8. Le Déluge (Genèse 6:9 – 8:22)
Introduction
Le monde connaît peu la Bible, mais très peu sont ignorant de l’arche de Noé. Il y a des blagues, des dessins, des documentaires sur la recherche de l’arche, même des représentations céramiques. La connaissance du déluge est presque universelle, même si séparément du récit biblique du Livre de Genèse.
Mais il semble que si nous devons conclure que le déluge de Genèse a touché toute l’humanité, sinon pas toute la terre, à cause de certaines indications dans le récit de Genèse et parce que dans tous les continents et parmi tous les peuples de la terre, des récits ont été découverts. Tous ces récits racontent un déluge destructif arrivant tôt dans leurs histoires tribales. Dans chaque cas, un ou plusieurs individus ont été sauvés et chargés de la repopulation de la terre. Jusqu'à présent, des anthropologistes ont recueillit entre 250 et 300 histoires de déluge comme celle-la.90
Cette familiarité avec l’histoire est le grand obstacle pour notre profit d’une étude de ce passage de Genèse. Nous arrivons à ce texte avec nos idées, pensant qu’il y a peu de choses ou rien de neuf dans cette histoire qui changera notre état d’esprit ou notre comportement.
Par exemple, nous supposons que le thème de l’histoire est celui du jugement et de destruction et, jusqu’à un certain point, c’est vrai. Hollywood ferait un tabac de cette évènement. Nous verrions toutes sortes d’actes pécheurs dépeints graphiquement sur l’écran. Quand le complot ne pourrait plus soutenir les scènes de convoitise, le point de focus tournerait sur la destruction et la violence. Les familles seraient déchirées par des torrents furieux. Les mères seraient séparées de leurs enfants. Les buildings s’écrouleraient et disparaîtraient dans le déluge.
Bien que cela puisse sembler un peu poussé, pas un mot descriptif ne peut être trouvé en ce qui concerne le processus actuel qui amena l’agonie, la souffrance et la mort. Pas une scène n’est jouée devant nos yeux d’une telle dévastation. Le jugement est certainement un thème dans cet évènement, mais, Dieu merci, il y a un thème bien plus grand, celui de la grâce justifiante de Dieu. Pendant que nous n’osons pas ignorer les avertissements de ce texte, ne perdons pas de vue ses encouragements non plus.
Pendant que quelques-uns uns fixent leur attention sur le péché et la dévastation du déluge, d’autres sont concentrés sur les mécaniques du déluge comme opposé à son sens. Bien que je sois sûr qu’il y a beaucoup d’intérêt ici pour un cerveau scientifique, laissez moi vous mettre en garde que beaucoup de ce qui proposé au nom de la science n’est encore que théories et spéculations. Je ne veux pas du tout discréditer ou décourager de tels efforts. Je désire simplement dire que nous n’osons pas construire nos vies dessus et faire remarquer que ce genre d’approche ne constitue pas le but principal du récit du déluge de Genèse.
Une analyse détaillée de cet évènement n’est pas le but de cette leçon, mais plutôt une vue grand angle du sens et du message de déluge pour les hommes de tous les âges. Avec ça à l’esprit, tournons notre attention vers cet évènement.
Préparation (6:9 – 7:5)
Parlant généralement, cette section porte sur les préparatifs nécessaires pour le déluge. Les raisons pour le déluge sont données dans les versets 9-12. Une révélation concernant le déluge est donnée à Noé dans les versets 13-21. L’ordre d’entrer dans l’arche est donné dans Genèse 7:1-4. Genèse 6:22 et 7:5 enregistrent l’obéissance de Noé aux instructions divines.
Les versets 9-12 du chapitre 6 et les versets finissant le chapitre 8 sont les plus importants de ce passage parce qu’ils soulignent les raisons pour le déluge et le but fondamental de l’histoire de Dieu. Pour cette raison, nous devrions dévouer la majorité de notre attention aux versets d’introduction et aux derniers concernant le déluge et aux passages du Nouveau Testament relatifs à ce même sujet.
Bien que le déluge soit destiné à la destruction de l’humanité, l’arche était là pour sauver Noé et sa famille et pour assurer l’accomplissement du but divin pour la création et la promesse divine de salût de Genèse 3:15. La clef de notre compréhension de l’évènement est de voir le contraste entre Noé et les hommes de sa génération.
« Voici l'histoire de la famille de Noé. Noé était un homme juste et irréprochable au milieu de ses contemporains. Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu » (Genese 6:9).
Quelle épitaphe !!! Noé était un homme juste. Le caractère de Noé est décrit par deux mots, juste et irréprochable. Le mot « juste » (Hébreux : saddiq)
« … est un mot utilisé normalement en parlant des hommes. Il veut dire qu’ils se conforment à un standard. Puis-ce que Noé était conforme au standard divin, il reçut l’approbation de Dieu. Cependant, bien qu’il y ait l’approbation divine, cela n’implique pas perfection de la part de Noé. Ca implique simplement que les choses que Dieu recherchait en l’homme étaient présentes en Noé. »91
Sans prétendre être parfait, Noé était un homme qui prenait Dieu à Sa parole. Il était ce que Dieu attendait de l’homme, pendant que le reste des hommes étaient des pervers.
La deuxième expression utilisée pour Noé est « irréprochable » (verset 9). Le mot Hébreu est « tamim ».
« Puisque la racine du mot hébreu implique l’idée de ‘complète’, nous avons raison de conclure qu’il y avait une vie à tout-parti pris, bien arrondie de tous cotés, ne manquant pas de qualités essentielles. »92
Reculant de ces deux expressions techniques, Moïse a résumé la vertu de Noé en écrivant,
« Il conduisait sa vie sous le regard de Dieu » (Genèse 6:9).
Ici, la relation entre Noé et Dieu, l’intimité de leur union est accentuée. La continuité de leur relation est aussi soulignée ici. Il conduisait sa vie quotidiennement, c’était une vie fiable.
La relation entre Noé et Dieu était sans aucun doute basée plus sur sa foi en Dieu que sur la peur des conséquences de désobéissance, je crois. D’après ce que je sais, Noé n’avait aucune idée que le jugement divin ne tomberait pas sur la terre avant que Dieu le révèlerait à lui personnellement (verset 13). Cette révélation du déluge de colère divine a été donnée en résultat de la relation que Noé avait avec Dieu. Si les hommes avaient su que le déluge allait arriver, ils auraient pu obéir Dieu simplement parce qu’ils auraient eu peur de la punition. La relation entre Noé et Dieu n’était pas motivée par une telle peur, mais par foi. Foi, pas peur, est le motif biblique pour une relation avec Dieu (bien qu’il y ait une telle chose que crainte pieuse).
Soyons très clair à propos de la vertu de Noé. C’était cette vertu qui a résulté de la foi.
« Par la foi, Noé a construit un bateau pour sauver sa famille: il avait pris au sérieux la révélation qu'il avait reçue au sujet d'événements qu'on ne voyait pas encore. En agissant ainsi, il a condamné le monde. Et Dieu lui a accordé d'être déclaré juste en raison de sa foi » (Hebreux 11:7).
Ce n’était pas le travail de Noé qui l’a préservé du jugement, mais la grâce.
«Mais Noé obtint la faveur de l'Eternel » (Genese 6:8).
« Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c'est un don de Dieu;
Ce n'est pas le fruit d'œuvres que vous auriez accomplies. Personne n'a donc de raison de se vanter.
Ce que nous sommes, nous le devons à Dieu; car par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d'œuvres bonnes qu'il a préparées à l'avance afin que nous les accomplissions » (Ephesiens 2:8-10).
A l’opposé de la vertue de Noé était la pourriture de l’homme :
« Aux yeux de Dieu, les hommes s'étaient corrompus et avaient rempli la terre d'actes de violence.
Dieu observait ce qui se passait sur la terre, il vit que le monde était corrompu, car toute l'humanité suivait la voie du mal » (Genèse 6:11,12).
Seul Noé était vertueux en ces jours.
«Puis l'Eternel dit à Noé:
---Entre dans le bateau, toi et toute ta famille car je ne vois que toi qui sois juste au milieu de tes contemporains » (Genèse 7:1).
Ce que cela dit de sa famille, je ne sais pas, mais on peut difficilement croire tous ceux qui étaient dans l’arche ne croyaient pas en Dieu, au moins après le déluge! Il n’y avait aucune autre personne virtueuse à amener dans l’arche, car personne ne conduisait sa vie sous le regard de Dieu. Tous ceux qui avaient été trouvés vertueux dans le chapitre 5 étaient mort avant le déluge.
Les hommes étaient corrompus et pourris jusqu'à la racine. Ce que Dieu avait décidé de détruire était déjà détruit.93 La relation de l’homme avec ses collegues-hommes pour se résumer en un mot : « violence ».
Je voudrai que vous remarquiez que Moïse ne dit nulle part ce que sont les péchés de cet âge. Cela pourrait inciter notre curiosité ou notre convoitise. Plus que ça, je ne crois pas que les gens de ce temps ont été détruits parce qu’ils étaient devenus une société totalement décadente. Le pécheur qui bat sa femme, or pratique l’homosexualité ou existe seulement avec une bouteille sur une route savonneuse n’est pas nécessairement la personne la plus pourrie aux yeux de Dieu. Je soupçonne qu’il y avait beaucoup de personnes religieuses parmi tous ceux qui sont mort. J’imagine que la société de ce temps était peu différente de beaucoup d’autres, avec une exception notable – il semblerait qu’elle n’avait aucune restriction. La vérité est que les hommes qui sont polis, rasé de près, genre de gentilles petites grands-mères… mais trichent sur leurs impôts ou font un profit sur le dos de quelqu’un, sont autant des pécheurs que ceux dont les péchés sont socialement inacceptables.
L’expression principale du péché de l’homme est dans sa rébellion et l’esprit indépendant vers Dieu. Il suppose que bien que Dieu puisse exister, Il se fout de ce que l’homme croit ou comment il vie. Si Dieu se soucie, Il fait peu de choses. Et pire de tout est la conclusion que ça ne Le regarde pas de toute façon.
Remarquez la condamnation de Dieu pour ce genre d’attitude :
« Il me répondit:
Le péché des royaumes d'Israël et de Juda est excessivement grand. Le pays est rempli de sang et la ville est pleine d'injustices. Les gens disent: «L'Eternel a quitté ce pays, l'Eternel ne voit rien! » (Ezechiel 9:9).
Les mauvais penchants de l’homme sont éventés dans un enfer flamboyant par la suggestion ou la croyance que si Dieu existe, Il ne se soucie ni du péché et n’intervient pas non plus dans l’histoire humaine pour s’en occuper. Penser comme ça est fatal.
Dieu n’a pas caché ses buts à Noé. Il lui a révélé sa décision de détruire la civilisation de ce jour et pourtant de préserver à la fois Noé et sa descendance par laquelle la promesse de salût serait réalisée. A Noé a été révélé que cette destruction arriverait par un déluge, et que son salût et celui de sa famille arriverait par le moyen d’une arche.94
Bien que toutes les instructions pour l’arche n’étaient pas nécessaires d’être enregistrées pour nous, nous devrions remarquer que les détails qui nous sont donnés sont très spécifiques, jusqu’au moyen du rassemblement de la nourriture. L’arche était un vaisseau incroyable, cent cinquante mètres de longueur, vingt-cinq mètres de largeur et quinze mètres de hauteur (6:15). Elle servirait à sauver à la fois l’homme et les animaux.
La Préservation de l’Homme et des Animaux (7:6 – 8:19)
L’arche, maintenant terminée, ayant été construite sur beaucoup d’années selon des normes divines, est entrée au commandement de Dieu (7:1) à la fois par l’homme et les animaux. Avant que le déluge ne commence, Dieu ferme la porte. J’imagine que si Dieu ne l’avait pas fermée, Noé l’aurait ouverte pour ceux qui auraient voulu entrer dedans, mais le jour de salût devait s’achever.
La source de l’eau semble être super naturelle. Il se pourrait très bien qu’il n’ait jamais plut auparavant (2:6). Maintenant la pluie est venue en torrents. En plus, « les sources souterraines » (7:11) jaillissent. L’eau, à la fois d’en haut et d’en bas, n’arrête pas pendant 40 jours (7:12). Les eaux règnent sur la terre pour un total de 150 jours (7:24), et puis se retirent sur un période de plusieurs mois. Cinq mois après le commencement du déluge, l’arche vient se reposer sur la montagne Ararat (8:4). Il fallut un temps considérable pour que les eaux se retirent et que pour le sol soit assez sec pour qu’une personne puisse y marcher. Cela faisait un peu plus d’un an que Noé et sa famille étaient dans l’arche. Au commandement du Seigneur, ils furent heureux (je suis sûr) de désembarquer.
La Promesse (8:20-22)
La première chose que Noé fit, quand il posa son pied sur la terre ferme, fut d’offrir des sacrifices à Dieu. C’est une autre évidence de sa foi, et sûrement une expression de sa gratitude pour le salût que Dieu avait fourni.
En réponse au sacrifice de Noé, Dieu fit une promesse solennelle. Cependant, je veux que vous compreniez que c’était un engagement prit par la Divinité – c’est une promesse dont Dieu s’est résolu. L’expression de cette détermination est donnée à Noé dans le chapitre 9. C’est ce que Dieu a promit lui-même :
« Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel qui se dit en lui-même:
---Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme, car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance, et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire.
Aussi longtemps que la terre subsistera,
semailles et moissons,
froid et chaleur,
été, hiver,
et jour et nuit
ne cesseront jamais. » (Genèse 8:21-22)
La résolution de Dieu est qu’Il ne maudira jamais plus le sol ou détruira toute chose vivante comme Il venait juste de faire. Pourquoi Dieu s’engagerait-il comme ça? Certainement Il n’était pas désolé de ce qu’Il avait fait. Le péché a du être jugé, n’est-ce pas?
Le problème avec le déluge était que son effet n’était que temporaire. Le problème n’était pas avec la création, mais avec le péché. Le problème n’était pas avec les hommes, mais avec l’homme. Effacer l’ardoise et recommencer du commencement est inadéquat, car ce qui est nécessaire est un homme nouveau pour la création. C’est ce que la création attend avidement.
Car la création était exposée à la futilité, pas parce qu’elle le voulait, mais à cause de Lui qui l’a exposée, dans l’espoir que la création elle-même serait délivrée de son esclavage de la corruption pour l’amenée dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu (Romains 8:20-21).
Cependant Dieu a décidé d’agir différemment avec le péché dans le futur. Bien que le péché ait souffert un recul temporaire à l’époque du déluge, il recevra un coup fatal à la venue du Messie. C’est à ce moment que les hommes deviendront de nouvelles créatures (2 Corinthiens 5:17). Après que la question des hommes sera réglée, un nouveau ciel et une nouvelle terre seront aussi fournis (2 Pierre 3:13) .
La promesse de Dieu d’ultime et salût final est renouvelée en réponse à l’expression de foi de Noé par une offrande sacrificatoire. Jusqu'à ce jour quand le salût est accomplit, Dieu assure l’homme que des mesures comme le déluge n’arriveront plus jamais.
Le Sens du Déluge Pour Les Hommes de Tous Les Ages
Premièrement, le déluge est un mémento pour nous de la grâce sans pareille de Dieu. Pendant que les païens ont trouvé le jugement, Noé a trouvé la grâce (Genese 6:8).
Cela n’a été que 120 ans après la révélation qu’un jugement arriverait qu’il est en fait arrivé. Cette période était un age de grâce pendant laquelle l’évangile a été proclamé.
La différence entre Noé et ceux qui ont périt, était leur réponse à la grâce de Dieu. Ceux qui ont périt ont interprété la grâce de Dieu comme une indifférence divine. Ils ont conclu que Dieu ne se souciait pas d’eux, ni ne voulait s’embêter avec les péchés des hommes.
Noé, d’un autre coté, a reconnu la grâce pour ce qu’elle était vraiment – une opportunité d’entrer dans une relation intime avec Dieu, et en même temps, d’éviter un courroux divin et le jugement. La vie de Noé a été passée à la conduire sous le regard de Dieu, à construire l’arche, et à déclarer la parole de Dieu.
La grâce de Dieu est évidente par Sa promesse :
« Aussi longtemps que la terre subsistera, semailles et moissons, froid et chaleur, été, hiver, et jour et nuit ne cesseront jamais. » (Genèse 8 :22).
Ici est l’ironie d’aujourd’hui. Comme au temps de Noé, le païen sur le point de mourir regarde la vie comme elle est et demande « Comment Dieu puisse être là et rien faire pour tout arranger ? » Il conclut que Dieu est soit mort, sans cœur ou incapable de s’occuper du monde comme il est, indifférent à l’avertissement de 2 Pierre 3:8,9:
« Mais il y a un fait que vous ne devez pas oublier, mes chers amis: c'est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour.
Le Seigneur n'est pas en retard dans l'accomplissement de sa promesse, comme certains se l'imaginent, il fait simplement preuve de patience à votre égard, car il ne veut pas qu'un seul périsse. Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir. » (2 Pierre 3:8,9).
Comme Noé, le païen reconnaît que la vie comme étant la reflection du contrôle souverain d’un Dieu gracieux sur toute la vie :
« Car c'est en lui qu'ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre,
les visibles, les invisibles, les Trônes et les Seigneuries, les Autorités, les Puissances.
Oui, par lui et pour lui tout a été créé.
Il est lui-même bien avant toutes choses et tout subsiste en lui. » (Colosssiens 1:16-17).
La continuation de toutes les choses comme elles étaient – le jour et la nuit, l’été et l’hiver, le printemps et l’automne – cause le Chrétien à s’agenouiller devant Dieu en louange et submissivité pour Son soin providentiel. Le païen, cependant, a déformé cette promesse de soin providentiel de dieu et l’a tournée en excuse pour pécher :
« Sachez tout d'abord que, dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant:
« Eh bien, il a promis de venir, mais c'est pour quand? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n'a changé! » (2 Pierre 3 :3-4)
Ils manquent de reconnaître que les hommes ont été donnés ce temps pour se repentir et se réconcilier avec Dieu. Mais juste comme le temps de grâce arrive finalement à sa fin au temps de Noé, il en sera de même pour les hommes d’aujourd’hui :
« Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur. En ce jour-là, le ciel disparaîtra dans un fracas terrifiant, les astres embrasés se désagrégeront et la terre se trouvera jugée avec tout ce qui a été fait sur elle. » (2 Pierre 3:10).
Notre Seigneur nous apprend que les jours précédant le déluge seraient exactement comme ceux qui précèderont Son apparence finale pour juger la terre :
« Lors de la venue du Fils de l'homme, les choses se passeront comme au temps de Noé;
en effet, à l'époque qui précéda le déluge, les gens étaient occupés à manger et à boire, à se marier et à marier leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans le bateau.
Ils ne se doutèrent de rien, jusqu'à ce que vienne le déluge qui les emporta tous.
Ce sera la même chose lorsque le Fils de l'homme viendra. » (Matthieu 24:37-39).
Ces jours n’étaient pas décrit en termes de débauche ou décadence, mais en termes de normalité – la vie comme d’habitude. Les hommes dans les derniers jours feront ce qu’ils ont toujours fait. Il n’y a rien de mal avec manger et boire, se marier ou acheter et vendre. Ce qui est mal était de le faire sans Dieu, et de croire que nous pouvons pécher comme nous voulons sans conséquences. L’âge de grâce expirera. Répondons correctement à la grâce de Dieu.
Deuxièmement, nous avons reçu des instructions sur la colère de Dieu. Nous apprenons par le déluge que, bien que la colère de Dieu soit lente, elle est aussi sûre. Le jugement doit éventuellement tomber sur ceux qui ont rejeté la grâce de Dieu.
Soyez très clair sur ce point, que bien que la colère et le jugement soient certain, le cœur de Dieu n’y prend aucun plaisir. Nulle part dans ce passage y a t-il une scène de souffrance ou de douleur décrite en détail. Même les yeux de Noé n’ont pas vu le tourment souffert par ceux qui sont mort dans le déluge. L’arche n’avait pas de fenêtres pour assister à la destruction que Dieu avait arrangée. La seule ouverture dans l’arche était celle qui était sur le toit qui permettait à la lumière d’entrer.
Dieu ne se réjouit pas du jugement, Il n’y passe pas la nuit inutilement non plus, mais il y a quelque chose qui est certaine pour ceux qui résiste sa grâce. Ne vous y trompez pas, mes amis, il y aura un temps où l’offre de salût sera retirée.
Il y a quelque temps j’ai rendu visite à une femme qui se mourait du cancer. Je n’ai pas pu lui parler de l’Evangile lors de ma première visite parce qu’elle devait commencer sa session de chimiothérapie. Quand j’ai frappé à la porte à ma deuxième visite, son mari ouvrit la porte juste assez pour que je puisse apercevoir la femme, déclinant visiblement dans la maladie. Quand il lui demanda si elle voulait me parler, elle secoua sa tête non. Je ne l’ai jamais revue avant sa mort.
Beaucoup de gens semblent penser qu’ils attendront jusqu'à ce qu’ils aient un pied dans la tombe et l’autre sur une peau de banane pour être sauvés. D’habitude cela ne se passe pas comme ça. Dieu ferme encore la porte de l’arche. Quand nous avons vécu nos vies dans le péché et rébellion contre Dieu, le plus souvent, nous n’aurons pas le luxe de prendre une décision sur notre lit de mort. Cela arrive quelques fois, c’est d’accord, mais rarement.
Et aussi, le jugement de Dieu permet souvent aux choses d’aller leur chemin. Le récit du déluge ressemble presque a la création à l’envers, ressemblant aux conditions du deuxième jour de la création (Genèse 1:6-7).
Dans le Livre de Colossiens, on nous dit que notre Seigneur Jésus Christ est le Créateur et le Soutien de l’univers (Colossiens 1:16-17). Les hommes qui refusent Dieu vivent comme si Dieu n’existait pas du tout. Dans la Grande Tribulation, Dieu va donner aux hommes sept ans pour découvrir ce que vivre sans Dieu est. La main de Dieu qui restreint et contrôle, sera retirer et le chaos règnera. Le jugement de Dieu est souvent donné aux hommes ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent – les conséquences naturelles de leurs actes.
Finalement, considérons le sujet du salût de Dieu. Dans le cas de Noé, nous devons observer que le chemin du salût de Dieu était limité. Dieu a fourni un seul chemin de salût (une arche) et une seule porte. Les hommes ne pouvaient pas être sauvés par n’importe quel moyen, mais uniquement par Son moyen. Tel est le salût que Dieu offre les hommes aujourd’hui.
« ---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6).
Le salût de l’arche était aussi instructif. Il nous fournit avec une image du salût qui a été accomplit avec Christ. C’était, pour les gens du temps de Moïse, un genre de Christ. La différence entre ceux qui ont été sauvés et ceux qui ont périt dans le déluge était la différence entre être dans l’arche ou être dehors.
Ceux qui ont été sauvés et ceux qui ont périt sont tous passés par le déluge. Mais ceux qui ont survécus étaient ceux dans l’arche qui les a abrité des effets du courroux divin de Dieu pour le péché. Ceux en dehors de l’arche, comme ceux dedans, savaient que l’arche existait et avaient été prévenus que le jugement de Dieu allait arriver. Certains ont choisi d’ignorer ces faits, pendant que Noé a agit conformément à eux.
Il en est de même aujourd’hui. Dieu a dit qu’il doit y avoir une punition pour le péché – la mort. Ceux qui appartiennent au Christ par leur foi ont souffert la colère de Dieu à travers Christ. Sur la croix au Calvaire, la colère de Dieu a été versée sur le pur Fils de Dieu, Jésus Christ. Ceux qui croyaient en Lui ont éprouvé le salût de Dieu par Christ. Ceux qui ont refusé de croire en Lui et de Lui appartenir par un acte de volonté, ont du souffrir seuls la colère de Dieu, en dehors de l’arche. Savoir qu’il y a un Christ ne sauve pas plus un homme que de savoir qu’il y avait une arche a sauvé les hommes du temps de Noé. C’est d’être dans l’arche, d’être « en » Christ, qui sauve !
Le chemin du salût de Dieu n’était pas un chemin glorieux. Je crois que beaucoup auraient été à bord du Queen Mary si Noé l’avait construit, mais pas dans l’arche. L’arche n’avait pas beaucoup d’attrait, mais elle a suffit pour son travail qui était de sauver les hommes du déluge.
Beaucoup de gens refusent d’être sauvés si ça ne peut être fait par des moyens glorieux, qui soit attrayants et acceptables. Je n’aimerai pas plus que vous passer une année enfermé dans une arche avec des animaux bruyants, sentant mauvais, mais c’était le moyen que Dieu avait fourni.
Notre Seigneur Jésus, quand Il est venu offrir le salût aux hommes, n’est pas venu comme Quelqu’un Qui avait une grande puissance ou attraction magnétique. Ésaïe a parlé de Lui 700 ans avant Sa venue,
« Car devant l'Eternel, il a grandi comme une jeune pousse
ou comme une racine sortant d'un sol aride.
Il n'avait ni prestance ni beauté
pour retenir notre attention
ni rien dans son aspect qui pût nous attirer. » (Ésaïe 53:2).
Beaucoup viendrait au salût s’il était attrayant physiquement. Le salût de Dieu n’est pas de ce genre.
Quelques fois les Chrétiens fautent sur ce point. Ils pensent que le moyen que Dieu utilise est glorieux sur toute la ligne. Rien que miracles et magnificence. Pas de souffrance, de douleurs, pas d’agonie, de maux de têtes. Je dois vous dire que le chemin de Dieu n’est pas toujours aussi glorieux que nous espérerions, mais il est le seul chemin de délivrance, de paix et de joie.
Et ce salût que Dieu a fournit était un que nous pouvons recevoir par la foi en Sa parole. Noé n’avait probablement jamais vu de pluie, ni entendu un grondement de tonnerre. Mais Dieu a dit qu’il y allait avoir un déluge et qu’il devait construire une arche. Noé L’a cru et il a suivi sa foi.
La foi de Noé n’était pas une foi académique – une simple foi de principe, mais une foi active, vivante - une foi en pratique. Il passa 120 ans construisant cette arche, se commettant au Dieu qu’il connaissait. Notre foi, elle aussi, doit être active, vivante.
Noé, on nous dit, était un prêcheur. Je ne crois pas qu’il parlait souvent de derrière la chaire, mais de derrière une planche avec un marteau en main. C’était le genre de vie de Noé qui a condamné les hommes de son temps et les a prévenu du jugement à venir. Toute la vie de Noé a été formée par sa certitude de la venue du jugement
Nous, qui sommes chrétiens, savons que notre Seigneur reviendra pour juger le monde. Je me demande combien cela affecte notre vie quotidienne ? Est-ce que vos voisins et les miens peuvent voir que nous vivons dans la lumière de la venue du jugement et du salût ? Je l’espère sincèrement.
90 Howard F. Vos, Genesis and Archaeology (Chicago: Moody Press, 1963), p. 32. Vos, in the following pages gives an excellent summary of some of the most significant ancient accounts and suggests their relationship to the Genesis account.
91 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, pp. 264-265.
Leitch further defines the concept of righteousness:
“In its general use, it represents any conformity to a standard whether that standard has to do with the inner character of a person, or the objective standard of accepted law. Thayer suggests the definition, ‘the state of him who is such as he ought to be.’ In the wide sense, it refers to that which is upright or virtuous, displaying integrity, purity of life, and correctness in feeling and action.” A. H. Leitch, “Righteousness,” The Zondervan Pictorial Encyclopedia of the Bible (Grand Rapids: Zondervan, 1975, 1976), V, p. 104.
92 Leupold, I, p. 265.
93 “The Hebrew for corrupt(ed) (or ‘destroyed’) also makes it plain that what God decided to ‘destroy’ (13) had been virtually self-destroyed already.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 87.
94 Interestingly, the word used in this account for the ark (teba), is found only elsewhere in Exodus chapter 2 of the ‘ark’ into which the baby Moses was placed by his mother to preserve the child from the Egyptians.
4. La Chute De L’Homme (Genèse 3:1-24)
Introduction
Si la chute de l’homme arrivait aujourd’hui, personne ne pourrait en concevoir les conséquences. J’imagine que le syndicat des libertés civiles américaines ferait un procès – contre Dieu et en défense d’Eve et de son mari (l’ordre de ces personnes n’est pas accidentel), Adam. Le procès serait probablement basé sur le fait d’une éviction illégale. « Et après tout », il nous serait dit, « ce soi-disant acte pécheur a été exécuté dans l’intimité du jardin, et par deux adultes consentant. Mais par-dessus tout, ils nous diraient que le crime (si en fait il y en a eu un) et la punition étaient totalement disproportionnés. Est-ce que Dieu était vraiment sérieux par ce que ce récit prétend raconter ? A cause d’une simple bouchée d’un fruit interdit, l’homme et la femme sont expulsés et en souffriront des conséquences pendant toute leur vie ? Et en plus de ça, à cause de cet acte, le monde entier et toute l’humanité continue de souffrir ?
Ceux qui ne prennent pas la Bible au sérieux, ou littéralement, ont un petit problème ici. Ils effacent totalement le troisième chapitre de Genèse, le passant pour un mythe. Pour eux, il est simplement égal à une histoire symbolique qui tente à prouver les choses comme elles sont. Les détails de la chute ne présentent pas de problèmes car ils ne sont pas faits, mais fiction.
Les évangéliques ont probablement une tendance à se consoler eux-mêmes par le fait que c’était « il y a très longtemps et très loin ». Puisque la chute est arrivé il y a si longtemps, nous avons une tendance à ne pas faire face aux problèmes qui nous éblouissent dans ce passage.
Mais plusieurs questions sérieuses surgissent en rapport avec le récit de la chute de l’homme. Pourquoi, par exemple, Adam devrai assumer la responsabilité quand Eve est le caractère principal dans l’histoire. En langage moderne : pourquoi Adam devrai supporter le blâme, alors que c’est Eve qui a fauté ?
De plus, nous devons réfléchir à la sévérité des conséquences du fait que l’homme à partager le fruit interdit dans la lumière de ce qui semble être insignifiant. Qu’est ce qui était si diabolique dans ce péché qui a apporté une réponse si dure de Dieu ?
La structure du premier chapitre de Genèse demande cette description de la chute de l’homme. Dans Genèse chapitres 1 et 2, nous lisons d’une création parfaite qui a reçu l’approbation de Dieu comme étant « bonne » (1:10,12,18,21). Dans le quatrième chapitre, nous trouvons jalousie et meurtre. Dans les chapitres suivant l’homme va de mal en pis. Que s’est-il passé ? Genèse 3 nous donne la réponse.
Et donc, ce chapitre est vital car il explique le monde et la société comme nous l’observons aujourd’hui. Il nous informe des stratégies du Diable, tentant les hommes. Il explique la raison pour les passages dans le Nouveau Testament qui empêchent les femmes d’assumer des positions d’autorité dans l’église. Il nous défi à examiner si nous voulons ou non continuer à « tomber », comme sont tombés Adam et sa femme.
Cependant, ce n’est pas ici un chapitre que nous regretterons d’avoir étudier. Il peint l’entrée du péché chez l’humain et la sévérité des conséquences de la désobéissance de l’homme. Mais derrière les péchés de l’homme et les peines qu’ils apportent, il y a la révélation de la grâce de Dieu. Dieu recherche le pécheur et lui fournit une couverture pour le péché. Il promet un Sauveur à travers qui ce tragique événement sera convertit en triomphe et salut.
Le péché de l’homme (3:1-7)
Soudainement, le serpent apparut, en verset 1, rudement sans introduction. Il est dit que le serpent est une créature de Dieu, donc nous devons considérer cette créature littéralement. Bien qu’il s’agissait d’un vrai serpent, plus tard nous sommes informés que la bestiole était utilisée par Satan, qui est décrit comme un dragon, un serpent ancien (2 Corinthiens 11:3 ; Apocalypse 12:9 ; 20:2).
Bien que nous aimerions connaître les réponses aux questions relatives à l’origine du diable, Moïse n’a aucune intention de nous les donner ici. Dieu se fait un devoir de nous dire que nous sommes des pécheurs. Poursuivre d’autres causes ne servirait qu’à enlever notre responsabilité du péché du foyer de notre attention.
Remarquez spécialement comment Satan fait son approche ici. Il ne vient pas déguiser comme un athée, ou quelqu’un qui défierait initialement la foi en Dieu d’Eve.54 Satan peut se manifester en Madalyn Murray O’Hair, mais très souvent, il se déguise en « ange de lumière » (2 Corinthiens 11:14). Satan, souvent, se tient derrière la chaire, tenant une Bible dans sa main.
Les mots que Satan utilisent dans sa question sont significatifs. Le mot « Vraiment… » (Verset 1) est couvert d’insinuations. L’effet de cela est : « Sûrement Dieu n’aurait pas pu dire ceci, n’est-ce pas ? » Aussi, le mot « Dieu » (« Dieu vous a dit » (verset 1)) est intéressant. Moïse utilisait l’expression « l’Eternel Dieu », Yahvé Elohim :
« Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l'Eternel Dieu avait fait.» (Genèse 3:1). Mais quand Satan réfère au Seigneur Dieu, c’était simplement Dieu. Cette omission indique l’attitude rebelle de Satan pour Dieu Tout-Puissant.
L’approche initiale de Satan est pour décevoir, pas pour nier ; pour créer des doutes, pas de désobéissance. Satan a approché Eve comme un enquêteur. Il déforme délibérément le commandement de Dieu, mais avec le sens d’impliquer, « j’ai peut être tors ici, corrigez-moi si je fais une erreur. »
Eve n’aurait jamais du commencer la conversation. C’était un renversement complet de la chaine d’autorité de Dieu. Cette chaine était Adam, Eve, créature. Adam et Eve devaient appliquer la règle de Dieu sur Sa création. (1:26). Eve aurait sans aucun doute réprimandé une telle conversation si ce n’avait pas été la manière dont elle avait été commencée par Satan.
Si Satan avait commencé à défier la règle de Dieu ou la foi d’Eve en Lui, son choix en aurait été un facile. Mais Satan a reporté à tort l’ordre de Dieu. Il posa la question dans un sens pour qu’il paraisse mal informé, ayant besoin d’être corrigé. Peu de gens peuvent éviter la tentation de dire à d’autres gens qu’ils sont dans l’erreur. Alors, merveilles de merveilles, Eve a commencé à prendre le chemin de la désobéissance, en supposant qu’elle défendait Dieu.
Avez-vous remarqué que Satan n’a pas mentionné l’arbre de la vie ou l’arbre du choix entre le bien et le mal ? Quelle attaque subtile ! Sa question amène l’arbre interdit au centre des pensées d’Eve, mais sans jamais le mentionner. C’est elle qui le mentionne. En posant sa question Satan n’a pas seulement engagé le dialogue, mais il a aussi détourné les yeux d’Eve des provisions généreuses de Dieu et lui à causer de penser uniquement à ce que Dieu lui a interdit. Satan ne veut pas que nous considérions la grâce de Dieu, mais que nous méditions sur Ses interdictions.
Et c’est exactement ce qui se passe dans l’esprit d’Eve. Eve a révélé son changement d’attitude par quelques « faux pas freudiens ». Bien que Dieu ait dit, « … Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, » (2:16), Eve a dit, « … Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,» (3:2). Elle a oublié « tous » et « librement », les deux mots qui amplifient la générosité de Dieu.
De même, Eve a une impression erronée de la sévérité de Dieu dans l’interdiction au fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. Elle l’exprime en ces mots : « Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons. » (3:3). Mais Dieu a dit, « … De celui-là, n'en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (2:17).
Bien qu’elle exagérait l’interdiction au point que rien que toucher l’arbre était mal, Eve a inconsciemment minimisé le jugement de Dieu en ne disant pas que la mort arriverait le jour même de l’offense. En d’autres mots, Eve a amplifié la sévérité de Dieu, mais a sous-estimé le fait que le jugement serait exécuté pour sûr et immédiatement.
La première attaque de Satan sur la femme est celle d’un chercheur religieux, dans un effort de crée des doutes de la bonté de Dieu et de fixer l’attention d’Eve sur ce qui était interdit au lieu de tout ce qui était donné librement. La deuxième attaque est hardie et osée. Maintenant au lieu de déception et doutes, il y a le démenti et la diffamation du caractère de Dieu : « Alors le Serpent dit à la femme: Mais pas du tout! Vous ne mourrez pas! » (Genèse 3:5).
Beaucoup de gens ont essayé de déterminer précisément ce que Satan offre dans le verset 5. « …vos yeux s'ouvriront… » Satan leur assure. En d’autres mots, ils vivent dans un état d’imperfection, et d’insuffisance. Mais une fois que le fruit est mangé, ils entreraient dans un niveau d’existence nouveau et plus élevé : ils deviendraient « comme Dieu. »55
Comme je comprends la revendication de Satan, la phrase est délibérément évasive et vague. Cela stimulerait la curiosité d’Eve. De savoir « le bien et le mal » pourrait dire savoir tout.56 Mais comment Eve pourrait-elle saisir les détails de l’offre quand elle ne savait pas ce que « mal » était.
Un de mes amis me dit que les femmes sont, par nature, plus curieuse que les hommes. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je sais que moi aussi j’ai une curiosité vive. Le mystère de la possibilité de savoir plus de choses et de vivre à un plus haut niveau invite certainement la spéculation et considération.
Je trouve une illustration de ce jeu sur la curiosité humaine dans le Livre des Proverbes :
« La Folie est une femme bruyante,
elle est sotte et n'y connaît rien. »
« Elle s'assied à la porte de sa maison,
elle place son siège aux points les plus élevés de la ville,
pour interpeller les passants
qui vont droit leur chemin. »
«Qui manque d'expérience, qu'il vienne par ici!
A qui il manque du bon sens, elle déclare: »
«Les eaux dérobées sont plus douces,
et le pain mangé en secret est savoureux.» (Proverbes 9:13-17)
La folie des femmes est elle-même naïve et inconsciente, mais elle entraine ses victimes en leur offrant une nouvelle expérience, et le fait qu’il est illicite apporte plus d’attrait (versets 16-17). Ceci est le genre d’offre que Satan a fait à Eve.
Satan, je crois, laisse Eve à ce point avec ses pensées. Ses semences destructives ont été plantées. Bien qu’Eve n’ait pas encore mangé le fruit, elle a déjà commencé à tomber. Elle est entrée en dialogue avec Satan et maintenant elle a des idées blasphématoires sur le caractère de Dieu. Elle contemple sérieusement la désobéissance. Le péché n’est pas instantané, mais continu (James 1:13-15), et Eve est en route.
Remarquez que l’arbre de la vie n’est pas même mentionné ou considéré. Dans le jardin, avant même qu’Eve n’apparut, il y avait les deux arbres : l’arbre de la vie et l’arbre du choix entre le bien et le mal. En apparence, ce n’était pas un choix entre l’un ou l’autre. Elle ne voyait que le fruit interdit. Celui-la seul apparaissait être « bon à manger et agréable aux yeux » (verset 6), et bien que le verset 2:9 nous ait dit que tous les arbres du jardin avaient ces traits en commun. Mais Eve n’avait d’yeux que pour ce qui était interdit. Et cet arbre offrait des qualités de vie mystérieuse attractives à la femme.
Sur-le-champ, Satan ment en lui assurant qu’elle ne mourra pas, mais il oublie simplement de lui dire les petites lignes fines de sa promesse de ce que le fruit interdit lui offrira. Ayant étudié cet arbre pendant quelque temps (j’imagine), elle a finalement décidé que les bénéfices étaient trop grands et que les conséquences n’étaient pas raisonnables, par conséquent improbables. A ce moment elle s’empara du fruit et le mangea.
On pourrait hocher la tête à ce qu’a fait Eve, mais on se demande si Adam de même sans hésitation a succombé à l’invitation d’Eve à partager sa désobéissance. Moïse utilise 5 ¾ versets (Gen. 3:1-6a) pour décrire la déception et la désobéissance d’Eve, mais seulement une part de phrase pour décrire la chute d’Adam (Gen. 3 :6b). Pourquoi ? Bien que je ne soit pas aussi dogmatique sur cette possibilité que j’étais avant, quatre mots de Moïse peuvent nous donner une explication : « … qui était avec elle… » :
« Alors la femme vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.» (Genèse 3:6).
Est-ce possible qu’Eve n’ait jamais été seule avec le serpent ?57 Se pourrait-il que Moïse, par ces quatre mots, « … qui était avec elle… », nous dit qu’Adam était présent pendant tout l’événement, mais n’a pas dit un mot ? S’il était là, écoutant tout et donnant son accord par son silence, il n’est pas surprenant qu’il ait simplement prit le fruit et le mangea quand Eve le lui a offert.
C’est quelque chose similaire à ma femme et moi assis dans le salon. Quand la sonnette sonne, ma femme se lève pour aller ouvrir la porte pendant que moi je continue à regarder la télé. Je peux entendre ma femme laissant entrer un représentant d’aspirateurs et écoutant avec un intérêt croissant son baratin publicitaire. Je ne veux pas arrêter de regarder mon programme télé, alors je laisse la conversation continuer, laissant même ma femme signer un contrat. Si elle avait alors du entrer dans le salon en me disant, « Tu dois le signer aussi », cela n’aurait pas été choquant si je l’aurais signé sans protester. Par défaut, j’ai permit à ma femme de prendre une décision et j’ai choisi d’être d’accord avec elle.
