la grande foi de ce prisonnier hébreu. Il était si certain que son interprétation était correcte qu’il fit la requête à l’échanson, une requête qu’il n’a jamais considérée dans le cas du panetier. Il demanda à être évoqué devant Pharaon quand ses paroles arriveraient. C’est une chose d’aventurer une opinion sur le sens d’un rêve fait par un homme, mais une toute autre de faire une demande pour votre libération basée sur le résultat de votre interprétation. Joseph était convaincu que Dieu avait parlé à travers lui. Et pendant qu’il était satisfait de rester dans le donjon tant que Dieu le voulait, Joseph fit tout ce qu’il put pour essayer d’être libéré par tous les moyens qui lui étaient légitimement disponibles.
L’échanson fut encouragé à partager son rêve avec Joseph sur la base de l’habileté de Dieu d’expliquer les rêves et à cause de sa confiance en la relation que Joseph avait avec son Dieu. Le panetier, cependant, ne fut seulement motivé que par le fait que l’interprétation fut bonne pour l’échanson. Lui aussi est maintenant impatient de relater son rêve à Joseph et cela pour avoir un pronostic optimiste pour son avenir.
« Lorsque le chef des panetiers vit que Joseph avait donné une interprétation favorable du songe, il lui dit:
---Moi aussi, j'ai fait un rêve: Je portais trois corbeilles de pain blanc sur la tête.
Dans celle du dessus, il y avait de la nourriture préparée par un panetier et destinée au pharaon; mais les oiseaux venaient les picorer dans la corbeille qui reposait sur ma tête.
Joseph lui dit:
---Voici ce que signifie ce rêve: Les trois corbeilles représentent trois jours.
Dans trois jours, le pharaon élèvera ta tête au-dessus de toi, il te pendra à un arbre et les oiseaux viendront se repaître de ta chair. » (Genèse 40:16-19)
On nous a déjà dit que les rêves des deux officiers étaient différents et qu’ils ne voulaient pas dire la même chose (40:5). Le panetier n’a pas semblé réaliser cela, car il raconta son rêve impatiemment, pensant que le résultat serait aussi favorable (verset 16). Dans son rêve, il avait trois paniers remplis de différentes sortes de pain blanc. Les oiseaux venaient manger le pain qui était dans le panier du dessus.
Il y avait un genre de similarité entre le rêve de l’échanson et celui du panetier. Le rêve du panetier correspondait aussi à son métier précédent sous l’autorité de Pharaon. Il était un boulanger, et donc son rêve était centré sur trois paniers remplis de pain, tout comme l’échanson vit une vigne avec trois branches. Dans les deux cas le numéro « trois » se rapportaient au nombre de jours jusqu'à ce que le rêve soit réalisé. Mais c’est là que les similarités s’arrêtent. La mauvaise nouvelle pour le panetier était que dans trois jours sa tête serait élevée. Il devrait être pendu, et son corps laissé pendu pour que les oiseaux mangent sa chair (et aussi, probablement, pour que le peuple puisse le voir). C’était une prophétie horrible, et Joseph naturellement n’a demandé aucune faveur de cet homme.
Mais pourquoi une prédiction si macabre fut-elle nécessaire ? Joseph n’était-il pas excessivement franc dans son interprétation ? Premièrement, nous devrions remarquer que les deux rêves, prit cote à cote, ont tendance à renforcer le témoignage de Joseph que Dieu était avec lui et le rendait capable d’interpréter les rêves. Joseph n’a pas, comme c’est si souvent le cas, fait de prédictions nébuleuses et vagues. Il donna deux prophéties très spécifiques à deux personnes, et pourtant elles étaient exactement opposées dans leurs résultats. Si elles devenaient vraies toutes les deux, il serait bien plus difficile d’attribuer l’exactitude de Joseph à la chance.
Nous ne savons pas pour sûr que les paroles de Joseph furent délibérément graphiques ou intentionnellement cruelles. Elles le sont certainement pour nous. Mais rappelons-nous aussi que ces rêves venaient de Dieu. Les interprétations venaient de Dieu, comme Joseph le dit (verset 8), car les rêves venaient de LUI. Dieu donna ces rêves a ces hommes pour les préparer à des choses qui allaient arriver. Le devoir de Joseph, en tant qu’interprète, n’était pas de créer le message de Dieu, ni de le changer. Il parla comme Dieu lui commanda. Le message du rêve du panetier venait de Dieu, et il se réalisa. Joseph n’a rien changé à cette révélation divine, ni dans le contenu, ni dans le ton.
Pendant que nous serions enclins à réaliser le fait que le rêve soit sanglant, n’oublions pas qu’il était aussi, au moins dans un sens, gracieux. Les trois jours furent donnés à l’échanson et au panetier, non seulement pour agoniser, mais pour les préparer à ce qui allait arriver. Aurait-il été moins cruel pour Joseph d’avoir menti au panetier sur son avenir ? S’il avait menti, il n’y aurait pas eu de motivation pour lui de considérer ses voies et de tourner sa foi vers le Dieu de Qui cet avertissement était venu. Il vaut beaucoup mieux être prévenu d’une « colère à venir » et de se préparer à la recevoir que d’être déçu et de l’affronter non préparé.52
Ces deux rêves et leurs interprétations contiennent un parallèle frappant à l’Evangile de notre Seigneur Jésus Christ. Tous les deux, l’échanson et le panetier, avaient péché contre leur maître et ont justement attiré sa furie. Tous les deux attendaient la sentence qu’ils méritaient. Un fut pardonné et accordé une restauration d’association et de travail de la main de son maître. L’autre reçut la punition qu’il méritait et paya avec sa vie.
La Bible nous déclare que « Tous ont péché, en effet, et sont privés de la glorieuse présence de Dieu, » (Romains 3:23). Etant des pécheurs coupables, nous méritons la punition de nos péchés, qui est la mort éternelle et la séparation d’avec Dieu, mais il y a pour nous l’offre de pardon à travers la provision de Jésus Christ.
« Car le salaire que verse le péché, c'est la mort, mais le don gratuit que Dieu accorde, c'est la vie éternelle dans l'union avec Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23)
Quand IL viendra pour SES enfants, certains passeront l’éternité avec LUI, pendant que d’autres vivront dans la séparation éternelle de SON amour et de SON pouvoir :
« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse
lorsqu'il viendra pour être en ce jour-là honoré dans la personne de ceux qui lui appartiennent » (2 Thessaloniens 1:9-10)
Le message de salût est celui-là :
« ---Crois au Seigneur Jésus, lui répondirent-ils, et tu seras sauvé, toi et les tiens. » (Actes 16:31)
Beaucoup de Chrétiens désirent partager avec les non croyants uniquement la bonne nouvelle de salût par la foi dans le travail de Jésus Christ pour eux. Pendant que ce soit à la fois vrai et nécessaire, ce n’est pas toute l’histoire. L’avertissement doit aussi être transmit que de rejeter Christ est égal à continuer sur le chemin de la destruction.
« Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu'ils aient la vie éternelle.
En effet, Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu'il soit *sauvé par lui.
Celui qui met sa confiance en lui n'est pas condamné, mais celui qui n'a pas foi en lui est déjà condamné, car il n'a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu.
Et voici en quoi consiste sa condamnation: c'est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais.
En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées. » (Jean 3:16-21)
J’ai un ami qui partage l’Evangile quelque chose comme ça : « Il y a la bonne Nouvelle, et il y a la mauvaise nouvelle. La bonne Nouvelle est que Jésus Christ va revenir. La mauvaise Nouvelle est : IL est en pétard pas croyable ! » L’Evangile est la bonne Nouvelle, mais son rejet nécessite la mauvaise nouvelle de condamnation et de séparation éternelle.
« Ensuite je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu'on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n'avaient pas adoré la bête ni son image et qui n'avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils revinrent à la vie[b] et régnèrent avec le Christ pendant mille ans.
C'est la première résurrection. Les autres morts ne revinrent pas à la vie avant la fin des mille ans.
Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n'a pas prise sur eux. Ils seront *prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.
Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre: le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d'après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres.
La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu'ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes.
Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l'étang de feu. Cet étang de feu, c'est la seconde mort.
On y jeta aussi tous ceux dont le nom n'était pas inscrit dans le livre de vie. » (Apocalypse 24:4-6,12-15)
L’Evangile n’est pas notre message pour les hommes ; C’est celui de Dieu. Nous ne pouvons pas plus le changer que Joseph pouvait changer l’interprétation des rêves de ces hommes. Nous devons dire la vérité.
Incidemment, cette aptitude de « dire la vérité » est une qualité vitale pour un leader. Nous avons naturellement tendance à nous entourer d’hommes qui nous disent ce que nous voulons entendre, plutôt que de nous encourager avec ce que nous avons besoin d’entendre. Les nouvelles que Joseph a dû partager avec Pharaon n’était pas entièrement bonnes, mais c’était la vérité. Sur la base de ce message de Dieu, des provisions pouvaient être faites pour les années difficiles qui allaient arriver. Pharaon voulait un homme sous ses ordres qui lui dirait la vérité, pas un qui lui donnerait des rapports en rose qui le complimenterait, lui et son administration. Ce devoir déplaisant de dire au panetier ce que l’avenir lui réservait, n’était pas seulement pour son bien, mais pour le bien de Joseph, qui continuerait d’ « exprimer la vérité avec amour » (Ephésiens 4:15).
Des Prophéties Réalisées, Mais des Promesses Oubliées (40:20-23)
Les espoirs de Joseph ont dû monter en flèche quand les trois jours passèrent et quand les deux, l’échanson et le panetier, connurent la réalisation de ses prophéties. L’échanson, certainement, ne manquerait pas de montrer sa gratitude en parlant à Pharaon, et avec de la chance, cela serait bientôt. Mais ce ne fut pas le cas.
« Effectivement, trois jours plus tard, à l'occasion de son anniversaire, le pharaon offrit un festin à tous ses grands. Il «éleva la tête» du chef des échansons et du chef des panetiers en présence de ses grands.
Il rétablit dans sa fonction le chef des échansons, qui lui présenta de nouveau sa coupe,
et il fit pendre le chef des panetiers. Les choses se passèrent donc conformément à l'interprétation que Joseph avait donnée de leurs rêves.
Mais le chef des échansons ne pensa plus à Joseph: il l'oublia. » (Genèse 40:20-23)
Il arriva que le troisième jours était l’anniversaire de Pharaon. Une telle occasion appelait pour un banquet et des festivités. Dans une telle occasion, les services de l’échanson et du panetier auraient été requis, et leurs absences auraient été évidentes. L’impression que j’ai du verset 20 est que tous les deux, l’échanson et le panetier, sont amenés au banquet ensemble. Puis, pour des raisons inconnues, l’échanson est rendu la position qu’il avait avant l’incident, alors que le panetier est emmené dehors et pendu. Peut-être que l’échanson a répondu correctement à la générosité de Pharaon, pendant que le panetier a faillit. Si c’est le cas, le panetier n’a pas cru à l’interprétation du rêve que Joseph lui avait donnée.
Il semblerait impossible que l’échanson ait complètement oublié Joseph pendant deux ans. Peut-être avait-il l’intention de tenir sa promesse, mais il n’a jamais trouvé le bon moment pour mentionner l’injustice faite à Joseph. Avec le temps, le souvenir de Joseph souffrant en prison fut effacé, ainsi que tous les autres souvenirs douloureux provoqués par toute mention de cette prison. Finalement, Joseph fut complètement oublié jusqu'à ce que le roi, lui aussi, eut un rêve qui ne pouvait être interprété.
Les espoirs montants de Joseph furent brisés une dernière fois. Quand il gagna du pouvoir et de l’importance dans la maison de Potiphar, Joseph a dû espérer pouvoir faire appel soit à son maître ou par lui au Pharaon pour qu’il puisse être libéré et retourner chez son père et dans son pays. Sa pureté envers la femme de Potiphar le jeta au donjon, tout comme ses frères l’avait jeté dans la citerne. Puis, quand il eut l’occasion d’interpréter le rêve de l’échanson, il sembla que Joseph allait pouvoir faire appel a Pharaon par cet homme une fois qu’il aurait été rétabli dans sa position d’influence avec le roi. Deux ans de silence du palais érodait petit à petit le peu d’espoir qui lui restait.
Conclusion
Ces deux ans passés dans la prison de Potiphar ont dû être les jours les plus noirs de la vie de Joseph. Ces années se sont écoulées sans un mot de Moïse. Nous lisons dans le Livre de Proverbes,
« Un espoir différé rend le cœur malade;
un désir exaucé est comme un arbre de vie. » (Proverbes 13:12)
Si Joseph n’avait jamais été désespéré, il a du l’être maintenant. Pourtant il n’est jamais dit qu’il souffrit de réactions émotionnelles normales dans ses circonstances qui sont communes à tout homme. Au lieu de ça, nous trouvons dans le chapitre 40 une leçon merveilleuse sur comment traiter avec le désespoir et la dépression.
La première chose qui a permit à Joseph d’endurer ces circonstances adverses était sa confiance absolue et inébranlable dans le fait que Dieu était avec lui dans sa souffrance. Deux fois dans le chapitre précèdent, il nous est dit par Moïse que Dieu était avec Joseph. La première fois, nous ne sommes pas surpris que Dieu ait été avec lui durant la période d’ascension dans l’organisation de Potiphar (39:2-3), mais nous sommes dit, tout aussi vigoureusement, que Dieu était aussi avec lui quand il était en prison (39:21-23). Dans le chapitre 40, personne n’avait la confiance que Joseph avait, que Dieu était capable d’interpréter les rêves à travers lui, à part le fait qu’il avait une relation intime avec LUI dans ce donjon. Et personne n’aurait pu convaincre l’échanson de ça, à moins qu’il y ait eu des évidences visibles de ça.
La tragédie de nos jours et que certains Chrétiens sont enseignés que si un Chrétien avait simplement assez de foi, il ne souffrira jamais, car (ils disent) la mort du Christ fournit la délivrance de toute adversité et affliction.53 Pendant que cette doctrine peut être considérée encourageante pour les saints, elle produit juste le résultat opposé.54 Si Joseph croyait que s’il avait assez de foi, il pourrait être instantanément délivré de ses problèmes, sa foi aurait été dévastée par le fait que ses problèmes n’avaient pas disparu. Si le manque de douleurs et de problèmes est uniquement dépendant de la foi, alors, quand les douleurs et les problèmes m’arrivent, il doit y avoir quelque chose de mauvais avec ma foi. Joseph aurait alors mis en question sa relation avec Dieu, peut-être même SON existence, au moment même où il aurait dû prêcher aux autres et témoigner de sa foi. Si notre foi n’endure pas les tempêtes de la vie, à quoi sert-elle?
Heureusement, Joseph croyait en un Dieu Qui est non seulement sage et tendre, mais tout-puissant. Le Dieu qu’il servait plaçait ses serviteurs dans des circonstances difficiles et déplaisantes, mais IL leurs donnait aussi suffisament de SA grâce pour les endurer. Le témoignage de Joseph dans ces jours sombres est un rappel à chaque Chrétien que même les vertueux souffriront et qu’une telle souffrance est dans la volonté de Dieu pour accomplir SES desseins. Aucune promesse n’est plus réconfortante à SES enfants qui souffrent que ça :
« il ne vous délaissera pas et ne vous abandonnera pas. » (Deutéronome 31:6 ; Josée 1:5 ; Hébreux 13:5)
Et par peur qu’une telle promesse ne soit seulement que pour les pieux, des hommes comme Joseph, nous avons besoin d’être rappelés qu’un fripon comme Jacob fut assuré,
« Et voici: je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras; et je te ferai revenir dans cette région; je ne t'abandonnerai pas mais j'accomplirai ce que je t'ai promis. » (Genèse 28:15)
La seconde raison pour la sérénité de Joseph dans sa souffrance était son assurance que Dieu pouvait et le délivrerait de ses souffrances en SON bon temps et à SA manière. Les rêves de l’échanson et du panetier ont dû lui rappeler deux rêves qu’il avait eus, quand il était jeune dans le pays de Canaan (Genèse 37:5-11). Dans les deux rêves, Dieu confirma SON dessein de l’élever au-dessus de ses frères et même de son père. Nulle part Dieu a indiqué quand ou comment viendrait cette promotion. Joseph a du sourire à lui-même, assis dans sa cellule, sachant qu’un jour, Dieu allait le délivrer.
La confiance de Joseph n’était pas de l’optimisme. Je sais que beaucoup, même dans les cercles chrétiens, recommandent la méthode d’une « attitude mentale positive » pour nous sortir des citernes de médiocrité et de désespoir. Je crois que c’est Zig Ziglar, auteur de On se rencontre au sommet, qui a été cité à dire, « Je suis un tel optimiste, j’irai à la pêche pour Moby Dick dans une barque et je mettrai la sauce tartare dans le bateau. »
A moins que Dieu nous ait ordonné de « poursuivre Moby Dick dans une barque », le simple fait de notre optimisme ne nous garantira pas le succès dans une telle entreprise. La pensée positive est seulement biblique tant qu’elle poursuit des buts bibliques, utilisant des moyens bibliques, et soit motivée par des désirs bibliques. La confiance que Joseph avait était une confiance basée sur une révélation divine.
Le mot maître pour les Chrétiens au milieu de la souffrance n’est pas évasion, mais endurance.
« Mes frères, quand vous passez par toutes sortes d'épreuves, considérez-vous comme heureux.
Car vous le savez: la mise à l'épreuve de votre foi produit l'endurance.
Mais il faut que votre endurance aille jusqu'au bout de ce qu'elle peut faire pour que vous parveniez à l'état d'adultes et soyez pleins de force, des hommes auxquels il ne manque rien. » (Jacques 1:2-4)
« Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix. » (Hébreux 12:11)
« Mais quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l'auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l'union à Jésus-Christ, vous rétablira lui-même; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables. » (1 Pierre 5:10)
La troisième raison for l’aptitude de Joseph de faire face à son emprisonnement est trouvée dans son ambition désintéressée de servir les autres plutôt que de gaspiller son énergie en pitié pour lui-même. Une évidence de ça est trouvée dans le verset 4 :
« Celui-ci les confia aux soins de Joseph qui s'occupa d'eux (littéralement, ‘il prêcha à eux’). Ils passèrent un certain temps en prison. »
Le terme « s’occuper d’eux » n’est normalement pas une expression utilisée pour un petit service mais pour un service sacerdotal. Il est employé dans le Vieux Testament pour la cléricature d’Aaron (Exode 28:35,43) et des Lévites (Deutéronome 10:8) et des prêtres (1 Rois 8:11). Je ne veux pas que vous pensiez que ce mot ne soit utilisé que dans le ministère religieux (Genèse 39 :4), mais il a, en effet, des connotations religieuses. Personnellement, je crois que Joseph regardait son service, où qu’il soit, comme un acte de dévotion à Dieu et par cela, comme un ministère au plus haut sens du mot. Cela serait en accord avec ce que le Nouveau Testament enseigne les serviteurs :
«Aux esclaves, tu recommanderas d'obéir à leurs maîtres en toutes choses. Qu'ils cherchent à leur donner satisfaction, qu'ils évitent de les contredire
et se gardent de toute fraude; qu'ils se montrent au contraire dignes d'une entière confiance. Ainsi ils rendront attrayant l'enseignement de Dieu notre Sauveur. » (Tite 2:9-10)
Il n’y a absolument aucun endroit sur la terre où il est impossible de prêcher aux autres, car même si l’on est au cachot, nous pouvons toujours intercéder pour les autres (Philippiens 1:1-11)
Assister les besoins des autres a eu deux effets très bénéfiques pour Joseph. Pour une chose, cela l’empêcha d’avoir trop de pitié pour lui-même. Il n’avait pas le temps de se plaindre quand il avait à s’occuper de beaucoup de besoins à satisfaire pour les autres. Si Joseph s’était prit lui-même en pitié, il n’aurait jamais remarqué les tristes mines de l’échanson et du panetier, et n’aurait rien fait pour eux, même s’ils lui avaient raconté leurs problèmes.
Un de mes professeurs à l’université partagea une illustration personnelle de comment nous sauvons nos vies en les mettant au service des autres. Il avait passé plusieurs années de la seconde guerre mondiale dans un camp de prisonniers de guerre au Japon. (Incidemment, il fut décerné une citation présidentielle pour promouvoir la paix et l’harmonie parmi les prisonniers en accomplissant et supervisant un programme pour mesurer attentivement et distribuer les provisions fournies pour les prisonniers du camp). Il observa que ceux qui ne pensaient qu’à eux-mêmes, gardant secrètement le petit peu de nourriture qu’ils pouvaient quêter, emprunter ou voler, souvent rampaient dans un coin et mouraient. Par contre, ceux qui cherchaient à s’occuper des autres, même en donnant généreusement de leurs propres réserves, survécurent. Prêcher aux autres a un effet des plus bénéfique sur ceux qui servent.
Au-delà de la valeur immédiate du service de Joseph aux autres était le fait que son service fut le moyen de sa libération finale. Si Joseph n’avait pas remarqué les besoins de ceux sous ses ordres, il ne serait jamais arrivé dans le palais de Pharaon. S’il n’avait pas interprété les rêves de l’échanson et du panetier, l’échanson n’aurait pas pu dire à Pharaon qu’il connaissait un Hébreu qui pouvait interpréter les rêves. Et donc, un acte qui, à un certain moment, ne semblait pas avoir beaucoup d’importance, fut le tournant de la carrière de Joseph. Le fait qu’il prêcha fidèlement dans ce donjon ouvrit la porte pour un ministère bien plus grand dans le palais du Pharaon.
Nous pouvons trouvé un parallèle frappant dans le Nouveau Testament dans la vie de l’apôtre Paul. Paul fut faussement accusé et jeté en prison à cause de ses accusations. Pendant son emprisonnement, l’apôtre écrit une épître aux fidèles de Philippes. Sa grande inquiétude n’était pas pour lui-même, mais pour ceux à qui il avait prêché l’Evangile auparavant. Les onze premiers versets enregistrent la substance de sa prière pour eux.
Paul aurait pu partager beaucoup de détails déplaisants de son emprisonnement, mais il ne l’a pas fait. Même prêcher à propos de motifs impurs le fit réjouir parce que l’Evangile était proclamé (Philippiens 1:15-18). Bien loin de ralentir le travail de Dieu, l’emprisonnement de Paul l’accéléra. Il donna à d’autres Chrétiens le courage et la confiance de proclamer audacieusement leur foi (1:14). Et cela a aussi permit à l’Evangile d’être proclamé à toute la garde prétorienne (1:13). Pas étonnant donc, que dans les versets finaux de cette épître Paul puisse écrire,
« Tous ceux qui appartiennent à Dieu vous adressent leurs salutations, et en particulier ceux qui sont au service de l'empereur. » (Philippiens 4:22)
Au moment de sa conversion, Saul connut les desseins de Dieu pour sa vie :
« Mais le Seigneur lui dit:
---Va! car j'ai choisi cet homme pour me servir: il fera connaître qui je suis aux nations étrangères et à leurs rois, ainsi qu'aux Israélites.
Je lui montrerai moi-même tout ce qu'il devra souffrir pour moi. » (Actes 9:15-16)
La bonne Nouvelle de l’Evangile atteignit la famille de César, mais par un chemin que Paul n’aurait jamais pensé et que certains Chrétiens refusent d’accepter – par la souffrance injustifiée. Les circonstances les plus humbles sont souvent les occasions des plus grandes actions de Dieu. Qui, par exemple, aurait pensé que quelque chose d’important serait venu de Bethlehem ?
