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Where the world comes to study the Bible

From the series: Profitant des prophètes

Balaam, 2ème Partie (Nombres 22:36-24:25)

Introduction

J’étais au supermarché l’autre jour, et passant dans un rayon, j’ai croisé une autre personne qui faisait ses achats. Cette femme avait un enfant dans le chariot, qui devait avoir cinq ou six ans. C’était un enfant très mignon, et je fus spécialement fasciné par la façon dont ses longs cheveux avaient été méticuleusement tressés. Et quand nos yeux se croisèrent, j’ai dit quelque chose comme ça, « Bonjour. Tu as de très beaux cheveux. Quelle belle petite fille tu es ! » La maman me regarda avec dégout et répliqua, « Son nom est Benoit. » Qu’aurais-je pu dire ? Il n’y avait aucun moyen de rattraper ce que j’avais dit ou de corriger ma bavure. Rapidement, j’ai réalisé qu’il était nécessaire pour moi d’aller chercher quelque chose dont j’avais besoin plusieurs rayons plus loin.

Quelques fois, nous disons des choses qui nous mettent en difficulté. Quelqu’un m’a envoyé un e-mail récemment à propos de choses que vous ne devriez jamais dire à un agent de police. Ça incluait les choses suivantes:

· « Je ne peux sortir mon permis à moins que vous me teniez ma bière. »

· « Désolé Mr l’Agent, je n’ai pas réalisé que mon détecteur de radar n’était pas branché. »

· « Vous allez contrôler le coffre, n’est-ce pas ? »

· « Je croyais qu’il fallait être en bonne condition physique pour être officier de police. »

Pour autant que j’aimerais le faire, le faux prophète Balaam ne trouva rien à dire qui aurait fait plaisir à Balaq, le roi de Moab. Ce roi païen essaya de persuader Balaam de maudire les Israélites, qui campaient aux alentours, prêts à prendre possession de la Terre Promise.

« Balaam lui répondit:
   ---Ce sont les envoyés de Balaq, fils de Tsippor, roi de Moab, qui m'a fait dire:

   «Le peuple qui est sorti d'Egypte envahit maintenant le pays! Viens donc le maudire pour moi; peut-être arriverai-je alors à le combattre et à le chasser!»

   Mais Dieu dit à Balaam:
   ---Ne va pas avec eux. Tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni. » (Nombres 22:10-12)

Dans notre leçon précédente, nous nous étions concentrés sur Nombres 22 et l’invitation que Balaam reçut d’une délégation envoyée par Balaq. Balaq fit une offre très tentante à Balaam, s’il venait et maudissait Israël pour lui. Parce que Balaam voulait accepter l’offre de Balaq, il n’écouta pas quand Dieu lui interdit d’aller avec la délégation qui était venue le chercher. Il n’écouta pas non plus son ânesse, qui lui parla. Seulement, quand il vit l’Ange de l’ETERNEL, offrit-il de retourner chez lui. Dieu instruisit Balaam de continuer le voyage, mais avec une condition expresse: il devrait soigneusement ne dire que les paroles que Dieu lui donnerait (22:35). Si Balaam n’apprenait rien d’autre, c’était que quand il parlait pour Dieu, il ne devait rien dire autre que ce que Dieu lui avait révélé.

Comme nous approchons Nombres 22:36 – 24:25, nous essayerons de concentrer sur trois choses: (1) la persistance têtue de Balaq ; (2) le progrès de Balaam ; et (3) les messages que Dieu avait dit par Balaam. Je vous rappellerais que bien que Balaam était un faux prophète, les paroles qu’il parlait dans notre texte étaient les paroles de Dieu. Tout comme Dieu peut parler à travers un âne, Il peut aussi parler par un homme comme Balaam. En effet, une des grandes prophéties de l’Ancien Testament peut être trouvée dans notre texte ! Malgré le genre de bouche qui la parle, écoutons bien ce que Dieu dit, et cherchons à apprendre ce que Balaam et Balaq n’apprirent pas.

La Perséverance de Balaq

Quelqu’un de ma famille disait que sa mère était la femme la plus gracieuse qu’il connaissait. Il revendiquait qu’elle trouvait toujours quelque chose de bon à dire de tout le monde. « Ben, » il dirait, « si vous lui demandiez à propos du diable, elle vous dirait, « Au moins, il est persévérant. » C’est une chose que nous pouvons dire a propos de Balaq. Dans notre texte, Balaq est à la fois « persévérant » et « constant ». C’est une bonne façon de dire qu’il était un homme obstiné, qui refusa d’écouter et d’apprendre. La Bible a d’autres noms pour des gens comme lui.

En lisant à travers ces chapitres de Nombres, je suis stupéfait que cet homme n’abandonne jamais, et qu’il ne semble jamais comprendre le message. C’est en dépit du fait que c’est Dieu qui parle et qui répète le message plusieurs fois. Ici est un roi qui est disposé à très bien payer Balaam pour ses paroles, s’il maudissait Israël. Pourtant, il n’est pas disposé à tenir compte des paroles de Balaam, qui prononce une malédiction sur n’importe qui qui maudirait Israël. Balaq n’apprend absolument rien de cette rencontre avec le Dieu d’Israël.

Sa persévérance est vue dans son refus d’accepter la réponse de Balaam quand il déclina son invitation de le rencontrer et de maudire Israël. Sa persistance est aussi vue dans les nombreux essais d’approcher Dieu dans la vénération (Nombres 22:39 – 23:6 ; 23:13-17,27-30). Si je suis correct, Balaq n’essaye pas que Balaam persuade ses « dieux » païens de maudire les Israélites et leur Dieu. Je suspecte que Balaq avait déjà essayé cela et raté. Je crois que Balaam est amené en tant que consultant spirituel, avec l’espoir qu’il pourra, d’une façon ou d’une autre, communiquer avec Yahwé et Le provoquer à maudire Son propre peuple, les Israélites, sur lesquels Il avait prononcé Sa bénédiction.

Balaq se conduisit comme le « parrain » de la Mafia, qui essaye de « faire à Balaam et à Dieu une offre qu’ils ne pourraient pas refuser. » D’un coté, il utilise la flatterie et la corruption pour persuader Balaam, et de l’autre, il y a la menace sous-entendue que du mal lui arrivera si Balaq ne reçoit pas ce qu’il demande. Balaq regarde Dieu comme étant faible de volonté, alors il espère changer la volonté de Dieu en persistant de le pousser à maudire Israël. Alors il bouge d’un endroit à un autre, faisant un sacrifice après un autre, comme si la qualité et la quantité de ses offrandes pouvaient manipuler Dieu. Dieu n’est ni impressionné, ni ne change-t-Il Son avis.

Remarquez aussi que Balaq est très disposé à joindre ensemble Balaam et n’importe quel « Dieu » pour obtenir ce qu’il veut. Il est un classique polythéiste (un croyant en plusieurs dieux). Il voit les dieux comme certaines gens voient les vitamines – si un est bon, alors plusieurs est bien mieux. Alors, Balaq est bien plus disposé à s’unir avec d’autres prophètes et d’autres dieux, tant qu’il obtient ce qu’il veut. Sa devise est, « plus on est de fous, plus on rit ».

L’approche de Balaq était l’opposé des instructions de Dieu à Israël. A maintes reprises, Dieu avertit les Israélites de ne pas adopter aucun autre dieu ou d’intégrer aucunes de leurs pratiques religieuses. Leur sécurité venait d’être seuls, en se gardant séparés des nations païennes autour d’eux, et en vénérant Dieu seul. Balaq ne pouvait pas même comprendre à quel point sa vénération était offensive au Dieu d’Israël. Essayait-il d’attirer l’attention de Dieu ? Il y succéda, mais pas de la façon dont il voulait.

Le Progrès de Balaam

Le plus que j’ai étudié ce passage, le plus j’ai été impressionné avec la différence entre Balaq et Balaam. Les deux hommes étaient des païens, c’est vrai, mais chacun répondit différemment à la révélation divine dans ce récit. Balaq ne fait aucun progrès du tout. Il est exactement le même homme à la fin de l’histoire qu’il est au début. Cependant, Balaam subit des changements importants. Il fait beaucoup de progrès dans sa compréhension de Dieu, et dans la façon dont il parle comme un prophète. Considérez ces exemples du progrès de Balaam dans notre passage.

Balaam apprend que les gens que Balaq appelle simplement « un peuple » sont « le peuple de Dieu ».

« Il envoya des messagers à Balaam, fils de Beor, qui vivait à Petor sur l'Euphrate, son pays d'origine, pour le faire venir, en lui disant:
   ---Voici qu'un peuple est sorti d'Egypte! Il envahit toute la région et il s'est installé vis-à-vis de mon pays.

   Maintenant, viens, je te prie! Maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi. Peut-être parviendrai-je alors à le battre et à le chasser du pays, car je le sais, celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit. » (Nombres 22:5-6, mon accentuation en gras)

« Oui, j'ai reçu la charge de prononcer une bénédiction.
      Il a béni: je n'y changerai rien.

   Il n'a pas constaté de péché chez Jacob,
      et il ne trouve pas de mal en Israël.
      Oui, l'Eternel son Dieu est avec lui.
      Dans ses rangs retentit l'acclamation royale.

   Dieu les a fait sortir d'Egypte:
      sa puissance est semblable à la force du buffle,

   et la divination est absente en Jacob:
      on ne consulte pas d'augure en Israël,
      il est dit à Jacob au moment opportun,
      oui, il est dit à Israël ce que Dieu accomplit. » (Nombres 23:20-23, mon accentuation en gras)

Balaam apprend que ceux que Balaq veut qu’il maudisse sont ceux que Dieu a bénis.

« Maintenant, viens, je te prie! Maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi. Peut-être parviendrai-je alors à le battre et à le chasser du pays, car je le sais, celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit…

… Mais Dieu dit à Balaam:
   ---Ne va pas avec eux. Tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni. » (Nombres 22:6,12, mon accentuation en gras)

Puis Balaam reçoit son message et dit,

« Alors il déclama cet oracle:
      D'Aram, Balaq m'a fait venir,
      oui, le roi de Moab m'a fait venir des monts de l'Est, disant :
      Maudis Jacob pour moi!
      Viens et profère des menaces contre Israël!

   Mais comment maudirais-je? Dieu ne l'a pas maudit.
      Comment menacerais-je celui que l'Eternel ne veut pas menacer?
» (Nombres 23:7-8, mon accentuation en gras)

« Dieu n'est pas homme pour mentir,
      ni humain pour se repentir.
      A-t-il jamais parlé sans qu'il tienne parole?
      Et n'accomplit-il pas ce qu'il a déclaré?

   Oui, j'ai reçu la charge de prononcer une bénédiction.
      Il a béni: je n'y changerai rien. » (Nombres 23:19-20, mon accentuation en gras)

Eventuellement Balaam admet son péché en allant avec les émissaires de Balaq et il offre de retourner chez lui. Quand Balaq convoque Balaam, ce faux prophète veut vraiment aller et maudire les Israélites. Evidement, Balaam aurait été récompensé généreusement, qu’il était impatient d’encaisser. Après que Dieu l’ordonne de ne pas aller avec la délégation (22:6,12), Balaam décline l’invitation des émissaires de Balaq, mais sans conviction, laissant ainsi la porte ouverte pour d’autres négociations. Quand une meilleure offre est proposée et Balaam recherche la permission de Dieu d’aller avec eux, Dieu lui donne la permission, mais éventuellement il lui devient apparent que cela déplaisait grandement à Dieu, mettant sa vie en péril. Ce fut en premier communiqué indirectement par l’ânesse de Balaam, en se détournant à maintes fois du chemin. Puis cela fut transmit plus clairement et fortement quand l’ânesse parla à Balaam, et finalement quand il vit l’Ange de l’ETERNEL se tenant sur son chemin, avec l’épée tirée. Balaam finalement admit sa culpabilité en allant voir Balaq (22:34) et offrit de faire demi-tour.

Les paroles de Balaam à Balaq indiquent quelques mouvements dans la bonne direction. Balaam dit à Balaq qu’il n’a pas de pouvoir, par lui-même, de parler pour Dieu (22:38). Il l’informe aussi que ce que Dieu met dans sa bouche, ça il doit le dire (22:38 ; 23:3,12).

Au début, Balaam n’est pas entièrement franc en ce qu’il dit, mais à la fin, il parle très clairement et fortement à Balaq. Balaam ne dit pas tout ce que Balaq lui avait communiqué à travers la délégation qu’il avait envoyée (comparez 22:5-6 avec 22:11). De même, Balaam ne transmet pas à Balaq tout ce que Dieu lui avait dit (comparez 22:9,12 avec 22:13). Mais après l’épreuve avec son ânesse et l’Ange de l’ETERNEL, Balaam fait attention de dire tout ce que Dieu lui révéla. Le message qu’il dit était les paroles de Dieu.

Balaam commence à s’identifier lui-même avec Dieu et avec la nation Israël.

« Balaam répondit aux serviteurs de Balaq:
   ---Même si Balaq me donnait son palais rempli d'argent et d'or, je ne pourrais pas transgresser l'ordre de l'Eternel, mon Dieu, même pour une petite chose. » (Nombres 22:18, mon accentuation en gras)

« Qui a jamais compté les foules de Jacob, qui sont aussi nombreuses que les grains de poussière,
      ou qui a dénombré le quart du peuple d'Israël?
      Qu'il me soit accordé la même mort que celle de ces justes,
      et que mon avenir soit identique au leur!
» (Nombres 23:10)

Balaam arrive à comprendre que le Dieu d'Israël était le Dieu unique. Balaam commence à comprendre la « disparité » de Dieu comparé aux « dieux » avec lesquels il avait traité auparavant. Spécialement, Balaam commence à comprendre la souveraineté de Dieu:

« Alors Balaam prononça son oracle:
      Allons, Balaq, écoute!
      Fils de Tsippor, prête-moi attention,

   Dieu n'est pas homme pour mentir,
      ni humain pour se repentir.
      A-t-il jamais parlé sans qu'il tienne parole?
      Et n'accomplit-il pas ce qu'il a déclaré?

   Oui, j'ai reçu la charge de prononcer une bénédiction.
      Il a béni: je n'y changerai rien.

   Il n'a pas constaté de péché chez Jacob,
      et il ne trouve pas de mal en Israël.
      Oui, l'Eternel son Dieu est avec lui.
      Dans ses rangs retentit l'acclamation royale. 

Dieu les a fait sortir d'Egypte:
      sa puissance est semblable à la force du buffle,

   et la divination est absente en Jacob:
      on ne consulte pas d'augure en Israël,
      il est dit à Jacob au moment opportun,
      oui, il est dit à Israël ce que Dieu accomplit.

   Voici, comme un lion, un peuple qui se lève,
      il bondit comme un lion,
      il ne se couche pas sans avoir dévoré sa proie,
      sans avoir bu le sang de ses victimes. » (Nombres 23:18-24, mon accentuation en gras)

Quand Balaam apprend comment la volonté de Dieu est supposée être recherchée, il cesse d’utiliser ses méthodes païennes et utilise celles qui font plaisir à Dieu:

« Balaam, voyant bien que l'Eternel trouvait bon de bénir Israël, n'alla pas, comme les autres fois, à la recherche d'augures. Il se tourna vers le désert » (Nombres 24:1)

En premier, Dieu « mit les mots dans la bouche de Balaam, » comme Il l’avait fait avec l’ânesse. Mais plus tard l’Esprit de Dieu vint sur Balaam et il parla par le Saint Esprit:

« Le roi reprit:
   ---Ne serait-ce pas Joab qui est derrière tout cela?
   La femme répondit:
   ---Aussi vrai que tu es vivant, ô roi mon seigneur, on ne peut s'écarter ni à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est bien ton serviteur Joab qui m'a chargée de te parler, c'est lui qui a indiqué à ta servante tout ce qu'elle devait dire. » (2 Samuel 14:19, mon accentuation en gras)

« Et maintenant, conclut Michée, c'est ce qui est arrivé: l'Eternel a fait qu'un esprit de mensonge inspire tous tes prophètes ici présents, car l'Eternel a résolu ta perte. » (1 Rois 22:23, mon accentuation en gras)

« et regarda Israël campé par tribus. Alors l'Esprit de Dieu vint sur lui.

   Et il prononça son oracle:
      C'est là ce que déclare Balaam, le fils de Beor… » (Nombres 24:2-3a, mon accentuation en gras)

A la fin, Balaam parle les mots de Dieu à Balaq, en dépit du fait qu’il a déjà été renvoyé et sommé de partir, et en dépit du fait que de le faire met sa vie en péril:

« Alors Balaq se mit en colère contre Balaam, frappa des mains et lui dit:
   ---C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai appelé; et voici la troisième fois que tu les combles de bénédictions!

   Puisqu'il en est ainsi, retourne chez toi! Je voulais te combler d'honneurs, mais voici que l'Eternel te frustre de ces honneurs.

   Balaam lui répondit:
   ---N'ai-je pas expressément dit aux messagers que tu m'as envoyés:

   «Même si Balaq me donnait son palais rempli d'argent et d'or, je ne pourrais pas transgresser l'ordre de l'Eternel pour faire quoi que ce soit en bien ou en mal»? Je ne pourrai dire que ce que l'Eternel dira.

   Maintenant, je m'en retourne chez les miens. Mais auparavant, viens, je vais t'annoncer ce que ce peuple-ci fera au tien dans les temps à venir.

   Et il prononça son oracle:
      C'est là ce que déclare Balaam, le fils de Beor,
      voici ce que proclame l'homme au regard pénétrant,

   oui, celui qui entend les paroles de Dieu,
      qui a accès à la science du Très-Haut,
      qui perçoit la révélation du Tout-Puissant,
      dont les yeux se dessillent
      quand il tombe, prostré:

   Je le vois bien, mais ce n'est pas pour maintenant,
      je le contemple, mais non de près;
      un astre monte de Jacob,
      un sceptre surgit d'Israël;
      il brise les flancs de Moab,
      il abat tous les fils de Seth.

   Edom sera conquis;
      Séir, son ennemi, tombera en sa possession.
      Le peuple d'Israël accomplit des exploits.

   Celui qui surgira de Jacob régnera,
      et il fera périr des villes les derniers survivants.

   Balaam aperçut Amalec et il prononça son oracle:
      Amalec était à la tête de toutes les nations,
      mais sa postérité en fin de compte disparaîtra.

   Puis il vit les Qéniens et prononça son oracle:
      Ta demeure est solide,
      ton nid[g] est juché sur le roc,

   mais finalement le Qénien sera exterminé
      quand, en captivité, Assour t'emmènera captif.

   Enfin il prononça encore un oracle:
      Hélas: Qui survivra[i] lorsque Dieu agira?

   Des bateaux viennent de Kittim,
      ils soumettront Assour, ils soumettront Héber,
      et même ce dernier court à sa ruine.

   Puis Balaam se mit en route et s'en retourna chez lui. Balaq, lui aussi, s'en alla de son côté. » (Nombres 24:10-25)

Quelqu’un pourrait se demander pourquoi il y a quatre prophéties différentes données à travers Balaam dans les chapitres 23 et 24. Balaq semble insister à chercher d’autres révélation, dans l’espoir qu’il pourrait, d’une façon ou d’une autre, changer les buts et les promesses de Dieu. Mais quand vous comparez les quatre prophéties, vous commencez à observer certaines relations très intéressantes. (1) Chaque prophétie suivante est plus longue et plus spécifique que la précédente. De la perspective de Balaq, chaque prophétie devient pire. (2) Au début, les paroles de Balaam accentuent l’impossibilité de maudire le peuple que Dieu a béni ; comme ces prophéties continuent, il y a une accentuation et une spécificité grandissante en ce qui concerne le jugement de Dieu sur les ennemis d’Israël. Est-ce que Balaq veut maudire le peuple de Dieu ? Au lieu de ça, il trouve que lui et son peuple sont maudits ! (3) Il y a une insistance et une spécificité grandissante en ce qui concerne les bénédictions que Dieu amènera sur Son peuple, Israël.

Balaq devient de plus en plus en colère avec les prophéties de Balaam. Il insiste qu’il n’acceptera pas ce genre de prophéties, et que Balaam devrait bien présenter avec quelque chose de mieux. Finalement, après la troisième prophétie de Balaam, Balaq abandonne, et avec furie somme Balaam de partir. Il n’y aura pas de chèque de bonus pour Balaam, et même pas de paye pour lui. Si Balaam veut épargner sa vie, il a intérêt à vite disparaître. Surement, Balaam n’a pas manqué le point, et pourtant au lieu de la fermer et de partir vite, il donne une dernière prophétie contre le souhait de Balaq. C’est une prophétie incroyable de bénédictions pour Israël et de jugement pour tous les ennemis d’Israël. Par la fin de Nombres 24, nous pouvons voir que Balaam a fait un long chemin depuis le gars que nous avons rencontré au début du chapitre 22.

Une Brève Etude des Prophéties de Balaam

Le Problème fondamental

Ce que Balaq ne comprend pas, et que Balaam commence à comprendre, est que la relation de Dieu avec Israël est basée sur Son Alliance avec Abraham et ses descendants. Contrairement aux hommes, Dieu ne brisera pas Ses promesses. Peu importe ce que Balaq offre, il n’y a aucun moyen que Balaam ou n’importe quel prophète puisse Le manipuler pour qu’Il abandonne Son peuple, à qui Il S’est éternellement engagé sous la forme d’une alliance:

« L'Eternel dit à Abram:
   ---Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t'indiquerai.

   Je ferai de toi l'ancêtre d'une grande nation; je te bénirai, je ferai de toi un homme important et tu deviendras une source de bénédiction pour d'autres.

   Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui t'outrageront[b]. Tous les peuples de la terre seront bénis à travers toi. » (Genèse 12:1-3)

En relation à l’alliance de Dieu promise à Abraham, les ancêtres de la nation Israël, la requête de Balaq à Balaam est vue pour ce qu’elle est – impossible:

« Il envoya des messagers à Balaam, fils de Beor, qui vivait à Petor sur l'Euphrate, son pays d'origine, pour le faire venir, en lui disant:
   ---Voici qu'un peuple est sorti d'Egypte! Il envahit toute la région et il s'est installé vis-à-vis de mon pays.

   Maintenant, viens, je te prie! Maudis-moi ce peuple, car il est plus fort que moi. Peut-être parviendrai-je alors à le battre et à le chasser du pays, car je le sais, celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit. » (Nombres 22:5-6)

Puis Balaam reçut son message et dit,

« Alors il déclama cet oracle:
      D'Aram, Balaq m'a fait venir,
      oui, le roi de Moab m'a fait venir des monts de l'Est.
      Allons! Maudis Jacob pour moi!
      Viens et profère des menaces contre Israël!