Si Adam n’avait pas été présent pendant toute la conversation entre le serpent et sa femme, quelqu’un peut encore concevoir comment cela aurait pu arriver. Eve, indépendamment, aurait pu manger le fruit et se serait hâtée d’aller raconter son aventure à son mari. Je peux très bien imaginer qu’Adam aurait voulu savoir deux choses. Premièrement, il aurait voulu savoir si elle se sentait mieux, par là, manger le fruit a-t-il eu un effet bénéfique pour elle ? Deuxièmement, il voudrait savoir s’il a eu un effet nocif. Après tout, Dieu a dit qu’ils mourraient le jour même. Si elle avait trouvé le fruit très agréable et pas senti d’effet dangereux, Adam aurait été certainement enclin à suivre l’exemple de sa femme. Quelle erreur tragique !
Versets 7 et 8 sont particulièrement instructifs, car ils nous enseignent que le péché a ses conséquences ainsi que sa punition. Dieu n’a encore prescrit aucune punition pour les péchés d’Adam et d’Eve, et cependant les conséquences sont inséparablement couplées avec le crime. Les conséquences du péché mentionné ici sont le déshonneur et la séparation.
La nudité qu’Adam et Eve partageaient sans culpabilité était maintenant une source de déshonneur. L’innocence douce était à présent perdue à jamais. Souvenez-vous, il n’y avait personne dans le jardin excepté eux deux. Mais ils étaient honteux d’être face à face, nus. Non seulement ne pouvaient-ils pas s’affronter comme ils le faisaient auparavant, mais ils redoutaient de voir Dieu. Quand Il est venu les voir dans le jardin, en camarade, ils se sont cachés de Lui, apeurés.
Dieu a dit qu’ils mourraient le jour qu’ils mangeraient le fruit interdit. Certains sont confus par cette promesse de jugement. Bien que processus de mort physique commença ce jour là, ils ne sont pas morts physiquement. Rappelons-nous que la mort spirituelle est la séparation de Dieu :
« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniciens 1:9).
N’est-ce pas stupéfiant que la mort spirituelle d’Adam et Eve est arrive immédiatement – par là, il y avait maintenant une séparation de Dieu. Et cette séparation n’était pas une imposée par Dieu ; elle a été initiée par l’homme.
Je dois faire une parenthèse pour dire que la mort spirituelle d’Adam et de sa femme est la même que celle d’aujourd’hui. C’est l’aliénation de l’homme de Dieu. Et c’est ce que l’homme lui-même choisit. C’est son choix. L’enfer est Dieu donnant aux hommes tout ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16:5-6).
Dieu Cherche, Examine, Et Juge L’Homme (3:8-21)
La séparation qu’Adam et Eve ont apportée est ce que Dieu cherche à combler. Dieu a cherché l’homme dans le jardin. Bien que la question de Satan ait été conçue pour provoquer la chute de l’homme, les questions de Dieu cherchent la réconciliation et la restauration.
Remarquez qu’aucune question n’est posée à propos du serpent. Il n’y a aucune intention de restauration pour Satan. Remarquez aussi l’ordre ici. L’homme a chuté dans cet ordre : serpent, Eve, Adam. C’est l’opposé de la chaîne de commandement de Dieu. Bien que Dieu questionne dans l’ordre d’autorité (Adam, Eve, serpent), Il juge dans l’ordre de la chute (serpent, Eve, Adam). La chute était, en partie, le résultat de l’inversion de l’ordre de Dieu.
Adam est le premier que Dieu cherche avec la question, « Où es-tu ? » (Verset 9). Adam, à contre cœur a admit son déshonneur et sa peur, espérant probablement que Dieu ne le questionnerait pas plus sur cette mésaventure. Mais Dieu approfondit la question, recherchant une admission de mal fait : « Qui t’a dit que tu étais nu ? As-tu mangé le fruit de l’arbre dont je t’ai commandé de ne pas manger ? » (Verset 11).
Renvoyant au moins une partie de la responsabilité sur le Créateur, Adam bafouille, « C'est la femme que tu as placé auprès de moi qui m'a donné du fruit de cet arbre, et j'en ai mangé. »
Eve et Dieu, tous les deux, doivent partager la responsabilité pour la chute, Adam sous-entend. Sa part était mentionnée en dernier et avec aussi peu de détails que possible. Et ce sera tout le temps comme ça avec ceux qui sont coupables. On trouve toujours des circonstances atténuantes.
« Vous pouvez penser que tout ce que vous faites est bien,
mais c'est l'Eternel qui apprécie vos motivations. » (Proverbes 16:2)
Puis Eve est questionnée, « Pourquoi as-tu fait cela ? » (Verset 13).
Sa réponse a été un peu différente de celle de son mari : « C'est le Serpent qui m'a trompée, répondit la femme, et j'en ai mangé. » (Verset 13).
C’était vrai bien sur. Le serpent l’a déçue (1 Timothée 2:14), et elle a mangé. La culpabilité des deux, bien qu’un effort faible ait été fait pour excuser ou au moins diminuer la responsabilité humaine, a été clairement établie.
Tel doit toujours être le cas, je crois. Avant que la sentence doive être infligée, le crime doit être prouvé et reconnu. Autrement la punition n’aura pas son effet correctif sur le coupable. Les pénalités sont maintenant prescrites par Dieu, donné dans l’ordre des événements de la chute.
Le Serpent Puni (14-15)
Le serpent est le premier et sa sentence établie. La créature, comme instrument de Satan, est maudite et sujette à une existence d’humiliation, rampant dans la poussière (verset 14).
Verset 15 adresse le serpent derrière le serpent, Satan, le dragon mortel : « Il fut précipité, le grand dragon, le Serpent ancien, qu'on appelle le diable et Satan, celui qui égare le monde entier… » (Apocalypse 12:9).
Il doit y avoir d’abord une animosité personnelle entre Eve et le serpent : « Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme » (Verset 15).
Une telle animosité est facile à comprendre. Mais cette opposition s’élargira : « entre ta descendance et sa descendance. » (Verset 15).
Ici, je crois que Dieu réfère à la bataille des siècles entre les gens de Dieu et ceux qui suivent le diable (Jean 8:44).
Finalement il y a une confrontation personnelle entre la descendance d’Eve58, le Messie, et Satan : « Celle-ci t'écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon. » (Verset 15).
Dans cette confrontation Satan sera mortellement blessé pendant que le Messie recevra une blessure douloureuse mais non fatale.
Cette prophétie présente si bien la venue de notre Sauveur, Qui renversera les événements de la chute. C’est de cela que Paul écrit en rétrospectif dans le cinquième chapitre de Romains :
« Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur les hommes qui n'avaient pas commis une faute semblable à celle d'Adam --- qui est comparable à celui qui devait venir. Mais il y a une différence entre la faute d'Adam et le don gratuit de Dieu! En effet, si la faute d'un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la grâce de Dieu accordée gratuitement par un seul homme, Jésus-Christ, a surabondé pour beaucoup. Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d'un seul et le don de Dieu! En effet, le jugement intervenant à cause d'un seul homme a entraîné la condamnation, mais le don de grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l'acquittement. Car si, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul. » (Romains 5:14-17)
Bien que la prophétie du verset 15 soit un peu voilée, il devient de plus en plus évident dans la lumière des révélations suivantes. C’est une petite surprise d’apprendre que les Israélites, en accordance avec le Targum, regardaient ce passage comme Messianique.59
La Pénalité de la Femme (v. 16)
Il est tout a fait normal, puisque Satan a attaqué l’humain par la femme, que Dieu amène le salut de l’homme et la destruction de Satan par elle. Cela a déjà été révélé à Satan dans le verset 15. Chaque enfant naît d’une femme a du inquiéter Satan.
Puisque le salut viendrait par la naissance d’un enfant, cela ne serait pas un processus sans douleur. La sentence de la femme arrive au centre de son existence, avec la naissance de ses enfants. Mais au milieu des douleurs de l’accouchement, elle saurait que le but de Dieu pour elle était en train de se réaliser, et que, peut-être, le Messie pourrait être son enfant.
En plus des douleurs de l’accouchement, la relation de la femme et de son mari est décrite. Adam aurait du mener et Eve aurait du suivre. Mais cela n’a pas été le cas dans la chute. Alors, depuis ce temps là les femmes doivent être dominées par les hommes : « Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera. » (Verset 16).
Plusieurs choses doivent être dites concernant ce sort. Premièrement, c’est un sort qui est pour toutes les femmes, pas seulement Eve. Comme toutes les femmes doivent partager les douleurs d’accouchement, elles doivent aussi être exposées à l’autorité de leurs maris. Cela n’implique en aucun cas une infériorité de la part des femmes. Cela ne justifie pas non plus les restrictions du droit de vote ou le refus de l’égalité des payes, etc.
Pour ceux qui refusent de se soumettre à l’enseignement de la Bible concernant le rôle des femmes dans l’église – que les femmes ne doivent pas mener ou enseigner les hommes, ou ne peuvent pas même parler publiquement (1 Corinthiens 14:33-36 ; 1 Timothée 2:9-15) – laissez moi vous dire ceci. Le rôle des femmes dans l’église et dans le mariage n’est pas limité aux instructions de Paul, ou n’est pas non plus à être vu comme se rapportant au contexte immoral de Corinthe. C’est une doctrine biblique, qui a ses origines dans le troisième chapitre de Genèse. C’est pourquoi Paul a écrit, « que les femmes n'interviennent pas dans les assemblées; car il ne leur est pas permis de se prononcer. Qu'elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la Loi » (1 Corinthiens 14:34).
A ces hommes et ces femmes qui veulent négliger l’instruction de Dieu, je dois dire, que c’est précisément ce que Satan désire. Juste comme il a attire l’attention d’Eve sur la restriction de l’un des arbres, il veut que les femmes méditent sur les restrictions placées sur les femmes d’aujourd’hui. «Débarrassez-vous de vos chaînes » il (Satan) dit, « Trouvez votre satisfaction. » « Dieu vous empêche d’atteindre ce qu’il y a de mieux » il murmure. Quel mensonge ! Dieu règne avec ses raisons, que nous les comprenions ou pas.
Pour les hommes, je me dépêche d’ajouter que ce verset (et l’enseignement sur le rôle des femmes) n’est pas la preuve de la supériorité masculine ou la raison pour quelques manières de dictature dans le mariage. Nous devons conduire par amour. Notre direction est d’être à notre propre sacrifice personnel, cherchant ce qu’il y a de meilleur pour notre femme (Ephésiens 5:25). La direction biblique est copiée sur celle de notre Seigneur (Phillipiens 2:1-8).
La Punition des Hommes (17-20)
Juste comme la punition d’Eve se rapportait au centre de sa vie, c’est le cas avec Adam. Il a été placé dans le jardin, maintenant il devra gagner sa vie de la terre « à la sueur de ton front » (verset 17-19).
Vous remarquerez que pendant que le serpent est maudit, ce n’est qu’uniquement le terrain qui n’est maudit ici, pas Adam ou Eve. Dieu a maudit Satan car ce n’est pas son intention de le réhabiliter ou de le pardonner. Mais déjà le but de Dieu de sauver les hommes a été révélé (verset 15).
Adam n’aura pas seulement à combattre la terre pour vivre, il devra éventuellement redevenir poussière. La mort spirituelle est déjà arrivée (versets 7-8). La mort physique a commencé. Hormis la vie que Dieu nous donne, l’homme retourner (doucement, très doucement) à son état original – la poussière (2:7).
La réponse d’Adam à la pénalité et la promesse de Dieu est révélée dans le verset 20 : « L'homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu'elle est la mère de toute vie humaine. »
Je crois que cet acte révèle une foi simple de la part d’Adam. Il accepte sa culpabilité et sa punition, mais se concentre sur la promesse de Dieu qu’à travers les descendants de la femme, le Sauveur viendrait. Le salut d’Eve (autant que le nôtre !!!) viendra par sa submissivité à son mari et à travers le fait d’avoir des enfants. Le fait qu’Adam ait nommé sa femme Eve, qui veut dire « Vivant » ou « Vie » montre que la vie viendra par Eve.
Dieu n’est pas un Dieu de pénalités, mais de provisions gracieuses. Ainsi, Il a fait des vêtements pour Adam et sa femme de peaux d’animaux pour couvrir leur nudité. Une prophétie voilée de rédemption par l’effusion de sang n’est pas, à mon avis, un abus de ce verset.
Une Pitié Sévère (3:22-24)
La promesse de Satan est, d’une façon équivoque, devenue vraie. Adam et Eve sont, dans un sens, devenu comme Dieu en ce qui concerne le savoir du bien et du mal (verset 22). Mais il y a une grande différence ainsi qu’une similarité. Les deux, homme et Dieu savent le bien et le mal, mais dans un sens immensément différent.
La différence peut être illustrée de cette façon. Un docteur peut connaître le cancer par vertu de son éducation et expérience comme docteur. Par là, il a lu à propos du cancer, entendu des lectures sur le cancer, et l’a vu chez ses patients. A patient, peut aussi connaître le cancer, mais comme victime. Bien que tous les deux connaissent le cancer, le patient voudrait n’en avoir jamais entendu parlé. C’est le genre de connaissance qu’Adam et Eve sont venus à posséder.
Dieu a promit que le salut viendrait en temps voulu par la naissance du Messie, Qui détruirait Satan. Adam et Eve pouvaient être tentés de gagner la vie éternelle en mangeant le fruit de l’arbre de la vie. Ils ont choisi la connaissance au lieu de la vie. Maintenant, comme les israélites ont essayé trop tard de posséder Canaan (Nombres 14:39-45), l’homme tombé pouvait essayer de gagner la vie par l’arbre de la vie dans le jardin.
Il semblerai que si Adam et Eve avaient mangé le fruit de l’arbre de la vie, ils auraient vécu éternellement (verset 22). C’est pour cette raison que Dieu les a renvoyés du jardin (verset 23). Dans le verset 24, le « renvoi » des deux est plus dramatiquement appelé « chassés ». Postés à l’entrée du jardin, sont les Chérubins ainsi qu’une épée flamboyante.
« Quelle cruauté et sévérité » certains seraient tentés de protester. Dans le jargon légal d’aujourd’hui, il serait probablement traduit « punition cruelle et inhabituelle ». Mais réfléchissez un moment, avant de parler inconsidérément. Que se serait-il passé si Dieu n’avait pas chassé ce couple du jardin et interdit leur retour ? Je peux vous répondre en un mot – l’enfer. L’enfer est de donner aux hommes, à la fois, ce qu’ils veulent et ce qu’ils méritent (Apocalypse 16 :6) éternellement. L’enfer est de passer l’éternité dans le peche, séparé de Dieu :
« Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de sa puissance glorieuse » (2 Thessaloniens 1:9).
Dieu était clément et gracieux quand Il a chassé Adam et Eve du jardin. Il les a protégés d’une punition éternelle. Leur salut arriverait en un moment, mais en temps voulu, pas facilement, mais douloureusement – il viendrait. Ils doivent Lui faire confiance qu’Il les délivrera.
Conclusion
Je ne peux pas m’empêcher de penser aux mots de Paul quand je lis ce chapitre, « Considère donc, à la fois, la bonté et la sévérité de Dieu » (Romains 11:22).
Il y a le péché, et il y a le jugement. Mais le chapitre est entrelacé de Grâce. Dieu cherche les pécheurs. Il les condamne aussi, mais avec une promesse de salut à venir. Et en les gardant de l’enfer sur la terre, Il leur fournit une couverture pour l’instant et une rédemption complète en temps voulu. Quel Sauveur !
Avant que nous nous concentrions sur l’application de ce chapitre sur nos propres vies, considérons pour un moment ce que ce passage voudrait dire aux gens du temps de Moise. Ils avaient déjà été délivrés d’Egypte et avaient déjà reçu la Loi. Ils n’étaient pas encore entrés sur la terre promise.
Le but des Livres de Moïse (qui inclus Genèse) est donné dans Deutéronome, chapitre 31 :
« Lorsque Moïse eut fini de transcrire dans un livre toutes les paroles de cette Loi dans leur intégralité,
il donna cet ordre aux lévites chargés de porter le coffre de l'alliance de l'Eternel:
---Prenez ce livre de la Loi et déposez-le à côté du coffre de l'alliance de l'Eternel votre Dieu. Il y restera pour servir de témoin contre le peuple d'Israël.
En effet, je sais que vous êtes indociles et rebelles. Si aujourd'hui, alors que je suis encore en vie au milieu de vous, vous vous révoltez contre l'Eternel, combien plus le ferez-vous après ma mort!
Maintenant, rassemblez autour de moi tous les responsables de vos tribus et vos responsables, je leur communiquerai les paroles de ce cantique et je prendrai le ciel et la terre à témoin contre eux.
Je sais, en effet, qu'après ma mort vous ne manquerez pas de vous corrompre et de vous détourner du chemin que je vous ai prescrit. Alors le malheur fondra sur vous dans l'avenir, parce que vous aurez fait ce que l'Eternel considère comme mal et que vous aurez provoqué sa colère par vos actes. » (Deutéronome 31:24-29).
Dans beaucoup d’aspects, Eden était un genre de terre promise et Canaan était l’opposé. Canaan, comme le Paradis, était un endroit de beauté et d’abondance, un « pays ruisselant de lait et de miel » (Deutéronome 31:20). Israël éprouverait bénédiction et prospérité aussi longtemps qu’ils seraient obéissants à la Parole de Dieu (Deut. 28:1-4). Si les lois de Dieu étaient mises de coté, ils éprouveraient tribulations, défaites, pauvreté, et seraient chassé du pays (28 :15-68). En effet, Canaan était une opportunité pour Israël de faire l’expérience, à un degré limité, des bénédictions d’Eden. Ici, comme à Eden, le peuple de Dieu devait prendre une décision :
« Voyez, je place aujourd'hui devant vous, d'un côté, la vie et le bonheur, de l'autre, la mort et le malheur » (Deut. 30:15).
Le chapitre trois de Genèse est loin de l’histoire simple ou académique. C’était un mot d’avertissement. Ce qui est arrivé à Eden, arriverait encore à Canaan (Deut. 31:16). Ils seraient tentés de désobéir, juste comme Adam et Eve l’ont été. Une considération sérieuse de ce chapitre et ses implications était essentielle pour le futur d’Israël.
Le chapitre est aussi clairement prophétique, car Israël a désobéi et a choisi le chemin de la mort, comme le premier couple dans le jardin. Comme Adam et Eve ont été chassés du jardin, Israël a été chassé du pays. Mais il y a aussi l’espoir, car Dieu a promit un rédempteur, Qui serait naît d’une femme (Gen. 3:15). Dieu corrigerait Israël et le ramènerait dans le pays (Deut. 30:1). Même après ça, Israël ne sera pas fidèle à son Dieu. Elle doit compter sur le Messie de Genèse 3:15 pour lui apporter sa restauration finale et permanente. L’histoire d’Israël est résumée sommairement dans Genèse 3.
Pour nous il y a beaucoup d’applications. Nous ne devons pas ignorer les intentions de Satan (2 Corinthiens 2:11). La manière de tentation est répétée dans le témoignage de notre Seigneur dans le désert (Matthieu 4 :1-11’Luke4:1-12). Et de la même façon, il continuera à nous tenter aujourd’hui.
Le chapitre trois de Genèse est vital pour les Chrétiens aujourd’hui car lui seul explique les choses comme elles sont. Notre monde est un mélange de beauté et de saloperie, de charme et de ce qui est laid. La beauté qui reste est l’évidence de la bonté et de la grandeur de Dieu Qui a crée toutes choses (Romains 1:18). La laideur est l’évidence de la nature pécheresse de l’homme (Romains 8:18-25).
Ce que je peux dire c’est que l’état actuel de la création de Dieu était un des éléments décisifs dans la traversée de l’orthodoxie de Darwin au doute et de reniement. Il n’a pas regardé le bon ordre de la création et s’est dit, « Oh, ça pourrait peut-être marcher avec de la chance ». Au lieu, il regarda la cruauté et laideur et conclut, « Comment un Dieu si bon, si puissant peut être responsable pour ça ? » La réponse, bien sur, est trouvée dans ce texte du chapitre trois de Genèse : le péché de l’homme a mis la création sens dessus dessous.
La seule solution est pour Dieu de faire quelque chose pour apporter la rédemption et restauration. Cela a été accomplit par Jésus Christ. L’amende des péchés de l’homme a été portée par Lui. Les conséquences des péchés d’Adam n’ont pas à nous détruire. Le choix qui nous est donné est cela : voulons-nous être unis avec le premier Adam ou le dernier ? Avec le premier Adam, nous sommes des pécheurs accomplit et subirons la mort physique et spirituelle. Avec le dernier, nous devenons des créatures nouvelles, avec la vie éternelle (physique et spirituelle). Dieu n’a pas mit deux arbres devant nous, mais deux hommes : Adam et Christ. Nous devons décider avec qui nous voulons nous identifier. Dans un de deux repose notre futur éternel.
Nous pouvons apprendre beaucoup de choses ici à propos du péché. Essentiellement, péché est désobéissance. Remarquez que le péché initial ne semblait pas très sérieux. On pourrait penser que c’était une chose sans importance. La gravité du péché peut être vue dans deux faits importants, qui sont clair dans le texte.
Premièrement, le péché est sérieux à cause de ses racines. Le fait de manger le fruit interdit n’était pas l’essence du péché, mais simplement son expression. Il n’est pas la source du péché, mais son symbole. Prendre de ce fruit est similaire à prendre la communion, le pain et le vin, de la table du Seigneur, c’est à dire, voulant dire quelque chose bien plus important et profond. La racine du péché d’Adam et d’Eve était la rébellion, l’incrédulité, et l’ingratitude. Leur acte était un choix délibéré de désobéir une instruction claire de Dieu. Il a refusé d’accepter la reconnaissance les bonnes choses comme venant de Dieu et aussi a refusé d’accepter la seule interdiction comme étant une chose pour leur bien-être. Le pire de tout, ils ont vu Dieu comme étant le diable, avare et menacant, comme Satan L’avait dépeint.
Deuxièmement, le péché est sérieux à cause de ses fruits. Adam et Eve n’ont pas éprouvé un niveau d’existence plus élevé, mais déshonneur et culpabilité. Cela ne leur a rien donné de plus à profiter, mais ça a gâté ce qu’ils avaient éprouvé auparavant sans honte. Et pire encore, ça a provoqué la ruine d’une race entière ? Les débuts des effets de la chute sont vus dans le reste de la Bible. Nous voyons les résultats de ce péché aujourd’hui, dans nos vies et dans notre société. Le résultat du péché est le jugement. Ce jugement est à la fois maintenant et futur (Romans 1:26-27).
Laissez moi vous dire, mes amis, que Satan amplifie toujours les plaisirs de maintenant du péché tout en nous empêchant nos esprits d’en voir les conséquences. Le péché ne vaut jamais le prix qu’on doit payer. C’est comme les tours de manège à la foire : le tour est court et le prix est cher – extrêmement cher.
Mais ne nous concentrons pas sur les péchés d’Adam et Eve. Nous ne devrions pas être choqués d’apprendre que les tentations sons les même pour les hommes d’aujourd’hui qu’elles étaient dans le jardin. Et les péchés sont aussi les mêmes.
Les Champs-Élysées ont prit la cause du diable. Les publicités nous exhortent d’oublier toutes les bénédictions que nous avons et de nous concentrer sur ce que nous ne possédons pas. Elles suggèrent que nous ne pouvons pas profiter de la vie totalement sans certains produits. Par exemple, on nous dit, « Coca Cola ajoute à la vie ». Non, pas du tout ; il pourrit simplement vos dents. Et puis, on nous exhorte de ne pas considérer le prix ou les conséquences, de nous satisfaire avec cette autre chose dont nous ne pouvons vivre sans. On peut la « mettre sur la Mastercard. »
Je suspecte qu’il y a un petit sourire qui se forme sur votre visage. Vous pourriez supposer que je vais un peu loin. Considérez ce que l’apôtre Paul nous dit à propos des vérités du Nouveau Testament,
« Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères: après leur sortie d'Egypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer,
ils ont donc tous, en quelque sorte, été baptisés «pour (suivre ; en) Moïse» dans la nuée et dans la mer.
Ils ont tous mangé une même nourriture spirituelle.
Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l'eau jaillie d'un rocher spirituel qui les accompagnait; et ce rocher n'était autre que le Christ lui-même.
Malgré tout cela, la plupart d'entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.
Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.
Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.
Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.
N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.
Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'ange exterminateur. » (1 Corinthiens 10:1-6)
Ce qui a gardé Adam et Eve de la bonté éternelle était le désir d’avoir du plaisir aux coûts de l’incrédulité et de la désobéissance. Paul écrit que cela a été aussi le cas avec Israël (1 Corinthiens 10:1-5). Les mêmes tentations nous font face aujourd’hui, mais Dieu nous a donné tous les moyens nécessaires pour avoir la victoire. Quels sont ces moyens ?
(1) Nous devons comprendre que les reniements (se passer de quelque chose, interdictions) viennent de la main d’un bon et tendre Dieu :
« L'Eternel accorde bienveillance et gloire, Il ne refuse aucun bien
à ceux qui cheminent dans l'intégrité. » (Psaumes 84 :12)
(2) Nous devons réaliser que les reniements sont des épreuves pour notre foi et obéissances :
« N'oublie jamais tout le chemin que l'Eternel ton Dieu t'a fait parcourir pendant ces quarante ans dans le désert afin de te faire connaître la pauvreté pour t'éprouver. Il a agi ainsi pour découvrir tes véritables dispositions intérieures et savoir si tu allais, ou non, obéir à ses commandements.
Oui, il t'a fait connaître la pauvreté et la faim, et il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que tes ancêtres n'avaient pas connue. De cette manière, il voulait t'apprendre que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de toute parole prononcée par l'Eternel.
Le vêtement que tu portais ne s'est pas usé sur toi et tes pieds ne se sont pas enflés pendant ces quarante ans.
Ainsi, en y réfléchissant, tu reconnaîtras que l'Eternel ton Dieu fait ton éducation comme un père éduque son enfant. » (Deutéronome 8 :2-5)
Faire sans n’est pas Dieu nous empêchant de profiter de la vie, mais nous préparant pour elle :
« Par la foi Moïse, quand il eut grandi, refusa d’être appelé le fils de la fille du pharaon ; choisissant de supporter le mauvais traitement avec le peuple de Dieu, plutôt que de profiter des plaisirs du peche ; considérant la honte du Christ plus grande richesse que les trésors d’Egypte ; car il voulait atteindre la récompense (Heb. 11:24-26 ; Deut. 8:6).
(3) Quand nous sommes gardés de ces choses, que nous pensons nous voulons, nous devons faire attention de ne pas méditer sur la chose qui nous est interdite, mais de méditer sur ce qui nous est gracieusement donné, et par Qui. Alors nous devons faire ce que nous savons est la volonté de Dieu.
« Vous exterminerez totalement pour les vouer à l'Eternel les Hittites, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonné,
afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pécheriez contre l'Eternel votre Dieu. » (Deut. 20 :17-18)
« Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance.
Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu'on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ.
Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d'amour ou d'approbation, de tout ce qui mérite respect et louange.
Ce que vous avez appris et reçu de moi, ce que vous m'avez entendu dire et vu faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous. » (Philippiens 4:6-9)
Presque chaque jour nous nous trouvons en train de répéter les péchés d’Adam et d’Eve. Nous méditons sur ce qui nous est interdit d’avoir. Nous commençons à nous méfier de la bonté de Dieu et de Sa courtoisie envers nous. On se fait du souci à propos de choses qui n’ont pas d’importance. Et souvent, avec incrédulité, nous prenons les choses entre nos propres mains.
Que Dieu nous donne le pouvoir de Le louer pour ces choses qu’Il nous interdit et de se fier a Lui pour ces choses dont nous avons besoin et qu’Il promet de nous fournir.
54 I like the way Helmut Thielicke puts this:
“The overture of this dialogue is thoroughly pious, and the serpent introduces himself as a completely serious and religious beast. He does not say: “I am an atheistic monster and now I am going to take your paradise, your innocence and loyalty, and turn it all upside down.” Instead he says: “Children, today we’re going to talk about religion, we’re going to discuss the ultimate things.” How the World Began (Philadelphia: Fortress Press, 1961), p. 124.
55 Some point out that ‘God’ (‘like God”), in verse 5, is the name Elohim, which is plural. They suggest that we should translate it, “You shall be like gods.” Such a possibility, while grammatically permissible, does not seem worthy of consideration. The same word (Elohim) is found in the first part of verse 5, where God is referred to.
56 6 “So far as knowledge of good and evil is concerned, one must remember that the Hebrew yd’ (‘to know’) never signifies purely intellectual knowing, but in a much wider sense an ‘experiencing,’ a ‘becoming acquainted with,’ even an ‘ability.’ ‘To know in the ancient world is always to be able as well’ (Wellhaussen). And secondly, ‘good and evil’ may not be limited only to the moral realm. ‘To speak neither good nor evil’ means to say nothing (Gen 31.24,29; 2 Sam 13.22); to do neither good nor evil means to do nothing (Zeph 1:12); to know neither good nor evil (said of children or old people) means to understand nothing (yet) or (any longer) (Deut 1:39; 2 Sam. 19:35 f.) “Good and evil” is therefore a formal way of saying what we mean by our colorless ‘everything’; and here too one must take in its meaning as far as possible.” Gerhard Von Rad, Genesis (Philadelphia: Westminster Press, 1961), pp. 86-87.
57 “She partakes of the fruit, she gives to her husband, and he eats also. Someone may ask: ‘Where was Adam all the time?’ The Bible does not tell us. I assume he was present there, because she gave the fruit to him: ‘her husband was with her.’ More we cannot say for the simple reason that the Bible does not say more.” E. J. Young, In the Beginning (Carlisle, Pennsylvania: The Banner of Truth Trust, 1976), p. 102.
58 The word seed (zera) can be used collectively as well as individually (cf. Genesis 4:25; I Samuel 1:11; II Samuel 7:12). Here in Genesis 3:15 it is used in both senses, I believe. Kidner states, “The latter, like the seed of Abraham, is both collective (cf. Rom 16:20) and, in the crucial struggle, individual (cf. Gal 3:16), since Jesus as the last Adam summed up mankind in Himself.” Derek Kidner, Genesis (Chicago: Inter-Varsity Press, 1967), p. 71.
59 H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 170.
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5. Les Fruits de la Chute (Genèse 4:1-26)
Introduction
Quand nous péchons souvent nous le faisons avec l’espoir futile de recevoir le maximum de plaisir pour le minimum de punition. Toutefois, cela marche rarement comme ça.
Une fois, j’ai entendu l’histoire d’un home et de sa femme qui a décidé d’aller à un cinéma drive-in. Ils ont pensé que le prix était trop cher et ont comploté un coup pour ne pas payer le tarif plein. Après s’être approché du cinéma, le mari se cacha dans le coffre. L’arrangement était que sa femme le délivrerait une fois dans le parc du cinéma.
Tout se passa comme prévu, au moins jusqu'à ce qu’ils aient passé le vendeur de tickets. Mais quand la femme alla vers le derrière de la voiture pour libérer son mari du coffre, elle découvrit qu’il avait les clés du coffre dans sa poche. Désespérée, elle a du appeler le directeur, la police, et l’équipe de secours. Aucun des deux n’a vu le film et le coffre de la voiture a du être complètement détruit pour l’ouvrir. Voilà le chemin du péché. Le tour est court et le prix est élevé.
A première vue, prendre le fruit interdit et le manger a semblé être quelque chose sans importance, un simple petit délit. Mais Genèse chapitre trois est clair que c’était un problème de gravité. L’homme a choisi de croire Satan plutôt que Dieu. Adam et Eve ont conclut que Dieu était indûment dur et sévère. Ils ont décidé de prendre le chemin de l’accomplissement personnel à l’opposé de serviteur.
Le serpent a suggéré, en effet, a impudemment soutenu, qu’ils n’éprouveraient pas d’effets nocifs à cause de leur désobéissance à Dieu, mais seulement un niveau de vie plus élevé. Mais dans ce quatrième chapitre de Genèse, nous voyons rapidement que les promesses de satan ne sont que des mensonges évidents. Ici les vrais salaires du péché commencent à apparaître.
Le Fruit de la chute Dans la Vie de Caïn
L’union sexuelle d’Adam et Eve produisit un premier enfant, un fils qu’Eve nomma Caïn. Ce nom doit probablement être comprit comme un jeu de mots. Il a le même son que le mot hébreu, Qanah, qui veut dire « obtenir, acquérir ». Dans le dialecte d’aujourd’hui, ce fils aurait été probablement nomme « eu ».60
La signification de ce nom est qu’il réfléchit la foi d’Eve, car elle a dit, « ---Avec l'aide de l'Eternel, j'ai formé un homme. » (Genèse 4:1)
Bien qu’il y ait quelques discussion parmi érudits bibliques à propos de ce que cette phrase voulait dire précisément,61 Eve reconnaît l’activité de Dieu dans le cadeau de son fils. Je crois qu’Eve avait comprit par la prophétie de Genèse 3:15 qu’un de ses descendants apporterait sa rédemption. Peut-être qu’elle regardait Caïn comme son sauveur. Si c’était le cas, elle allait avoir un sacré désappointement.
Bien qu’elle ait put se méprendre dans ses espoirs pour une victoire rapide sur le serpent par son enfant aîné, elle avait raison en regardant pour la rédemption de Dieu par ses descendants. Elle avait donc raison en général mais était erronée en particulier.
L’optimisme d’Eve semble avoir décliné à l’époque de la naissance de son second fils, Abel. Son nom veut dire « vanité », « souffle », ou « vapeur ». Peut-être Eve a-t-elle apprit qu’on ne pouvait pas se débarrasser des conséquences du péché si facilement. La vie implique des combats et une bonne mesure d’efforts futiles. Caïn était le symbole de l’espoir d’Eve ; Abel, de son désespoir.
Abel était le gardien des troupeaux, pendant que Caïn était le laboureur du sol. Nulle part Moïse implique qu’un de ces métiers est inférieur à l’autre. Non plus est ce récit un genre de prédécesseur des shows TV, lesquels décrivent les luttes entre les fermiers et les éleveurs de bétails.
Le problème de Caïn n’est pas trouvé dans ses moyens d’existence, mais dans l’homme lui-même :
« Au bout d'un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l'Eternel.
Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
Mais pas sur Caïn et son offrande… » (Genèse 4 :3-5a)
Les Israélites qui ont lu en premier les mots de Moïse n’ont pas eu de difficultés à voir le problème avec les sacrifices de Caïn. Ils ont reçu cela comme une part du Pentateuque, les cinq premiers Livres de la Bible. A ce titre, ils ont comprit que l’homme ne peut approcher Dieu sans la versée du sang sacrificatoire. Bien qu’il y avait des sacrifices non ensanglantés,62 l’homme ne pouvait avoir accès à Dieu qu’avec une versée de sang. L’offrande de Caïn ne répondait pas à l’attente de Dieu requise par la Loi.
« Mais Caïn n’a pas eu de révélation ! » quelqu’un pourrait dire. Vrai ! Mais alors nous pourrions tous admettre qu’aucun de nous ne sait quelle révélation il a eu. N’importe quelle spéculation sur ce sujet est juste ça – simple conjecture.
Ça étant dit, je dois faire remarquer qu’il n’est pas nécessaire pour Moïse de nous avoir dit. Ses contemporains avaient plus que suffisamment de bases pour attraper la signification d’une versée de sang, à cause de ces prescriptions méticuleuses de la Loi relatif aux sacrifices et les Chrétiens respectueux de notre temps ont l’avantage de voir la question bien plus clairement a travers la lumière de la croix, et par la réalisation que Jésus était « l’Agneau de Dieu Qui enlève les péchés du monde » (John 1:29).
Bien que nous ne savons pas ce que Dieu a révélé à Adam ou à ses fils, nous sommes assurés qu’ils savaient ce qu’ils devaient faire. Cela est dit clairement dit par les paroles de Dieu à Caïn :
« L'Eternel dit à Caïn:
---Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre?
Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:6-7)
La question de Dieu implique clairement que la colère de Caïn était mal fondée. Bien que nous ne savons pas les spécifiques de ce que « agis bien » veut dire, Caïn le sait. Le problème de Caïn n’est pas celui du manque d’instruction, mais d’insurrection et de rébellion contre Dieu.
Caïn, comme beaucoup de gens aujourd’hui, voulait venir à Dieu, mais il voulait le faire à son idée. Cela pourrait marcher chez Burger King. Ils pourraient faire votre hamburger « à votre idée », comme le dit la pub, mais pas question pour Dieu. Comme un de mes amis dit, « Vous pouvez allez au paradis en faisant comme Dieu vous dit, ou vous pouvez aller en enfer en faisant tout ce qui vous plait. »
Remarquez que Caïn n’est pas une personne irréligieuse. Il croyait en Dieu, et il voulait l’approbation de Dieu. Mais il voulait venir à Dieu en ses propres termes, pas en ceux de Dieu. L’enfer, comme je l’ai dit auparavant, sera peuplé de gens religieux.
Caïn ne voulait pas approcher Dieu à travers la versée de sang. Caïn préfère offrir à Dieu le fruit de ses labours. Il avait la main verte, et des mains ensanglantées ne l’attiraient pas beaucoup. Les hommes d’aujourd’hui ne sont que peu différents. Beaucoup, comme les démons (Jacques 2:19), croient en Dieu, et ils reconnaissent Jésus comme le Fils de Dieu. Mais ils refusent de se soumettre à Lui, comme Seigneur. Ils refusent Sa mort sacrificatoire et substitutionnelle sur la croix comme paiement pour leurs péchés. Ils veulent venir vers Dieu en leurs propres termes. Le message de l’Evangile est très clair : on ne peut approcher Dieu excepté par ce que Christ a gagné par la mort sur la croix.
Jésus lui a dit,
«---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)
« C'est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n'a jamais donné le nom d'aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12).
« En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » (Hébreux 9:22)
« Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous. » (1 Pierre 1:19, voir aussi : Luc 22:20 ; Actes 20:28 ; Romains 3:25 ; Ephésiens 1:7).
Combien Dieu était gracieux de chercher Caïn et de le conforter gentiment avec sa colère coupable. Combien était clair le message de restauration et l’avertissement concernant le danger qui lui faisait face. Mais le conseil de Dieu a été rejeté.
Cette semaine un de mes amis m’a fait remarquer la sagesse du reproche de Dieu. Combien il aurait été facile à Dieu d’avoir corrige Caïn en le comparant à Abel. C’est comme ça que nous, parents, contrôlons la discipline de nos enfants. Mais Dieu n’a pas dit « Pourquoi ne me vénères-tu pas comme ton frère Abel fait ? » Dieu indiqua à Caïn le standard qu’Il avait établi, en ne faisant pas un exemple de son frère. Néanmoins, Caïn en a fait le rapprochement. L’offre de Caïn n’a pas été acceptée. Celle d’Abel a été acceptée. Dieu corrige Caïn gentiment et lui dit que la façon pour lui de gagner Son approbation est de se soumettre au modèle divin d’approche de Dieu. Caïn en a conclut que la solution était d’éliminer la concurrence – d’assassiner son frère.
Une chose doit être clair. Ce n’était pas simplement le sacrifice qui était le problème. Bien plus, c’était la personne qui présentait l’offrande. Moïse nous dit,
« … L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;
Mais pas sur Caïn et son offrande. » (Versets 4b, 5a).
La source du problème était Caïn, et le symptôme était le sacrifice.
Verset 7 est plein d’implications :
« Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n'agis pas bien, le péché est tapi à ta porte: son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le! » (Genèse 4:7).
Pour surmonter sa dépression, il devait changer son accomplissement. Il se sentirait mieux quand il ferait mieux. Dans un sens, Caïn avait raison d’être en colère avec lui-même. Il avait tort d’avoir de l’animosité envers son frère et son Dieu.
Si Caïn choisissait d’ignorer le petit coup d’encouragement, laissez-le réaliser totalement les dangers qui l’attendent plus loin. Le péché l’attend au tournant, comme un animal accroupit dans les buissons. Le péché voulait le maîtriser, mais Caïn doit le vaincre.63 Caïn doit faire face à une décision et être tenu responsable de son choix. Il doit ne pas succomber au péché, juste comme nous ne devrions pas succomber au péché, car Dieu nous donne toujours assez de grâce pour résister aux tentations. (1 Corinthiens 10:13).
Quand les deux hommes se trouvaient dans un champ (où il n’y avait pas de témoins, Deutéronome 22:25-27), Caïn tua son frère. Dieu alors est venu après Caïn avec un jugement.
« Alors l'Eternel demanda à Caïn:
---Où est ton frère Abel?
---Je n'en sais rien, répondit-il. Suis-je le gardien de mon frère? » (Genèse 4:9)
L’insolence de Caïn est incroyable. Non seulement ment-il en niant toute connaissance d’où Abel est, il semble être en colère contre Dieu pour lui poser cette question. Il pourrait même avoir ici un jeu de mots sarcastique de cet effet, « Je ne sais pas. Devrai-je guider le guide ? »64
Le sol était maudit à cause d’Adam et Eve (3:17). Maintenant, la terre a été tachée avec le sang de l’homme, répandu par son frère. Ce sang maintenant crie justice au Seigneur (4:10). Dieu, donc, confronte Caïn avec son péché. Le temps de repentance est passé et maintenant la sentence est imposée sur Caïn par le Juge de la terre.