Joseph fut un grand succès, mais dans un sens très différent que ce qu’on nous dit d’espérer aujourd’hui. La clef biblique de réussir n’est trouvé que dans l’épître de St. Paul aux Philippiens :
« Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. » (Philippiens 4:15)
Ici, nous avons l’assurance complète que nous pouvons tout faire quand c’est autorisé par le Seigneur, Qui nous aime et s’est abandonné pour nous. Rien n’est impossible à ceux qui reçoivent leur force du Seigneur. Les Chrétiens ne devraient jamais être pessimistes en ce qui concerne les possibilités qui peuvent être réalisées en Christ. Le pessimisme n’est pas approprié pour le Chrétien.
Dans ce sens, les partisans de l’ « attitude mentale positive » ont une expression que beaucoup de Chrétiens ont besoin de connaître. De grands hommes à travers l’histoire, tel que D. L. Moody, ont été motivés par le challenge, « Le monde a encore à voir ce que Dieu peut faire par une personne qui LUI est totalement soumise. » Mais nous devons savoir qu’en fuyant le pessimisme nous n’allons pas très loin de la présomption, testant Dieu en nous outrepassant nous-mêmes et en espérant Dieu de nous secourir – sautant du toit du temple, comme il était. Dieu n’est pas obligé de nous enrichir, de faire que tout le monde nous aime ou que nous n’ayons jamais de problèmes. Dieu a promis d’être avec ceux qui LUI appartiennent là où ils sont et de les rendre mature, mais pas de nous pomponner.
Deuxièmement, nous devons nous rappeler que « tout » dont Paul a dit qu’il peut faire, inclut des choses comme la souffrance et le manque. Dans le contexte de ce verset nous lisons,
« Ce n'est pas le besoin qui me fait parler ainsi, car j'ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j'ai.
Je sais vivre dans le dénuement, je sais aussi vivre dans l'abondance. C'est le secret que j'ai appris: m'accommoder à toutes les situations et toutes les circonstances, que je sois rassasié ou que j'aie faim, que je connaisse l'abondance ou que je sois dans le besoin. » (Philippiens 4:11-12)
Satisfaction, pas réconfort, est la clef d’une vie réussie.
Troisièmement, ces choses merveilleuses que je peux faire ne sont pas le résultat de ma force, mais par SON pouvoir.
« Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. » (Philippiens 4:13)
Si en ayant une « attitude mentale positive » nous voulons dire avoir confiance en nous-mêmes, alors nous avons tout faux, nous avons loupé le train. Notre confiance et notre capacité ne doivent être trouvée qu’en LUI QUI travaille à travers nous. Quand nous commençons à nous approprier le crédit, Dieu doit nous rappeler QUI accomplit toutes les choses pour SA gloire. C’est pourquoi, notre force la plus grande vient quand notre faiblesse est la plus grande, pour que nous soyons obligés de compter sur LUI et non pas sur nous-mêmes :
« Telle est l'assurance que nous avons par le Christ, devant Dieu.
Cela ne veut pas dire que nous puissions nous considérer par nous-mêmes à la hauteur d'une telle tâche; au contraire, notre capacité vient de Dieu. » (2 Corinthiens 3:4-5)
« Mais ce trésor, nous le portons dans les vases faits d'argile que nous sommes, pour que ce soit la puissance extraordinaire de Dieu qui se manifeste, et non notre propre capacité. » (2 Corinthiens 4:7)
« D'ailleurs, parce que ces révélations étaient extraordinaires, pour me garder de l'orgueil, Dieu m'a imposé une épreuve qui, telle une écharde, tourmente mon corps. Elle me vient de *Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d'orgueil.
Au sujet de cette épreuve, j'ai prié par trois fois le Seigneur de l'éloigner de moi,
mais il m'a répondu: «Ma grâce te suffit, c'est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement. » C'est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi.
Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j'endure pour le Christ. Car c'est lorsque je suis faible que je suis réellement fort. » (2 Corinthiens 12:7-10)
Que Dieu nous permette de faire face à nos difficultés comme si elles venaient de LUI ! Soyons assurés qu’IL est avec nous dans nos épreuves et qu’IL nous appellera en SON temps et de SA façon. Et décidons, par la grâce de Dieu, de prêcher l’Evangile aux autres dans nos souffrances.
« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui est plein de bonté, le Dieu qui réconforte dans toutes les situations.
Il nous réconforte dans toutes nos détresses, afin qu'à notre tour nous soyons capables de réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté. » (2 Corinthiens 1:3-4)
50 “When it is said that they ‘offended’ their lord, the verb used, hate’u implies actual guilt on the part of each, for literally it means, ‘they sinned.”’ H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), II, p. 1005.
The point of the word is not that the butler and the baker were guilty of some indiscretion or inadvertently offended Pharaoh but that they committed some sin which rightly angered this potentate. The same Hebrew word is found in Genesis 20:6,9; 39:9; 42:22; Exodus 20:20, in this same sense. While Joseph was innocently imprisoned, these two officials were not.
51 “On the dreamers’ part, the conviction that the dreams had a meaning is equally in character: it was common belief in Egypt that they were predictive, and a body of writings grew up on the art of interpreting them.” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 193.
52 The purpose of prophetic revelation which speaks of impending judgment is to turn men to God in repentance:
Then the word of the LORD came to me saying, “Can I not, O house of Israel, deal with you as this potter does?” declares the LORD. “Behold, like the clay in the potter’s hand, so are you in My hand, O house of Israel. At one moment I might speak concerning a nation or concerning a kingdom to uproot, to pull down, or to destroy it, if that nation against which I have spoken turns from its evil, I will relent concerning the calamity I planned to bring on it” (Jeremiah 18:5-8).
This is why Jonah dreaded preaching a message of condemnation to the people of Ninevah (cf. Jonah 3:5-4:3). He knew that God was gracious and not willing that men should perish. In the same way, I believe, the prediction of the death of the baker was intended to bring him to repentance.
53 In his classic work Knowing God, J. I. Packer devotes an entire chapter to the matter of suffering and the error of those who insist that the Christian need not experience it. I will cite several excerpts from this chapter, hoping you will read the entire book:
“A certain type of ministry of the gospel is cruel. It does not mean to be but it is. . . .
“What kind of ministry is this? The first thing to say is that, sad as it may seem, it is an evangelical ministry. Its basis is acceptance of the Bible as God’s Word and its promises as God’s assurances. Its regular themes are justification by faith through the cross, new birth through the Spirit, and new life in the power of Christ’s resurrection. . . .
“The type of ministry that is here in mind starts by stressing, in an evangelistic context, the difference that becoming a Christian will make. Not only will it bring a man forgiveness of sins, peace of conscience, and fellowship with God as his Father; it will also mean that, through the power of the indwelling Spirit, he will be able to overcome the sins that previously mastered him, and the light and leading that God will give him will enable him to find a way through problems of guidance, self-fulfillment, personal relations, heart’s desire, and such like, which had hitherto defeated him completely. How, put like that, in general terms, these great assurances are scriptural and true--praise God, they are! But it is possible so to stress them, and so to play down the rougher side of the Christian life--the daily chastening, the endless war with sin and Satan, the periodic walk in darkness--as to give the impression that normal Christian living is a perfect bed of roses, a state of affairs in which everything in the garden is lovely all the time, and problems no longer exist--or, if they come, they have only to be taken to the throne of grace, and they will melt away at once.” J. I. Packer, Knowing God (Downers Grove: Inter Varsity Press, 1973), pp. 221-222.
54 Joe Bayly has an excellent discussion on the detrimental effect of presumptuously praying the prayer of faith for healing in the case of the terminally ill in the chapter entitled “Prayer and Terminal Illness.” Joseph Bayly, The Last Thing We Talk About (Elgin, Illinois: David C. Cook Publishing Co., 1973), pp. 80-88.
42. L’Usage Correct du Pouvoir (Genèse 42:1-38)
Introduction
Seuls ceux qui me connaissent le mieux réalisent quel enfant mignon et innocent j’étais. Il y a eu des exceptions bien sur, mais très peu. C’est une de ces rares exceptions qui vient à l’esprit quand nous approchons la réunion de Joseph et ses frères dans le 42ème chapitre de Genèse. Chaque été, ma sœur et moi allions en colonie de vacances organisée par notre église. Un été, c’était dans un orphelinat réputé qui avait fermé (je crois qu’il l’est toujours). J’étais dans une petite chambre avec un camarade de mon église, un gamin très calme et obéissant. Un jour, j’ai réalisé que le tableau électrique qui contrôlait tout l’orphelinat était dans notre chambre. Comme vous pourriez le deviner, la tentation fut trop forte – du moins pour moi. Quand la nuit tomba et que tout le monde était dépendant des lumières, j’ai appuyé sur l’interrupteur, coupant le courant partout.
Vous pouvez imaginer le tumulte que cela causa. Je ris encore en pensant à ça. Il fallut un peu de temps à tout le monde pour trouver leurs bagages et leurs lampes de poche en tâtonnant. Et ce ne fut que le début, car plusieurs minutes excitantes suivirent, observant les chefs de camps parcourant les couloirs de l’orphelinat, inspectant les fils électriques, essayant de trouver la source du problème. Cependant, je vous épargnerai les détails de ce qui arriva quand ils la trouvèrent.
Si nous sommes honnêtes, nous admettrons que la plupart d’entre nous rêvons d’avoir l’opportunité de tout contrôler. Ne serait-il pas glorieux et honorant que quelque chose arrive qui amènerait le monde à ramper à nos pieds. Pensez à tous les plaisirs qu’une expérience comme ça pourraient nous donner. Pensez à ce que vous pourriez faire dans une situation pareille où vous auriez un contrôle absolu.
Une situation comme celle-là fut exactement ce qui arriva à Joseph dans Genèse 42. La famine créa un désastre international. Les gens des nations environnantes entendirent parler que seule l’Egypte avait assez de provisions pour survivre à la famine qui ravageait tous les pays du Proche-Orient. Et qui d’autres arriva pour en acheter que les frères de Joseph, qui l’avaient jeté et laissé dans une citerne pour mourir de faim, pendant qu’ils mangeaient leur déjeuner, ne faisant pas attention aux cris de secours de Joseph. Pouvez vous imaginer les pensées qui étaient dans l’esprit de quelqu’un dans la position de Joseph ?
Jusqu'à présent, j’avais toujours considéré la souffrance et l’injustice de Joseph des mains de ses frères, de la femme de Potiphar, et de son maître comme étant les tests les plus grands de sa vie, mais j’avais tort. Quel test pourrait être plus grand que celui auquel Joseph allait faire face dans Genèse 42 ? Il se trouvait face à face à ses frères, absolument indigents et sans défenses, pendant que Joseph avait un pouvoir illimité. Sans aucun doute, ce fut le test le plus grand du caractère de Joseph. C’est une chose d’être testé quand il vous est impossible de résister. C’en est une tout autre quand il vous est donné l’opportunité de vous venger et vos ennemis sont simplement de la pâte à modeler dans vos mains.
Pendant que la pauvreté, la souffrance ou l’injustice peuvent être des épreuves qui nous arrivent de temps en temps, je crois que nous, tout comme Joseph, sommes encore plus testés par le pouvoir qui nous est donné et comment nous l’utilisons. Pour cette raison, nous devons étudier très attentivement ce qui permet à Joseph d’utiliser le pouvoir à sa disposition pour l’amélioration de ses frères, plutôt qu’une opportunité de relâcher tous les sentiments amers qu’il aurait pu avoir.
La Réunion (42:1-7)
Pendant que la famine était dite être mondiale (41:57), elle devait être plus particulièrement vue à être la raison pour laquelle la famille de Jacob allait devoir aller en Egypte où ils resteraient plus de 400 ans :
« Le Seigneur lui dit:
---Sache bien que tes descendants vivront en étrangers dans un pays qui ne leur appartiendra pas, on en fera des esclaves et on les opprimera pendant quatre cents ans. » (Genèse 15:13)
Les évènements du chapitre 42 sont donc l’occasion de l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham :
« Quand Jacob apprit que l'on vendait du blé en Egypte, il dit à ses fils:
---Pourquoi restez-vous là à vous regarder les uns les autres?
J'ai appris qu'il y a du blé en Egypte. Allez-y donc et rapportez-nous en du grain pour que nous puissions survivre et que nous ne mourions pas de faim!
Dix frères de Joseph partirent donc pour acheter du blé en Egypte.
Quant à Benjamin, le frère de Joseph, Jacob ne l'avait pas laissé partir avec eux, car il s'était dit: Il ne faut pas qu'il lui arrive malheur.
Les fils d'Israël arrivèrent en Egypte au milieu des autres gens qui s'y rendaient, car la famine sévissait au pays de Canaan.
Joseph gouvernait tout le pays. C'était lui qui supervisait la vente du blé à toute la population du pays. Les frères de Joseph vinrent donc et se prosternèrent devant lui, face contre terre.
Joseph aperçut ses frères et les reconnut; mais il se comporta vis-à-vis d'eux comme un inconnu et leur parla durement. Il leur demanda:
---D'où venez-vous?
---Du pays de Canaan, répondirent-ils, pour acheter de quoi manger. » (Genèse 42:1-7)
La scène à Canaan était presque amusante. Les frères de Joseph se tenaient devant leur père, profondément angoissé par le fait que les provisions avaient pratiquement disparu, et qu’il n’y avait pas d’espoir d’en trouver d’autres tant que la famine persistait. Jacob, sachant qu’il y avait beaucoup de grain en Egypte, poussa ses fils à entrer en action avec le reproche, « Ne restez pas là avec vos mains dans les poches, allez en Egypte et ramenez du grain ! »
Le favoritisme de Jacob pour les fils de Rachel (ce qui avait presque couté la vie de Joseph) est toujours très évident. Pendant que les dix autres fils furent envoyés en Egypte, Benjamin resta derrière, sous l’œil attentif de son père (verset 4). Il n’aurait pas pu être possible qu’il ait été trop jeune, car il devait déjà avoir plus de 20 ans.63 A l’ âge de 17 ans, Joseph fut envoyé à une distance considérable pour chercher ses frères (37:2,12). Peut-être les circonstances de la disparition de Joseph furent assez suspectes pour que Jacob ne prenne un autre risque en envoyant Benjamin aux soins de ses frères.
Les dix frères arrivèrent en Egypte avec beaucoup d’autres gens pour acheter le grain de Joseph. Sans réaliser qu’ils accomplissaient la prophétie des deux rêves de Joseph des années auparavant (37:6-11), ses frères se prosternèrent devant lui, exprimant le respect dû à une personne d’autorité. Cela aurait pu être tentant pour Joseph de leurs demander de se courber un peu plus bas ou peut-être de le faire une fois de plus. Ça aurait pu être facile pour lui de se baigner dans l’honneur et le pouvoir qui étaient maintenant les siens. Mais tout ce qu’on nous dit est que Joseph reconnut ses frères, mais son identité leurs était inconnue. Plus de vingt ans, ainsi qu’un visage rasé, des vêtements égyptiens, la tradition et la langue parlée empêchaient la plus petite idée de germer dans leurs esprits que ce roi puisse être leur frère. Après tout, il avait été vendu comme esclave.
Du verset 7 seul, nous pourrions être enclins à penser que Joseph traita ses frères durement par esprit de vengeance. Cela serait certainement une réaction normale de la part de quelqu’un qui avait été aussi maltraité que Joseph par ses frères. Sa sévérité, cependant, était une mascarade (verset 7), un effort pour garder son identité secrète. Le caractère, quelqu’un a dit, est ce que nous sommes dans l’ombre, et Joseph gardait ses frères dans l’ombre jusqu’à ce qu’il puisse déterminer leurs caractères.
La Confrontation (42:8-17)
L’explication des actions de Joseph est trouvée dans les deux versets suivants. Ici nous gagnons une appréciation des motifs de Joseph et de ses méthodes de traitement de ses frères :
« Joseph reconnut bien ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.
Alors il se souvint des rêves qu'il avait eus à leur sujet.
---Vous êtes des espions, déclara-t-il, c'est pour repérer les points faibles du pays que vous êtes venus. » (Genèse 42:8-9)
Le verset 9 veut dire bien plus de choses que Joseph se souvenait simplement du rôle de ses frères dans ses rêves et il reconnut leurs réalisations quand ils se prosternèrent devant lui. Tout ce que cela aurait pu faire est que cela aurait pu le faire gonfler de fierté. Non seulement Joseph réalisa que ses reves venaient de s’accomplir, mais aussi leur raison. Il vit que Dieu avait un plan pour le placer dans cette position d’autorité, et ce plan était pour lui de fonctionner comme chef de famille, protégeant et préservant sa famille. Il avait beaucoup de pouvoir et de prestige, mais Dieu les lui avait donnés pour une raison bien plus grande que simplement se venger. Il vit que diriger incluait avoir du pouvoir, mais que ça lui a aussi amené le poids des responsabilités. Quelques fois le plus grand besoin n’est pas de connaître le pouvoir qu’on a à notre disposition, mais la raison pour laquelle ce pouvoir nous a été donné.
J’ai besoin de faire un petit détour pour un moment pour montrer comment notre caractère affecte notre compréhension et notre application de la Parole de Dieu. Il a été observé par les saints et les pécheurs pendant des siècles que « La Bible peut dire tout ce que vous voulez. » Que vous aimiez ça ou pas, c’est la vérité. Pensez ce que Joseph aurait pu faire avec ses rêves. Ils étaient des messages de Dieu ! Si Joseph avait été dominé par rancœur et haine, il aurait très bien pu interpréter sa vision comme un mandat de Dieu pour rendre la vie de ses frères misérable. Dieu n’avait-IL pas révélé que ses frères se prosterneraient devant lui ? Il aurait pu frotter leurs nez dans leur crotte, s’il avait voulu. Il est possible pour nous de justifier des mauvaises actions par des textes bibliques, si nous voulons, mais cela sera toujours au détriment d’autres passages clairs que nous avons choisis d’ignorer.
« Alors il se souvint des rêves qu'il avait eus à leur sujet.
---Vous êtes des espions, déclara-t-il, c'est pour repérer les points faibles du pays que vous êtes venus.
---Non, mon seigneur, protestèrent-ils, tes serviteurs sont seulement venus pour acheter des vivres.
Nous sommes tous fils d'un même père, nous sommes des gens honnêtes, et non des espions.
---Pas du tout, répliqua-t-il, vous êtes venus pour repérer les points faibles du pays!
---Mais, dirent-ils, nous, tes serviteurs, nous étions douze frères, fils d'un même père, habitants du pays de Canaan. Le plus jeune est resté avec notre père, et il y en a un qui n'est plus. » (Genèse 42:9-13)
L’austérité de Joseph était une ruse. Il avait besoin d’avoir plus d’information sans que ses frères ne réalisent qui il était ou ce qu’il essayait de faire. Sa dureté avait pour intention d’inspirer la peur, car à ce moment dans la vie de ses frères, la peur produisait plus de résultats que la foi. A travers leur peur, ils avouèrent toutes les choses que Joseph voulait désespérément savoir. Son père était-il vivant ? Comment allait Benjamin ? Essayant désespérément de s’acquitter de l’accusation qu’ils étaient des espions, ils lui fournirent des faits qu’il n’aurait jamais sus autrement. Plus tard, Jacob réprimanda ses fils pour tout ce qu’ils avaient révélé (43:6). Révélant la disparition d’un frère et l’existence d’un autre dans le pays de Canaan fournit à Joseph l’opportunité de tester ses frères dans le domaine de leur plus grand échec.
« Mais Joseph leur dit:
---Je maintiens ce que j'ai dit: vous êtes des espions.
Voici comment je mettrai votre sincérité à l'épreuve: Par la vie du pharaon, je vous jure que vous ne sortirez pas de ce pays avant que votre jeune frère y soit venu!
Envoyez l'un de vous le chercher, tandis que vous, vous resterez en prison jusqu'à ce que la vérité de vos paroles soit confirmée. Sinon, par la vie du pharaon, c'est que vous êtes vraiment des espions.
Puis il les fit mettre tous ensemble pour trois jours en prison. » (Genèse 42:14-17)
Joseph limita la situation à deux choses : Ou bien ils étaient des espions, dans quel cas leur histoire d’un jeune frère était une fabrication ou ils disaient la vérité. La question pourrait être facilement résolue s’ils pouvaient montrer leur jeune frère. Tous les frères seraient arrêtés excepté un, qui irait chercher la preuve de leur honnêteté. Joseph traita cette situation habilement pour amener la fin désirée sans que ses frères ne voient le but de tout ça.
Joseph emprisonna alors tous ses frères. Je ne peux pas le prouver, mais ma suspicion est que la prison était une que nous connaissons bien – la prison de Potiphar. Plus important est le fait que Joseph les emprisonna ensemble (verset 17). Plus que pour les rassurer, au contraire de l’isolation, cela leurs donna l’occasion de considérer le sens de ce qui leurs arrivait. On voit mieux ça dans leur conversation enregistrée dans les versets suivants. Même s’il n’était pas avec ses frères en prison,64 son cœur a du être avec eux. Cela n’était pas une punition, mais une préparation, tout comme l’emprisonnement l’avait été. Cela servit à intensifier leur compréhension de la gravité de la situation.
Les Demandes Réduites (42:18-24)
Le résultat du traitement de Joseph avec ses frères fut considérablement moins dur que ce qui avait été menacé. Il avait en premier dit que tous les frères seraient tenus captifs pendant qu’un seul irait chercher Benjamin (verset 16). Mais maintenant, il réduisit ses demandes considérablement.
« Le troisième jour, Joseph leur dit:
---Je suis un homme qui révère Dieu: faites donc ce que je vous dis et vous aurez la vie sauve.
Si vous êtes des gens sincères, que l'un de vous, votre frère, reste ici en prison, quant aux autres, vous partirez, vous emporterez du blé pour vos familles qui connaissent la famine.
Mais ramenez-moi votre jeune frère. Cela prouvera que vous avez dit vrai et vous ne mourrez pas.
Ils acceptèrent de faire ainsi.
Ils se dirent l'un à l'autre:
---Certainement, nous sommes punis à cause de ce que nous avons fait à notre frère; car nous avons vu sa détresse quand il nous suppliait, et nous ne l'avons pas écouté. Voilà pourquoi nous nous trouvons nous-mêmes à présent dans la détresse.
Ruben leur rappela:
---Ne vous avais-je pas dit: Ne vous rendez pas coupables d'un tel péché envers cet enfant! Mais vous ne m'avez pas écouté. Voilà pourquoi nous devons maintenant payer pour sa mort.
Ils ne savaient pas que Joseph les comprenait, car il se servait d'un interprète pour communiquer avec eux.