   Mais comment maudirais-je? Dieu ne l'a pas maudit.
      Comment menacerais-je celui que l'Eternel ne veut pas menacer?» (Nombres 23:7-8, mon accentuation en gras)

Toute les prophéties de Balaam sont les résultats de l’alliance de Dieu promise à Israël, et les essais de Balaq d’inverser l’alliance seront futiles.

La Première Prophétie de Balaam (Nombres 23:7-10)

« Alors il déclama cet oracle:
      D'Aram, Balaq m'a fait venir,
      oui, le roi de Moab m'a fait venir des monts de l'Est.
      Allons! Maudis Jacob pour moi!
      Viens et profère des menaces contre Israël!

   Mais comment maudirais-je? Dieu ne l'a pas maudit.
      Comment menacerais-je celui que l'Eternel ne veut pas menacer?

   Voici: je le contemple du sommet des rochers,
      et, du haut des collines, je le regarde.
      Je le vois: c'est un peuple qui demeure à l'écart,
      il ne se considère pas semblable aux autres peuples.

   Qui a jamais compté les foules de Jacob, qui sont aussi nombreuses que les grains de poussière,
      ou qui a dénombré le quart du peuple d'Israël?
      Qu'il me soit accordé la même mort que celle de ces justes,
      et que mon avenir soit identique au leur! »

La première prophétie est courte et va directement au point. Balaq a amené Balaam d’Aram, l’instruisant de maudire Israël (Nombres 23:7). Il est impossible pour Balaam d’accorder cette requête parce que comme prophète, il ne peut que répéter ce que Dieu a déclaré. Dieu ne dénonça pas Israël, alors Balaam ne peut non plus les dénoncer (verset 8). C’est une nation qui est séparée de toutes les autres (verset 9), et ils deviennent même plus nombreux et plus forts (verset 10a). Balaam ne peut les maudire ; il indique qu’il souhaiterait même pouvoir recevoir leurs bénédictions, qui incluent un espoir qui s’étend au-delà de la tombe (10b).

Le Deuxième Oracle de Balaam (Nombres 23:18-24)

« Alors Balaam prononça son oracle:
      Allons, Balaq, écoute!
      Fils de Tsippor, prête-moi attention,

   Dieu n'est pas homme pour mentir,
      ni humain pour se repentir.
      A-t-il jamais parlé sans qu'il tienne parole?
      Et n'accomplit-il pas ce qu'il a déclaré?

   Oui, j'ai reçu la charge de prononcer une bénédiction.
      Il a béni: je n'y changerai rien.

   Il n'a pas constaté de péché chez Jacob,
      et il ne trouve pas de mal en Israël[d].
      Oui, l'Eternel son Dieu est avec lui.
      Dans ses rangs retentit l'acclamation royale.

   Dieu les a fait sortir d'Egypte:
      sa puissance est semblable à la force du buffle,

   et la divination est absente en Jacob:
      on ne consulte pas d'augure en Israël,
      il est dit à Jacob au moment opportun,
      oui, il est dit à Israël ce que Dieu accomplit[e].

   Voici, comme un lion, un peuple qui se lève,
      il bondit comme un lion,
      il ne se couche pas sans avoir dévoré sa proie,
      sans avoir bu le sang de ses victimes. »

Ma perception de Balaq est qu’il est un homme qui a l’habitude d’avoir ce qu’il veutt. Personne n’osait lui parler durement, et pourtant il avait dit clairement à Balaam qu’il ne voulait plus de prophétie comme la première (23:11-12), les paroles de Balaam devinrent plus claires et plus puissantes. Son second message commence avec des mots que nous pourrions paraphraser de cette façon: « Tiens-toi droit et écoutes, Balaq, parce que Dieu a un petit mot pour toi, et t’as intérêt à faire attention ! »

Balaq a put avoir l’habitude de donner des ordres aux hommes, et même à ses « dieux », mais le Dieu d’Israël est différent. Il n’est pas un homme. Il ne ment pas, et Il ne brise pas Ses promesses. Il ne prend pas d’ordre des hommes. Si Dieu s’est engagé à bénir Israël, c’est comme ça que ça sera (verset 20).

Le verset 21 est absolument incroyable. Derrière ce verset, il apparaît y avoir la présomption de la part de Balaq que les bénédictions de Dieu sont basées sur les mérites de ceux qui sont bénis. Balaq apparaît ainsi essayer de surpasser Israël, par ses sacrifices et en engageant Balaam. Balaam gâche à nouveau les plans de Balaq en informant ce roi païen que les bénédictions de Dieu sont basées sur le principe de la grâce. Dieu n’a pas conclut Son alliance avec Israël, basée sur la vertu d’Israël. En effet, Dieu ne regarde pas à tous les péchés de Jacob. La bonté de Dieu pour Israël est ancrée dans Sa grâce. C’était la base de Son guidage d’Israël en sortant d’Egypte. Balaq devrait se souvenir que Dieu défendit Israël contre ses ennemis, les rendant ainsi invincibles. Il n’y avait aucun moyen que Balaam puisse inverser cela pour amener la ruine d’Israël. Opposer Israël est opposer le Dieu d’Israël (versets 22-23).

Le verset final, Nombres 23:24, conclut avec un mot puissant de promesse et un avertissement. Ce que Dieu a fait pour Israël montre Sa fidélité et Sa puissance. Mais Dieu a pourtant encore beaucoup de grandes choses à faire pour Son peuple dans l’avenir. Il fera qu’Israël se dressera comme un lion. Comme un lion, Israël ne se reposera pas avant d’avoir détruit et consommé sa proie – et nous savons tous qui cela inclura (Nombres 31:1-12) ! Ce dernier verset de la seconde prophétie de Balaam est un avertissement très puissant qu’Israël détruira ses ennemis. Le point de tout cela est assez clair – aucune nation ne devrait devenir l’ennemi d’Israël. C’est précisément ce que Balaq fit.

L’accentuation de ce second message de Balaam est sur le Dieu d’Israël, Sa nature, et Ses qualités. Basé sur l’alliance de Dieu et Son caractère, il est certain que les bénédictions d’Israël sont sures et garanties. Et basées sur la relation de Son alliance avec Israël, évidente dans l’exode, aucune nation n’osera opposer le peuple de Dieu. Le faire est devenir l’ennemi de Dieu et faire face à la destruction. S’il y a une malédiction à être prononcée, elle doit être prononcée sur les ennemis de Dieu, parce que les bénédictions de Dieu ont été promises à Son peuple, Israël.

Le Troisième Oracle de Balaam (Nombres 24:3-9)

« Et il prononça son oracle:
      C'est là ce que déclare Balaam, le fils de Beor,
      voici ce que proclame l'homme au regard pénétrant,

   oui, celui qui entend les paroles de Dieu,
      qui perçoit la révélation du Tout-Puissant,
      dont les yeux se dessillent quand il tombe, prostré:

   Que tes tentes sont belles, ô peuple de Jacob!
      Et tes demeures, ô Israël!

   Comme des torrents, elles se répandent,
      c'est comme des jardins alignés près d'un fleuve,
      comme des aloès plantés par l'Eternel,
      ou bien comme des cèdres croissant au bord des eaux.

   De ses réservoirs l'eau déborde,
      la semence est plantée dans des champs irrigués.
      Son roi est grand, plus que le roi Agag;
      et son royaume gagnera en puissance.

   Quand Dieu le fit sortir d'Egypte,
      avec une puissance semblable à la force du buffle,
      il dévora les peuples qui lui étaient hostiles,
      il leur brisa les os
      et les cribla de flèches.

   Le voici couché comme un lion,
      au repos comme un lion. Qui le fera lever?
      Il est béni celui qui te bénit,
      il est maudit celui qui te maudit!  »

Lisant les premiers mots de ce troisième oracle, je suis impressionné par la façon autoritaire sans cesse croissante avec laquelle Balaam parle pour Dieu. Les versets 3 et 4 le transmettent aussi avec force. Balaam revendiqua parler pour les « dieux » avant, maintenant, il réalise que la révélation qu’il a reçue vient du seul Vrai Dieu, et que ses mots sont par conséquent dignes de foi. En terminologie contemporaine, Balaam en est arrivé à croire en l’inspiration et l’autorité des Ecritures, et il voit que ce qu’il reporte est la Parole de Dieu. Cela affecte certainement la façon dont Balaam traite Balaq, et cela devrait aussi affecter la façon dont Balaq répond à la Parole du Seigneur.

Le reste du troisième oracle de Balaam prononce une bénédiction sur Israël. Combien cela a dû irriter Balaq. Il payait pour une malédiction, pas une bénédiction ! Combien différente est la façon dont Dieu regarde les Israélites, campant aux alentours. Balaq les regarde comme une grande menace pour lui et son peuple. Dieu les voit comme superbes. Ils sont comme des jardins, plantés près de la rivière. Dieu les arrosera fidèlement et ils grandiront forts, mettant en défaite tous leurs ennemis (versets5-9). L’image du lion dévorant sa proie introduit dans le dernier oracle (23:24) est une fois de plus utilisée (24:9). Et maintenant, l’alliance avec Abraham est réitérée d’une façon qui inversait précisément ce que Balaq cherchait !

Balaq bout de colère. Comment Balaam peut-il tourner ses plans sens dessus-dessous, bénissant le peuple même qu’il lui payait de maudire, et maudissant ceux qu’il insistait il bénisse ! Pire encore, Balaam fit cela trois fois (24:10). Balaq savait comment faire du mal à un homme comme Balaam – il le renverrait sans le payer (24:11). Balaam essaye d’expliquer, mais Balaq n’écoute pas (24:12-13). En dépit de sa colère, Balaam donne à Balaq un dernier mot non sollicité du Seigneur dans sa quatrième et dernière prophétie.

Le Quatrième et Dernier Oracle de Balaam (nombres24:15-25)

« Et il prononça son oracle:
      C'est là ce que déclare Balaam, le fils de Beor,
      voici ce que proclame l'homme au regard pénétrant,

   oui, celui qui entend les paroles de Dieu,
      qui a accès à la science du Très-Haut,
      qui perçoit la révélation du Tout-Puissant,
      dont les yeux se dessillent
      quand il tombe, prostré:

   Je le vois bien, mais ce n'est pas pour maintenant,
      je le contemple, mais non de près;
      un astre monte de Jacob,
      un sceptre surgit d'Israël;
      il brise les flancs de Moab,
      il abat tous les fils de Seth.

   Edom sera conquis;
      Séir, son ennemi, tombera en sa possession.
      Le peuple d'Israël accomplit des exploits.

   Celui qui surgira de Jacob régnera,
      et il fera périr des villes les derniers survivants.

   Balaam aperçut Amalec et il prononça son oracle:
      Amalec était à la tête de toutes les nations,
      mais sa postérité en fin de compte disparaîtra.

   Puis il vit les Qéniens et prononça son oracle:
      Ta demeure est solide,
      ton nid est juché sur le roc,

   mais finalement le Qénien sera exterminé
      quand, en captivité, Assour t'emmènera captif.

   Enfin il prononça encore un oracle:
      Hélas: Qui survivra[i] lorsque Dieu agira?

   Des bateaux viennent de Kittim[j],
      ils soumettront Assour, ils soumettront Héber,
      et même ce dernier court à sa ruine.

   Puis Balaam se mit en route et s'en retourna chez lui. Balaq, lui aussi, s'en alla de son côté. »

Dans les versets 15 et 16, Balaam répète ce qu’il a déjà déclaré dans 23:2-3. A nouveau, l’introduction rend clair que les paroles qui suivent sont inspirées par Dieu, et sont ainsi fiables et dignes de foi. Balaq ferait bien d’en tenir compte, tout comme nous.

Les versets 17-19 sont un sermon par eux-mêmes. Ces prophètes païens déclarent toujours des paroles prophétiques des plus magnifiques et sans équivoques. En fait, dans cette prophétie messianique, Balaam va encore plus loin que certains vrais prophètes avaient fait, ou feront. Dieu a-t-Il promis de bénir Abraham et ses descendants dans l’Alliance avec Abraham ? Balaam nous dit maintenant comment cela s’accomplira. Les bénédictions qui viendront sur Israël viendront par le Messie. Merveille des merveilles, Balaam « Le voit », un vrai prophète pour quelques instants dans sa vie, du moins selon ses paroles. Ce Messie ne viendra pas seulement pour sauver Israël, mais Il détruira les ennemis d’Israël (versets 17b-18).

Les Madianites et les Moabites ont-ils formés une alliance contre Israël dans l’espoir futile de vaincre le peuple de Dieu ? Ça ne marchera pas. En fait, ces derniers mots de la prophétie de Balaam signifient défaites pour tous ceux qui s’associeraient contre le peuple de Dieu. En dépit de toutes leurs forces et de leurs défenses efficaces, rien n’empêchera la défaite que Dieu a promise dans l’Alliance avec Abraham, et maintenant par Balaam. Avec ces mots de séparation, Balaam s’en va. Nous supposerions avoir vu la fin de Balaam, mais Nombres 25 indique différemment.

Conclusion

Notre texte nous laisse avec beaucoup de leçons à considérer. Permettez-moi de mentionner quelques-unes des leçons que je vois de ces chapitres.

Lecons pour la Nation Israel

Les Israélites sont maintenant arrivés à la frontière de la Terre Promise. Bientôt, ils possèderont le pays sous Josué. A travers l’histoire d'Israël, les nations environnant Israël seront intimidées par la présence du people de Dieu et Ses bénédictions sur eux. Comme Balaq, les rois de ces pays chercheront à ruiner Israël. Qu’Israël n’oublie jamais que leur sécurité – et leurs bénédictions – sont des cadeaux de Dieu, basés sur Son alliance avec eux. En mettant leur confiance en Lui, Il les protègera et les prospèrera, en face de l’opposition de leurs voisins.

Bien qu’ils ne le voient pas à ce moment, il deviendra de plus en plus apparent que les bénédictions de Dieu seront ultimement réalisées par une personne – le Messie. Il est la raison pour laquelle Dieu peut bénir un peuple indigne de confiance. Les bénédictions d’Israël sont accaparées par le Messie. Que quelqu’un soit Israélite ou païen, chaque personne peut choisir de se soumettre à Lui ou de L’opposer. Se soumettre à Lui (Le bénir) est faire l’expérience des bénédictions de Dieu. L’opposer (Le maudire) est tomber sous la malédiction de Dieu. L’avenir d’Israël dépend de leur réponse au Messie qui doit venir.

Leçons pour nous

Je suis impressionné par le fait que les évènements des chapitres 22-24 n’arrivent pas sous les yeux des Israélites. Si ce n’était pour le récit de Nombres 22-24, ni Israël, ni nous ne saurions que ces choses arrivèrent. Je me rappelle de passages dans Job et dans le Livre de Daniel qui parlent de « guerres spirituelles » qui se passèrent, inconnues de nous (à moins que Dieu ne nous les révèle). Dieu merci qu’Il nous protège constamment et garantit nos bénédictions, quand les forces de l’enfer nous menacent.

Nous pouvons apprendre une leçon importante de Balaq. Cela ne paye pas d’opposer les buts et les promesses de Dieu. Nous ne pouvons jamais gagner contre Dieu. Apprenons de Balaq que ce que Dieu dit, Il le pense. Quand nous négligeons la Parole que Dieu nous a dite, nous le faisons à notre propre péril.

« A bien des reprises et de bien des manières, Dieu a parlé autrefois à nos ancêtres par les prophètes.

  Et maintenant, dans ces jours qui sont les derniers, c'est par son Fils qu'il nous a parlé. Il a fait de lui l'héritier de toutes choses et c'est aussi par lui qu'il a créé l'univers. » (Héb. 1:1-2)

« Puisqu'il en est ainsi, nous devons prendre encore plus au sérieux les enseignements que nous avons reçus afin de ne pas être entraînés à la dérive.

   En effet, la parole transmise à nos ancêtres par des anges est entrée pleinement en vigueur et chaque infraction, chaque désobéissance, a reçu la sanction qu'elle méritait.

   Alors, comment pourrons-nous échapper nous-mêmes au châtiment si nous négligeons un si grand salut? Car ce salut a tout d'abord été annoncé par le Seigneur lui-même, ceux qui l'ont entendu en ont ensuite confirmé la validité pour nous

   et Dieu a authentifié leur témoignage en y ajoutant le sien, c'est-à-dire, en accomplissant toutes sortes de signes miraculeux, d'actes extraordinaires, de manifestations diverses de sa puissance et en accordant à ces témoins, selon sa propre volonté, de recevoir chacun sa juste part de l'Esprit Saint. » (Héb. 2:1-4)

C’est triste que Balaq avait tout faux ! La présence d’Israël dans le pays n’était pas une menace pour lui, mais une bénédiction. Tout ce qu’il avait à faire était de bénir Israël. Au lieu de ça, il chercha à maudire le peuple de Dieu.

Le problème est essentiellement le même pour les hommes et les femmes aujourd’hui. Notre Seigneur est la réalisation des bénédictions d’Israël. Nous sommes bénis ou maudits de Dieu, basés sur notre réponse à Jésus Christ:

« Après leur départ, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit:
   ---Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte. Tu y resteras jusqu'à ce que je te dise de revenir, car Hérode fera rechercher l'enfant pour le tuer.

   Joseph se leva donc et partit dans la nuit, emmenant l'enfant et sa mère pour se réfugier en Egypte.

   Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète: J'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte. » (Matt. 2:13-15 citant Osée 11:1)

« Mes frères, prenons un exemple de la vie ordinaire. Lorsqu'un homme a rédigé son testament en bonne et due forme, personne ne peut l'annuler ou y ajouter quoi que ce soit.

   Or, c'est à Abraham et à sa descendance que Dieu a fait ses promesses. Il n'est pas dit: «et à ses descendances», comme s'il devait y avoir plusieurs lignées pour bénéficier de ces promesses. A ta descendance ne désigne qu'une seule descendance, et c'est le Christ.  » (Gal. 3:15-16)

« Certains pourtant l'ont accueilli; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.

   Ce n'est pas par une naissance naturelle, ni sous l'impulsion d'un désir, ou encore par la volonté d'un homme, qu'ils le sont devenus; mais c'est de Dieu qu'ils sont nés. » (Jean 1:12-13)

« Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu'ils aient la vie éternelle.

   En effet, Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu'il soit *sauvé par lui.

   Celui qui met sa confiance en lui n'est pas condamné, mais celui qui n'a pas foi en lui est déjà condamné, car il n'a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu. » (Jean 3:16-18)

« ---Le chemin, répondit Jésus, c'est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Jean 14:6)

« A l'instant même l'homme fut guéri. Il prit sa natte et se mit à marcher.
   Mais cela se passait un jour de sabbat.

   Les responsables des Juifs interpellèrent donc l'homme qui venait d'être guéri:
   ---C'est le sabbat! Tu n'as pas le droit de porter cette natte.

   ---Mais, répliqua-t-il, celui qui m'a guéri m'a dit: «Prends ta natte et marche.»

   ---Et qui t'a dit cela? lui demandèrent-ils. » (Jean 5:9-12)

Balaq nous apprend une leçon très importante. Etre près de Dieu n’est pas suffisant. Lisant ces chapitres du Livre de Nombres, je vois Balaam s’approchant de plus en plus de la vérité. Il dit même quelques-uns des mots de prophétie les plus beaux que nous ne pourrions jamais imaginer lire. Et pourtant, en dépit de tout cela, nous savons que Balaam ne vient jamais par la foi. Il, comme Balaq, périra à cause de son péché. Il n’est pas suffisant d’être près de Dieu. Il n’est même pas suffisant de dire des mots de vérité à propos de Dieu. Balaam n’a jamais vraiment cru en le Dieu d’Israël. Etes-vous près de Dieu ? Allez-vous à l’église, ou peut-être lisez-vous Ses Paroles ? Vous pourriez même enseigner l’Ecole du Dimanche. Mais avez-vous répondu aux mots de salut que vous avez lus et enseignés ? Cela n’a pas d’importance si vous êtes arrivés près du salut, si vous n’avez pas reçu Jésus Christ par la foi, Celui de qui Balaam parla, mais en Qui il ne crut jamais.

Notre texte est une illustration magnifique de la souveraineté de Dieu. Dieu est toujours maître de la situation. Il fait ce qu’Il veut, et ce qu’Il dit, Il fait. Personne ne peut déjouer Ses buts et Ses promesses. Ceux qui L’opposent périront. Ceux qui croient en Lui seront sauvés. Le Dieu d’Israël est Dieu seul. Il n’est pas comme les « dieux », faits par les hommes, des païens, qui peuvent être manipulés pour leur donner ce qu’ils veulent. Les hommes doivent se prosterner devant Dieu et être Ses serviteurs.

Je trouve intéressant que certains Chrétiens résistent l’enseignement biblique que Dieu est souverain – complètement maître de la situation. Voudrions-nous vraiment que ce soit différent ? Parce qu’Il est souverain, personne ne peut Lui résister ou invalider Ses buts et Ses promesses. Dieu est capable de produire tout ce qu’Il a promis. Et Celui qui connaît tout et a tout le pouvoir est aussi Celui qui est aimant et miséricordieux. Qui d’autre voudrions-nous soit au contrôle ? La souveraineté de Dieu n’est pas la base de protestations, mais la base de louanges. Alors que le roi de Moab ne s’est pas soumit à la souveraineté de Dieu, un roi encore plus grand l’a fait:

« Ces paroles étaient encore sur ses lèvres, qu'une voix retentit du ciel:
   ---Roi Nabuchodonosor, écoute ce qu'on te dit: le pouvoir royal t'est retiré!

   On te chassera du milieu des humains et tu vivras avec les bêtes sauvages, tu te nourriras d'herbe comme les bœufs. Tu seras dans cet état durant sept temps, jusqu'à ce que tu reconnaisses que le Très-Haut est maître de toute royauté humaine et qu'il accorde la royauté à qui il lui plaît.

   Au même instant, la sentence prononcée contre Nabuchodonosor fut exécutée: il fut chassé du milieu des hommes, il se mit à manger de l'herbe comme les bœufs et son corps fut mouillé par la rosée du ciel, sa chevelure devint aussi longue que des plumes d'aigle et ses ongles ressemblaient aux griffes des oiseaux.

   Au terme du temps annoncé, moi, Nabuchodonosor, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. Je remerciai le Très-Haut, je louai celui qui vit éternellement, et je proclamai sa gloire: sa souveraineté est éternelle et son règne dure d'âge en âge.