Ce n’est pas le sol qui est maudit de nouveau, mais c’est Caïn.
« Maintenant, tu es maudit et chassé loin du sol qui a bu le sang de ton frère versé par ta main.
Lorsque tu cultiveras le sol, il te refusera désormais ses produits, tu seras errant et fugitif sur la terre. » (Genèse 4 :11-12).
Caïn a été bénit avec une « main verte ». Il a essayé d’approcher Dieu avec les fruits de son labeur. Maintenant Dieu l’a maudit dans le département de sa force et péché. Caïn ne sera plus jamais capable de se soutenir en travaillant la terre. Pendant qu’Adam ait du gagner sa vie par le sueur de son front (3:19), Caïn ne pourra pas survivre par l’agriculture. Pour lui, le sort du chapitre trois a été intensifié. Pour Adam, travailler la terre était difficile ; Pour Caïn, c’est devenu désastreux.
La réponse de Caïn au premier reproche de Dieu a été un air renfrogné et un silence, suivit par le péché. Caïn n’est plus du tout silencieux une fois que la sentence est prononcée, mais il n’y a aucune indication qu’il se repentit, seulement remords.
« Caïn dit à l'Eternel:
---Mon châtiment est trop lourd à porter.
Voici que tu me chasses aujourd'hui loin du sol fertile, et je devrai me cacher devant toi, je serai errant et fugitif sur la terre et si quelqu'un me trouve, il me tuera. » (Genèse 4 :13-14).
Les mots de Caïn semblent très familiers à beaucoup de parents. Quelques fois, un enfant est vraiment désolé pour sa désobéissance. D’autres fois, il est seulement désolé car il a été prit, et amèrement déplore la sévérité de la punition qu’il doit recevoir. Tout ce que Caïn fait est de répéter amèrement cette phrase, et exprime la peur que lui feront ce qu’il a fait à son frère.
Dieu lui assure que bien que la vie humaine ne signifie pas grand-chose pour lui, elle a beaucoup de valeur pour Lui. Il ne permettra même pas que le sang de Caïn soit versé pour l’instant.65 On ne peut pas être sûre quel signe a été décrété pour Caïn. Peut-être une mark visible, mais il semble plus probablement que ça aurait pu être un genre d’évènement qui confirmerait à Caïn que Dieu ne permettrait à personne de le tuer.66
Le verset 15 a un double but. Le premier est d’assurer à Caïn qu’il ne mourra pas d’une mort violente de la main de l’homme. Le deuxième est un avertissement très clair à toute personne qui considérerait lui prendre sa vie. Remarquez les mots, « ---Eh bien! Si on tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » (Genèse 4:15), ne sont pas parlés à Caïn, mais de Caïn. Dieu n’a pas dit, « si quelqu’un te tue », mais « si quelqu’un tue Caïn ».
Une généalogie partielle est donnée de la ligne de Caïn. Moïse a employé ça, je crois, pour montrer l’impiété de Caïn (et la culpabilité de l’homme qui a commencé à la chute) dans ses descendants, et pour servir de contraste à la généalogie d’Adam à travers Seth dans le cinquième chapitre.
Caïn s’installe dans le pays de Nod. Apres la naissance de son fil, Hénoc, Caïn établit une ville nommée après son enfant. Il semblerait que la fondation de cette ville était un acte de rébellion contre Dieu, Qui avait dit qu’il serait un vagabond et un fugitif (4:12).
Lémek représente l’homme à son plus bas.
« Lémek épousa deux femmes: l'une s'appelait Ada et l'autre Tsilla.
Ada mit au monde Yabal, l'ancêtre des nomades habitant sous des tentes et au milieu de leurs troupeaux.
Il avait pour frère Youbal, l'ancêtre de tous ceux qui jouent de la lyre et de la flûte.
Tsilla, de son côté, mit au monde Toubal-Caïn, qui forgeait tous les instruments de bronze et de fer. La sœur de Toubal-Caïn s'appelait Naama.
Lémek dit à ses femmes:
Ada et Tsilla, écoutez-moi bien,
femmes de Lémek, et prêtez l'oreille à ce que je dis:
J'ai tué un homme pour une blessure
et un jeune enfant pour ma plaie.
Caïn sera vengé sept fois
et Lémek soixante-dix-sept fois.
Lémek apparaît être le premier à avoir abandonne l’idée divine du mariage, décrit dans le deuxième chapitre. Une femme n’était pas suffisante pour lui, alors il en a prit deux, Ada et Tsilla.
Nous nous attendrions à ce que Moïse n’ait que des mots condamnant pour Lémek. Certainement rien de bon ne pourrait venir d’un tel homme. Et pourtant, c’est par ses descendants que des grandes contributions culturelles et scientifiques viendront. Un fils devint le père de gardiens de troupeaux nomades, un autre a été le premier d’une ligné de musiciens, et un autre était le premier de grands ouvriers du métal.
Nous devons nous arrêter ici pour observer qu’un homme, même à son pire, n’est pas sans habilités de produire ce qui est jugé être favorable à l’humanité. Nous devrions aussi nous empresser d’ajouter que les contributions de l’homme peuvent rapidement et facilement être adaptées pour les ruiner. La musique peut attirer et inviter les hommes dans le péché. L’adresse des ouvriers du métal peut être utilisée pour produire des outils du péché (idoles, Exode 32:1).
Pour les non-croyants, la lignée de Caïn était une source louable. Mais les fruits réels du péché sont révélés dans les paroles de Lémek à ses femmes. Adam et Eve ont péché, mais repentance et foi sont sous-entendus après que la sentence est prononcée. Caïn a assassiné son frère, et bien qu’il ne se soit jamais repentit, il n’a jamais pu défendre ses actions.
Lémek nous amène au point de l’histoire de l’homme ou le péché n’est pas seulement commit audacieusement, mais avec vantardise. Il s’ait vanté de ce meurtre à ses femmes. Plus que ça, il se vanta que ce péché a été commit contre un simple jeune homme qui l’avait giflé une fois seulement. Ce meurtre était brutal, audacieux, et sans raison. Pire de tout, Lémek montre un dédain et indifférence pour la parole de Dieu :
« Caïn sera vengé sept fois
et Lémek soixante-dix-sept fois. » (Genèse 4:24).
Dieu a dit ces mots pour assurer Caïn qu’il ne mourrait pas par la main d’un homme. Il avertit aussi les hommes du sérieux d’un tel acte. Ces paroles ont été dites pour révéler le fait que Dieu estime la vie humaine. Lémek les a tordues et déformées comme une vantardise de sa violence et hostilité agressive envers l’homme et Dieu. Ici l’homme est rapidement tombé au fond du tonneau.
Une lueur de grâce (4:25-26)
Dans Romains chapitre 5, l’apôtre Paul a beaucoup à dire a propos de la chute de l’homme dans le Livre de Genèse. Mais dans ce même chapitre, nous trouvons des mots d’espoir :
« Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé » (Romains 5:20).
Le péché a sûrement abondé dans la lignée de Caïn, mais le chapitre ne se terminera pas sans une lueur de la grâce de Dieu.
« Adam s'unit encore à sa femme et elle mit au monde un fils qu'elle nomma Seth car, dit-elle, Dieu m'a suscité une autre descendance pour remplacer Abel que Caïn a tué.
Seth aussi eut un fils qu'il appela Enoch. C'est à cette époque-là qu'on a commencé à prier l'Eternel. » (Genèse 4:25-26).
Eve avait espéré le salut par son premier fils, Caïn. Cela n’arriverait sûrement pas par lui ou ses descendants. Non plus par Abel. Mais un autre fils lui a été donné dont le nom, Seth, veut dire « nommé ». Il ne fut pas seulement un remplaçant pour Abel (verset25), mais il fut la graine par laquelle le Sauveur naîtra.
Seth eut aussi un fils, Enoch. Il commença à devenir clair que la délivrance qu’Adam et Eve espéraient n’allait pas arriver tout de suite, mais qu’elle était quand même certaine. Et c’est comme cela qu’en ces jours là, les hommes commencèrent « à prier l'Eternel. » (Verset 26). Je comprends cela comme étant le commencement de l’adoration collective.67 Au milieu d’une génération perverse et malhonnête, il y avait un restant croyant qui faisait confiance à Dieu et espérait pour Son Salut.
Conclusion
Le Nouveau Testament est de loin notre meilleur commentaire sur ce chapitre et il nous informe de ces principes et ses usages pratiques.
Ce récit n’est pas simplement l’histoire de deux hommes qui vivaient il y a très longtemps et très loin. Ma Bible m’informe que c’est la description de deux chemins, celui d’Abel et celui de Caïn.
« Malheur à eux! Ils ont marché sur les traces de Caïn; par amour du gain, ils sont tombés dans la même erreur que Balaam; ils ont couru à leur perte en se révoltant comme Qoré. » (Jude 1:11).
Jude avertit ses lecteurs de ceux qui sont des faux spiritueux. Ils ne sont pas sauvés, mais ils tentent de passer pour des croyants et de pervertir la vraie foi et de détourner les hommes pour les empêcher d’éprouver la grâce de Dieu. Dans le verset 11, ces hommes sont décrit comme étant comme Caïn. Ils sont comme lui, par-là, ils sont des rebelles qui se cachent sous l’étendard de la religion.
Laissez-moi simplement dire que le monde est rempli de religion aujourd’hui, et que l’enfer est rempli de religieux. Cependant, il y a une différence substantielle, entre ceux qui sont vertueux et ceux qui sont religieux. Ceux qui sont vraiment sauvés sont ceux qui, comme Abel, approche Dieu comme un pécheur, et qui comprennent le fait qu’ils ne sont sauvés que par le sang versé par le parfait Agneau de Dieu, le Seigneur Jésus Christ. Tous les autres tentent de gagner l’approbation de Dieu en offrant le travail de leurs mains. La « façon de Caïn » est une lignée grandissante continuellement de ceux qui veulent arriver au ciel par eux- même et non de Sa façon.
L’ironie de la façon de faire de Caïn est marquée. Bien qu’ils apparaissent offrir de bonnes choses à Dieu, leurs cœurs sont corrompus.
« En effet, voici le message que vous avez entendu dès le commencement: aimons-nous les uns les autres.
Que personne ne suive donc l'exemple de Caïn, qui appartenait au diable et qui a égorgé son frère. Et pourquoi l'a-t-il égorgé? Parce que sa façon d'agir était mauvaise, alors que celle de son frère était juste. » (1 Jean 3:11-12).
Ceux qui sont diaboliques ne peuvent pas supporter ceux qui sont vraiment vertueux. Ils proclament l’amour fraternel mais ils ne le pratiquent pas. Cela n’est pas surprenant, donc, que les chefs religieux du temps de Jésus, L’ont rejeté et L’ont exécuté avec l’aide des païens. C’est ce que Jean explique dans son Evangile.
« En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.
La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas étouffée.
Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.
Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jean 1:4-5 ; 9-11).
Pour ceux qui vivent de la même façon que Caïn, il y a peu d’espoir. Il peut y avoir le gain illusoire de culture or technologie, mais ils doivent finalement souffrir le destin de Caïn.
Nous pouvons nous réjouir qu’il y ait un meilleur choix, et c’est le choix d’Abel.
« Par la foi, Abel a offert à Dieu un sacrifice meilleur que celui de Caïn. Grâce à elle, il a été déclaré juste par Dieu qui a témoigné lui-même qu'il approuvait ses dons, et grâce à elle Abel parle encore, bien que mort. » (Hébreux 11:4).
« C'est pourquoi les gens de notre temps auront à répondre du meurtre de tous les prophètes qui ont été tués depuis le commencement du monde,
depuis le meurtre d'Abel, jusqu'à celui de Zacharie, assassiné entre l'autel du sacrifice et le Temple. Oui, je vous l'assure, les hommes de notre temps auront à répondre de tous ces crimes. » (Luc 11:50-51)
« Vous vous êtes approchés de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hébreux 12 :24)
Ce qui a fait la différence entre Caïn et Abel était la foi. Abel avait confiance non en lui-même, mais en Dieu. Son sacrifice était un meilleur sacrifice parce ce qu’il démontra sa foi et prouva que l’objet de sa foi était Dieu. Il n’y a pas de doute qu’il comprenait la valeur du sang versé par une victime innocente.
Mais Abel était plus qu’un exemple d’un des premiers croyants, il était, selon notre Seigneur, un prophète. Peut-être par ses lèvres, mais certainement par ses actions, il proclamait à son frère la façon d’accéder à Dieu. Il était aussi un prophète par le fait qu’il a prédit dans sa mort, la destiné de beaucoup, qui viendraient plus tard avec une parole de Dieu pour les non-croyants.
Bien que Dieu estimait le sang d’Abel qui a été versé pour sa foi, il n’y a pas de comparaison avec ce meilleur sang versé par Jésus Christ. Le sang d’Abel était un témoignage de sa foi. Le sang du Christ est un agent de purification par lequel les hommes sont purgés de leurs péchés et délivrés de la pénalité de séparation éternelle de Dieu. Êtes-vous arrivez à faire confiance en le sang du Christ comme provision de Dieu, Sa seule provision pour vos péchés? Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?
60 Cf. H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker-Book House, 1942), I, p. 189.
61 Literally Eve replied, “I have gotten a son, the Lord.” Does she believe that she has begotten the Savior? This is possible, of course. Perhaps more likely she has acknowledged that God has enabled her to bear a child, a child through whom her deliverance may soon come.
62 “The offering here is a minha, which in human affairs was a gift of homage or allegiance and, as a ritual term, could describe either animal or more often cereal offerings (e.g. I Sa. 2:l7; Lu. 2:1).” Derek Kidner, Genesis: An Introduction and Commentary (Chicago: InterVarsity Press, 1967), p. 75.
63 These words are nearly identical with those in verse 16 of chapter three: “Yet your desire shall be for your husband, And he shall rule over you.” Is God here suggesting that the same temptation (or at least the same tempter) which Eve and Adam failed to resist is now facing Cain?
64 Gerhard VonRad, Genesis (Philadephia: The Westminster Press, 1972), p. 106.
65 It is not until chapter nine that God instituted capital punishment. It would seem that the greater punishment for Cain was a ‘life sentence’ as a vagabond and wanderer, than to have put him to death.
66 VonRad suggests a tattoo or something similar (page 107). The same word for sign is found in 9:13 and 17:11.
67 “Since this calling out by the use of the name definitely implies public worship, we have here the first record of regular public worship. Private worship is presupposed as preceding. The great importance of public worship, both as a matter of personal necessity as well as a matter of public confession, is beautifully set forth by this brief record.” Leupold, p. 228.
Related Topics: Man (Anthropology), Hamartiology (Sin), Suffering, Trials, Persecution
6. S’attaquer aux Généalogies (Genèse 5:1-32)
Introduction
Mes parents ont été privilégiés de passé une année enseignant à Taiwan. Pendant qu’ils étaient à Taipei, ils ont rencontré un jeune chinois qui voulait apprendre à parler anglais plus couramment. Mon père fut d’accord pour rencontrer « Johnny » une fois par semaine. Mon père assura Johnny que les leçons seraient gratuites et lui dit que le texte pour les études serait l’Evangile selon Matthieu. A propos, Johnny fut sauvé pendant l’étude du chapitre 16.
Une des cassettes, que mes parents nous ont envoyée de Taiwan à Noël, contenait un enregistrement de Johnny lisant Matthieu en anglais. Si vous pouvez l’imaginer, il lisait la généalogie de Matthieu, chapitre 1. Quelle introduction à la langue anglaise et à la Bible !
Les généalogies n’ont jamais été les portions les plus lues de la parole de Dieu. Ray Stedman raconte l’histoire d’un vieux prêtre écossais qui lisait le premier chapitre de l’Evangile selon Matthieu.
Il a commencé à lire,
« Abraham eut pour descendant Isaac.
Isaac eut pour descendant Jacob.
Jacob eut pour descendant Juda et ses frères. »
Il jeta un coup d’œil un peu plus loin et vu la liste qui continua et dit, « et ils ont continué à avoir descendant après descendants tout au long de cette page et jusqu’au milieu de la suivante. »
Si nous sommes honnêtes, c’est ce que la plupart d’entre nous fait avec les généalogies de la bible – on les saute sans les lire. Dans mon enseignement du Livre de Genèse, je dois admettre que j’ai sérieusement considéré faire la même chose, simplement saute le chapitre 5. Leupold, dans un des commentaires classiques du Livre de Genèse, a ce mot de conseil pour les pasteurs : « pas tout le monde voudrait utiliser ce chapitre comme texte. »
Et croyez-moi, pas tous l’ont utilisé. Il y a un verset d’Ecriture Sainte qui ne nous laissera pas sauter Genèse 5 sans une étude sérieuse de cette généalogie :
« Car toute l'Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser et apprendre à mener une vie conforme à la volonté de Dieu. » (2 Timothée 3:16).
Et ainsi nous devons étudier ce chapitre dans Genèse pour discerner son profit et sa bénédiction pour nous. Après quelques années d’enseignement de la Bible, j’ai appris que l’imperfection n’est pas celle du texte de l’Ecriture, mais celle du professeur qui la présente.
Comprendre Les Généalogies
Le cinquième chapitre de Genèse est seulement une des nombreuses généalogies contenues dans les Ecritures Saintes. L’instruction de ce chapitre nous encouragera et nous aidera quand nous approcherons les autres nombreuses généalogies de la bible. Et, réciproquement, les autres généalogies nous donnent un aperçu considérable en ce qui concerne ce récit particulier. Alors portons notre attention sur le but des généalogies en général, avant de la tourner vers notre texte.
Les généalogies de Genèse 5 et 11 ne sont pas du tout uniques dans les temps anciens. Les Egyptiens, ainsi que les Sumériens, avaient des listes de rois. Les Hittites avaient des listes d’offrandes royales, dont la valeur historique et chronologique est indubitable. Ces anciennes généalogies du Proche-Orient sont très instructives pour déterminer l’interprétation correcte des dossiers bibliques.
En premier lieu, nous apprenons que les généalogies ne sont pas destinées à être utilisé comme chronologie. A première vue, celui qui lit Genèse chapitre cinq pourrait penser qu’il a seulement besoin d’additionner les nombres contenus la, pour établir l’age de la civilisation sur la terre. James Ussher, par exemple, arrive à la date de 4004 Av. J.C. pour les évènements de Genèse Chapitre 1.
L’énumération des noms n’implique pas nécessairement l’assurance d’une succession continue. Souvent des noms étaient omis et les listes généalogiques étaient sélectives.
L’expression « a eu pour fils » n’implique pas toujours parenté directe. Matthieu 1:8 dit que « Yoram eut pour descendant Ozias », mais dans le Vieux Testament (2 Kings 8:25 ; 11:2 ; 14:1, 21) nous apprenons que Yoram était le père de Ahazia, qui a eu Joas, père de Amatsia, père d’Azaria. Ainsi « a eu pour » peut vouloir dire « a reçu la ligne qui finit par. » Comme Kitchen dit, « les termes comme « fils » et « père » peuvent non seulement dire « (petit) fils » et « (grand)père », mais aussi « descendant » et « ancêtre » respectivement. »
L’organisation des généalogies dans un ordre net et propre suggère aussi quelque chose d’autre qu’un indicateur chronologique. La généalogie de Christ de Matthieu, par exemple (Matthieu 1:1-17) est arrangée en 3 successions de 14 générations chacune. Et cette généalogie est reconnue être sélective.
Les nombres dans les généalogies de l’ancien Proche-Orient étaient normalement d’importance secondaire. Le but primaire était d’établir l’identité de la famille de quelqu’un, les racines de quelqu’un. Nulle part dans la Bible ou ailleurs, les nombres ont été supposés être additionnés pour établir une sorte de chronologie. Quelques fois les nombres d’un récit sont différents de ceux d’un autre. Bien qu’il y ait beaucoup d’explications pour ceci, une est que ces nombres ont été donnés seulement à titre approximatif. Des nombres exacts ne servent pas le but de la généalogie. Bien que nous n’osions pas dire que ces nombres ne sont pas littéraux, nous faisons simplement remarquer la façon dont ces nombres sont utilisés dans l’ancien Proche-Orient.
Faisons bien très attention de considérer les paroles d’un grand érudit, Dr B.B. Warfield, quand il écrit :
Ces généalogies doivent être assumées digne de confiance pour le but pour lequel elles sont enregistre ; mais elles ne peuvent pas être utilisées, en toute sécurité, pour d’autres buts pour lesquels elles ont été intentionnées et pour lesquelles elles ne sont pas adaptées. En particulier, il est clair que les buts généalogiques pour lesquels les généalogies sont données, n’exigent pas un dossier complet de toutes les générations par lesquelles la lignée d’une personne descend ; Mais seulement une indication adéquate de la lignée particulière de laquelle le descendant en question vient. En conséquence, on trouve après examen, que les généalogies des Ecritures Saintes sont librement comprimées pour toutes sortes de buts ; Et qu’il peut être rarement affirme avec confiance qu’elles contiennent un registre complet de toutes les séries complètes des générations, pendant qu’il est souvent évident qu’un très grand nombre d’entre elles sont omis. Il n’y a aucune raison dans la nature des généalogies d’Ecritures pourquoi une généalogie de dix liens enregistrés, comme chacun de ceux dans Genèse 5 et 11 est, ne pourrait pas représenter un descendant actuel d’une centaine ou d’un millier ou de dix milles liens. Le point établit par l’énumération n’est pas que celle-ci représente tous les liens entre le premier et le dernier nom, mais que c’est la lignée de descendants par laquelle on peut suivre en remontant ou en descendant jusqu'à l’autre.
Le Sens de Genèse 5
Si nous ne pouvons pas apprendre l’age de la terre par la généalogie de Genèse chapitre 5, que pouvons nous gagner par cette étude ? Le plus que j’ai étudié ce passage, il m’est apparu plus clairement qu’il doit être interprété à la lumière de son contexte. Une partie importante de ce contexte est la généalogie de Caïn dans le chapitre 4. Le sens et l’application de la généalogie du chapitre 5, sont alors gagnés par une comparaison et contraste avec le chapitre 4.
Normalement, on nous dit que le chapitre 4 nous donne la généalogie de Caïn pendant que dans le chapitre 5 Moïse décrit la lignée pieuse de Seth. Dans un sens, c’est vrai. Le chapitre 4 décrit vraiment une descendance impie pendant que le chapitre 5 enregistre l’histoire de la lignée par laquelle le Sauveur viendra.
Techniquement, en fait, le chapitre 5 n’est pas le récit de la lignée de Seth, mais d’Adam.
« Voici le livret de l'histoire de la famille d'Adam. Quand Dieu créa les êtres humains, Il les fit pour qu'ils soient ceux qui lui ressemblent.
Il les créa homme et femme, Il les bénit et leur donna le nom d'hommes le jour où ils furent créés.
Adam était âgé de 130 ans quand il eut un fils pour être celui qui lui ressemble, son image. Il lui donna le nom de Seth. » (Genèse 5:1-3)
Je me suis creusé la tête à propos de ce qui semble être une répétition de ces versets d’introduction. Pourquoi Moïse nous dirait-il ce que nous savons déjà ? Remarquez que ces versets ne sont pas attachés à la généalogie du chapitre, mais de celle du chapitre 5. La généalogie de Caïn s’arrête d’un coup. Elle commence avec un Caïn impie, se termine avec un Lémek pervers et « est balayé » par le déluge.
Moïse commence le chapitre 5 avec la terminologie des chapitres 1 et 2 (par exemple, « crée », «à notre image », « homme et femme », « les bénit ») pour indiquer au lecteur que les buts de Dieu et Ses plans pour l’homme commencé dans les premiers chapitres devront continuer à travers les descendants d’Adam, mais pas à travers la lignée de Caïn ; mais plutôt par Seth. Le chapitre 5 tout entier est une description de la lignée par laquelle le Messie viendra.
Le contraste spirituel entre les deux lignées est évident. Il peut être illustré simplement par les deux « Lémek » des chapitres 4 et 5. Lémek (le fils de Metouchaël, 4:18) de la lignée de Caïn était initiateur de la polygamie (4:19). Pire que ça, il était un meurtrier qui se vantait de son crime (4:23) et a fait peu de cas de la parole de Dieu a Caïn (4:24)
Le Lémek du chapitre 5 (fils de Mathusalem et le père de Noé) était un homme pieux. Le nom de son fils révèle sa compréhension de la chute de l’homme et de la malédiction de Dieu sur le sol (5:29). Il indique aussi sa foi que Dieu délivrerait l’homme de la malédiction par les descendants d’Eve. Je crois que Lémek avait comprit que cette délivrance viendrait spécialement par le fils que Dieu lui avait donné.
Dans le récit des descendants de Caïn, aucun nombre n’est employé, alors que la lignée de Seth a un patron bien défini. Les nombres dans le chapitre 5 nous donnent typiquement : (1) l’age de l’individu à la naissance du fils nommé ; (2) les années vécues après la naissance du fils ; et (3) l’age de l’homme à sa mort. Essentiellement, la vie de la personne est divisée en deux parties : avant l’enfant et après la naissance de l’enfant. Cette division n’est pas sans importance.
La durée de vie des hommes dans le chapitre 5 est peu commune, mais chaque essai d’expliquer ce fait par un autre sens que littéralement a été futile. Les conditions de vie étaient sans aucuns doutes différentes avant le déluge.
Moïse comptait sûrement sur le fait que la durée des vies de ces hommes allait nous impressionner. C’est certainement une des raisons pour qu’elles soient mises si en évidence. La longue durée de vie faciliterait la population de la terre. Ma femme et moi avons eu six enfants dans nos 17 années de mariage. Pouvez vous imaginer ce qui pourrait ce faire en 900 ans ?
De plus Moïse révèlera par ça, que cet homme était originalement destine à vivre pendant longtemps, même après la chute. La promesse d’un royaume millénaire dans lequel les hommes vivraient très longtemps (Ésaïe 65:20) est étayée par ce chapitre. La longueur de la durée de vie n’était rien de neuf, mais simplement quelque chose de regagné.
Le contraste principal entre les lignées de Caïn et Seth est l’emphase de chacune. La lignée de cain est créditée avec ce qui pourrait être appelé « progrès matériels » et accomplissements. Caïn construit la première ville (4:17). Les contributions technologiques et culturelles sont venues de ses descendants. Sidérurgistes, fermiers, et musiciens étaient de sa lignée.
Bon, maintenant, qu’est ce que c’est qui est souligne dans la lignée de Seth ? Aucune mention n’est faite de grandes contributions ou accomplissements. On remarque deux choses à propos des hommes du chapitre 5. Premièrement, ils étaient tous des hommes de foi (Hénoch, 5:18, 21-24 ; Lémek, 5:28-31). Ces hommes ont regardé en arrière et reconnu le fait que le péché était la racine de leurs problèmes et de leurs durs labeurs. Ils attendaient avec impatience le salut que Dieu devait leur fournir par leurs enfants.
Cela nous amène à la deuxième contribution de ces hommes du chapitre 5 – ils ont produit la semence pieuse par laquelle les buts et le programme de Dieu continueraient. Maintenant on ne nous dit pas que tous les enfants qu’ils ont eus étaient pieux. Mais nous savons que ces hommes étaient pieux et que par eux et leurs enfants une lignée avait continuée et culminée avec Noé. Pendant que le reste de l’humanité serait détruit par le déluge, à travers Noé, la race humaine (et plus que ça, les descendants d’Eve) serait préservée. L’espoir des hommes est resté dans la préservation de la graine pieuse.
Quelle leçon cela serait pour les israélites ! Quand ils seraient arrivés au pays de Canaan, ils rencontreraient un peuple immensément différent des Egyptiens. Pendant que les Egyptiens haïssaient les Israélites et ne considéraient pas le mariage entre les deux nations, les Cananéens l’invitaient (Genèse 46:34 ; Deutéronome 7:1 ; Nombres 25:1). Se marier avec les Cananéens serait se détourner du Dieu d’Israël. Se mélanger avec les Cananéens voudrait dire polluer la lignée pieuse par laquelle le Messie devrait venir.
Dieu a promit de bénir la foi et l’obéissance des Israélites. Il leur donnerait de la pluie, des récoltes et du bétails (Deutéronome 28). Il se pourrait que la nation mette leur confiance, non pas en le Dieu Vivant, mais en la technologie des Cananéens. Chevaux et chariots ont pu être la toute dernière trouvaille technologique pour la guerre, mais Dieu avait interdit à Israël d’accumuler des armes comme ça. Ils doivent Lui faire confiance (Exode 15:4 ; Deutéronome 17:14 ; Josué 11:6). Des alliances avec des nations païennes étaient peut-être la façon de faire du monde, mais ce n’était pas celle de Dieu (2 Rois 18,19).
On pourrait être surpris qu’un tel accent sur la mort arrive dans la généalogie du chapitre 5, pendant qu’il n’est pas mentionne dans le quatrième chapitre. N’aurait-il pas été mieux d’accentuer la mort en conjonction avec la lignée impie de Caïn ?
La première chose qu’on doit reconnaître est l’importance de la mort dans le contexte du Livre de Genèse. Dieu a dit à Adam qu’ils mourraient sûrement le jour où ils mangeraient le fruit interdit. (2:17). Satan a nié hardiment ceci et a assuré Eve que cela n’arriverait pas (3:4). Le chapitre 5 est un rappel menaçant que le salaire du péché est la mort et que Dieu tient Sa parole, en jugement et en salut.
Mais pourquoi ne pas accentuer la relation entre le péché et la mort ? Pourquoi ne pas avoir souligné la mort dans le chapitre 4 ? Laissez moi suggérer une explication. Dans le chapitre 4, il semblerait que la mort n’était pas un sujet populaire. Je crois que Caïn a trouvé un réconfort dans le fait qu’il a eu un fils, après qui il a nommé une ville. En plus, ses descendants sont responsables pour de grandes contributions culturelles et technologiques. Ces « choses importantes » ont du donner une sorte de réconfort à Caïn.
Cependant la triste réalité était très différente. Comme l’auteur de Proverbes a dit,
« Le souvenir du juste continue a être en bénédiction aux autres,
mais le nom des méchants tombe dans l'oubli. » (Proverbes 10 :7).
La tragédie la plus grande n’est pas que les hommes du chapitre 4 meurent, car ceux du chapitre 5 sont morts aussi. La tragédie est que les descendants de Caïn n’ont pas survécu le jugement de Dieu, mais que Noé, la graine de Seth, l’ait survécu. Tous les hommes mourront mais certains seront ressuscités à des supplices éternels, pendant que les gens de foi passeront l’éternité dans la présence de Dieu (Jean 5:28,29 ; Apocalypse 20). L’apparence extérieure indiquerait que les enfants de ce monde « ont tout ce qu’ils veulent », mais la réalité finale est totalement différente.
La mort est arrivée à la graine pieuse de Seth. C’est répété huit fois dans le chapitre 5. Mais Hénoch représente le genre de tous ceux qui respectent Dieu. La mort ne les dévorera pas. Ils seront introduits dans la présence éternelle de Dieu, dans laquelle ils demeureront à jamais. La mort peut être regardée face à face par un vrai croyant, car sa piqûre a été enlevée par le travail de Dieu dans la mort de Jésus Christ, la « graine de la femme » (Genèse 3:15).
Application
Je ne peux pas quitter ces versets sans faire remarquer leur pertinence aux hommes d’aujourd’hui. D’après Moïse, le facteur le plus important dans le monde entier, qui détermine la destinée des hommes, n’est pas les contributions qu’il fait à la culture ou à la civilisation (bien que cela puisse être important). Que vous aillez une bonne réputation ou non est de petite conséquence éternelle. L’élément critique pour tout homme nomme dans ce chapitre était cela : Son nom était-il trouvé dans le livre de Dieu ?
Moïse commença le chapitre 5 avec ces mots :
« Voici le livret de l'histoire de la famille d'Adam. Quand Dieu créa les êtres humains, Il les fit pour qu'ils soient ceux qui lui ressemblent. » (Genèse 5:1).
Cela me rappelle ces mots du dernier Livre de la Bible,
« Je vis les morts, les grands et les petits, comparaissant devant le trône. Des livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre: le livre de vie. Les morts furent jugés, chacun d'après ses actes, suivant ce qui était inscrit dans ces livres.
La mer avait rendu ses naufragés, la mort et le royaume des morts avaient rendu ceux qu'ils détenaient. Et tous furent jugés, chacun conformément à ses actes.
Puis la mort et le séjour des morts furent précipités dans l'étang de feu. Cet étang de feu, c'est la seconde mort.
On y jeta aussi tous ceux dont le nom n'était pas inscrit dans le livre de vie. » (Apocalypse 20 :12-15).
Ce qui déterminait la destinée des hommes anciens était si leur nom était dans le livre des générations de Caïn ou de Seth. Et ce qui déterminait les noms de ceux qui étaient énumérés dans le chapitre 5 était leur reconnaissance de péché personnel et leur foi en Dieu de leur fournir le salut qu’Il a promit.
Il en est de même aujourd’hui, mes amis. La question finale est cela, dans quelles généalogies allez-vous être trouve ? Etes-vous encore dans celle d’Adam ou êtes-vous dans celle de Jésus Christ (Romans 5) ? Si vous reconnaissez que vous êtes un pécheur, méritant la punition éternelle de Dieu, et si vous avez confiance en la vertu de Jésus Christ et qu’Il est mort pour vous, vous êtes dans Sa lignée. Votre nom est dans le livre de vie. Si vous n’avez pas fait ça, vous êtes dans la généalogie d’Adam. Bien que vos actions aient pu impressionner les hommes, elles ne seront pas d’un standard assez haut pour la vie éternelle de Dieu. Dans quel livre, votre nom sera-t-il trouve ?
Deuxièmement, dans ce chapitre ça me rappelle aussi que la mesure d’un homme, aux yeux de Dieu, doit être prouve par ses enfants. C’est pourquoi les anciens doivent être évalues en partie, par leur efficacité en temps que parents (1 Timothee3 ; Tite 1).
Combien cela devrait changer nos priorités et valeurs ! Caïn construisit pour son fils, mais Seth construisit en son fils. Caïn a sacrifie ses fils pour son succès. Seth a trouve le succès en ses fils. Nous avons souvent besoin d’être rappelé des mots de l’auteur des Psaumes.
« Si l'Eternel ne bâtit la maison,
en vain les bâtisseurs travaillent.
Si l'Eternel ne garde pas la ville,
en vain la sentinelle veille.
Oui, il est vain de vous lever très tôt et de vous coucher tard,
et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain.
Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu'ils dorment.
Des fils: voilà bien l'héritage que donne l'Eternel,
oui, des enfants sont une récompense.
Ils sont pareils aux flèches dans la main d'un archer,
les fils de la jeunesse.
Heureux est l'homme dont le carquois en est rempli!
Il ne connaîtra pas la honte
quand il plaidera contre l'ennemi aux portes de la ville. » (Psaumes. 127)
L’auteur des Psaumes rappelle aux forcenés du travail que ne vivre que pour le succès souvent sacrifie ce qui est de plus grande valeur. Et il nous dit que les enfants, qui sont le plus grand cadeau de Dieu aux hommes, ne sont pas donnes en se battant mais en dormant, pas en se levant tôt et en se couchant tard, mais en se reposant dans la fidélité de Dieu.
Quel commentaire Genèse 5 est sur les mots difficiles de Paul dans le Livre de Timothée :
« Que la femme reçoive l'instruction dans un esprit de paix et de parfaite soumission.
Je ne permets pas à une femme d'enseigner en prenant autorité sur l'homme. Qu'elle garde plutôt une attitude paisible.
En effet, Adam fut créé le premier, Eve ensuite.
Ce n'est pas Adam qui a été détourné de la vérité, c'est la femme, et elle a désobéi au commandement de Dieu,
mais elle sera sauvée grâce à sa descendance. Quant aux femmes, elles seront sauvées si elles persévèrent dans la foi, dans l'amour, et dans une vie sainte en gardant en tout le sens de la mesure. » (1 Timothée 2 :11-15)
Les femmes qui restent fidèles aux instructions de Paul pourraient protester, « mais comment puis-je trouver l’accomplissement sous tant d’interdictions, et comment puis-je beaucoup contribuer à l’Eglise ? » Paul dit, en effet, « Le travail le plus important de tous est pour une femme pieuse d’élever des enfants pieux. »
Et de peur qu’on n’applique cela qu’aux femmes, laissez moi suggérer que c’est aussi également vrai pour les hommes, même si cela n’est pas l’intention primaire de Paul ici. Pères, sacrifiez-vous vos enfants à votre succès dans le monde d’affaires ou pour le succès dans le ministère chrétien ? Il n’y a rien de plus important que l’appel d’élever des enfants pieux. Si nous manquons à cette tâche, nous avons manqué à l’appel le plus haut.
Il y a ceux, je sais, qui n’ont pas, ou ne peuvent pas, avoir d’enfants. Je vous assure que nous ne sommes pas dans le même bateau que les Israélites de l’ancien temps. La lignée pieuse a été préservée, et le Messie est venu par les enfants des femmes. Mais il est vital pour le but de Dieu qu’un reste vertueux continue à travers le temps, à poursuivre le travail de Dieu pour et par l’homme. Nous devons, donc, continuer à engendrer des enfants spirituels et à leurs apprendre les vérités de la parole de Dieu. Prenons tous cette tâche sérieusement.
7. Les Fils de Dieu et Les Filles des Hommes (Genèse 6:1-8)
Introduction
Des essais pour produire une super race humaine n’ont pas commencé avec Adolf Hitler ou n’ont pas fini avec lui. Notre génération semble avoir une fixation sur le super homme. Superman, L’Homme Qui Valait 3 Milliards, Super Jaimie, Hulk, et beaucoup d’autres rôles de télévision contribuent au même thème. Et cette super race ne doit pas être comprise comme dominant le domaine de la fiction. C’est presque effrayant de réaliser que des scientifiques génétiques travaillent sérieusement pour créer des supers humains, pendant que des avortements peuvent être utilisés à systématiquement éliminer les indésirables. J’ai lu un article dans un journal l’autre jour qui donnait un compte-rendu d’une organisation qui mettait à la disposition de certaines femmes le sperme de gagnants de Prix Nobel.
C’est beaucoup plus difficile de déterminer l’issue finale de ces essais que de trouver les origines d’un mouvement. Son début est enregistré dans le sixième chapitre du Livre de Genèse. Je dois dire, puisque nous commençons à étudier ces versets, qu’il y a plus de désaccords ici par centimètre carre que dans presque partout ailleurs dans la Bible. A tout prendre, ce sont les érudits conservateurs qui ont le plus de difficultés avec ce passage. C’est parce que ceux, qui ne prennent pas la Bible littéralement ou sérieusement, sont rapides à appeler le récit un mythe. Les érudits conservateurs doivent expliquer l’évènement que Moïse a dit qu’il était, un évènement historique. Bien que de grandes différences apparaissent dans les interprétations de ce passage, le résultat n’est pas fondamental – un qui affectera les problèmes critiques qui souligne le salut éternel de quelqu’un. Ceux avec qui je suis en total désaccord ici, sont d’habitude mes frères chrétiens.
Qui sont les Fils de Dieu ?
L’interprétation des versets 1-8 tourne sur la définition de trois mots clés, « les fils de Dieu » (versets2, 4), « les filles des hommes » (verset 2, 4), et les « géants » (verset 4). Il y a trois interprétations majeures de ces termes que je vais essayer de décrire, commençant avec ce qui, dans mon esprit est le moins probable, et finissant avec celui qui est le plus convaiquant.
Vue 1 : La Fusion des Caïnites impies avec les Sethites pieux
Les « fils de Dieu » seraient généralement dit, par ceux qui soutiennent cette vue, être les hommes pieux de la lignée de Seth. Les « filles des hommes » seraient pensées être les filles de Caïnite impie. Les géants seraient les hommes impies et violents qui seraient le produit de cette union profane.
Le principal support pour cette interprétation est le contexte des chapitres 4 et 5. Le chapitre 4 décrit la génération impie de Caïn, alors que dans le chapitre 5, nous voyons la lignée pieuse des Sethites. En Israël, la séparation était une part vitale de la responsabilité religieuse de ceux qui respectaient vraiment Dieu. Ce qui est arrive dans le chapitre six était une défaillance dans la séparation qui menaçait la graine pieuse, par laquelle le Messie devait naître. La défaillance était la cause de déluge qui suit. Il a détruit le monde impie et a préservé le vertueux Noé et sa famille, par qui la promesse de Genèse 3:15 serai remplie.
Pendant que cette interprétation a une caractéristique louable d’expliquer ce passage sans créer des problèmes dogmatiques ou théologiques, ce qu’elle offre en termes d’orthodoxie, elle le fait au dépens de pratiques exégétiques.
Le contraste entre la lignée pieuse de Seth et la lignée impie de Caïn pourrait très bien être exagérée. Je ne suis pas du tout certain que la lignée de Seth, tout entière, était pieuse. Pendant que la lignée des Caïnites apparaît athée, seulement une poignée de Sethites est mentionnée comme étant pieux. Ce que Moïse indique dans le chapitre 5 est que Dieu a préservé le reste vertueux des hommes par qui Sa promesse à Adam et Eve serait accomplit. On a l’impression distincte que peu était vertueux dans ces temps (6:5-7,12). Il semble que seul Noé et sa famille pouvaient être appelés vertueux quand le déluge est arrivé. Est-ce que Dieu aurait oublié de sauver des vertueux ?