Joseph s'éloigna et pleura. Puis il revint vers eux et s'entretint encore avec eux. Il prit Siméon et le fit incarcérer sous leurs yeux. » (Genèse 42:18-24)
Ces trois jours ont du être misérables. Ils ont du être remplis de peur et de pressentiments. Reverraient-ils leur père ? Regagneraient-ils leur liberté ? Et plus important, qui serait celui qui serait libéré pour retourner à Canaan pendant que les autres resteraient captifs ? Pour eux, l’expérience de Joseph, qui dura des années, était concentrée en jours. Les mots que Joseph leurs avaient dit furent comme le lever du soleil dissipant l’obscurité. Ses mots étaient remplis d’espoir et d’encouragement, pas de peur et de jugement. « Faites donc ce que je vous dis et vous aurez la vie sauve » Joseph les pressa (verset 18). La vie, pas la mort, la joie, pas la misère, étaient ce que Joseph désirait pour ses frères. Mais certains changements devaient arriver avant que cela soit leur expérience. L’intérêt personnel et la cruauté qui leurs avaient causé de le vendre à l’esclavage devaient être traités. Cela ne viendrait pas facilement ou rapidement, mais ça viendrait.
La phrase de Joseph « Je suis un homme qui révère Dieu » (verset 18) a du être la cause de beaucoup de délibérations dans les jours et le mois suivant. Qu’est-ce que ce despote « égyptien » voulait bien dire par ces mots ? Je comprends cette phrase comme étant une expression technique réservée à ceux qui ont une vraie foi en l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Quand Abraham s’est tenu devant Abimélek, essayant d’expliquer sa fourberie, de passer sa femme pour sa sœur, il dit :
« ---Je me suis dit: Certainement, on n'a aucun respect de Dieu dans ce pays-ci, et on me tuera à cause de ma femme. » (Genèse 20:11)
L’expression « révèrer Dieu » était technique, je pense, équivalente à notre expression d’aujourd’hui « être renaît ». Ces mots furent dits par Joseph pour inspirer l’espoir et pour encourager la contemplation de ce qui arrivait. Ce ne fut seulement qu’après que Joseph ait donné l’expression de sa foi que ses frères commencèrent à reconnaître la main de Dieu dans leurs vies à travers les événements.
Une autre cause d’encouragement fut la réduction significative des demandes qui furent faites à ces étrangers. Pendant qu’on leurs dit qu’ils devaient tous rester captifs pendant qu’un d’entre eux serait permit de retourner à la maison pour Benjamin, maintenant tous, excepté un, pourraient retourner au pays de Canaan. Ils allaient devoir emmener du grain pour toutes leurs familles nécessiteuses et revenir avec leur jeune frère. Les mots « Ils acceptèrent de faire ainsi » (verset 20) semble indiquer que les dix furent d’accord avec les termes que Joseph proposait et étaient disposés à les accomplir, seulement pour être contrarié par leur père quand ils furent rentrés (verset 36-38).
C’est à ce moment là que les frères commencèrent à parler entre eux, ne sachant pas que Joseph comprenait chaque mot. Jusqu'à présent il avait utilisé un interprète, leur donnant l’impression que cet « Egyptien » ne pouvait pas parler leur langage. Cela les empêcha de considérer qu’ils auraient pu le connaître, ou même qu’ils pourraient faire partie de la même famille.
Le rapport entre leur situation difficile présente et leur traitement de Joseph était trop évident pour être négliger. Chacun reconnut que leurs difficultés étaient le résultat de leur péché contre Joseph. Ils avaient imploré la pitié sans résultat, tout comme Joseph avait appelé au secours du fond de la citerne et ils l’avaient ignoré. Ruben leurs rappela ses avertissements et leur résistance. Le péché a toujours des conséquences, et ils commençaient à réaliser combien elles pouvaient être douloureuses.
Le cœur de Joseph est révèlè dans le verset 24. Ayant surprit l’examen de conscience qui se passait parmi ses frères, Joseph ne put contenir ses émotions plus longtemps. Il dut quitter leur présence, de peur que par ses larmes ils découvriraient son identité. Les actions de Joseph n’étaient pas celles d’un homme qui se fout de ses frères, mais de quelqu’un qui les aimait tellement qu’il résista l’envie de s’identifier lui-même dans le but de promouvoir leur bien être spirituel.
Ce fut Siméon qui fut choisi par Joseph pour rester derrière. Il y avait-il une raison particulière pour ce choix? On dirait ! Dans la marge de la version de Berkeley, les éditeurs suggèrent,
« Avec Ruben absent quand Joseph fut vendu à l’Egypte, Siméon était le chef responsable, parce qu’il était le suivant de l’aîné ; C’est pourquoi il fut retenu.65 »
Cela, à mon avis, vaut le coup d’être considéré.
Paiement Rendu (42:25-28)
« Puis il ordonna qu'on remplisse leurs sacs de blé, que l'on remette l'argent de chacun dans son sac et qu'on leur donne des provisions pour la route. Ce qui fut fait.
Ils chargèrent leur blé sur leurs ânes et s'en allèrent.
Arrivés à l'endroit où ils passèrent la nuit, l'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne et il trouva son argent à l'ouverture de son sac.
---On m'a rendu mon argent, dit-il à ses frères, le voici dans mon sac!
Alors leur cœur vacilla et, saisis de panique, ils se dirent les uns aux autres:
---Qu'est-ce que Dieu nous a fait? » (Genèse 42:25-28)
Il était temps pour ses frères de retourner à la maison, car leurs familles allaient bientôt manquer de nourriture. Des ordres furent donnés de remplir les sacs de ses frères avec du grain et de leurs rendre leurs paiements, mais de les dissimuler dans leurs sacs. Probablement pour être sûr qu’ils ne découvrent pas l’argent avant qu’il soit trop tard pour faire demi-tour, des provisions furent données pour leurs besoins durant leur voyage. J’imagine que des sacs plus petits et séparés furent fournis avec de la nourriture, pour les hommes et peut-être leurs animaux, pour que les sacs de grain avec l’argent n’aient pas besoin d’être ouvert avant qu’ils n’arrivent à la maison.
Par mégarde, un des frères ouvrit son gros sac pour nourrir son âne et découvrit son argent. La réponse des frères fut, à mon avis, un signe positif. De mauvais hommes auraient rigolé à la stupidité du serviteur qui avait dû égarer le paiement et auraient été content d’avoir eu les Egyptiens. Un tel évènement aurait pu être considéré de la chance. Pourtant ces hommes étaient désemparés, car ils virent que c’était la main de Dieu, pas le hasard, et que cela pourrait être découvert au palais de Pharaon où leur frère Siméon était toujours prisonnier. Ils savaient qu’ils avaient promis de revenir avec Benjamin. Si Joseph apprenait que de l’argent manquait au palais, il se peut que les choses ne se passeraient pas trop bien pour eux lors de leur prochaine visite. Ils n’ont pas semblé réaliser que leur argent pourrait être aussi dans leurs sacs (verset 35).
Initialement, j’ai pensé que le motif de Joseph pour rendre leur argent était pour les tester – pour tester leur honnêteté. Mais pourquoi, alors, des sacs de provisions plus petits avaient-ils été préparés de façon à ce que les sacs avec l‘argent n’aient pas été ouverts ? Voulait-il voir s’ils lui rendraient l’argent lors de leur prochain voyage ? Peut-être, car ils l’avaient vendu en esclavage pour de l’argent (37:25-28). Franchement, je ne pense pas que Joseph avait l’intention de les tester, bien qu'il se soit avéré en être ainsi. Je crois qu’il n’avait pas l’intention de vendre quoi que ce soit à ses frères, mais plutôt de leurs donner tout ce qu’ils avaient besoin gratuit. Cela aurait alors été une illustration du principe enseigne dans Proverbes :
«Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger,
s'il a soif, donne-lui à boire. » (Proverbes 25:21)
« Donne », le proverbe nous dit, pas « vend ». Pour moi, c’est toute l’explication necessaire pour les actions de Joseph.
Les Fils de Jacob Reviennent et Racontent (42:29-38)
« Lorsqu'ils furent de retour chez leur père Jacob au pays de Canaan, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé.
---L'homme qui est le maître du pays nous a parlé durement, dirent-ils. Il nous a pris pour des espions.
Nous avons protesté: «Non, nous sommes d'honnêtes gens, nous n'avons jamais été des espions.
Nous étions douze frères, fils d'un même père; l'un d'eux n'est plus et le plus jeune est resté avec notre père au pays de Canaan.»
Alors l'homme qui est le maître du pays nous a répondu: «Voici comment je saurai que vous êtes d'honnêtes gens: Laissez-moi l'un de vos frères, prenez ce qu'il vous faut pour les besoins de vos familles et partez!
Ramenez-moi votre jeune frère pour que je sache que vous n'êtes pas des espions mais des gens honnêtes. Alors je vous rendrai votre frère et vous pourrez circuler librement dans le pays.»
Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, chacun d'eux trouva une bourse avec son argent dans son sac. Eux et leur père virent les bourses avec leur argent et tous furent saisis de crainte.
Jacob leur dit:
---Vous voulez me priver de mes enfants: Joseph n'est plus; Siméon a disparu et vous voulez encore me prendre Benjamin! C'est sur moi que tout cela retombe!
Ruben dit à son père:
---Confie-le moi et je te le ramènerai. Si je ne te le ramène pas, tu feras mourir mes deux fils!
Mais Jacob répliqua:
---Non, mon fils ne partira pas avec vous, car son frère est mort et c'est le seul qui me reste. S'il lui arrivait malheur au cours de votre voyage, vous me feriez mourir de douleur à mon grand âge. » (Genèse 42:29-38)
En arrivant à la maison, les frères avaient une grande histoire à raconter. Jacob insista certainement à avoir une explication de l’absence de Siméon. Il n’y a toujours pas une réponse de chagrin que l’on pourrait attendre si l’un de ses fils les plus adorés avait été fait prisonnier. Un récit coup par coup lui fut narré, finissant avec la mauvaise nouvelle que Benjamin devrait repartir avec eux la prochaine fois, s’ils voulaient revoir Siméon ou pour acheter plus de grain (verset 34).
Apparemment les sacs de grain étaient déchargés et ouverts au moment où le rapport fut donné à Jacob, car sa réponse à toute l’affaire fut retardée jusqu'à la découverte de l’argent dans le reste des sacs qui avaient été ramenés.
« Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, chacun d'eux trouva une bourse avec son argent dans son sac. Eux et leur père virent les bourses avec leur argent et tous furent saisis de crainte.
Jacob leur dit:
---Vous voulez me priver de mes enfants: Joseph n'est plus; Siméon a disparu et vous voulez encore me prendre Benjamin! C'est sur moi que tout cela retombe!
Ruben dit à son père:
---Confie-le moi et je te le ramènerai. Si je ne te le ramène pas, tu feras mourir mes deux fils!
Mais Jacob répliqua:
---Non, mon fils ne partira pas avec vous, car son frère est mort et c'est le seul qui me reste. S'il lui arrivait malheur au cours de votre voyage, vous me feriez mourir de douleur à mon grand âge. » (Genèse 42:35-38)
Je trouve très intéressant de comparer la réponse des frères de Joseph à propos de la découverte de l’argent en chemin (versets 27-28) avec celle de Jacob ici. Là, on voit la main de Dieu. Ici, rien n’est dit de Dieu, seulement la malchance et le désastre personnel de Jacob sont mentionnés.
Dans ces chapitres traitant avec la vie de Joseph, trois réponses différentes à l’adversité sont remarquées. Pour Joseph, sa souffrance était ultimement de la main d’un tendre Père Céleste, Qui était prêt de lui dans son affliction (39:23, 21-23 ; 40:8 ; 41:16,51-52). Pour ses frères, leur adversité était la punition d’un Dieu en colère, Qui les punissait pour leurs péchés (42:21-22,28). Pour Jacob, ce n’était pas plus que la main volage du destin ou, pire encore, la stupidité de ses fils qui ont rendu sa vie misérable (42:36-38). Et pourtant, dans chaque cas, l’affliction était la gentille et gracieuse main de Dieu, ramenant SES enfants vers LUI.
Jacob était dans un état spirituel bien différent de celui de son fils Joseph. Pas étonnant que Joseph ait dû fonctionner comme chef de famille pour qu’une leçon spirituelle puisse être apprise et que la foi de tous puisse être renforcée. Comme étaient égoïstes les paroles de Jacob ! « Pauvre moi ! » Ce sont leur essence. Il ne pouvait pas voir la douce main de Dieu dans tout ça, mais elle était quand même là. Pendant que l’affliction attirait Joseph encore plus près de Dieu, Jacob avait, semblerait-il, oublié sa foi.
Une indication de plus de la défaillance de la vie spirituelle de Jacob était sa réaction de la nécessité d’envoyer Benjamin en Egypte. Ruben chercha à assurer Jacob que les choses s’arrangeraient au mieux. Jacob ne fut pas convaincu. Effectivement, il ne voulait pas prendre le risque de perdre Benjamin. En fait, cela voulait dire que Jacob n’aurait pas eu de problèmes à sacrifier son fils Siméon plutôt que de courir le risque de perdre son fils préféré, Benjamin. Le favoritisme était encore en grande part la nature de Jacob.
Pas étonnant que les fils de Jacob n’aient pas hésité à vendre Joseph en esclavage pour sécuriser leurs propres intérêts. Pour leurs propres bénéfices, ils n’ont pas hésité à laisser Joseph vivre toute sa vie en Egypte en esclave. C’est exactement l’effet de la décision de Jacob ici. Plutôt que de courir le moindre risque de perdre son fils tant aimé Benjamin, Jacob aurait permit à Siméon de passer le reste de sa vie dans la prison de Pharaon et de donner à ce potentat égyptien (Joseph) l’impression que les paroles de ses fils étaient des mensonges. Les frères de Joseph étaient vraiment les fils de leur père.
Jacob ne pouvait pas vivre sans Benjamin, il protesta. Il n’y renoncerait jamais (verset 38). Et pourtant c’était précisément la façon dont Dieu avait décidé de sauver Jacob et toute sa famille. Tout comme Abraham exprima sa foi en démontrant sa volonté de sacrifier son fils Isaac (22:1-19), Jacob devait abandonner son fils Benjamin. La chose dont Jacob pensait allait le détruire devait être le chemin de sa délivrance. Mais cela est traité dans les chapitres suivants. Nous sommes tellement aveugles des façons dont Dieu travaille, spécialement quand nous prenons notre propre chemin.
Conclusion
Pour comprendre comment Jacob fut en mesure d’utiliser sa position d’autorité et de le faire dans un sens qui honorait Dieu et bénit sa famille, nous devons comprendre quelques principes bibliques d’autorité. Laissez moi tenter de les expliquer clairement.
(1) L’autorité, comme l’argent, n’est pas mauvaise, mais une gestion peut l’être. Si l’autorité que nous avons est légitime, alors c’est une autorité qui a été donnée par Dieu. Depuis le commencement de la création, l’autorité était donnée par Dieu :
« Et Dieu dit:
---Faisons les hommes pour qu'ils soient notre image, ceux qui nous ressemblent. Qu'ils dominent sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les bestiaux sur toute la terre et sur tous les reptiles et les insectes. » (Genèse 1:26)
Dans Genèse 9:5-7, l’autorité gouvernementale fut donnée à l’homme, et son pouvoir est réaffirmé dans le Nouveau Testament :
« Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. » (Romains 13:1)
Quand Pilate chercha à provoquer une réponse de Jésus en L’impressionnant avec l’autorité qu’il avait, Jésus remit rapidement son autorité dans la bonne perspective. C’était une autorité déléguée, donnée par Dieu :
« Jésus lui répondit:
---Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi. » (Jean 19:11)
Joseph savait très bien que l’autorité qu’il avait lui avait été donnée par Dieu. Nous pouvons voir cela, par exemple, quand Pharaon dit à Joseph qu’il connaissait sa capacité d’interpréter les rêves. Joseph fut rapide à clarifier que son pouvoir ne lui appartenait pas, mais appartenait à Dieu :
« Celui-ci dit à Joseph:
---J'ai fait un rêve et personne n'est capable de l'interpréter. Or, j'ai entendu dire qu'il te suffit d'entendre raconter un rêve pour pouvoir l'interpréter.
Joseph répondit au pharaon:
---Ce n'est pas moi, c'est Dieu qui donnera au pharaon l'explication qui convient. » (Genèse 41:15-16)
Le premier pas vers la fierté et l’abus de pouvoir est d’oublier la source dont notre autorité vient et d’ignorer la responsabilité qui l’accompagne et qui nous revient en tant que stewards :
« Car qui te confère une distinction? Qu'as-tu qui ne t'ait été donné? Et puisqu'on t'a tout donné, pourquoi t'en vanter comme si tu ne l'avais pas reçu? » (1 Corinthiens 4:7)
(2) Le pouvoir n’est pas à être recherché pour notre propre bénéfice, mais doit être utilisé pour servir les autres. L’argent est seulement mauvais quand il n’est recherché que pour notre propre plaisir.
« Ceux qui veulent à tout prix s'enrichir s'exposent eux-mêmes à la tentation et tombent dans le piège de nombreux désirs insensés et pernicieux qui précipitent les hommes dans la ruine et la perdition.
Car « l'amour de l'argent est racine de toutes sortes de maux ». Pour s'y être abandonné, certains se sont égarés très loin de la foi, et se sont infligé beaucoup de tourments.» (1 Timothée 6:9-10)
La même chose est vraie en ce qui concerne l’autorité. Le prophète du Vieux Testament Ézéchiel avait accusé les dirigeants d’Israël d’avoir perdu de vue la raison de leur autorité. Ils commençaient à l’utiliser pour leurs propres fins:
« L'Eternel m'adressa la parole en ces termes:
---Fils d'homme, prophétise au sujet des bergers d'Israël, prophétise et dis à ces bergers: «Voici ce que déclare le Seigneur, l'Eternel: Malheur aux bergers d'Israël qui ne s'occupent que d'eux-mêmes. N'est-ce pas le troupeau que les bergers doivent faire paître?
Vous vous êtes nourris de sa graisse et habillés de sa laine, vous avez abattu les bêtes grasses, mais vous ne faites pas paître le troupeau.
Vous n'avez pas aidé les brebis chétives à retrouver des forces. Vous n'avez pas soigné celle qui était malade, vous n'avez pas bandé celle qui avait une patte cassée, vous n'avez pas ramené celle qui s'était écartée, vous n'avez pas cherché celle qui était perdue; non, vous leur avez imposé votre autorité par la violence et la tyrannie. » (Ézéchiel 34:1-4)
Le même abus de pouvoir était évident quand notre Seigneur marchait parmi nous. IL réprimanda sévèrement les scribes et les pharisiens pour leur arrogance et leur fierté comme dirigeants:
« Alors Jésus, s'adressant à la foule et à ses disciples, dit:
---Les spécialistes de la Loi et les pharisiens sont chargés d'enseigner la *Loi transmise par *Moïse.
Faites donc tout ce qu'ils vous disent, et réglez votre conduite sur leur enseignement. Mais gardez-vous de prendre modèle sur leurs actes, car ils parlent d'une manière et agissent d'une autre.
Ils lient de pesants fardeaux et les placent sur les épaules des hommes; mais ils ne bougeraient même pas le petit doigt pour les déplacer.
Dans tout ce qu'ils font, ils agissent pour être vus des hommes. Ainsi, les petits coffrets à versets qu'ils portent pendant la prière sont plus grands que ceux des autres, et les franges de leurs manteaux plus longues.
Ils affectionnent les meilleures places dans les banquets et les sièges d'honneur dans les synagogues.
Ils aiment qu'on les salue sur les places publiques et qu'on les appelle «Maître».
Mais vous, ne vous faites pas appeler «Maître», car pour vous, il n'y a qu'un seul Maître, et vous êtes tous frères.
Ne donnez pas non plus à quelqu'un, ici-bas, le titre de «Père», car pour vous, il n'y a qu'un seul Père: le Père céleste.
Ne vous faites pas non plus appeler chefs[b], car un seul est votre Chef: le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Car celui qui s'élève sera abaissé; et celui qui s'abaisse lui-même sera élevé. » (Matthieu 23:1-12)
Pas étonnant que les disciples étaient constamment enclins à penser en termes de grades et à courir après la prééminence et l’autorité (Marc 9:34, 10:35-45 ; Luc 9:33, 22:24). La splendeur ne peut pas être mesurée en termes de pouvoir, mais en termes de service. C’est pourquoi notre Seigneur dit de LUI-MEME :
« Car le Fils de l'homme n'est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » (Marc 10:45)
Est-il surprenant que le problème fondamental entre Jésus et l’établissement religieux était celui de l’autorité (Matthieu 21:23) ? Ici était où la grande différence allait être remarquée dans leurs sacerdoces. Jésus utilisait son autorité pour servir les autres alors qu’ils la recherchaient pour atteindre leurs propres buts.
Quand Joseph se rappela ses rêves, il a dû réaliser que son pouvoir était un don de Dieu, pas pour satisfaire des désirs égoïstes, mais pour sauver la nation d’Israël d’une famine physique et de la décadence spirituelle. Donc, il donna du grain gratuitement à ses frères plutôt que de les obliger à s’humilier pour l’avoir. Le pouvoir dans les mains d’un serviteur est une chose bénie, mais le pouvoir dans les mains d’un dictateur est une malédiction.
(3) L’autorité est obtenue et exercée de façons différentes. Ce n’est pas un principe qui est particulièrement évident dans notre passage, mais c’en est un qui nous permet de voir l’application des principes regardant l’utilisation de l’autorité de Joseph de nos jours. Vous et moi ne seront jamais promus à la seconde plus importante position de notre pays. Parce que l’autorité vient sous toutes sortes de formes, quelle que soit la sorte d’autorité que nous ayons, elle doit être vue à la lumière des principes bibliques se rapportant à l’autorité. Permettez-moi de suggérer plusieurs genres de pouvoir qui sont tous pertinents pour nous, dans notre temps et notre culture.
Le pouvoir de position. La premiere forme d’autorité est celle qui vient d’une position. Un sergent dans l’armée a autorité66 sur un simple soldat à cause de son grade. Un employeur a autorité sur un employé (ce n’est plus toujours le cas de nos jours). Un directeur ou un superviseur a autorité sur leurs subordonnés. Un parent a une certaine autorité sur son enfant, et ainsi de suite.
Le pouvoir de position n’est pas à être confondu avec un caractère personnel ou une valeur indispensable. Un homme qui est une mauvaise personne pourrait être un sergent. Un tel pouvoir n’est pas le résultat des qualités personnelles de quelqu’un, mais de sa position. L’autorité qui est accordée avec n’importe quelle position peut être utilisée méchamment, justement ou pas du tout. Cela dépend de celui/celle qui a la position. Joseph avait un pouvoir de position par vertu de sa fonction politique de sous-chef, redevable seulement à Pharaon. Comme Pharaon l’exprima, « ---Adressez-vous à Joseph et faites ce qu'il vous dira! » (41:55).
Le pouvoir de situation. Pendant que le pouvoir de position est le mécanisme absolu pour allouer l’autorité, les circonstances peuvent aussi mettre le pouvoir dans nos mains, au moins pour un temps. Par exemple, supposons que vous soyez un vendeur de voitures d’occasion et des gens viennent regarder à des voitures sur le parking de votre garage. Ils en trouvent une qu’ils aiment, mais pensent que le prix est trop cher. Ils vous disent qu’ils vont y réfléchir et remontent dans leur voiture pour s’en aller. Juste comme le moteur démarre, des bruits bizarres surviennent sous le capot, suivis de fumée, et puis plus rien. Silence. Ce vendeur a maintenant un pouvoir situationnel.
Joseph avait autant d’autorité situationnelle que d’autorité de position. Il était le sous-chef de Pharaon, mais ses frères n’étaient pas sous son autorité car ils vivaient au pays de Canaan. Quand la famine arriva et Jacob fut désespéré d’acheter du grain pour garder sa famille en vie, les circonstances étaient telles que ses fils furent forcés de venir vers Joseph et d’être assujettis à ses caprices. Ils n’avaient pas le choix.