   Devant lui, tous les habitants de la terre ne comptent pour rien, il agit comme il l'entend envers l'armée des êtres célestes et envers les habitants de la terre. Personne ne peut s'opposer à ses interventions ou lui dire: «Que fais-tu là?»

   A l'heure même, la raison me revint, la gloire de ma royauté, la majesté et la splendeur me furent rendues: mes conseillers et mes dignitaires me rappelèrent et je fus réinstallé sur mon trône avec un surcroît de grandeur.

   Maintenant, moi, Nabuchodonosor, je loue, j'exalte et je glorifie le Roi des cieux, car il agit en accord avec ses paroles et tout ce qu'il fait est juste, il a le pouvoir d'abaisser ceux qui vivent dans l'orgueil. » (Daniel 4:28-34)

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Balaam, 3ème Partie (Nombres 25:1-18)

Conseil de Balaam : « Si tu ne peut pas les battre, joins-les »

Introduction

Quand nous allons de Nombres 24 à Nombres 25, nous aurions pu avoir supposer que nous en avions fini avec Balaam. Dans les chapitres 22-24, Balaq, le roi de Moab, utilise Balaam, un divin de Mésopotamie, pour manipuler le Dieu d’Israël à maudire les Israélites, plutôt qu’à les bénir. Son espoir est d’affaiblir la nation Israël militairement, pour que les Moabites et les Madianites les battent et les chassent du pays. Balaam semble « changer l’avis de Dieu » en ce qui concerne aller à la rencontre de Balaq, mais comme il apprend pendant son voyage, il continue dans ses efforts au péril de sa vie. En dépit de la pression de Balaq et du désir de Balaam de faire autrement, ce faux prophète prononce constamment des bénédictions sur Israël et des malédictions sur ses ennemis. A la fin, Balaq renvoie Balaam à la maison sans le payer.

Alors, quand nous arrivons à Nombres 25, nous espérons entendre rien de plus de Balaam. En effet, Balaam n’est même pas nommé dans ce chapitre. Mais ces prochains textes rendent clairs que Balaam et Balaq étaient derrière les évènements de notre texte dans Nombres 25.

« y compris cinq rois de Madian: Evi, Réqem, Tsour, Hour et Réba. Ils firent aussi périr par l'épée Balaam, fils de Beor.

   Ils firent prisonniers les femmes des Madianites et leurs enfants, et s'emparèrent de toutes leurs bêtes, de tous leurs troupeaux et de tous leurs biens.

   Ils mirent le feu à toutes les villes qu'ils habitaient ainsi qu'à tous leurs campements.

   Ils emportèrent tout leur butin et toutes les personnes et les bêtes qu'ils avaient capturées,

   et ils amenèrent les prisonniers, le bétail capturé et le butin à Moïse, au prêtre Eléazar et à la communauté des Israélites, qui avaient leur campement dans les steppes de Moab, près du Jourdain, en face de Jéricho.

   Moïse et le prêtre Eléazar et tous les chefs de la communauté sortirent du camp à leur rencontre.

   Moïse se fâcha contre les commandants de l'armée, chef des «milliers» et chefs des «centaines» qui revenaient du combat.

   Il leur demanda:
   ---Pourquoi avez-vous laissé la vie à toutes ces femmes?

   Rappelez-vous que ce sont elles qui, sur les conseils de Balaam, ont incité les Israélites à être infidèles à l'Eternel dans l'affaire de Peor, de sorte qu'un fléau a frappé la communauté de l'Eternel.

   Maintenant donc, tuez tous les garçons et toutes les femmes qui ont déjà partagé la couche d'un homme.

   Vous ne laisserez en vie et ne garderez pour vous que les filles qui sont vierges. » (Nombres 31 :8-18, mon accentuation en gras)

« ---A l'ange de l'Eglise de Pergame, écris: «Voici ce que dit celui qui tient l'épée aiguisée à double tranchant:

   Je sais que là où tu habites, Satan a son trône. Mais tu me restes fermement attaché, tu n'as pas renié ta foi en moi, même aux jours où Antipas, mon témoin fidèle, a été mis à mort chez vous, là où habite Satan.

   J'ai pourtant quelques reproches à te faire: tu as chez toi des gens attachés à la doctrine de Balaam qui avait appris au roi Balaq à tendre un piège devant les Israélites. Il voulait qu'ils participent au culte des idoles en mangeant les viandes provenant de leurs sacrifices et en se livrant à la débauche.

   De même, tu as, toi aussi, des gens attachés à la doctrine des Nicolaïtes.

   Change donc, sinon je viens à toi sans tarder et je vais combattre ces gens-là avec l'épée qui sort de ma bouche.

   Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux Eglises. Au vainqueur, je donnerai la manne cachée et une pierre blanche; sur cette pierre est gravé un nom nouveau, que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit.» » (Apocalypse 2 :12-17, mon accentuation en gras)

La séduction des Israélites et les 24 000 morts sont, à la base, le résultat du conseil d’un homme. L’homme est Balaam. Heureusement, la satisfaction de la colère de Dieu et la fin du fléau est aussi le résultat du courage d’un homme. Cet homme est Phinéas. Apprenons ce que Dieu a à nous apprendre des vies de ces deux hommes, et de la nation d’Israël dans ce chapitre sombre de l’histoire d’Israël.

Le Péché d’Israël et la Furie de Dieu (Nombres 25 :1-5)

« Israël s'établit à Chittim.124 Là, le peuple125 commença à se livrer à la débauche avec des filles126 de Moab

   qui les invitèrent aux sacrifices offerts à leurs dieux. Les Israélites participèrent à leurs repas sacrés et se prosternèrent devant leurs dieux.

   Peu à peu, Israël s'adonna au culte du Baal de Peor, et l'Eternel se mit en colère contre lui.

   L'Eternel dit à Moïse:
   ---Prends avec toi tous les chefs du peuple et fais-les pendre en ma présence face au soleil,127 afin que l'ardeur de ma colère se détourne d'Israël.

   Moïse ordonna aux juges d'Israël:
   ---Que chacun de vous exécute ceux de ses gens qui se sont adonnés au culte du Baal de Peor. »

Les Israélites campaient près d’un bosquet d’Acacias, à l’est du Jourdain. Ils attendaient le moment où Dieu les guiderait sur la Terre Promise. Inconnue des Israélites, une attaque spirituelle contre eux par les Moabites et les Madianites avait été déclarée, qui avaient engagé Balaam pour persuader Dieu de maudire la nation d’Israël. Balaam savait que les dieux païens pouvaient être manipulés, ou du moins il semblait. Nous savons qu’il n’y avait aucun autre dieu, mais Dieu seul. Parce que les « dieux » sont des dieux faits par l’homme, ils étaient aussi des dieux formés par l’homme. Ils étaient des « dieux » dont les esprits pouvaient être changés, dont les volontés pouvaient être influencées, même manipulées.

Cela a du être un ajustement pour Balaam de rencontrer finalement Le Vrai Dieu, Yahwé, le Dieu d’Israël. Est-ce que Balaam pensa trop hautement de lui-même ? Fut-il impressionné par le fait que Balaq voulait ses services, et était disposé à payer un salaire exorbitant pour les obtenir ? Se voyait-il lui-même comme celui par lequel Dieu parlerait et agirait ? Dieu parla à Balaam par le moyen d’une ânesse, celle de Balaam. Est-ce que Balaam supposa que, parce qu’il apparut que Dieu changea Son avis en lui permettant d’aller voir Balaq, qu’Il changerait aussi Son avis en ce qui concernait maudire Israël ? Balaam découvrit que Dieu parlait à travers lui, comme il lui parla par l’intermédiaire de son ânesse. Dieu prononcerait des bénédictions sur Israël, et maudirait tous ceux qui les opposeraient.

Pouvez-vous imaginer combien la tâche de faire face à Balaam était difficile ? Balaq offrit Balaam une rémunération lucrative pour ses services s’il pouvait persuader Dieu de ne pas bénir Israël, mais de les maudire. Balaam trouva qu’il était impossible de persuader Dieu de maudire ceux qu’il avait bénis. Si c’était le cas, alors surement, Balaam avait misérablement raté ; il n’y avait surement aucun moyen que Balaam pourrait achever le résultat que Balaq désirait tant, et pour lequel il récompenserait largement Balaam.

Je peux presque voir Balaam retournant péniblement en Mésopotamie, grommelant à propos de l’argent perdu et du voyage infructueux. (Je me demande s’il essaya à nouveau d’engager l’ânesse dans une conversation ?) Je suis pratiquement sûr qu’il n’a pas essayé de la battre à nouveau ! Soudainement, Balaam s’arrêta, « Je le sais, » s’écria-t-il. « Bien sûr ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plutôt ? » Balaam avait utilisé la mauvaise approche. Il essayait de changer les plans et les buts du Dieu qui ne change pas. Cela serait impossible, comme il le découvrit. Dieu ne reviendrait jamais sur Sa Parole ; Balaam s’était dit à lui-même (Nombres 23 :19). Alors il conçut un plan sournois, un plan qui cherche à « utiliser » la fidélité de Dieu à Sa Parole pour son gain personnel.

Dieu avait promis de bénir Israël, mais Ses bénédiction sous la Loi étaient conditionnelles. Israël serait béni en obéissant les commandements de Dieu. Dans Lévitique 18, des lois très spécifiques sont établies qui règlent la conduite sexuelle du peuple choisi de Dieu, les Israélites. Israël doit faire attention de ne pas pratiquer les abominations de l’Egypte, desquelles ils avaient été délivrés, ou de Canaan, qu’ils allaient posséder :

« L'Eternel s'adressa à Moïse en ces termes:

   ---Parle aux Israélites et dis-leur: Je suis l'Eternel, votre Dieu.

   Vous n'agirez pas à l'exemple de ce qui se fait en Egypte, où vous avez habité, ni de ce qui se fait au pays de Canaan où je vous conduis. Vous ne suivrez pas les coutumes de ces pays.

   Vous obéirez à mes lois et vous observerez mes ordonnances, vous les appliquerez. Je suis l'Eternel votre Dieu.

   Vous obéirez à mes ordonnances et à mes lois; l'homme qui les appliquera vivra grâce à cela. Je suis l'Eternel. » (Lévitique 18 :1-5)

Lévitique 18:6-23 précise alors que les pratiques sont ce que Dieu a interdit, et elles sont pratiquement toutes liées à la pureté sexuelle. Puis Moïse conclut :

« Ne vous rendez pas impurs par une de ces pratiques; c'est en s'y adonnant que les nations que je vais déposséder en votre faveur se rendent impures.

   Le pays entier a été souillé, et je vais intervenir pour punir sa faute, et le pays vomira ses habitants.

   Vous, au contraire, vous obéirez à mes lois et à mes ordonnances et vous ne commettrez aucun de ces actes abominables, ni l'autochtone, ni l'étranger qui réside au milieu de vous.

   Car toutes ces abominations ont été commises par les hommes du pays qui y ont séjourné avant vous, et le pays en a été souillé.

   Craignez donc qu'il ne vous vomisse, vous aussi, si vous le souillez, comme il va vomir la nation qui vous a précédés.

   Car tous ceux qui commettront l'un ou l'autre de ces actes abominables seront retranchés de leur peuple.

   Vous obéirez donc à mes commandements, et vous ne suivrez aucune des coutumes abominables que l'on pratiquait avant vous; vous ne vous rendrez pas impurs par elles. Je suis l'Eternel, votre Dieu. » (Lévitique 18 :24-30)

Dans le Livre de Deutéronome, Moïse réitère la Loi qui fut donnée au mont Sinaï à la seconde génération d’Israélites, qui était sur le point de posséder le pays de Canaan – le même peuple qui tomba dans le péché dans Nombres 25. Dans Deutéronome 28 :1-14, Moïse établit toutes les façons par lesquelles Dieu bénirait Israël, s’ils obéissaient Sa loi. Les 55 versets dans Deutéronome 28 décrivent les « malédictions » qui leur tomberont dessus s’ils désobéissent Sa loi. Maintenant Balaam semble réaliser qu’il a stupidement recherché à changer Dieu, ce qui ne peut être fait. Il voit maintenant que bien que Dieu ne peut être changé, les Israélites sont un peuple changeant, dont les cœurs peuvent être facilement détournés de Dieu. S’il pouvait succéder à séduire les Israélites, et les provoquer à s’engager dans l’adultère sexuel et religieux, alors il savait que Dieu devait tenir Sa Parole et prononcer une malédiction sur ce peuple. C’était parfait ! Au moins, Balaam pensait que ça l’était. Il utiliserait les faiblesses d’Israël (entêté et sujet à errer) et la force de Dieu (Il ne change pas, tient Sa parole) contre Israël et pour Balaq et les Moabites. Quel coup de génie ! Balaam a dû se congratuler lui-même jusqu'à ce qu’il arriva chez Balaq.

Il était impossible de persuader Dieu d’abandonner Son but de bénir Israël, mais l’histoire a prouvé qu’il serait très facile de détourner Israël du droit chemin en se rebellant contre la Parole de Dieu, encourant ainsi Sa furie. Tout ce que Balaam avait à faire était de tenter les Israélites à pécher d’une façon qu’ils tomberaient sous la malédiction de Dieu, comme cela était établi par la loi. C’était un plan ingénieux, et incroyablement simple. Les Israélites pourraient être séduits à suivre d’autres dieux, et cela mettrait Dieu en colère au point qu’ils encourraient les malédictions que Dieu avait prononcé sur ceux qui pratiquaient de tels péchés ! Le plan qui se forma rapidement à l’esprit de Balaam sembla être parfait. Si Dieu était fidèle et ne changeait pas, l’homme était instable et sujet à s’égarer. Il conseillerait Balaq : « Si tu ne peux les battre, joins-les. » En les invitant à diner (et donc à participer à vénérer les idoles avec eux), les Moabites les inciteraient à s’engager à la prostitution sexuelle et spirituelle. C’était une abomination pour Dieu qui amènerait ainsi une malédiction sur eux. Voilà une façon infaillible et indirecte d’amener ce même objectif que Balaam avait manqué d’accomplir directement. L’entêtement d’Israël à travers leur temps dans le désert donna à Balaam la confiance que son plan marcherait.

Suivant le conseil de Balaam, les femmes moabites invitèrent les Israélites à diner. Il y a une ironie étrange à tout cela :

« L'homme né d'une union illicite, et ses descendants jusqu'à la dixième génération ne seront pas admis dans l'assemblée de l'Eternel.

   Les Ammonites et les Moabites ne seront jamais admis dans l'assemblée de l'Eternel --- pas même leurs descendants de la dixième génération.

   En effet, lorsque vous êtes sortis d'Egypte, ils ne sont pas venus vous accueillir sur votre route avec du pain et de l'eau. Au contraire, ils ont soudoyé contre vous Balaam, fils de Beor, et l'ont fait venir de Petor en Mésopotamie pour vous maudire. » (Deut. 23:3-5)

Les Moabites furent inculpés par Dieu pour ne pas offrir « du pain et de l’eau » – le simple prix – aux Israélites quand ils s’échappèrent d’Egypte. Et maintenant ils tentaient les Israélites avec des « chambres d’hôtes ». Rien ne sembla être étrange aux Israélites. Personne ne suspecta des motifs impurs de la part des Moabites. Je ne cherche pas à sous estimer combien tentant aurait été une « invitation à diner » pour les Israélites. Quand ma femme et moi revenions d’Europe il y a quelques années, notre avion dut tourner au dessus d’Atlanta avant d’atterrir. Comme nous arrivions au dessus de la ville, là, de l’autre coté du hublot, nous pouvions voir les « arches dorées » d’un McDonalds. Tout l’avion, spontanément, explosa avec des exclamations de joie – pour un McDonalds ! Bon, j’ai toujours aimé le café à McDonalds, et leur frittes sont super aussi. Mais jamais auparavant avais-je entendu de telles acclamations pour un restaurant fast-food. La raison pour laquelle ces gens crièrent leur joie était parce qu’ils avaient été absent des USA, et qu’ils avaient été privés leurs nourritures préférées. D’une manière ou d’une autre, les arches dorées d’un McDonalds symbolisaient la disponibilité de nourriture américaine qui n’était pas disponible à l’étranger. Cette seconde génération d’Israélites avait vagabondée dans le désert pendant près de 40 ans. Ils avaient eu la manne et de l’eau, avec presque pas d’exceptions. Il n’y avait plus d’épices d’Egypte. Et soudain, le « bus de bienvenu » arrive au camp israélite. Quelques gentils voisins arrivent pour leur souhaiter la bienvenue dans le voisinage et pour leur offrir un banquet. On ne devrait pas minimiser la tentation ici, bien qu’une telle célébration était mal.128 Peut-être que les Israélites n’avaient pas réalise au début que partager un repas avec les Moabites était les joindre dans la vénération de leurs dieux. Mais éventuellement, ils participèrent volontairement, pas seulement au repas, mais dans leur immoralité sexuelle qui faisait aussi partie de leur « vénération ».

Dans le verset 1, nous lisons que le peuple commença à commettre ce péché terrible. Je comprendrais ainsi que Dieu répondit très vite à ce péché. Nous devrions être reconnaissants qu’Il le fasse. Combien de plus de gens auraient péché et auraient été mis à mort si Dieu avait tardé à traiter avec ce sujet ? Rarement sommes-nous inciter à traiter avec les péchés.

Beaucoup de traductions traduisent le texte de telle façon à indiquer que le péché était celui d’immoralité sexuelle. Je n’ai aucun doute que l’immoralité sexuelle était impliquée. C’était typique de la religion cananéenne. L’expression traduite « … ne prendra pour épouse l'une des femmes de son père… » dans le verset 1 est utilisée dans l’Ancien Testament pour qualifier la prostituée (Genèse 34 :31 ; 38 :15,24). Cependant, très souvent elle est employée faisant référence à la prostitution spirituelle, la vénération interdite (et ainsi adultère) des autres dieux (voir Exode 34 :15-16 ; Lévitique 17 :7 ; 20 :5-6). Je crois que quand elle est utilisée dans notre texte, elle réfère à la fois à l’immoralité sexuelle et spirituelle. En participant au repas sacrificiel païen, et en engageant dans des relations sexuelles avec les Moabites comme un acte de vénération, les Israélites commirent à la fois l’immoralité sexuelle et la prostitution spirituelle.

Réfléchissez. La loi de Dieu établit de strictes règles concernant la conduite sexuelle, et l’immoralité était étiquetée comme un péché qui était odieux à Dieu. L’immoralité sexuelle était contraire à la vraie religion – à la religion d’Israël – parce qu’elle offensait un Dieu saint et juste. Mais les Cananéens incorporaient l’immoralité sexuelle dans leur religion, comme (pouvez-vous le croire?) un « acte de vénération ». Pas étonnant que la fréquentation de l’église était bonne parmi ces païens ! Aller coucher était, d’une façon, aller à l’église. Satan est malin, de prendre ce que Dieu a condamné comme contraire à la religion, et de le rendre une partie vitale de la veneration religieuse.

Dans son commentaire excellent sur le Livre de Nombres, Gordon J. Wenham signale les parallèles entre l’expérience de la première génération d’Israélites quittant l’Egypte et la seconde génération, qui entrera le pays de Canaan.129 Le péché de la seconde génération d’Israélites dans Nombres 25 est remarquablement similaire au péché de la première génération d’Israélites au mont Sinaï, quand Moïse était allé au sommet de la montagne pour recevoir les tablettes de la Loi de Dieu :

« Quand le peuple s'aperçut que Moïse tardait à redescendre de la montagne, il se rassembla autour d'Aaron et lui dit:
   ---Allons! Fabrique-nous un dieu qui marche devant nous, car Moïse, cet homme qui nous a fait sortir d'Egypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.

   Aaron leur répondit:
   ---Détachez les pendants d'or des oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les moi.

   Aussitôt, tous se défirent des pendants d'or qui étaient à leurs oreilles et les apportèrent à Aaron.

   Celui-ci les reçut de leurs mains, façonna l'or au burin et en coula la statue d'un veau. Alors le peuple s'écria:
   ---Voici ton dieu, Israël, qui t'a fait sortir d'Egypte!

   Voyant cela, Aaron construisit un autel devant le veau; puis il annonça à haute voix:
   ---Demain il y aura fête en l'honneur de l'Eternel.

   Le lendemain, de bon matin, le peuple se mit à offrir des *holocaustes et des sacrifices de paix. Ensuite il s'assit pour manger et boire, puis il se leva pour se divertir. » (Exode 32 :1-6)

Plusieurs choses m’impressionnent dans les versets 1-5. Premièrement, je suis stupéfait à la vitesse à laquelle ce péché arriva. Deuxièmement, je suis impressionné à combien ce péché s’était étendu en si peu de temps. La nation toute entière sembla avoir été affectée. Troisièmement, je suis stupéfait à combien il avait été facile à la nation toute entière de succomber àla tentation. Quatrièmement, je suis déconcerté par la distance – à quelle profondeur dans le péché – Israël était tombé. Finalement, je trouve difficile de croire du peu qu’il fallut pour détourner Israël de servir Dieu pour servir les dieux païens. Une invitation à diner, et soudainement, Israël se trouve engage dans la veneration de faux dieux.

La réponse de Dieu n’est pas surprenante. Il avait dit clairement à Son peuple qui ils devaient vénérer, et comment. Il promit de bénir Son peuple quand ils obéiraient Sa loi, et de les maudire quand ils se rebelleraient contre Lui (Lévitique 26 ; Deut. 28-31). Nombres 15 enregistre des instructions très spécifiques comment les Israélites devaient offrir les sacrifices. D’autres instructions concernant les prêtres et les sacrifices furent établies dans Nombres 18 et 19. Ces instructions, établies si clairement et récemment, furent mises de coté par des Israélites engagés dans la « vénération » des Moabites et des Madianites. Et à cause de leur immoralité et idolâtrie, Dieu était en colère (Nombres 25 :3).

Dieu instruisit Moïse comment il allait traiter avec leur désastre dans le verset 4 :

« Et le Seigneur dit à Moïse, « arrête tous les dirigeants du peuple, et pendit les devant le Seigneur au soleil (par exemple, à la vue de tout le monde) pour que la colère130 du Seigneur soit détourner d’Israël. »

A mon avis, n’importe qui lisant ces mots dans son texte original n’aurait aucune difficulté de comprend ce que Dieu voulait dire.131 Le problème n’était pas que les mots de Dieu n’étaient pas clairs, mais plutôt qu’ils étaient difficile à accepter. Pourquoi un Dieu exigerait-il une action si sévère ? Pourquoi demanderait-il à Moïse de pendre publiquement tous les chefs du peuple ? Pourquoi Dieu ordonna-t-il que seuls les chefs soient mis à mort ? Et si Dieu ordonna que tous les chefs soient publiquement exécutés, Pourquoi Moïse ordonna-t-il quelque chose de différent que ce que Dieu dit dans le verset 5 ? Il ordonna que les offenseurs soient mis à mort, mais il n’exigea pas que leurs corps soient publiquement exposés.