Et les « filles des hommes » ne peuvent certainement pas est restreintes qu’aux filles des Caïnites. Dans le verset 1, Moïse écrit,
« Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et qu'ils eurent des filles » (Genèse 6:1).
Il est difficile de conclure que les « hommes » ici ne sont pas les hommes en général ou l’humanité. Cela suivrait que la référence de leurs « filles » soit également générale. Pour conclure que « les filles des hommes » dans le verset 2 serait un groupe différent, plus restrictif, est d’ignorer le contexte du passage.
Pour ces raisons et d’autres,83 je dois conclure que cette vue est inacceptable. Bien qu’elle satisfasse le test de l’orthodoxie, elle ne se soumet pas aux lois d’interprétation.
Vue 2 : L’Interprétation du Despote
Reconnaissant les faiblesses de la première vue, quelques érudits ont cherché à définir l’expression « les fils de Dieu » en le comparant avec la langue de l’ancien Proche-Orient. Il est intéressant d’apprendre que quelques chefs de nations étaient identifiés comme étant le fils d’un dieu particulier. En Egypte, par exemple, le roi était appelé le fils de Ra.84
Dans le Vieux Testament, le mot hébreu pour Dieu, Elohim, est utilise pour les hommes en positions d’autorité :
« alors le maître prendra Dieu à témoin » (Exode 21:6)
« Dans le tribunal divin, Dieu se tient,
au milieu des «dieux», il rend la justice: » (Psaumes 82:1 ; aussi 82:6)
Cette interprétation, comme la vue des anges tombés, a sa racine dans l’antiquité.85 Selon cette approche, les « fils de Dieu » seraient des nobles, des aristocrates, et des rois.
Ces despotes ambitieux convoitaient le pouvoir et les richesses et désiraient devenir des « hommes avec un nom », voulant dire connus, célèbres (11:4) ! Leur péché n’était pas « des mariages entre deux groupes – ou deux mondes, (anges et hommes), deux communautés religieuses (Sethite et Caïnites) ou deux classes sociales (royale et commune) – mais que le péché était la polygamie. » C’était le même genre de péchés que le Caïnite Lémek pratiquait, le péché de polygamies, particulièrement comme dans un harem, la caractéristique propre de la cour de l’ancien despote oriental. Dans cette transgression, les « fils de Dieu » violaient fréquemment la confiance que les gens avaient mis en eux pour être gardiens de la loi de Dieu pour la conduite des hommes.86
Dans le contexte de Genèse 4 et 5, nous trouvons des évidences qui pourraient être interprétées comme étant supportrices de la vue du despote. Caïn a construit une ville, nommée après son fils Hénoc (verset 4:17). Les dynasties seraient plus facilement établies dans un environnement urbain. Nous savons aussi que Lémek avait deux femmes (verset 4:19). Bien que ce soit loin d’être un harem, ça peut être vu comme un pas dans cette direction. Cette vue détermine aussi « les filles des hommes » comme femelles, et pas seulement comme les filles de la lignée Caïnite.
En dépit de ces facteurs, cette interprétation n’aurait probablement jamais été considérée s’il n’y avait pas eu les « problèmes » dont la vue de l’ange tombé a créé. Pendant que les rois païens étaient référés aux fils d’une divinité étranger, aucun roi Israélite n’était désigné comme ça. C’est vrai, les nobles et figures autoritaires étaient occasionnellement appelées « dieux », mais pas « les fils de Dieu ». Cette définition choisit d’ignorer la définition précise donnée par les Ecritures Saintes elles-mêmes.
Plus loin, l’idée d’hommes insatiables de pouvoir, cherchant à établir une dynastie par l’acquisition d’un harem semble être forcée sur ce passage. Qui aurait trouvé cette idée dans le texte lui-même, à moins qu’il ait été imposé ? Et, la définition des géants, comme étant simplement des hommes violents et tyranniques, semble inadéquate. Pourquoi ces hommes auraient-ils été choisit pour une considération spéciale s’ils étaient simplement comme tous les autres hommes de ces jours (6:11-12). Bien que la vue du despote ne massacre pas le texte autant que la vue Caïnite/Sethite, il me semble qu’elle est quand même inadéquate.
Vue 3 : L’Interprétation de l’Ange déchu.
Selon cette vue, les « fils de Dieu » des versets 2 et 4 sont des anges déchus, qui ont prit une forme qui ressemblait à des créatures humaines masculines. Ces anges ont marrié des femmes de la race humaine (Caïnites ou Sethites) et les enfants produits étaient les géants. Ces géants avaient une supériorité physique et donc se sont établit en hommes de réputation pour leurs prouesses physiques et puissance militaire. Cette race de créatures demi-humaines a été détruite par le déluge, ainsi que l’humanité en général, qui étaient des pécheurs dans leurs propres yeux (versets 6:11-12).
Ma présupposition en approchant notre texte est que nous devrions laisser la Bible définir ses propres termes. Si les définitions bibliques ne peuvent pas être trouvées, alors nous devons étudier la langue et la culture des peuples contemporains. Mais la Bible définie le terme « les fils de Dieu » pour nous.
« Or, un jour, les anges de Dieu se rendirent au conseil de l'Eternel. Satan (l'Accusateur) vint aussi parmi eux. » (Job 1:6).
« Un autre jour, où les anges de Dieu se rendirent au conseil de l'Eternel, Satan (l'Accusateur) vint aussi parmi eux au conseil de l'Eternel. » (Job 2:1).
« quand les étoiles du matin éclataient, unanimes, dans des chants d'allégresse,
et que tous les anges de Dieu poussaient des cris de joie? » (Job 38:7, Psaumes 89:6 ; Daniel 3:25).
Les érudits qui rejettent cette version, acceptent rapidement le fait que le terme précis est clairement défini dans les Ecritures Saintes.87 La raison pour rejeter l’interprétation de l’ange déchu est qu’une telle vue est dite être en violation de la raison et des Ecritures Saintes.
Le passage principal qui est dit être problématique est trouvé dans l’Evangile de Matthieu, où notre Seigneur dit,
« Jésus leur répondit:
---Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne connaissez pas les Ecritures, ni quelle est la puissance de Dieu.
En effet, une fois ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus; ils vivront comme les *anges qui sont dans le ciel. » (Matthieu 22:29-30).
On nous dit qu’ici notre Seigneur dit que les anges sont asexués, mais est-ce vraiment correcte ? Jésus comparait les hommes au paradis, aux anges au paradis. Ni hommes ou anges sont dits être asexués au paradis mais on nous dit qu’au paradis il n’y a pas de mariages. Il n’y a pas d’anges féminins avec qui les anges pourraient faire des enfants. Les anges n’ont jamais été ordonnés « d’être féconds, multipliez-vous » comme cela fut dit à l’homme.
Quand nous trouvons des anges décrits dans le Livre de Genèse, il est clair qu’ils peuvent assumer une forme qui ressemble à la forme humaine, et que leur sexe est masculin. L’auteur d’Hébreux mentionne que les anges peuvent être reçus sans que l’homme le sache (Hébreux 13:2). Certainement les anges doivent être d’une manière convaicante comme les hommes. Les homosexuels de Sodome étaient très capables de juger la sexualité. Ils étaient attirés par les anges « masculins » qui étaient venus détruire la ville (Genèse 19:1, spécialement verset 5).
Dans le Nouveau Testament, deux passages semblent se référer à cet incident dans Genèse 6, et supporter la version des anges :
« En effet, Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché: il les a précipités dans l'abîme où ils sont gardés pour le jugement, enchaînés dans les ténèbres. » (2 Pierre 2:4)
« Dieu a gardé, enchaînés à perpétuité dans les ténèbres pour le jugement du grand Jour, les anges qui ont abandonné leur demeure au lieu de conserver leur rang. » (Jude 1:6)
Ces versets indiqueraient que les anges, qui ont chuté avec Satan, n’étaient pas contents avec leur « propre demeure » et, donc, ont commencé à vivre parmi les hommes (et femmes) comme des humains. Le jugement de Dieu sur eux a été de les emprisonner88 pour qu’ils ne puissent plus promouvoir les buts de Satan sur la terre, comme le font les anges déchus libres qui continuent à faire son travail.
Le résultat de l’union entre les anges déchus et les femmes est clairement impliqué, les géants. Bien que des études de mots aient produit de nombreuses suggestions pour le sens de ce mot, la définition biblique vient de sa seule autre présence dans les Ecritures Saintes, Nombres 13:33 :
« Nous y avons même vu des géants, des descendants d'Anaq, de cette race de géants; à côté d'eux, nous avions l'impression d'être comme des sauterelles, et c'est bien l'effet que nous leur faisions. »
Je comprends donc que les géants sont une race de super-humains qui sont le produit d’une invasion angélique de la terre.89
Cette vue ne se conforme pas seulement à l’usage biblique de l’expression « fils de Dieu », mais il convient aussi au contexte du passage. Les effets de la chute étaient vu dans les descendants pieux de Caïn (chapitre 4). Bien que Caïn et ses descendants étaient dans la poche de Satan, Satan savait par la parole de Dieu dans Genèse 3:15 que Dieu allait faire venir le Messie qui le détruirait, par les descendants de la femme. Nous ne savons pas pour sûr que la lignée entière de Seth était pieuse. En fait, nous pourrions assumer le contraire. Seul Noé et sa famille immédiate semblait être vertueux au moment du déluge.
Genèse 6 décrit un essai désespéré de la part de Satan d’attaquer le reste pieux du chapitre 5. Tant que la graine vertueuse est préservée, la promesse de salût de Dieu est pendue au-dessus de la tête de Satan, le menaçant de sa ruine imminente.
Les filles des hommes n’ont pas été violées ou séduites comme tel. Elles ont simplement choisi leurs maris par les mêmes critères que les anges ont sélectionné pour elles – attirance physique. Maintenant si vous étiez éligible dans ces temps la, que choisiriez-vous ? Choisiriez vous un bel homme, bien musclé, qui a une réputation pour sa force et ses accomplissements, or un gringalet ?
Les femmes ont l’espoir d’être la mère du Sauveur. Qui serait le père le plus probable d’un tel enfant ? Ne devrait-il pas être « un homme puissant de renom », qui serait aussi capable de se vanter d’immortalité ? Quelques Sethites ont bien vécut jusque près de 1000 ans, mais les géants ne mourraient pas, s’ils étaient des anges. Et c’est comme ça que la nouvelle race commença.
Dieu change-t-il d’avis ?
Pendant que les versets 1-4 soulignent l’invasion angélique dans le commencement d’une nouvelle super race, les versets 5-7 servent de notification que l’humanité méritait l’intervention destructive de Dieu – le déluge. Mais c’est ici que nous arrivons sur un problème très sérieux, car il apparaîtrait que Dieu change presque d’avis, comme si la création de l’homme était une erreur colossale de Sa part. Adressons donc la question, « Dieu change-t-il d’avis ? ». Plusieurs facteurs doivent être considérés.
Premièrement, Dieu est immuable, inchangeable dans Sa personne, Ses perfections, Ses buts, et Ses promesses.
« Dieu n'est pas homme pour mentir,
ni humain pour se repentir.
A-t-il jamais parlé sans qu'il tienne parole?
Et n'accomplit-il pas ce qu'il a déclaré? » (Nombres 23:19)
« Sois-en certain: Celui qui est la gloire d'Israël ne ment pas et ne se rétractera pas, car il n'est pas comme un être humain pour se rétracter. » (1 Samuel 15:29, voir aussi Psaume 33:11 ;102:26-28 ; Hebreux 1:11-12 ; Malachie 3:6 ; Romans 11:29 ; Hebreux 13:8 ; Jacques 1:17).
Deuxièmement, il y a des passages dans lesquels Dieu « semble » changer d’avis.
« Puis l'Eternel ajouta: ---Je constate que ce peuple est un peuple rebelle. Et maintenant, laisse-moi faire: ma colère s'enflammera contre eux et je les exterminerai. Mais je ferai de toi une grande nation. Alors l'Eternel renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont Il l'avait menacé. » (Exode 32:9-10,14).
« Lorsque Dieu constata comment les Ninivites réagissaient et abandonnaient leur mauvaise conduite, il renonça à faire venir sur eux le malheur dont il les avait menacés: il s'en abstint. » (Jonas 3 :10).
Le Seigneur changea son avis à propos de ça.
« L'Eternel y renonça:
---Cela ne sera pas, dit l'Eternel. » (Amos 7:3)
« Et l'Eternel y renonça:
---Cela non plus n'aura pas lieu, le Seigneur, l'Eternel, le déclare. » (Amos 7:6)
Troisièmement, dans ces cas où Dieu « semble » changer son avis, une ou plusieurs de ces considérations doivent être appliquées :
a. L’expression « Dieu s’est repentit » est un anthropomorphisme, c’est-à-dire, une description de Dieu qui fait ressembler Ses actions à celles d’un humain. Comment donc l’homme pourrait-il comprendre en pensant à Dieu en termes humains et en comparaison ? Le « changement d’avis » de Dieu peut seulement être comme il semble du point de vue de l’homme. Dans Genèse 22 (versets 2,11-12) et Exode 32, ce que Dieu a proposé était un test. Dans les deux cas, Son but éternel n’a pas changé.
b. Dans les cas où des jugements ou bénédictions sont promis, il se peut y avoir une condition impliquée ou affirmée. Le message prêché par Jonas aux habitants de Ninive était un tel exemple :
« Jonas entra dans la ville et commença par y marcher toute une journée en proclamant:
---Dans quarante jours, une catastrophe viendra sur Ninive!
Alors, les habitants de Ninive crurent en Dieu ; ils appelèrent pour un jeûne et, quelle que fût leur condition sociale, ils revêtirent des habits de toile de sac.
Le roi de Ninive, informé de la chose, se leva de son trône, enleva son manteau royal, se couvrit d'un habit de toile de sac et s'assit sur de la cendre.
Puis il fit proclamer ce décret dans Ninive:
Par ordre du roi et de ses ministres, il est interdit aux hommes comme aux bêtes, petit ou gros bétail, de manger quoi que ce soit, de paître et de boire de l'eau!
Hommes et bêtes doivent se couvrir de toiles de sac et crier à Dieu de toutes leurs forces! Que chacun abandonne sa mauvaise conduite et les actes de violence qu'il commet.
Qui sait! Peut-être Dieu se ravisera-t-il et décidera-t-il de changer de ligne de conduite en abandonnant son ardente colère, de sorte que nous ne périrons pas. » (Jonas 3:4-9)
Ce que les habitants de Ninive espèraient, Jonas le savait avec certitude. Ils pleuraient pour pitié et pardon au cas où Dieu les entendrait et les pardonnerait. Quand les habitants de Ninive se sont repentis et que Dieu leur a cédé , Jonas est devenu furieux :
« Jonas le prit très mal et se mit en colère.
Il adressa cette prière à l'Eternel:
---Ah, Eternel! Je l'avais bien dit quand j'étais encore dans mon pays. Et c'est pour prévenir cela que je me suis enfui à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu plein de grâce et de compassion, lent à te mettre en colère et riche en amour, et que tu renonces volontiers aux menaces que tu profères » (Jonas 4:1,2).
Jonas savait que Dieu était tendre et miséricordieux. Le message qu’il prêchait avait une exception. Si Ninive se repentait, Dieu leur pardonnerait. C’était cela dont Jérémie a écrit, disant,
« La cigogne elle-même, dans le ciel, connaît bien le temps des migrations,
la colombe, la grue et l'hirondelle
observent l'époque de leur retour;
mais mon peuple ne connaît pas les lois que l'Eternel a établies.
Comment pouvez-vous dire:
Nous, nous sommes des sages
et nous avons la Loi de l'Eternel?
Car, en réalité, le stylet mensonger des *spécialistes de la Loi
l'a changée en mensonge.
Les sages sont confus,
ils sont pris de terreur et emmenés captifs,
car ils ont rejeté la parole de l'Eternel.
Que peuvent-ils encore avoir comme sagesse?
Aussi, je donnerai à d'autres leurs épouses,
et les champs qu'ils cultivent à ceux qui les prendront,
car tous, petits et grands,
sont avides de gains,
tous, du prophète au prêtre
pratiquent la duplicité » (Jeremiah 8:7-10).
c. Bien que le décret de Dieu ne puisse pas être modifié, nous devons concéder qu’Il est libre d’agir comme ça Lui plait. Bien que le programme de Dieu puisse changer, Son but ne change pas,
« Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:29).
Dieu a promis d’emmener son peuple au pays de Canaan. A cause de leur incrédulité, la première génération n’y est pas arrivé, mais la deuxième génération l’a possédé. Quand Jésus est venu, Il s’est offert à Israel comme le Messie. Sa rejection a rendu possible l’introduction de l’Evangile aux païens. Néanmoins, quand les buts de Dieu pour les païens seront accomplis, Dieu versera de nouveau Sa grâce et Son salût sur les juifs. Le programme de Dieu change, mais pas Ses buts (Romains 9-11).
d. Bien que la volonté de Dieu (Son décret) ne puisse et ne change pas, Il est libre de changer Ses émotions. Genèse 6:6-7 décrit la réponse de Dieu au péché humain. Le chagrin est la réponse de l’amour au péché. Dieu n’est pas rude ; Il est une personne Qui se réjouit dans le salût et l’obéissance des hommes, et Qui est chagriné par l’incrédulité et la désobéissance. Bien que le but de Dieu pour l’humanité n’ait jamais changé, Son attitude a changé. Il est certain qu’un Dieu Saint doit ressentir des choses différentes pour le péché qu’Il ressent pour l’obéissance. C’est le point des versets 6 et 7. Dieu est chagriné à cause des péchés des hommes et de leurs conséquences. Mais Il accomplira Ses buts de toute façon. Pendant qu’un tel état a été ordonné dans l’éternité passée, Dieu ne pourrait pas se réjouir dans cet état, mais pourrait seulement regretter la perversité et l’obstination de l’homme.
Une illustration similaire est la réponse émotionelle de notre Seigneur dans le jardin de Gethsémané (Matthieu 26:36). Le Seigneur Jésus avait une éternité passée, et était destiné à aller à la croix pour payer pour le salût de l’homme. Pourtant quand le moment de Son agonie approchait, Il la redoutait. Son destin n’a pas changé, mais Ses émotions ont changé.
Le Sens de ce Passage Pour l’Ancien Israel
Pour les Israélites de l’ancien temps, ce passage leur apprendrait plusieurs leçons de grande valeur. Premièrement, il leur fournirait une explication adéquate du déluge. Nous pouvons voir que cette super race a du être éliminée. Le déluge n’était pas seulement la façon de Dieu de juger les pécheurs, mais de tenir Sa promesse d’apporter le salût par la semence de la femme. Si le mélange des anges et des hommes n’avait pas été stoppé, le reste pieux aurait cessé d’exister (humainement parlant). Deuxièmement, ce passage aurait illustré la parole de Dieu au serpent, Adam et Eve :
« Je susciterai l'hostilité entre toi-même et la femme, …» (Genese 3:15).
Israël n’a pas osé oublier qu’il y avait une lutte intense qui se passait, pas seulement entre les Caïnites et les Sethites, mais entre Satan et la semence de la femme. Bien que nous ayons l’habitude d’une telle accentuation dans le Nouveau Testament, le Vieux Testament n’a que peu de références directes à Satan ou à ses aides démoniques (Genèse 3 ; Deutéronome 32:17 ; 1 Chroniques 21:1 ; Job 1,2 ; Psaumes 106:37 ; Daniel 10:13 ; Zacharie 3:1,2). Ce passage serait un rappel vivide de l’exactitude de la parole de Dieu.
Troisièmement, il souligne l’importance de maintenir leur pureté raciale et spirituelle. Le restant qui croyait encore en Dieu devait être préservé. Quand les hommes ont manqué de reconnaître ça, Dieu a du les juger sévèrement. Comme la nation entrait dans le pays de Canaan, peu de leçons pouvaient être plus vitales que celle du besoin de séparation.
Le Sens de Genèse 6 Pour Les Chrétiens d’Aujourd’hui
Bien que le Nouveau Testament ait beaucoup plus à dire à propos des activités de Satan et ses démons, peu d’entre nous semblons prendre au sérieux notre guerre spirituelle. Nous croyons vraiment que seules la force et la sagesse humaine peuvent faire fonctionner l’église ou avec un peu d’aide de Dieu, mais nous oublions de nous rappeler que notre seule force est celle que Dieu nous donne.
La bataille aujourd’hui entre les fils de Satan et les fils de Dieu (dans le sens du Nouveau Testament – Jean 1:12 ; Romains 8:14,19) est même plus intense que celle qui avait lieu dans les temps anciens. La ruine de Satan est scellée, et ses jours sont numérotés (Matthieu 8:29). Revêtons alors l’armure spirituelle dont Dieu nous équipe pour la guerre spirituelle dont nous faisons partis (Ephésiens 6:10-20).
Deuxièmement, apprenons que Satan nous attaque avec les mêmes armes aujourd’hui. Je ne me rappelle pas du tout d’un temps quand des êtres angéliques nous ont envahis en prenant une forme humaine pour avancer l’œuvre de Satan. Néanmoins, Satan travaille toujours à travers les hommes.
« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers malhonnêtes déguisés en apôtres du Christ.
Cela n'a rien d'étonnant: Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière?
Il n'est donc pas surprenant que ses agents aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste. Mais ils auront la fin que méritent leurs oeuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).
Juste comme Satan cherchai à corrompre les hommes en se voilant (ou plutôt, ses anges) en une sorte d’être humain supérieur, aujourd’hui il travaille à travers des « anges de lumière ». Nous avons tendance à supposer que Satan travaille le plus souvent et le plus efficacement par le reproche. Nous nous attendons presque à trouver Satan dans un pathétique diabolique ou dans une personne abandonnée et désespérée. C’est facile d’attribuer de telles tragédies à Satan. Mais son meilleur travail est, à mon avis, le travail qu’il performe à travers ceux qui ont l’air très moral, fervent, et pieux qui se tiennent derrière la chaire ou font partis d’un comité dirigeant et parlent de salût en termes de société plutôt que d’âmes, et par moyens de travail au lieu de foi. Satan continue à avancer sa cause en employant des hommes qui ne sont pas ce qu’ils prétendent.
Finalement, remarquez que Satan fait son meilleur travail dans l’endroit où les hommes et les femmes mettent leur espoir de salût. Quand les hommes-anges ont épousé les filles des hommes, ils apparaissaient être des pères parfaits. Si ces créatures étaient immortelles, leurs descendants ne le seraient-ils pas aussi ? Etait-ce par ce moyen que Dieu allait maîtriser la chute et la malédiction ? Cela a du paraître comme ça pour ces femmes.
Cela est précisément ce que Satan fait aujourd’hui. Oh, cela ne le dérange pas de se promouvoir à travers l’athéisme ou autres « isme », mais il a grands succès dans le champs de la religion. Il porte son expression la plus pieuse et utilise la terminologie religieuse. Il n’essaie pas d’abolir la religion, mais seulement de la corrompre en extractant son élément essentiel, la foi en le sang versé de Jésus Christ comme substitution pour les hommes pécheurs. Il est prêt à joindre n’importe quelles causes religieuses tant que cet ingrédient est omit ou déformé ou perdu dans le labyrinthe du légalisme ou libertinisme. Soyez attentifs, mes amis, pour Satan au milieu de la religion. Quel meilleur moyen de détourner des âmes et d’aveugler les esprits des hommes (2 Corinthiens 4:4).
Où est votre espoir pour l’immortalité ? Est-il dans vos descendants ? Ce moyen n’a pas marché pour Caïn. Est-il dans votre travail ? Voulez-vous construire un empire ou un monument à votre nom ? Il ne durera pas. Toutes ces choses ont périt dans le déluge du jugement de Dieu. Seul la foi dans le Dieu de la Bible et spécifiquement, foi dans le Fils qu’Il a envoyé vous donnera l’immortalité et vous libèrera de la malédiction. La seule façon de devenir un enfant de Dieu est par le Fils de Dieu.
« ---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6).
83 A more serious problem for this prevalent view is posed by verse 4. From all appearances, the giants (Nephilim) and mighty men (gibborim) are the offspring of the marriages of the ‘sons of God’ and the ‘daughters of men.’ As Kline says:
“It is not at all clear why the offspring of religiously mixed marriages should be Nephilim-Gibborim, however these be understood within the range of feasible interpretation . . . But his (the biblical author’s) reference to the conjugal act and to childbearing finds justification only if he is describing the origin of the Nephilim-Gibborim. Unless the difficulty which follows from this conclusion can be overcome, the religiously mixed marriage interpretation of the passage ought to be definitely abandoned.”
To summarize the problem: “Why does one find the kind of offspring mentioned in verse 4 if these are just religiously mixed marriages?” Manfred E. Kober, The Sons of God of Genesis 6: Demons, Degenerates, or Despots?, p. 15. Kober quotes here Meredith G. Kline, “Divine Kingship and Genesis 6:1-4,” Westminster Theological Journal, XXIV, Nov. 1961-May 1962, p. 190.
84 “In Egypt the king was called the son of Re (the sun god). The Sumero-Akkadian king was considered the offspring of the goddess and one of the gods, and this identification with the deity goes back to the earliest times according to Engell. In one inscription he is referred to as ‘the king, the son of his god.’ The Hittite king was called ‘son of the weather-god,’ and the title of his mother was Tawannannas (mother-of-the-god). In the northwest Semitic area the king was directly called the son of the god and the god was called the father of the king. The Ras Shamra (Ugaritic) Krt text refers to the god as the king’s father and to king Krt as Krt bn il, the son of el or the son of god. Thus, on the basis of Semitic usage, the term be ne ha elohim, the ‘sons of god’ or the ‘sons of gods,’ very likely refers to dynastic rulers in Genesis 6.” “An Exegetical Study of Genesis 6:1-4,” Journal of the Evangelical Theological Society, XIII, winter 1970, pp. 47-48, as quoted by Kober, p. 19.
85 “In an excellent article presenting this view, Kline writes that this view anciently rose among the Jews that the ‘sons of God’ of Genesis 6 were men of the aristocracy, princes, and nobles, in contrast to the socially inferior ‘daughters of men.’ This interpretation came to expression, for example, in the Aramaic Targums (the Targums of Onkelos rendered the term as ‘sons of nobles’) and in the Greek translation of Symmachus (which reads ‘the sons of the kings or lords’) and it has been followed by many Jewish authorities down to the present.” Kober, pp. 16-17, referring to Kline, p. 194.
86 Kober, p. 16, quoting Birney, p. 49 and Kline, p. 196.
87 For, example, W. H. Griffith Thomas, who holds the Cainite/Sethite view, says:
“Verse 2 speaks of the union of the two lines by inter-marriage. Some writers regard the phrase ‘sons of God’ as referring to the angels, and it is urged that in other passages--e.g. Job i. 6; Ps. xxix. 1; Dan. iii. 25--and, indeed, always elsewhere in Scripture, the phrase invariably means angels.” Genesis: A Devotional Commentary (Grand Rapids: Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1946), p. 65.
88 Is this bondage not that which the demons feared in Mark 5:10 and Luke 8:31?
89 Does the fact that the Nephilim are mentioned after the flood mean that this practice continued after the flood? Some have thought so, emphasizing the phrase ‘and also afterward’ (Genesis 6:4). If so, we would have to say that this practice did not threaten the promise of God at this time. It would intensify the importance of not intermarrying with any of the Canaanites, among whom the Nephilim were to be found.
Personally, I do not think the super-race ever appeared after the flood. The expression Nephilim, as I view it, is not synonymous with this, super race, but descriptive of it. It simply refers to the fact of great physical stature, just as the other expressions (‘mighty men,’ ‘men of renown’) refer to their reputation and military prowess. I do not think that we must find super-human creatures in Numbers 13:33, but only giants. The word Nephilim is thus defined in Numbers by Moses as referring to great physical stature. No technical name is given to the super-race, only descriptions, which could be used elsewhere for other non-angelic creatures.
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9. L’Alliance Avec Noé – Un Nouveau Commencement (Genèse 8:20 – 9:17)
Introduction
Aujourd’hui n’est pas un age qui désire les engagements à longs termes. Les mariages sont souvent évités, et les voeux qui sont prononcés, souvent manquent l’endurance et l’engagement des vieux jours. Les garanties sont données pour des périodes très courtes. Les contrats sont souvent vagues, ambigus ou minés par des échappatoires et des conditions camouflées.
Etrangement, les Chrétiens semblent penser que des agréments clairs et contractuels ne sont cependant pas spirituals, spécialement entre deux croyants. « Un homme devrait être aussi bon que sa parole », on nous dit. Et ça devrait être le cas.
Il est intéressant d’observer que le Dieu infini, tout-puissant, immuable de l’univers a choisi de se concerner avec les hommes sous la forme d’une alliance. L’Alliance avec Noé de Genèse chapitre 9 est la première alliance biblique de la Bible. Pendant que le mot « alliance » apparaît dans Genèse 6:18, il se réfère à l’alliance avec Noé du chapitre 9.
L’Alliance avec Noé est importante pour nous pour un certain nombre de raisons. Pendant que j’écris ce message, il pleut dehors, plutôt fort. Si l’Alliance avec Noé n’était plus valide, vous et moi serions très inquiets. Le calme que nous ressentons est le résultat direct de l’alliance que Dieu a initié, il y a des siècles, avec Noé.
L’Alliance avec Noé, en plus du fait qu’elle tient toujours aujourd’hui, nous fournit aussi un modèle pour toutes les autres alliances bibliques. En commençant à comprendre cette alliance, nous apprécierons plus complètement la signification de toutes les alliances, et spécialement l’Alliance Nouvelle instituée par notre Seigneur Jésus Christ.
Finalement, l’Alliance avec Noé applique la fondation pour l’existence du gouvernement humain. Elle adresse en particulier le sujet de la peine capitale. C’est ici que notre considération de ce sujet très débattu doit commencer.
L’Engagement Divin (8:20-22)
Vous saurez que ces derniers versets de Genèse, chapitre huit, ont étaient étudiés dans mon message préalable. Bien que ces trois versets ne fassent pas partis de l’Alliance avec Noé, ils sont certainement un prélude pour elle. Donc, nous devons commencer notre étude avec eux.
Techniquement, Genèse 8:20-22 n’est pas une promesse que Dieu a faite à Noé. Plutôt, c’est une confirmation d’un but dans le cœur de Dieu.
« Le parfum apaisant du sacrifice parvint jusqu'à l'Eternel qui se dit en lui-même:
---Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme, car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance, et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire. » (Genèse 8:21)
Ces derniers ne sont pas des mots dits à Noé, ils sont des buts reconfirmés dans l’esprit de Dieu. Les théologiens d’alliances appuient beaucoup sur deux ou trois alliances théologiques : l’alliance de travaux, l’alliance de grâce et l’alliance de redemption.95 Toutes ces alliances, bien qu’elles puissent être bibliques dans l’essence, sont implicites, plutôt qu’explicites. Les théologiens d’alliances ont une tendance naturelle à accentuer ces alliances théologiques implicites contrairement aux alliances clairement bibliques, comme l’Alliance avec Noé. D’un autre coté, les théologiens de dispense appuient fortement et souvent sur les alliances bibliques et dénigrent les alliances théologiques.
Ces deux éléments sont trouvés dans Genèse chapitres 8 et 9. Le but éternel de Dieu de sauver les hommes a été formé longtemps avant le temps de Noé (Ephésiens 1:4 ; 3:11 ; 2 Thessaloniens 2:13 ; 2 Timothée 1:9, etc.). Ce que nous trouvons dans Genèse 8:20-22 n’est pas le but de la création de Dieu de sauver les hommes, mais la confirmation de ce but dans l’Histoire. Juste comme Dieu a réaffirmé Son but ici, un tel réengagement est souvent aussi bon pour les hommes (Philippiens 3:8-16).
L’alliance de Dieu avec Lui-même a été motivée par les sacrifices offerts par Noé (Genèse 8:20). La résolution de Dieu était de ne plus jamais détruire la terre par un déluge (9 :11). Je comprends les mots, « … Jamais plus je ne maudirai la terre à cause de l'homme…” (Verset 21), à être parallèles à l’expression suivante, “…et je ne recommencerai plus à détruire tous les êtres vivants comme je viens de le faire. » (8:21)96
La raison de la résolution de Dieu est basée sur la nature de l’homme : « car le coeur de l'homme est porté au mal dès son enfance » (Genèse 8:21).
Le vertueux Noé sera bientôt trouvé nu, complètement soul (9:21). Il n’y a pas d’importance combien de fois l’ardoise de la terre est effacée par un déluge, le problème restera, même si un seul homme existe. Le problème vient de l’intérieur de l’homme – c’est sa nature pécheresse. Sa prédisposition au péché n’est pas apprise, elle est innée – il est « diabolique depuis son enfance. » Le résultat est, la restauration totale doit commencer avec un nouvel homme. Ceci est le but que Dieu avait à l’esprit depuis le début.
Le but est exprimé partiellement dans le verset 22 :
« Aussi longtemps que la terre subsistera,
semailles et moissons,
froid et chaleur,
été, hiver,
et jour et nuit
ne cesseront jamais. »
Un Nouveau Commencement (9:1-7)
Ray Stedman donne un titre à ces versets (et aux versets 8-17), « Règles du Jeu »97 et je crois qu’il a vraiment attrapé le sens de cette section. Un nouveau commencement, avec de nouvelles règles, est évident par la similarité des ces versets à Genèse chapitre 1.
Ici (Genèse 9:1) et la (Genèse 1:28), Dieu bénit Ses créatures et leur dit d’être féconds et de se multiplier. Ici (Genèse 9:3) et la (Genèse 1:29-30), Dieu prescrit la nourriture que l’homme doit manger.
Cependant, il y a des différences, qui indiquent que le nouveau commencement va être différent du vieux. Dieu a prononce la création originale « bonne » (1:21, 31). Le monde du temps de Noé n’a reçu aucune éloges, car les hommes qui le possédaient étaient coupables. (8:21)
Adam a été chargé de soumettre la terre et de régner sur le monde animal (1:28). Un tel commandement n’a pas été donne à Noé. A la place, Dieu a mit la peur de l’homme en les animaux, par laquelle l’homme pourrait les contrôler. (La raison mon chien m’obéit – quand il obéit – est parce qu’il a peur de moi.)
Pendant qu’Adam et ses gens semblaient avoir été végétariens (Genèse 1:29-30 ; 9:3), Noé et ses descendants pouvaient manger de la viande (9:3-4). Il y avait néanmoins une condition. Ils ne pouvaient pas manger le sang des animaux, car la vie de l’animal était dans son sang. C’était pour apprendre à l’homme non seulement que Dieu respectait la vie, mais aussi qu’elle Lui appartenait. Dieu permet à l’homme de prendre la vie des animaux pour survivre, mais ils ne doivent pas manger le sang.
Quelqu’un pourrait faire remarquer que la viande pouvait être manger après le déluge, mais pas avant (il semblerait). Il se pourrait que les conditions de la terre aient tellement changé que des protéines étaient maintenant nécessaires pour vivre. Plus probablement, l’homme doit être amené à la réalisation que, à cause de son péché, il ne peut vivre que seulement par la mort d’un autre. L’homme vit par la mort des animaux.
Le plus important de tout, l’homme est apprit à vénérer la vie. Les hommes avant la chute étaient visiblement des hommes violents (Genèse 6:11) qui, comme Caïn (Genèse 4:8), et Lemek (Genèse 4:23-24), n’avait aucune considération pour la vie humaine. C’est affirme plus énergiquement dans les versets 5 et 6 du chapitre 9 :
« Quant à votre sang à vous --- celui qui est votre vie --- j'en demanderai compte à quiconque le répandra, que ce soit un animal ou un homme. Je demanderai compte à chaque homme de la vie de son semblable.
Dieu a fait l'homme
pour être son image:
c'est pourquoi si quelqu'un répand le sang d'un homme,
son sang à lui doit être répandu par l'homme. »
La vie de l’homme était précieuse et appartenait à Dieu. C’était à Dieu de nous la donner et à Lui seul de la prendre. Les animaux qui versaient le sang de l’homme devaient être mis à mort (verset 5, Exode 21:28,29). Les hommes qui volontairement prennent la vie d’un autre doivent être mis à mort « par l’homme. » (Verset 6 ; Nombres 35:33)98
En plus de meurtre, le suicide est interdit par le commandement de Dieu dans ces versets. La vie appartient à Dieu – pas seulement la vie des animaux et des autres, mais aussi la notre. Nous devons réaliser que le suicide, c’est de prendre notre vie dans nos propres mains quand Dieu dit qu’elle Lui appartient. Dans les mots de Job,
« … L'Eternel a donné, l'Eternel a repris… » (Job 1:21)
Ce passage semble aussi jeter la lumière sur le sujet controversial de l’avortement. L’homme ne doit pas verser le sang de l’homme. La vie de l’homme est le sang (Genèse 9:4 ; Lévitique 17:11). A part beaucoup d’autres conditions, devons-nous conclure que des que le fœtus a du sang, il est vivant ? Devons-nous aussi reconnaître que verser ce sang, détruire ce fœtus, est violer le commandement de Dieu et être sujet à la peine capitale ?99
L’homme est crée à l’image de Dieu (Genèse 1:27 ; 9:6). A la lumière de ce fait, le meurtre est beaucoup plus qu’un acte d’hostilité contre l’homme – c’est un affront à Dieu. Attaquer un homme, c’est attaquer Dieu après Qui il a été crée.
Nous avons dit que le meurtre est un péché parce que la vie appartient à Dieu. Nous avons aussi montré que le meurtre doit être sévèrement punit car la victime est une personne créée à l’image divine. Une autre raison pour la peine de mort repose dans ce passage : l’homme doit verser le sang du meurtrier parce qu’il fait aussi partie de l’image divine.
« Dieu a fait l'homme
pour être son image:
c'est pourquoi si quelqu'un répand le sang d'un homme,
son sang à lui doit être répandu par l'homme » (verset 6).
Dieu n’a pas prit la vie de Caïn quand il a tué son frère, Abel. Je crois que Dieu a permit à Caïn de vivre pour que nous puissions voir les conséquences de permettre à un meurtrier d’être libre. Lemek a tué un jeune homme pour ce qui a pu être une simple insulte et s’en vanta (Genèse 4:23-24). Les hommes qui sont morts dans le déluge étaient des hommes violents (6 :11). Dieu a punit le péché, mais Il a retardé l’exécution jusqu'aux jours du déluge pour que nous apprenions combien cela nous coutera de laisser un meurtrier libre : un prix cher.
Maintenant que toute l’humanité a périt à cause du péché, Dieu put exiger que la société prenne la vie du meurtrier. Dans cet acte de peine capitale, l’homme pourrait agir représentant Dieu – il représenterait l’image morale de Dieu, à savoir, Son indignation et la sentence pour le meurtrier.
L’homme (et par ça, je comprends Moïse faisant illusion à la société et son agence gouvernementale) doit exécuter le meurtrier pour refléter la pureté morale de son Créateur. Le gouvernement agit pour Dieu en punissant le « faiseur de mal » et en récompensant ceux qui font du bien :
« Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n'y a pas d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été mises en place par Dieu.
C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité lutte contre une disposition établie par Dieu, et ceux qui sont engagés dans une telle lutte recevront le châtiment qu'ils se seront attiré.
Car ce sont les malfaiteurs, et non ceux qui pratiquent le bien, qui ont à redouter les magistrats. Tu ne veux pas avoir peur de l'autorité? Fais le bien, et l'autorité t'approuvera.
Car l'autorité est au service de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, redoute-la. Car ce n'est pas pour rien qu'elle peut punir de mort. Elle est, en effet, au service de Dieu pour manifester sa colère et punir celui qui fait le mal. » (Romains 13:1-4)
L’autorité dont Paul mentionne dans le verset 4 est l’autorité utilisée par le bourreau pour mettre à exécution la peine capitale. Notre seigneur Lui-même se porte témoin du fait que le gouvernement a été autorisé à exécuter les hors-la-loi:
« Alors Pilate lui dit:
---Comment! C'est à moi que tu refuses de parler? Tu ne sais donc pas que j'ai le pouvoir de te relâcher et celui de te crucifier?
Jésus lui répondit:
---Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi, s'il ne t'avait été donné d'en haut. Voilà pourquoi celui qui me livre entre tes mains est plus coupable que toi » (Jean 19:10-11).
Le commandement concernant la peine capitale est, je crois, la pierre qui soutient n’importe quelle société d’hommes pécheurs. Le royaume des animaux doit être contrôlé, dans une large mesure, par les moyens de leur peur de l’homme (9:2). Les tendances pécheresse de l’homme sont, aussi, balancées par sa peur des conséquences. N’importe quelle société qui perd sa révérence pour la vie ne peut durer longtemps. Pour cette raison, Dieu a institué la peine capitale comme un moyen gracieux de restreintes pour la tendance pécheresse de l’homme vers la violence. A cause de cela, l’humanité peut vivre dans une paix relative et sécurité jusqu’à ce que le Messie de Dieu ait porté le coup de mort au péché.