Beaucoup d’entre nous manquent d’apprécier le pouvoir qui nous vient de temps en temps à cause de situations particulières qui nous donnent l’avantage. Nous pourrions penser à ces temps comme étant des opportunités, et nous pourrions voir notre pouvoir comme étant impressionnant et nos manipulations perspicaces. En réalité, nous pourrions utiliser le pouvoir de situation pour profiter de nos camarades. Je trouve intéressant de considérer la Loi du Vieux Testament sous la lumière de ce genre de pouvoir. Dieu a semblé rendre extrêmement difficile pour un Juif de profiter de son frère simplement parce qu’il était dans la misère (et par là, au désavantage). De l’argent ne pouvait pas lui être prêté avec intérêt (Exode 22:25-27), et le pauvre devait être généreusement aidé avec tout ce dont il avait besoin (Deutéronome 15:7-11). Après sept ans, toutes les dettes devaient être pardonnées (Deutéronome 15:1-2), et les esclaves devaient être relachés (Deutéronome 15:12-15). Dans la cinquantième année, toutes les propriétés achetées d’un frère israélite devaient être rendues à leurs propriétaires originaux (Lévitique 25:8-17).
Il devrait être précisé qu’une distinction est faite entre la conduite d’Israël envers un camarade israélite et la conduite envers un non israélite. Des intérêts pourraient être requis d’un non israélite par exemple (Deutéronome 23:19-20). Mais jamais quelqu’un ne pouvait tirer un avantage injustifié d’une autre personne, pas même d’un étranger (Exode 22:21 ; 23:9,12 ; Lévitique 19:10). L’autorité situationnelle ne doit jamais être perçue comme une opportunité pour profiter d’un frère.
Autorité spécialisée. Un peu plus pragmatique est le sujet de l’autorité spécialisée. Normalement, bien que pas toujours, l’autorité spécialisée est basée sur la performance. Peu de gens demandent à un mécanicien quand il a été formé ou à un docteur quand il a eu son diplôme. Ce qu’ils veulent vraiment savoir est s’il sait ce qu’il fait.
Joseph nous fournit un exemple de premier choix de ce genre d’autorité. Pharaon ne s’interessait pas au passé de Joseph, à son dossier criminel ou à sa nationalité. Ce qui était important pour lui, dans son moment de besoin, était si oui ou non il pouvait interpréter ses rêves. En plus de son habileté de le faire, Joseph démontra sa capacité d’administrer en proposant un plan d’action pour contrecarrer les sept ans de famine. Le pouvoir de position de Joseph lui fut accordé à cause de son autorité spécialisée. Pharaon fut justifié de placer Joseph dans une position d’autorité car il avait la capacité de remplir les exigences du travail.
L’autorité spécialisée peut être facilement abusée. Un « scientifique », dans notre temps de « science », est regardé comme étant un expert, quand il se peut très bien que ce ne soit pas le cas. Certains scientifiques nous disent que le monde n’a pas été crée par un Dieu infini. Ce n’est pas parce qu’ils sont des scientifiques qu’ils ont raison, même s’ils parlent de sujets de leur propre champ d’étude. On m’a dit qu’Einstein avait tort dans beaucoup de ses théories scientifiques, mais les gens assument qu’il était un expert dans chaque domaine de recherche scientifique. Pire encore, Einstein commença à réfléchir sur d’autres sujets, tel que la théologie, sur laquelle il avait peu de connaissances.
Ceux d’entre nous qui avons eu le luxe d’une éducation religieuse sont automatiquement élevés au niveau d’ « expert », bien que cela ne soit pas le cas. La simple mention d’un mot hébreu ou grec ou l’emploi d’un terme théologique inconnu peut étouffer la discussion d’un saint pieux et mature qui est intimidé par une telle connaissance. L’éducation peut beaucoup aiguiser un esprit ouvert ou curieux, mais elle peut aussi fournir des munitions pour un esprit étroit qui recherche seulement à plus justifier des idées ou des opinions conçues au préalable.
Spécialement, prenons garde à ces moments quand nous, qui nous tenons derrière la chaire, commençons à parler autoritairement de choses dont nous avons peu ou pas de connaissance. C’est une chose très tentante que d’utiliser le pouvoir de la chaire et l’apparence d’une Bible ouverte pour justifier nos préjudices et nos théories. N’essayons pas de manipuler le pouvoir de notre expertise en essayant d’ajouter de la force à nos opinions sur des choses dont nous sommes mal informées.
Le pouvoir psychologique. Il y a des formes différentes de pouvoir psychologique qui nous sont disponibles. Par exemple, quand j’enseignais à l’école, il m’a été nécessaire quelquefois de dérouter mes élèves. Dans des situations particulièrement sérieuses, j’emmenais l’élève(s) dans le bureau du directeur et l’asseyais par terre. Tout le monde qui entrait le(s) regardait d’en haut et, soit verbalement ou par langage corporel, demandait pourquoi il(s) étai(en)t là. En plus de ça, je pouvais mettre un martinet sur le bureau où il(s) pouvai(en)t fixer leur attention sur tous ses détails. Quand il était temps de passer à l’action, le plus grand impact avait déjà été fait.
Quel grand pouvoir avait Joseph sur ses frères ! C’était un pays étranger et ces bergers hébreux ne pouvaient ni parler la langue (42:23), ni étaient-ils bien vus par les Egyptiens (43:32 ; 46:34). Ils étaient des paysans, et ils étaient maintenant dans la grande ville (41:35). Les pompes et circonstances de leur entourage et l'austérité et dureté feintes de Joseph étaient presque assez pour rendre ces frères misérables (43:18). En plus de leur peur, Joseph aurait pu facilement jouer sur leur culpabilité, qui ne lui était pas cachée (42:21-22). Ces hommes étaient comme de la pâte à modeler dans les mains de quelqu’un aussi perspicace que Joseph. Un tel pouvoir aurait pu être facilement corrompu.
Aujourd’hui le pouvoir psychologique est un phénomène très courant. Beaucoup d’hommes ont un grand pouvoir à cause de leurs prouesses physiques, voix portantes ou de leurs personnalités agressives et leurs assurances (ces gens sont de très bons représentants de commerce). Les gens, généralement, reculent et les laissent contrôler les situations plutôt que de courir le risque d’une confrontation ou d’opposition. Je crois que Saül avait aussi ce genre de comportement magnifique (1 Samuel 9:1-2), de même que Goliath (1 Samuel 17:1-12), et les géants (Nombres 13:32-33). Les femmes qui ont des physiques de déesses ont aussi souvent des pouvoirs psychologiques formidables.
Ceux d’entre nous qui n’avons ni un physique de dieu, ni même attractif, ont cependant quand même des opportunités d’exercer un pouvoir psychologique. Les femmes ont une habileté mystérieuse de commencer à pleurer sans préavis, désarmant ainsi beaucoup d’entre nous du sexe opposé. Les hommes qui ont des tempéraments violents ont la capacité de contrôler les choses par vertu que personne ne veut déclencher une explosion qui brûlera toute personne ayant la malchance d’être dans les environs au moment de la crise.
Il y a une variante du pouvoir psychologique qui est spécialement effectif dans les cercles religieux. J’ai étiqueté cette façon d’agir chrétienne, « le pouvoir religieux ». Le pouvoir religieux profite de l’impression d’une plus grande spiritualité en cherchant à attaquer les sentiments d’insécurité ou d’infériorité de ceux qui se sentent moins spirituels. En employant des expressions pieuses, un jargon spirituel ou même des yeux remplis de larmes, ceux que nous voulons manipuler sont enclins à se sentir moins spirituels, immatures ou pas dévoués s’ils ne font pas ce que nous suggérons. Cela peut être fait soit par une manière agressive et assertive comme Moïse ou par un « saint » apparaissant humble et réservé. Qui, par exemple, pourrait refuser une requête d’enseigner la Bible dans une classe du dimanche par quelqu’un qui nous dit qu’il a prié à ce propos pendant des mois, souvent à l’aube, et que Dieu lui a dit que nous sommes la personne qui doit faire cette tache sacrée ? Ça, mes amis, c’est le pouvoir religieux.
Le pouvoir de récompenses et punitions. Pendant que d’autres formes de pouvoir ont été identifiées et discutées dans le cercle séculaire,67 je voudrais seulement mentionner une dernière forme de pouvoir séculaire. C’est le pouvoir qui vient de notre capacité de donner ou de retenir des récompenses désirables et le pouvoir qui peut exécuter ou différer le jugement.
Un parent a manifestement cette sorte de pouvoir. Les maris peuvent bouder ou refuser de parler à leurs femmes, et les femmes ont des façons subtiles de punir leurs maris. Les prêcheurs, de derrière (la sainteté) de la chaire peuvent louer les efforts de certains individus ou ils peuvent « demander des prières » pour ceux qui sont résistants à leurs plans et à leurs programmes. Joseph, lui aussi, avait un grand pouvoir de récompenses et punitions sur ses frères. Il pouvait les emprisonner comme traîtres ou il pouvait leurs accorder une abondance de bienfaits (45:10-11,16-20).
Le pouvoir spirituel. Tous les genres précédents de pouvoir peuvent être utiliser pour la gloire de Dieu, mais ils sont, en fait, des genres séculaires de pouvoir. Faisant contraste de ceux-la, nous devons mentionner ce que j’appelle le pouvoir spirituel.
Le pouvoir spirituel ne naît pas de l'intérieur de l'homme, mais il vient de Dieu, Qui est le Créateur tout-puissant, Celui Qui prend soin de l’univers. Ce pouvoir est accessible à tous les croyants.
« Mais ce trésor, nous le portons dans les vases faits d'argile que nous sommes, pour que ce soit la puissance extraordinaire de Dieu qui se manifeste, et non notre propre capacité. » (2 Corinthiens 4:7)
« David loua l'Eternel devant toute l'assemblée en disant:
Loué sois-tu à tout jamais, ô Eternel,
Dieu de notre ancêtre Israël!
A toi, Eternel, appartiennent la grandeur, la puissance et la magnificence,
et la gloire et la majesté.
Car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre est à toi, Eternel.
C'est à toi qu'appartient le règne,
tu es le souverain au-dessus de tout être[c].
Et c'est de toi que viennent la richesse et la gloire.
Tu domines sur tout
et dans ta main résident la force et la puissance,
tu détiens le pouvoir d'élever qui tu veux et de le rendre fort. » (1 Chroniques 29:10-12)
« et quelle est l'extraordinaire grandeur de la puissance qu'il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre confiance en lui. Cette puissance, en effet, il l'a déployée dans toute sa force » (Ephésiens 1:19)
« A celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous demandons ou même pensons,
à lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ pour toutes les générations et pour l'éternité. Amen! » (Ephésiens 3:20-21)
Le pouvoir spirituel est inconsistant avec les moyens humains et les techniques manipulatives.
« C'est pourquoi, moi aussi, frères, lorsque je suis allé chez vous, je ne suis pas venu proclamer le secret de Dieu[a] en utilisant les prestiges de l'éloquence ou de la sagesse.
Car, je n'ai pas estimé devoir vous apporter autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
De plus, quand je suis arrivé chez vous, je me sentais bien faible et je tremblais de crainte.
Mon enseignement et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la «sagesse», mais sur une action manifeste de la puissance de l'Esprit.
Ainsi votre foi a été fondée, non sur la «sagesse» humaine, mais sur la puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 2:1-5)
Le pouvoir spirituel est manifesté par l’Esprit de Dieu.
« … ni par votre bravoure ni par la force,
mais c'est par mon Esprit,
le Seigneur des armées célestes le déclare. » (Zacharie 4:6)
« Mais le Saint-Esprit descendra sur vous: vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à *Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde. » (Actes 1:8)
le pouvoir spirituel n’est pas donne a ceux qui sont humainement capables est confident, mais a ceux qui sont faibles est dependant de LUI pour rendre possible.
« Car devant l'Eternel, il a grandi comme une jeune pousse
ou comme une racine sortant d'un sol aride.
Il n'avait ni prestance ni beauté
pour retenir notre attention
ni rien dans son aspect qui pût nous attirer.
Il était méprisé, abandonné des hommes,
un homme de douleur
habitué à la souffrance.
Oui, il était semblable à ceux devant lesquels on détourne les yeux.
Il était méprisé,
et nous n'avons fait aucun cas de sa valeur. » (Ésaïe 53:2-3)
« Car, bien que je n'aie rien à me reprocher, ce n'est pas cela qui fait de moi un juste. Celui qui me juge, c'est le Seigneur.
Ne jugez donc pas avant le temps. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions véritables qui animent les cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.
Frères, je viens d'employer diverses images à propos d'Apollos et de moi pour que vous appreniez, à notre sujet, à appliquer cette règle: «Ne pas aller au-delà de ce qui est écrit», et qu'ainsi aucun de vous ne s'enfle d'orgueil en prenant le parti de l'un contre l'autre.
Car qui te confère une distinction? Qu'as-tu qui ne t'ait été donné? Et puisqu'on t'a tout donné, pourquoi t'en vanter comme si tu ne l'avais pas reçu?
Dès à présent, vous êtes rassasiés. Déjà, vous voilà riches! Vous avez commencé à régner sans nous.
Comme je voudrais que vous soyez effectivement en train de régner, pour que nous soyons rois avec vous.
Mais il me semble plutôt que Dieu nous a assigné, à nous autres apôtres, la dernière place, comme à des condamnés à mort car, comme eux, il nous a livrés en spectacle au monde entier: aux anges et aux hommes.
Nous sommes « fous » à cause du Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ! Nous sommes faibles, mais vous, vous êtes forts! Vous êtes honorés, nous, nous sommes méprisés.
Jusqu'à présent, nous souffrons la faim et la soif, nous sommes mal vêtus, exposés aux coups, errant de lieu en lieu.
Nous nous épuisons à travailler de nos propres mains. On nous insulte? Nous bénissons. On nous persécute? Nous le supportons.
On nous calomnie? Nous répondons par des paroles bienveillantes. Jusqu'à maintenant, nous sommes devenus comme les déchets du monde et traités comme le rebut de l'humanité. » (1 Corinthiens 4:7-13)
« mais il m'a répondu: «Ma grâce te suffit, c'est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement.» C'est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ repose sur moi.
Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j'endure pour le Christ. Car c'est lorsque je suis faible que je suis réellement fort. » (2 Corinthiens 12:9-10)
« Il donne de la force à qui est las
et il augmente la vigueur de celui qui est fatigué.
Les jeunes gens se lassent et ils s'épuisent,
et même de robustes gaillards tombent,
mais ceux qui comptent sur l'Eternel renouvellent leur force:
ils prennent leur envol comme de jeunes aigles;
sans se lasser, ils courent,
ils marchent en avant, et ne s'épuisent pas. » (Ésaïe 40:29-31)
Le pouvoir spirituel est la capacité de sauver, de garder, de sanctifier, de servir, et de ressusciter les morts quand notre Seigneur reviendra.
« Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1:12)
« Car je suis fier de l'Evangile: c'est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs d'abord et aussi les non-Juifs. » (Romains 1:16)
« vous qu'il garde, par sa puissance, au moyen de la foi, en vue du salut qui est prêt à être révélé au moment de la fin. » (1 Pierre 1:5)
« Par sa puissance, en effet, Dieu nous a donné tout ce qu'il faut pour vivre dans l'attachement au Seigneur, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par la manifestation de sa propre gloire et l'intervention de sa force.» (2 Pierre 1:3)
« Alors Jésus s'approcha d'eux et leur parla ainsi:
---J'ai reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre:
allez donc dans le monde entier, faites des disciples parmi tous les peuples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
et apprenez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit. Et voici: je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu'à la fin du monde.» (Matthieu 28:18-20)
« Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Romains 8:11)
« En effet, comme Dieu a ressuscité le Seigneur d'entre les morts, il nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance. » (1 Corinthiens 6:14)
(4) Les résultats spirituels sont les produits du pouvoir spirituel, pas de l’autorité politique. La grande tentation pour Joseph était d’utiliser son autorité politique pour se venger des choses horribles que ses frères lui avaient faites. Bien que Joseph ait utilisé son pouvoir séculaire pour bénéficier ses frères, c’était, à mon avis, son pouvoir spirituel qui eut les plus grands résultats.
Avez-vous remarqué que pendant que la rudesse feinte de Joseph engendra de la peur, c’était sa bienveillance qui occasionna une sensibilisation spirituelle et le début de la repentance ? Les accusations bourrues de Joseph firent ce qu’il espérait de son père et frère (42:8-13), mais ce fut la grâce qui causa ses frères de considérer leurs circonstances comme venant de la main de Dieu. Ce ne fut seulement qu’après que Joseph relâcha ses frères de prison et assouplit ses demandes et offrit espoir et vie en leurs assurant qu’il respectait aussi Dieu (42:18) qu’ils commencèrent à considérer la main de Dieu dans leur épreuve (42:21-22). Et ce ne fut qu’après qu’ils réalisèrent que leur argent leur fut rendu dans les sacs à grain qu’ils dirent, « ---Qu'est-ce que Dieu nous a fait? » (42:28).
Tout cela devient très clair à la vue de l’enseignement de l’apôtre Paul dans le Livre de Romains :
« Ne répondez jamais au mal par le mal. Cherchez au contraire à faire ce qui est bien devant tous les hommes.
Autant que possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.
Mes amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit:
C'est à moi qu'il appartient de faire justice;
c'est moi qui rendrai à chacun son dû.
Mais voici votre part:
Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger.
S'il a soif, donne-lui à boire.
Par là, ce sera comme si tu lui mettais
des charbons ardents sur la tête.
Ne te laisse jamais dominer par le mal. Au contraire, sois vainqueur du mal par le bien. » (Romains 12:17-21)
C’était ce que devaient amener toutes les relations de Joseph avec ses frères. Il était en position d’utiliser son pouvoir séculaire pour décharger tous ses sentiments de colère et d’amertume mais, au lieu de ça, il utilisa le pouvoir spirituel de Dieu, manifesté en servant et mettant les intérêts des autres avant les siens. Cela commença le processus de restauration chez ses frères.
L’esprit altruiste de joseph est un contraste remarquable à l’esprit égocentrique de Jacob et de ses 10 fils. Joseph ne pouvait pas espérer voir ses frères restaurés par l’exercice du pouvoir séculaire, motivé par des désirs égoïstes. Il y a une loi de physique qui dit que toute action à une réaction opposée égale. Le pouvoir humain, motivé par des motifs charnels, amène des réactions similaires. Le pouvoir spirituel, motivé par de smotifs sains, amène des fins spirituelles. Le bon produit du bon.
Quel genre de pouvoir employez-vous, mes amis ? Et comment exercez-vous cette autorité qui est entre vos mains ? Pères, utilisez-vous la simple supériorité physique pour discipliner vos enfants ? Ou utilisez-vous l’autorité spirituelle pour amener leur soumission spirituelle ? Frustrons-nous nos enfants par l’abus de notre autorité ? Décourageons-nous nos épouses en utilisant l’autorité que Dieu nous a donnée dans notre mariage seulement pour servir notre propre intérêt plutôt que d’enrichir et de mettre en valeur notre compagne ? La question que Joseph pose à tous les Chrétiens est celle-là : Comment exerçons-nous le pouvoir qui est mit à notre disposition ? Est-ce que nous nous en servons pour aider les autres ou pour aider nos propres intérêts?
Peut-être ressortons-nous au pouvoir séculaire, de ce monde, pour achever nos buts, même des buts justes, simplement car nous en avons plus l’habitude. J’ai bien peur que beaucoup de ce que nous essayons de faire pour Dieu est accompli simplement par des moyens séculaires. Beaucoup de nos églises pourraient probablement être gouvernées par des administrateurs non croyants et nous ne verrions même pas la différence. De simples formes religieuses ne garantissent pas le pouvoir spirituel :
« … attachés aux pratiques extérieures de la religion mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force… » (2 Timothée 3:5)
Que Dieu nous permette d’utiliser le pouvoir spirituel par des moyens spirituels pour SA gloire et notre bien.
63 Joseph was born at the end of Jacob’s 14 years of service to Laban, and at the time Jacob asked to be released (30:25). We know also that Jacob served Laban another 6 years before leaving to return to the land of Canaan (cf. 31:38). Adding to these 6 years several more spent dallying in Succoth and Shechem (33:18-34:31), we conclude that Benjamin must have been ten or more years younger than Joseph. Joseph was 30 when he entered into Pharaoh’s court (41:46) and the seven years of plenty had passed, with the famine under way. That would make Joseph around 39 and Benjamin no older than 29. Since Benjamin was alive when Joseph was sold into slavery at the age of 17 (37:2), and he was now 22 years older, Benjamin would have to be at least 22 and not older than 29. In other words, he was not a child.
64 The appearance is that Joseph sent the ten brothers to be confined for three days, during which he is not said to have visited them. It would seem that what occurs in verses 18-23 is that Joseph summoned his brothers to him from the jail and spoke to them from his quarters. If this is so, that which is overheard is not spoken in the jail, but in Joseph’s headquarters.
65The Berkeley Version in Modern English (Grand Rapids: Zondervan Publishing House, Fifth Edition, 1962), p. 44, fn. f.
66 Technically, there is a difference between power and authority. Authority refers to the right one has to command, while power refers to the ability. In many instances there are two chains-of-command, a formal one and an informal one. This is the result of giving authority to people who lack the power to carry out their task. As a result, some one with power (legitimate or otherwise) arises who gets the job done, but outside the system.
67 For a more thorough treatment of the various types of power, handled from a secular point of view, see Joseph L. Massie and John Douglas, Managing: A Contemporary Introduction (Englewood Cliffs, N. J.: Prentice-Hall, 1973), pp. 337 ff.
1. Introducción: Cómo Estudiar La Biblia
Este papel está en dos partes. La primera se refiere al énfasis que la gente de Dios en la Biblia, pusieron a la palabra de Dios en sus vidas. Esta parte rastrea este tema a través de la escritura en un estudio limitado. La segunda sección se enfoca en la práctica de estudiar la palabra de Dios. El lector estará deseoso de leer ambas secciones. Después de que el estudiante halla trabajado en esta papel, él o ella desearan leer, "Cómo Estudiar la Biblia: Para Principiantes—Fase Dos" en el sitio Web de BSF. En ese artículo para alguno de los conceptos aquí mencionados se extiende el tratamiento al nivel de un libro entero, y no sólo de un párrafo.
También, debe notarse que el estudio es, por supuesto, parcial en naturaleza. No todos los pasajes que relacionan a un tema particular son nombrados. Así hay muchos más pasajes que podrían citarse en cada categoría, pero ese haría que nos llevara mucho tiempo completar el documento. Los pasajes listados en cada categoría son suficientes, en mi opinión, para establecer el asunto a tratar.
Related Topics: Bibliology (The Written Word), Bible Study Methods
A. El Lugar de la Biblia en la Vida del Cristiano
El propósito de esta sección es rastrear a través del Antiguo y Nuevo Testamento la idea del lugar de la Biblia (es decir, la revelación verbal ahora preservada para nosotros en las Escrituras) en las vidas de las personas de Dios. Nosotros veremos como la revelación de Dios fue pensada para dar forma a todos los aspectos de su existencia.