Alors, Moïse dit aux Juges des Israélites :

« ---Que chacun de vous exécute ceux de ses gens qui se sont adonnés au culte du Baal de Peor. »

Le Seigneur instruisit Moïse d’exécuter publiquement tous les chefs de la nation Israël. Pourquoi tous ? Surement parce que chacun avait commit le péché de prostitution. Il y a plusieurs facteurs dont nous devrions tenir comptes :

Les chefs avaient un niveau de responsabilité plus élevé, parce qu’ils avaient été donnés plus d’autorité, et parce qu’ils servaient d’exemples à ceux qui les suivaient :

« Si quelqu'un a beaucoup reçu, on exigera beaucoup de lui; et plus on vous aura confié, plus on demandera de vous. » (Luc 12 :48b)

« Mes frères, ne soyez pas nombreux à enseigner; vous le savez: nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement. » (Jacques 3 :1)

Une partie de la corruption était indubitablement pratiquée par les chefs d’Israël. La corruption coule souvent depuis le haut. Les chefs sont responsables pour promouvoir la vertu en nettoyant la nation de ce qui est mal :

« Lorsque le roi siège au tribunal,
      d'un coup d'œil, il dissipe tout ce qui est mal. » (Prov. 20 :8)

« Un roi sage chasse au loin les méchants
      et n'hésite pas à les vanner à la roue. » (Prov. 20 :26)

« Si l'on délivre le roi de la présence des *méchants,
      son autorité s'affermira par la justice.» (Prov. 25 :5)

« Quand un souverain prête attention aux mensonges,
      tous ses ministres se pervertissent. » (Prov. 29 :12)

Il semblerait que les chefs firent peu ou rien pour traiter avec l’idolâtrie et l’immoralité du peuple. La seule personne qui, on nous dit, a agit en réponse au grand péché d’Israël était Phinéas. Même Moïse semble n’avoir rien fait de plus qu’ordonner les Juges de localiser les coupables et de voir à ce qu’ils soient punis.

Les chefs sont responsables pour les péchés qu’ils tolèrent, spécialement ceux dans leur famille.

« Alors l'Eternel dit à Samuel:
   ---Voici, je vais faire quelque chose en Israël qui abasourdira tous ceux qui l'apprendront.

   J'accomplirai à l'égard d'Eli toutes les menaces que j'ai prononcées contre sa famille, du début à la fin.

   Je l'ai averti que j'exerce mon jugement sur sa famille pour toujours parce qu'il a su la faute de ses fils qui se rendent méprisables, et il ne les a pas châtiés. » (1 Samuel 3 :11-13)

« Il faut toutefois que le dirigeant soit un homme irréprochable: mari fidèle à sa femme, maître de lui-même, réfléchi et vivant de façon convenable. Qu'il soit hospitalier et capable d'enseigner.

   Il ne doit pas être buveur ni querelleur, mais au contraire aimable et pacifique. Que l'amour de l'argent n'ait sur lui aucune prise.

   Qu'il dirige bien sa famille et maintienne ses enfants dans l'obéissance, en toute dignité.

   Car, comment un homme qui ne dirige pas bien sa famille, serait-il qualifié pour prendre soin de l'Eglise de Dieu? » (1 Tim. 3:2-5)

Ce sont des déclarations générales, qui pourraient nous aider à comprendre pourquoi Dieu ordonna l’exécution de tous les chefs d'Israël. C’est le verset suivant qui sert à expliquer l’ordre de Dieu plus précisément. Mais avant de continuer à considérer ces verset, faisons une pause pour un instant pour considérer pourquoi Moïse semble avoir ordonné une action qui était différente du commandement de Dieu.

Je dois commencer en signalant que notre texte ne nous dit pas pourquoi Moïse fit ce qu’il fit. Au lieu de ça, quelques commentaires cherchent à nous persuader que Moïse ne s’est pas écarté de l’ordre de Dieu. Cependant, leurs explications sont rigides.132 Avant de devenir trop critique de Moïse, permettez-moi de vous rappeler que la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui échouent d’observer littéralement de nombreux commandements de notre Seigneur dans les Evangiles. Nous n’avons qu’à lire le Sermon sur la Montagne (Matt. 5-7) pour voir cela.

Moïse a une grande compassion pour les Israélites. Il ne désirait pas voir une grande exécution. Moïse savait aussi que Dieu était miséricordieux et compatissant (Exode 34 :6-7). Quand la première génération d’Israélites vénéra le veau d’or, Dieu menaça de les exterminer, mais due à l’intercession de Moïse, la nation fut épargnée (Exode 32). Nous devrions nous rappeler qu’à cette occasion Moïse ordonna que les Lévites tuent par l’épée leurs amis et leurs voisins (Exode 32 :27). Cela fut sans un ordre spécifique de Dieu de le faire. Cette réponse dramatique ramena le peuple sous contrôle et les épargna de punitions bien plus sévères. J’aimerais croire que Moïse n’ordonna pas l’action dramatique de Dieu parce qu’il savait que Dieu serait bienveillant, et en effet, Il le fut, comme les versets suivant de Nombres 25 l’indiqueront.

Sanctions et Récompenses (Nombres 25 :6-18)

« A ce moment survint un Israélite amenant vers ses compatriotes une fille Madianites, sous les yeux de Moïse et devant toute la communauté des Israélites qui pleuraient à l'entrée de la tente de la Rencontre.

   Voyant cela, Phinéas, fils d'Eléazar et petit-fils du prêtre Aaron, se leva du milieu de la communauté, saisit une lance

   et suivit cet Israélite jusque dans la partie arrière de sa tente. Là, il transperça tous les deux, l'homme et la femme, d'un coup en plein ventre. Et le fléau qui sévissait parmi les Israélites cessa.

   Mais il avait déjà fait vingt-quatre mille victimes.

   Alors l'Eternel parla à Moïse en ces termes:

   ---Phinéas, fils d'Eléazar, petit-fils du prêtre Aaron, a détourné ma colère des Israélites, car il a pris vivement à cœur mes intérêts. Aussi, je n'ai pas exterminé les Israélites dans ma colère de les voir bafouer mon amour pour eux.

   C'est pourquoi, déclare-lui que je conclus avec lui une alliance de paix.

   Cette alliance lui garantira, à lui et à ses descendants, le sacerdoce à perpétuité, parce qu'il a pris vivement à cœur les intérêts de son Dieu, et qu'il a accompli un acte expiatoire pour les Israélites.

   L'Israélite qui avait été tué avec la Madianite s'appelait Zimri, il était fils de Salou et chef d'un groupe familial de la tribu de Siméon.

   La Madianite se nommait Kozbi, c'était une fille de Tsour, un chef de plusieurs familles d'un groupe familial des Madianites.

   L'Eternel parla à Moïse, en ces termes:

   ---Attaquez les Madianites et battez-les,

   car ils sont devenus vos ennemis en usant de ruse contre vous dans l'affaire de Peor et au moyen de Kozbi, fille d'un de leurs chefs, qui fut mise à mort lors du fléau survenu à cause du Baal de Peor. »

Les Israélites acceptèrent l’invitation à diner avec les Moabites, et devinrent ainsi des participants à la prostitution sexuelle et religieuse. Dieu avait commandé à Moïse d’exécuter publiquement tous les chefs de la nation. Moïse ordonna aux Juges de mettre a mort ceux qui avaient participé a ce péché. Jusqu'à présent comme notre texte l’indique, pas une seule personne ne fut mise à mort par un Israélite. Dieu commença à prendre personnellement action par le moyen d’un fléau. On ne nous dit pas quand le fléau commença, mais seulement quand il s’arrêta (verset 8).

Ça m’a prit un moment pour réaliser l’importance du verset 6, mais ce verset va vraiment loin en expliquant pourquoi Dieu prit ce problème si sérieusement : juste à ce moment un des Israélites arriva et amena une femme Madianite à ses frères, devant les yeux de Moïse et de toute la communauté des Israélites, alors qu’ils pleuraient à l’entrée de la Tente de la Rencontre.

Pendant quelque temps le fléau avait fait des victimes parmi les Israélites ; des milliers moururent. Le verset 6 nous informe que « toute la communauté des Israélites » était assemblée près de l’entrée de la Tente de la Rencontre (verset 6). Ces Israélites pleurant semblaient être des Juifs pieux qui pleuraient à propos de leur péché, et l’explosion de mécontentement divin qu’il avait provoqué. Cette grande foule de personnes en deuil était assemblée quand un certain Israélite amena audacieusement une femme Madianite133 « chez ses frères ».

Il faut peu d’imagination pour se figurer ce qui se passait à l’intérieur de la tente quand Phinéas arriva, mais nous devons certainement conclure que de ses actions, ce jeune homme avait impliqué sa famille dans son péché. La tente de la famille dans laquelle le couple entra sembla avoir été à une certaine distance de la Tente de la Rencontre. Si l’homme amena cette femme Madianite « à ses frères », nous aurions assumé que sa famille était dans leur tente, et pas à la « Tente de la Rencontre ». Pendant que « toute la communauté des Israélites » était à la tente de la rencontre, cette famille Israélite sembla être restée à la maison, pour faire connaissance de ce jeune homme et de sa femme (ou du moins son maîtresse). Il n’y a aucune mention de la famille de ce jeune homme désapprouvant ses actions, ou d’aucun d’entres eux essayant à stopper ce qui arrivait devant leurs yeux, et dans la tente de la famille. Cette famille devint son complice.

Je veux m’arrêter pour un moment pour refléter sur la mention de cette famille et leur acceptante passive de ce que ce jeune homme faisait. Je ne pense pas que la mention de cette famille est juste un détail trivial, spécialement à la vue de ces derniers versets dans notre texte :

« L'Israélite qui avait été tué avec la Madianite s'appelait Zimri, il était fils de Salou et chef d'un groupe familial de la tribu de Siméon.

   La Madianite se nommait Kozbi, c'était une fille de Tsour, un chef de plusieurs familles d'un groupe familial des Madianites. » (Nombres 25 :14-15)

Mon ami, Lee Hall, amena une observation importante à mon attention. Les parents de ce jeune homme et de cette jeune femme étaient tous deux des chefs. Le Père de l’homme était le fils d’un chef de la tribu de Siméon, Salou (verset 14). Le Père de la femme était Tsour, un des chefs madianites qui fut tué plus tard par les Israélites (Nombres 31 :8). Ce ne fut pas les chefs qui commettaient ce péché spécifique, mais leurs enfants. Cela aide-t-il a expliquer pourquoi Dieu ordonna à Moïse de mettre tous les chefs à mort ? Je le crois. Zimri avait choisi de désobéir l’ordre de Dieu et allait commettre l’acte d’immoralité spirituelle et physique. Sa famille sembla regarder tout ce qui se passait, sans dire un mot. Là, à la Tente de la Rencontre, se tenaient virtuellement tous les chefs d’Israël ; pourtant, quand ils virent ce qui se passait, ils ne firent rien non plus. Je crois qu’un principe important est évident ici : les péchés que les chefs choisirent volontairement d’approuver tacitement ou de tolérer devinrent les péchés pour lesquels les chefs furent aussi responsables.

Est-ce que cela n’est pas prouvé dans les Ecritures ? Eli ne fut-il pas partiellement responsable en tolérant les péchés de ses fils (1 Samuel 2) ?134 Est-ce que Samuel ne porta pas quelques responsabilités pour ce que ses fils firent (1 Samuel 8 :1) ? Puis il y eut Jacob avant eux, qui sembla trop passif en traitant avec le viol de sa fille et la vengeance amenée par ses fils (Genèse 34). La passivité de David en traitant avec le péché d’Amnôn conduit à encore plus de violence (2 Samuel 13). Pas étonnant que les Israélites furent réprimandés comme des parents traitant avec leurs enfants désobéissants (Deut. 21 :18-21 ; Prov. 13 :24 ; 19 :18 ; 29 :17). C’est pourquoi Paul établit ces qualifications pour les chefs religieux :

« Il faut toutefois que le dirigeant soit un homme irréprochable: mari fidèle à sa femme[a], maître de lui-même, réfléchi et vivant de façon convenable. Qu'il soit hospitalier et capable d'enseigner.

   Il ne doit pas être buveur ni querelleur, mais au contraire aimable et pacifique. Que l'amour de l'argent n'ait sur lui aucune prise.

   Qu'il dirige bien sa famille et maintienne ses enfants dans l'obéissance, en toute dignité.

   Car, comment un homme qui ne dirige pas bien sa famille, serait-il qualifié pour prendre soin de l'Eglise de Dieu? » (1 Tim. 3 :2-5)

Il est triste de dire que dans l’église d’aujourd’hui, il y a des parents qui choisissent de s’agripper à leurs enfants plutôt que de les réprimander et les discipliner, parce que leur promesse à leurs enfants est plus grande que leur promesse à leur Dieu et à Sa Parole. Souvent, nous cherchons à anoblir leur action en l’appelant « acceptante inconditionnelle ». Pourquoi pensons-nous que les textes du Nouveau Testament qui demandent la discipline de l’église (Matt. 18 :15-20 ; 1 Cor. 5 :1-13 ; Gal. 6 :1 ; 2 Thes. 3 :6-15 ; 1 Tim. 5 :19-20 ; Tite 3 :9-11) excluent les membres de notre famille ?

C’est difficilement une coïncidence qu’un coté Dieu ordonna que tous les chefs d’Israël soient mis à mort en pleine journée, bien que personne ne fit rien pour accomplir l’ordre. Maintenant, d’un autre coté, nous lisons qu’un Israélite réalise volontairement son péché à la vue de tous, et une fois encore personne ne fait rien. Parmi tous ceux qui étaient témoins, alors que cet Israélite négligeait totalement la Loi de Dieu, était Phinéas, le fis d’Eléazar, fils d’Aaron, le prêtre (verset 7). Il savait (tout comme tout Israël aurait dû savoir) que Dieu avait interdit une telle immoralité et idolâtrie.

« Faites bien attention à ce que je vous commande aujourd'hui. Je vais chasser devant vous les Amoréens, les Cananéens, les Hittites, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens.

   Gardez-vous bien de conclure une alliance avec les habitants du pays dans lequel vous allez entrer, ils deviendraient un piège au milieu de vous.

   Au contraire, vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs stèle], et vous abattrez leurs pieux sacrés.

   Vous ne vous prosternerez devant aucune autre divinité car le nom de l'Eternel, c'est le «Jaloux»: un Dieu qui ne tolère aucun rival.

   N'allez donc pas conclure une alliance avec les habitants du pays; car vous seriez entraînés à vous prostituer avec leurs dieux, et ces gens vous inviteraient à manger de ce qu'ils ont offert en sacrifice.

   Puis vous prendriez parmi leurs filles des épouses pour vos fils, et leurs filles, continuant à se prostituer avec leurs dieux, entraîneraient vos fils à faire de même.

   Vous ne vous ferez pas de dieu en métal fondu. » (Exode 34:11-17)

Comme prêtre, Phinéas savait combien la Loi précise de Dieu devait gouverner la vénération d’Israël. Il savait aussi que ceux qui pratiquaient ce genre d’immoralité devaient être mis à mort. Il n’avait pas besoin d’une révélation spéciale de Dieu – la volonté de Dieu était claire. Remplit de zèle pour Dieu, Phinéas se tint au milieu de l’assemblée (à la vue de tous), prit une lance, et suivit l’Israélite et sa maitresse. Il apparut que quand il atteignit la tente, ils étaient déjà engagés dans le péché sexuel, alors avec d’un coup de sa lance, il mit à mort l’homme et la femme.

Avec cet acte de zèle religieux, Phinéas non seulement mit fin au péché de ces deux personnes, mais il amena aussi la fin du fléau que Dieu avait amené sur Israël, un fléau qui avait déjà prit la vie de 24000 Israélites.135 Ce que personne ne sembla disposé à faire, Phinéas le fit. Il est le seul homme qui est reporté avoir levé la main contre ce péché terrible qui menaçait l’existence du pays. L’action de cet homme sembla avoir sauvé le pays.

On ne peut éviter considérer la possibilité que Phinéas, dans un sens, présageait la venue de notre Seigneur et de Son travail expiatoire au Calvaire. Comme Phinéas agit dans son zèle pour le Seigneur en mettant ce couple à mort, notre Seigneur révéla Son zèle en nettoyant le temple (Jean 2 :17). Par ses actions, Phinéas expia pour les péchés d’Israël et apaisa la colère juste de Dieu. En donnant Sa propre vie, notre Seigneur expia pour les péchés du monde et satisfit la colère vertueuse de Dieu. Comme résultat de cet acte fervent, Dieu conclut une « alliance de paix »136 avec Phinéas et avec ses descendants. Pour Phinéas et ses descendants, cela voulait dire l’assurance d’un rôle sacerdotal permanent. Plus tard, cette expression « alliance de paix » sembla référer au salut qui sera accompli par la venue du Messie. A cause de la violation de « l’Alliance avec Moïse » avec Dieu, le pays tout entier était sous la malédiction de Dieu. A cause de l’acte zèle de Phinéas, Dieu fit une « alliance de paix » avec lui et ses descendants. Cela ne suggère-t-il pas qu’Israël serait béni à travers Phinéas et cela n’illustre-t-il pas en plus le fait que puisque nous sommes sous la malédiction, notre seule chance d’avoir la paix avec Dieu doit être un des descendants de notre Seigneur, qui a fait la paix avec Dieu pour nous ?

« Mais c'est pour nos péchés qu'il a été percé,
      c'est pour nos fautes qu'il a été brisé.
      Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui
      et c'est par ses blessures que nous sommes guéris[c].» (Esaïe 53 :5)

« C'est pourquoi, vous qui portez, dans votre corps, la preuve que vous n'êtes pas des Juifs et qui donc êtes traités d'«incirconcis» par ceux qui se disent «les circoncis» à cause d'un rite accompli sur leur corps et par des hommes, rappelez-vous quelle était votre situation autrefois.

   En ce temps-là, vous étiez sans Messie, vous n'aviez pas le droit de faire partie du peuple d'*Israël, vous étiez étrangers aux alliances conclues par Dieu pour garantir sa promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

   Mais maintenant, par votre union avec le Christ, Jésus, vous qui, autrefois, étiez loin, vous êtes devenus proches grâce au sacrifice du Christ.

   Car nous lui devons notre paix. Il a, en effet, instauré l'unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les séparait: en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d'eux des ennemis,

   c'est-à-dire de la Loi de Moïse, dans ses commandements et ses règles. Il voulait ainsi créer une seule et nouvelle humanité à partir des Juifs et des non-Juifs qu'il a unis à lui-même, en établissant la paix.

   Il voulait aussi les réconcilier les uns et les autres avec Dieu et les unir en un seul corps, en supprimant, par sa mort sur la croix, ce qui faisait d'eux des ennemis.

   Ainsi il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin et la paix à ceux qui étaient proches.

   Car, grâce à lui, nous avons accès, les uns comme les autres, auprès du Père, par le même Esprit. » (Eph. 2:11-18, mon accentuation en gras)

Il y a une bénédiction ici, car le fléau qui tomba sur Israël était fini, et une bénédiction fut prononcée sur Phinéas et ses descendants. Il y a aussi une malédiction, et celle-ci fut sur les ennemis de Dieu, ceux qui cherchaient la chute d’Israël :

« L'Eternel parla à Moïse, en ces termes:

   ---Attaquez les Madianites et battez-les,

   car ils sont devenus vos ennemis en usant de ruse contre vous dans l'affaire de Peor et au moyen de Kozbi, fille d'un de leurs chefs, qui fut mise à mort lors du fléau survenu à cause du Baal de Peor. » (Nombres 25 :16-18)

« et ils tuèrent tous les hommes,

y compris cinq rois de Madian: Evi, Réqem, Tsour, Hour et Réba. Ils firent aussi périr par l'épée Balaam, fils de Beor. » (Nombres 31 :7-8, mon accentuation en gras)

Conclusion

Avant de chercher à souligner quelques-unes des choses que ce texte devrait nous apprendre à faire, permettez-moi de commencer par accentuer quelque chose qu’il n’exige pas ni ne justifie. Ce texte ne justifie pas la violence en cherchant la justice au nom de Dieu. Je suis très inquiet que personne ne lise ce texte biblique ou ce sermon et conclut qu’ils soient justifiés – même ordonnés – de bombarder les cliniques d’avortement, de tuer des docteurs performant l’avortement, et de faire d’autres actes de terrorisme au nom de Dieu. Israël, à cette période, était une théocratie, et Dieu était leur roi (1 Samuel 10 :19 ; 12 :12). Dieu avait ordonné la « peine capitale » pour ceux qui violaient volontairement Sa Loi. Phinéas agit sous ordres divins. Aujourd’hui, Dieu prescrit des gouvernements humains comme moyens par lesquels la justice est appliquée (Romains 13 :1-7 ; 1 Pierre 2 :13-15). Prenons garde, alors, à ne pas trouver de sanctions ici pour le non respect de la loi ou pour la justice paramilitaires.

Ce texte n’a pas beaucoup à nous apprendre à propos de la qualité de chefs. Israël tomba dans le péché, et Dieu ordonna la mort de tous ses dirigeants. Ses dirigeants n’ont pas fait leur travail, part duquel était de se débarrasser du mal dans le pays. Ces chefs étaient coupables, et méritaient la mort pour être témoins du péché et de ne rien faire. Et combien plus grand encore était leur péché s’ils pratiquaient ce péché, et en le faisant, ils encourageaient les autres à faire de même ? Je trouve des plus bouleversant qu’un nombre important d’Américains mirent récemment de coté l’immortalité de leur président. « Je me fous de sa vie personnelle », dirent-ils, « Je ne m’en fais que pour l’économie. » Ils ne virent aucune relation entre la moralité de leur leader et son travail. Pas étonnant qu’un président qui pratiquerait l’immoralité chercherait aussi à protéger ceux qui pratiqueraient l’immoralité comme la Bible la définit. Comme beaucoup d’Américains exprimèrent leur désir de garder le président à son poste, les Israélites refusèrent de destituer leurs chefs de leurs positions, bien que Dieu n’ordonna non seulement leurs destitutions, mais leurs exécutions. Ceux qui dirigent doivent être des hommes de caractère, et des hommes de courage. Pas étonnant que Paul place beaucoup d’importance sur le caractère de ceux qui dirigent dans 1 Timothée 3 et Tite 1.