Et voilà, un nouvel âge est naît. Pas un age d’optimisme naïf, mais un a être vécu par des commandements clairs. Et, comme nous allons voir dans les versets suivants, un qui a de l’espoir pour le futur.
L’Alliance Avec Noe (9:8-17)
L’alliance de Dieu avec Noé et sa descendance révèlent beaucoup de caractéristiques d’alliances à venir que Dieu a fait avec l’homme. Pour cette raison, nous soulignerons quelques traits bien visibles de l’alliance.
(1) L’Alliance a été initiée et ordonnée par Dieu :
Nous voyons clairement la souveraineté de Dieu dans cette alliance. Pendant que quelques anciennes alliances étaient le résultat de négociations, celle-ci ne l’était pas. Dieu a initié l’alliance comme une expression extérieure de Son but révélé dans Genèse 3:20-22. Dieu a dicté les termes de l’alliance à Noé, et il n’y a pas eu de discussion.
Un de mes amis avait une voiture qui était « sur sa dernière roue. » Avec mes encouragements, il est allé dans un garage pour trouver quelque chose plus sûr. Il a trouvé une voiture qui promettait bien, mais il décida d’y penser un peu plus avant de prendre sa décision. Quand il monta dans sa vieille voiture pour partir, elle n’a pas démarrée. Comme vous pouvez l’imaginer, mon ami n’était pas dans une position de faire du marchandage. Il acheta l’autre voiture sans aucune négociation sur le prix. Cela était précisément la position de Noé. Et je dois ajouter, oserions-nous questionner les termes de Dieu aujourd’hui ? Je ne pense pas !
(2) L’Alliance a été faite avec Noé et toutes les générations à venir :
« Et Dieu ajouta:
---Voici le signe de l'alliance que je conclus pour tous les âges à venir entre moi et vous et tout être vivant qui est avec vous: » (Genèse 9:12)
Cette alliance restera valide jusqu'à ce que notre Seigneur revienne sur terre pour la nettoyer par le feu. (2 Pierre 3 :10)
(3) C’est une alliance universelle
Pendant que certaines alliances impliquent un petit nombre, cette alliance particulière inclut « toutes créatures. »
Ca veut dire tout ce qui vit, homme et animals :
« ---Pour ma part, je vais établir mon alliance avec vous et avec vos descendants après vous,
ainsi qu'avec tous les êtres vivants qui sont avec vous: oiseaux, bétail et bêtes sauvages, tous ceux qui sont sortis du bateau avec vous et ils peupleront la terre. » (Genèse 9:9,10)
(4) L’Alliance avec Noé est une alliance inconditionnelle
Certaines alliances dépendaient que les deux parties respectent certaines conditions. Tel était l’alliance avec Moïse. Si Israël respectait la Loi de Dieu, ils éprouveraient les bénédictions et la prospérité de Dieu. S’ils ne la respectaient pas, ils seraient chasses du pays (Deutéronome 28). Les bienfaits de l’Alliance avec Noé n’étaient pas conditionnels. Dieu donnerait des saisons régulières et ne détruirait pas la terre par un déluge simplement parce qu’Il l’a promit. Bien que certains commandements soient donnes à l’humanité dans les versets 1-7, ceux-ci ne sont pas vus comme des conditions pour l’alliance. Ils ne sont techniquement pas inclus comme une partie de l’alliance.
(5) Cette Alliance était la promesse de Dieu de ne jamais plus détruire la terre par un déluge :
« alors je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tout être vivant, quel qu'il soit, et les eaux ne formeront plus de déluge pour détruire l'ensemble des créatures.» (Genese 9:15)
Dieu détruira la terre par le feu (2 Pierre 3:10), mais seulement après que le salût ait été payé par le Messie et que les élus soient enlevés, même comme Noé a été protégé de la colère de Dieu.
(6) Le signe de l’Alliance avec Noé est l’arc-en-ciel :
« j'ai placé mon arc dans la nuée; il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
Quand j'accumulerai des nuages au-dessus de la terre et que l'arc apparaîtra dans la nuée,
alors je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tout être vivant, quel qu'il soit, et les eaux ne formeront plus de déluge pour détruire l'ensemble des créatures. » (Genèse 9:13-15)
Chaque alliance a un signe qui l’accompagne. Le signe de l’Alliance avec Abraham était la circoncision (Genèse 17:15-27); celui de l’Alliance avec Moïse est l’observation du Sabbath (Exode 20:8-11 ; 31:12-17).
Le « signe » de l’arc-en-ciel est approprie. Il consiste du reflet des rayons de soleil dans les particules de l’humidité dans les nuages. L’eau qui a détruit la terre cause l’arc-en-ciel. Et aussi, l’arc-en-ciel apparaît à la fin d’un orage. Ce signe assure l’homme que l’orage de la colère de Dieu (dans le déluge) est fini.
Plus intéressant est le fait que l’arc-en-ciel ne soit pas destiné pour le bénéfice de l’homme (du moins dans ce texte), mais pour celui de Dieu. Il a dit que l’arc-en-ciel Lui rappellerait Son alliance avec l’homme. Quel confort de savoir que la fidélité de Dieu est notre garantie !
Conclusions et Application
Pour les Israélites qui, en premier, ont reçu cette révélation de Dieu, l’Alliance avec Noé a donné des raisons pour le nombre de règles énumérées dans la Loi de Moïse. Les lois regardant la peine capitale, par exemple, trouvent leur origine et explication dans Genèse chapitre 9. Le sujet méticuleux concernant le sang prend un nouveau sens à la lumière de ce chapitre.
Les prophete de l’ancien temps se referent aussi a l’Alliance avec Noe. Ésaïe rappela a la nation, Israel, la fidelite de Dieu en respectant l’Alliance avec Noe :
« Car il en est pour moi comme au temps de Noé.
J'avais juré alors
que les eaux du déluge ne submergeraient plus la terre.
De même, je fais le serment
de ne plus m'irriter à ton encontre,
et de ne plus t'adresser de reproches.
Même si les montagnes se mettaient à bouger,
même si les collines venaient à chanceler,
mon amour envers toi ne bougera jamais;
mon alliance de paix ne chancellera pas,»
déclare l'Eternel, rempli de tendresse pour toi. » (Genèse 54:9-10)
Au temps des Ecritures d’Ésaïe, il semble y avoir peu de raison d’espoir pour la nation. Ésaïe rappelle la nation que leur espoir était aussi sûr que la Parole de Dieu. La promesse de Dieu de la venue du salût devrait être regardée à la lumière de Sa fidélité en respectant Son alliance avec Noé et ses descendants.
Le langage de Genèse chapitre 9 a été utilisé par Osée pour assurer le people de Dieu de leur restauration:
«Je conclurai, en ce temps-là, une alliance pour eux
avec les animaux sauvages
et les oiseaux du ciel,
et les animaux qui se meuvent au ras du sol.
Je briserai l'arc et l'épée, et je mettrai fin à la guerre: ils disparaîtront du pays.
Et je les ferai reposer dans la sécurité. » (Osée 2:20)
Jérémie aussi a parlé des futures bénédictions de Dieu en rappelant les hommes de la fidélité de Dieu en respectant l’Alliance de Noé :
« Voici ce que déclare l'Eternel
qui place le soleil pour éclairer le jour
et qui a établi les lois qui règlent la course de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit,
qui agite la mer et fait mugir ses flots,
et qui a pour nom l'Eternel, le Seigneur des *armées célestes:
Il faudrait que ces lois soient supprimées par devant moi,
déclare l'Eternel,
pour que la descendance d'Israël
cesse aussi pour toujours d'être une nation devant moi.
Voici ce que déclare l'Eternel:
Si l'on peut mesurer le ciel là-haut
ou si l'on peut sonder les fondements de la terre ici-bas,
moi, je rejetterai toute la descendance d'Israël
pour tout ce qu'ils ont fait,
l'Eternel le déclare. » (Jérémie 31:35-37 ; aussi, 33:20-26 ; Psaumes 89:30-37)
Les Israélites pouvaient anticiper le salût que Dieu amènerait. Nous pouvons regarder en arrière à ce que Dieu a accomplit par Son Messie, le Seigneur Jésus Christ. Pendant qu’Israël attend l’accomplissement complet de l’alliance de Dieu dans le Millénaire, ils peuvent le faire avec confidence en Dieu Qui respecte Ses engagements. Nous aussi, comme Chrétiens pouvons être totalement assuré de la fidélité de Dieu.
L’Alliance avec Noé, dans beaucoup de sens, annonçait l’Alliance Nouvelle. En conséquence, l’Alliance Nouvelle a réalisé beaucoup de ce que l’Alliance avec Noé avait anticipé. L’effusion de sang a voulu dire tout autre chose dans l’Alliance avec Noé. L’effusion du sang du Christ au Calvaire soudainement a amené le neuvième chapitre de Genèse au centre de l’image.
Puisque toutes les alliances bibliques culminent dans l’Alliance Nouvelle qui les éclipse fortement, prenons quelques instants pour comparer les caractéristiques de l’Alliance Nouvelle avec l’Alliance de Noé.
L’Alliance Nouvelle est promise in Jérémie 31:30-34:
« Mais chacun périra pour son propre péché. C'est celui qui mangera des raisins verts qui en aura les dents abîmées.
«Mais des jours vont venir,
déclare l'Eternel,
où moi, je conclurai avec le peuple d'Israël
et celui de Juda[k].
une alliance nouvelle[l]
Elle ne sera pas comme celle que j'ai conclue avec leurs pères
quand je les ai pris par la main
pour les faire sortir d'Egypte,
car cette alliance-là, ils l'ont rompue,
alors que moi j'étais leur suzerain,
l'Eternel le déclare.
Mais voici quelle alliance
je vais conclure avec le peuple d'Israël:
Après ces jours,
déclare l'Eternel,
je placerai ma Loi au plus profond d'eux-mêmes,
je la graverai dans leur cœur;
moi, je serai leur Dieu,
eux, ils seront mon peuple.
Ils n'auront plus besoin de s'enseigner l'un l'autre,
en répétant chacun à son compagnon ou son frère:
Il faut que tu connaisses l'Eternel!
Car tous me connaîtront,
des plus petits jusqu'aux plus grands,
l'Eternel le déclare,
car je pardonnerai leurs fautes,
je ne tiendrai plus compte de leur péché. » (Jérémie 31:30-34)
Notre Seigneur a institué cette alliance par Sa mort sur la croix au Calvaire. Le signe de cette alliance est la table du Seigneur :
« Au cours du repas, Jésus prit du pain, puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux, puis il les donna à ses *disciples, en disant:
---Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant:
---Buvez-en tous;
ceci est mon sang, par lequel est scellée l'alliance. Il va être versé pour beaucoup d'hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.
Je vous le déclare: Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26:26-29)
L’auteur d’Hébreux pointe que l’Alliance Nouvelle a supplanté la vieille Alliance (avec Moïse) et lui est grandement supérieure.
L’Alliance Nouvelle, comme celle avec Noé, a été initiée par Dieu, et elle a été accomplit par Lui. Pendant que toutes les créatures ont bénéficié de la grâce commune de Dieu promise dans l’Alliance avec Noé, seulement ceux qui sont « en Christ » bénéficient des bienfaits de l’Alliance Nouvelle. C’est l’Alliance Nouvelle « dans le sang », qui est éprouvé par ceux qui ont confiance en sang versé par Christ, l’Agneau de Dieu, pour le pardon des péchés et le cadeau de la vie éternelle. Notre Seigneur a dit à Ses disciples :
« Alors Jésus leur dit:
---Oui, vraiment, je vous l'assure: si vous ne mangez pas la chair du *Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez point la vie en vous.
Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour.
Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage. » (Jean 6:53-55)
Par cela, Il a voulu dire qu’il ne suffit pas de reconnaître la divinité du Christ ainsi que Sa mort pour les pécheurs, mais il doit aussi en faire une part vitale de sa vie en faisant seulement confiance au Christ pour son salût.
La seule condition pour entrer dans les bénédictions de l’Alliance Nouvelle est l’expression de foi personnelle en Christ en Le recevant :
« Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1:12)
« Et qu'affirme ce témoignage? Il dit que Dieu nous a donné la vie éternelle et que cette vie est en son Fils.
Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. » (1 Jean 5:11-12)
Comme l’Alliance avec Noé, ceux qui sont sous l’Alliance Nouvelle n’ont aucune peur de la future colère divine. Pendant que l’Alliance avec Noé a garantit à toutes les créatures que Dieu ne détruirait jamais plus toute la vie par un déluge, l’Alliance Nouvelle assure à l’homme qu’il ne fera pas face à l’épanchement du courroux divin par d’autres moyens, comme le feu (2 Pierre 3:10).
« … de Jésus, le médiateur d'une alliance nouvelle, et de son sang répandu qui parle mieux encore que celui d'Abel. » (Hebreux 12 :24)
Quels conforts que sont les alliances ! Elles permettent à l’homme de savoir exactement où il est avec Dieu. N’essayez pas de négocier votre contrat personnel avec Lui, mes amis. Vous pourriez faire face à Son courroux éternel en ayant trop confiance en vous-même ou vous pourriez éprouver un pardon divin et la vie éternelle par la foi en Christ. Les termes que Dieu a étalés devant nous pour la paix sont très clairs. Vous êtes-vous rendus à Lui ? Que Dieu vous permette de le faire !
95 “The theology of the Reformed churches, in the place which it gives to the covenants, has its prototype in patristic theology as systematized by Augustine of Hippo. It represents the whole of Scripture as being covered by two covenants: (1) the covenant of works, and (2) the covenant of grace. The parties to the former covenant were God and Adam. The promise of the covenant was Life. The proviso was perfect obedience by Adam. And the penalty of failure was death. To save man from the penalty of his disobedience, a second covenant, made from all eternity, came into operation, namely, the covenant of grace. Throughout the OT period there were successive proclamations of this covenant.” “Covenant Theology,” Baker’s Dictionary of Theology (Grand Rapids: Baker Book House, 1960), p. 144.
96 One would initially expect the reference to the cursing of the ground to refer to Genesis 3:17 and 5:29. Both theologically (cf. Romans 8:19-23) and practically we know the curse of 3:17 has not been removed. Any gardener knows this from experience.
The word for ‘curse’ in Genesis is Qalal, while in 3:17 and 5:29 the word is Arur. Interestingly, both words are employed in Genesis 12:3. The curse of the ground in Genesis 8:21 is the flood which destroyed every living thing, not the curse of Genesis 3:17.
97 Ray Stedman, The Beginnings (Waco: Word Books, 1978), pp. 116-130.
98 Other Scripture makes it clear that only deliberate and premeditated murder is in mind. God made provision for those who accidentally killed another in the cities of refuge (cf. Deuteronomy l9:1ff).
99 The death of a fetus, as in other instances, may have mitigating circumstances and thus not all abortions could be called murder, just as all deaths cannot be so defined. In general, however, the deliberate destruction of the life of a fetus is murder, I believe.
Related Topics: Dispensational / Covenantal Theology
10. La Nudité de Noé et La Malédiction de Canaan (Genèse 9:18 - 10:32)
Introduction
Le commandement de Dieu de détruire les Cananéens a troublé les Chrétiens tout comme les païens.
« Quant aux villes de ces peuples que l'Eternel votre Dieu vous donne en possession, vous n'y laisserez pas subsister âme qui vive.
Vous exterminerez totalement pour les vouer à l'Eternel les Hittites, les Ammonéens, les Cananéens, les Phéaciens, les Héviens et les Yebousiens, comme l'Eternel votre Dieu vous l'a ordonné,
Afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter les pratiques abominables auxquelles ils se livrent en l'honneur de leurs dieux, et par lesquelles vous pécheriez contre l'Eternel votre Dieu. » (Deutéronome 20:16-18)
Pendant que le meurtre des Cananéens nous laissera probablement toujours mal à l’aise, le chapitre 9 de Genèse nous donne un bon aperçu du problème.
Vous devriez comprendre que cet ordre était bien plus difficile pour les Israélites du vieux temps que pour nous aujourd’hui. Si Dieu n’avait pas endurci le coeur des Cananéens pour qu’ils refusent le traité avec Israël (Josué 11:20), Israël très probablement n’aurait pas agressivement cherche à obéir le commandement de Dieu de les tuer.
Il se peut que nous ne voyions pas clairement la situation qui faisait face à Israël au moment où ils se préparaient à envahir le pays des Cananéens ; Ils avaient peu ou pas de contactes avec ces païens. Les Israélites auraient trouvé très difficile de comprendre les raisons pour être totalement sans pitié pour leurs ennemis, les Cananéens. Le chapitre 9 de Genèse met ce problème en perspective. Il explique l’origine des nations avec qui Israël doit avoir un rapport quelconque à travers l’Histoire. En particulier, ce récit explique la dépravation morale des Cananéens, ce qui nécessitait leur extermination.
Genèse 9 est aussi crucial pour une autre raison. C’est un passage qui a été longtemps utilisé pour justifier l’esclavage et, en particulier, la soumission honteuse des Noirs depuis des siècles. La malédiction de Cham, on nous dit, est simplement accomplie quand les Noirs vivent leurs vies en servitude des autres races, particulièrement les Blancs. Comme nous allons voir, cette interprétation ne peut pas être maintenue par n’importe quelle considération attentive de notre texte.
La Malédiction de Canaan (9:18–29)
Les versets que nous étudions devraient être compris dans le contexte de la section dans laquelle ils sont trouvés. Genèse 9:18 commence une nouvelle division qui continue au chapitre 11, verset 10. Moïse écrit à propos de la repopulation de la terre par les fils de Noé. Genèse 9:20-27 expliquent la division en trois part de la race pour ses dimensions spirituelles. Pendant que les Cananéens étaient sous la malédiction de Dieu, Sem sera la lignée par laquelle le Messie viendra, et Japhet trouvera une bénédiction dans l’union avec la lignée (et la semence, finalement le Messie) de Sem.
Chronologiquement, le chapitre 10 devrait suivre la confusion de Babel (11:1-9). Ces versets du chapitre 11 expliquent la raison pour la dispersion des nations. Le chapitre 10 décrit les résultats de cette dispersion. Mais le chapitre 10 est donné en premier pour permettre de tomber sur le rétrécissement de la lignée juste jusqu'à Abram.
Après le déluge, Noé a commencé à cultiver la terre en plantant un vignoble. Le résultat de son travail a été le fruit de la vigne, le vin. Bien que la première mention du vin ne soit pas sans connotations négatives, nous ne devrions pas conclure que, du à son abus ici, la Bible constamment ou sans exception condamne son usage (Deutéronome 14:24-26 ; 1 Timothée 5:23).
Beaucoup ont été troublés par la condition de Noé, l’homme qui avant la chute a été décrit « comme juste et irréprochable » (6:9). Quelques-uns ont suggéré que la fermentation n’aurait put arriver qu’après le déluge, et que Noé aurait simplement souffert des résultats innocents de ses efforts inventifs.
Bien que nous ne devrions pas chercher à excuser Noé, nous devons reconnaître que Moïse n’a pas souligné la culpabilité de Noé, mais plutôt le péché de Cham. Certains ont suggéré que toutes sortes de mauvaises choses soient arrivées dans la tente de Noé. Bien que le langage utilisé laisse de la place pour certains péchés sexuels (Lévitique 18), je ne trouve, personnellement, aucune raison d’assumer une mauvaise conduite de la part de Noé, excepté l’indiscrétion d’ivresse et son résultat de nudité. Peut-être la meilleure description de la conduite et de la condition de Noé est celle de « peu convenable. »
Je suis impressionné par la manière dont Moïse raconte l’incident, avec un minimum de détails et de descriptions. Ecrire plus aurait été perpétué le péché de Cham. Hollywood nous aurait fait entrer dans la tente avec un grand écran technicouleur. Moïse nous laisse à l’extérieur avec Sem et Japhet.
Il semblerait que Cham et ses deux frères ont été alerté de la condition de Noé, puisse ce qu’ils étaient tous les trois debout à l’extérieur de la tente :
« Cham, le père de Canaan, vit son père nu et sortit pour le raconter à ses frères. » (Genèse 9:22)
Pendant que Sem et Japhet refusèrent d’entrer, Cham n’a eu aucunes hésitations à propos d’entrer dans la tente. Quelque ait été la faiblesse de Noé, il était à l’intérieur de sa propre tente. (9:21). C’était comme ça que Sem et Japhet le voyaient. Cham y est entré, violant le principe d’intimité, pourtant, pas pour l’aider mais à se divertir à ses dépends.
Cham n’a rien fait pour préserver la dignité de son père. Il n’a rien fait pour être sûr que Noé soit proprement couvert. A la place, il est sorti, alla vers ses deux frères et graphiquement décrit ce qu’il vu à l’intérieur. Il me semble que Cham ait put encourager Sem et Japhet à entrer dans la tente pour qu’ils puissent voir pour eux-même.100
Ce que Sem et Japhet ont fait pour ne pas voir leur père semble presque extrême dans notre société sexuellement tolérante. Mais maintenant, nos télévisions nous ont désensibilisés de la nudité et de l’impolitesse. Il n’y a rien qui échappe à la publicité, même pas les produits qui, une fois étaient considérés très privés.
Prenant « la » tunique, celle dont Noé aurait du être couvert, sur leurs épaules, ils marchèrent à reculons dans la tente. Sans regarder leur père, ils le couvrirent et sortirent de la tente.
Au matin, quand Noé se réveilla de son ivresse, il sut ce qui s’était passé. Nous ne savons pas comment il l’a apprit. Peut-être était-il assez éveillé pour se souvenir des évènements de la nuit précédente. Une chose je suis sûr – Sem et Japhet n’ont rien dit à Noé ou personne d’autre. Je suspecte que l’histoire était bien connue autour du camp le lendemain matin, et probablement à cause de Cham. Si Cham n’a pas hésité à raconter à ses frères, pourquoi hésiterait-il à raconter l’histoire à tout le monde ?
Indifféremment de la source d’information de Noé, sa réponse a été une avec de larges implications. Canaan, le fils le plus jeune de Cham, fut maudit. Il est devenu le plus bas des servants101 de ses frères. Pendant que certains assument que « frères » du verset 25 faits allusion à l’homme, je crois qu’il fait allusion plus spécifiquement aux frères humains de Canaan, les autres fils de Cham. Dans ce sens, la malédiction de Canaan est intensifiée dans ces trois versets. Dans le verset 25, Canaan sera soumit à ses frères ; dans les versets 26 et 27, aux frères de son père, Sem et Japhet.
Vu dans ce sens, il est impossible de voir une application de ce passage de la soumission des Noirs aux autres races de la terre. Cham n’était pas maudit dans ce passage, mais Canaan. Canaan n’était pas le père des peuples noirs, mais des Cananéens qui vivaient en Palestine et qui menaçaient les Israélites.
Dans le verset 26, ce n’est pas Sem qui est bénit, mais son Dieu :
« Puis il ajouta: Béni soit l'Eternel, le Dieu de Sem, et que Canaan soit asservi à Sem! » (Genèse 9:26)
Par cela, la lignée vertueuse sera préservée par Sem. Par sa semence le Messie devra arriver. La bénédiction ne vient pas de Sem, mais par Sem. La bénédiction vient de la relation qu’il a avec Yahvé, le Dieu de l’alliance d’Israël. Et la servitude de Canaan est une des évidences de cette bénédiction.
« L'Eternel mettra en déroute les ennemis qui vous attaqueront; s'ils marchent contre vous par un seul chemin, ils s'enfuiront en débandade en tous sens.
L'Eternel vous bénira en remplissant vos greniers et en faisant réussir tout ce que vous entreprendrez. Oui, l'Eternel votre Dieu vous bénira dans le pays qu'il vous donnera.
Si vous obéissez aux commandements de l'Eternel votre Dieu et si vous suivez les chemins qu'il vous a prescrits, il fera de vous un peuple saint pour lui, comme il l'a promis par serment. » (Deutéronome 28:7-9)
Juste comme la bénédiction de Sem consiste en sa relation avec Yahvé, Japhet sera bénit dans sa relation avec Sem.
« Que Dieu étende le territoire de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit leur esclave! » (Genèse 9:27)
Le nom « Japhet » pourrait signifier « élargir » ou « agrandir ».102 Par un jeu de mots, Noé a bénit Japhet en utilisant son propre nom.103 La bénédiction de Japhet doit être trouvée dans la relation avec Sem, et non indépendamment. Cette promesse est élaborée dans le chapitre 12, verset 3 :
« Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. »
Dieu a promit de bénir Abram, et les autres nations à travers lui. Tous ceux qui bénissent Abram éprouveraient la bénédiction de Dieu, pendant que tous ceux qui le maudiraient seraient maudits. Encore une fois, Canaan serait soumis à ces temps quand Japhet s’unirait à Sem.
Il y a une correspondance claire entre les activités de Cham, Sem, et Japhet et les malédictions et bénédictions qui les suivent. Sem et Japhet honorent Dieu quand ils agissent ensemble pour préserver l’honneur de leur père. Cham déshonore à la fois son père et son Dieu en trouvant plaisir en l’humiliation de Noé. Alors, Cham est maudit et Sem et Japhet sont bénits en union coopérative.
Le problème devant surgir de la malédiction de Canaan est ceci : Pourquoi Dieu a-t-il maudit Canaan pour le péché de Cham ? En plus de cela, pourquoi Dieu a-t-il maudit les Cananéens, une nation, pour le péché d’un homme ?
L’explication, qui semble expliquer le mieux ces questions, est que les mots de Noé transmettent non seulement une malédiction, et une bénédiction, mais une prophétie. Pendant qu’il soit vrai que les péchés des pères sont reportés sur les fils, c’est seulement « jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération » (Exode 20:5). Si ce principe aurait été applicable, tous les fils de Cham auraient du être maudits.
Par une révélation prophétique, Noé a vu d’avance, que la faiblesse morale démontrée par Cham, serait démontrait bien plus fortement en Canaan et ses enfants. Sachant ça, la malédiction de Dieu est tombée sur les Cananéens à cause de la culpabilité que Noé a vu d’avance.104 L’accent se porte ainsi sur le fait que les Cananéens seraient maudits à cause de leurs péchés, pas à cause de celui de Cham. Je crois que cela explique pourquoi Canaan est maudit et pas Cham ou ses autres fils.
Les mots de Noé alors contiennent une prophétie. Canaan reflétera le plus les faiblesses morales de son père, Cham. Et les Cananéens manifesteront ces mêmes tendances dans leur société. A cause de l’iniquité des Cananéens, vu d’avance par Noé, la malédiction de Dieu leur tombe dessus. Le caractère de ces individus et leurs destinées sera retrouvé collectivement dans les nations qui émergeront d’eux.
La Table des Nations (10:1-32)
Beaucoup de travail a été fait sur ce chapitre, mais nous réduirons nos efforts aux grandes lignes. Comme nous avons mentionné précédemment, la confusion de Babel précède chronologiquement ce chapitre.
L’ordre dans lequel Moïse a traité les trois fils de Noé reflète le but et l’importance de Moïse. Japhet est nommé le premier car il est le moins important du thème développé. Cham est le prochain à cause de la part importante les Cananéens jouent dans l’histoire d’Israël. Sem est mentionné le dernier car il est la personne principale du chapitre. Il est celui par qui la « semence de la femme » viendra. La lignée vertueuse sera préservée à travers Sem.
La table des nations démontre une sélection qui concourt au but du récit. Seules les nations qui joueront un rôle clef dans le développement national d’Israël dans le pays de Canaan sont décrites.
En général, l’identité des descendants des trois fils de Noé est connue. De Japhet viennent les Indo-européens, dont les plus connus seraient les Grecques. Même l’histoire séculaire hellénistique regarde Iopetos comme un de leurs ancetres.105 Leupold nous dit :
« … les Japheteens sont vus être repartis sur une superficie bien définie d’Espagne à Media et à peu près sur une ligne droite d’Est en Ouest. »106
La plupart d’entre nous seraient de la lignée de Japhet.
Cham était l’ancêtre de ceux qui ont créé les grandes villes et empires, incluant Babylone, Assyrie, Nineve, et Egypte. Il était probablement le père des peuples Noirs. De Canaan viennent les nations qui ont fait connaître ceux connus généralement comme les Cananéent :
« Canaan eut pour fils Sidon, son aîné, et Heth.
De lui descendent les Yebousiens, les Amoréens, les Guirgasiens,
les Héviens, les Arqiens et les Siniens,
les Arvadiens, les Tsemariens et les Hamathiens. Ensuite les différentes tribus des Cananéens se dispersèrent. » (Genèse 10:15-18 ; Deutéronome 20:17)
Leur territoire était localisé à proximité d’Israël:
« Le territoire des Cananéens s'étendait de Sidon, en direction de Guérar, jusqu'à Gaza et en direction de Sodome, de Gomorrhe, d'Adma et de Tseboïm jusqu'à Lécha. » (Genèse 10:19)
Sem est l’ancêtre des Sémites. Nous devons faire attention de ne pas les confondre avec les gens qui parlent la langue sémitique. Les langues sémitiques inclusent les gens qui viennent à la fois de Sem et de Cham.107 Ross déclare que les descendants de Sem comme « des familles étalées d’Asie Mineure jusqu’aux montagnes du Nord de la région du Tigre, au U Sumérien, au Golfe Persique, et finalement à l’Inde du Nord. »108
Le descendant de Sem le plus éminent est Eber, le père de Peleg (10:25), l’ancêtre d’Abram (11:14-26).
Le but du chapitre 10 est le mieux résumé par Cassuto. C’était :
(a) pour montrer que la Providence Divine est reflétée dans la distribution des nations sur la terre, pas moins que les autres actions de la création du monde et son administration ; (b) pour déterminer la relation entre le peuple d’Israël et les autres peuples ; (c) pour nous apprendre l’unité de l’humanité d’après le déluge, qui, comme celle d’avant le déluge, était descendue d’une paire d’êtres humains.109
Conclusion
Les chapitres 9 et 10 de Genèse étaient vitaux pour le pays d’Israël se préparant pour l’invasion du pays promit de Canaan. La malédiction de Canaan expliquait la source de la dépravation morale des Cananéens. Plus que n’importe quels autres peuples, leur dépravation sexuelle est démontrée par des découvertes archéologiques. Albright a écrit,
« La comparaison des objets de cultes et des textes mythologiques des Cananéens avec ceux des Egyptiens et Mésopotamiens force une conclusion : que la religion des Cananéens était plus que complètement centrée sur le sexe et ses manifestations. Dans aucun autre pays, un si grand nombre de figurines de la déesse de la fertilité, certaines très obscènes, ont été découvertes. Nulle part le culte des serpents n’apparaît si fortement. Les deux déesses, Astarté (Ashtaroth) et Anat sont appelées ‘les grandes déesses qui créent mais ne portent pas’. »
En plus d’expliquer la raison pour l’extermination des Cananéens, le chapitre 10 de Genèse aide à les identifier :
Moïse savait qu’Israël allait s’associer souvent avec ces gens (15:16), et Israël devait certainement savoir qui étaient cananéens et qui n’étaient pas, à cause de leur devoir de les chasser du pays de Canaan (Deut. 20:17).111
Tristement, nous devons réaliser qu’Israël n’a pas appliqué ce que ce passage leur a apprit. Ils n’ont pas détruit complètement les Cananéens et quelques fois ils les ont même prit en mariage, à leur détriment.
Il y a une grande leçon pour nous dans cette portion d’Ecritures Saintes :
« Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.
Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.
Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.
N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.
Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'*ange exterminateur.
Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d'exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin.
C'est pourquoi, si quelqu'un se croit debout, qu'il prenne garde de ne pas tomber. » (1 Corinthiens 10:6-12)
J’ai passé de longues heures sur ce passage car d’une manière ou d’une autre, il ne semblait avoir aucun point commun avec ma vie. Soudain il m’est apparut que c’est précisément le point de l’histoire de la nudité de Noé pour les hommes d’aujourd’hui.
Nous avons trouvé très difficile d’être choqués par le fait que Noé était inconscient, nu dans sa tente. Après tout, certains nous diraient, ce péché a-t-il fait du mal à quelqu’un ? Sa nudité n’était-elle pas dans l’intimité de sa tente ? Nous sommes plus choqués par les mesures extrêmes prises pas Sem et Japhet que par la nudité de Noé, n’est ce pas ?
A cause de cela, les érudits ont essayé de trouver un péché plus choquant que celui qui avait été commis à l’intérieur de la tente. Certains ont suggéré que Cham a été le témoin des relations sexuelles de son père et sa mère. D’autres ont enseigné que Cham a commit un acte homosexuel avec son père demi conscient. Rien de cela n’est sous-entendu dans le texte.
Notre gros problème aujourd’hui est que nous n’avons presque pas de sens d’identification avec les attitudes ou actions des deux fils vertueux de Noé, Sem et Japhet. Nous ne ressentons aucune honte ni choc au récit de Noé dans sa tente. Et la raison est le vrai choc de ce passage. Nous faisons parti d’une société qui ne ressent ni honte, ni choc à l’indécence morale et sexuelle. Virtuellement toutes sortes d’intimité sexuelle sont dépeintes aux cinémas et sur les écrans de télévisions.
Même des conduites anormales et perverses sont devenues routine pour nous. Sans aucun sens d’indécence les choses les plus intimes et privées sont affichées devant nous et nos enfants.
Voyez-vous le problème ? Nous ne sommes pas embêtés par la nudité de Noé car nous sommes tellement avancés sur le chemin de la décadence que nous ne sourcillons même pas à ce qui arrive dans ce passage. Maintenant, mes amis, si la condamnation de Dieu est tombée sur les actions de Cham et sur ceux qui le suivaient, que cela dit-il de vous et moi ? Dieu nous pardonne d’avoir passé le point de choc et de honte. Dieu nous sauve des péchés des Cananéens. Dieu nous apprend à respecter la valeur de la pureté morale et d’être sans pitié pour le péché. Refusons de le laisser vivre parmi nous, juste comme Israël a été apprit dans ce texte.
Il y a un autre niveau d’application. La plupart d’entre nous avons tendance à penser de « piété » en termes des péchés que nous commettons ou évitons. Ce récit nous informe qu’un test du caractère chrétien est notre réponse aux péchés des autres. Cham était simplement amusé par le péché de Noé, au lieu d’être épouvanté. N’est ce pas ce qui arrive dans nos salons sur les écrans de nos télévisions ? Nous ne trouvons pas que le péché est horrible, mais qu’il est amusant.
Comment devons nous répondre aux pécheurs aujourd’hui ? Devons nous les tuer comme Israël à tuer les Cananéent ? Le Nouveau Testament nous donne quelques instructions très claires sur cette question :
« Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt.
Car tout ce que ces gens-là font en cachette est si honteux qu'on n'ose même pas en parler. » (Ephésiens 5:11-12)
« Frères, si quelqu'un s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui vous laissez conduire par l'Esprit, ramenez-le dans le droit chemin avec un esprit de douceur. Et toi qui interviens, fais attention de ne pas te laisser toi-même tenter. » (Galates 6:1)
« Avant tout, aimez-vous ardemment les uns les autres, car l'amour pardonne un grand nombre de péchés. » (1 Pierre 4:8)
« Sauvez ceux qui peuvent l'être en les arrachant au feu. Pour les autres, ayez de la pitié, mais avec de la crainte, en évitant jusqu'au moindre contact qui pourrait vous contaminer. » (Jude 1:23)
Contrairement à Cham, nous devons pratiquer le principe d’intimité que Paul a réitéré dans Ephésiens 5:12. Quelques péchés ne devraient pas être examinés. Nous ne devrions pas les vénérer, ni les partager ce que nous savons avec des autres. Le principe, je crois, a été suivi par Moïse quand il a, brièvement et sans détails ou descriptions, décrit le péché de Noé et ses conséquences. Beaucoup est fait des conséquences, pendant que peu est dit des circonstances. Tirons une leçon de ça.
Remarquez que dans ce passage dans Ephésiens, on nous dit de démasquer les pratiques stériles que favorisent les ténèbres (5:11). Cela ne doit pas être fait en exploitant le péché ou en demeurant dans les ténèbres, mais en vivant comme des lumières, brillantes dans un monde assombrit.
« Ainsi nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la foi et dans la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'adultes, à un stade où se manifeste toute la plénitude qui nous vient du Christ.
De cette manière, nous ne serons plus de petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d'enseignements, à la merci d'hommes habiles à entraîner les autres dans l'erreur. » (Ephésiens 4:13-14)
Le péché est exposé par la vertu, pas en rapportant les actions perverses.
Dans Galates 6:1, on nous dit de ramener dans le droit chemin celui qui a succombé au péché. Ici Paul souligne fortement l’attitude d’un Chrétien mature qui prendrait soin de cette obligation. Une personne doit être traitée en douceur, par une qui connait très bien sa faiblesse dans cette région.
Pierre nous dit que le péché est mieux traité quand il n’est connu que par le moins possible de gens. L’amour ne couvre pas le péché comme on l’a vu dans le Watergate. Ça, c’était du camouflage. Son but était de garder des actions illégales des yeux du public. La couverture dont Pierre parle, est celle qui garde le péché aussi petit que possible, pour que ceux qui sont coupables trouvent pardon et réconciliation, pendant que les autres ne soient pas tentés ou ralentit par la connaissance de ce péché.
Finalement, Jude nous rappelle de la haine que nous devons avoir pour le péché et le désir de sainteté de rester pur à la gloire de Dieu. Nous ne devons pas haïr le pécheur, mais le péché. Nous ne devons pas nous éloigner de celui qui a trébuché, mais nous devons le rattraper comme pour l’empêcher de tomber dans le feu.
En conclusion, je trouve en ces trois hommes, Sem, Cham et Japhet, une image semblable des hommes dans toute l’Histoire. Dans le chapitre 12 de Genèse, on trouve la lignée par laquelle le Sauveur arrivera, rétrécit aux descendants d’Abraham. Les hommes seront bénits ou maudits par leur comportement envers lui (Genèse 12:1-3).
Au Calvaire nous voyons l’incarnation évidente du péché de l’homme. Sem était présent en les chefs religieux juifs qui voulaient le Messie mis à mort et écarté de leur chemin. Japhet était présent en les Romains qui participaient conjointement avec les Juifs pour crucifier le Seigneur de gloire. Et Cham était aussi là, en Simon de Cyrène, qui porta la croix de Jésus en servitude (Luc 23:26).
Nous avons un choix à faire, car nous pouvons soit éprouver les bénédictions de Japhet ou la malédiction de Canaan. La semence juste a finalement dominé avec la venue du Messie, de la semence de la femme (Genèse 3:15), de la semence de Sem (Genèse 9:26) et d’Abram (12:2-3). En Christ, en nous soumettant à Lui et en ayant foi en Lui, comme la provision de pardon et de vertu de Dieu, nous pouvons profiter des bénédictions de Japhet. En méprisant Christ et en Le rejetant – en continuant dans nos péchés, nous venons sous la malédiction de Canaan for toute l’éternité.
Que Dieu vous donne la force de trouver le salût et la bénédiction en Christ Jésus !
100 Some have accused Ham of committing a homosexual act with Noah, while he was in his drunken stupor. Our text says that Ham “saw the nakedness of his father” (verse 22). While the expression ‘to uncover the nakedness of another’ can be a euphemism for sexual relations (cf. Leviticus 18:6ff), this is not the language employed in our text. Furthermore, there is a contrast in our passage between Ham, who saw the nakedness of Noah, and Shem and Japhet, who did not (Genesis 9:23). The description of how they turned their faces so as not to see Noah in his condition strongly implies that seeing or not seeing was the essence of the situation. The suggestion that Ham saw Noah and his mother in the midst of sexual relations has the same weaknesses
101 The expression “servant of servants” (verse 25) is similar to that of ‘Lord of Lords’ or ‘king of kings.’ It is an emphatic way to express an extreme either of sovereignty, or of servitude.
102 “Both the ancients and the moderns have explained this word in the sense of ‘make wide’ on the basis of Aramaic usage, . . . and this appears to be the correct interpretation.” U. Cassuto, A Commentary on the Book of Genesis (Jerusalem: The Magnes Press, 1964), II, pp. 168-169.
103 Shem means ‘name’ and is likely a word play also.
104 This is the conclusion of Leupold, who writes, “But how about the Justice of this development of history? From our point of view most of the difficulties are already cleared away. We render ‘Cursed is Canaan’ not ‘be’ (A.V.); and ‘servant of servants shall he be,’ not in an optative sense may he be. The evil trait, displayed by Ham in this story, had, no doubt, been discerned by Noah as marking Canaan, the son, more distinctly. Cannan’s whole race will display it more than any of the races of the earth. To foretell that involves no injustice. The son is not punished for the iniquity of the father. His own unfortunate moral depravity, which he himself develops and retains, is foretold.” H. C. Leupold, Exposition of Genesis (Grand Rapids: Baker Book House, 1942), I, p. 350.
105 “The primal ancestor of these peoples was Hellen, who was descended from Prometheus, whose father was the titan, Iapetos (Japhet).” Allen Ross, The Table of the Nations (unpublished doctoral dissertation: Dallas Theological Seminary), 1976, p. 365, as quoting Neiman, “The Date and Circumstances of the Cursing of Canaan,” p. 126.