1B. El Ejemplo de la Gente de Dios en el Antiguo Testamento
1C. Su Fundamento fue de acuerdo a la Palabra de Dios
1D. Génesis 12:1-3
1Pero Jehová había dicho a Abram: Vete de tu tierra y de tu parentela, y de la casa de tu padre, a la tierra que te mostraré. 2Y haré de ti una nación grande, y te bendeciré, y engrandeceré tu nombre, y serás bendición. 3Bendeciré a los que te bendijeren, y a los que te maldijeren maldeciré; y serán benditas en ti todas las familias de la tierra.
2D. Resumen
Los primeros once capítulos de Génesis registran la creación y la caída de hombre (1-3), su maldad subsecuente y el juicio en el diluvio (6-9) y su rebelión universal como se evidenció en la Torre de Babel (10-11:9). Es instructivo que la narración descrita en la llamada de Abraham es colocada inmediatamente después de la dispersión de las naciones en 11:1-10. Tal posicionamiento del texto resalta la gracia asombrosa de Dios que aunque nosotros no lo buscamos, él nos busca. Él bajo y lo alcanzo a mitad del juicio y extrajo un hombre idólatra (ver Josué 24:3, 15). Él llamó a Abraham a su lado y le dio “grandes y preciosas promesas” –promesas acerca de toda la tierra, la fundación de la nación Israelita de la que el Mesías habría de venir (Génesis 49:10), y todo de la historia humana.1 Por su palabra, como la vimos en Génesis 1-2, Dios trajo nuevas realidades en su existencia y formó no sólo la vida de Abraham, sino también el curso de la historia humana.
El punto que yo deseo determinar es que Dios corto de tajo nuestra oscuridad al hablar redentoramente, para que dejáramos de estar perdidos para siempre. Así como, nosotros estábamos necesitados de su palabra antes de la caída (Génesis 1:28-30; 2:15-16, 3:8), así también, nosotros estamos en necesidad desesperada de su palabra después de la caída. La revelación dada a Abraham fue escrita para nuestro beneficio e instrucción (Romanos 15:4; 2 Timoteo 3:16-17). Llego a ser el centro de la esperanza de los santos del Antiguo Testamento y se consideró como la palabra de Dios para nutrir las almas de centenares de generaciones más tarde de Israelitas (Deuteronomio 1:8; 34:4; 1 Crónicas 16:16; Salmos 105:9; Mateo 1:1, 17, 3:9). Esta fue la base de la esperanza mesiánica en Israel (ej. Lucas 1:46-56) y la misión de las primeras iglesias judía a los Gentiles (Hechos 1:8; 3:25). Esta fue diseñada para formar nuestra fe y vida.
2C. Su Identidad y Misión fue entendida de la Palabra de Dios
1D. Éxodo 19:5-6
5Ahora, pues, si diereis oído a mi voz, y guardareis mi pacto, vosotros seréis mi especial tesoro sobre todos los pueblos; porque mía es toda la tierra. 6Y vosotros me seréis un reino de sacerdotes, y gente santa. Estas son las palabras que dirás a los hijos de Israel.
2D. Levitico 26:11-12
11Y pondré mi morada en medio de vosotros, y mi alma no os abominará; 12y andaré entre vosotros, y yo seré vuestro Dios, y vosotros seréis mi pueblo.
3D. Isaias 49:6 (Isaias 11:10)
6dice: Poco es para mí que tú seas mi siervo para levantar las tribus de Jacob, y para que restaures el remanente de Israel; también te di por luz de las naciones, para que seas mi salvación hasta lo postrero de la tierra.2
3D. Resumen
No sólo la palabra de la promesa de Dios dio luz a la nación de Israel –es decir, la nación también debe su existencia a la graciosa promesa de Dios–El además formó y moldeó la identidad de la nación y su misión. Dios no sólo los llamó por su palabra, él los formó y los moldeó también por su palabra. Como Éxodo 19:5 dice, ellos fueron considerados su nueva identidad, corporativamente, como una posesión atesorada de Dios. Esto habla a su privilegio y alegría, especialmente desde que la tierra entera es el Señor. Levítico 26:11-12 también habla a su privilegio; ellos eran una nación en que Dios atendió de una manera especial: Él caminó entre ellos, y ellos fueron considerados como su gente.3 Ellos no fueron mas esclavos hebreos aplastado bajo el peso de la dominación egipcia y servidumbre, pues eran ahora libres y podría sostener sus cabezas en alto bajo Jehová su redentor (Levítico 26:13). Así su propia conciencia e identidad corporativa–quiénes eran ellos y cómo ellos pensaron de si mismos– fue para ser formada por la palabra de Dios para tal fin.
Pero junto con “la palabra de privilegio” de Dios indicando su lugar fenomenal en el plan de Dios para salvar el mundo, también viene su palabra de responsabilidad. Los Israelitas, como aquéllos que conocieron a Dios, serán un reino de sacerdotes4y una nación santa. Lo anterior habla a su ministerio a un mundo principalmente ignorante de Dios y sus maneras, y lo posterior habla de su imitación de su puro y buen carácter. Ellos fueron a actuar como él actuó y obedientes a sus mandamientos que él habló a Moisés y a los profetas (Levítico 26; Deuteronomio 28-30)5. Ellos fueron escogidos por ciertas razones, y por la palabra de Dios ellos llegaron a entender su nueva identidad y la misión a la que ellos habían sido llamados.
3C. Su Bendición Material y Espiritual se Entendió de la Palabra de Dios
El origen de la nación será encontrado en la palabra de Dios. Ellos llegaron a entender su identidad y misión a través de la Palabra de Dios. Ellos también llegaron a entender su relación con Dios a través de su Palabra que explicó bendiciendo por la obediencia y maldiciendo por la desobediencia.
1D. Deuteronomio 32:44-47
44Vino Moisés y recitó todas las palabras de este cántico a oídos del pueblo, él y Josué hijo de Nun. 45Y acabó Moisés de recitar todas estas palabras a todo Israel; 46y les dijo: Aplicad vuestro corazón a todas las palabras que yo os testifico hoy, para que las mandéis a vuestros hijos, a fin de que cuiden de cumplir todas las palabras de esta ley. 47Porque no os es cosa vana; es vuestra vida, y por medio de esta ley haréis prolongar vuestros días sobre la tierra adonde vais, pasando el Jordán, para tomar posesión de ella.
2D. Josue 1:8
8Nunca se apartará de tu boca este libro de la ley, sino que de día y de noche meditarás en él, para que guardes y hagas conforme a todo lo que en él está escrito; porque entonces harás prosperar tu camino, y todo te saldrá bien.
3D. Isaias 66:2b
2pero miraré a aquel que es pobre y humilde de espíritu, y que tiembla a mi palabra.
4D. Resumen
A Israel se le dio la tarea de andar en obediencia a Jehová, rindiéndole culto apropiadamente, dando testimonio a las naciones, y tomando posesión de la tierra prometida, pero ella será solamente capaz de cumplir esta alta responsabilidad cuando las generaciones presentes y futuras conozcan y obedezcan la palabra de Dios dada a través de Moisés (Ver Éxodo 4:12-16). La palabra de Dios, cuando la entiendan y la obedezcan por fe, permitiré la victoria de Israel sobre la tierra prometida. Cuando desobedeció, como en el caso de los mandamientos acerca del descanso del Sabát y la prohibición contra los ídolos, ella fue exiliada a Asiría y Babilonia. Para abreviar, y nosotros hemos de tomar esto de corazón, Moisés dijo que la promesa de Dios de bendiciones para la obediencia y maldiciones para desobediencia no era una “palabra ociosa” para Israel; era su vida. ¡Isaías dijo que Dios toma nota, y esto es, del que es humilde de corazón y tiembla con su palabra! Nosotros somos responsables de obedecer su palabra que se presupone que hemos leído y meditando en ella, y Dios es responsable de bendecir. La vida día a día de Israel esta regulada por su obediencia a la palabra revelada de Dios. Así debe ser con nosotros.
4C. Su Destino se Entendió de la Palabra de Dios
1D. Génesis 12:3
3Bendeciré a los que te bendijeren, y a los que te maldijeren maldeciré; y serán benditas en ti todas las familias de la tierra
2D. Isaias 2; 11; Miqueas 4; Mateo 8:11
3D. Resumen
El texto de Génesis 12 muestra el alcance del destino de Israel en eso incluye bendición al mundo entero. Los pasajes de Isaías, Miqueas, y Mateo muestran que Israel pudiera esperar un tiempo de bendición universal sin precedente en la historia mundial (a través de su Mesías). El punto es que si ella nunca invirtió el tiempo en la palabra revelada de Dios, entonces ella no ha sido capaz de entender todo lo que Él esperaba de ella.
2B. El Ejemplo de Jesús Cristo
Jesús Cristo es el ejemplo de la quinta esencia en la Biblia de un hombre que modeló su vida entera y enseñó en la Escritura. Mientras que él no rindió culto a la Biblia como a tal, él reconoció la voz de Dios en las palabras de Moisés y aquella de los Profetas y él le dio debida atención a lo que se escribió. Así él enseñó a otros también. Demos una mirada.
1C. En Su Vida en general
1D. Mateo y su "Fórmula del Cumplimiento"
El nacimiento virginal (1:22; Isaías 7:14), Salida de Jesús a Egipto (2:15; Óseas 11:1), el esfuerzo de Herodes por matar a Jesús (2:17; Jeremías 31:15), El regreso de Jesús a Nazareth (2:23; los profetas) y el movimiento subsecuente a Capernaum (4:14; Isaías 9:1-2), su ministerio de curación (8:17; Isaías 53:4), ministerio a los Gentiles (12:17; Isaías 42:1-4), enseñando en parábolas (13:35; Salmo 78:2), la entrada triunfal (21:4; Zacarías 9:9), traición que lo llevo a la crucifixión (26:56; los profetas), y el problema de las treinta piezas de plata (27:9; Ver Zacarías 12:11-12; Jeremías 18:1-4; 19:1-3) son todos mostrados por Mateo como cumplimientos de la profecía de Antiguo Testamento, Tanto que la vida entera de Jesús es anticipada en el Antiguo Testamento, de acuerdo a la palabra revelada de Dios.
2D. Jesús como "El Hijo de Hombre"
1E. Daniel 7:13-14
13Miraba yo en la visión de la noche, y he aquí con las nubes del cielo venía uno como un hijo de hombre, que vino hasta el Anciano de días, y le hicieron acercarse delante de él. 14Y le fue dado dominio, gloria y reino, para que todos los pueblos, naciones y lenguas le sirvieran; su dominio es dominio eterno, que nunca pasará, y su reino uno que no será destruido.
2E. Marcos 8:31; 9:31; 10:33
8:31Y comenzó a enseñarles que le era necesario al Hijo del Hombre padecer mucho, y ser desechado por los ancianos, por los principales sacerdotes y por los escribas, y ser muerto, y resucitar después de tres días.
3E. Mateo 24:30
30Entonces aparecerá la señal del Hijo del Hombre en el cielo; y entonces lamentarán todas las tribus de la tierra, y verán al Hijo del Hombre viniendo sobre las nubes del cielo, con poder y gran gloria.
4E. Resumen
Jesús llegó a ser conocido por muchos títulos (Ver Juan 1), pero el particular que él escogió como una misma designación era "el Hijo de Hombre". Sólo fue usado por Jesús de él y nunca por nadie más en la iglesia temprana (como se escribió en Hechos y las epístolas) para referirse a él (Ver Hechos 7:56). La designación viene de Daniel 7:13-14 y disfrutó de un uso limitado entre los judíos en los días de Jesús (Ver 1 Enoc; 4 Esdras). Esto cuenta por qué él lo escogió por encima de "Cristo" (Mesías) qué llego a tener muchas ideas diferentes algunas de los cuales eran públicamente políticas. Jesús pudo entrar a raudales en este título ambos el motivo del sirviente sufrido de Isaías (Isaías 53) y la idea regia de Daniel 7:13-14. De esta manera él podría capturar ambos su advenimiento presente (Marcos 8:31) así como su segundo advenimiento bajo una referencia (Mateo 24:30).6 El punto es, para nuestros propósitos, que él buscó en la Escritura para entender su identidad y misión.
2C. En Su Ministerio
1D. Cristo Visto por la Escritura7
1E. Juan 10:34-35
34Jesús les respondió: ¿No está escrito en vuestra ley: Yo dije, dioses sois? 35Si llamó dioses a aquellos a quienes vino la palabra de Dios (y la Escritura no puede ser quebrantada),“Jesús les respondió: ¿No esta escrito en vuestra ley: Yo dije, dioses sois? Si llamo dioses a aquellos a quienes vino la palabra de Dios (y la Escritura no puede ser quebrantada)
2E. Resumen
El punto que Jesús está haciendo a través de Salmo 82:6 es que si Dios se refiriera a otros mortales o ángeles como “los dioses”8 por qué, si la Escritura es incapaz de ser retrocedida o anulada, los judíos lo acusan de blasfemia cuando él se refiere especialmente a él como el hijo de Dios. Después de todo El había sido apartado por Dios, enviado al mundo, y llevo una relación filial especial con el Padre. El punto para nuestros propósitos aquí es reconocer y apreciar la amplia visión de Jesús de la fidelidad de Escritura. Para él, esto no podía ser “roto”.
2D. La Meta de Su Ministerio
1E. Mateo 5:17-20
17No penséis que he venido para abrogar la ley o los profetas; no he venido para abrogar, sino para cumplir. 18Porque de cierto os digo que hasta que pasen el cielo y la tierra, ni una jota ni una tilde pasará de la ley, hasta que todo se haya cumplido. 19De manera que cualquiera que quebrante uno de estos mandamientos muy pequeños, y así enseñe a los hombres, muy pequeño será llamado en el reino de los cielos; mas cualquiera que los haga y los enseñe, éste será llamado grande en el reino de los cielos. 20Porque os digo que si vuestra justicia no fuere mayor que la de los escribas y fariseos, no entraréis en el reino de los cielos.
2E. Resumen
Hay muchas preguntas interesantes alrededor de la interpretación de este pasaje como es relatado en el libro de Mateo, el ministerio de Jesús en conjunto, y la relación del Antiguo y Nuevo Testamento. Nosotros no podemos entretener esas preguntas aquí, pero quizás la manera mejor de considerar estos versos es como sigue: (1) v. 17 se refieren a las enseñanzas de Jesús y hechos que cumplen a la ley y los profetas donde “la ley y los profetas” deben ser entendidos en su esencia directa mostrada. Es decir, Jesús los cumplió como el Mesías a quien ellos apuntaron. El pasaje entero está coloreado por el uso de “cumpla” qué tiene un significado escatológico y del reino asociados en Mateo9; (2) v. 18 presenta otros problemas. Esto se ve aumentado por medio de la hipérbole, comentada por Jesús en v. 17 y para indicar para Mateo que la Ley como se interpretó y cumplió por Jesús permanecerá en efecto, en algún sentido, a lo largo de todos los tiempos,; (3) v. 19 se refieren a los mandamientos de la ley de AT y los profetas como fueron interpretados y aplicados por Jesús, y (4) v. 20 se refieren a las demandas perfectas de la ley como estaban definidas, por ejemplo, en 5:21-48.
Para nuestros propósitos, nosotros notamos en Jesús su visión increíblemente amplia de la Escritura en estos pasajes. Él consideró su total ministerio indisolublemente conectado a la palabra de Dios en el AT y a su cumplimiento. En este sentido, él es consistente con los otros santos de AT que sostuvieron la palabra de Dios en la más alta estima.
3D. La Defensa de Su Ministerio
1E. Juan 5:37-40
37También el Padre que me envió ha dado testimonio de mí. Nunca habéis oído su voz, ni habéis visto su aspecto, 38ni tenéis su palabra morando en vosotros; porque a quien él envió, vosotros no creéis. 39Escudriñad las Escrituras; porque a vosotros os parece que en ellas tenéis la vida eterna; y ellas son las que dan testimonio de mí; 40y no queréis venir a mí para que tengáis vida.
2E. Resumen
Juan 5:31-47 leído como un ensayo de escena del AT, tal que nosotros podríamos haber estado en Isaías 43:8-13. Jesús ofrece varias líneas de evidencia en defensa de sus demandas. Éstos incluyen: (1) el testimonio del Padre (vv. 32, 37) quién verifica lo siguiente testimonios: (2) de San Juan Bautista (vv. 33-35); (3) los obras de Jesús que el Padre le dio para terminar (v. 36); (4) las Escrituras (vv. 37-40), y el propio Moisés (vv. 45-47). De nuevo, Jesús está aquí diciendo que su vida y ministerio están testificados por las Escritura y esa Escritura apunta hacia él y aquéllos que lo leyeron propiamente vienen a él para la vida. Para Jesús, la lectura de la Escritura con la visión de conocerlo, es esencial en la vida cristiana.
4D. El Fundamento de Su Enseñanza Espiritual y Ética: El Shema del Antiguo Testamento
1E. Marcos 12:29-31
29¡Ay de vosotros, escribas y fariseos, hipócritas! porque edificáis los sepulcros de los profetas, y adornáis los monumentos de los justos, 30y decís: Si hubiésemos vivido en los días de nuestros padres, no hubiéramos sido sus cómplices en la sangre de los profetas. 31Así que dais testimonio contra vosotros mismos, de que sois hijos de aquellos que mataron a los profetas.
2E. Resumen
La fundamento de Jesús de su enseñanza ética viene de las escrituras del AT, como debidamente entendido y explicado por él. En contestación a la pregunta del maestro de la ley, Jesús le dio dos mandamientos y no solo uno. Estos mandamientos vienen de Deuteronomio 6:4-5 y Levítico 19:18. Ellos son conocidos, junto con Números 13:37-41 como el Shema en la liturgia hebrea. Shema es un imperativo hebreo que significa "escuche" o "oiga" y así el nombre se toma de la primera palabra en Deuteronomio 6:4. De nuevo, Jesús entiende que nuestra vida debe ser guiada por estos textos del AT.
3C. En Su Tentación y la Guerra Espiritual
1D. Mateo 4:1-11
1Entonces Jesús fue llevado por el Espíritu al desierto, para ser tentado por el diablo. 2Y después de haber ayunado cuarenta días y cuarenta noches, tuvo hambre. 3Y vino a él el tentador, y le dijo: Si eres Hijo de Dios, di que estas piedras se conviertan en pan. 4El respondió y dijo: Escrito está: No sólo de pan vivirá el hombre, sino de toda palabra que sale de la boca de Dios. 5Entonces el diablo le llevó a la santa ciudad, y le puso sobre el pináculo del templo, 6y le dijo: Si eres Hijo de Dios, échate abajo; porque escrito está: A sus ángeles mandará acerca de ti, y, En sus manos te sostendrán, Para que no tropieces con tu pie en piedra. 7Jesús le dijo: Escrito está también: No tentarás al Señor tu Dios. 8Otra vez le llevó el diablo a un monte muy alto, y le mostró todos los reinos del mundo y la gloria de ellos, 9y le dijo: Todo esto te daré, si postrado me adorares. 10Entonces Jesús le dijo: Vete, Satanás, porque escrito está: Al Señor tu Dios adorarás, y a él sólo servirás. 11El diablo entonces le dejó; y he aquí vinieron ángeles y le servían.
2D. Resumen
Jesús experimentó un ayuno y tentación paralelo al de Israel en su vagar por el desierto (Ver Deuteronomio 8). Pero considerando que ella falló en su prueba, Jesús tuvo éxito. La primera tentación de ordenar a las piedras para se convirtieran en pan (4:4) es una tentación para Jesús de usar su calidad de Hijo en cierto modo fuera de la esfera de su misión ordenada por Dios. Como a tal él cita Deuteronomio 8:3 que dice que el hombre no se mantiene solo de pan, sino de cada palabra que viene de la boca de Dios. En la segunda tentación (4:6), Satanás cita el Salmo 91:11-12 (una promesa del cuidado de Dios) y lo usa mal y lo convierte en una ocasión poner a Dios a prueba. De nuevo, Jesús responde citando Deuteronomio 6:16 propiamente: “Escrito está no tentaras al Señor tu Dios”. La tercera y final tentación involucran a Satanás que insiste a Jesús para usurpar su papel como Mesías Davídico aparte de su papel como el-siervo-sufriente mismo retrato de él unos versos antes en 3:17. Él fue tentado a dar culto a Satanás y Satanás para su parte le prometió todos los reinos del mundo. De nuevo, Jesús cita la Escritura. Esta vez, Deuteronomio 6:13: “Al Señor tu Dios adoraras y a el solo servirás”. Los reinos del mundo no eran ser un ídolo para Jesús, el nuevo Mesías Davídico. Él se los daría a su debido tiempo, cuando él hubiera cumplido la misión de Dios de sufrimiento. Jesús, entonces, nos da un modelo en muchos respetos de la importancia de saber y creer la palabra de Dios para que nosotros también, como aquéllos conectados a Cristo, podría tomar cautivo cada pensamiento a la obediencia de Cristo y podría disfrutar una medida de victoria en nuestra lucha contra las fuerzas de oscuridad (Ver 2 Corintios 10: 5; Efesios 6:17).
4C. En Su Muerte, Resurrección, y el Predicando del Evangelio
1D. Lucas 24:44-46
44Y les dijo: Estas son las palabras que os hablé, estando aún con vosotros: que era necesario que se cumpliese todo lo que está escrito de mí en la ley de Moisés, en los profetas y en los salmos. 45Entonces les abrió el entendimiento, para que comprendiesen las Escrituras; 46y les dijo: Así está escrito, y así fue necesario que el Cristo padeciese, y resucitase de los muertos al tercer día;
2D. Resumen
En estos versos Jesús establece que su sufrimiento y resurrección, y la predicación del evangelio a todas las naciones, esta delineado en el AT. Y desde que es la palabra de Dios en el Antiguo Testamento, y no solo pensamientos de hombre sobre Dios, esto “tenia que” ser cumplido.
5C. Su Retorno Futuro, Juicio, y Reino
1D. Mateo 24:30; 25:31-32
24:30Entonces aparecerá la señal del Hijo del Hombre en el cielo; y entonces lamentarán todas las tribus de la tierra, y verán al Hijo del Hombre viniendo sobre las nubes del cielo, con poder y gran gloria.
25:31Cuando el Hijo del Hombre venga en su gloria, y todos los santos ángeles con él, entonces se sentará en su trono de gloria, 25:32y serán reunidas delante de él todas las naciones; y apartará los unos de los otros, como aparta el pastor las ovejas de los cabritos.
2D. Resumen
El pasaje es basado en Daniel 7:13-14 y así Jesús entendió su retorno, prerrogativa en juicio, y reino real en luz de la profecía de Daniel que considera “uno como un Hijo de Hombre”. De nuevo, nosotros lo encontramos usando la Escritura para definir ambas cosas su carrera y la manera en la que nosotros como sus seguidores debemos pensar sobre él.
3B. El Ejemplo de la Iglesia Temprana en Hechos
1C. Su Fundando y Identidad
1D. Hechos 2:17-21
17Y en los postreros días, dice Dios, Derramaré de mi Espíritu sobre toda carne, Y vuestros hijos y vuestras hijas profetizarán; Vuestros jóvenes verán visiones, Y vuestros ancianos soñarán sueños; 18Y de cierto sobre mis siervos y sobre mis siervas en aquellos días Derramaré de mi Espíritu, y profetizarán. 19Y daré prodigios arriba en el cielo, Y señales abajo en la tierra, Sangre y fuego y vapor de humo; 20El sol se convertirá en tinieblas, Y la luna en sangre, Antes que venga el día del Señor, Grande y manifiesto; 21Y todo aquel que invocare el nombre del Señor, será salvo.