Les leaders ne doivent pas seulement êtres des hommes de caractère, ils doivent aussi être des hommes qui dirigent vraiment, des hommes qui prennent action quand besoin est. Phinéas nous enseigne que diriger n’est pas simplement une question de tenir une position, bien qu’il servit à une position de direction comme prêtre. Diriger n’est pas seulement instruire ou commander les autres à agir comme ils devraient. Phinéas aurait pu commander, « Ce que ce couple a fait est un péché. Maintenant un de vous doit aller les tuer ! » Le simple fait était que tout le pays savait que c’était mal, et personne n’était disposé à agir, bien qu’ils savaient tous ce qu’ils devaient faire. Le péché de ce jeune Israélite était délibéré ; il prit l’initiative d’agir comme il le fit. Le péché du pays était en restant passif, bien qu’ils savaient comment ils devaient répondre à ce péché. Phinéas était un chef parce qu’il était disposé à s’opposer seul, et à agir seul, quand personne ne voulait faire ce qui était juste.

Il y a deux mots qui sont communément compris se référant à un « chef » dans le Nouveau Testament. Un mot est trouvé dans 1 Corinthiens 12 :28, et il est souvent traduit « direction ». La Bible NET le traduit « gestion », que je préfère.

« Or vous, vous constituez ensemble un corps qui appartient au Christ, et chacun de vous en particulier en est un membre.

C'est ainsi que Dieu a établi dans l'Eglise, premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des enseignants; puis viennent les dons suivants qu'il a faits à l'Eglise: les miracles, la guérison de malades, l'aide, la direction d'Eglise, le parler dans des langues inconnues.» (1 Cor. 12 :27-28)

« Et Dieu nous a accordé par grâce des dons différents. Pour l'un, c'est la prophétie: qu'il exerce cette activité conformément à notre foi commune.

   Pour un autre, c'est le service: qu'il se consacre à ce service. Que celui qui a reçu un ministère d'enseignement enseigne.

   Que celui qui a reçu un ministère d'encouragement encourage. Que celui qui donne le fasse sans arrière-pensée; que celui qui dirige le fasse avec sérieux; que celui qui secourt les malheureux le fasse avec joie. » (Romains 12 :6-8)

Dans 1 corinthiens 12:7, le don de direction est, je crois, un don de support. Celui avec ce don « se tient derrière », façon de parler, aidant, facilitant, et coordonnant le ministère. Je pense que beaucoup de femmes ont et exercent ce don d’une telle façon qui ne viole pas les prohibitions bibliques contre les femmes qui dirigent les hommes dans l’église. La personne avec ce don n’oblige pas les autres à agir d’une certaine façon, mais aide d’une telle façon que les autres font mieux leurs travaux. Ça, à mon avis, est ce que diriger veut dire. La bureaucratie renverse cela, et le dirigeant est celui à la tête, qui dit aux autres comment ils doivent faire leurs travaux, plutôt que d’écouter ceux qu’ils aident et les aide à faire ce qu’ils croient leur travail exige.

Dans Romains 12 :8, nous trouvons le genre de direction exemplifié par Phinéas. Le mot grec veut dire littéralement « se tenir devant ». c’est le genre de direction qui survient quand un homme va au-delà de la foule et fait ce qu’il sait est la volonté de Dieu. C’est souvent après que quelqu’un prend position de cette manière que les autres suivent. C’est très différent de se tenir derrière, ou commander les autres de marcher devant vous. C’est le genre de leadership qui manque tristement dans notre pays aujourd’hui. Il était de même dans l’ancien temps, et c’est pourquoi Phinéas se prouva dans notre texte être un vrai chef.

Nous devrions aussi remarquer que l’action zélée et courageuse de Phinéas dans notre texte mit en valeur son rôle de dirigeant. La réponse divine était l’ « alliance de paix » que Dieu conclut avec Phinéas et ses descendants. Il y a aussi une réponse humaine. Quand Moïse envoya les Israélites à la guerre avec les Madianites, il envoya Phinéas avec eux, ainsi que les instruments sacrés et les trompettes pour donner le signal. Ce fut dans cette bataille que les cinq Rois Madianites furent tués, ainsi que Balaam (Nombres 31 :6-8). Dans Josée 22, nous trouvons que quand un rapport atteint les Israélites que les hommes de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé avaient construit un autel à l’entrée du pays de Canaan (22 :11), ils assumèrent que leurs frères s’étaient détournés de vénérer Dieu pour vénérer les dieux des Cananéens. Ils envoyèrent un chef de chaque tribu d'Israël et Phinéas. Si leurs frères s’étaient détournés de vénérer Dieu en vérité, les Israélites savaient que Phinéas était l’homme avec qui traiter. Quand un problème moral sérieux survenait dans la tribu de Benjamin, Phinéas était l’homme d’Israël qui s’en occuperait (Juges 20, spécialement verset 28). Pas étonnant que nous lisions dans 1 Chron. 9 :20 que « le Seigneur était avec lui ». Ici est un leader qui se tenait vraiment devant son peuple.

«On entend dire partout qu'il y a de l'immoralité parmi vous, et une immoralité telle qu'il ne s'en rencontre même pas chez les païens: l'un de vous vit avec la deuxième femme de son père!

  Et vous vous en vantez encore! Vous devriez au contraire en être vivement affligés et faire en sorte que l'auteur d'un tel acte soit exclu du milieu de vous.

  Pour moi, qui suis absent de corps, mais présent en pensée parmi vous, j'ai déjà, comme si j'étais présent, prononcé la sentence au nom du Seigneur Jésus contre celui qui a commis cette faute. Lorsque vous serez réunis, et que je serai présent parmi vous en pensée, appliquez cette sentence dans la puissance de notre Seigneur Jésus:

  qu'un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu'il soit sauvé au jour du Seigneur.

  Ah! vous n'avez vraiment pas de quoi vous vanter! Ne savez-vous pas qu'«il suffit d'un peu de levain pour faire lever toute la pâte»?

  Faites donc disparaître tout «vieux levain» du milieu de vous afin que vous soyez comme «une pâte toute nouvelle», puisque, en fait, vous êtes «sans levain». Car nous avons un agneau pascal qui a été sacrifié pour nous, le Christ lui-même.

  C'est pourquoi célébrons la fête de la Pâque, non plus avec le «vieux levain», le levain du mal et de la méchanceté, mais uniquement avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. » (1 Corinthiens 5 :1-8)

De même Jésus était ferme quand il en venait au péché, et conseillait vivement aux autres de faire de même.

« ---Si quelqu'un devait faire tomber dans le péché l'un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu'on lui attache au cou une de ces pierres de meule que font tourner les ânes, et qu'on le précipite au fond du lac.

   Quel malheur pour le monde qu'il y ait tant d'occasions de tomber dans le péché[a]! Il est inévitable qu'il y en ait, mais malheur à celui qui crée de telles occasions.

   Si ta main ou ton pied te font tomber dans le péché, coupe-les, et jette-les au loin. Car il vaut mieux pour toi entrer dans la vie avec une seule main ou un seul pied que de garder tes deux mains ou tes deux pieds et d'être jeté dans le feu éternel.

   Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le au loin, car il vaut mieux pour toi entrer dans la vie avec un seul œil, que de conserver tes deux yeux et d'être jeté dans le feu de l'enfer. » (Matt. 18 :6-9)

Certainement, notre texte, comme beaucoup d’autres dans la Bible, nous avertit à propos de l’indulgents pour le péché. Aujourd’hui, le péché sexuel n’est pas pris très au sérieux par ceux qui professent être des Chrétiens, et il n’est même pas regardé comme un péché par beaucoup d’autres. Rappelons-nous de ces mots de Proverbes :

« pour que tu aies de la clairvoyance
      et que tes lèvres gardent la connaissance.

   Car celles de la femme adultère distillent des paroles mielleuses,
      et sa langue est plus onctueuse que l'huile,

   mais la fin qu'elle te prépare est amère comme l'absinthe,
      cruelle comme une épée à deux tranchants.

   Ses pieds se précipitent vers la mort:
      ses pas aboutissent au séjour des morts. » (Prov. 5:2-5)

L’immoralité est mortelle, alors traitons avec elle comme avec une maladie mortelle. Ne la dorlotons pas, ni ne la protégeons, mais débarrassons nous en complètement avec toute diligence.

Nous apprenons de Nombres 25 que nous ne sommes jamais plus en sécurité que quand nous sommes haïs et opposés par les ennemis de Dieu. En lisant les nouvelles religieuses et entendant les Chrétiens priant, je trouve que beaucoup de leur intérêt et de leur attention est captivée par ceux qui sont persécutés à cause de Christ. Maintenant la Bible a beaucoup à dire à propos de notre responsabilité envers ceux qui sont persécutés pour leur foi (Héb. 10 :32-35 ; 13 :1-3), et je voudrais minimiser nos obligations ici. Mais je voudrais aussi signaler que nous somme souvent le plus vulnérable à ces moments quand nous sommes directement sous attaque. Regardant à nouveau à Nombres 21, je trouve que les Israélites furent attaqués de nombreuses fois, et à chaque fois Dieu leur donna la victoire. Les Israélites furent plus vulnérables au diner des Moabites et des Madianites que quand ils livrèrent bataille contre leurs ennemis. Rappelons-nous de cela quand nous ou des autres souffrent de persécution. Nous pourrions très bien être en plus grand danger de ceux qui chercheraient à devenir nos amis, que de ceux qui nous attaqueraient. Il y a aujourd’hui beaucoup d’efforts pour amener des groupes religieux variés ensembles, dans un même genre d’union. Nous devons manifester l’union chrétienne dans la foi, mais prenons garde à ces unions qui joignent la croyance et l’incrédulité, qui joignent la vrai vénération avec la fausse.

Selon l’Apôtre Paul, il y a une leçon à être apprise de notre texte. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul tourna notre attention sur péché d’Israël dans Nombres 25 et l’utilise comme un avertissement pour les Chrétiens de sa période, et de la nôtre aussi :

« Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères: après leur sortie d'Egypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer,

   ils ont donc tous, en quelque sorte, été baptisés «pour Moïse» dans la nuée et dans la mer.

   Ils ont tous mangé une même nourriture spirituelle.

   Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l'eau jaillie d'un rocher spirituel qui les accompagnait; et ce rocher n'était autre que le Christ lui-même.

   Malgré tout cela, la plupart d'entre eux ne furent pas agréés par Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.

   Tous ces faits nous servent d'exemples pour nous avertir de ne pas tolérer en nous de mauvais désirs comme ceux auxquels ils ont succombé.

   Ne soyez pas idolâtres comme certains d'entre eux l'ont été, selon ce que rapporte l'Ecriture: Le peuple s'assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent tous pour se divertir.

   Ne nous laissons pas entraîner à l'immoralité sexuelle comme firent certains d'entre eux et, en un seul jour, il mourut vingt-trois mille personnes.

   N'essayons pas de forcer la main au Christ, comme le firent certains d'entre eux qui, pour cela, périrent sous la morsure des serpents.

   Ne vous plaignez pas de votre sort, comme certains d'entre eux, qui tombèrent sous les coups de l'ange exterminateur.

   Tous ces événements leur sont arrivés pour nous servir d'exemples. Ils ont été mis par écrit pour que nous en tirions instruction, nous qui sommes parvenus aux temps de la fin.

   C'est pourquoi, si quelqu'un se croit debout, qu'il prenne garde de ne pas tomber.

   Les tentations qui vous ont assaillis sont communes à tous les hommes. D'ailleurs, Dieu est fidèle et il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Au moment de la tentation, il préparera le moyen d'en sortir pour que vous puissiez y résister. » (1 Corinthiens 10:1-13, mon accentuation en gras)

Les Corinthiens correspondirent à Paul et posèrent des questions regardant manger de la viande sacrifiée aux idoles (1 Corinthiens 8 :1). Les chapitres 8-10 de 1 Corinthiens contiennent la réponse de Paul à la question. Dans le chapitre 8, Paul écoute temporairement le point de vue de quelques-uns des Corinthiens : « Il n’y a pas d’autres dieux que le Seul Dieu, et donc les idoles ne représentent rien. Si c’est vrai, alors il n’y a rien de mal à manger de la viande offerte aux idoles. » (voir 1 Corinthiens 8 :4-6). Si cette logique était valide, manger de la viande offerte aux idoles serait mal pour une autre raison. Un frère plus faible pourrait trébucher en suivant notre exemple de manger de telles viandes, et ainsi, nos actions seraient des péchés parce qu’elles causeraient à un frère plus faible que nous de pécher (8 :7-13). Paul prend alors la plupart du chapitre 9 pour montrer comment le Chrétien devrait être disposé à mettre de coté ses « droits ». Barnabas et lui ont le droit de se marier, et d’emmener une femme avec eux quand ils iraient prêcher. Les saints seraient obligés de supporter ces hommes et leurs femmes. Paul choisit de ne pas le faire parce que cela pourrait sembler être comme les faux enseignants, qui prêchent principalement pour l’argent. Bien qu’il ait le droit d’être supporté dans son ministère, il le met de coté pour le plus grand bien, pour la cause de l’Evangile (9 :1-23).

C’est à 1 Corinthiens 9 :24 que Paul arrive au cœur du problème – autodiscipline contre le plaisir qu’on ce fait. Les Corinthiens cherchaient à justifier manger de la viande offerte aux idoles parce qu’ils voulaient s’empiffrer dans les diners festifs de leurs voisins païens (comme les Israélites acceptèrent joyeusement une invitation à diner des Moabites et des Madianites dans Nombres 25). Les Corinthiens qui se gratifiaient eux-mêmes avaient développé une ligne de raisonnement qui semblait justifier la satisfaction de leurs appétits. Cet argument, nous l’avons déjà vu dans 8 :4-6 (puisqu’il n’y a pas autres dieux, les idoles ne sont pas un problème, ni ne l’est manger des viandes qui leur sont offertes). Maintenant, Paul en arrive au point principal, commençant avec le verset 24 du chapitre 9 :

« Ne savez-vous pas que, sur un stade, tous les concurrents courent pour gagner et, cependant, un seul remporte le prix? Courez comme lui, de manière à gagner.

   Tous les athlètes s'imposent une discipline sévèredans tous les domaines pour recevoir une couronne, qui pourtant sera bien vite fanée, alors que nous, nous aspirons à une couronne qui ne se flétrira jamais.

   C'est pourquoi, si je cours, ce n'est pas à l'aveuglette, et si je m'exerce à la boxe, ce n'est pas en donnant des coups en l'air.

   Je traite durement mon corps, je le maîtrise sévèrement, de peur qu'après avoir proclamé la Bonne Nouvelle aux autres, je ne me trouve moi-même disqualifié. » (1 Corinthiens 9 :24-27)

Le Chrétien devrait vivre sa vie pour gagner le prix de l’approbation de Dieu, tout comme un athlète se pousse pour gagner le prix donné pour gagner une course. Pour gagner le prix, le contestant doit exercer une grande maitrise de soi. Les hédonistes n’ont simplement pas la vigueur ou l’endurance pour gagner. Les Corinthiens étaient pris dans un genre de vie profiteuse, et ainsi ils insistaient à participer à ces cérémonies ou les faux dieux étaient vénérés, et ou de délicieux repas étaient servis – des viandes offertes aux idoles. Paul acquiesça temporairement avec le point de vue des Corinthiens que les viandes pour idoles n’étaient pas un problème, puis ce qu’il n’y avait pas d’autres dieux. Mais maintenant Paul avertit fortement les Corinthiens à propos des dangers de leur théologie et de leurs pratiques. Les Corinthiens s’étaient ramollis, et ils vivaient des vies faibles, plutôt que les vies disciplinées d’athlètes, ou de disciples.

Dans la première section du chapitre 10, Paul réexamine l’histoire d’Israël, et spécialement les échecs principaux du pays. Dans chaque cas, le désastre vint sur la nation parce qu’ils insistaient à la satisfaction des désirs de la chair. Le Chrétien doit vivre une vie disciplinée, maitrisant leurs désirs charnels et leurs appétits (9 :24-27). Israël échoua et tomba sous la discipline divine quand leurs appétits charnels prévalurent (10 :1-13).

Paul n’avait pas encore fini. Maintenant, il exposa « manger de la viande offerte aux idoles » pour ce que c’était vraiment (10 :14-22). Manger ces viandes n’est pas un problème insignifiant. Ce n’était pas une question de liberté personnelle ; c’etait interdit (voir Actes 15 :29 ; 21 :25). Manger des viandes offertes à des idoles impliquait participer à un repas païen, ce qui est l’exact opposé et une contradiction à la Table du Seigneur (10 :14-18). Manger des viandes offertes à des idoles était participer à la « Table des Démons » (10 :20). Le principe guidant pour le Chrétien est que tout ce que nous devons faire, devrait être fait pour la gloire de Dieu (10 :31), et non pas pour la satisfaction des désirs charnels.

N’est-il pas étonnant que quand nous arrivons à 1 Corinthiens 11, nous trouvons Paul traitant avec la mauvaise conduite à la Table du Seigneur (11 :17-34) ? Certains saints corinthiens n’étaient que trop disposés à participer à la vénération des idoles païennes pour profiter d’un bon repas (incluant des viandes offertes à des idoles). Si les Chrétiens étaient disposés à participer aux rites de vénérations païens, n’est-il pas étonnant qu’ils agiraient comme des païens au Souper du Seigneur ? Et, merveille des merveilles, le problème à la Table du Seigneur était l’indulgence de soi. Là, aussi, les saints étaient si impatients de profiter d’un bon repas, qu’ils agirent comme des gloutons et des idiots.

La complaisance pourrait sembler être un vice plutôt innocent, spécialement sous certaines formes. Mais je dois vous avertir qu’il est souvent le commencement du départ mortel de la vraie vénération du seul Dieu. Les Américains vivent dans la complaisance, même beaucoup qui se considéreraient être pauvres. Rappelons-nous qu’être un disciple de notre Seigneur veut dire amener nos corps à ses discipliner ; cela veut dire crucifier quotidiennement la chair (Romains 8 :13 ; Colossiens 3 :5). Prenez garde à satisfaire la chair jusqu’au point qu’elle nous règlemente, plutôt que nous la règlementions.

Ayant dit cela, s’il vous plait ne me comprenez pas de travers, comme si prenais la défense de quelque forme de frugalité. Il y a ceux qui pensent qu’abuser la chair et refuser de profiter des bonnes choses que Dieu a fournies est vraiment spirituel. Ils ont tout faux :

« C'est pourquoi, ne vous laissez juger par personne à propos de ce que vous mangez ou de ce que vous buvez ou au sujet de l'observance des jours de fête, des nouvelles lunes ou des sabbats.

   Tout cela n'était que l'ombre des choses à venir: la réalité est en Christ.

   Ne vous laissez pas condamner par ces gens qui prennent plaisir à s'humilier et à s'adonner à un «culte des anges». Ils se livrent à leurs visions, ils s'enflent d'orgueil sans raison, poussés par leurs pensées tout humaines.

   Ils refusent de s'attacher au Christ, qui est le chef, la tête. C'est de lui que le corps tout entier tire sa croissance comme Dieu le veut, grâce à la cohésion et à l'unité que lui apportent les articulations et les ligaments.

   Vous êtes morts avec le Christ à tous ces principes élémentaires qui régissent la vie dans ce monde. Pourquoi alors, comme si votre vie appartenait encore à ce monde, vous laissez-vous imposer des règles du genre:

   «Ne prends pas ceci, ne mange pas de cela, ne touche pas à cela!...»?

   Toutes ces choses ne sont-elles pas destinées à périr après qu'on en a fait usage? Voilà bien des commandements et des enseignements purement humains!

   Certes, les prescriptions de ce genre paraissent empreintes d'une grande sagesse, car elles demandent une dévotion rigoureuse, des gestes d'humiliation et l'assujettissement du corps à une sévère discipline. En fait, elles n'ont aucune valeur, sinon pour satisfaire des aspirations tout humaines. » (Colossiens 2 :16-23)

« Recommande à ceux qui possèdent des richesses en ce monde de se garder de toute arrogance et de ne pas fonder leur espoir sur la richesse, car elle est instable. Qu'ils placent leur espérance en Dieu, qui nous dispense généreusement toutes ses richesses pour que nous en jouissions.

   Recommande-leur de faire le bien, d'être riches en œuvres bonnes, d'être généreux et de partager avec les autres.

   Ils s'assureront ainsi pour l'avenir un beau capital placé en lieu sûr afin d'obtenir la vraie vie. » (1 Timothée 6 :17-19)

Notre texte enseigne ce que les observations confirment : le péché sexuel est souvent lié avec l’adultère spirituel et l’apostasie. Les statistiques sont alarmantes quand on en arrive à combien de pasteurs quittent le ministère. Quand j’entends parler d’un pasteur qui doit démissionner de sa position, sans hésitation ma première idée est qu’il est tombé dans le péché sexuel. Très peu abandonnent leur foi ou leur ministère parce qu’ils ont examiné leurs croyances bibliques et les ont trouvées fausses. Le patron est si consistent et si fréquent, il est entièrement prédictible. Un homme qui aime notre Seigneur rencontre une femme qu’il trouve séduisante. Si ce n’est pas traité avec fermeté, cela conduit souvent à l’immoralité sexuelle. Initialement, l’homme reconnaît son péché et sa culpabilité, et est d’accord qu’il devrait cesser sa conduite pécheresse. Trop souvent, l’homme échoue à suive sq promesse en cassant fermement la relation illicite. Et avant bien longtemps, vous commencez à entendre des réactions comme ça : « Bien, je sais que certaines gens croient que la Bible condamne ce que je fais, mais… » Le péché sexuel est un péché sérieux, et il est souvent la porte pourbeaucoup de genre de péchés. Prenez-garde au péché sexuel.

En lisant notre texte dans Nombres 25, je suis rappelé de ces mots d’Ecritures :

« Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable. Car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il récompense ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11 :6)

« En effet, Dieu n'a pas épargné les anges qui ont péché: il les a précipités dans l'abîme où ils sont gardés pour le jugement, enchaînés dans les ténèbres.

   Il n'a pas non plus épargné le monde ancien, lorsqu'il fit fondre le déluge sur ce monde qui n'avait aucun respect pour lui. Il a néanmoins protégé Noé, qui appelait ses contemporains à mener une vie juste, ainsi que sept autres personnes avec lui.