106 Leupold, Genesis, I, p. 362.
107 For a more detailed analysis, cf. Ross, pp. 371 ff.
108 Ross, p. 375.
109 Cassuto, II, p. 175.
111 Leupold, Genesis, I, p. 372.
11. Saul Luta Contra os Filisteus (I Samuel 14:15-52)
Mark Twain estava na cidade de São Francisco quando o terremoto de 1865 abalou a cidade; ele descreveu seu primeiro terremoto com as seguintes palavras:
“Foi logo depois do almoço, num dia ensolarado de outubro. Eu descia a Rua Três. As únicas coisas em movimento naquele denso e povoado quarteirão eram um homem numa carruagem atrás de mim e um bonde terminando lentamente a travessia da rua. Fora isso, era um sábado calmo e tranqüilo.
Conforme virei a esquina, próximo a uma casa apainelada, havia um grande tumulto e gritaria, e ocorreu-me que ali havia assunto para uma matéria! Sem dúvida havia uma briga naquela casa. Antes que eu pudesse me virar e procurar pela porta, ocorreu um tremendo choque; debaixo de mim o chão parecia ondular suspenso por um violento sacolejo, e havia um barulho ensurdecedor como o de casas em atrito. Caí de encontro à casa e machuquei meu cotovelo. Agora eu sabia o que era... aconteceu um terceiro choque ainda mais forte e, enquanto eu cambaleava na calçada tentando manter o equilíbrio, vi uma coisa espantosa. Toda a frente de um alto edifício de tijolos da Rua Três abriu-se como uma porta e caiu, desmoronando no meio da rua e levantando uma grande nuvem de poeira!
E aí veio a carruagem - o homem foi lançado prá fora e, antes que eu pudesse dizer alguma coisa, o veículo desmanchou-se em mil pedaços ao longo de 300 jardas de rua... O bonde tinha parado, os cavalos estavam empinando e refugando, e os passageiros jorrando de todos os lados... Cada porta de cada casa, tão longe quanto a vista pudesse alcançar, vomitavam uma torrente de seres humanos; e antes mesmo que alguém pudesse piscar, havia uma enorme multidão enfileirando-se numa procissão infindável que descia pelas ruas até onde eu estava. Nunca um lugar tão deserto ficou tão fervilhante de vida com tanta rapidez.
Terremotos são experiências assombrosas. Lembro-me muito bem do terremoto que ocorreu quando eu lecionava para os alunos da 6ª série no Estado de Washington. Duvido que os sobreviventes filisteus da época de Saul tenham se esquecido do terremoto ocasionado por Deus, que os levou à derrota às mãos de Deus e de Seu povo, Israel. A vitória de Israel foi grande, mas não foi o que poderia ter sido. Nosso texto faz o contraste entre a fé e a coragem de Jônatas e a loucura de seu pai, Saul. Vamos prestar bastante atenção à nossa passagem para ver o que é que distingue este filho de seu pai.
O Contexto
Apesar de sua designação como rei de Israel e de sua vitória decisiva sobre os amonitas, Saul parece determinado a não “criar caso” com os filisteus que ocupam Israel. O domínio dos filisteus sobre o povo de Deus é claro em vários aspectos. Suas guarnições estão acampadas em território israelita (ver I Sam. 10:5; 13:3) e os israelitas são rigorosamente limitados na posse e na utilização do ferro. Eles podem ser ferreiros, mas não podem ter armas de ferro (espadas, por exemplo), e pagam caro pelo uso das ferramentas agrícolas (I Sam. 13:19-23). Apesar da opressão dos filisteus, de sua designação como rei e de sua capacitação divina (ver cap. 9 e 10), Saul prefere mandar prá casa os 330.000 soldados que convoca para livrar os cidadãos de Jabes-Gileade. Ele fica apenas com um exército básico de 3.000 homens. Parece que isto é para manter seu status junto aos filisteus.
Jônatas não está disposto a deixar a situação como está. Com seus 1.000 homens ele ataca a guarnição dos filisteus em Geba (13:3), provocando um poderoso contra-ataque filisteu (13:5 e ss). Saul não tem outra escolha, a não ser convocar os israelitas para a guerra, embora apenas um pequeno número se apresente, e muitos desertem quando percebem a situação desesperadora de Israel (humanamente falando). Alguns abandonam Saul para encontrar um lugar onde se esconder dos filisteus, enquanto outros desertam e se juntam a eles (13:6; 14:21-22). Saul reúne as tropas em Gilgal, aparentemente segundo as instruções de Samuel (10:8). Mas, quando parece que Samuel não chegará no prazo determinado, Saul vai em frente e oferece o holocausto. Samuel chega assim que a oferta é feita e repreende Saul por sua desobediência, mostrando que isto lhe custará um reino duradouro (13:11-14).
A guerra entre israelitas e filisteus não vai nada bem. Além dos filisteus sobrepujarem os israelitas em homens e em armas, os poucos soldados israelitas que restam estão apavorados, e Saul parece paralisado. Ao mesmo tempo, os filisteus acampados em Micmás despacham grupos de saqueadores que causam destruição e devastação por onde passam (o que parece ser em qualquer lugar que queiram - ver 13:15-18).
Se Saul não está disposto a tomar a iniciativa de lutar contra os filisteus, Jônatas está. Ele e seu escudeiro se preparam secretamente para lutar com os filisteus. Eles descem um íngreme penhasco e escalam o outro lado, quando a reação dos filisteus à sua presença mostra que Deus dará a vitória a Israel. Quando os dois bravos israelitas alcançam o topo, eles travam batalha com seus inimigos, matando 20 deles num espaço de meio acre (14:1-4). Nesse ponto da batalha, Deus intervém divinamente com um assombroso terremoto, o qual enfraquece e dispersa os filisteus. Voltamos à nossa lição no começo desse terremoto.
Sacudindo o Inimigo
(14:15-23)
“Houve grande espanto no arraial, no campo e em todo o povo; também a mesma guarnição e os saqueadores tremeram, e até a terra se estremeceu; e tudo passou a ser um terror de Deus. Olharam as sentinelas de Saul, em Gibeá de Benjamim, e eis que a multidão se dissolvia, correndo uns para cá, outros para lá. Então, disse Saul ao povo que estava com ele: Ora, contai e vede quem é que saiu dentre nós. Contaram, e eis que nem Jônatas nem o seu escudeiro estavam ali. Saul disse a Aías: Traze aqui a arca de Deus (porque, naquele dia, ela estava com os filhos de Israel). Enquanto Saul falava ao sacerdote, o alvoroço que havia no arraial dos filisteus crescia mais e mais, pelo que disse Saul ao sacerdote: Desiste de trazer a arca. Então, Saul e todo o povo que estava com ele se ajuntaram e vieram à peleja; e a espada de um era contra o outro, e houve mui grande tumulto. Também com os filisteus dantes havia hebreus, que subiram com eles ao arraial; e também estes se ajuntaram com os israelitas que estavam com Saul e Jônatas. Ouvindo, pois, todos os homens de Israel que se esconderam pela região montanhosa de Efraim que os filisteus fugiram, eles também os perseguiram de perto na peleja. Assim, livrou o SENHOR a Israel naquele dia; e a batalha passou além de Bete-Áven.”
Lembro-me muito bem do dia em que fiz algo errado na aula de ginástica e meu professor da 6ª série, Sr. Johnstone, me pegou e me sacudiu contra a parede. Entendi a mensagem alta e clara. Os filisteus também entendem a mensagem, bem mais alto e bem mais claro. Mesmo um terremoto “normal” (se é que existe tal coisa) teria abalado os filisteus, mas este parece extraordinário. O momento é perfeito, vindo logo após a rápida vitória de Jônatas e seu servo. O terremoto parece restrito aos lugares onde estão os filisteus. Nosso texto não dá nenhuma indicação de que os israelitas sintam ou sejam aterrorizados pelo abalo. Na verdade, por essa narrativa, é possível que os israelitas nem mesmo saibam qual a razão para tal pânico entre os filisteus. É um terremoto de Deus, e seu impacto é assustador.
Desde que nunca sentimos um terremoto como este em Dallas, Texas, talvez seja útil lermos alguns relatos de pessoas que foram aterrorizadas pelos efeitos de um terremoto.
“Na última sexta-feira, 9 de janeiro, a cidade de Santa Bárbara foi acometida por uma sucessão de abalos sísmicos, um dos quais foi o mais forte que sentimos deste lado da costa em muitos anos...
Nesta cidade, a manhã de um dia movimentado foi precedida por um sol ameno; o ar estava tranqüilo e nenhum fenômeno atmosférico incomum indicava a aproximação de qualquer perigo... Por volta das 8h30min, ou às 8h22min, de acordo com aqueles que afirmam ter a “hora exata”, começou o abalo mais forte, que durou de 40 a 60 segundos. Ele foi sentido em toda a cidade e suas vibrações foram tão violentas que todos os habitantes fugiram de suas casas, a maioria dos quais, de joelhos e com os corações palpitantes de terror, fazia preces fervorosas para que o perigo iminente e ameaçador fosse providencialmente afastado.”
Um patrulheiro da Califórnia assim descreve sua experiência:
“Era como se eu estivesse dentro de um misturador de tinta. Sem nenhum aviso, a casa começou a chacoalhar violentamente de um lado para outro. Eu descansava na sala de estar lendo o jornal de domingo quando o terremoto nos atingiu. Meu primeiro pensamento foi que um carro tivesse colidido com a casa ou que um avião tivesse caído. Mas aí continuou e eu soube o que era.
Meu aparelho de som caiu da estante, enquanto eu tentava ficar em pé para sair da casa. Eu só queria sair dali. Mas, quando tentei descer para outro andar, não consegui. Após alguns segundos, os abalos acalmaram um pouco e fui capaz de me levantar e levar minha esposa para fora, para o terreno em frente...”
Um jogador, a caminho do campo de golfe na manhã do terremoto de Santa Bárbara de 1925, o descreve desta forma:
“Fiquei hipnotizado por um rugido, algo que jamais ouvi antes, que possa explicar racionalmente, ou que espere ouvir novamente, aí fui levantado e sacudido violentamente como se algum monstro me tivesse pegado pelos ombros com a única intenção de arrancar minha cabeça. Tudo o que consegui fazer foi ficar em pé. As colinas pareciam subir e descer - não, eu estava perfeitamente bem, sem visões - a ondulação da paisagem sendo claramente visível por todos os lados. Não eram só aquelas sacudidelas sentidas de vez em quando em algumas partes do Estado, mas um balanço longo e prolongado que, creio, poria muitas das nossas montanhas-russas de praia num chinelo.
Dois ou três segundos antes do verdadeiro abalo, o rugido que o precedeu parecia vir de muito longe, mas veio com a rapidez de uma bala.”
O medo paralisante produzido por um terremoto é demonstrado nesta narrativa feita pelo encarregado de uma casa de máquinas no terremoto de Santa Bárbara de 1925:
“Não é preciso dizer que muitos escaparam por um triz de sofrer lesões pessoais e darei aqui apenas dois exemplos dos estranhos efeitos surtidos em dois homens geralmente normais. Um deles é um operador de caldeira que estava na extremidade leste da casa de máquinas. Os tijolos estavam caindo da parede leste, enormes pedaços de pedra eram lançados a uma distância de 12 pés; a parte do teto acima dele desabou e foi parar na locomotiva. Este homem tem uma natureza ousada e destemida, no entanto, ficou tão assustado que suas pernas ficaram bambas; depois de um forte ataque de náuseas ele conseguiu rastejar para fora ileso e sem auxílio...”
Imagine como deve ter sido para um soldado filisteu. O tremor pode ter sido precedido por um estrondo, que alguns descrevem como sendo mais forte que o estrondo de 1.000 canhões. A terra começa a sacudir para cima e para baixo. Num único tremor calcula-se que o solo se mova verticalmente até 2 polegadas, e até 240 vezes por minuto. O solo se encrespa como as ondas do mar, fazendo com que os soldados rodopiem e caiam. E, então, o pior de todos os talvezes, o solo se move horizontalmente, sendo este movimento mais abrangente e devastador.
Pense no que pode ter acontecido nesse dia. Chega aos ouvidos do acampamento principal a notícia de que alguém (Jônatas e seu escudeiro) atacou o posto da guarda e causou muitas baixas. Os “saqueadores”, ou destruidores, enviados para matar e destruir, estão aterrorizados. Eles são as “forças especiais” do dia. O acampamento principal está em alerta total e as tropas são convocadas para formação de batalha. Com suas temíveis espadas desembainhadas e apontadas para frente (algo como baionetas), o exército se dirige para frente de batalha. Naquele instante, o rugido do terremoto assusta as tropas. À medida que avançam, o chão treme e se encrespa debaixo deles. Os homens começam a cair. E então, quando o chão se move horizontalmente, as espadas daqueles que estão atrás traspassam as costas desprotegidas dos homens que estão à sua frente. Os homens à frente, em pânico e talvez pensando que o inimigo esteja atrás, se voltam e atacam as pessoas atrás deles - de modo que muitos jazem mortos, todos pelos “golpes de suas próprias tropas”.
Posso não ter todos os detalhes precisos, mas as conseqüências são parecidas. Os filisteus ficam incapacitados e aterrorizados pelo terremoto. Em pânico absoluto, eles se voltam uns contra os outros e se matam uns aos outros com suas espadas. Todas as baixas são conseqüência de uma luta entre os próprios filisteus, antes que os israelitas entrem em combate com eles. Sem dúvida, isto é um “terror de Deus” (I Sam. 14:15). Deveríamos temer diante desta poderosa intervenção de Deus a favor de Israel. Seus sentinelas observam como Deus traz o caos e a derrota ao poderoso exército filisteu. Eles podem não saber que isto é causado por um terremoto, mas podem ver os soldados se movendo prá lá e prá cá, em ondas. É por causa do movimento do solo? É porque o solo está se abrindo? Nós não sabemos, e duvido que os sentinelas israelitas soubessem. Mas, pelo que vêem e ouvem, sabem que algo extraordinário está acontecendo.
O leitor deve estranhar a reação de Saul. A primeira coisa que ele faz é contar suas tropas, não para se preparar para a batalha, mas para saber quem está faltando. Discordo da maneira que os tradutores da Nova Versão King James interpretam o versículo 17:
“Então, disse Saul ao povo que estava com ele: Ora, contai e vede quem é que saiu dentre nós. E quando eles contaram, surpreendentemente, Jônatas e o seu escudeiro não estavam ali.” (I Sam. 14:17 NVKJ)
A palavra “observar” da Nova Versão Padrão Americana é, de longe, a maneira mais comum para traduzir esta expressão hebraica. O termo pode ser uma expressão de surpresa, que é a maneira como a NVKJ traduz. Vejo-a de modo totalmente contrário. Apesar de ser muito reticente em oferecer minha própria tradução, penso que o contexto geral e o termo hebraico em si confirmem esta tradução:
17 E então Saul disse àqueles que estavam com ele: “Por favor, contem as tropas para que possamos ver quem saiu de entre nós.” E eles contaram e como previsto Jônatas e seu escudeiro saíram. (minha tradução/paráfrase de I Sam. 14:17)
Saul não está surpreso. Quando as tropas são contadas, o resultado é exatamente aquilo que ele teme. Pense nisso. Tudo vai relativamente bem com os filisteus (pelos padrões de Saul), até que Jônatas bagunça tudo atacando sua guarnição em Geba (I Sam. 13:3). Este completo desastre (como Saul o vê), com o levantamento em massa dos filisteus em Micmás, é culpa de Jônatas. Ele não pode deixar isso prá lá. Agora, quando os dois exércitos estão acampados e em guerra um contra o outro, Saul maneja as coisas para evitar mais ação (aí ele se senta sob a romãzeira - 14:2) e, de repente, há a maior confusão entre os filisteus. Alguma coisa tem que causar este tumulto. Saul não pensa primeiro em Deus, mas em seu filho desordeiro, Jônatas. Ao contar as tropas, ele é capaz de descobrir quem não está entre eles, e então deduzir quem causou todo este problema - de novo.
Finalmente, Saul decide consultar a Deus - agora que está “num beco sem saída”, como se diz. Naquela época havia várias maneiras de se discernir a vontade de Deus. Um profeta, obviamente, poderia falar diretamente da parte de Deus, mas Samuel deixou Saul em Gilgal devido à sua desobediência (ver 13:8-14). Há a estola sacerdotal, vestida e usada pelo sacerdote, que está ali com Aías, o sacerdote (14:3), mas Saul não requer seu uso. Em vez disto, ele manda buscar a arca da aliança. De certa maneira, isso envolve a intervenção do sacerdote Aías para que a vontade de Deus seja conhecida. Parece que este processo leva algum tempo. Se este fosse um aparelho elétrico (de válvula, é claro), ele estaria “aquecendo”. Todos sabemos que Saul não é muito paciente (ver cap. 13). O tumulto no acampamento filisteu fica tão grande que até Saul conclui que um ataque contra eles signifique vitória certa para Israel. Assim, ele instrui o sacerdote a reter a mão, para “desligar o aparelho da vontade de Deus”. Saul e seus homens vão então atrás dos apavorados e feridos filisteus, que estão se matando uns aos outros. Conforme os soldados israelitas se aproximam, podem ver com mais clareza a vitória operada por Deus.
Hesitantes, os guerreiros vão para a batalha contra os filisteus. Jônatas e seu escudeiro lideram a investida; Saul segue um tanto relutante, bem depois de a vitória estar assegurada. Junto com Saul e seus 600 homens estão aqueles que desertaram das fileiras de seu exército e venderam seus serviços aos filisteus (14:21). Quando aqueles que fugiram de Saul e se esconderam nas colinas vêem a derrota e retirada dos filisteus, eles também se juntam a Saul, a fim de multiplicar suas forças.
O Conjuramento Insano de Saul
(14:24-30)
“Estavam os homens de Israel angustiados naquele dia, porquanto Saul conjurara o povo, dizendo: Maldito o homem que comer pão antes de anoitecer, para que me vingue de meus inimigos. Pelo que todo o povo se absteve de provar pão. Todo o povo chegou a um bosque onde havia mel no chão. Chegando o povo ao bosque, eis que corria mel; porém ninguém chegou a mão à boca, porque o povo temia a conjuração. Jônatas, porém, não tinha ouvido quando seu pai conjurara o povo, e estendeu a ponta da vara que tinha na mão, e a molhou no favo de mel; e, levando a mão à boca, tornaram a brilhar os seus olhos. Então, respondeu um do povo: Teu pai conjurou solenemente o povo e disse: Maldito o homem que, hoje, comer pão; estava exausto o povo. Então, disse Jônatas: Meu pai turbou a terra; ora, vede como brilham os meus olhos por ter eu provado um pouco deste mel. Quanto mais se o povo, hoje, tivesse comido livremente do que encontrou do despojo de seus inimigos; porém desta vez não foi tão grande a derrota dos filisteus.” (I Sam. 14:24-30)
É uma derrota dos filisteus e uma vitória de Deus, mas não é a vitória que poderia ter sido; poderia ser muito mais categórica. Nos versos 24 a 30 o autor explica por que a vitória não é aquilo que poderia e deveria ter sido. Em resumo, os soldados israelitas estão “angustiados” nesse dia, de modo que não conseguem perseguir e destruir mais filisteus. O único responsável pela aflição de Israel é nenhum outro senão seu rei, Saul. É seu conjuramento insano que atrapalha os soldados israelitas.
Parece que a imagem de Saul entrou em decadência desde a sua impressionante vitória sobre os amonitas em Jabes-Gileade no capítulo 11. Saul é humilhado pelos filisteus, não só pela ocupação de Israel, mas também pela maneira como tiram proveito da tecnologia do ferro (13:19-23). A maior parte das dificuldades de Saul é conseqüência direta do ataque de Jônatas aos filisteus. Agora, quando vê que os filisteus estão sendo derrotados pelos israelitas, ele resolve fazê-los pagar por sua humilhação. Sua luta contra eles vira uma questão pessoal. Não é uma batalha de Deus, ou mesmo de Israel; é sua batalha e sua vitória. Por isso, Saul coloca seus homens sob juramento: ninguém deve comer até o anoitecer. Os homens devem lutar com o estômago vazio. Saul parece raciocinar que isto evitará uma valiosa perda de tempo (e luz do dia?), parando para preparar e comer a refeição. (Uma vez que Saul não planejou esta batalha, nem ele nem seus homens estão realmente preparados para os acontecimentos do dia). Na pressa, não há rações prontas para os homens comerem, ou assim parece a Saul. Por isso, ele proíbe seus homens de comerem durante o dia, e eles lutam o dia inteiro sem comida.
Saul está errado em duas coisas. Primeiro, está errado em pensar que sua ordem produzirá uma vitória maior dos israelitas sobre os filisteus. Saul parece achar que suas ordens resultarão em mais tempo de perseguição à preciosa luz do dia e, assim, mais filisteus serão mortos. Não funciona desse jeito. À medida que os filisteus procuram fugir para seu país, a batalha se alastra para leste, primeiro para Bete-Áven (14:23) e depois para Aijalom (14:31). Os israelitas os perseguem por mais de 20 milhas de território montanhoso, e isto sem comer. Eles ficam exaustos e debilitados pela fome, e não conseguem perseguir seus inimigos com tanta eficácia quanto se estivessem bem alimentados.
Saul está errado ainda numa segunda coisa. Está errado em supor que a única maneira de alimentar seus guerreiros é com “comida caseira”, o que levará muito tempo. Afinal, não é dia de “comida pronta” e Saul acha que não existe nenhuma chance de conseguir uma rápida fonte de energia. Ele está errado. Deus tem uma comida “mais do que pronta” disponível. Ele colocou estrategicamente um favo de mel na floresta, e comê-lo não demora absolutamente nada. Os soldados, da mesma maneira que Jônatas, só precisam enfiar a ponta da vara no mel, tirá-la e levá-la à boca. Não existe comida mais rápida, ou melhor, nos arredores. Este é o alimento mais perfeito e mais natural que alguém poderia esperar. Faz “Gatorade” parecer patético.
Jônatas não ouve a ordem de Saul até que seja muito tarde. Ele está ocupado demais atacando e lutando com os filisteus para se sentar no acampamento esperando que Saul passe um decreto. E assim, enquanto persegue os filisteus, as forças de Saul se juntam a ele. Quando Jônatas se alimenta com o mel, um dos homens o informa sobre a ordem ridícula de Saul. Jônatas diz aquilo que a maioria de nós deve estar pensando neste momento: “Meu pai turbou a terra; ora, vede como brilham os meus olhos por eu ter provado um pouco deste mel.” (14:29) Seu pai deve ser louco e egoísta para não deixar seus homens se alimentarem. Se os israelitas pudessem fazer o mesmo que ele, a vitória seria muito maior. Saul não é a fonte dos sucessos militares de Israel, mas um empecilho a eles. As vitórias de Israel são mais a despeito de seu rei do que conseqüências de sua liderança. Todos os soldados israelitas devem pensar isto, e Jônatas simplesmente tem coragem de dizê-lo.
Saul, uma Pedra de Tropeço para Israel
(14:31-35)
“Feriram, porém, aquele dia aos filisteus, desde Micmás até Aijalom. O povo se achava exausto em extremo; e, lançando-se ao despojo, tomaram ovelhas, bois e bezerros, e os mataram no chão, e os comeram com sangue. Disto informaram a Saul, dizendo: Eis que o povo peca contra o SENHOR, comendo com sangue. Disse ele: Procedestes aleivosamente; rolai para aqui, hoje, uma grande pedra. Disse mais Saul: Espalhai-vos entre o povo e dizei-lhe: Cada um me traga o seu boi, a sua ovelha, e matai-os aqui, e comei, e não pequeis contra o SENHOR, comendo com sangue. Então, todo o povo trouxe de noite, cada um o seu boi de que já lançara mão, e os mataram ali. Edificou Saul um altar ao SENHOR; este foi o primeiro altar que lhe edificou.”
Já é ruim o suficiente quando as bobagens de Saul impedem uma grande vitória de Israel, mas é indesculpável quando sua ordem resulta em pecado. Obedientemente, os israelitas acatam a ordem insana de Saul para não comer até o anoitecer. E, devido à sua fadiga, menos filisteus são mortos. Mas, quando o dia chega ao fim, o povo faminto encontra o gado deixado por seus inimigos. É triste dizer que os soldados israelitas temem mais desobedecer as ordens de Saul do que temem desobedecer as leis de Deus. Os soldados famintos devoram o rebanho sem prepará-lo adequadamente, e por isso, acabam pecando (Lv. 17:10; 19:26).
Alguém diz a Saul que Israel está pecando desse jeito (14:33). Se alguém não lhe tivesse dito, seria de admirar que Saul tivesse percebido. Em vez de assumir a responsabilidade por ser uma “pedra de tropeço” a seus compatriotas, a justiça própria de Saul aponta seu dedo acusador para os homens famintos: “procedestes aleivosamente; rolai para aqui, hoje, uma grande pedra.” (14:33b) Esta é uma tentativa de minimizar os prejuízos causados pelo próprio Saul com sua ordem insana. Pelo menos ele está preocupado em impedir que seus homens cometam mais pecado.
Duas coisas parecem estranhamente irônicas quanto ao fato de Saul edificar um altar de pedra na noite em que os israelitas fazem suas “ofertas”. Primeiro, esta adoração mal pode ser chamada de sincera, tanto da parte dos israelitas, quanto da parte de Saul. Ela é simplesmente uma forma de santificar a satisfação do apetite dos soldados para que não pequem mais. E, quando é dito que este é o primeiro altar edificado por Saul, também não ficamos impressionados. Será que Saul precisa passar por esse tipo de crise para adorar a Deus? Será que ele só constrói altares em tempos de crise? Eu não chamaria este de um “momento santo” na história de Israel. Eles estão simplesmente cobrindo suas apostas, minimizando o dano causado pelo pecado, pecado este induzido por Saul e praticado por seus soldados.
Segundo, esta “refeição” é muito irônica. Saul proíbe seus soldados de comerem antes do anoitecer, embora a “comida pronta” providenciada por Deus não demore mais do que alguns minutos (como vemos pelo fato de Jônatas se satisfazer durante o combate). Saul acredita que comer será perda de tempo e um empecilho à capacidade de Israel de obter uma grande vitória. Mesmo assim os israelitas perseguem seus inimigos noite adentro; só que estão tão famintos e tentados pelos despojos de guerra, que pecam na maneira de comê-los. Para corrigir a situação, Saul tem que construir um altar e depois garantir que o sacrifício de cada homem seja feito e preparado de forma correta. Quanto tempo você acha que levou esta “refeição”? Isto é ineficiência!
Saul é Rápido para Matar - Seu Filho
(14:36-45)
“Disse mais Saul: Desçamos esta noite no encalço dos filisteus, e despojemo-los, até o raiar do dia, e não deixemos de resto um homem sequer deles. E disseram: Faze tudo o que bem te parecer. Disse, porém, o sacerdote: Cheguemo-nos aqui a Deus. Então, consultou Saul a Deus, dizendo: Descerei no encalço dos filisteus? Entregá-los-ás nas mãos de Israel? Porém aquele dia Deus não lhe respondeu. Então, disse Saul: Chegai-vos para aqui, todos os chefes do povo, e informai-vos, e vede qual o pecado que, hoje, se cometeu. Porque tão certo como vive o SENHOR, que salva a Israel, ainda que com meu filho Jônatas esteja a culpa, seja morto. Porém nenhum de todo o povo lhe respondeu. Disse mais a todo o Israel: Vós estareis de um lado, e eu e meu filho Jônatas, do outro. Então, disse o povo a Saul: Faze o que bem te parecer. Falou, pois, Saul ao SENHOR, Deus de Israel: Mostra a verdade. Então, Jônatas e Saul foram indicados por sorte, e o povo saiu livre. Disse Saul: Lançai a sorte entre mim e Jônatas, meu filho. E foi indicado Jônatas. Disse, então, Saul a Jônatas: Declara-me o que fizeste. E Jônatas lhe disse: Tão-somente provei um pouco de mel com a ponta da vara que tinha na mão. Eis-me aqui; estou pronto para morrer. Então, disse Saul: Deus me faça o que bem lhe aprouver; é certo que morrerás, Jônatas. Porém o povo disse a Saul: Morrerá Jônatas, que efetuou tamanha salvação em Israel? Tal não suceda. Tão certo como vive o SENHOR, não lhe há de cair no chão um só cabelo da cabeça! Pois foi com Deus que fez isso, hoje. Assim, o povo salvou a Jônatas, para que não morresse.”
Finalmente, depois de uma espera recorde pelo jantar, a refeição está terminada. Agora Saul está pronto para lutar - mas, e Deus? Saul ordena que seus homens voltem à batalha para causar mais danos ao exército filisteu e obter mais despojos. O povo consente com ele. Eles estão prontos para voltar à batalha. Mas o sacerdote não está tão certo disto. Ele insiste em primeiro buscar a vontade de Deus. Quando Saul consulta a Deus, ele espera um “sim” ou ”não” como resposta. “Descerei no encalço dos filisteus? Entrega-los-á nas mãos de Israel?”
Saul tira uma porção de conclusões precipitadas. Primeiro ele conclui que, uma vez que não obteve resposta, deve ser porque alguém pecou. Parece não lhe ocorrer que o pecado seja dele mesmo ou de seus soldados por comerem carne sem drenar adequadamente o sangue. Ele presume que haja pecado, e que este pecado seja uma violação à sua ordem insana (não da lei de Deus). Além disso, ele presume que é bem possível que tenha sido Jônatas o culpado por este pecado. E finalmente ele conclui que este “pecado” seja digno de morte. Não creio que seja por coincidência que ele diga: “Porque tão certo como vive o SENHOR, que salva a Israel, ainda que com meu filho Jônatas esteja a culpa, seja morto.” (v. 39) Por que, dentre os milhares de homens que estão com ele, Saul se concentra em Jônatas, seu filho? Receio saber o porquê, e não gosto disto em absoluto. Creio que o filho de Saul, Jônatas, é um homem muito parecido com Davi. Na guerra, Saul conclui que Jônatas seja, na melhor das hipóteses, uma amolação, e, com certeza, um obstáculo. Creio que ele esteja procurando uma desculpa para dar cabo de Jônatas, e esta situação parece perfeita para a ocasião. Antes que a sorte seja lançada, Saul deixa claro que, se Jônatas for indicado, ele morrerá. Creio que ele saiba que Jônatas será indicado.
Até onde vai o registro bíblico, Saul decide a questão com muita rapidez e arbitrariedade. Ele e seu filho ficam frente a frente com o restante dos soldados. Sem nenhuma surpresa, ele e Jônatas são indicados. Então Saul lança a sorte entre ele e Jônatas, e Jônatas é indicado. O povo consente com este processo, pelo menos por enquanto (v. verso 40). Quem irá se opor a Saul nesse estado de espírito? Quando Jônatas é isolado pelo lançamento de sortes, seu pai lhe pergunta o que ele fez (não é interessante que Saul já tenha estabelecido a punição antes mesmo que o crime seja revelado?). Jônatas “confessa” que realmente provou um pouco de mel com a ponta da vara. Uma pequena lambida no mel, dada sem nenhum conhecimento da ordem de seu pai e nenhuma perda de tempo, é o crime abominável que Saul supõe seja a razão de Israel não ter conseguido concluir a batalha iniciada por Jônatas. Saul parece sentir que é melhor matar seu filho do que admitir seu próprio pecado e idiotice.
Mesmo aqui Jônatas é um filho exemplar. Ele não dá nenhuma desculpa, nem faz qualquer acusação contra seu pai, ainda que ele seja louco. Jônatas coloca sua vida nas mãos de seu pai, o rei. Ele está disposto a morrer se essa for a vontade de seu pai, se essa for a vontade de Deus. Com grande pompa, Saul uma vez mais assevera a morte de Jônatas. É como se Saul não pudesse fazer nada mais justo.
Finalmente, o povo que calmamente suportara todas as cenas do rei, teve o suficiente. Eles estão dispostos a deixar que Saul submeta a si mesmo e a Jônatas à prova (v. 40), mas não a permitir que Saul mate seu filho. Eles percebem o quanto as atitudes de Saul são insanas. Jônatas, não Saul, lhes deu grande libertação (verso 45). Será que ele deve ser morto por causa disto? Ele agiu com Deus, não contra Ele, e por isso não será morto como pecador. Muito pelo contrário! Nenhum fio de cabelo de sua cabeça cairá no chão. E assim é que Jônatas, trabalhando com Deus, salva Israel, e Israel, enfrentando Saul, salva Jônatas. Saul, que não salva ninguém, não tem permissão para destruir seu próprio filho. Com este incidente, tem fim a batalha com os filisteus, mais depressa e menos decisiva do que deveria, tudo devido à insensatez de Saul, o “libertador” de Israel.
Encerrando com o “Sucesso” de Saul e Seus Sucessores
(14:46-52)
“E Saul deixou de perseguir os filisteus; e estes se foram para a sua terra. Tendo Saul assumido o reinado de Israel, pelejou contra todos os seus inimigos em redor: contra Moabe, os filhos de Amom e Edom; contra os reis de Zobá e os filisteus; e, para onde quer que se voltava, era vitorioso. Houve-se varonilmente, e feriu os amalequitas, e libertou a Israel das mãos dos que o saqueavam. Os filhos de Saul eram Jônatas, Isvi e Malquisua; os nomes de suas duas filhas eram: o da mais velha, Merabe; o da mais nova, Mical. A mulher de Saul chamava-se Ainoã, filha de Aimaás. O nome do general do seu exército, Abner, filho de Ner, tio de Saul. Quis era pai de Saul; e Ner, pai de Abner, era filho de Abiel. Por todos os dias de Saul, houve forte guerra contra os filisteus; pelo que Saul, a todos os homens fortes e valentes que via, os agregava a si.”
Há um sentido no qual este capítulo é uma espécie de bênção com relação à vida e reinado de Saul como rei de Israel. Há um sumário de seus aparentes sucessos, uma clara alusão a seus fracassos e uma lista de seus descendentes. O capítulo 15 descreve o pecado que significa o fim do reinado de Saul (o pecado anterior significava o fim da dinastia de Saul - o reinado de seus descendentes). Os capítulos posteriores apresentam Davi como seu substituto e mostram o ciúme de Saul e sua oposição a Davi. O último capítulo de I Samuel descreve a morte de Saul e seu filho. No entanto, este capítulo parece ser a bênção sobre Saul e seu reinado.
A batalha acabou, mas não a guerra. Os filisteus sofrem uma grande perda, mas não uma derrota total. Cada exército - israelita e filisteu - segue seu próprio caminho. As duas nações continuam em guerra uma contra a outra pelo resto da vida de Saul. Isto é particularmente acentuado no verso 52:
“Por todos os dias de Saul, houve forte guerra contra os filisteus; pelo que Saul, a todos os homens fortes e valentes que via, os agregava a si.”
Pelo resto da vida de Saul haverá conflito, e sua consideração pelos filisteus pode ser vista no fato de ele procurar agregar a seu exército qualquer “homem forte e valente”. As conseqüências de sua loucura vão segui-lo todos os dias de seu reinado. Como veremos no capítulo 31, Saul e seu filho Jônatas morrem às mãos dos filisteus. Que lamentável que a vitória sobre os filisteus não tenha sido completa nesta batalha iniciada por Jônatas.
Tenho me referido a Saul como louco e fracassado. Como podemos, então, explicar a avaliação de seu reinado nos versos 47 e 48, que parecem colocá-lo sob um ângulo favorável? A resposta tem pelo menos dois aspectos. Primeiro, parece correto dizer que um homem pode ser um fracasso moral e espiritual e, no entanto, ser um grande líder militar. Veja o homem usado por Deus no livro de Juízes para libertar Seu povo. Sansão não é nenhum gigante moral, mas é usado por Deus para libertar Israel das mãos de seus inimigos. O mesmo pode ser dito de muitos outros juízes levantados por Deus. Deus não se limita a usar somente pessoas piedosas para cumprir Suas promessas e Seus propósitos. Portanto, a vitória militar pode ser alcançada por meio de um homem como Saul, a despeito do tipo de homem que ele é. Quantos de nós atribuem nossos méritos e nossa bondade à graça e misericórdia de Deus para conosco?
Segundo, as coisas ditas nestes dois versos são realmente verdadeiras e representam a avaliação da liderança de Saul do ponto de vista de um historiador secular. Saul, como rei de Israel, realmente luta contra todas as nações em derredor e lhes impõe castigo. Com relação à batalha com os amalequitas, Saul age mesmo com valentia e livra Israel daqueles que os despojam.
Parece que a batalha entre Israel e os filisteus, descrita nos capítulos 13 e 14, é uma coisa típica da vida e do reinado de Saul em Israel. Ele luta com os filisteus e os israelitas vencem. A batalha é travada sob sua liderança. Mas a vitória não foi o que poderia ter sido devido à sua loucura. E a batalha não é resultante de sua fé e iniciativa, mas da fé e iniciativa de Jônatas. Apesar disto, como lemos em 13:4, é divulgada uma notícia de que Saul “derrotara a guarnição dos filisteus”. Do ponto de vista de um historiador secular, as vitórias de Israel sob os cuidados de Saul são suas vitórias. Sabemos que estas vitórias foram obtidas pela graça de Deus, muitas vezes devido à atitude de pessoas como Jônatas e, com freqüência, a despeito da inércia e loucura de Saul.
Apesar das “vitórias” de Saul e Israel, os filisteus jamais são destruídos, jamais são completamente derrotados, a fim de que Saul e Israel contendam com eles durante todo o seu reinado. Confiando no “braço da carne”, parece que Saul procura heróis que lutem por ele e por Israel. Com toda a certeza o terreno está sendo preparado para Davi e o papel que desempenhará na batalha com os filisteus e com Golias, seu campeão.
Conclusão
Primeiro, não é nada difícil perceber porque Jônatas e Davi se tornarão amigos dedicados. Na verdade, eles são almas gêmeas. Jônatas é um homem de fé e compreensão espiritual. Ele é um homem que age com ousadia devido à sua fé em Deus, enquanto seu pai espera que o mau tempo passe. Jônatas teria sido um grande rei, mas ele é benjamita e não descendente de Judá; e, assim, nenhum de seus descendentes poderia ser o Messias. Mas, quando Jônatas vê que a mão de Deus está sobre Davi, ele é um dos primeiros israelitas a recebê-lo como o próximo rei de Israel, sem ciúmes ou hesitação.
Segundo, este texto prepara o terreno para a introdução de Davi nos capítulos 16 e 17. O caráter de Saul é evidente. Sua loucura e seu ciúme contra Davi não chegam a nos surpreender, pois já haviam sido demonstrados no seu trato com seu próprio filho, Jônatas. Saul já havia tentado matá-lo; não será nenhuma surpresa vê-lo também tentando matar Davi, bem como outras pessoas. Assim como ele relutou em enfrentar os filisteus no princípio, ele também hesitará em enfrentá-los quando Golias for seu campeão. Nos próximos capítulos haverá poucas surpresas para nós sobre Saul, devido àquilo que já lemos nos primeiros capítulos de I Samuel.
Terceiro, vemos que a visão histórica de um homem pode ser muito diferente da visão de Deus. A avaliação feita por um semelhante com certeza não é perfeita. No que diz respeito a Deus, com certeza esta não é a verdadeira ”medida de um homem”, pois quando Deus julga o homem, Ele vê o coração. A história secular pode considerar Saul um sucesso, mas, em termos bíblicos e espirituais, ele é um miserável fracasso. Os índices seculares de sucesso não são indicadores da aprovação ou da bênção de Deus. O autor de I Samuel quer que vejamos Saul como um homem que é rejeitado por Deus. Como é triste ser valorizado pelo mundo e desprezado por Deus. Como é melhor, se necessário for, ser desprezado pelo mundo e valorizado por Deus (ver I Pe. 4).
Quarto, vemos neste texto que os cristãos podem e agem de maneira que aparentemente atrapalhe a realização plena da obra de Deus. Em última análise, os homens não podem impedir aquilo que Deus propôs e prometeu fazer. Deus usa a fé e a obediência dos homens para cumprir Seus propósitos, mas Ele não se limita a estes meios. A soberania de Deus também permite que Ele empregue a incredulidade e a desobediência para alcançar Seus propósitos (ver Gn. 50:20, Sl. 76:10). Ele usa até mesmo Satanás para atingi-los (v. II Co. 12:5-10). Contudo, reconhecendo a soberania de Deus sobre todas as coisas, também deve ser dito que Deus, às vezes, permite que a ação (ou a inércia) dos homens atrapalhem aquilo que poderia ter sido feito (v. II Re. 13:14-19). Deus é soberano na história mas, em Seu controle absoluto sobre todas as coisas, Ele estabeleceu que as ações têm conseqüências, e que a desobediência e a falta de fé podem resultar em algo menor do que poderia e deveria ter sido se tivéssemos agido de maneira santa. Com toda a certeza isto é ilustrado pela maneira como a loucura de Saul no capítulo 14 impede uma vitória cabal sobre os filisteus.
Quinto, o governo de Saul é fonte de grandes problemas para Israel, mas também é meio para a sua própria destituição. Sabemos pelo capítulo 14 que a ordem insana de Saul impede Israel de obter uma vitória esmagadora sobre os filisteus. Conseqüentemente, pelo resto de seus dias, ele e a nação são atormentados pelos filisteus (v. 52). O ataque do capítulo 17 lança a ascensão e projeção de Davi em Israel e o início do fim para Saul. A batalha de Israel com os filisteus no capítulo 31 resulta na morte de Saul e de Jônatas. Como lemos em Cantares de Salomão, são as “raposinhas que devastam os vinhedos” (2:15). Este momento aparentemente insignificante de insensatez tem graves conseqüências para Israel e seu rei.