2D. Resumen
La cita de Pedro de Joel 2:28-32 demuestra que él entendió el origen e identidad de la iglesia según un texto del AT. Para él, era una comunidad formada por la venida y el funcionamiento abigarrado del regalo prometido del espíritu santo. Involucró una distribución maravillosa del regalo de profecía, no sólo a cierto portavoz dentro de las personas recientemente constituidas de Dios, pero de hecho a los hombres y mujeres, esclavo y libre igualmente. Todos disfrutarán este regalo, Pedro dice, y muchos recibirán visiones y sueños también. Este nuevo trabajo de Dios era, en la mente de Pedro, para ser asociado con el día del Señor y evidenció un tiempo cuando cualquiera que llamó en el nombre del Señor se salvaría.
2C. Su Compañerismo y Bendiciendo (Hechos 2:42; 17:11)
1D. Hechos 2:42
42Y perseveraban en la doctrina de los apóstoles, en la comunión unos con otros, en el partimiento del pan y en las oraciones.
2D. Resumen
La iglesia temprana mantuvo un compromiso firme a la enseñanza de los apóstoles, y naturalmente para que, y porque estos hombres habían estado con Jesús y habían tenido desde el Pentecostés dado evidencia del funcionamiento poderoso del Espíritu. Su compañerismo entre si fue caracterizado por un enfoque en la enseñanza apostólica. Definió para ellos quién ellos eran. Indudablemente “la doctrina de los apóstoles”, las tradiciones incluyendo sobre el origen, ministerio, muerte, resurrección y exaltación de Jesús de Nazaret, así como lo que esto significó para la salvación y viviendo para agradar Dios. Nosotros debemos consagrarnos también a la doctrina de los apóstoles, ahora entregada a nosotros en la Escritura.
3C. Su Misión
1D. Hechos 3:25
25Vosotros sois los hijos de los profetas, y del pacto que Dios hizo con nuestros padres, diciendo a Abraham: En tu simiente serán benditas todas las familias de la tierra.
2D. Resumen
Pedro, como representante de la iglesia temprana, entendió su misión siguiendo Génesis 12:3; 22:18, y 26:4 y el pacto que Dios instituyó con Abraham. Mientras yo no creo que Pedro en este momento realmente tomó la importancia de la oferta universal del evangelio (vea Hechos 10-11), él tomó su señal no obstante sobre la misión de la iglesia de estos textos prominentes del AT. También vea su uso de Deuteronomio 18:15, 18-19 en Hechos 3:22.
4C. Su Destino
1D. Hechos 3:20-22
20y él envíe a Jesucristo, que os fue antes anunciado; 21a quien de cierto es necesario que el cielo reciba hasta los tiempos de la restauración de todas las cosas, de que habló Dios por boca de sus santos profetas que han sido desde tiempo antiguo. 22Porque Moisés dijo a los padres: El Señor vuestro Dios os levantará profeta de entre vuestros hermanos, como a mí; a él oiréis en todas las cosas que os hable;
2D. Resumen
El retorno de Cristo, el destino de la iglesia, y la consumación de todas las cosas son referidos aquí corporativamente como la restauración de todas las cosas. El lenguaje de “restauración” es recordativo de los profetas y la salvación escatológica de Israel (vea Hechos 1:6; Jeremías 15:19; 16:15; 24:6; 50:19; Ezequiel 16:55; Oseas 11:11). De acuerdo para mostrar un cuadro del futuro, Pedro muestra en la Escritura, que él se refiere a aquí como de los santos profetas de Dios.
5C. El Ejemplo de los de Berea
1D. Hechos 17:11
11Y éstos eran más nobles que los que estaban en Tesalónica, pues recibieron la palabra con toda solicitud, escudriñando cada día las Escrituras para ver si estas cosas eran así.
2D. Resumen
Los judíos en Berea son puestos en una muy favorable luz por Lucas. Ellos son un ejemplo de noble carácter porque ellos escucharon a Paulo y dieron la bienvenida su mensaje con gran avidez, pero entonces ellos fueron y lo verificaron contra las escrituras del AT. Si nosotros fuésemos de noble carácter “per se” y siguiéramos su ejemplo que nosotros podríamos hacer bien en probar todo por la Palabra de Dios.
4B. El Ejemplo de los Apóstoles y Sus Iglesias
1C. La Autoridad de los Apóstoles
1D. 1 Corintios 14:37-38/ 2 Pedro 3:16/ Efesios 2:20
14:37Si alguno se cree profeta, o espiritual, reconozca que lo que os escribo son mandamientos del Señor. 14:38Mas el que ignora, ignore.
2D. Resumen
Paulo, en su más bien contencioso ministerio con los corintios, tenía más de una ocasión para recordarles de la autoridad que Dios le había dado y a la cual ellos debían someterse. Si ellos negaban la enseñanza autoritaria de Paulo, ellos serian negados también. Si nosotros negamos su enseñanza, podemos también ser negados por el Señor mismo10. Por el contrario, aquéllos que claman por ser espiritualmente dotados, como los apóstoles dicen, reconocerá su [la de Paulo] autoridad dada por Dios; él fue el portavoz de Dios a los Corintios (2 Corintios 5:20), un recipiente para de nueva revelación (ver Efesios 3:5), y el portavoz de Dios a nosotros también. Sus enseñanzas son consideradas ahora debidamente por la iglesia como la misma palabra de Dios.
2C. Su Énfasis en la Palabra de Dios
1D. Romanos 15:4
4Porque las cosas que se escribieron antes, para nuestra enseñanza se escribieron, a fin de que por la paciencia y la consolación de las Escrituras, tengamos esperanza.
2D. 1 Tesalonicenses 2:13
13Por lo cual también nosotros sin cesar damos gracias a Dios, de que cuando recibisteis la palabra de Dios que oísteis de nosotros, la recibisteis no como palabra de hombres, sino según es en verdad, la palabra de Dios, la cual actúa en vosotros los creyentes.
3D. 2 Timoteo 3:14-17
14Pero persiste tú en lo que has aprendido y te persuadiste, sabiendo de quién has aprendido; 15y que desde la niñez has sabido las Sagradas Escrituras, las cuales te pueden hacer sabio para la salvación por la fe que es en Cristo Jesús. 16Toda la Escritura es inspirada por Dios, y útil para enseñar, para redargüir, para corregir, para instruir en justicia, 17a fin de que el hombre de Dios sea perfecto, enteramente preparado para toda buena obra. (ver Hechos 20:32).
4D. Santiago 1:21-25
21Por lo cual, desechando toda inmundicia y abundancia de malicia, recibid con mansedumbre la palabra implantada, la cual puede salvar vuestras almas.22Pero sed hacedores de la palabra, y no tan solamente oidores, engañándoos a vosotros mismos. 23Porque si alguno es oidor de la palabra pero no hacedor de ella, éste es semejante al hombre que considera en un espejo su rostro natural. 24Porque él se considera a sí mismo, y se va, y luego olvida cómo era. 25Mas el que mira atentamente en la perfecta ley, la de la libertad, y persevera en ella, no siendo oidor olvidadizo, sino hacedor de la obra, éste será bienaventurado en lo que hace.
5D. 1 Pedro 2:1-3
1Desechando, pues, toda malicia, todo engaño, hipocresía, envidias, y todas las detracciones, 2desead, como niños recién nacidos, la leche espiritual no adulterada, para que por ella crezcáis para salvación, 3si es que habéis gustado la benignidad del Señor.
6D. Resumen
Hay numerosos otros textos que nosotros podríamos escoger aquí. Éstos, sin embargo, son suficientes a muestra que la Escritura se diseña para darnos poder, perseverancia, y esperanza (Romanos 15:4). La verdad de Dios trabaja en nosotros quienes creemos y nos habilita a imitar el carácter piadoso bajo la persecución (1 Tesalonicenses 2:13). También, la palabra de Dios esta habilitada para salvarnos, entrenarnos en rectitud, y prepararnos para la integridad de nuestro servicio a Dios. En otras palabras, la palabra de Dios es tal que nos santifica, justo como lo hizo Israel, y nos equipa para el servicio (2 Timoteo 3:14-17). Santiago también dice que salva nuestras almas y deben ser obedientes para que nosotros no caigamos en oscuridad espiritual y decepción. Pero si obedecemos esto nos lleva a bendición (Santiago 1:21-25). Finalmente, aunque la declaración de Pedro es algo metafórica y enigmática, él parece estar diciendo que el mensaje de Dios comunica a nosotros la misma vida de Dios. Esto, por supuesto, parecía ser el pensamiento de Jesús mismo (Juan 6:63; 17:17).
5B. Los Ejemplos de los Mártires en Apocalipsis
1C. Apocalipsis 1:2, 9,; 6:9, 20:4,
1:2que ha dado testimonio de la palabra de Dios, y del testimonio de Jesucristo, y de todas las cosas que ha visto.
1:9Yo Juan, vuestro hermano, y copartícipe vuestro en la tribulación, en el reino y en la paciencia de Jesucristo, estaba en la isla llamada Patmos, por causa de la palabra de Dios y el testimonio de Jesucristo.
6:9Cuando abrió el quinto sello, vi bajo el altar las almas de los que habían sido muertos por causa de la palabra de Dios y por el testimonio que tenían.
2C. Apocalipsis 3:8, 10,
8Yo conozco tus obras; he aquí, he puesto delante de ti una puerta abierta, la cual nadie puede cerrar; porque aunque tienes poca fuerza, has guardado mi palabra, y no has negado mi nombre.
10Por cuanto has guardado la palabra de mi paciencia, yo también te guardaré de la hora de la prueba que ha de venir sobre el mundo entero, para probar a los que moran sobre la tierra.
3C. Resumen
El punto básico en todos estos versos es que los cristianos pueden esperar oposición al guarda la palabra de Dios, es decir, sosteniéndose en un evangelio Bíblico y un estilo de vida que están agradando a Él. En muchos casos esta oposición culminará en muerte, como Juan lo hace claro. Por otro lado, el Señor encomendó a la iglesia en Filadelfia por guardar la Palabra de Dios, esto es, sosteniéndose firmemente en el evangelio y no negando a Cristo.
6B. Resumen de Enseñanza Bíblica
¿Qué podemos decir nosotros sobre el lugar de la Palabra de Dios en la vida del cristiano de este breve estudio? Varias cosas: Esto explica nuestra salvación y cómo nosotros llegamos a ser cristianos. Nos orienta a nuestra identidad en Cristo y la misión que Dios tiene para nosotros. Expone las bendiciones que Dios ha planeado para nosotros y nos comunica nuestro postrer final. Proporciona poder, paciencia, y esperanza en la Vida Cristiana y nos moldea para el servicio en el reino.
Todo esto puede resumirse bajo cuatro palabras importantes: Primero, nosotros podemos decir que la Palabra de Dios es autoritaria en materias de fe y práctica. Éstas son las palabras de Dios para nosotros para mostrarnos cómo vivir en compañerismo con él y agradarlo en nuestras vidas. No reconocer esto nos lleva a juicio. Segundo, nosotros podemos decir que la Palabra de Dios es suficiente para nuestra santificación y servicio al Señor (2 Timoteo 3:14-17). Tercero, nosotros podemos decir que la Palabra de Dios es necesaria para nuestra salvación, santificación, y glorificación. Es necesario para todos lo que nosotros pensamos y hacemos y sin él nosotros quedamos vagando en la oscuridad (Salmo 119:105). Cuarto, nosotros podemos decir que mientras hay algunas dificultades en interpretación, la Palabra de Dios comunica el acto salvador en Cristo y nuestra necesidad por arrepentimiento y fe es clara. Nuestra respuesta, entonces, a la idea de autoridad, suficiencia, necesidad, y claridad, haya de ser leer, estudiar, meditar, y orar a través de la palabra de Dios. Nuestra última meta es conocerlo a él través de su palabra y obedecer sus mandamientos, aunque nosotros podemos esperar oposición del mundo, la carne, y el Diablo en consideración a esto.
1 El tema de la gracia de Dios es evidente en la selección, llamando, y salvación de Abraham. De hecho, soberana (y libre) misericordia, gracia, y bendicion es un tema mayor en Génesis como esta evidenciadó, por ejemplo, en la provisión de Dios de un sacrificio substituto para el hombre (Gen 3:21) y la salvacion de Noe y su familia. Hay muchas similitudes entre la llamada de Noe y las llamada de Abraham – similaridades que resaltan la gracia de Dios y la preeminencia de su Palabra en sus vidas. En ambos casos la llamada de Dios vino en medio del juicio y envuelve a Dios hablando a estos hombres (8:15; 12:1) y llamandolos a salir de su situación (8:16; 12:1). En respuesta ambos sirven construyendo el arca (8:20; 12:7) y la bendición recibida a traves de la palabra hablada, ahora escrita para nosotros (9:1, 9,; 12:1-3).
2 Este pasaje puede tomarse colectivamente para referirse a la nación en su conjunto o singularmente para referirse al Siervo-Mesías. Los dos están en algún sentido en vista. En los términos del ministerio de luz a los Gentiles que también era responsabilidad de Israel-una responsabilidad que sólo Jesús, como un judío, cumplió en su sentido más lleno (Lucas 2:32) y qué Paulo reconoce y toma como su propio mandato (Hechos 13:46-47). Quienquiera que tiene el conocimiento de Dios se supone que lo comparte, y no lo esconde (Mateo 5:14-16).
3 El “caminar” imaginario recoge la idea de una relación vista en las narrativas patriarcales. Enoc, Noe y Abraham todos caminaron con Dios (Gen 5:22; 6:9; 17:1). Aquí, sin embargo, se dice que el Señor camino entre la gente. Uno sólo puede pensar en el Cristo exaltado que camina entre los candelabros o sus iglesias en Apocalipsis 2-3.
4 La interpretación precisa de "reino de sacerdotes" está cargado con dificultad desde que éste es el único lugar en el AT donde ocurre la expresión (ver 1 Pedro 2:9). No parece significar la misma cosa como "posesión atesorada," qué habla a la estimación de Dios del valor de la nación a él. Más allá, no parece significar la misma cosa como "nación santa" qué habla de la moral y religiosidad distintiva de Israel en contraste con las naciones alrededor de ella (vis una vis su relación con Jehová). "Reino de sacerdotes" parece hablar de su lugar especial de servicio y dar testimonio de a las naciones alrededor de ella. Así, como una nación en relación especial al Jehová y, por consiguiente, santo, ella podría funcionar como un vehículo a través del que Dios comunicó su pureza y gracia a las gentes de todos los lugares. Ella tenía la función real de representar Dios ante otras gentes y era ser una bendición hasta el fin de la tierra como era la visión en el pacto con Abraham (Gen 12:1-3). Nota: Las funciones regias y sacerdotales del rey unidas en el Salmo 110:1-4 tanto como (cf. 2 Samuel 6:13-14).
5 Levitico 26 puede perfilarse como (1) las bendiciones (26:3-13); (2) "siete-veces-sobre" maldiciones (26:14-39), y la esperanza de restauración (26:40-45). Las bendiciones incluyen lluvia, tierra buena y condiciones crecientes, paz, prosperidad material y espiritual, paz, y la presencia pactada de Dios entre ellos. Las maldiciones incluyen las cosechas pobres, plagas, derrotan en batalla, animales salvajes, guerra, pestilencia, hambre, y finalmente el destierro.
6 Para una discusión breve de la designación “hijo de hombre”, consulte, I. H. Marshall, “Hijo de Hombre”, en Dictionary of Jesus and the Gospels, ed. Joel B. Green, Scot McKnight y I. Howard Marshall (Downers Grove, IL: InterVarsity, 1996), 775-81.
7 Para una discusión extendida de la Amplia Vision de Cristo de la Escritura, vea John W. Wenham, " Christ’s View of Scripture,” en Inerrancy, ed. Norman L. Geisler (Grand Rapids: Zondervan, 1980), 1-36.
8 La identificación precisa de los “dioses” es difícil de clavar con certeza. Pero si se refiere a los jueces de Israel, ángeles, la gente de Israel como los dadores de la Ley, o cualquier cosa, no es hasta cierto punto pertinente a nuestra discusión. Cuando nosotros indicamos anteriormente, nuestro punto es mostrarle la amplia vision de la Escritura a Jesús.
9 Vea nuestra discusión bajo IA. 2B. 1C. 1D
10 En 14:38 Paulo probablemente significó que aquéllos que ignoraron su autoridad podrían ellos mismos ser ignorados por Paulo, miembros en la iglesia corintia, otras iglesias, e incluso el Señor.
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B. Principios para el Estudio de la Biblia: Cuatro Componentes Importantes
1B. El Problema de la Receptividad: “El Que Tiembla a Mi Palabra”
En una ocasión, mientras Jesús estaba hablando un mensaje sobre la naturaleza esencial del reino de Dios, él concluyó con estas palabras secretas: “Él que tiene oídos para oír, oiga” (Marcos 4:9). Él dijo esencialmente también la misma cosa a sus iglesias en Apocalipsis 2-3. Él también se quejó que Israel se había vuelto oídos sordos a sus demandas y ministerio (Mateo 13:15). Como personas caídas con una inclinación hacia el mal nosotros no escuchamos naturalmente bien, a pesar del hecho que nosotros tenemos dos oídos. Nosotros somos peor cuando nos piden que escuchemos a un mensaje que nos acusa de pecado, aun cuando ofrece restitución después de arrepentimiento. Nosotros debemos humillarnos profundamente y completamente si nosotros somos capaces de experimentar realmente una vida transformada en presencia de Dios a través de su palabra. NOSOTROS debemos ser receptivos a su mensaje.
2B. El Problema de Lectura: “Leyéndole pueden Tiene Visión”
En su carta a los Efesios, Paulo anima las iglesias para leer lo que él ha escrito para que “a través de leer ellos podrían entender su visión en el misterio de Cristo” (3:4). La inferencia que yo deseo deducir de este texto es que la Biblia es un libro y como a tal debe leerse. Mientras nosotros debemos tener una relación vital con Dios a través de Cristo y entenderlo propiamente, las habilidades de lectura pobres impedirán nuestra comprensión de lo que Dios está diciendo. Nosotros debemos, como cristianos y comprometió a la Santa Escritura, desarrollar nuestras habilidades de lectura. La proporción de alfabetización entre los norteamericanos es tristemente baja, y aun no se diga, de la escasez de buenos lectores.11
3B. El Problema de Reflexión: “Y El Señor le dara a Usted la Visión”
La llave a la transformación es la meditación que significa reflexión prolongada en un pasaje o verdad con objeto de penetrar su significado, relacionándolo a otras doctrinas y vida, y oyendo la voz de Dios en él. La meditación es el puente a la obediencia significante. Paulo le dijo a Timoteo que pensara en serio sobre eso que él [Paulo] dijo y que el Señor le daría visión en él (2 Timoteo 2:7). Desgraciadamente, casi todo en nuestra conducción social mitiga contra invertir tiempo en meditación piadosa. No obstante, Dios le ordenó a Josué que meditara en su palabra para que él pudiera obedecerlo y podría disfrutar la bendición de éxito (Josué 1:8).
4B. El Problema de Relacionar: La Pregunta “Para que eso que”
El problema es realmente uno de bendición. La Biblia fue significada para ser vivida no sólo “mostrada”. Nosotros debemos relacionar que hemos aprendido -que el Señor ha hablado a nosotros en meditación- para nuestras vidas y las vidas de otros. Cuando Santiago dice, “pero sed hacedores de la palabra y no tan solo oidores, engañándoos a vosotros mismos” (Santiago 1:22).
11 El lector interesado esta animado en adquirir y estudiar el libro de Mortimer J. Adler, How to Read A Book.
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C. Práctica de Estudio de la Biblia
1B. Escoja el Tipo de Estudio que Usted Desea Hacer
1C. Estudio del libro
El propósito o meta al estudiar un libro son entender sus diferentes temas e hilos de pensamiento como un todo integrado. Generalmente esto es hecho al realizar una síntesis inicial del libro que donde los temas mayores y menores son comentados y los pasajes difíciles aparecen. Junto con esto la necesidad de poner el libro en su definición de vida, involucra un esfuerzo inicial por entender por qué fue escrito por quien, y bajo qué circunstancias. Estas primeras pocas lecturas son iniciales, preparatorias, e inspectoras en naturaleza. Uno no está en la posible mejor posición de entender la importancia del principio de una novela hasta que uno ha leído la novela completa. En otras palabras, las primeras lecturas iniciales de un libro son cruciales para ganar una perspectiva apropiada en el volumen. Después de que la fase preliminar se completa, sin embargo, el lector querrá llevar a cabo un análisis más detallado de las diferentes partes (es decir, palabras, frases, cláusulas, frases, y la unidad básica de un párrafo). Después de que este segundo paso se completa, el lector querrá volver a una síntesis del libro para entender mejor el significado de las diferentes declaraciones a lo largo del libro en una relación apropiada al todo. Esto incluye el desarrollo de una declaración con respecto al significado de cada párrafo así como una declaración para el libro entero. Al final es presionado para preguntar cómo el significado de este libro contribuye en conjunto al canon y qué diferencia debe hacer en mi vida y en la vida de la iglesia.
2C. Estudio tópico
El propósito o meta de estudio tópico son o llegar a una comprensión de un tema específico en escritura dentro de un libro, autor (es decir, varios libros), el NT o AT, o la propia Santa Biblia. Por ejemplo, uno podría hacer un estudio tópico del “amor” en Paulo. En este caso, uno estudiaría cada pasaje donde el término ocurre, así como aquéllos donde el concepto está presente y el término no esta. La parte del estudio no está completa hasta que el lector ha desarrollado una declaración sobre la esencia del tema así como, cómo se relaciona en la escritura a otros temas con la que se conecta lógicamente.
3C. Estudio teológico
De cierta manera, el estudio teológico es un subconjunto de estudio tópico, sólo el lector está interesado en temas que son explícitamente teológicos. Así una persona podría querer estudiar los nombres de Dios a lo largo de la escritura. Éste podía ser un estudio masivo, pero uno podría adquirir una lista de los varios nombres y podría estudiar cada uno por separado y juntos ver que de ellos contribuye a nuestro entendimiento de Dios. Uno podría estudiar el tema de la gracia de Dios, salvación, pecado, demonios, ángeles, etc. para ver lo que la Biblia enseña en cada uno de estas ideas teológicas.
Hay varios peligros a evitar en este tipo de estudio y ellos están todos relacionados entre si. Primero, se asegura que usted tiene una lista representativa de pasajes en su tema teológico. ¡Es fácil de demostrar nuestras herejías con menos de la mitad los datos! Para que, después de que usted ha adquirido lo que usted piensa es una lista representativa de pasajes ser examinado, asegurase que usted permite cada pasaje para hablar por si mismo. No entre a raudales a otros pasajes inmediatamente dentro de ellos tal que su significado o fuerza (más común) sea alterada o embotada. El error opuesto al hacer este tipo de estudio es no relacionar pasajes a otros y más aun si son comunes, fallando en la integración de una teología en conjunto. Esto significa que si yo estoy estudiando la “salvación” yo querré relacionar mis hallazgos a mi doctrina de Dios, Cristo, el Espíritu, etc. y esto me lleva a otro cuidado. Tenga cuidado para recordar que mientras la esencia de ciertas verdades en la escritura nunca cambia, hay fases en el desdoblamiento progresivo a través de la historia de esas verdades o doctrinas. Por ejemplo, tenga cuidado en la lectura de una doctrina de la trinidad totalmente basada en los textos del AT. No está allí. La única relación del Padre, el Hijo y Espíritu tenían que esperar la encarnación y periodo posterior a la cruz de la historia de la salvación. Ahora esto no significa que ese Dios no era una trinidad en el AT. Él era, es, y siempre será una trinidad. Él solamente no nos dejó entrar realmente en eso hasta el periodo del NT.