   Il a condamné à la destruction les villes de Sodome et de Gomorrhe en les réduisant en cendres, pour donner à ceux qui se révoltent contre lui un exemple de ce qui leur arrivera.

   Il a délivré Loth, cet homme juste qui était consterné par la conduite immorale des habitants débauchés de ces villes.

   Car, en les voyant vivre et en les entendant parler, cet homme juste qui vivait au milieu d'eux était tourmenté jour après jour dans son cœur intègre, à cause de leurs agissements criminels.

   Ainsi le Seigneur sait comment délivrer de l'épreuve ceux qui lui sont attachés, et réserver ceux qui font le mal pour le jour du jugement où ils seront châtiés.

   Il punira tout particulièrement ceux qui, à la manière de l'homme livré à lui-même, s'abandonnent à leurs instincts corrompus et méprisent l'autorité du Seigneur. Imbus d'eux-mêmes et arrogants, ces enseignants de mensonge n'hésitent pas à insulter les êtres glorieux, » (2 Pierre 2 :4-10)

Dieu récompense les justes. Il récompensa Phinéas pour sa fidélité. Et Dieu punit les méchants. Dieu punit les mauvais Israélites qui s’engagèrent dans le péché. Il punit les Madianites et les Moabites. Il punit Balaam. Dieu récompense les justes et punit les méchants.

Notre texte et l’histoire de Balaam me rappelle de plusieurs autres Ecritures :

« Le souvenir du juste continue à être en bénédiction aux autres,
      mais le nom des méchants tombe dans l'oubli. » (Proverbes 10 :7)

« Les méchants périssent
      et les ennemis de l'Eternel sont comme les fleurs des prés:
      ils disparaîtront; comme une fumée, ils s'évanouiront. » (Psaumes 37 :20)

« Si je disais: «Parlons comme eux»,
      alors je trahirais tes fils.

   Je me suis mis à réfléchir: j'ai cherché à comprendre,
      je trouvais tout cela bien trop injuste

   jusqu'au jour où je suis entré dans la maison de Dieu
      et où j'ai réfléchi au sort qui les attend.

   Car, en fait, tu les mets sur un terrain glissant,
      tu les entraînes vers la ruine.

   Et soudain, c'est la catastrophe: en un instant, ils sont perdus,
      ils sont détruits, et l'épouvante les saisit.

   Comme les images du rêve s'évanouissent, après le réveil,
      ô Eternel, quand tu interviendras, tu les feras tous disparaître. » (Psaumes 73 :15-20)

Il m’a fallut du temps pour le voir, et puis il devint aussi clair que le jour. Selon mon programme de concordance électronique, le nom « Balaam » est trouvé 53 fois dans Nombres 22-24. Cela arrive deux fois dans Nombres 31. Cela n’arrive aucune fois dans Nombres 25. Quand Balaam était utilisé par Dieu pour dire les mots de bénédiction sur le pays d’Israël, il reçut énormément d’exposition. Mais la minute que Balaam choisit délibérément d’opposer Israël et d’amener le pays sous la furie de Dieu, Balaam disparut. Nous devons nous rappeler que les évènements de Nombres 25 étaient le fruit du travail de Balaam. Bien sur, les méchants disparaisserent ; leurs jours de désobéissance et de complaisance charnelles ne sont pas nombreux. Quel avertissement cet hommes Balaam devrait être pour tous ceux qui ignoreraient la Parole du Seigneur et iraient sur leur propre mauvais chemin. Quel genre de personne êtes-vous mes amis ? Etes-vous un Phinéas, qui fit confiance et obéit Dieu, et qui fut récompensé pour sa foi ? Ou êtes-vous un Balaam, qui savait beaucoup à propos de Dieu, mais ne connaissait pas Dieu personnellement, et dont le destin était la destruction éternelle ? Ma prière et que vous soyez un Phinéas, et pas un Balaam.

La dernière leçon que j'espère souligner, est la fidélité de Dieu et l’inconsistance des hommes. réfléchissez ; pour trois longs chapitres Balaam chercha à changer l’esprit de Dieu. Balaam chercha à persuader Dieu d’oublier Sa promesse de bénir Israël, et au lieu de ça, de les maudire. Non seulement Balaam échoua à faire ça, il finit en prononçant une bénédiction sur Israël et des malédictions sur leurs ennemis. L’avenir d’Israël est en sécurité entre les mains de Dieu, « Car les dons et l'appel de Dieu sont irrévocables. » (Romains 11 :29). Alors que Dieu n’oublierait pas Ses plans, buts, et promesses, l’inconsistant Israël était disposé à mettre Dieu de coté pour un simple repas. Israël tomba si facilement. Si ce n’était pour la fidélité de Dieu, nous serions misérables. Ce n’est pas notre fidélité à Lui qui nous assure Ses promesses, mais Sa fidélité à nous. Pourquoi est-il que certaines gens trouvent la souveraineté de Dieu une vérité si pénible ? Elle devrait être la vérité la plus réconfortante qu’il y ait, du moins pour le croyant. Je prie que nous puissions trouver à la fois avertissement et réconfort dans ce texte, et que Dieu nous accorde, par Sa grâce, la force de discipliner nos corps et nos appétits, pour que nous puissions gagner le prix de Son éloge, « mon bon et fidèle serviteur. »


124 The NIV translates Shittim “Acacia Grove,” which is literally what the word means.

125 Notice how the expression “the people” is interchanged with “Israel.” The verbs used in verse 1 are singular, rather than plural. It is as though the author is suggesting that the nation is acting in unison. It is not just individuals who have sinned, but the nation. Everyone seems to have been implicated in one way or another. This must be why God could command Moses to publicly execute all the leaders in verse 4.

126 The translator’s note in the NET Bible reads: “The verb simply says “they called,” but it is a feminine plural. And so the women who engaged in immoral acts with Hebrew men invited them to their temple ritual.”

127 God commanded Moses to execute the leaders publicly, and to publicly expose their bodies. The same expression is employed in 2 Samuel 21, where seven of the sons of Saul were put to death in the same fashion, because of the sin of Saul against Gibeah. The Septuagint appears to attempt to water this down but the Hebrew term (especially as it is used in 2 Samuel 21) just doesn’t seem to allow it.

128 We should also remember that Satan sought to tempt our Lord to turn stones into bread, after only 40 days in the wilderness (Matthew 4:1-4).

129 Gordon J. Wenham, Numbers: An Introduction and Commentary (Downers Grove, Illinois: Inter-Varsity Press, 1981), p. 184.

130 The translator’s note in the NET Bible reads, “This means in broad daylight.”

131 The rendering of verse 4 by the NKJV is quite amazing: “Then the LORD said to Moses, ‘Take all the leaders of the people and hang the offenders before the LORD, out in the sun, that the fierce anger of the LORD continued…may turn away from Israel.’” The original KJV does not render it this way, nor does the NIV, the NRS, or the NASB. The NKJV is not a translation at this point, but an interpretation, and I fear that it is not a good one.

132 I especially like Wenham’s assessment of Keil’s interpretation: “Keil [p. 205] indeed argues that verse 5 correctly interprets ‘hang them’ (4): ‘them’ refers to the Baal worshippers, not the chiefs, he claims. However, this is not the natural interpretation of the Hebrew, and most commentators suppose the death of the chiefs is being called for.” Wenham, Numbers, p. 186.

133 It is obvious from this that just as both the Moabites and Midianites worked together to hire Balaam, so the two peoples are working together to seduce the Israelites, and to lead them to commit immorality and to engage in idol worship.

134 I especially like Wenham’s assessment of Keil’s interpretation: “Keil [p. 205] indeed argues that verse 5 correctly interprets ‘hang them’ (4): ‘them’ refers to the Baal worshippers, not the chiefs, he claims. However, this is not the natural interpretation of the Hebrew, and most commentators suppose the death of the chiefs is being called for.” Wenham, Numbers, p. 186.

135 One can quickly see that when Paul refers to this plague in 1 Corinthians 10:8, he speaks of the death of 23,000. There are many possible explanations, but it would be good to keep in mind that in Numbers 25:9 we are told the total number of Israelites who died in the plague. In 1 Corinthians 10:8, we are told how many died in one day. If the plague was some kind of physical malady, then some may have lingered in their illness for more than a day, before they died.

136 For this expression, see also Isaiah 54:10; Ezekiel 34:25-26; Malachi 2:5.

From the series: Profitant des prophètes

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मुक्तिको लागि परमेश्वरको योजना

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मुक्तिको लागि परमेश्वरको योजना

१ यूहन्ना ५:११-१२ गवाहीचांहि यही हो, कि परमेश्वरले हामीलाई अनन्त जीवन दिनुभयो, र यो जीवन उहांका पुत्रमा छ; जससंग पुत्र हुनुहुन्छ, त्यससंग जीवन छ, जससंग परमेश्वरका पुत्र हुनुहुन्न, त्यससंग जीवन हुंदैन। यो खण्डले भन्दछ, कि परमेश्वरले हामीलाई अनन्त जीवन दिनुभएको छ र त्यो जीवन उहांको पुत्रमा छ। अर्को शब्दमा, अनन्त जीवन पाउंनु भनेको हामीले परमेश्वरको पुत्रलाई पाउंनु हो। अब प्रश्न यो छ कि, कुनै ब्यक्तिले परमेश्वरको पुत्रलाई कसरी प्राप्त गर्न सक्छ?

मानिसको समस्या

परमेश्वरबाट अलग

यशैया ५९:२ तर तिमीहरुका अधर्मले तिमीहरुलाई आफ़्ना परमेश्वरबाट अलग गरेका छन, र तिमीहरुका पापले गर्दा उहांको मुहार तिमीहरुबाट छेकिएको छ, र उहांले तिमीहरुको कुरा सुन्नुहुनेछैन।

रोमी ५:८ तर परमेश्वरले हाम्रा निम्ति उहांको प्रेम यसैमा देखाउनुहुन्छ, कि हामी पापी छंदै ख्रीष्ट हाम्रा निम्ति मर्नुभयो।

रोमी ५ को ८ पद अनुसार, परमेश्वरले हामीलाई प्रेम गर्नुहुन्छ भन्नेकुरा आफ़ना पुत्रको म्रित्युद्वारा प्रकट गर्नुहुन्छ। येशू ख्रीष्ट हाम्रा निम्ति किन मर्नुपरयो? किनभने बाईबलले बताउंदछ कि सबै मानीसहरु पापी छन। पाप गर्नु भनेको नीशाना चुकाउनु हो। बाईबलले भन्दछ, "सबैले पाप गरेका छन, र परमेश्वरको महिमासम्म (पुर्ण पबित्रता) पुग्नबाट चुकेका छन" ( रोमी ३:२३)। अर्को शब्दमा भन्नु पर्दा, हाम्रा पापहरुले हामीलाई परमेश्वरबाट अलग गराएकाछन, जो शिद्ध पबित्र ( धर्मी र न्यायी) हुनुहुन्छ र त्यसैकारण उहांले सबै पापी मानीसको न्याय गर्नुहुन्छ।

हबकूक १:१३क, तपाईंको द्रिष्टि यति शुद्ध छ, कि तपाईं दुष्ट कुरा हेर्न सक्नुहुन्न।

हाम्रा कार्यहरुको असफ़ल परिणाम

बाईबलले हामीलाई यो पनि सिकाउंदछ, कि हाम्रा कुनैपनि मानवीय मान-प्रतिष्ठा, असल कार्यहरु, आचरण, तथा धार्मिक क्रियाकलापले ईश्वरप्राप्त गर्न र स्वर्गधाम प्रबेश गर्न मद्धत गर्न सक्दैन। सदाचारी अनि धार्मिक ब्यक्ति होस या दुराचारी अथवा अधार्मिक सबै मानीसहरु एउटै डूंगामा रहन्छन। ति सबै नै परमेश्वरको महिमारहित हुन्छन। रोमी १:१८ देखि ३ अध्यायको ८ पदसम्म दुराचारी, सदाचारी तथा धर्मी-अधर्मी दुबैप्रकारका मानिसको बारेमा बताई सकेपछि, प्रेरित पावलले दुबै यहूदी र ग्रीकहरु पापको अधिनमा छन र"धर्मी कोही छैन, एक जना पनि छैन" ( रोमी ३:९-१०) भनि प्रष्ट पार्दछन। थप जानकारीको लागि बाईबलका निम्नलिखित बचनका पदहरुले पनि यही बिषयमा जोड दिएका छन:

एफ़िसी २:८-९ किनभने अनुग्रहबाट विश्वासद्वारा तिमीहरुले उद्धार पाएका छौ-- र यो त तिमीहरु आंफ़ैबाट होइन, यो त परमेश्वरको वरदान हो; कर्मद्वारा होइन, नत्रता मानिसले घमण्ड गर्नेछ।

तीतस ३:५-७ तब हामी आंफ़ैले धार्मिकतामा गरेका कामबाट होइन, तर उहांको आफ़्नै क्रिपाअनुसार पुनर्जीवनको स्नानद्वारा र पबित्र आत्माद्वारा भएको नवीकरणबाट उहांले हामीलाई मुक्ति दिनुभयो, जो उहांले हाम्रा मुक्तिदाता येशू ख्रीष्टमाथि प्रशस्त गरी खन्याउनुभयो, ताकि उहांको अनुग्रहले धर्मी ठहरिएर हामी अनन्त जीवनको आशा राख्ने उत्तराधिकारी बन्न सकौं।

रोमी ४:१-५ अब, शरीरअनुसारका हाम्रा पुर्खा अब्राहामको सम्बन्धमा हामी के भनौं त? यदि अब्राहाम कामद्वारा धर्मी ठहरिएका भए उनलाई घमण्ड गर्ने केही ठांउ रहनेथियो, तर परमेश्वरको अगाडि त होइन। किनकि पबित्र-शास्त्रले के भन्छ? "अब्राहामले परमेश्वरमाथि बिश्वास गरे, र त्यो उनको निम्ति धार्मिकता गनियो।" अब काम गर्नेले जुन ज्याला पाउंछ त्यो दान होइन, तर त्यो उसको पाउने हक हो। जसले कर्मचांहि गर्दैन, भक्तिहीनलाई धर्मी ठहराउनुहुने परमेश्वरमाथि भरोसा राख्तछ, त्यस्तो मानिसको विश्वास धार्मिकता गनिन्छ।

मानिसका कार्यहरु कुनै रितिले पनि परमेश्वरको जस्तो असल हुन सक्दैनन। उहां त धर्मी हुनुहुन्छ। यसर्थ, हबकूक १:१३ ले भन्दछ, परमेश्वरले अधर्मीहरुसंग कहिल्यै पनि संगति गर्न सक्नुहुन्न। परमेश्वरद्वारा ग्रहणयोग्य हुनको लागि हामीहरु पनि उहांजस्तै असल हुनुपर्दछ। परमेश्वरको अगाडि हामी सबै नांगै उभिएका छौं, अ:सहाय र निकम्मा छौं। हाम्रा कुनै पनि राम्रा कामहरुले या असल जीवन जिएका कुराले हामीलाई स्वर्गमा पुरयाउने या अनन्त जीवन दिदैनन। त्यसो भए, यसको उपाय या समाधान के हुन सक्दछ त?

परमेश्वरको समाधान

परमेश्वर केवल पबित्रमात्र हुनुहुन्न ( जसको स्वभाव हामीहरु आफ़नै बर्कत र सामर्थ्यले कहिल्यै पनि प्राप्त गर्न सक्दैनौं) तर उहां अनुग्रह र दयाले भरपुर एक प्रेमीलो पनि हुनुहुन्छ। उहांको यिनै प्रेम र दयारुपि स्वभावका कारणले हामीलाई कहिल्यै पनि निराश र अन्यौलतामा छोड्नु भएन।

रोमी ५:८ तर परमेश्वरले हाम्रा निम्ति उहांको प्रेम यसैमा देखाउनुहुन्छ, कि हामी पापी छंदै ख्रीष्ट हाम्रा निम्ति मर्नुभयो।

यो नै हाम्रो लागि बाईबलमा भएको एउटा खुशिको सु-समाचार हो। यो नै परमेश्वरको आफ़नै पुत्रको एक अनमोल उपहारको सु-समाचार हो, जो मानिस बन्नुभयो( परमेश्वर-मानिस), पापरहित जीवन जिउनुभयो, हाम्रो पापको लागि क्रुसमा मर्नुभयो, र आंफ़ैनै परमेश्वरको पुत्र हो भनि प्रमाणीत गर्न र हाम्रो पापको बदलामा मरेर म्रित्यु पछि पनि पुनर्जीवीत भई चिहानबाट बौरी उठ्नुभयो।

रोमी १:४ येशू ख्रीष्ट हाम्रा प्रभु मरेकाहरुबाट पुनरुत्थान भएर पबित्रताको आत्माअनुसार शक्तिमा परमेश्वरको पुत्र ठहरिनुभयो।

रोमी ४:२५ उहां हाम्रा अपराधहरुका निम्ति मारिनुभयो, र हामीलाई धर्मी तुल्याउनलाई जीवित पारिनुभयो।

२कोरिन्थी ५:२१ किनकि हामी उहांमा परमेश्वरको धार्मिकता बन्न सकौं भनेर पाप नचिन्नुहुनेलाई परमेश्वरले हाम्रा खातिर पाप बनाउनुभयो।

१पत्रुस ३:१८ किनभने हामीलाई परमेश्वरकहां ल्याउन ख्रीष्ट पनि पापहरुका निम्ति सदाको लागि एक चोटि मर्नुभयो। उहां शरीरमा मारिनुभयो, धर्मीजन अधर्मीहरुका निम्ति, तर आत्माद्वारा जीवित पारिनुभयो।

हामी परमेश्वरका पुत्रलाई कसरी ग्रहण गर्न सक्छौं?

येशू ख्रीष्टले क्रुसमा हाम्रो लागि जुन कार्य पुरा गर्नुभयो, बाईबलले भन्दछ, कि "जोसंग पुत्र हुनुहुन्छ, उसंग जीवन छ"। हाम्रो ब्यक्तिगत विश्वासद्वारा पुत्र येशू ख्रीष्ट हाम्रा मुक्तिदाता हुनुहुन्छ र उहां हाम्रो पापको निम्ति मर्नुभयो भनी ग्रहण गर्न सक्छौं।

यूहन्ना १:१२ तर जतिले उहांलाई ग्रहण गरे र उहांले तिनीहरुलाई (पनि) परमेश्वरका सन्तान हुने अधिकार दिनुभयो।

यूहन्ना ३:१६-१८ किनभने परमेश्वरले संसारलाई यस्तो प्रेम गर्नुभयो, कि उहांले आफ़ना एकमात्र पुत्र दिनुभयो, ताकि उहांमाथि विश्वास गर्ने कोही पनि नाश नहोस, तर त्यसले अनन्त जीवन पाओस। किनकि परमेश्वरले संसारलाई दोषी ठहराउन भनी पुत्रलाई संसारमा पठाउनुभएन, तर संसार उहांद्वारा बांचोस भनेर पठाउनुभयो। जसले उहांमाथि विश्वास गर्छ, त्यो दोषी ठहरिंदैन, तर विश्वास नगर्नेचांहि अघिनै दोषी ठहरिएको छ, किनभने उसले परमेश्वरका एकमात्र पुत्रको नाउंमा विश्वास गरेको छैन।

यसको अर्थ हामी प्रत्येक सबैजना परमेश्वरको चरणमा १) एउटा पापी जसले आफ़्नो पापलाई चिनेकोछ, २) आफ़्नो मानविय कर्मद्वारा मुक्ति पाईंदैन भन्नेकुरा महसुस गरेको छ, र ३) मुक्ति पाउंनको लागि ख्रीष्टको विश्वासमा आंफ़ैलाई पुर्णरुपमा समर्पण गर्दछ।

ख्रीष्टमा मुक्तिप्राप्त गर्नका लागि यदि तपाईंले उहांलाई आफ़नो ब्यक्तिगत मुक्तिदाता भनी ग्रहण गर्न, आफ़नो पाप-स्वीकारको प्रार्थना गरेर ख्रीष्ट्मा आफ़नो विश्वास बढाउन र पाप-छेमाको निम्ति प्रार्थना गर्न चाहनुहुन्छ भने।

या यदि ख्रीष्टलाई विश्वास गरिसक्नुभएको छ र उहांमा जिंउने नयां जीवन र उहांको मार्गमा हिड्न चाहनुहुन्छ भने। हामी तपाईंलाई ABCs for Christian Growth अध्ययन गर्नुहोस भनी सल्लाह दिन्छौं। परमेश्वरको बचनको सत्यतालाई बुझ्न र ख्रीष्टमा तपाईंले गरेको विश्वासको जगलाई अझैं बलियोरुपमा निर्माण गर्न तपाईंलाई यो सानो पुस्तिकाले एकदमै ठूलो सहयोग पुरयाउंनेछ।

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From the series: De la création à la Croix

26. Littérature de Sagesse, les Psaumes, 2ème Partie

Introduction

Il y a des années, lors de la communion le plateau accidentellement tomba parterre. Les petits verres en plastique de jus de raisin furent partout sur le sol, leur contenu déversé sur la moquette. Ce fut un moment embarrassant pour celui qui tenait le plateau. Marvin Ball était dans l’audience, et je n’oublierais jamais ce qu’il dit en réponse à cet accident. C’était un peu comme ça:

Ce que nous venons de voir était un accident. Le jus de raisin, représentant le sang de notre Seigneur Jésus Christ, fut déversé. Quelques fois j’entends les gens faire allusion à l’effusion du sang de notre Seigneur de la même façon. Ils disent que Son sang fut déversé. C’est faux ; Il fut versé. Un déversement est accidentel, et le versement du sang de notre Seigneur ne fut pas un accident. C’était son dessein de mourir, pour que Son sang versé puisse racheter nos péchés.

Je n’oublierais jamais l’impact que les mots de Marvin eurent sur nous tous qui avions vu cet accident. La mort de notre Seigneur ne fut pas un accident. C’est le Dimanche de la Résurrection, et il y aura ceux qui regarderont la mort de notre Seigneur comme un accident, comme si Jésus d’une façon ou d’une autre sous-estimait l’opposition. Ils pensent de la crucifixion comme le résultat malencontreux de quelque chose qui ne marcha pas correctement avec le plan de notre Seigneur pour devenir le Messie d’Israël.