Finalmente, vemos em nosso texto uma excelente ilustração de legalismo. Zelar pelo conhecimento e obediência aos mandamentos de Deus não é legalismo, é discipulado. Com muita freqüência ouço algumas pessoas se referirem aos sermões baseados nos mandamentos de Deus (do Novo ou do Velho Testamento) como sendo “legalistas”. Embora algumas pessoas sejam legalistas na maneira como buscam obedecer aos mandamentos de Deus, o zelo pelo conhecimento e obediência a eles não é legalismo. O Salmo 119 é um excelente exemplo de um crente que zela pelo conhecimento e obediência aos mandamentos de Deus. O amor à lei do Senhor não é legalismo.
Legalismo é um descontentamento com os mandamentos de Deus da forma como eles são. O legalismo supõe que os mandamentos e as proibições de Deus não sejam suficientes. O legalismo procura consertar este “problema” adicionando mais regras e regulamentos. Estes acréscimos são mantidos de forma tão intensa quanto os mandamentos das Escrituras (às vezes, até mais). Aqueles que deixam de obedecê-los são severamente julgados por aqueles que os adotam.
Deixe-me ilustrar o legalismo do Novo Testamento. A lei de Moisés requeria que os homens guardassem o sábado, e isto significava que o sábado deveria ser um dia de descanso. Não significava que fosse pecado os discípulos de Jesus colherem alguns grãos e comê-los. Não significava que fosse pecado nosso Senhor curar um doente no sábado. Os escribas e fariseus não podiam acusar nosso Senhor de violar qualquer lei de Deus; eles apenas podiam acusá-lo de violar as leis do Antigo Testamento como eles as interpretavam e aplicavam, e como eles as aperfeiçoavam com suas tradições. Procurar “incrementar” as leis de Deus, acrescentando alguma coisa a elas, era colocar-se acima da Lei como juiz:
“Irmãos, não faleis mal uns dos outros. Aquele que fala mal do irmão ou julga a seu irmão fala mal da lei e julga a lei; ora, se julgas a lei, não és observador da lei, mas juiz. Um só é Legislador e Juiz, aquele que pode salvar e fazer perecer; tu, porém, quem és, que julgas o próximo?” (Tg. 4:11-12)
Pelo que entendo deste texto de Tiago, aqueles que “julgam” injustamente seus irmãos, geralmente o fazem com base em suas próprias regras legalistas, e não de acordo com a Palavra de Deus. Tiago diz que, aqueles que julgam os outros por suas próprias regras, julgam também a Lei de Deus como inadequada.
O rei Saul é um legalista. Como rei de Israel, ele deveria conhecer bem a lei de Deus, e ter cuidado em obedecê-la e cuidar que fosse obedecida em seu reino (Dt. 17:18-20). Parece até que ele não teria percebido a violação da lei de Deus, caso alguém mais não lhe tivesse mostrado (v. I Sam. 14:33). Saul facilmente justifica sua negligência em cumprir os mandamentos de Deus e, no entanto, está pronto - quase ansioso, para condenar seu próprio filho à morte por violar uma de suas regras idiotas. Como todos os legalistas, Saul acha fácil coar o mosquito e engolir o camelo (Mt. 23:23-24). Ele distila sua indignação quando os outros transgridem suas regras, mas é mais do que tolerante com suas flagrantes transgressões aos mandamentos de Deus.
Ao contrário do que os legalistas pensam, o legalismo não impede o pecado; ele o favorece. As proibições que os legalistas amontoam sobre si e sobre os outros não são a cura para as concupiscências da carne (Cl. 2:20-23). Havia nos tempos do Novo Testamento aqueles que proibiam o casamento e comer certos alimentos (I Tm. 4:3), mas estes eram enganadores e mentirosos que procuravam desviar o povo de Deus da verdade. Embora Paulo fosse solteiro, ele instruiu os maridos e as esposas a não se absterem de sexo, a menos que fosse por uma razão importante, e apenas por algum tempo. O legalismo faz os homens caírem, como a ordem legalista de Saul fez os israelitas pecarem ao comer carne sem o devido preparo. Vamos tomar cuidado com o legalismo, em todas as suas formas mais piedosas.
Uma palavra final. O contraste entre Saul e Jônatas em nosso texto é difícil de ser ignorado. Jônatas é aquilo que Saul não é. Não vamos nos esquecer de que Jônatas é filho de Saul. Não são os bons “cuidados paternais” de Saul que fazem de Jônatas o que ele é. Sua devoção é a despeito de Saul, não por causa dele. Que todos aqueles que gostariam de levar o crédito pelo modo como seus filhos se saem observem isto. E observemos também que muitos pais crentes dão à luz filhos descrentes. Lembro-me, por exemplo, de Sansão e seus pais (v. Jz. 13:1-23, especialmente o verso 8).
Até agora eu estava disposto a ver Saul como uma anomalia, uma espécie de caso excepcional. Seus pecados são mais notórios, mais visíveis, e talvez mais dramáticos do que os nossos, mas, em última análise, suas tentações e fracassos, na verdade, são “comuns aos homens” (v. I Co. 10:13; Tg. 5:17). Suas falhas não estão registradas a fim de que gostemos de odiar este homem. Creio que estão registradas como advertência, para que não precisemos repetir os pecados que ele tão obviamente comete. Gostaria de pensar que minha vida se espelha mais em Jônatas do que em seu pai, mas este nem sempre é o caso. Vamos prestar atenção e aprender destes dois homens tão diferentes, Saul e Jônatas. E vamos nos esforçar para servir a Deus fielmente, obedecendo Seus mandamentos, para que não nos tornemos exemplos negativos de desatino para as futuras gerações.
12. Saul e os Amalequitas (I Samuel 15:1-35)
Introdução
Sempre tive problemas em jogar coisas fora. Quando Jeanette e eu éramos recém-casados, vivíamos no interior do Estado de Washington. Uma vez que não havia coleta de lixo, tínhamos que levar nossos detritos para o depósito da região. Eu tinha um trailer que usava para isto e, literalmente, toda vez que me preparava para ir ao depósito, as últimas palavras de Jeanette eram “Não traga nada de volta!”. Isto porque muitas vezes eu voltava do depósito com mais tralhas do que havia levado.
Quando vim para Dallas para fazer o seminário, trabalhei num departamento de garantia de qualidade. Os itens danificados que não tinham conserto iam para a pilha de “descarte”. Imagine o quanto aquilo era difícil para mim; eu odiava jogar fora qualquer coisa que parecesse ter alguma utilidade. Ainda hoje, em nossa vizinhança, sou um dos poucos a quem as pessoas se dirigem para dizer onde tem algum bom cacareco - no beco perto de casa. Um dia, um vizinho descia do beco e gritou pela janela “Bob, tem um cortador de grama fantástico lá no beco, atrás da casa do Tinsley.” Encontrei o cortador e estava aparando minha grama com ele, quando o vizinho que o tinha jogado fora voltava do trabalho. Quando lhe expliquei como achei seu cortador, ele respondeu: “Fico contente que você o tenha consertado e esteja usando; quer um bagageiro também? Esqueci de jogá-lo fora com o cortador.”
Saul e eu não somos nada parecidos nessa questão de guardar coisas consideradas sem valor pelos outros. Saul joga fora as tranqueiras com prazer. O que o incomoda é ver coisas em perfeito estado serem destruídas. Ele não tem problema algum para matar homens e mulheres amalequitas, mesmo seus filhinhos. No entanto, o que é difícil para ele é matar seu rei, Agague. Ele não tem nenhum problema em massacrar o gado comum, mas não agüenta desperdiçar carne de primeira e um bom cordeiro.
A recusa de Saul em aniquilar totalmente os amalequitas lhe custa o reinado. Este é um pecado gravíssimo. Nosso texto não mostra apenas o pecado de Saul, mostra também o nosso. Saul está disposto a fazer coisas que jamais pensaríamos - como matar criancinhas. Será que teríamos matado crianças amalequitas como Saul? Se não, por que não? Nosso texto chama a atenção para a natureza da desobediência de Saul, que é muito parecida com a desobediência comum entre os cristãos atuais. Nosso texto tem lições importantes para aprendermos sobre a desobediência de Saul e suas conseqüências e, também, sobre a nossa própria desobediência às determinações de Deus.
A Ordem Para Matar os Amalequitas
Os amalequitas, um nome que poderia soar vagamente familiar ao leitor da Bíblia, pode ser estranho para nós, mas não é estranho para os israelitas. Os amalequitas são um dos povos que habitam a parte sul de Canaã. Quando os israelitas deixaram o Egito e se dirigiam para Canaã (ver Ex. 17:8 e ss), eles foram uma das primeiras nações que os israelitas encontraram. Esta é uma das nações vizinhas com quem Israel está em constante conflito. Os amalequitas atacam Israel, que, desobedientemente, procura possuir a terra prometida depois de sua incredulidade em Cades-Barnéia (ver Nm. 14:25, 43, 45). Eles se juntam aos midianitas para atacar e saquear Israel e são uma das nações que ameaçam tanto Israel, que Gideão precisa ter certeza da presença de Deus com ele na batalha (ver Jz. 6:3, 33, 7:12). Esta é a nação atacada por Davi, que invade Ziclague e captura sua família e seus bens e a família e os bens de seus homens (ver I Sam. 27:8, 30:1, 18, II Sam. 1:1).
A ordem para matar a nação inteira e seu gado não é algo novo. Deus exigiu isto dos israelitas quando encontrassem as nações cananéias:
“No entanto, nada do que alguém dedicar irremissivelmente ao SENHOR, de tudo o que tem, seja homem, ou animal, ou campo da sua herança, se poderá vender, nem resgatar; toda coisa assim consagrada será santíssima ao SENHOR. Ninguém que dentre os homens for dedicado irremissivelmente ao SENHOR se poderá resgatar; será morto.” (Lv. 27:28-29)
“Porém, das cidades destas nações que o SENHOR, teu Deus, te dá em herança, não deixarás com vida tudo o que tem fôlego. Antes, como te ordenou o SENHOR, teu Deus, destruí-las-ás totalmente: os heteus, os amorreus, os cananeus, os ferezeus, os heveus e os jebuseus, para que não vos ensinem a fazer segundo todas as suas abominações, que fizeram a seus deuses, pois pecaríeis contra o SENHOR, vosso Deus.” (Dt. 20:16-18)
“No sétimo dia, madrugaram ao subir da alva e, da mesma sorte, rodearam a cidade sete vezes; somente naquele dia rodearam a cidade sete vezes. E sucedeu que, na sétima vez, quando os sacerdotes tocavam as trombetas, disse Josué ao povo: Gritai, porque o SENHOR vos entregou a cidade! Porém a cidade será condenada, ela e tudo quanto nela houver; somente viverá Raabe, a prostituta, e todos os que estiverem com ela em casa, porquanto escondeu os mensageiros que enviamos. Tão-somente guardai-vos das coisas condenadas, para que, tendo-as vós condenado, não as tomeis; e assim torneis maldito o arraial de Israel e o confundais. Porém toda prata, e ouro, e utensílios de bronze e de ferro são consagrados ao SENHOR; irão para o seu tesouro. Gritou, pois, o povo, e os sacerdotes tocaram as trombetas. Tendo ouvido o povo o sonido da trombeta e levantado grande grito, ruíram as muralhas, e o povo subiu à cidade, cada qual em frente de si, e a tomaram. Tudo quanto na cidade havia destruíram totalmente a fio de espada, tanto homens como mulheres, tanto meninos como velhos, também bois, ovelhas e jumentos.” (Js. 6:15-21)
O texto de I Samuel 15 e as passagens acima podem provocar muitas perguntas nos leitores cristãos atuais. (1) Em primeiro lugar, por que Deus ordena o extermínio de nações inteiras? (2) Por que o gado e até mesmo crianças inocentes devem ser destruídos? (3) Por que os amalequitas são particularmente indicados para serem exterminados? (4) Por que uma geração posterior de amalequitas é punida pelos pecados de uma geração anterior? (5) Por que o fato de Saul poupar um homem e umas poucas cabeças de gado é uma ofensa tão grave para Deus? Vamos tentar responder estas questões.
Primeiro, existem razões gerais para o extermínio de povos como os cananeus. Estes são os povos que possuem a terra prometida que Deus deu a Israel. A principal razão afirmada acima é que estes povos são extremamente maus. Se não forem totalmente destruídos, ensinarão aos israelitas suas práticas pecaminosas, colocando-os, dessa forma, debaixo da condenação divina. É fácil ver a razão pela qual todos os guerreiros do inimigo devam ser mortos; mas por que mulheres, crianças e o gado? O pecado que envolvia os Cananeus tinha contaminado e corrompido seus animais, e Deus não permitiria que qualquer um sobrevivesse.
Segundo, aqueles que Deus ordena que sejam aniquilados são aqueles que são culpados, para os quais a punição é uma justa retribuição. Mesmo que seus antepassados tenham pecado gravemente, as pessoas que Deus ordena que Saul destrua também são pecadores culpados, cujo destino é uma justa recompensa:
“Enviou-te o SENHOR a este caminho e disse: Vai, e destrói totalmente estes pecadores, os amalequitas, e peleja contra eles, até exterminá-los.” (I Sam. 15:18)
“Disse, porém, Samuel: Assim como a tua espada desfilhou mulheres, assim desfilhada ficará tua mãe entre as mulheres. E Samuel despedaçou a Agague perante o SENHOR, em Gilgal.” (I Sam. 15:33)
Os amalequitas são pecadores, merecedores da ira de Deus mediante Israel. Estes pecadores, os amalequitas, são aqueles que desfilharam mulheres e, dessa forma, é justo que experimentem o sofrimento e a crueldade que eles mesmos infligiram a seus inimigos.
Terceiro, somos lembrados de que Deus não tem prazer em punir o inocente:
“Então, perguntou Deus a Jonas: É razoável essa tua ira por causa da planta? Ele respondeu: É razoável a minha ira até à morte. Tornou o SENHOR: Tens compaixão da planta que te não custou trabalho, a qual não fizeste crescer, que numa noite nasceu e numa noite pereceu; e não hei de eu ter compaixão da grande cidade de Nínive, em que há mais de cento e vinte mil pessoas, que não sabem discernir entre a mão direita e a mão esquerda, e também muitos animais?” (Jn. 4:9-11)
Quarto, o extermínio dos amalequitas da época de Saul é a execução de uma ordem dada muitos anos antes e reiterada diversas vezes.
Êxodo 17:8-15
“Então, veio Amaleque e pelejou contra Israel em Refidim. Com isso, ordenou Moisés a Josué: Escolhe-nos homens, e sai, e peleja contra Amaleque; amanhã, estarei eu no cimo do outeiro, e o bordão de Deus estará na minha mão. Fez Josué como Moisés lhe dissera e pelejou contra Amaleque; Moisés, porém, Arão e Hur subiram ao cimo do outeiro. Quando Moisés levantava a mão, Israel prevalecia; quando, porém, ele abaixava a mão, prevalecia Amaleque. Ora, as mãos de Moisés eram pesadas; por isso, tomaram uma pedra e a puseram por baixo dele, e ele nela se assentou; Arão e Hur sustentavam-lhe as mãos, um, de um lado, e o outro, do outro; assim lhe ficaram as mãos firmes até ao pôr-do-sol. E Josué desbaratou a Amaleque e a seu povo a fio de espada. Então, disse o SENHOR a Moisés: Escreve isto para memória num livro e repete-o a Josué; porque eu hei de riscar totalmente a memória de Amaleque de debaixo do céu. E Moisés edificou um altar e lhe chamou: O SENHOR É Minha Bandeira. E disse: Porquanto o SENHOR jurou, haverá guerra do SENHOR contra Amaleque de geração em geração.” (Ex. 17:8-16)
Números 24:20-25
“Viu Balaão a Amaleque, proferiu a sua palavra e disse: Amaleque é o primeiro das nações; porém o seu fim será destruição. Viu os queneus, proferiu a sua palavra e disse: Segura está a tua habitação, e puseste o teu ninho na penha. Todavia, o queneu será consumido. Até quando? Assur te levará cativo. Proferiu ainda a sua palavra e disse: Ai! Quem viverá, quando Deus fizer isto? Homens virão das costas de Quitim em suas naus; afligirão a Assur e a Héber; e também eles mesmos perecerão. Então, Balaão se levantou, e se foi, e voltou para a sua terra; e também Balaque se foi pelo seu caminho.” (Nm. 24:20-25)
Deuteronômio 25:17-19
“Lembra-te do que te fez Amaleque no caminho, quando saías do Egito; como te veio ao encontro no caminho e te atacou na retaguarda todos os desfalecidos que iam após ti, quando estavas abatido e afadigado; e não temeu a Deus. Quando, pois, o SENHOR, teu Deus, te houver dado sossego de todos os teus inimigos em redor, na terra que o SENHOR, teu Deus, te dá por herança, para a possuíres, apagarás a memória de Amaleque de debaixo do céu; não te esqueças.” (Dt. 25:17-19)
Quando os israelitas partem do Egito e rumam para a terra prometida, eles são atacados pelos amalequitas, como descrito em Êxodo 17. Sabemos por Deuteronômio 25:18 que este ataque é covarde, pois eles atacam pelas costas, tomando de assalto os retardatários que estão cansados e abatidos. Deus dá a Israel a vitória sobre o exército amalequita, mas isto não extermina toda a nação. Deus dá ordens específicas às futuras gerações para que apaguem a memória deste povo, e sua ordem é registrada para a posteridade de Israel.
Em Números 24, há uma referência muito interessante a esta “maldição” que Deus impõe sobre os amalequitas. Balaque, o rei de Moabe, teme os israelitas e procura causar seu fim, contratando Balaão para amaldiçoá-los. Balaque deve ignorar a Aliança Abraâmica:
“Ora, disse o SENHOR a Abrão: Sai da tua terra, da tua parentela e da casa de teu pai e vai para a terra que te mostrarei; de ti farei uma grande nação, e te abençoarei, e te engrandecerei o nome. Sê tu uma bênção! Abençoarei os que te abençoarem e amaldiçoarei os que te amaldiçoarem; em ti serão benditas todas as famílias da terra.” (Gn. 12:1-3, ênfase minha)
Os amalequitas não abençoaram os israelitas, eles os amaldiçoaram, atacando-os no caminho. Por isso, Deus os amaldiçoa, como Se comprometera com Abraão e seus descendentes. Agora, Balaque procurar atrair Balaão para “amaldiçoar” Israel, o povo a quem Deus abençoou. Balaão, não só abençoa Israel, mas também reitera a maldição sobre os amalequitas, pronunciada anteriormente em Êxodo 17. Além de amaldiçoar os amalequitas, ele também abençoa os queneus, que mostraram misericórdia para com os israelitas (Nm. 24:21, v. I Sam. 15:6). A despeito de si mesmo, Balaão abençoa aqueles a quem Deus abençoa (incluindo aqueles que abençoam Israel), e ele deve amaldiçoar aqueles a quem Deus amaldiçoa (aqueles que amaldiçoam Israel).
Em Deuteronômio 24, a segunda geração de israelitas que está prestes a entrar na terra prometida é relembrada do dever de seus descendentes de destruir os amalequitas, tão logo a nação tenha se estabelecido e vencido as nações circunvizinhas. É interessante que este lembrete do dever de exterminar os amalequitas seja encontrado no contexto de ensino sobre justiça (ver 25:1-16). Por inferência, a aniquilação dos amalequitas é o cumprimento da justiça.
A pergunta que talvez permaneça é: “Mas, por que esta geração deve ser destruída, quando foi uma geração anterior que tratou com crueldade a Israel?” Já dissemos que a geração de amalequitas da época de Saul é má e merece a morte. Parece certo dizer que esta geração é ainda pior do que aquela que oprimiu Israel no deserto, como descrito em Êxodo 17. Julgo a destruição dos amalequitas à luz das palavras ditas por Deus a Abraão séculos antes:
“Ao pôr-do-sol, caiu profundo sono sobre Abrão, e grande pavor e cerradas trevas o acometeram; então, lhe foi dito: Sabe, com certeza, que a tua posteridade será peregrina em terra alheia, e será reduzida à escravidão, e será afligida por quatrocentos anos. Mas também eu julgarei a gente a que têm de sujeitar-se; e depois sairão com grandes riquezas. E tu irás para os teus pais em paz; serás sepultado em ditosa velhice. Na quarta geração, tornarão para aqui; porque não se encheu ainda a medida da iniqüidade dos amorreus.” (Gn. 15:12-16)
Deus diz a Abraão (aqui Abrão) que vai lhe dar a terra de Canaã, mas primeiro seus descendentes serão escravizados numa terra desconhecida durante 400 anos. Sabemos que esta terra é o Egito. Quando os 400 anos de cativeiro estiverem completos, Deus então lhes dará a terra de Canaã. A razão dada para esta demora é que “não se encheu ainda a medida da iniqüidade dos amorreus” (Gn. 15:16). Deus preferiu que o pecado deste povo amadurecesse, alcançasse sua maturidade completa, para então levá-los a julgamento. Quando Deus ordena a Saul que extermine os amalequitas, podemos presumir, com certeza, que seus pecados tenham amadurecido e tenha chegado o tempo de seu julgamento.
Além disso, podemos dizer que a demora no julgamento de Deus é também devido à Sua graça, pois, ao retardar seu julgamento, Deus dá tempo aos seus escolhidos para serem salvos de Sua ira:
“Que diremos, pois, se Deus, querendo mostrar a sua ira e dar a conhecer o seu poder, suportou com muita longanimidade os vasos de ira, preparados para a perdição, a fim de que também desse a conhecer as riquezas da sua glória em vasos de misericórdia, que para glória preparou de antemão.” (Rm. 9:22-23)
“Não retarda o Senhor a sua promessa, como alguns a julgam demorada; pelo contrário, ele é longânimo para convosco, não querendo que nenhum pereça, senão que todos cheguem ao arrependimento.” (II Pe. 3:9)
A Desobediência de Saul
Este capítulo fala sobre a desobediência de Saul e suas conseqüências; portanto, vamos refletir sobre a natureza de sua desobediência a fim de entendermos a gravidade de suas conseqüências.
A desobediência de Saul não provém de sua compaixão. Podemos ser tentados a pensar que Saul desobedece a ordem de Deus por sincera, embora equivocada, motivação. Talvez considerássemos sua desobediência de modo diferente se o víssemos poupando as criancinhas amalequitas. Mas Saul não poupa nenhuma criança amalequita; ele poupa Agague, o rei dos Amalequitas. Saul não desobedece a Deus porque seja misericordioso, humano, bondoso. Ele friamente assassina cada homem, mulher e criança amalequita, exceto um - o rei.
Creio que podemos presumir com segurança que Saul poupe Agague, junto com o melhor das manadas e rebanhos amalequitas, porque seja de seu próprio interesse. Com certeza, ele ganha certa popularidade ao permitir que os israelitas tenham uma boa refeição sacrificial com os animais amalequitas. Afinal, isto significa não só que podem se banquetear com carne, mas também que não têm que sacrificar seus próprios animais. Poupar a vida de Agague provavelmente dá a Saul um troféu por sua proeza e poder. Quando Agague se assenta à sua mesa é como se fosse uma cabeça de alce empalhada, pendurada e exibida no gabinete de um caçador. Lembro-me das palavras de outro rei registradas no livro de Juízes:
“Adoni-Bezeque, porém, fugiu; mas o perseguiram e, prendendo-o, lhe cortaram os polegares das mãos e dos pés. Então, disse Adoni-Bezeque: Setenta reis, a quem haviam sido cortados os polegares das mãos e dos pés, apanhavam migalhas debaixo da minha mesa; assim como eu fiz, assim Deus me pagou. E o levaram a Jerusalém, e morreu ali.” (Jz. 1:6-7)
Para Saul, ter um rei assentado à sua mesa, cativo e dependente dele, é como ter um troféu desse rei. Creio que seja por isso que Saul poupe a vida de Agague e não a vida de qualquer outro amalequita.
A desobediência de Saul é perpetrada por sua obediência parcial. A desobediência, às vezes, ocorre de forma grosseira, ousada, tal como a de Adão e Eva com relação ao fruto proibido no Jardim do Éden. Mas, aqui, Saul peca por não obedecer à risca as ordens de Deus. Saul faz a maior parte daquilo que Deus lhe diz para fazer por meio de Samuel, mas não obedece totalmente. Samuel vê essa obediência incompleta como pecado.
A desobediência de Saul é de natureza religiosa. A desobediência de Saul é vista e retratada como obediência. Não sei como ele justifica o fato de ter poupado a vida de Agague. Para mim não me parece muito religioso. Mas Saul é mestre em camuflar seu pecado a respeito dos rebanhos amalequitas. Ele diz que ele e o povo pouparam o melhor dos rebanhos para sacrificar ao Senhor. Ora, talvez eles tenham realmente pretendido fazer isto, mas sua motivação, com toda a probabilidade, é interesseira. A matança de todo o gado, como Deus ordenou, também seria um sacrifício, mas o povo não poderia comer nada. Poupar os animais, e depois sacrificá-los a Deus, proporciona pelo menos duas coisas. Primeiro, o povo tem uma refeição grátis às custas de Deus. Eles podem partilhar a refeição sacrificial (2:12-17; 9:11-25). E segundo, eles podem sacrificar este gado para Deus em lugar de seu próprio gado, evitando assim um verdadeiro sacrifício de sua parte. A questão é que a desobediência de Saul tem uma fachada piedosa, mas, no fundo, é um pecado interesseiro. Assim, as ações de Saul são hipócritas, parecendo religiosas quando são pagãs.
A desobediência de Saul é conjunta. Saul não age sozinho. A princípio, quando fala com Samuel, ele está disposto a conversar sobre sua autodenominada obediência na primeira pessoa “Executei as palavras do SENHOR” (verso 13). Mas, uma vez que fica evidente que sua “obediência” é inaceitável para Deus, subitamente ele procura jogar a culpa sobre o povo de Israel:
“Respondeu Saul: De Amaleque os trouxeram; porque o povo poupou o melhor das ovelhas e dos bois, para os sacrificar ao SENHOR, teu Deus; o resto, porém, destruímos totalmente.” (verso 15)
“Então, disse Saul a Samuel: Pelo contrário, dei ouvidos à voz do SENHOR e segui o caminho pelo qual o SENHOR me enviou; e trouxe a Agague, rei de Amaleque, e os amalequitas, os destruí totalmente;” (verso 20)
Só depois que suas desculpas são rejeitadas e seu pecado é exposto por Samuel, é que Saul “confessa” seu papel neste pecado, junto com o povo:
“Então, disse Saul a Samuel: Pequei, pois transgredi o mandamento do SENHOR e as tuas palavras; porque temi o povo e dei ouvidos à sua voz.” (verso 24)
Quantas vezes o pecado se transforma num acontecimento social, cogitado e formado por muitas pessoas.
A desobediência de Saul não é levada muito a sério por ele. Saul é tardio em assumir a responsabilidade por seu pecado, como mostrado por Samuel. Mesmo quando confessa o pecado, ele joga parte da culpa sobre o povo e, então, tenta - rápido demais para o meu gosto - “ir adiante” com as bênçãos de Deus, esperando escapar da disciplina divina. Isto fica claro nos versos 24 a 33. De certa forma, Saul diz algo assim: “O.K., O.K., então eu baguncei tudo. Admito. Agora a gente pode continuar. Quero que fique comigo para a adoração, para que minha imagem não fique manchada diante do povo.” Na verdade, como no pecado da obediência parcial, Saul está mais preocupado com a opinião do povo do que com a opinião de Deus. Saul quer deixar seu pecado para trás sem ter aversão por ele, sem renunciar a ele.
O pecado de Saul é hipócrita. Caso você se lembre, Saul é um homem que não tolera que qualquer um descumpra suas ordens, mesmo quando elas são insensatas e prejudiciais. No capítulo 14, o filho de Saul, Jônatas, inadvertidamente viola a ordem de Saul para não comer até o anoitecer. Jônatas não ouviu a ordem por estar muito ocupado lutando contra os filisteus, mas Saul está determinado a condená-lo à morte por sua desobediência, e o teria feito se o povo não tivesse se recusado a permitir que tal acontecesse (14:36-46). Ora, quando chega sua vez de obedecer a ordem de Deus, ele é espantosamente indulgente consigo mesmo. Desobedecer a Deus? Pode ser. Desobedecer a Saul? Jamais!
A desobediência de Saul é repetição do mesmo tipo de desobediência vista anteriormente em I Samuel. Este é o segundo dos dois maiores exemplos da desobediência de Saul. O primeiro se encontra no capítulo 13, quando ele oferece o holocausto em vez de esperar por Samuel. Em resposta a esse pecado, Samuel diz:
“Procedeste nesciamente em não guardar o mandamento que o SENHOR, teu Deus, te ordenou; pois teria, agora, o SENHOR confirmado o teu reino sobre Israel para sempre. Já agora não subsistirá o teu reino. O SENHOR buscou para si um homem que lhe agrada e já lhe ordenou que seja príncipe sobre o seu povo, porquanto não guardaste o que o SENHOR te ordenou.” (I Sam. 13:13b-14)
Agora, no capítulo 15, encontramos o segundo exemplo da desobediência de Saul:
“Porém Samuel disse: Tem, porventura, o SENHOR tanto prazer em holocaustos e sacrifícios quanto em que se obedeça à sua palavra? Eis que o obedecer é melhor do que o sacrificar, e o atender, melhor do que a gordura de carneiros. Porque a rebelião é como o pecado de feitiçaria, e a obstinação é como a idolatria e culto a ídolos do lar. Visto que rejeitaste a palavra do SENHOR, ele também te rejeitou a ti, para que não sejas rei.” (I Sam. 15:22-23)
Por que esta acusação do capítulo 13 aparentemente é repetida no capítulo 15? Por que Samuel diz a Saul que Deus o rejeitou como rei, quando já havia dito quase a mesma coisa no capítulo 13? A resposta é que a primeira sentença é uma profecia condicional, que não seria cumprida caso Saul se arrependesse genuinamente de seu pecado. É isto que vemos afirmado como um princípio pelo profeta Jeremias:
“Não poderei eu fazer de vós como fez este oleiro, ó casa de Israel? diz o SENHOR; eis que, como o barro na mão do oleiro, assim sois vós na minha mão, ó casa de Israel. No momento em que eu falar acerca de uma nação ou de um reino para o arrancar, derribar e destruir, se a tal nação se converter da maldade contra a qual eu falei, também eu me arrependerei do mal que pensava fazer-lhe.” (Jr. 18:6-8)
Naturalmente, era por isto que o rei de Nínive esperava e recebeu:
“Começou Jonas a percorrer a cidade caminho de um dia, e pregava, e dizia: Ainda quarenta dias, e Nínive será subvertida. Os ninivitas creram em Deus, e proclamaram um jejum, e vestiram-se de panos de saco, desde o maior até o menor. Chegou esta notícia ao rei de Nínive; ele levantou-se do seu trono, tirou de si as vestes reais, cobriu-se de pano de saco e assentou-se sobre cinza. E fez-se proclamar e divulgar em Nínive: Por mandado do rei e seus grandes, nem homens, nem animais, nem bois, nem ovelhas provem coisa alguma, nem os levem ao pasto, nem bebam água; mas sejam cobertos de pano de saco, tanto os homens como os animais, e clamarão fortemente a Deus; e se converterão, cada um do seu mau caminho e da violência que há nas suas mãos. Quem sabe se voltará Deus, e se arrependerá, e se apartará do furor da sua ira, de sorte que não pereçamos? Viu Deus o que fizeram, como se converteram do seu mau caminho; e Deus se arrependeu do mal que tinha dito lhes faria e não o fez.” (Jn. 3:4-10)
Existem, então, algumas profecias que são absolutamente certas, profecias que não podem ser revertidas ou mudadas. E existem também profecias que são advertências sobre o julgamento que virá a menos que os homens se arrependam e sejam perdoados. Quando José interpreta os sonhos de Faraó, ele lhe diz que os dois sonhos dizem respeito à mesma coisa, e isto indica que aquilo que o sonho profetiza certamente ocorrerá (Gn. 41:32). As palavras de Samuel, o profeta, no capítulo 13, são um aviso do julgamento e uma oportunidade para Saul se arrepender. No capítulo 15, vemos que Saul sem dúvida não se arrepende, mas persiste em sua desobediência. Assim, as palavras de Samuel neste capítulo dizem respeito à remoção de Saul de seu cargo, mesmo que isto ocorra alguns anos mais tarde. É exatamente isto que Samuel deixa claro para Saul no versículo 29:
“Também a Glória de Israel não mente, nem se arrepende, porquanto não é homem, para que se arrependa.”
Como, então, podemos enquadrar as palavras do verso 29 àquilo que acabamos de ler no verso 11?
“Arrependo-me de haver constituído Saul rei, porquanto deixou de me seguir e não executou as minhas palavras. Então, Samuel se contristou e toda a noite clamou ao SENHOR.”
O mesmo termo hebraico é empregado nos dois versículos 11 e 29, portanto, não ousamos tentar solucionar nosso problema dizendo que o termo original não seja o mesmo. O que podemos dizer é que o termo empregado aqui é encontrado mais de 100 vezes no Velho Testamento. A forma empregada (Niphal) é traduzida como “arrepender-se” 38 vezes na Versão King James, e muitas delas se referindo ao “arrependimento” de Deus. No primeiro exemplo deste verbo (verso 11 do nosso texto), o autor fala da tristeza de Deus a respeito da maneira como anda a monarquia de Saul. Não é que Deus seja pego de surpresa ou que isto não faça parte de Seu plano soberano. Deus não é imune ao pecado humano; Ele sofre com ele. Mesmo quando Deus propõe que o mal faça parte de Seu plano eterno, Ele não se alegra com ele. Pelo contrário, isto Lhe causa pesar, que é o que diz o verso 11.
No verso 29, a mesma forma hebraica (Niphal outra vez) é usada, mas o contexto dita como este termo um tanto amplo deve ser compreendido. Quando Deus repreende Saul por sua desobediência no capítulo 13, Ele o adverte de que ele perderá sua dinastia, seu reino. Esta é uma profecia condicional, que pode ser evitada caso Saul verdadeiramente se arrependa. Ele não o faz. Portanto, agora no verso 29, quando Saul suplica a Samuel que não o abandone, que não traga a promessa de julgamento sobre ele, Samuel o relembra de que Deus não é homem para cometer erros e depois se “arrepender” e mudar o curso das coisas. A sentença de Samuel indica que Saul será removido do poder. Saul implora que não seja assim. Samuel lhe diz que Deus não erra em tais julgamentos, por isso, Deus não se “arrependerá” do curso que determinou para Saul. É tarde demais, e a opinião Deus não mudará agora, pois o tempo para arrependimento já se foi.
O Princípio Dominante
(15:22-23)
Saul procura desculpar sua desobediência afirmando que pretende usar os animais poupados para oferecer sacrifícios a Deus. Samuel não aceita suas desculpas. Nos versos 22 e 23, ele estabelece um princípio que será adotado diversas vezes pelos profetas posteriores, por nosso Senhor e por Seus apóstolos. O princípio é afirmado tanto no sentido positivo quanto no sentido negativo. No verso 22 Samuel faz uma afirmação positiva. Ele nos informa que, ainda que em Seus planos Deus tenha prescrito rituais religiosos como uma coisa boa (principalmente se forem feitos com mãos limpas e coração puro), a obediência aos Seus mandamentos é muito melhor.
Saul supõe exatamente o contrário. Suas palavras e ações nos dizem que prestar rituais religiosos por prestar é a coisa mais importante do mundo. Para Saul, desobedecer a ordem de Deus não é tão importante, desde que sua desobediência permita que Ele ofereça a Deus um sacrifício ritual. Para ele, oferecer o sacrifício é mais importante do que obedecer a Deus. Para Samuel, a obediência a Deus é a mais sublime de todas as formas de sacrifício (compare com Rm. 12:1-2). Obedecer a Deus é melhor do que todos os sacrifícios. Desobedecer a Deus, e depois oferecer sacrifícios, é inútil.
No verso 23 Samuel compara o pecado de um israelita com os pecados dos gentios, os quais um bom judeu jamais pensaria cometer. Saul não leva a sério seu pecado de desobediência. Este povo pagão, os amalequitas, merece morrer. Saul não questiona isto. Os pecados que os pagãos cometem são aqueles que os israelitas odeiam. Samuel dá uma pequena aula a Saul ao lhe dizer quer sua desobediência não é menos desprezível do que os pecados pagãos de adivinhação, iniqüidade ou idolatria. Na verdade, os pagãos cometem seus pecados em total ignorância. Eles não possuem as Escrituras como o povo de Deus. O pecado de Saul é igual aos pecados pagãos que ele tanto odeia. Obedecer é melhor do que a adoração ritual; desobedecer é pior do que a idolatria pagã ou a feitiçaria (ARA).
O Arrependimento de Saul
(15:23-31)
É realmente triste ler o registro bíblico da desobediência de Saul. Mas, ainda mais triste é ler o relato de sua resposta à repreensão de Samuel. Saul começa afirmando ter obedecido a ordem de Deus. Depois, quando seu pecado é exposto, ele admite sua falha em executar totalmente a ordem, mas tenta santificar sua desobediência afirmando que é melhor irem adorar a Deus. Quando Samuel rejeita suas desculpas esfarrapadas, Saul finalmente confessa que pecou, jogando, no entanto, uma parte da culpa sobre o povo. Ele afirma que temeu o povo, e por isso, cedeu à pressão que exerciam sobre ele (verso 24). Sua preocupação não é que tenha pecado contra um Deus justo, mas que sua imagem pública ficará manchada se Samuel abertamente cortar relações com ele. Ele não tem uma profunda convicção a respeito da vileza de seu pecado. Simplesmente ele teme que seja muito ruim se a situação não for manejada de forma apropriada. Por isso, ele implora que Samuel volte e adore com ele, aparentando que tudo vai bem.
Samuel cumpre totalmente a ordem de Deus
(I Sam. 15:32-35)
“Disse Samuel: Traze-me aqui Agague, rei dos amalequitas. Agague veio a ele, confiante; e disse: Certamente, já se foi a amargura da morte. Disse, porém, Samuel: Assim como a tua espada desfilhou mulheres, assim desfilhada ficará tua mãe entre as mulheres. E Samuel despedaçou a Agague perante o SENHOR, em Gilgal. Então, Samuel se foi a Ramá; e Saul subiu à sua casa, a Gibeá de Saul. Nunca mais viu Samuel a Saul até ao dia da sua morte; porém tinha pena de Saul. O SENHOR se arrependeu de haver constituído Saul rei sobre Israel.”
Saul peca no capítulo 13 quando oferece o holocausto que é tarefa de Samuel. Mas agora, no capítulo 15, é necessário que Samuel cumpra a tarefa de Saul. E, neste caso, isto não é pecado. Saul parece relutante em se “arrepender” e voltar atrás em sua decisão de deixar o rei Agague vivo. Assim sendo, Samuel mesmo cumpre a ordem de Deus, pois é necessário que todos os amalequitas sejam mortos, especialmente o rei, que os liderou em sua maldade. Agague é trazido à frente. O rei está certo de que, uma vez que não foi executado na hora, o perigo já tenha passado. Certamente ele se sente à salvo enquanto estiver sob a custódia de Saul. Mas sua confiança não tem fundamento. Samuel é agora o único diante de quem ele deve ficar, e Samuel age no interesse de Deus. Da mesma forma que ele, comandante-em-chefe do exército amalequita, desfilhou mulheres, agora, sua mãe ficará desfilhada com sua morte (verso 33). Samuel não o mata simplesmente, ele o despedaça, sem dúvida porque esta é a maneira como ele tratava os inimigos que derrotava. Ainda que o texto não nos diga, é provável que Samuel cuide para que todo o gado dos amalequitas que os israelitas pouparam também seja morto.
Não é dito que Saul verdadeiramente lamente seu pecado ou mesmo seu rompimento com Samuel. No entanto, é um dia triste para Samuel. Ele chorou e intercedeu junto ao Senhor durante toda a noite anterior à repreensão de Saul (15:11). Ele lamenta por Saul depois que se eles separam (15:35). E o Senhor também lamenta por Saul, e pelo fato de tê-lo constituído rei de Israel. Isto não é nenhuma surpresa para Deus, pois é parte de Seu plano eterno. Saul não pode ser o rei do qual virá o Messias, pois ele não é da tribo de Judá, mas da tribo de Benjamim. Mesmo assim, Deus lamenta tê-lo posto de lado. Foi necessário, mas não é fonte de alegria. Será que pensamos que Deus, que é todo-poderoso, faz somente coisas que O deixem feliz? Deus realmente faz coisas que Lhe causam tristeza, como constituir Saul como rei, e como enviar Seu Filho para morrer na cruz do Calvário às mãos de vis pecadores. Deus faz tudo isto para Sua glória e para o nosso bem.