4C. Estudio histórico
Para el hombre común, la meta de estudio histórico de la Biblia es adquirir información sobre las gentes, pueblos, las prácticas culturales, creencias religiosas, las costumbres, idiomas, etc. de gente(s) mencionadas en la Biblia. Esto será obtenido a través de un examen de los textos bíblicos en cuestión así como a través de los diccionarios llamados de consulta, comentarios, mapas de lugares de la Biblia, el etc. Este tipo de estudio es necesario y muy aprovechable en el proceso de entender la Biblia correctamente. Hay, sin embargo, dos peligros muy reales aquí.
Primero, algunos estudiantes de la Biblia tienen la actitud de que todos lo que ellos necesitan son una Biblia en español, papel, y la pluma y Dios les darán el resto. Para ellos, el estudio de costumbres Bíblicas, creencias, etc. no sólo son una pérdida de tiempo, y esto es porque oculta el trabajo del Espíritu que es completamente inmediato y directo, no mediato e indirecto. Ésta es una actitud defectuosa por varias razones. Primero, esto es y depende de cómo uno lo vea, un trabajo directo e inmediato del Espíritu (Romanos 8:16), pero mientras esto nos asegura de nuestro status como niños de Dios en un sentido especial, esto en ninguna manera vincula la interpretación correcta de cada pasaje simplemente leyéndolo en el nuestro propio idioma. Segundo, este acercamiento niega el impacto de la verdad obvia de que la Biblia se escribió en idiomas, culturas, y periodo de tiempo lejanos del nuestro. Tercero, y quizás el peor de todos, es que el lector ignorante del trasfondo Bíblico e histórico, simplemente impone su propia cultura en la Biblia, inconscientemente en la mayoría de los casos, y embota la fuerza de escritura12. Mientras esta declaración no intenta de ninguna forma sacar a la Biblia de las manos del hombre común, si intenta iniciar la curiosidad de el/ella sobre el contexto histórico de la Biblia y aprender más sobre eso tal que el/ella puedan disfrutar mucho más la Biblia. Usted no leerá la Biblia mas tiempo si usted no está realmente obteniendo ganancia en su comprensión. El obtener conocimiento de los ambientes de la Biblia es útil para entender toda la Biblia, pero llega as ser especialmente agudo leyendo secciones de los AT y los evangelios. Nosotros perdemos mucho porque somos insensibles a estos problemas.
El segundo error es reducir todo nuestro estudio de la Biblia a “demandas” con respecto a las respuestas a preguntas históricas. Éste es el gran error del escolar moderno que gana una gran tienda de conocimiento de los orígenes de la Biblia, ambientes, y usos en varias comunidades, pero falla en realizar el beneficio del mensaje para él. En sus demandas seductores a objetividad, esta persona, no obstante, ha perdido el punto al que los escritores de la Escritura fueron animados y están “fuera de” la comunidad de fe que dio lugar a estas escrituras. La persona que ha venido a conocer a Cristo a través de la Escritura, aunque él puede permanecer ignorante de mucha de la historia (por lo menos durante algún tiempo después de su conversión inicial, digamos, aunque éste no puede ser el caso), esto está en muy lejos de mejor posición epistemológica para entender las realidades a las que el lenguaje de Paulo apunta porque él ahora posee la capacidad espiritual (es decir, el Espíritu en si mismo) para ver considerando lo que el historiador puro no puede. De nuevo, nosotros no estamos desacreditando el estudio histórico y la recreación teórica cuando pertenece a estos textos antiguos, pero la persona cuya alta prioridad al acercarse al texto es descubrir los orígenes literarios y relación de los sinópticos, puede retirarse bastante vacío al final.
5C. Estudio biográfico
La meta de estudio biográfico es reunir un perfil del personaje Bíblico en cuestión con la última razón identificar lo que nosotros podemos aprender de él o ella a ayudarnos en nuestras vidas hoy. ¿Cómo puede su relación con Dios, positiva o negativa, ayudarnos con nuestra relación con Dios? Lo siguiente es una lista de algunas de las preguntas que pueden hacerse de las personas en la Biblia13: (1) ¿Quiénes eran ellos? (2) ¿Quiénes eran sus padres y familia? (3) ¿Qué fue su educación y ambiente? (4) ¿Por qué hicieron ellos tal cosa? (5) ¿Llegaron ellos alguna vez a creer en Dios? ¿Dónde, por qué, y cómo? (6) ¿Cómo fue que ellos se relacionaron a lo que ellos creyeron sobre Dios, y de hecho, enséñenos sobre lo que ellos realmente creyeron sobre Dios? (7) ¿Lo que era sus calidades positivas y negativas? (8) ¿Qué tipo de errores hicieron ellos y si aprendieron ellos de ellos? (9) ¿Qué o quiénes fueron las mayores influencias en sus vidas? (10) ¿Cómo fue su matrimonio e hijos? (11) ¿Cómo son ellos vistos por otros escritores Bíblicos (ej. Abraham por Lucas en Hechos o Paulo en Romanos 4)? (12) ¿Cómo crecieron ellos como personas o hay ninguna evidencia de lo que ellos hicieron? ¿Había un punto de cambio definitivo en su vida? (13) ¿Cómo manejaron ellos su desilusión? ¿Su Éxito? La lista es interminable.
2B. Escoja Un Pasaje: Un Párrafo
Nosotros hemos escogido hacer primero un estudio del libro. Realmente, para los principiantes será suficiente aprender a estudiar un párrafo, ya que esto es bastante manejable y los libros son frecuentemente mucho tiempo y demasiado reto sin dominar este paso primero.14 Podría preguntar una persona, ¿“por qué no iniciar con el estudio de un verso”? La razón es que el párrafo es la unidad básica de pensamiento, no el verso o frase. Nosotros notamos también que el estudio de un párrafo también es en cierto aspecto básico a todos los otros tipos de estudio de la Biblia. Así, todos los versos estudiados usando el método tópico, teológico, histórico, o biográfico deben leerse por lo menos en el contexto del párrafo en el que ellos se encuentran.
Quizás usted tiene un verso favorito y le gustaría reflejar un poco más allá en él. La primera cosa a hacer es poner límites (es decir, identificar) en el párrafo en este es encontrado. Esencialmente usted está preguntando, ¿“a qué unidad del pensamiento esta ésta frase (ej., verso15) inmediatamente relacionada”? La “NET Biblie” en ingles divide el texto según las divisiones del párrafo normalmente aceptadas. Así también el NASB en ingles. La “NIV Biblie” en ingles, sin embargo, con su enfoque en disminuir las habilidades de lectura de la persona media de estos días, tiende a partir párrafos a en dos o los párrafos más pequeños que realmente no son párrafos, sino unidades más pequeñas de pensamiento estrechamente relacionado (ver La “NET Biblie” con la “NIV Biblie” en Mateo 1-4). Pero la conclusión es, dondequiera que uno ponga las divisiones del párrafo, uno debe asegurarse que lo qué uno realmente exige como un párrafo tiene una idea mejor y es distinto en términos de lo que ha venido antes de y después de. Vea mas adelante en nuestra sección de práctica de este trabajo.
3B. Lea Varias Veces un El Párrafo
Una vez que el lector sabe la división del párrafo, el texto debe leerse devotamente una docena de veces o más. Esto puede sumar a leer el equivalente de dos a tres capítulos de material, para que no sea tan malo como podría haber parecido inicialmente. Aquí es algunas preguntas importantes para hacer cuando usted leyó el material repetidamente y meditativamente. Primero, note lo que viene antes de este párrafo y lo del que viene después. Usted puede usar el capítulo o los títulos seccionales en su Biblia para ayudarlo en esto ¿La pregunta aquí, y a veces es difícil contestar, es cómo hace que lo que viene antes y lo que viene después de preparar mi párrafo siga naturalmente (o no) de mi párrafo? Usted puede tener que esperar que hasta que usted lo haya leído muchas veces antes de que esto se ponga bastante claro para hacer una declaración sobre eso. Segundo, ¿Cómo empieza el párrafo y cómo acaba? ¿Proporciona esto una pista acerca de sobre que el que el autor está hablando y una línea de desarrollo a través del párrafo? Tercero, puede el propio párrafo ser partido en unidades más pequeñas, quizás una o dos divisiones. Esto puede ayudarme a conseguir un cuadro claro acerca del desarrollo del pensamiento del autor. Cuarto, ¿Que hace el párrafo central en: (1) una persona; (2) un lugar; (3) una idea o concepto; (4) tiempo; (5) un evento? Todos estos elementos estarán presentes, pero normalmente son uno o dos dominantes. ¿Cuáles son ellos? Quinto, ¿Cuáles son los términos clave en este párrafo? A veces el autor repite un término una y otra vez. Eso es porque es importante para él y generalmente esencial entender su significado. Note también cómo varios términos le hacen pensar, sentirse, o actuar.
4B. Resuma el Párrafo
Por esta fase usted ha leído el párrafo tantas veces que usted puede estar enfermo de él. ¡Esperanzadamente no! En todo caso, es tiempo para resumir el párrafo, es decir, para cocinar su idea básica. Para hacer esto, hágale dos preguntas. Primero, pregúntese, ¿“sobre qué está hablando el autor”? Eso es su sujeto. Segundo, pregúntese, ¿“qué dice él sobre lo que él está hablando”? Eso es el resto de la idea, el predicado o complemento como algunas gentes lo llaman. A propósito, usted ya hace esto todo el tiempo. Algunos de ustedes trabajan para las corporaciones donde es nada raro asistir a los seminarios en esto, aquello, u otra cosa. Cuando usted va, usted sacará su computadora de bolsillo para escribir (“Pad” o “Palm Pilot” en estos días) y tratara de destilar sobre lo que el portavoz está hablando y lo que él dice sobre eso. Quizás él está hablando sobre un nuevo tipo de sistema de red de computadora. Ése es su asunto ampliamente hablando. Quizás él le da una descripción larga del sistema, incluso los rasgos y beneficios. Éste, entonces, es el complemento o resto de su idea. Puede resumir usted dos horas de lectura (¿aburrido?) como: El paquete “XYZ Network Solutions” (asunto) tiene los rasgos siguientes: A, B, y C (complemento). Así cada idea completa tiene dos partes: (1) el asunto, y (2) complemento o predicado. La Biblia, en este sentido, no es diferente. Cada párrafo tiene un sujeto/complemento o la idea principal. Nuestro trabajo es descubrir cual es este.
5B. Busque las Referencias Cruzadas/ Lista de Notas en su Biblia/ Diccionario
Después de que usted ha leído el párrafo muchas veces y ha preparado un borrador de una declaración sujeto/complemento, usted está listo para mirar en otros pasajes que relacionados a este pasaje. La mayoría de las Biblias tiene referencias cruzadas listadas con cada o cerca de cada verso. Éstos deben leerse ahora. La pregunta para hacer es, cómo este pasaje de otra parte de la Escritura cubre de luz el verso o párrafo que yo estoy estudiando ahora mismo. Por consiguiente, supongamos que yo estoy estudiando a Romanos 1:1-7 y estoy en el punto—habiendo incorporado mi borrador sujeto/complemento—donde yo quiero mirar otros versos relacionado a los versos en este párrafo. Cuando yo principio ahora con Romanos 1:1, yo he decidido mirar el principio de las otras cartas de Paulo, compararlas a Romanos. Yo encuentro que en ninguna de las otras cartas él empieza con una declaración clara de la conexión del evangelio al AT y a David. Concluyo de esto que yo puedo esperar ver más conexiones forjadas entre el evangelio y el AT. Esto, por supuesto, esta desenfrenado a lo largo de Romanos.
6B. Vuelva a visitar Su Resumen
Habiendo visto en todas las referencias cruzadas, muchos de las cuales probablemente se encontraron en el mismo libro en el que su párrafo se encuentra, usted están ahora listo para finalizar su declaración sobre el significado del párrafo. Usted puede encontrar que usted no necesita cambiar algo. En toda su semejanza, usted lo pellizcará un poco.
7B. Valide Su Resumen: ¿Está de acuerdo Cada Verso?
Este paso realmente es parte del paso anterior de volver a visitar su resumen. El punto aquí es pasar por el párrafo y asegurarse que de una forma u otra, cada verso contribuye a su declaración del sujeto/complemento y que nada es contrario a él. Si usted ni siquiera puede hacer que su verso ajuste con su declaración, usted necesita volver a pensar su declaración.
8B. Escoja Un Verso Que le Hable a Usted
A muchas personas les gusta escoger un verso que realmente golpee una fibra de ellos y entonces lo memorizan o le preguntan a Dios que puede él estar diciéndoles específicamente a ellos Esto nos lleva al próximo paso.
9B. Medite y Ore: ¿Qué Habría Dios Querido que Usted Haga?
Finalmente usted querrá meditar en lo que usted ha aprendido, orando a través de él cuando usted hace: ¿“Señor, qué quiere usted decirme, mi familia, mis amigos, aquéllos que no conocen a Cristo todavía, etc.”? Quizás el Señor quiere cambiar una actitud, orando usted por algo que ha hecho, o redireccionar sus pasos. Escuche su voz cuando viene a usted a través de la escritura.
12 A veces que cultura, transfondo, o más comunmente llamada tradición es Cristiana y esto tambien puede embotar la fuerza de ciertos textos. La práctica común de identificar prontamente e instantáneamente con el cobrador del impuesto sobre el Fariseo en Lucas 18:9-14 es prueba de lo que nosotros estamos diciendo. ¡El valor del impacto de la parábola es perdida para Jesús que asume que usted identificará con el Fariseo y se asombrara cuando el publicano va a casa justificado y el Fariseo condenadó!
13 Se ha dicho que más es tomado que enseñado. Quizás esto es por qué mucho del material Bíblico es narrativo- la escritura teológica sobre la gente y sus experiencias con Dios.
14 Para la ayuda en estudiar un libro de la Biblia, vea “Cómo Estudiar la Biblia: Para Principiantes” en la pagina http://www.bible.org/docs/splife/study/bs1.htm.
15 Algunos versos de la Biblia contienen más de una frase en inglés/español (ej., Galatas 2:20 NIV), pero no todos los versos son frases completas (ej., Efesios 2:14) y algunas frases se extienden por varios versos en las traducciones inglesas, no decir nada de los originales.
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D. Practicando en un Párrafo
1B. Josue 1:1-9
1C. Un Estudio de la Síntesis
2C. El Texto de Josue 1:1-9
1Aconteció después de la muerte de Moisés siervo de Jehová, que Jehová habló a Josué hijo de Nun, servidor de Moisés, diciendo: 2Mi siervo Moisés ha muerto; ahora, pues, levántate y pasa este Jordán, tú y todo este pueblo, a la tierra que yo les doy a los hijos de Israel. 3Yo os he entregado, como lo había dicho a Moisés, todo lugar que pisare la planta de vuestro pie. 4Desde el desierto y el Líbano hasta el gran río Eufrates, toda la tierra de los heteos hasta el gran mar donde se pone el sol, será vuestro territorio. 5Nadie te podrá hacer frente en todos los días de tu vida; como estuve con Moisés, estaré contigo; no te dejaré, ni te desampararé. 6Esfuérzate y sé valiente; porque tú repartirás a este pueblo por heredad la tierra de la cual juré a sus padres que la daría a ellos. 7Solamente esfuérzate y sé muy valiente, para cuidar de hacer conforme a toda la ley que mi siervo Moisés te mandó; no te apartes de ella ni a diestra ni a siniestra, para que seas prosperado en todas las cosas que emprendas. 8Nunca se apartará de tu boca este libro de la ley, sino que de día y de noche meditarás en él, para que guardes y hagas conforme a todo lo que en él está escrito; porque entonces harás prosperar tu camino, y todo te saldrá bien. 9Mira que te mando que te esfuerces y seas valiente; no temas ni desmayes, porque Jehová tu Dios estará contigo en dondequiera que vayas.
3C. Lea varios veces el párrafo
Josué 1:1-9 inicia a donde Deuteronomio 34 termina (es decir, en la muerte de Moisés). Josué 1:10-15 registra a Josué preparando al pueblo, Josué 1:16-18 registra plegarias de obediencia del pueblo a Josué y al Señor. El resto del libro registra la conquista de Canaan, la división de la tierra y su prorrateo a las diferentes tribus de Israel. Así el contexto histórico del párrafo es la muerte de Moisés, el líder de Israel, y la toma de la tierra prometida.
Leyéndole 1:1-9 varias veces a Josué, nosotros notamos que el párrafo empieza con la muerte de Moisés y termina con el mandato de Dios a Josué de no tener miedo pero confiar en que Dios estará con él dondequiera que él valla. Así el sentimiento es de tensión, miedo, y ansiedad por parte de Josué. ¡Después de todos, él nunca había dirigido una nación antes!
Nosotros también notamos que el propio párrafo puede se cortado en dos partes. En 1:1-5 el énfasis está en la promesa de Dios a la nación heredar la tierra. En 1:6-9 el énfasis está en la promesa de Dios a Josué de estar con él, dándole el éxito y la responsabilidad para no temer de Josué pero obedecer la Ley de Dios.
El párrafo parece centrarse en una persona, Josué (e Israel) y un lugar, la tierra prometida. Esto se reúne en Josué la persona escogida de Dios para llevar Israel en la tierra prometida.
El sentir imperativo corre a lo largo del párrafo; Dios le ordena repetidamente a Josué que no tenga miedo, pero que obedezca. Esto hace la escena como una escena ordenada donde a un inferior se le está pidiendo hacer algo y se le ordena una la tarea. En este caso, el superior, Dios promete estar con este líder todo el tiempo. La expresión “esfuerzate y se valiente” ocurre a lo largo. Hay un enfoque en éxito a través de la presencia de Dios y la obediencia de Josué.
4C. Resuma El Párrafo
A veces, leyendo varios veces un párrafo, es útil poner varios posibles sujetos como opciones viables y entonces empezar a anularlos conforme avanzamos. Por ejemplo, alguien podría querer argumentar que el sujeto del párrafo es la muerte de Moisés. Después de todos, esta es mencionada dos veces (v. 1, 2) y él se menciona numerosas veces. Hay mucho así en el párrafo que relaciona a Moisés. Pero eso es justo el problema; mientras hay mucho en el párrafo que relaciona a la muerte de Moisés, hay más que relaciona a él de otras maneras, y hay mucho en el párrafo que no relaciona directamente a él; es difícil al clasificar los mandatos de Dios a Josué bajo el título: “Muerte de Moisés”. La muerte de Moisés es importante para entender por qué Dios dice las cosas que él dice aquí, pero el párrafo no está en realmente basado primariamente sobre la muerte de Moisés. Alguien más podría sugerir que el sujeto del párrafo sea la tierra prometida. De nuevo, mucho en el pasaje relaciona a esta idea, pero no tiene el poder explicativo para considerar para todos que están en el pasaje. Quizás para ahora nosotros podamos sugerir que el tema o sujeto, ampliamente concibió es: “Dios comisionando a Josué a la luz de muerte de Moisés” o “Dios comisionando a Josué para llevar a los Israelitas en la tierra prometida…” Los sujeto/complemento podrían ser juntos: “Dios está comisionando de Josué, a la luz de muerte de Moisés, involucrándolo en la toma de la tierra prometida con la convicción de la presencia y poder de Dios así como la responsabilidad para Josué de obedecer la Ley de Dios.”
Mientras no halla una respuesta “correcta”, algunas son los decididamente mejores que otras. Nosotros regresaremos después a nuestro sujeto/complemento. Ahora nosotros tenemos que mirar algunas referencias cruzadas.
5C. Busque Referencias Cruzadas
1D. Josue 1:1
Las diferentes Biblias listan todas las clases de referencias cruzadas a ser buscadas. Por ejemplo, la Biblia de estudio “NIV” lista los siguientes versos para Josué 1:1: Éxodo 14:31; Deuteronomio 34:5; Apocalipsis 15:3; Éxodo 17:9. Cuando nosotros leímos estos versos, nosotros comprendemos que el título “siervo del Señor”, como se aplicó a Moisés, fue un título de honor alto. El fue considerado por el pueblo como cercano a Dios y uno en quienes el pueblo puso su confianza (Éxodo 14:31). La pregunta que debe de haber estado en la mente de Josué, cuándo Dios mencionó a Moisés como “su siervo”, fue ¿puedo atender a esa llamada? Moisés está muerto, yo soy a quien Dios está llamando para hacer estas grandes cosas. Pero, ¿puedo hacerlo yo?
Quizás, en Josué 1:1-9, Josué se sentía inseguro y temeroso de no poder llevar a cabo lo que Dios quería, porque él había visto a su amigo íntimo, al gran “siervo del Señor” Moisés, fallar en este intento. A Moisés no fue permitido guiar al pueblo de Israel en la tierra prometida porque él había sucumbido a las presiones puestas en él por la nación; en enojo él golpeó la piedra dos veces en lugar de simplemente hablar de esto como Dios lo había ordenado (Números 20:1-13).
Así, la referencia a Moisés como “el siervo del Señor” en versos los 1 y 2 recuerda a Josué sobre el privilegio increíble y responsabilidad que él tenía ahora como el líder de Israel. Cuando nosotros buscamos Éxodo 17:9 nosotros comprendemos que Dios lo había preparado para semejante papel entrenándolo como soldado y comandante. 16 Más allá, de él no temer, pero en cambio obedecer y entonces Dios le daría victoria.
2D. Josue 1:2-9
El lector estará animado ahora a mirar a través de las referencias cruzadas restantes en su Biblia y compararlos con Josué 1:1-9. ¿Qué nuevas visiones ganó usted respecto a lo qué está pasando aquí en Josué 1? Mirando en esta referencia usted indudablemente verá el enfoque en la tierra prometida y su conexión con Abraham y el pacto de Dios con él. Usted también verá cómo Dios trabajó en otros grandes hombres y quiere también trabajar en su vida. Dios no está dando Palestina a la iglesia; él está dando el mundo y el cosmos entero. Nosotros estamos para servirle en verdad y alcanzar para el a aquéllos que no lo conocen todavía. Así como Josué e Israel tenían su comisión, nosotros tenemos la nuestra (Mateo 28:19-20). La buena noticia es que es el mismo Dios en ambos casos.
6C. Vuelva a visitar Su Resumen
Después de leer todas las referencias cruzadas es tiempo ahora para regresar a su resumen original del párrafo. ¿Necesita usted cambiar o pellizcar algo? Quizás, pero no necesariamente. A veces viendo en otros pasajes nos sirve para darnos una visión más lejana de ciertas declaraciones en nuestro pasaje, pero realmente no podría cambiar nuestra comprensión del enfoque global del pasaje.
7C. Valide Su Resumen: ¿Ajuste Cada Verso?