La plupart des Chrétiens savent mieux que ça. Ils comprennent que ceux qui pensent que la mort de Jésus était un accident ont tort. Mais à mon avis, leur façon de raisonner n’a aucun mérite. La plupart des Chrétiens semblent penser que Dieu le Père était responsable pour que tous les résultats des évènements de la vie de notre Seigneur réalisent les Écritures. Mais en pensant cela, ils voient notre Seigneur étant passif dans Son arrestation, Son procès, et Sa crucifixion. Je crois que Jésus était un participant actif dans le processus divin pour réaliser les prophéties de l’Ancien Testament concernant Sa Passion. Quand j’enseignais sur la dernière semaine de la vie de notre Seigneur dans l’Évangile selon St Jean, je fis référence à cette section comme, « Jésus, Seigneur de Sa mort. »149 Jésus n’était pas une « victime » dans le sens qu’Il était incapable de Se sauver Lui-même de la mort ; plutôt, Jésus arrangea délibérément les évènements conduisant à Sa mort de façons qui réaliseraient la prophétie.

Il est très important pour nous de voir combien notre Seigneur contrôlait les évènements conduisant à Sa mort. C’est spécialement apparent dans l’Évangile selon St Jean, où notre Seigneur mena soigneusement Ses attaques contre les chefs religieux Juifs à Jérusalem. La première de ces « attaques » fut le nettoyage initial du temple de notre Seigneur durant la saison de la Pâque, enregistré dans Jean 2:13-25. Durant Son ministère terrestre, Jésus fit plusieurs visites à Jérusalem, chacune conduisant à une plus grande animosité de la part des chefs religieux Juifs. Ceux-ci étaient déjà déterminés à tuer Jésus150 quand Il reviendrait de Béthanie, en dehors de Jérusalem, pour ressusciter Lazare (Jean 11). Après la résurrection de Lazare, les espoirs et l’attente des gens que Jésus pourrait être le Messie étaient à son pinacle (Jean 11:45; 12:9-11, 42-43). Les chefs religieux Juifs furent pratiquement forcés à prendre des mesures contre Jésus:

« 47 Alors, les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent le Grand-Conseil.
   ---Qu'allons-nous faire? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de signes miraculeux;

  48 si nous le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre Temple et notre nation.

  49 L'un d'eux, qui s'appelait Caïphe, et qui était grand-prêtre cette année-là, prit la parole:
   ---Vous n'y entendez rien, leur dit-il.

  50 Vous ne voyez pas qu'il est de notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, pour que la nation ne disparaisse pas tout entière?

  51 Or ce qu'il disait là ne venait pas de lui; mais il était grand-prêtre cette année-là, et c'est en cette qualité qu'il déclara, sous l'inspiration de Dieu, qu'il fallait que Jésus meure pour son peuple.

  52 Et ce n'était pas seulement pour son peuple qu'il devait mourir, c'était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les réunir en un seul peuple.

  53 C'est ce jour-là que les chefs des Juifs prirent la décision de faire mourir Jésus. » (Jean 11:47-53)151

Les Juifs étaient déterminés à tuer Jésus, mais ils avaient la ferme intention de le faire de leur propre façon et selon leur plan. Jésus n’était pas tenu par leur plan, mais par un plan divin, par un script divin, qui avait été déterminé bien longtemps avant qu’Il ne vienne sur cette terre. Permettez-mois de vous rappeler seulement quelques-unes des façons que Jésus utilisa pour forcer les chefs religieux à « changer leurs plans » pour réaliser la prophétie biblique.

(1) Les Écritures exigeaient que Jésus devait mourir en étant crucifié, mais la méthode juive d’exécution était la lapidation. Les Juifs accusèrent Jésus de blasphème plusieurs fois, y compris à Son procès devant le grand prêtre (voir Marc 14:64; Luc 5:21; 10:33). La pénalité pour le blasphème était la mort par lapidation (Lévitique 24:11-16). Les Juifs essayèrent de lapider Jésus en plusieurs occasions, mais ils ne réussirent jamais (Jean 8:59; 10:31). Cependant, le Messie devait être crucifié:

« 13 Le Christ nous a libérés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit: Maudit est quiconque est pendu au gibet.

  14 Jésus-Christ l'a fait pour que, grâce à lui, la bénédiction d'Abraham s'étende aux non-Juifs et que nous recevions, par la foi, l'Esprit que Dieu avait promis. » (Galates 3:13-14)152

(2) Pour réaliser la prophétie, le Messie devait mourir publiquement pendant la Pâque, comme l’agneau du Passover (voir, par exemple, Jean 1:29; 1 Corinthiens 5:7). Les chefs religieux Juifs avaient spécialement ordonné que Jésus ne soit pas tuer durant la fête, et qu’Il ne soit pas arrêté et mis à mort secrètement:

« 3 Alors, les chefs des prêtres et les responsables du peuple se rassemblèrent dans la cour du *grand-prêtre Caïphe;

  4 ils décidèrent d'un commun accord de s'emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir.

  5 Cependant ils se disaient:
   ---Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d'émeute parmi le peuple. » (Matthieu 26:3-5, mon accentuation en gras)

Jésus empêcha Ses ennemis de l’arrêter avant Pâque en gardant secret Ses déplacements des Juifs et même de Judas. Judas cherchait le meilleur moment pour livrer Jésus aux mains des chefs religieux en privé (Matthieu 26:14-16), mais Jésus ne laissa même pas Judas savoir où il allait observer la Pâque:

« 17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander:
   ---Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la Pâque?

  18 Il leur répondit:
   ---Allez à la ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi: «Le Maître te fait dire: Mon heure est arrivée. C'est chez toi que je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples.»

  19 Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent le repas de la Pâque. » (Matthieu 26:17-19)

Alors qu’ils étaient réunis dans la pièce à l’étage pour la Pâque, Jésus indiqua à Ses disciple qu’Il serait trahi par l’un d’eux. Quand Judas demanda s’il serait celui qui Le trahirait, Jésus annonça qu’il était le traitre:

« 21 pendant qu'ils mangeaient, il dit:
   ---Vraiment, je vous l'assure: l'un de vous me trahira.

   22 Les disciples en furent consternés. Ils se mirent, l'un après l'autre, à lui demander:
   ---Seigneur, ce n'est pas moi, n'est-ce pas?

   23 En réponse, il leur dit:
   ---Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c'est lui qui me trahira.

   24 Certes, le Fils de l'homme s'en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit! Il aurait mieux valu, pour lui, n'être jamais né.

   25 A son tour, Judas, qui le trahissait, lui demanda:
   ---Maître, ce n'est pas moi, n'est-ce pas?
   ---Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus. » (Matthieu 26:21-25)153

Cela força pratiquement Judas à s’enfuir de la pièce à l’étage et d’aller voir les chefs religieux Juifs. À partir de là, comment pouvait-il regarder Jésus dans les yeux ? Comment pouvait-il prendre le risque que les autres disciples comprennent ce que Jésus avait dit et sachent qu’il était le traitre ? Qu’est que Pierre et les autres lui auraient fait s’ils avaient su qu’il allait Le livrer à Ses ennemis ? (Dans pas longtemps Pierre utilisera son épée sur un de ceux qui viendrait arrêter Jésus.) S’il devait livrer Jésus aux chefs religieux Juifs, ça devrait être tout de suite et pas plus tard. Judas savait très bien que Jésus et Ses disciples passeraient la nuit dans le Jardin de Gethsémané, comme Il l’avait fait auparavant. Jésus avait planté le décor pour Son arrestation, à l’endroit et à l’heure qu’Il avait choisi, pour que les Écritures soient réalisées.

(3) Je ne crois pas que les Juifs voulaient impliquer les Romains dans leur complot pour tuer Jésus, mais notre Seigneur les força à changer leurs plans et à mettre de coté leurs préférences et leurs préjugés. Il y eut des alliances très bizarres faites avec les ennemis de notre Seigneur. Les scribes et les pharisiens n’aimaient pas les sadducéens, mais ils se trouvèrent dans l’obligation de coopérer avec eux. Les Juifs ne voulaient pas non plus coopérer avec les Romains pour mettre Jésus à mort. Ils espéraient qu’un Messie serait venu et aurait renversé Rome. Mais il fut nécessaire que toutes les fractions du Judaïsme prennent part dans le rejet du Messie, y compris les non Juifs. Parce que c’était Pâque, plus de soldats Romains étaient présent (avec Pilate et Hérode) pour empêcher une insurrection. Ainsi, les chefs religieux Juifs ne purent pas éviter d’impliquer les Romains. Dans leurs efforts préalables d’arrêter Jésus, les chefs religieux s’étaient ridiculisés (voir Jean 7:45-53). Cette fois, ils ne voulaient pas échouer. Ils utiliseraient les soldats Romains pour arrêter Jésus, et ils chercheraient à obtenir la permission de Rome pour Le mettre à mort.

(4) Même dans Sa mort, le Seigneur Jésus contrôlait tout. Nous regarderons à cela de plus près dans un moment, mais laissez-moi vous rappeler que les Romains brisaient normalement les jambes de ceux qu’ils crucifiaient. C’était pour accélérer la mort de la personne qui était crucifiée. Alors que les jambes des deux criminels qui étaient aux cotés de notre Seigneur furent brisées, celles de Jésus ne le furent pas, parce qu’Il était déjà mort:

« 32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l'autre.

  33 Quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu'il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.

  34 L'un des soldats lui enfonça sa lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau.

  35 Celui qui rapporte ces faits, les a vus de ses propres yeux et son témoignage est vrai. Il sait parfaitement qu'il dit la vérité pour que, vous aussi, vous croyiez.

  36 En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l'Ecriture: Aucun de ses os ne sera brisé.

  37 De plus, un autre texte déclare: Ils tourneront leurs regards vers celui qu'ils ont transpercé. » (Jean 19:32-37, mon accentuation en gras)

Je vous ai signalé ces choses pour souligner le fait que Jésus n’était pas simplement une victime, qui Se trouva accablé par Ses circonstances. Jésus contrôlait complètement tous les aspects de Sa vie est de Sa mort. Il était vraiment, « Le Seigneur de Sa mort ». Même le centurion dur, qui montait la garde à coté de la croix de notre Seigneur, dut avouer que la mort de Jésus était unique:

« 54 En voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, l'officier romain et les soldats qui gardaient Jésus furent saisis d'épouvante et dirent:
   ---Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. » (Matthieu 27:54)

Cette leçon est une partie d’une série qui retrace « le drame de la rédemption se déroulant » de la création de la consommation de toutes choses au retour de notre Seigneur Jésus Christ. Dans notre dernière leçon, nous avons fait un tour général du Livre des Psaumes. Par la volonté de Dieu, nous sommes le dimanche de la Résurrection. Donc, il semble approprié de dévouer notre seconde et dernière leçon dans le Livre des Psaumes aux Psaumes messianiques – ces Psaumes qui parlent de la venue du Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ.

Dans cette leçon, je veux commencer en démontrant combien notre Seigneur était conscient de la prophétie et de Son devoir de la remplir. J’essaie de montrer que les prophéties messianiques de l’Ancien Testament (et, dans cette leçon, les Psaumes messianiques en particulier) sont vues comme le script de notre Seigneur dont Il était profondément conscient, et qu’Il réalisa en détails. Puis nous regarderons au récit de Matthieu de l’arrestation, du procès, et de la crucifixion de notre Seigneur pour montrer comment notre Seigneur réalisa méticuleusement les Psaumes messianiques concernant Sa mort. Nous regarderons aussi au sermon d’Actes 2 pour voir comment Pierre interpréta la mort et la résurrection de notre Seigneur comme la réalisation de deux Psaumes messianiques. Dans tout cela, c’est mon intention de souligner le fait que la mort de notre Seigneur ne fut pas un accident, mais plutôt le résultat de Son obéissance aux plans et aux dessins de Dieu, et aux prophéties de l’Ancien Testament concernant l’action de protection du Messie sur la croix du Calvaire et de Sa résurrection victorieuse de la mort.

L’Intention de Faire la Volonté de Son Père

À travers la vie terrestre et le ministère de notre Seigneur, il était clair qu’Il eut l’intention de faire la volonté du Père. Nous voyons cela depuis que notre Seigneur avait 12 ans, discutant les Écritures dans le temple:

« 46 Trois jours plus tard, ils le retrouvèrent dans le Temple, assis au milieu des maîtres; il les écoutait et leur posait des questions.

  47 Tous ceux qui l'entendaient s'émerveillaient de son intelligence et de ses réponses.

  48 Ses parents furent très étonnés de le voir là, et sa mère lui dit:
   ---Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Tu sais, ton père et moi, nous étions très inquiets et nous t'avons cherché partout.

  49 ---Pourquoi m'avez-vous cherché? leur répondit Jésus. Ne saviez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père?

  50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.

  51 Il repartit donc avec eux et retourna à Nazareth. Et il leur était obéissant. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s'était passé. » (Luc 2:46-51).)

Est-ce que personne ne doute que les choses que notre Seigneur ne discuta avec les maitres concernaient la venue du Messie ?

Dans Ses tentations (Matthew 4:1-11; Luke 4:1-12), Jésus refusa d’agir indépendamment du Père. Spécialement dans l’Évangile de Jean, nous voyons notre Seigneur exprimant son engagement à faire la volonté de Son Père. Il refusa de parler et d’agir indépendamment du Père ; il fit et ne dit que ce que le Père ne dit et ne fit:

«19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant:
   ---Vraiment, je vous l'assure: le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative; il agit seulement d'après ce qu'il voit faire au Père. Tout ce que fait le Père, le Fils le fait également, » (Jean 5:19)

« 28 ---Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, je suis. Vous reconnaîtrez que je ne fais rien de ma propre initiative, mais que je transmets ce que le Père m'a enseigné. » (Jean 8:28)

« 49 Car je n'ai pas parlé de ma propre initiative: le Père, qui m'a envoyé, m'a ordonné lui-même ce que je dois dire et enseigner.

   50 Or je le sais bien: l'enseignement que m'a confié le Père c'est la vie éternelle. Et mon enseignement consiste à dire fidèlement ce que m'a dit le Père. » (John 12:49-50)

« 10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même: le Père demeure en moi et c'est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres. » (Jean 14:10)

Je crois que les Écritures Saintes prouvent clairement le fait que Jésus était conscient des prédictions concernant Sa mort et qu'Il s’arrangea pour qu’elles soient réalisés:

« 3 Il prit donc la tête d'une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ces hommes étaient munis de lanternes, de torches et d'armes.

  4 Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s'avança vers eux et leur demanda:
   ---Qui cherchez-vous?

  5 Ils lui répondirent:
   ---Jésus de Nazareth.
   ---C'est moi, leur dit-il.
   Au milieu d'eux se tenait Judas, celui qui le trahissait. » (Jean 18:3-5)

« 27 Puis il dit au disciple:
   ---Voici ta mère.
   A partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.

   28 Après cela, Jésus, sachant que désormais tout était achevé, dit, pour que l'Ecriture soit accomplie:
   ---J'ai soif.

   29 Près de là se trouvait un vase rempli de vinaigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vinaigre au bout d'une branche d'hysope, et on l'approcha de la bouche de Jésus. » (Jean 19:27-29)

Je dois donc conclure que, alors que tout le monde échoua à comprendre le fait que la plupart des prophéties messianiques étaient, en fait, des prophéties, Jésus le savait et fit attention de les réaliser. Les prophéties messianiques de l’Ancien Testament servirent comme script, que Jésus performa en obéissance à la volonté de Son Père.

Dans cette leçon, nous nous concentrerons sur les Psaumes messianiques. Il y a beaucoup trop de prophéties messianiques dans les Psaumes pour nous à tous les considérer dans une seule leçon, alors je me limiterais seulement aux Psaumes messianiques auxquels le récit de Matthieu de la crucifixion fait référence (Matthieu 26:20—27:66) et ceux dans le sermon de la Pentecôte de Pierre (spécialement Actes 2:22-36). Mais en premier, regardons quelques-unes des caractéristiques des Psaumes messianiques.

Les Caractéristiques des Psaumes Messianiques

(1) La plupart des Psaumes messianiques sont écris par David.154 Les expériences de David comme roi d’Israël, et comme quelqu’un qui souffrit et fut souvent opposé comme roi, fit de lui un genre d’ « Esprit apparenté » avec le Messie à venir. Puisque le Messie serait la réalisation de l’alliance davidique, il était approprié que David serait celui qui prophétiserait Sa venue.

(2) Généralement parlant, les Psaumes messianiques ne furent pas reconnus comme des prophéties au moment qu’ils furent écris, ni avant la résurrection de notre Seigneur. Les Psaumes messianiques ne furent pas compris comme des prophéties par leurs auteurs, ni par les Israélites de l’Ancien Testament qui les lirent. En grande partie, ce fut parce que les Juifs n’étaient pas enclins à voir souffrir leur Sauveur:

« 10 Ce salut a fait l'objet des recherches et des investigations des prophètes qui ont annoncé d'avance la grâce qui vous était destinée.

  11 Ils cherchaient à découvrir à quelle époque et à quels événements se rapportaient les indications données par l'Esprit du Christ. Cet Esprit était en eux et annonçait à l'avance les souffrances du *Messie et la gloire dont elles seraient suivies. » (1 Pierre 1:10-11)

« 20 Puis Jésus interdit à ses disciples de dire à qui que ce soit qu'il était le Messie.

  21 A partir de ce jour, Jésus commença à exposer à ses disciples qu'il devait se rendre à *Jérusalem, y subir de cruelles souffrances de la part des responsables du peuple, des chefs des prêtres et des spécialistes de la Loi, être mis à mort et ressusciter le troisième jour.

  22 Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches:
   ---Que Dieu t'en préserve, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas! » (Matthieu 16:20-22)

Les Psaumes messianiques, comme beaucoup de l’Ancien Testament prophétisait ce qui concernait le Messie, ne furent pas compris comme des prophéties avant la résurrection de notre Seigneur. En regardant le passé, nous savons qu’ils étaient des Psaumes messianiques parce que les auteurs du Nouveau Testament nous le disent.

« 44 Puis il leur dit:
   ---Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.»

   45 Là-dessus, il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Ecritures.

   46 ---Vous voyez, leur dit-il, les Ecritures enseignent que le *Messie doit souffrir, qu'il ressuscitera le troisième jour,

   47 et qu'on annoncera de sa part aux hommes de toutes les nations, en commençant par Jérusalem, qu'ils doivent changer pour obtenir le pardon des péchés.

   48 Vous êtes les témoins de ces événements. » (Luc 24:44-48)

(3) la plupart des psaumes messianiques parlent en même temps des expériences de David et des expériences du Messie. Les Psaume 22 et 69 sont de bons exemples de cela. Aucun de ces Psaumes n’identifie vraiment l’expérience de David, qui incita le Psaume. Dans le Psaume 22, David est évidemment en grande détresse quand il implore Dieu. À ce moment, il souffre beaucoup, mais Dieu ne semble pas entendre ses prières. Il semblerait que Dieu l’a oublié (22:1). En dépit de cela, David sait que Dieu est toujours venu à l’aide de son peuple en réponse à leurs cris. Sa description de son état mental et physique, comme celui de ses ennemis, est exagérée par la description poétique qu’il emploie. Néanmoins, elle tombe bien dans le domaine de la langue poétique.

Ce que ni David ni ses anciens lecteurs ne semblèrent avoir compris était que ce Psaume allait bien plus loin, que l’auteur et son temps, pour parler du Messie qui viendrait sur la terre des siècles plus tard. Les descriptions, qui étaient des exagérations poétiques parlant de David, étaient des prophéties pures (et souvent littérales) quand elles étaient appliquées aux souffrances de notre Seigneur sur la croix du Calvaire.

Ce qui arriva dans ces Psaumes messianiques est quelque chose comme la description de Satan dans Esaïe 14 et Ezéchiel 28 .

« 3 Au jour où l'Eternel t'aura accordé du repos
      après ta peine et ton tourment,
      et après le dur esclavage auquel on t'aura asservi,

  4 tu chanteras ce chant pour te moquer du roi de Babylone.
      Oui, tu diras:
      Comment est-ce possible? L'oppresseur n'est plus là!
      Finie la tyrannie:

  5 l'Eternel a brisé le bâton des *méchants,
      le sceptre des despotes.

  6 Celui qui, dans sa rage, frappait les peuples
      par des coups sans relâche
      et qui, dans sa colère, opprimait les nations,
      maintenant, à son tour, est poursuivi sans trêve.

  7 Toute la terre est en repos, elle est tranquille,
      et des cris d'allégresse retentissent partout.

  8 Les cyprès même sont heureux de sa chute, et les cèdres du Liban disent:
      «Depuis que tu t'es effondré
      le bûcheron ne vient plus nous abattre!»

  9 Le monde du séjour des morts en bas est en émoi à ton sujet
      pour t'accueillir à ta venue.
      Pour toi, on réveille les ombres
      et tous les princes de la terre.
      On a fait lever de leurs trônes tous les rois des nations.

  10 Eux tous, ils s'adressent à toi en te disant:
      «Toi aussi, tu es maintenant sans forces comme nous,
      te voilà donc semblable à nous!»

  11 Ton orgueil est précipité dans le séjour des morts
      ainsi que le son de tes luths.
      Les vers sont maintenant ta couche,
      la vermine ta couverture.

  12 Comment es-tu tombé du ciel,
      astre brillant, fils de l'aurore?
      Toi qui terrassais les nations,
      comment est-il possible que tu aies été abattu à terre?

  13 Tu disais en ton cœur: «Je monterai au ciel,
      j'élèverai mon trône bien au-dessus des étoiles divines.
      Je siégerai en roi sur la montagne de l'assemblée des dieux,
      aux confins du septentrion.

  14 Je monterai au sommet des nuages,
      je serai semblable au Très-Haut.»

  15 Mais te voilà précipité dans le séjour des morts,
      dans les profondeurs de l'abîme!

  16 Ceux qui te voient arrêtent leurs regards sur toi,
      ils se demandent:
      «Est-ce bien là cet homme qui ébranlait la terre
      et qui terrifiait les royaumes,

  17 qui changeait le monde en désert,
      qui détruisait les villes
      et qui ne relâchait jamais ses prisonniers?»

  18 Tous les rois des nations, oui, tous, sans exception,
      ont cet honneur de reposer chacun dans son caveau.

  19 Mais toi, loin de ta tombe, tu as été jeté
      comme un avorton[c] qu'on méprise,
      au milieu des victimes égorgées par l'épée,
      qu'on a précipitées dans la fosse de pierres,
      dont on piétine le cadavre.

  20 Tu ne seras jamais réuni avec elles dans le tombeau,
      car tu as ruiné ton pays,
      et tu as fait périr ton peuple.
      La race criminelle sera oubliée à jamais.