Conclusão
Primeiramente, devemos ver em nosso texto que Deus sempre cumpre Seus intentos. Não só na época do êxodo (Ex. 17:8-16), mas muitas vezes depois (Nm. 24:20-21; Dt. 25:17-19), Deus ordenou aos israelitas o extermínio dos amalequitas devido à gravidade de seu pecado, como demonstrado por seu ataque aos israelitas após o êxodo. Deus não Se esquece de Sua Palavra e, em I Samuel 15, a despeito da desobediência de Saul, a Palavra de Deus é cumprida. Deus mantém Suas promessas, sejam elas de bênção (como no caso dos israelitas e dos queneus) ou de julgamento.
Vemos na preservação dos queneus e na destruição dos amalequitas não apenas o cumprimento de uma promessa específica de Deus, mas também o cumprimento da aliança de Deus com Abraão (Gn. 12:1-3). Nesta aliança, Deus promete abençoar todos os que abençoarem Abraão e seus descendentes (por exemplo, os queneus), e amaldiçoar todos os que amaldiçoarem Abraão e sua descendência (os amalequitas). A aliança Abraâmica é um fator preponderante na história de Israel, explicando o julgamento e a bênção de Deus com relação às nações que se relacionam com Israel.
Receio que a atitude arrogante de Saul com relação ao seu pecado é semelhante à maneira que muitas pessoas vêem seu próprio pecado nos dias atuais. Por exemplo, dentro do Catolicismo Romano, algumas pessoas sentem-se livres para pecar e depois ir ao confessionário e dizer “Pai, perdoa-me porque pequei...” Muitos cristãos evangélicos também não levam a sério seus pecados. Dizemos muitas vezes que Cristo morreu por nossos pecados, que morreu por todos eles: passados, presentes e futuros. De fato, isto é verdade. No entanto, não nos dá licença para pecar. A graça de Deus jamais deve ser usada como desculpa para o nosso pecado (v. Rm. 5:18-6:11; Jd. 1:4). Abusar da graça de Deus e pecar deliberadamente, esperando ser perdoado, talvez seja o pecado mais terrível de todos (v. Hb. 10:26-31).
Nossa passagem também nos alerta sobre o perigo de classificar os pecados. Pecados odiosos são aqueles que os outros praticam, enquanto somos inclinados a considerar nossos próprios pecados, tal como mentir, como “mentirinhas brancas”. Nas igrejas evangélicas não bebemos, fumamos ou dançamos, falando contra aqueles que o fazem. É relativamente fácil para os cristãos condenarem os homossexuais e os imorais, se este não for o “nosso” tipo de pecado. Vamos ficar alertas, pois a desobediência à Palavra de Deus é considerada o pior de todos os pecados. Saber o que Deus nos ordena a fazer (ou a não fazer), e então desobedecer, é rebelar-se deliberadamente contra Deus. Nenhuma adoração ritualística, nenhuma atividade religiosa, cancela o mal de tal pecado.
Ver o pecado de Saul em nosso texto nos ensina uma lição valiosa sobre liderança espiritual. Na verdade, liderança espiritual não é dar às pessoas aquilo que elas querem, mas é fazer aquilo que Deus quer. Os líderes espirituais primeiramente devem ser seguidores de Deus. Saul é designado como rei de Israel. Sua tarefa é conhecer e obedecer aos mandamentos de Deus para liderar a nação em obediência. Mesmo que as palavras de Saul sobre a pressão exercida pelo povo sejam verdadeiras, Saul deixa de liderar de maneira piedosa. Sua tarefa não é agradar os homens, mas agradar a Deus. Na nossa época atual, quando líderes são eleitos muitas vezes, quase sempre sua eleição é baseada no quanto agradam aos outros. Este não é um teste de um líder espiritual. O teste é o quanto esta pessoa agrada a Deus obedecendo à Sua Palavra e desafiando os outros a segui-lo enquanto assim o faz. Isto não justifica uma liderança despótica, que simplesmente afirma falar por Deus. Significa que é uma liderança bíblica, baseada na Palavra de Deus e provada por ela.
Nosso texto é ainda mais difícil para nós do que poderíamos imaginar. Não só a desobediência à Palavra de Deus é um pecado muito grave, mas também a obediência parcial. Saul nos ensina que obediência parcial aos mandamentos de Deus é, de fato, verdadeira desobediência. Como Saul, muitos de nós somos inclinados a dar a nós mesmos o benefício da dúvida, se obedecermos as ordens de Deus em sua quase totalidade. Deus não vê a obediência parcial como vemos. Servir a Deus não é como um jogo de ferradura, onde alguém ganha pontos por se aproximar da marca. Pecado é não alcançar a marca, não importa quão perto você chegue dela.
Na Bíblia, repetidamente, o padrão é a obediência total, não a obediência parcial. As palavras de despedida de nosso Senhor, que conhecemos como a “Grande Comissão”, incluem esta afirmação:
“Ensinando-os a guardar todas as coisas que vos tenho ordenado. E eis que estou convosco todos os dias até à consumação do século.” (Mt. 28:20, ênfase minha).
É incrível como temos nos convencido de que muitos dos mandamentos de nosso Senhor não sejam mais aplicáveis hoje em dia. Será que esta é apenas outra forma de obediência parcial? Deveríamos refletir seriamente sobre esta questão.
Alguns cristãos chamam a luta para obedecer plenamente os mandamentos de Deus de legalismo. Legalismo não é deixar de manter o alto padrão estabelecido pelas Escrituras. Legalismo é achar que o padrão colocado pelas Escrituras é muito baixo e acrescentar seus próprios requisitos àqueles dados por Deus. Legalismo é ir além dos mandamentos de Deus. O cristianismo bíblico não deve procurar manter um baixo padrão dos mandamentos de Deus.
Jamais obedecemos perfeitamente os mandamentos da Bíblia. Os escribas e fariseus tolamente achavam que obedeciam, mas estavam errados. Lembre-se do que nosso Senhor falou a respeito de sua obediência:
“Porque vos digo que, se a vossa justiça não exceder em muito a dos escribas e fariseus, jamais entrareis no reino dos céus.” (Mt. 5:20)
Ninguém obedece perfeitamente aos mandamentos de Deus. Mesmo quando parece que o fazemos, nossa atitude e nossa motivação nunca são aquilo que deveriam ser. Minha “justiça”, muitas vezes, é “justiça própria” e meu serviço, “interesseiro”.
Na verdade, há apenas uma pessoa cuja obediência foi perfeita, e podemos agradecer a Deus por Ele, nosso Senhor Jesus Cristo.
“Também, quando se assentar no trono do seu reino, escreverá para si um traslado desta lei num livro, do que está diante dos levitas sacerdotes. E o terá consigo e nele lerá todos os dias da sua vida, para que aprenda a temer o SENHOR, seu Deus, a fim de guardar todas as palavras desta lei e estes estatutos, para os cumprir. Isto fará para que o seu coração não se eleve sobre os seus irmãos e não se aparte do mandamento, nem para a direita nem para a esquerda; de sorte que prolongue os dias no seu reino, ele e seus filhos no meio de Israel.” (Dt. 17:18-20)
“Agrada-me fazer a tua vontade, ó Deus meu; dentro do meu coração, está a tua lei.” (Sl. 40:8)
Ainda que o rei de Deus devesse obedecer à Sua Palavra, nenhum dos reis do Velho Testamento, incluindo Davi, nem sequer se aproximou do padrão da obediência perfeita. Somente Jesus Cristo, o Messias de Deus, pôde reivindicar perfeita obediência à vontade de Deus, e esta obediência tornou possível a salvação de pecadores indignos como eu e você:
“Tende em vós o mesmo sentimento que houve também em Cristo Jesus, pois ele, subsistindo em forma de Deus, não julgou como usurpação o ser igual a Deus; antes, a si mesmo se esvaziou, assumindo a forma de servo, tornando-se em semelhança de homens; e, reconhecido em figura humana, a si mesmo se humilhou, tornando-se obediente até à morte e morte de cruz.” (Fp. 2:5-8)
“Porque é impossível que o sangue de touros e de bodes remova pecados. Por isso, ao entrar no mundo, diz: Sacrifício e oferta não quiseste; antes, um corpo me formaste; não te deleitaste com holocaustos e ofertas pelo pecado. Então, eu disse: Eis aqui estou (no rolo do livro está escrito a meu respeito), para fazer, ó Deus, a tua vontade. Depois de dizer, como acima: Sacrifícios e ofertas não quiseste, nem holocaustos e oblações pelo pecado, nem com isto te deleitaste (coisas que se oferecem segundo a lei), então, acrescentou: Eis aqui estou para fazer, ó Deus, a tua vontade. Remove o primeiro para estabelecer o segundo.” (Hb. 10:4-9)
Paulo resumiu a questão toda nestas palavras:
“Porque, como, pela desobediência de um só homem, muitos se tornaram pecadores, assim também, por meio da obediência de um só, muitos se tornarão justos.” (Rm. 5:19)
Foi o pecado de Adão, sua desobediência, que mergulhou toda a raça humana em pecado. Foi a obediência de nosso Senhor Jesus Cristo que tornou possível a nossa salvação. Devemos abandonar todos os pensamentos de mérito pela nossa salvação e perceber que nossas obras de justiça são como trapos de imundície (Is. 64:6). Precisamos nos agarrar à justiça de Nosso Senhor Jesus Cristo, que morreu na cruz do Calvário, suportando a punição pelos nossos pecados, e que ressurgiu do túmulo, declarando-nos justos e dando-nos a vitória sobre o pecado e a morte. Eis aqui a nossa esperança, e eis aqui a nossa salvação.
13. A Designação de Davi Como Rei (I Samuel 16:1-23)
Introdução
Lembro-me muito bem do meu primeiro dia de emprego para uma firma de entrega de carnes. Na verdade, o emprego era do meu cunhado, mas concordei em substituí-lo por um semestre enquanto ele fazia um treinamento para lecionar. No meu primeiro dia eu o acompanhei enquanto fazíamos a entrega de carne em diversos lugares. Alguns eram restaurantes muito bons que tinham filé no cardápio, outros eram botequins que serviam “rabo de porco com feijão” por 25 centavos. Ainda me lembro do cheiro horrível que nos recebia nesses lugares.
Achei que deveria me vestir adequadamente, uma vez que era meu primeiro dia no emprego, por isso usei um terno. Jamais cometi aquele erro de novo. Quando a gente entrava num desses botecos, não passava pela porta da frente; íamos direto para a cozinha, pela porta dos fundos. Ao entrar no primeiro estabelecimento, fomos recebidos com olhares assustados, apavorados. O pessoal começou a se dispersar como um bando de baratas tontas.
Não entendi nada, mas meu cunhado sim. “É o terno que está usando”, disse ele. “As pessoas pensam que você é da vigilância sanitária”. Vesti-me bem demais. Parecia um inspetor de saúde. Não é de admirar que tivessem aquelas expressões assustadas e apavoradas. Foi a última vez que usei terno para trabalhar naquele emprego, e fiquei tão feliz quanto meus fregueses.
O mesmo tipo de olhar parece pairar no rosto dos líderes da vila de Belém com a chegada de Samuel (verso 4). “É de paz a tua vinda?”, perguntam. O que será que eles temem? Por que os rostos pálidos, o suor nas palmas das mãos e o tremor nos joelhos? O que eles temem de Samuel? Por que um profeta sairia de seu caminho para vir a esta tribo insignificante e a este lugar tão sem importância? Este homem viera por alguma razão, e a presença de um profeta podia ser vista como a presença do próprio Deus. Talvez seu receio venha de sua devoção e sincero temor a Deus. Talvez não. Talvez seja medo de Saul, uma vez que os pronunciamentos de Samuel a respeito do desprazer divino para com ele parecem ter se tornado públicos:
“Então, disse Samuel a Saul: Procedeste nesciamente em não guardar o mandamento que o SENHOR, teu Deus, te ordenou; pois teria, agora, o SENHOR confirmado o teu reino sobre Israel para sempre. Já agora não subsistirá o teu reino. O SENHOR buscou para si um homem que lhe agrada e já lhe ordenou que seja príncipe sobre o seu povo, porquanto não guardaste o que o SENHOR te ordenou.” (I Sam. 13:13-14)
“Porém Samuel disse: Tem, porventura, o SENHOR tanto prazer em holocaustos e sacrifícios quanto em que se obedeça à sua palavra? Eis que o obedecer é melhor do que o sacrificar, e o atender, melhor do que a gordura de carneiros. Porque a rebelião é como o pecado de feitiçaria, e a obstinação é como a idolatria e culto a ídolos do lar. Visto que rejeitaste a palavra do SENHOR, ele também te rejeitou a ti, para que não sejas rei. Então, disse Saul a Samuel: Pequei, pois transgredi o mandamento do SENHOR e as tuas palavras; porque temi o povo e dei ouvidos à sua voz. Agora, pois, te rogo, perdoa-me o meu pecado e volta comigo, para que adore o SENHOR. Porém Samuel disse a Saul: Não tornarei contigo; visto que rejeitaste a palavra do SENHOR, já ele te rejeitou a ti, para que não sejas rei sobre Israel. Virando-se Samuel para se ir, Saul o segurou pela orla do manto, e este se rasgou. Então, Samuel lhe disse: O SENHOR rasgou, hoje, de ti o reino de Israel e o deu ao teu próximo, que é melhor do que tu. Também a Glória de Israel não mente, nem se arrepende, porquanto não é homem, para que se arrependa.” (I Sam. 15:22-29)
Se Deus rejeitou Saul como rei e está prestes a apontar outro para assumir seu lugar, certamente Samuel irá designar o novo rei. Samuel está com medo de Saul, medo de que ele o mate (16:2). Se Samuel teme que Saul o mate, não é razoável que o povo presuma que aqueles que estão ao seu lado possam também ser mortos por Saul? Afinal, Saul matará Aimeleque e os sacerdotes em Nobe simplesmente por alimentarem Davi (ver I Samuel 22). Os belemitas têm boas razões para temer Saul - e qualquer um que se oponha a ele e venha até eles.
Com um enorme suspiro de alívio, os anciãos de Belém ficam sabendo por Samuel que ele veio oferecer um sacrifício e que serão convidados para a refeição sacrificial. É claro que eles não sabem o resto da história, que é sobre o que realmente trata nossa lição. Temos muito a aprender deste capítulo que descreve a designação de Davi como rei de Israel, aquele que, no devido tempo, substituirá Saul.
As Ordens de Samuel
(16:1-3)
“Disse o SENHOR a Samuel: Até quando terás pena de Saul, havendo-o eu rejeitado, para que não reine sobre Israel? Enche um chifre de azeite e vem; enviar-te-ei a Jessé, o belemita; porque, dentre os seus filhos, me provi de um rei. Disse Samuel: Como irei eu? Pois Saul o saberá e me matará. Então, disse o SENHOR: Toma contigo um novilho e dize: Vim para sacrificar ao SENHOR. Convidarás Jessé para o sacrifício; eu te mostrarei o que hás de fazer, e ungir-me-ás a quem eu te designar.”
Samuel deve ser elogiado por sua lealdade a Saul. Quando Saul desobedece a Deus no capítulo 15, Samuel fica angustiado e clama a Deus durante toda a noite (15:11). Sua angústia é em resposta ao lamento de Deus por ter constituído Saul como rei. Samuel vem interceder por Saul diante de Deus. A reação de Saul à reprimenda de Samuel mal é de arrependimento, o que causa em Samuel ainda mais pesar:
“Nunca mais viu Samuel a Saul até ao dia da sua morte; porém tinha pena de Saul. O SENHOR se arrependeu de haver constituído Saul rei sobre Israel.” (I Sam. 15:35)
É como se Samuel não estivesse disposto a desistir de Saul. Ele deve estar relutante em apontar o sucessor de Saul porque vai parecer como se colocasse o último prego no caixão político de Saul. A pergunta de Deus a Samuel soa como uma suave repreensão. Quanto tempo ainda Samuel lamentará sobre aquele que Deus rejeitou? Quanto tempo Samuel terá uma opinião diferente da de Deus? Deus rejeitou Saul e é tempo de Samuel agir de acordo com isto. Samuel deve encher um chifre com azeite e ir até Jessé, o belemita, onde deve ungir um de seus filhos como substituto de Saul.
A relutância de Samuel toma outra forma no verso 2, quando ele hesita devido aos perigos envolvidos. Samuel se queixa de que, se chegar aos ouvidos de Saul que ele está ungindo um novo rei, ele o matará. Parece que este é um perigo real. Afinal, Saul não hesita ao aniquilar quase todos os amalequitas (capítulo 15). Nem mesmo hesita ao condenar seu próprio filho à morte (capítulo 14). Como Herodes séculos mais tarde, ele não vacila ante o pensamento de dizimar qualquer ameaça potencial ao seu trono. Nem irá relutar em matar qualquer um que apóie um rei rival (ver capítulos 21 e 22). Samuel sente que sua preocupação é uma boa razão para hesitação.
Deus tem a solução para o problema de Samuel. Ele deve tomar um novilho e dizer ao povo de Belém que veio oferecer um sacrifício ao Senhor. Ele deve convidar Jessé para esta refeição sacrificial, a qual propiciará ocasião para que unja um de seus filhos como rei. O filho específico não é identificado, mas deve ser um dos filhos de Jessé. Esta será uma refeição muito semelhante àquela a que Saul foi convidado junto com seu servo (ver capítulos 9 e 10).
Algumas pessoas podem ficar perturbadas diante das instruções que Deus dá a Samuel. Deus não instrui pessoalmente Samuel a enganar Saul e o povo de Belém? É verdade que Deus não informa aos anciãos de Belém todas as coisas que está para fazer por meio de Samuel, mas aquilo que Ele mostra é absolutamente verdadeiro. Samuel vem realmente oferecer um sacrifício. Deus, muitas vezes, tem muito mais em mente do que nos revela de antemão. Este é só meio diferente. A maravilha mesmo é que Deus nos diga algumas das coisas que está por fazer (ver João 15:15).
A Chegada de Samuel, o Sacrifício e a Escolha de Davi
(16:4-13)
“Fez, pois, Samuel o que dissera o SENHOR e veio a Belém. Saíram-lhe ao encontro os anciãos da cidade, tremendo, e perguntaram: É de paz a tua vinda? Respondeu ele: É de paz; vim sacrificar ao SENHOR. Santificai-vos e vinde comigo ao sacrifício. Santificou ele a Jessé e os seus filhos e os convidou para o sacrifício. Sucedeu que, entrando eles, viu a Eliabe e disse consigo: Certamente, está perante o SENHOR o seu ungido. Porém o SENHOR disse a Samuel: Não atentes para a sua aparência, nem para a sua altura, porque o rejeitei; porque o SENHOR não vê como vê o homem. O homem vê o exterior, porém o SENHOR, o coração. Então, chamou Jessé a Abinadabe e o fez passar diante de Samuel, o qual disse: Nem a este escolheu o SENHOR. Então, Jessé fez passar a Samá, porém Samuel disse: Tampouco a este escolheu o SENHOR. Assim, fez passar Jessé os seus sete filhos diante de Samuel; porém Samuel disse a Jessé: O SENHOR não escolheu estes. Perguntou Samuel a Jessé: Acabaram-se os teus filhos? Ele respondeu: Ainda falta o mais moço, que está apascentando as ovelhas. Disse, pois, Samuel a Jessé: Manda chamá-lo, pois não nos assentaremos à mesa sem que ele venha. Então, mandou chamá-lo e fê-lo entrar. Era ele ruivo, de belos olhos e boa aparência. Disse o SENHOR: Levanta-te e unge-o, pois este é ele. Tomou Samuel o chifre do azeite e o ungiu no meio de seus irmãos; e, daquele dia em diante, o Espírito do SENHOR se apossou de Davi. Então, Samuel se levantou e foi para Ramá.”
Os anciãos de Belém ficam pálidos com a chegada de Samuel. Eles temem que sua vinda não seja de paz. Mas as palavras de Samuel os acalmam. Ele veio para oferecer sacrifício e eles são convidados a participar. Eles se santificam e se juntam a Samuel no sacrifício. Além disso, Samuel também consagra Jessé e seus filhos como convidados especiais.
Anos antes, a escolha de Saul não fora tão difícil para Samuel. Deus lhe dissera com antecedência que o futuro rei chegaria no dia seguinte. Desde o princípio Deus tinha deixado claro que Saul era aquele a quem Ele escolhera (9:15-17). No caso do substituto de Saul, Samuel sabe onde estará o novo rei e filho de quem será, mas não sabe qual dos filhos de Jessé será. Samuel tem seus próprios critérios para selecionar o novo rei, alguns dos quais deviam ter origem na designação de Saul, reforçados pelos critérios para designação dos reis daquela época e também da nossa.
Quais seriam exatamente estes critérios? Primeiro, esperava-se que o primogênito fosse o escolhido. O primogênito recebia porção dupla dos bens de seu pai. A liderança da família era transmitida a ele. Esperava-se que ele fosse o mais maduro, o mais experiente e o mais sábio da família. Assim, por que o filho mais novo seria o escolhido de Deus? Além de priorizar a ordem de nascimento, Samuel espera que o futuro rei seja revelado por sua aparência. Estudos mostram que executivos de alto escalão tendem a ser “altos, morenos e bonitos”. Samuel espera a mesma coisa. Foi exatamente assim com Saul (ver 9:2).
Jessé e seus sete filhos sabem o que Samuel veio fazer. É mais ou menos como encontrar a Cinderela. Eles devem estar assustados diante da possibilidade de alguém de sua família ser o próximo rei. E assim Jessé faz seus filhos passarem um a um diante de Samuel, começando pelo mais velho. Deus sabe o que Samuel está pensando quando ele olha para Eliabe, o filho mais velho de Jessé, um rapaz alto, de boa aparência (ver verso 7). Mas Ele diz a Samuel que esta não é a Sua escolha para o futuro rei de Israel, indicando que Seu critério tem mais a ver com o caráter de um homem do que com sua aparência exterior. E assim, o próximo filho de Jessé, Abinadabe, passa por Samuel e também é rejeitado. Então vem Samá, e depois os outros quatro filhos de Jessé, mas Deus não aponta nenhum deles como Seu escolhido.
Certamente Samuel fica perplexo e se pergunta qual deve ser o problema. Até parece que ninguém da família de Jessé considere Davi como rei, mesmo como uma possibilidade remota. Literalmente ele foge de seus pensamentos até que Samuel pergunte a Jessé se não há outros filhos. Bem, há Davi, é claro, mas ele é só um rapazinho - ainda é considerado uma criança - não um homem. Como poderia ser o novo rei? Ele tem um trabalho de criança - guardar as ovelhas. Quando viajo para o exterior, vejo muitas mulheres ou crianças cuidando de pequenos rebanhos de ovelhas. Este é o serviço de Davi, que parece dizer tudo. Como ele pode ser considerado como candidato a rei de Israel?
O que interessa para Deus é o coração de Davi. Saul é um homem cujo coração Deus teve que mudar:
“Sucedeu, pois, que, virando-se ele para despedir-se de Samuel, Deus lhe mudou o coração; e todos esses sinais se deram naquele mesmo dia.” (I Sam. 10:9)
Mas o coração de Saul não continuou leal a Deus e ele tem que ser rejeitado e substituído por um homem como Davi, que tem um coração voltado para Deus. Por isso, Deus diz a Saul:
“Já agora não subsistirá o teu reino. O SENHOR buscou para si um homem que lhe agrada e já lhe ordenou que seja príncipe sobre o seu povo, porquanto não guardaste o que o SENHOR te ordenou.” (I Sam. 13:14)
O que ninguém percebe é que Deus dará a Davi tudo o que ele precisa para ser rei de Israel. O Espírito de Deus imediatamente se apossa dele para guiá-lo e capacitá-lo. Pela providência de Deus, ele é estrategicamente colocado na presença de Saul como seu escudeiro (16:21), onde pode aprender como governa um rei. Davi não é escolhido para substituir Saul imediatamente, mas primeiro ele é colocado numa espécie de internato, para depois ser preparado mentalmente, moral e espiritualmente para reinar, o que ainda levará muitos anos.
Jessé manda alguém até Davi e ele é trazido diante de Samuel. Davi também é um jovem de boa aparência, com todas as qualidades encontradas em seus irmãos mais velhos, salvo sua idade e posição como primogênito. Vemos que Deus não desqualifica Davi por sua boa aparência, mas também não o escolhe por causa disso. Boa aparência num rei é como boa aparência numa esposa - não deve ser a base para a escolha da companheira para o resto da vida. Mas, tendo escolhido uma mulher temente a Deus, se ela for bonita também, de modo algum isto diminui sua atração (ver Pv. 31:30). O caráter de Davi é agradável a Deus e é a base de sua escolha para o serviço. A aparência física de Davi é um bônus extra; as deficiências de Davi serão supridas pelo Espírito Santo e pelo preparo de Deus.
Deus mostra a Samuel que Davi é, de fato, Seu escolhido como rei de Israel e, por isso, Samuel se põe de pé e o unge. O Espírito de Deus vem sobre Davi, apossando-se dele e capacitando-o daí em diante. Samuel, então, ergue-se e retorna para sua casa em Ramá.
A Escolha de Davi para Servir a Saul
(16:14-23)
“Tendo-se retirado de Saul o Espírito do SENHOR, da parte deste um espírito maligno o atormentava. Então, os servos de Saul lhe disseram: Eis que, agora, um espírito maligno, enviado de Deus, te atormenta. Manda, pois, senhor nosso, que teus servos, que estão em tua presença, busquem um homem que saiba tocar harpa; e será que, quando o espírito maligno, da parte do SENHOR, vier sobre ti, então, ele a dedilhará, e te acharás melhor. Disse Saul aos seus servos: Buscai-me, pois, um homem que saiba tocar bem e trazei-mo. Então, respondeu um dos moços e disse: Conheço um filho de Jessé, o belemita, que sabe tocar e é forte e valente, homem de guerra, sisudo em palavras e de boa aparência; e o SENHOR é com ele. Saul enviou mensageiros a Jessé, dizendo: Envia-me Davi, teu filho, o que está com as ovelhas. Tomou, pois, Jessé um jumento, e o carregou de pão, um odre de vinho e um cabrito, e enviou-os a Saul por intermédio de Davi, seu filho. Assim, Davi foi a Saul e esteve perante ele; este o amou muito e o fez seu escudeiro. Saul mandou dizer a Jessé: Deixa estar Davi perante mim, pois me caiu em graça. E sucedia que, quando o espírito maligno, da parte de Deus, vinha sobre Saul, Davi tomava a harpa e a dedilhava; então, Saul sentia alívio e se achava melhor, e o espírito maligno se retirava dele.”
Em questão de tempo, é um longo caminho desde a designação profética de Davi como rei de Israel até sua ascensão ao trono; e ainda mais longo em termos de logística. Como um jovem rapaz, a quem nem mesmo a família considera como candidato a rei, ascende a essa posição, quando um rei paranóico já está nesse lugar, um rei que não hesita em matar seus concorrentes? A resposta a esta pergunta toma tempo e espaço nas Escrituras, mas os versos 14 a 23 nos dão uma amostra de como Deus providencialmente faz aquilo que indica mediante Seu profeta.
Obviamente, Saul não faz idéia do que aconteceu, conforme registrado nos versos 1 a 13 deste capítulo. Se ele acreditar nas palavras de Samuel (pode ser também que não acredite, especialmente à medida que o tempo passe e ele continue como rei de Israel), será realmente afastado e substituído por um homem da escolha de Deus. Ele não sabe que Samuel já designou e ungiu Davi como seu substituto, ou que o Espírito que Deus lhe deu agora é dado a Davi. O que ele realmente sabe é que as coisas estão bem diferentes do que eram. Ele não vê mais Samuel (ver 15:35). Ele não sente a presença e o poder do Senhor, através do Espírito. O que ele experimenta mesmo é um fenômeno espiritual bem diferente. Um “espírito maligno da parte de Deus” se apossa de Saul, aterrorizando-o. Ele parece ter ataques quando o terror deste espírito está presente e épocas que são mais normais.
Como seria de se esperar, existem várias teorias sobre este “espírito maligno da parte de Deus”. A aparição deste “espírito”, bem como o desaparecimento do Espírito Santo, vêm da parte de Deus. Ou seja, é o Senhor quem ordena que o Espírito Santo deixe Saul. Será possível que o pedido de Davi para que Deus não retire dele Seu Espírito (Sl. 51:11) seja, de certa forma, conseqüência daquilo que ele observa com seus próprios olhos enquanto está a serviço de Saul? O espírito maligno também é da parte de Deus. Isto não deveria ser nenhuma surpresa, uma vez que Deus é soberano. Satanás não pode fazer nada a ninguém sem que Deus permita (ver, por exemplo, Jó 1 e 2). Para os servos de Saul, este “espírito maligno” não é novo ou incomum. Eles já o viram e o reconhecem, e sabem qual é o melhor tratamento para Saul. Todas estas coisas me levam a concluir que o espírito que oprime Saul seja demoníaco. Pelo que conheço da história, parece que homens como Adolf Hitler tiveram uma experiência extremamente semelhante.
Os servos de Saul crêem que a música tenha efeito benéfico sobre Saul e recomendam que ele encontre um homem hábil no tocar da harpa para que, quando o espírito o atacar, o músico toque uma canção suave e acalme seu espírito atribulado. Saul aprova a idéia. Ele, acima de tudo, está aterrorizado pela opressão do espírito.
Subitamente um dos servos de Saul se lembra de alguém que se encaixa perfeitamente às suas necessidades. Em algum lugar ele viu e ouviu falar de Davi de Belém. Davi não é apenas um músico dotado que toca harpa com destreza, ele é também um valente guerreiro (talvez por suas “lutas” com o urso e o leão), um homem de boa aparência e de bom senso. Mais importante, é um homem com que o Senhor está presente. As mesmas coisas que qualificam Davi como rei são aquelas que o qualificam para servir ao rei. As qualidades reais de Davi estão se tornando evidentes, até mesmo para aqueles que estão no palácio.
Saul convoca Davi com educação, no entanto, este é um convite que ninguém ousa recusar. O pedido é feito a Jessé, uma vez que Davi ainda vive sob seu teto. Pelas palavras de Saul a Jessé, fica claro que ele sabe que Davi é guardador de ovelhas (ver o verso 19). Jessé envia Davi ao rei junto com uma oferta de alimentos, onde ele começa a servir como seu criado. Conforme o caráter e as habilidades de Davi vão ficando mais evidentes para Saul, ele é promovido à posição de seu escudeiro, provavelmente o serviço mais íntimo e pessoal de qualquer um dos servos de Saul. Saul não só começa a respeitar as habilidades de Davi, ele também começa a amá-lo. Talvez Davi seja quase como um filho para ele.
Termina o período de experiência de Davi e ele toma posse do cargo, por assim dizer, junto ao rei. De forma adequada, Saul solicita a Jessé que permite que Davi permaneça a seu serviço. Assim é que, toda vez que Saul é atormentado pelo espírito maligno, Davi toca sua harpa e tranqüiliza o espírito atribulado do rei. O Espírito de Deus em Davi faz com que o espírito maligno, durante algum tempo, se retire de Saul. Como Saul soletra alívio? D A V I.
Conclusão
O pecado do capítulo 15 é o fim para Saul; não é o fim do seu reinado, mas o fim da oportunidade para ele mudar e se arrepender. Mas, por que ungir Davi tanto tempo antes dele ser nomeado e coroado como rei? Primeiro, o Espírito que está sobre Saul para que desempenhe seus ofícios reais, pode agora ser removido e colocado sobre Davi. É no Espírito que Davi crescerá, amadurecerá e servirá a Saul, enquanto Deus o prepara para o seu ofício. Como é irônico e inesperado que Davi sirva ao rei em preparação para servir como rei. Os caminhos de Deus estão além da nossa capacidade de predizê-los.
Segundo, a unção de Davi acaba sendo um teste para os israelitas. Sua unção, diferentemente de Saul, é semipública. Seu pai e seus irmãos, assim como os homens proeminentes da cidade que comparecem ao banquete sacrificial, precisam saber que o novo rei que substituirá Saul está sendo designado. Na medida em que os homens compreendam que Davi é o próximo rei, sua reação é indicativa da alusão ao Rei de Israel e Seu Reino. Isto também determina seu lugar no reino de Davi.
Deixe-me ilustrar com a história de um homem e sua esposa, Nabal e Abigail, descrita em I Samuel 25. Davi está fugindo de Saul, e ele e seus homens se escondem onde os rebanhos de Nabal são guardados. Eles não molestam nenhum dos pastores de Nabal, nem tomam qualquer animal de seu rebanho. Eles são úteis a Nabal e, como estão na época da tosquia, educadamente lhe solicitam uma oferta. Nabal recusa, com estas palavras:
“Quem é Davi, e quem é o filho de Jessé? Muitos são, hoje em dia, os servos que fogem ao seu senhor. Tomaria eu, pois, o meu pão, e a minha água, e a carne das minhas reses que degolei para os meus tosquiadores e o daria a homens que eu não sei donde vêm?” (I Sam. 25:10b-11)
Não é que Nabal não saiba quem é Davi. Ele sabe que ele é o filho de Jessé, e também sabe que está fugindo de seu senhor, Saul. Em outras palavras, ele sabe que Davi é o rei designado para substituir Saul. Se há alguma dúvida disto, ouça as palavras de sua esposa, Abigail, ditas a Davi:
“Perdoa a transgressão da tua serva; pois, de fato, o SENHOR te fará casa firme, porque pelejas as batalhas do SENHOR, e não se ache mal em ti por todos os teus dias. Se algum homem se levantar para te perseguir e buscar a tua vida, então, a tua vida será atada no feixe dos que vivem com o SENHOR, teu Deus; porém a vida de teus inimigos, este a arrojará como se a atirasse da cavidade de uma funda. E há de ser que, usando o SENHOR contigo segundo todo o bem que tem dito a teu respeito e te houver estabelecido príncipe sobre Israel, então, meu senhor, não te será por tropeço, nem por pesar ao coração o sangue que, sem causa, vieres a derramar e o te haveres vingado com as tuas próprias mãos; quando o SENHOR te houver feito o bem, lembrar-te-ás da tua serva.” (I Sam. 25:28-31)
Nabal sabe exatamente quem é Davi e se recusa a fazer qualquer coisa por ele. Será por que ele pode ter repercussão negativa junto a Saul (ver os capítulos 21 e 22)? Abigail é uma mulher sábia e temente a Deus. Ela sabe quem é Davi, e sua resposta e seu apelo a ele se fundamentam em sua submissão a ele como futuro rei. A designação precoce de Davi como futuro rei de Israel, portanto, se torna um teste.
É quase o mesmo hoje em dia. Quando o autor de I Samuel volta sua atenção de Saul para Davi, ele nos leva a refletir sobre um homem que é um protótipo de nosso Senhor Jesus Cristo. Infelizmente, Saul se parece demais com Satanás. Saul recebe autoridade para governar segundo Deus, no entanto, suas regras e seu governo se tornam mais importantes para ele do que o governo e as leis de Deus. Por isso, ele é posto de lado. Davi é designado para ocupar seu lugar, para governar sobre o povo de Deus com retidão. Satanás, como o Saul dos tempos antigos, foi rejeitado por Deus. Na cruz do Calvário, nosso Senhor derrotou Satanás. Contudo, ele ainda está livre para se opor a Deus, embora seu julgamento e sua punição sejam certos. Neste ínterim, Jesus Cristo foi designado como o Rei de Deus. Ele não apenas proclamou o reino de Deus, Ele também o conquistou com Sua morte, sepultamento e ressurreição. Todos aqueles que se submetem a Ele como Rei entrarão em Seu reino e governarão com Ele por toda a eternidade. A questão para você e para mim, hoje, é: “A quem serviremos?” Quem reinará sobre nós? A que reino iremos nos submeter? Por natureza, todos os homens são nascidos no reino de Satanás. Somente pelo novo nascimento, por confiar na obra de Jesus Cristo na cruz do Calvário, é que os homens são transportados do reino das trevas para o reino da luz, do reino de Satanás para o reino de Deus. Você já mudou os reis, meu amigo?
Samuel erra sobre quem será o rei de Deus. Ele espera que o rei seja “alto, moreno e bonito”, por assim dizer. Deus deixa claro a Samuel que a aparência externa não é Seu critério para a escolha do rei (I Sam. 16:7). Davi também tem boa aparência, mas esta não é a base para sua escolha por Deus. Por desígnio divino, nosso Senhor Jesus Cristo, o rei eterno de Deus, também não devia ser reconhecido por Sua aparência:
“Quem creu em nossa pregação? E a quem foi revelado o braço do SENHOR? Porque foi subindo como renovo perante ele e como raiz de uma terra seca; não tinha aparência nem formosura; olhamo-lo, mas nenhuma beleza havia que nos agradasse. Era desprezado e o mais rejeitado entre os homens; homem de dores e que sabe o que é padecer; e, como um de quem os homens escondem o rosto, era desprezado, e dele não fizemos caso.” (Is. 53:1-3)
“Tende em vós o mesmo sentimento que houve também em Cristo Jesus, pois ele, subsistindo em forma de Deus, não julgou como usurpação o ser igual a Deus; antes, a si mesmo se esvaziou, assumindo a forma de servo, tornando-se em semelhança de homens; e, reconhecido em figura humana, a si mesmo se humilhou, tornando-se obediente até à morte e morte de cruz.” (Fp. 2:5-8)
Pelo que entendo destes textos e de outros, o Senhor Jesus não era uma pessoa que chamava a atenção, fisicamente falando. Os homens não eram atraídos a Ele por Seus belos traços ou por Sua voz profunda, tipo locutor de rádio. Os homens eram atraídos a Ele quando reconheciam Seu coração igual a Deus, Seu ser igual a Deus. Foram Sua submissão e obediência ao Pai que O distinguiram, junto ao fato dEle ter cumprido perfeitamente todas as profecias relativas ao Messias. Ele é aquele apontado por Deus para governar e, quando Ele voltar, todos os homens se ajoelharão diante Dele e O reconhecerão como o Rei de Deus (Fp. 2:9-11). A exortação das Escrituras é para que O recebamos como Rei e que nos tornemos parte de Seu reino, ou aguardemos Sua ira sobre nós como Seus inimigos (Sl. 2:10-12).
Talvez esta seja uma boa ocasião para falarmos sobre música e sua relação com o reino espiritual. Você deve se recordar que em I Sam. 10 (versos 5-6, 10-13) os profetas com quem Saul se encontrou, e a quem se juntou como “um dos profetas” (pelo menos por alguns instantes) quando o Espírito desceu poderosamente sobre ele, estavam acompanhados de instrumentos musicais - tamborim, flauta e harpa (verso 5). De alguma forma, a descida do Espírito sobre Saul (e talvez sobre os outros profetas) está associada à música, ou até mesmo seja principiada por ela. No capítulo 16, as possessões demoníacas de Saul são acalmadas pelo toque da harpa de Davi. Em II Re. 3:14-15 uma vez mais, Eliseu chama um menestrel a fim de profetizar no Espírito. Entendo que a música deva ter algum tipo de papel na ligação (ou desligamento) com o reino espiritual. Acho que devemos ter muito cuidado com o tipo de música que ouvimos. Sei que tem havido muita discussão sobre o “rock”, e não desejo ser muito loquaz neste assunto, mas sugiro que haja um tipo de música potencialmente benéfico e, provavelmente um tipo que possa invocar o espírito errado. Este texto deve nos dar uma pausa para pensar no tipo de música que ouvimos e sua influência sobre nós.
Nossa passagem fala sobre a escolha de Davi para desempenhar uma função dada por Deus - não para sua salvação. Alguns poderiam ficar tentados a se desviar desta passagem achando que Deus escolheu salvar Davi porque ele tinha um coração voltado para Ele. Deus escolheu Davi para servir por causa de seu coração. Há uma diferença enorme entre Deus escolher para um serviço e Sua eleição para salvação. Se Deus escolhesse salvar os que tivessem coração puro, Ele não salvaria ninguém:
“Quem pode dizer: Purifiquei o meu coração, limpo estou do meu pecado?” (Pv. 20:9, ver Rm. 3:9-18).
“Enganoso é o coração, mais do que todas as coisas, e desesperadamente corrupto; quem o conhecerá?” (Jr. 17:9, ver também Rm. 3:9-18)
Deus não salva os homens devido àquilo que vê em seus corações e gosta do que vê. Deus salva homens que são vis pecadores em seus corações e tem misericórdia deles, colocando seus pecados sobre Seu Filho, Jesus Cristo. Somente Cristo é sem pecado e, por isso, capaz de morrer pelos pecados dos outros. Há apenas uma pessoa em toda a história da raça humana cujo coração foi livre de pecado, e essa pessoa é Jesus Cristo. Deus salva aqueles que confiam Nele para serem perdoados de seus pecados e para terem o presente da vida eterna.
Hoje em dia há muita discussão sobre liderança, e devo dizer que as qualidades e qualificações procuradas nos líderes contemporâneos não são aquelas que Deus buscou em Davi. Os evangélicos escolhem seus líderes quase nas mesmas bases que a sociedade secular. Procuramos homens que tenham “recursos” (dinheiro e influência) e “uma boa cabeça prá negócios”. Deus buscou um homem que tinha um coração voltado para Ele. Creio que esta característica seja o primeiro e principal pré-requisito para o tipo de liderança que Deus quer. Vamos procurar ser o tipo de homens e mulheres que Deus busca para o Seu serviço.