La gente pregunta a menudo, ¿“Cómo sé yo si mi interpretación es la correcta”? Mientras puede haber una interpretación correcta de un pasaje-dónde la interpretación es semejante a aterrizar en un círculo y no en la cabeza de un alfiler—esto es a menudo difícil de adjudicar entre interpretaciones competitivas. Así, es mejor ver interpretaciones más menos razonables teniendo los datos en la mano. Una manera de juzgar entre dos o más interpretaciones de un párrafo es verificar cada verso en nuestro párrafo contra nuestro sujeto-complemento ver si se ajusta a nuestro sujeto-complemento. Esto no significa que cada detalle de cada verso(s) está en nuestro sujeto-complemento, pero significa que nada en el sujeto-complemento contradice el verso, o directamente o a través de énfasis impropio.
Nosotros dijimos que el sujeto de Josué 1:1-9 es: “Dios está comisionando de Josué, en la luz de muerte de Moisés”, y el complemento es: “involucra la toma de la tierra prometida con la convicción de la presencia y poder de Dios así como la responsabilidad para Josué para obedecer la Ley de Dios”. Cuando yo leí a través de los versos en Josué me pareció que cada uno esta representado en este sujeto-complemento y que el sujeto ha sido achicado correctamente. Por ejemplo, ideas que no se mencionan, como “meditación” y “los límites de la tierra prometida” se entiende que son parte de la frase “para obedecer la Ley de Dios” y la mención de la “tierra prometida”, respectivamente. También, la manera que lo he dicho que no es obviamente la única manera que podría decirse. Pero cualquier manera en la que se exprese, que detracte del texto real o tuerza el sujeto de alguna manera está abierta a revisión y corrección.
La una idea que podría estar olvidada de este resumen, y qué es importante al párrafo, es la idea del éxito de Josué. Su éxito viene a través de su obediencia a la ley de Dios, y probablemente ha de recibir mención explícita. Nosotros también podríamos querer ser parte del sujeto “tomando la tierra prometida” y no del complemento. Así nosotros podemos reformular el sujeto-complemento como sigue: “Dios comisiono a Josué—después de la muerte de Moisés—de llevar al pueblo de Israel a la tierra prometida (sujeto), tendrá éxito si Josué no huyera por temer, pero permanecería fuerte y valeroso en el conocimiento de la presencia y poder continuo de Dios y si él es cuidadoso en obedecer la Ley de Dios” (complemento).
8C. Escoja Una palabra/ Verso Que te Hable
Quizás los versos que cristalizan la respuesta de Josué tenían que ser los vv. 8-9. Estos pasajes me hablan fuertes a mí sobre mi propia vida y ministerio.
9C. Medite y Ore
Medite en estos versos para su propia vida, ahora que usted los entiende en su contexto original. ¿Qué le esta diciendo Dios sobre su compromiso a su Palabra? ¿Obediencia? ¿Y quiere su actitud? ¿Qué nos enseña este pasaje respecto a alcanzar a los perdidos, Levantemos nuestras familias de una manera que honre al Señor y su Palabra, y de una manera que me conduzca a mi a trabajo?
2B. Salmo 1
1Bienaventurado el varón que no anduvo en consejo de malos, Ni estuvo en camino de pecadores, Ni en silla de escarnecedores se ha sentado; 2Sino que en la ley de Jehová está su delicia, Y en su ley medita de día y de noche. 3Será como árbol plantado junto a corrientes de aguas, Que da su fruto en su tiempo, Y su hoja no cae; Y todo lo que hace, prosperará. 4No así los malos, Que son como el tamo que arrebata el viento. 5Por tanto, no se levantarán los malos en el juicio, Ni los pecadores en la congregación de los justos. 6Porque Jehová conoce el camino de los justos; Mas la senda de los malos perecerá.
3B. Isaias 55: 1-13
1A todos los sedientos: Venid a las aguas; y los que no tienen dinero, venid, comprad y comed. Venid, comprad sin dinero y sin precio, vino y leche. 2¿Por qué gastáis el dinero en lo que no es pan, y vuestro trabajo en lo que no sacia? Oídme atentamente, y comed del bien, y se deleitará vuestra alma con grosura. 3Inclinad vuestro oído, y venid a mí; oíd, y vivirá vuestra alma; y haré con vosotros pacto eterno, las misericordias firmes a David. 4He aquí que yo lo di por testigo a los pueblos, por jefe y por maestro a las naciones. 5He aquí, llamarás a gente que no conociste, y gentes que no te conocieron correrán a ti, por causa de Jehová tu Dios, y del Santo de Israel que te ha honrado. 6Buscad a Jehová mientras puede ser hallado, llamadle en tanto que está cercano. 7Deje el impío su camino, y el hombre inicuo sus pensamientos, y vuélvase a Jehová, el cual tendrá de él misericordia, y al Dios nuestro, el cual será amplio en perdonar. 8Porque mis pensamientos no son vuestros pensamientos, ni vuestros caminos mis caminos, dijo Jehová. 9Como son más altos los cielos que la tierra, así son mis caminos más altos que vuestros caminos, y mis pensamientos más que vuestros pensamientos. 10Porque como desciende de los cielos la lluvia y la nieve, y no vuelve allá, sino que riega la tierra, y la hace germinar y producir, y da semilla al que siembra, y pan al que come, 11así será mi palabra que sale de mi boca; no volverá a mí vacía, sino que hará lo que yo quiero, y será prosperada en aquello para que la envié. 12Porque con alegría saldréis, y con paz seréis vueltos; los montes y los collados levantarán canción delante de vosotros, y todos los árboles del campo darán palmadas de aplauso. 13En lugar de la zarza crecerá ciprés, y en lugar de la ortiga crecerá arrayán; y será a Jehová por nombre, por señal eterna que nunca será raída.
4B. Efesios 2:1-10
1Y él os dio vida a vosotros, cuando estabais muertos en vuestros delitos y pecados, 2en los cuales anduvisteis en otro tiempo, siguiendo la corriente de este mundo, conforme al príncipe de la potestad del aire, el espíritu que ahora opera en los hijos de desobediencia, 3entre los cuales también todos nosotros vivimos en otro tiempo en los deseos de nuestra carne, haciendo la voluntad de la carne y de los pensamientos, y éramos por naturaleza hijos de ira, lo mismo que los demás. 4Pero Dios, que es rico en misericordia, por su gran amor con que nos amó, 5aun estando nosotros muertos en pecados, nos dio vida juntamente con Cristo (por gracia sois salvos), 6y juntamente con él nos resucitó, y asimismo nos hizo sentar en los lugares celestiales con Cristo Jesús, 7para mostrar en los siglos venideros las abundantes riquezas de su gracia en su bondad para con nosotros en Cristo Jesús. 8Porque por gracia sois salvos por medio de la fe; y esto no de vosotros, pues es don de Dios; 9no por obras, para que nadie se gloríe. 10Porque somos hechura suya, creados en Cristo Jesús para buenas obras, las cuales Dios preparó de antemano para que anduviésemos en ellas.
5B. Apocalipsis 4
1Después de esto miré, y he aquí una puerta abierta en el cielo; y la primera voz que oí, como de trompeta, hablando conmigo, dijo: Sube acá, y yo te mostraré las cosas que sucederán después de estas. 2Y al instante yo estaba en el Espíritu; y he aquí, un trono establecido en el cielo, y en el trono, uno sentado. 3Y el aspecto del que estaba sentado era semejante a piedra de jaspe y de cornalina; y había alrededor del trono un arco iris, semejante en aspecto a la esmeralda. 4Y alrededor del trono había veinticuatro tronos; y vi sentados en los tronos a veinticuatro ancianos, vestidos de ropas blancas, con coronas de oro en sus cabezas. 5Y del trono salían relámpagos y truenos y voces; y delante del trono ardían siete lámparas de fuego, las cuales son los siete espíritus de Dios. 6Y delante del trono había como un mar de vidrio semejante al cristal; y junto al trono, y alrededor del trono, cuatro seres vivientes llenos de ojos delante y detrás. 7El primer ser viviente era semejante a un león; el segundo era semejante a un becerro; el tercero tenía rostro como de hombre; y el cuarto era semejante a un águila volando. 8Y los cuatro seres vivientes tenían cada uno seis alas, y alrededor y por dentro estaban llenos de ojos; y no cesaban día y noche de decir: Santo, santo, santo es el Señor Dios Todopoderoso, el que era, el que es, y el que ha de venir. 9Y siempre que aquellos seres vivientes dan gloria y honra y acción de gracias al que está sentado en el trono, al que vive por los siglos de los siglos, 10los veinticuatro ancianos se postran delante del que está sentado en el trono, y adoran al que vive por los siglos de los siglos, y echan sus coronas delante del trono, diciendo: 11Señor, digno eres de recibir la gloria y la honra y el poder; porque tú creaste todas las cosas, y por tu voluntad existen y fueron creadas.
16 Nota: Josue también era ayudante de Moises y estando con él aprendió mucho sobre relacionar a Dios y la gente de Dios.
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2. Introducción a Fase Dos: La Práctica
Uno de más grandes alegrías en la vida es poder leer y entender algo por uno mismo. Esta es la última meta de este programa de estudio de Bíblico. Nosotros queremos que usted sea capaz de alimentar su propia alma de la palabra de Dios y entonces voltear alrededor y ayudar otros de la misma forma.
George Burns dijo una vez, “yo preferiría sea un fracaso en algo que yo disfrute, a un éxito en algo que yo odie”. Las noticias buenas para los Cristianos son que éstas no son las únicas dos opciones; ¿por qué no tener éxito en algo que le gusta? Nosotros queremos ayudarle a volverse un éxito al estudiar la palabra de Dios; estudiándola fielmente, honestamente, devotamente, obedientemente, y inteligentemente.
Pero, el estudio de la palabra de Dios no es fácil, per se. No hay éxitos de la noche a la mañana en esta aventura, pero hay numerosos premios, sorpresas, y estímulos a lo largo de la jornada. Hay dos fuerzas básicas que usted necesitará cultivar si usted va a ser un buen estudiante de la Biblia (ej., estudiando, aplicando, y enseñando a otros). Primero, usted necesitará la mentalidad “Adherido-a-él” (Filipenses 4:13). Al principio, el fracaso (por lo menos a sus ojos) puede venir a menudo. ¿Sabe usted que uno de los primero trabajos de Monet (el famoso artista francés) como artista fue hacer bocetos para un periódico local? ¿Sube usted también que solo uno de las cuentas de bocetos que él produjo fue usado? Estos retrocesos iniciales obviamente no los pararon en seco-ni debiera a nosotros. ¡El éxito no se encuentra en el camino de menor persistencia! Los ejemplos abundan. Calvin Coolidge puede haber exagerado el caso, pero sólo ligeramente:
Nada en el mundo puede tomar el lugar de la persistencia. El talento no quiere; nada es más común que los hombres infructuosos con gran talento. El genio no quiere: el genio ignorado es casi un proverbio. La educación no quiere; el mundo está lleno de estudiantes desertores. Persistencia, determinación solo esta en el omnipotente
El Noventa por ciento de éxito simplemente están presentándose. ¡Nunca abandone!
El segundo valor de calidad que usted y yo necesitamos desarrollar para llegar a ser buenos estudiantes de la Biblia es el apropiado “know how”, es decir, “saber como” específico a nuestra tarea. Nosotros necesitamos aprender —y nunca cesar de aprender —cómo estudiar un libro como la Biblia. Y ése es por lo nosotros estamos aquí para ayudarle. Hasta que nos ayudan, la mayoría de nosotros estámos en una niebla considerando cómo estudiar la Biblia. Pero, eso es una gran experiencia cuando la niebla se aleja y el entendimiento ilumina nuestros corazones. Clarence Edward Flynn lo expresó de esta manera:
Asomando en las lloviznas gris |
Esa mortaja la superficie de la bahía, |
Nada yo veo excepto un velo |
De niebla que rodea cada vela. |
Entonces de repente contra el capotillo |
Una inmensa y silenciosa forma toma figura, |
Un gran barco miente contra la orilla |
Donde nada ha aparecido antes |
Él que vea en verdad debe a menudo mirar fijamente |
En una niebla por los días posibles; |
Puede parecer muy seguro a él |
Nada está allí excepto las nubes de la oscura llovizna. |
Entonces, de repente, sus ojos verán |
Una figura donde nada era. |
Descubrimientos son perdidos cada día |
Por hombres que abandonar algo rápido.1 |
Entonces, nosotros vamos a enseñarle un método en este papel que dispersará la niebla y le dará más certeza al considera lo que la Biblia dice y que significa lo que dice. ¡La última meta de este material es crear en usted el más profundo amor por Cristo—un amor expresado en una comprensión inteligente de su palabra y un estilo de vida que reflejan la gracia asombrosa que lo ha llevado a usted muy lejos y algún día lo llevará casa!
1 Como es citado en Robert A. Traina, Methodical Bible Study: A New Approach to Hermeneutics (New York: The Biblical Seminary, 1952), 33.
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A. Cualidades de Un Buen Intérprete
Nacido de Nuevo
La primera calidad de un intérprete bueno es que ellos ya estén sometidos a la verdad de Dios en el evangelio. Ellos han aceptado a Cristo como su salvador. Habiéndose sometido a Él, ellos están listos para empezar una larga vida de compromiso a Cristo expresado en inteligente, y diaria sumisión a Él en Su palabra. La persona que ha confiado personalmente en Cristo posee el espíritu santo (Romanos 8:9) y es, por consiguiente, capaz ver cómo la verdad que él encuentra en Escritura se relaciona a su propia vida así como las vidas de otros. Él sabe que él puede depender del Espíritu para habilitarlo para estudiar la Biblia fructíferamente y guiarlo en el proceso de la aplicación (es decir el discipulado). Éstos son días desafiantes que enfrenta la iglesia y sólo aquéllos que permanecen cerca del Señor según su palabra vivirán vidas piadosas, responsables y santas.
Humilde
El buen intérprete mantiene consistentemente una actitud de humildad. Esto es porque él está en una relación con Dios y sabe que Dios revela su verdad a aquéllos que son humildes y esperan para recibirle (Santiago 1:18-21). Más allá, cuando nosotros somos honestos con nosotros mismos, con otros, y con Dios, nosotros debemos confesar una profunda ignorancia de la Escritura y una ignorancia aun mayor de Dios. Nuevamente, el Espíritu está con nosotros, y vive en nosotros; no hay ningún lugar para la desesperación. Por consiguiente, vistase usted mismo con humildad porque es uno de los rasgos del carácter más significantes de un buen intérprete de la Biblia
Adherencia-a-él
Nosotros hemos discutido sobre “Adherencia-a-él” como para que nosotros no entremos nuevamente en mucho detalle. No obstante, yo lo menciono una vez más porque es quizás el problema número uno que yo he notado entre los estudiantes de la Biblia: ellos lo abandonaron demasiado fácilmente. Dios no revela sus secretos más profundos al que-solo-pasea. Y Satanás ama derrotarlo a usted en esta área. Para que, ¡este preparado para una lucha! Pídale la fuerza y la disciplina a Dios para seguir un horario regular de estudio de la Biblia. La felicidad no es cómo usted se siente en el momento (un gran error heredado del la Ilustración o siglo de las luces) es el resultado de una vida bien vivida. Usted estará feliz si usted vive una buena vida. Apegándose a su meta de estudiar la Biblia fielmente, y aplicándola a su vida, le llevará a una permanente y genuina felicidad (es decir, beatitud). Eugene Peterson, en su libro, A Long Obedience in the Same Direction, comenta lamentablemente sobre el carácter de la generación de hoy: “Todos están de prisa. Las personas quienes yo dirijo en culto entre quien yo aconsejo, visito, oro, predico, y enseño, quieren algo breve… Ellos son impacientes para los resultados…La vida Cristiana no puede madurar bajo tales condiciones y de tales maneras”.2 Prepárese usted mismo para el tirón largo.
Incrementando el conocimiento de la Escritura y el Fundamento Bíblico
Esto es donde la actitud de “Adherido-a-él” entra en juego. Si usted realmente quiere entender la Biblia entonces usted tendrá que empezar leyendo la Biblia regularmente, estudiándola, y leyendo y estudiando también el trasfondo de la Biblia. Hay muchos estudios en el sitio Web de BSF (www.bible.org) para ayudarle a lograr esto. Aparte de este sitio Web, se anima a que usted consiga algunos buenos libros sobre el trasfondo de la Biblia, costumbres, idiomas, y culturas. Éstos le ayudarán grandemente a entrar en el mundo de la Biblia y comprenderá su mensaje de una manera más clara. Los comentarios también proporcionarán información de trasfondo. Las herramientas que nosotros vamos a discutir en la siguiente sección también lo ayudarán.
2 Eugene H. Peterson, A Long Obedience in the Same Direction (Downers Grove, IL: InterVarsity, 1980), 11-12.
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B. Las Herramientas De un Buen Intérprete
Una vez usted tiene un plan de estudio y un lugar quieto para hacerlo, usted necesitará varios recursos para estudiar la Biblia a fondo. Las tales herramientas incluyen una buena traducción (o dos o más), concordancia, Atlas, manual de la Biblia, y un cuaderno o computadora. Nosotros estaremos usando sólo la traducción española (inglesa en el original) en este estudio.
Biblia NET
Para el original en ingles de este papel, nosotros estaremos principalmente usando la Biblia NET© que está disponible gratis en-línea en este sitio: www.bible.org. La edición del pasta-suave puede comprarse en $24.95 dólares americanos y la versión Logos CD totalmente para búsqueda es $39.95 dólares americanos. Pero para esta traducción se estara usando la Biblia Reina Valera Revisada (1960), Sociedades Bíblicas Unidas 1998.
Una Concordancia
Como cualquier libro, la Biblia está llena de palabras. Muchas de las mismas, importantes palabras se usan más de una vez a lo largo de un libro y de hecho, la Biblia entera. El punto de una concordancia es poder rastrear una palabra dada cuantas veces ocurre para que usted pueda reflejar en sus varios usos para ver que si ellos vertieran cualquier luz en el pasaje particular que usted está estudiando. Por ejemplo, si usted está meditando en Mateo 5:16: “Permita su ligero brillo ante los hombres…” sería bueno poder estudiar la palabra “luz” (fw`”) no sólo en Mateo 5:16, pero también en el libro de Mateo en conjunto, así como en los otros evangelios, el resto del Nuevo Testamento, e incluso el Antiguo Testamento (aunque el idioma es ahora hebreo y arameo, no griego).3 Esperanzadamente este proceso vertería alguna “luz” (no pienso en ningún juego de palabras) en el uso del término en Mateo 5:16. Después de semejante “palabra estudio” usted entendería el rango de uso de un término dado y así aumenta la probabilidad que usted entienda propiamente en su contexto original (es decir, Mateo 5:16) —Todas las cosas que son igual. Para aquéllos quiénes tienen Biblias con referencias al margen del verso, úselos también. Ellos están diseñados para ser referencias cruzadas al pasaje bajo el estudio. Muchas veces ellos son referencias cruzadas en base a la misma palabra y ciertamente en base a una idea compartida.4
Un Atlas de la Biblia
Usted puede usar el que trae la parte de atrás de su Biblia si le gusta o tomar otro atlas más completo como: Harry Thomas Frank, Atlas of the Bible Lands, rev. ed. Maplewood New Jersey: Hammond, 1990. Los Números ISBN para la edición de tapa suave es 0-8437-7055-4 y el numero de la Biblioteca del Congreso es G2230.H3. Otro atlas bueno es: Dowley, Atlas of the Bible and Christianity (Baker, ’97).
Una Biblia Manual/Diccionario
Un buen diccionario de la Biblia dará todas las clases de valiosa información en los trasfondos culturales, contornos de libros de la Biblia, los contextos particulares en los que se escribieron los libros, temas, desafíos especiales propuestos por los varios libros de la Biblia, información sobre geografía, la arqueología, etc. Mucho de esto también puede encontrarse derecho en nuestro sitio Web en www.bible.org. Algunos ejemplos buenos incluyen: Marshall/Millard/Packer/Wiseman, eds., New Bible Dictionary, 3rd ed. ed. (IVP, ’96); Wenham/Motyer/Carson/France, eds., New Bible Commentary: 21st Century, eds. (IVP, ’94).
Un Buen Comentario
Una buena serie de comentarios es importante para el estudiante de la Biblia. Primero, usted está en una comunidad. La interpretación y aplicación de la Biblia deben tener lugar en diálogo con otras personas. Leyendo buenos comentarios es una manera de interactuar con otros intérpretes y cruzar verificaciones de su trabajo contra el suyo.
Segundo, los comentarios proporcionarán a menudo buena información del trasfondo así como señalamientos de cualquier hecho importante que emerge de los lenguajes Bíblicos—hecho que podrían por otra parte ser perdidos en el estudio de la Biblia en español (o ingles en el original).
Tercero, tan buenos como necesarios son los comentarios, ellos no pueden reemplazar su propio estudio y meditación en la palabra de Dios. Ellos solo son un suplemento necesario, y en ningun sentido un reemplazo.
Para más información sobre como adquirir un recurso seleccionado de buenos comentarios, consulte: “Commentary and Reference Survey: A Periodical Buyer’s/Study Guide, Vol. 3, No. 2,” Compilado por John Glynn en nuestro sitio Web (www.bible.org). Vaya a la pagina inicial www.bible.org, entonces “Bible Studies”, entonces “Pastoral helps”, entonces “Building a personal library”. O teclee y vaya directo a http://www.bible.org/docs/pastor/library/toc.htm
Una Teología Sistemática
Una teología sistemática es, como su nombre implica, un esfuerzo por sistematizar toda la enseñanza de la Escritura según aproximadamente diez categorías cruciales como: la Biblia, Dios, Cristo, el Espíritu Santo, los Ángeles (santos y caídos), el hombre, el pecado, la salvación, la iglesia, y los últimos días. Estos libros pueden ser muy útiles porque ellos tienen índices de la Escritura en la parte de atrás y realmente pueden hacer un comentario sobre un pasaje que usted está estudiando y lo alertan de las implicaciones más amplias de las verdades encontradas en el pasaje. Yo recomiendo, para el estudiante principiante, Millard J. Erickson, Systematic Theology (Baker, ’83-’85) o Wayne Grudem, SystematicTheology: An Introduction to Biblical Doctrine (Zondervan, ’94). Ambos comentarios son introducciones excelentes a la teología. NB: No permita que tamaño de los libros lo desanime. Ellos necesitan ser algo grande en el curso de decir algo pertinente sobre cada uno de las áreas y preguntas que ellos cubren. ¡Al final usted estará buscando aun más!
Un Cuaderno
Anote todos sus pensamientos en alguna parte, o en un cuaderno o en una computadora.
3 En un estudio lleno de la palabra uno querría también consultar fuentes griegas Clásicas, el AT griego (LXX) y el numerosos papiros. Esto, por supuesto, esto por supuesto, esta más allá del alcance de este papel.
4 l problema con usar simplemente una concordancia inglesa o espanola es que que la mayoría de las traducciones no traduce el mismo término la misma manera cada vez que ocurre. Esto significa que si usted está estudiando el verbo “para saber” (oi`da) puede haber otros lugares donde el oi`da del verbo griego ocurre, pero se ha traducido con “para entender”. Así usted extrañará esos lugares. Ahora, al estudiante principiante de la Biblia, esto no es tan importante como es a un estudioso que quiere definir todo al enesimo grado.
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