  21 Préparez le massacre de ses fils
      pour tous les crimes de leurs pères,
      pour qu'ils ne puissent pas se relever un jour pour conquérir le monde
      et couvrir de leurs villes[d] la face de la terre. » (Ésaïe 14:3-21, mon accentuation en gras).

« 12 ---Fils d'homme, prononce une complainte contre le roi de Tyr. Dis-lui: «Ainsi te parle le Seigneur, l'Eternel: Par ta grande sagesse et ta beauté parfaite, tu étais un modèle de perfection.

  13 Tu étais en Eden, dans le jardin de Dieu. Tu étais recouvert de pierres très précieuses[c] de toutes les espèces: rubis, topaze et diamant, chrysolithe et onyx, jaspe, saphir, escarboucle, émeraude. Tes tambourins, tes fifres étaient d'or ouvragé, ils furent préparés le jour même où tu fus créé.

  14 Or, je t'avais placé avec un *chérubin[e] ayant rôle de protecteur; c'est pourquoi je t'ai oint sur ma montagne sainte. C'est là que tu étais. Tu allais et venais au milieu de ces pierres aux feux étincelants.

  15 Tu as été irréprochable dans toute ta conduite depuis le jour où tu as été créé, jusqu'à ce que le mal se soit trouvé chez toi.

  16 Ton commerce prospère t'a entraîné à la violence qui a rempli ton cœur. Alors tu as péché, je t'ai mis au rang des profanes en te chassant de ma montagne. Et le chérubin protecteur t'a expulsé du milieu de ces pierres aux feux étincelants.

  17 De ta grande beauté, tu t'es enorgueilli et tu as laissé ta splendeur pervertir ta sagesse. Je t'ai précipité à terre, et te donne en spectacle aux autres rois.

  18 Par tes nombreux péchés dans ton commerce malhonnête, tu as souillé tes sanctuaires et, du milieu de toi, j'ai fait surgir un feu afin qu'il te consume, je t'ai réduit en cendres sur la terre, à la vue de tous.

  19 Et tous ceux qui te connaissaient parmi les peuples sont frappés de stupeur, car tu es devenu un objet d'épouvante. C'en est fini de toi, oui, fini pour toujours.» » (Ezéchiel 28:12-19, mon accentuation en gras).

Dans ces deux textes, Dieu parle contre les rois terrestres humains, le « roi de Babylone » (Esaïe 14:4) et le « roi de Tyr » (Ezéchiel 28:12). Bientôt, la description de ces rois change en une description de Satan. Ces hommes ont pris des qualités de Satan. Derrière ces rois cruels et arrogants est Satan, dont la cruauté et l’arrogance ont corrompus la race humaine. La concentration change chaque texte pour qu’à un moment le roi humain est en vue, et le moment suivant Satan est décrit.

Je crois que c’est similaire à ce qui arrive dans les Psaumes messianiques. L’auteur décrit sa souffrance en langage dramatiquement osé et poétique, puis soudainement les mots semblent aller au-delà de tout ce dont un roi terrestre puisse faire l’expérience. Dans ces moments, le Psaume est messianique, pourtant d’une façon qui ne fut pas immédiatement apparente au lecteur. Ce fut spécialement vrai, puisque aucun lecteur de l’Ancien Testament ne fut enclin à penser à un Messie qui serait un Sauveur Qui Souffrirait.

(4) Les Psaumes messianiques furent compris à ce titre par Jésus, et ils devinrent Son script. Comme nous le verrons, Jésus comprit les Psaumes messianiques comme tels, et il répondit en conséquence. Il vit ce que les autres ne virent pas. Ces psaumes gouvernèrent et guidèrent les paroles et les actions de notre Seigneur. Étudions le récit de Matthieu de l’arrestation, du procès, de la crucifixion, de l’enterrement et de la résurrection de notre seigneur pour voir comment les psaumes messianiques jouèrent un rôle dans les heures finales de notre seigneur.

Les Psaumes Messianiques Dans le Récit de la Mort de Notre Seigneur Selon Matthieu

Quand nous arrivons au récit des dernières heures de notre Seigneur dans l’Évangile selon Matthieu, nous trouvons que notre Seigneur est très conscient du fait que les Écritures sont remplies par les évènements de Sa mort. Trois fois, l’attention est attirée à la réalisation des Écritures dans Matthew 26:

« 24 Certes, le Fils de l'homme s'en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet. Mais malheur à celui qui le trahit! Il aurait mieux valu, pour lui, n'être jamais né. » (Matthieu 26:24, mon accentuation en gras)

« 54 Mais alors, comment les Ecritures, qui annoncent que tout doit se passer ainsi, s'accompliraient-elles?» (Matthieu 26:54)

« 56 Mais tout ceci est arrivé pour que les écrits des prophètes s'accomplissent.
   Alors tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite. » (Matthieu 26:56, mon accentuation en gras)

Notre Seigneur savait très bien que le temps de Sa mort approchait ; après tout, c’était ce qu’Il avait travaillé à amener pendant les trois années de Son ministère public. Quand Jésus était à la maison de Simon le lépreux à Béthanie, une femme oint Sa tête avec du parfum de myrrhe de grande valeur. Ce fut ce qui détermina Judas a agir, qui peu après fit son affaire avec les chefs religieux Juifs (Matthew 26:14-16). Mais ce qui m’intéresse ici est la réponse de notre Seigneur aux protestations des disciples à cause de la folie de cette action:

« 10 Mais, se rendant compte de cela, Jésus leur dit:
   ---Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Ce qu'elle vient d'accomplir pour moi est vraiment une belle action.

   11 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours avec vous.

   12 Si elle a répandu cette myrrhe sur moi, c'est pour préparer mon enterrement. » (Matthew 26:10-12, mon accentuation en gras)

Cela ne devrait pas être surprenant pour nous, mais permettez-moi de souligner quand même le fait. Jésus savait que l’heure de Sa mort était arrivée. Ce fait est encore plus accentué par les paroles de notre Seigneur à Ses disciples alors qu’ils prenaient le repas de la Pâque:

«27 Ensuite il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant:
   ---Buvez-en tous;

    28 ceci est mon sang, par lequel est scellée l'alliance. Il va être versé pour beaucoup d'hommes, afin que leurs péchés soient pardonnés.

    29 Je vous le déclare: Désormais, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'au jour où je boirai le vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » (Matthieu 26:27-29, mon accentuation en gras).

Jésus venait de dire à Ses disciples que l’un d’entre eux allait Le trahir, et quand Judas pressa Jésus à être plus précis, Jésus le laissa savoir qu’il était le traitre (26:20-25). Il continua à les informer qu’ils allaient tous L’abandonner, réalisant la prophétie messianique de Zacharie 13:7. Il parla de plus de Sa résurrection (26:32) et du reniement de Pierre (26:34).

Après que Jésus fut arrêté, ils L’amenèrent devant le grand-prêtre, qui demanda à Jésus sous serment de déclarer si oui ou non Il était le Christ, le Fils de Dieu. Quand Jésus répondit, Il employa les mots du Psaume messianique:

« 63 Jésus garda le silence.
   Alors le grand-prêtre reprit en disant:
   ---Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous déclarer si tu es le Messie, le Fils de Dieu.

   64 Jésus lui répondit:
   ---Tu l'as dit toi-même. De plus, je vous le déclare: A partir de maintenant, vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire sur les nuées du ciel. » (Matthew 26:63-64, mon accentuation en gras)

La réponse de notre Seigneur, sous serment, unie les mots du Psaume 110:1 avec ceux de Daniel 7:13.

Considérez pour un moment les mots de ce Psaume messianique:

« 1 Psaume de David.
      Déclaration de l'Eternel. Il dit à mon Seigneur:
      «Viens siéger à ma droite
      jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis comme un escabeau sous tes pieds.»

  2 L'Eternel étendra de Sion ton pouvoir royal,
      et tu domineras parmi tes ennemis.

  3 Au jour où tu combats,
      ton peuple est plein d'ardeur
      pour accourir vers toi dans sa parure sainte, et, du sein de l'aurore,
      tous tes jeunes guerriers se presseront vers toi comme naît la rosée.

  4 L'Eternel l'a juré, il ne reviendra pas sur son engagement:
      «Tu seras prêtre pour toujours
      selon la ligne de Melchisédek.»

  5 Le Seigneur, à ta droite,
      va écraser des rois au jour de sa colère.

  6 Il juge les nations; les cadavres s'entassent,
      il écrase des chefs de par la terre entière.

  7 En chemin, il s'abreuve, il boit l'eau d'un torrent,
      puis relève la tête. » (Psaume 110:1-7)

Jésus ne dit pas seulement au grand prêtre qu’Il était le Messie, mais qu’Il jugera aussi Ses ennemis quand Il reviendra sur la terre pour s’asseoir sur Son trône. Voilà un Psaume que les Juifs ont très bien pu croire était messianique, mais ils ne se seraient jamais attendus à ce qu’il soit utilisé comme Jésus l’avait fait.

Le récit de la mort de notre Seigneur par Matthieu est rempli de références aux prophéties. Le remords de Judas et son suicide est montré être une réalisation de la prophétie de Zacharie (Matthieu 27:3-5; Zacharie 11:12-13). Bien que non indiqué comme la réalisation de la prophétie, le silence de notre Seigneur devant Pilate réalise certainement la prophétie d’Esaïe 53:7.

Quand ils crucifièrent Jésus, ils réalisèrent involontairement un autre Psaume messianique:

« 33 Ils arrivèrent à un endroit nommé Golgotha (c'est-à-dire: «le lieu du Crâne»).

   34 Là, ils donnèrent à boire à Jésus du vin mélangé avec du fiel; mais quand il l'eut goûté, il refusa de le boire.

   35 Après l'avoir cloué sur la croix, les soldats se partagèrent ses vêtements en les tirant au sort.

   36 Puis ils s'assirent pour monter la garde. » (Matthieu 27:33-36, mon accentuation en gras)

Comparez le récit de Matthieu avec ces Psaumes messianiques:

« 22 Ils ont mis du poison[e] dans le pain que je mange.
      Pour étancher ma soif, ils m'offrent du vinaigre» (Psaume 69:21)

« 19 ils se partagent mes habits
      et tirent au sort ma tunique. » (Psaume 22:19)

Alors que les foules se moquèrent de notre Seigneur sur la croix, elles réalisèrent une autre prophétie:

« 39 Ceux qui passaient par là lui lançaient des insultes en secouant la tête,

   40 et criaient:
   ---Hé, toi qui démolis le Temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!

   41 De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui, avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple, en disant:

   42 ---Dire qu'il a sauvé les autres, et qu'il est incapable de se sauver lui-même! C'est ça le roi d'*Israël? Qu'il descende donc de la croix, alors nous croirons en lui!

   43 Il a mis sa confiance en Dieu. Eh bien, si Dieu trouve son plaisir en lui, qu'il le délivre! N'a-t-il pas dit: «Je suis le Fils de Dieu»? » (Matthieu 27:39-43, mon accentuation en gras)

« 7 Mais moi je suis un ver, je ne suis plus un homme,
      tout le monde m'insulte, le peuple me méprise,

   8 ceux qui me voient se rient de moi.
      Tous, ils ricanent. On fait la moue en secouant la tête: » (Psaume 22:7-8)

Peut-être la réalisation la plus choquante des Psaumes messianiques est trouvée dans le cri que notre Seigneur poussa de la croix:

« 34 Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte:
   ---Eli, Eli, lama sabachthani? Ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » (Marc 15:34, mon accentuation en gras)

C’est étrange de réaliser que personne ne reconnu ce que Jésus disait. Ils ne comprirent pas le fait que Jésus citait simplement le texte Hébreux de la première ligne du Psaume 22:1. En le faisant, Jésus s’identifia Lui-même avec l’auteur du Psaume et, plus important encore, avec le Messie de qui ce Psaume parlait. Il indiquait ainsi qu’Il était la réalisation de ce Psaume, qu’Il était le Messie promis.

Les Psaumes messianiques, concernant les souffrances de notre Seigneur, ont beaucoup à nous enseigner. Si les souffrances de l’auteur du Psaume étaient un exemple des souffrances du Messie, elles donnent du sens et un but aux souffrances de l’auteur du Psaume. Pour les saints d’aujourd’hui, tout le contraire est vrai. Ce sont les souffrances et l’agonie de notre Seigneur qui sont les exemples de la souffrance auxquelles nous sommes appelés et avons le privilège d’endurer pour Christ:

« 18 Serviteurs, soumettez-vous à votre maître avec tout le respect qui lui est dû, non seulement s'il est bon et bienveillant, mais aussi s'il est dur.

  19 En effet, c'est un privilège que de supporter des souffrances imméritées, par motif de conscience envers Dieu.

  20 Quelle gloire y a-t-il, en effet, à endurer un châtiment pour avoir commis une faute? Mais si vous endurez la souffrance tout en ayant fait le bien, c'est là un privilège devant Dieu.

  21 C'est à cela que Dieu vous a appelés, car le Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces.

  22 Il n'a commis aucun péché, ses lèvres n'ont jamais prononcé de mensonge.

  23 Injurié, il ne ripostait pas par l'injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge.

  24 Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix, afin qu'étant morts pour le péché, nous menions une vie juste. Oui, c'est par ses blessures que vous avez été guéris.

  25 Car vous étiez comme des brebis errantes mais, à présent, vous êtes retournés vers le berger qui veille sur vous. » (1 Pierre 2:18-25, mon accentuation en gras)

Les apôtres remarquèrent cela, comme cela est révélé par leurs attitudes envers les souffrances des saints, et par leur enseignement sur ce sujet:

« 8 Je vais même plus loin: tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême: la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui, j'ai accepté de perdre tout cela, oui, je le considère comme bon à être mis au rebut, afin de gagner le Christ.

   9 Mon désir est d'être trouvé en lui, non pas avec une justice que j'aurais moi-même acquise en obéissant à la Loi mais avec la justice qui vient de la foi en Christ et que Dieu accorde à ceux qui croient.

   10 C'est ainsi que je pourrai connaître le Christ, c'est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort, » (Philippiens 3:8-10)

« 24 Maintenant, je me réjouis des souffrances que j'endure pour vous. Car, en ma personne, je complète, pour le bien de son corps --- qui est l'Eglise --- ce qui manque aux détresses que connaît le Christ. » (Colossiens 1:24)

« 12 Mes chers amis, vous avez été plongés dans la fournaise de l'épreuve. N'en soyez pas surpris, comme s'il vous arrivait quelque chose d'anormal.

  13 Au contraire, réjouissez-vous, car vous participez aux souffrances du Christ, afin d'être remplis de joie quand il paraîtra dans toute sa gloire.

  14 Si l'on vous insulte parce que vous appartenez au Christ, heureux êtes-vous, car l'Esprit glorieux, l'Esprit de Dieu, repose sur vous. » (1 Pierre 4:12-14)

Les Psaumes Messianiques Dans la Prédication de l’Évangile de Pierre à la Pentecôte

La bonne nouvelle est que les Psaumes messianiques ne nous laissent pas avec un Messie mort, mais avec un Messie qui triomphe de la mort et de la tombe. Ce ne fut qu’après la résurrection de notre Seigneur que les disciples comprirent la signification des Psaumes messianiques:

« 44 Puis il leur dit:
   ---Voici ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous: «Il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la *Loi de *Moïse, dans les prophètes, et dans les Psaumes.»

   45 Là-dessus, il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Ecritures.

   46 ---Vous voyez, leur dit-il, les Ecritures enseignent que le *Messie doit souffrir, qu'il ressuscitera le troisième jour,

   47 et qu'on annoncera de sa part aux hommes de toutes les nations, en commençant par Jérusalem, qu'ils doivent changer pour obtenir le pardon des péchés.

   48 Vous êtes les témoins de ces événements. » (Luc 24:44-48, mon accentuation en gras)

Mais une fois que cette vérité fut comprise, les Psaumes messianiques furent utilisés comme une partie vitale de la prédiction de l’Évangile de Jésus Christ. Nous voyons cela dans le premier sermon de Pierre après la résurrection et l’ascension de Christ, enregistré dans Actes 2:22-36:

« 22 Ecoutez bien, Israélites, ce que j'ai à vous dire. Vous le savez tous: Jésus de *Nazareth --- cet homme dont Dieu vous a montré qu'il l'approuvait en accomplissant, par son moyen, au milieu de vous des miracles, des signes et des actes extraordinaires ---

   23 a été livré entre vos mains conformément à la décision que Dieu avait prise et au projet qu'il avait établi d'avance. Et vous, vous l'avez tué en le faisant crucifier par des hommes qui ne connaissent pas Dieu.

   24 Mais Dieu a brisé les liens de la mort: il l'a ressuscité, car il était impossible que la mort le retienne captif.

   25 En effet, David dit de lui:
      Je voyais le Seigneur constamment devant moi,
      car il est à ma droite pour que je ne vacille pas.

   26 Voilà pourquoi mon cœur est plein de joie et pourquoi mes paroles débordent d'allégresse.
      Même mon corps reposera dans l'espérance;

   27 tu ne m'abandonneras pas dans le séjour des morts:
      tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe.

   28 Car tu m'as fait connaître le chemin de la vie,
      et tu me combleras de joie en ta présence.

   29 Mes frères, permettez-moi de vous parler franchement: le patriarche[f] David est bel et bien mort et enterré. Son tombeau[g]existe encore près d'ici aujourd'hui.

   30 Mais il était prophète et il savait que Dieu lui avait promis, sous la foi du serment, de faire asseoir sur son trône un de ses descendants.

   31 Ainsi il a entrevu par avance la résurrection du Christ, et c'est d'elle qu'il parle en disant que Dieu ne l'abandonnera pas dans le séjour des morts et qu'il ne laissera pas son corps se décomposer.

   32 Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins.

   33 Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l'a promis, il a reçu du Père l'Esprit Saint et il l'a répandu sur nous. C'est là ce que vous voyez et entendez.

   34 En effet, David, lui, n'est pas monté au ciel, mais il a dit:
      Le Seigneur a dit à mon Seigneur:
      Viens siéger à ma droite

   35 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis
      comme un escabeau sous tes pieds.

   36 Voici donc ce que tout le peuple d'Israël doit savoir avec une entière certitude: Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2:22-36, mon accentuation en gras)

Maintenant Pierre comprend et proclame que les Psaumes messianiques non seulement prédirent les souffrances et la mort de notre Seigneur, mais aussi qu’ils exigeaient Sa résurrection des morts. Dieu avait promis à David un « royaume éternel » (2 Samuel 7:13). Cela ne peut arriver que si le roi d’Israël est libre de la soumission de la mort. Aucun roi simplement humain ne pourrait avoir un royaume éternel. Ainsi Pierre proclama à son audience qu’il était nécessaire pour le Messie d’être ressuscité d’entre les morts, pour ne jamais plus mourir. Puisque la tombe de David était à proximité, ainsi que les tombes d’autres Rois d’Israël, cela devait être réalisé par quelqu’un autre que David. Cela dut être réalise par le Messie d’Israël, le Seigneur Jésus Christ.

Non seulement les hommes rejetèrent Jésus, comme les Écritures prophétisèrent, mais Dieu Le ressuscita des morts, comme les Psaumes messianiques prédirent. Le sermon de Pierre à la Pentecôte commença avec une référence à la prophétie de Joël, qui expliquait l’importance des langues inconnues que la foule entendit. Mais à partir de là, les textes de preuve de Pierre sont trouvés dans les Psaumes. Il tourna en premier vers le Psaume 16:8-11 pour montrer que la résurrection du Messie d'Israël fut prophétisée par David. Il n’était pas impossible pour un homme de revenir de la mort à la vie – Jésus avait démontré ceci avec la résurrection de Lazare. Il fut impossible pour Jésus de ne pas revenir à la vie. Il était le Fils de Dieu, et Dieu n’aurait pas abandonné Son Fils ; Il n’aurait pas permis Sa chair de se décomposer dans une tombe. Il Lui fit connaître le sens de la vie.

Le point du sermon de Pierre n’avait pas encore été révélé ; le résultat devait encore arriver. Et il arrivera, utilisant les mots d’un autre Psaume messianique, Psaume 110, verset 1, le même psaume auquel notre Seigneur fit allusion auparavant quand Il se tenait devant le grand prêtre:

« 32 Dieu a ressuscité des morts ce Jésus dont je parle: nous en sommes tous témoins.

   33 Ensuite, il a été élevé pour siéger à la droite de Dieu. Et maintenant, comme Dieu l'a promis, il a reçu du Père l'Esprit Saint et il l'a répandu sur nous. C'est là ce que vous voyez et entendez.

   34 En effet, David, lui, n'est pas monté au ciel, mais il a dit:
      Le Seigneur a dit à mon Seigneur:
      Viens siéger à ma droite

   35 jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis
      comme un escabeau sous tes pieds.

   36 Voici donc ce que tout le peuple d'Israël doit savoir avec une entière certitude: Dieu a fait Seigneur et Messie ce Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2:32-36, mon accentuation en gras)

Permettez-moi de paraphraser le message de Pierre pour vous:

« J’ai une bonne nouvelle pour vous, et une mauvaise. La bonne nouvelle est que Jésus a été ressuscité des morts. La mauvaise est qu’Il a été élevé pour qu’Il puisse retourner sur la terre et S’occuper de Ses ennemis. Bon, maintenant qui sont ces ennemis ? Ils étaient ceux qui demandaient Sa mort. Vous étiez ceux qui disiez,

« ---Que la responsabilité de sa mort retombe sur nous et sur nos enfants! » (Matthieu 27:25)

C’est vous dont Il viendra bientôt s’occuper comme Ses ennemis. La solution pour vous est de vous repentir de vos péchés, et de reconnaître que Jésus Christ est le Messie de Dieu, et votre Sauveur. Admettez qu’Il ne méritait pas de mourir, mais que vous le méritiez. Croyez en Sa mort, à votre place, pour le pardon de vos péchés. De cette façon, vous recevrez les bénédictions promises de Dieu à travers Son Messie. »

Il y aura beaucoup de sermons prêchés aujourd’hui sur la résurrection. Certains seront si osés, proclamant que Jésus était littéralement et physiquement revenu à la vie. Beaucoup promettront qu’à cause de la résurrection de Jésus, nous pouvons avoir l’assurance de la vie éternelle. Pour certains, bien sur, c’est vrai, mais le sermon de Pierre à la Pentecôte devrait souligner le fait que, pour les autres, il ne réserve que l’assurance d’un jugement proche. Je reviendrais sur cela momentanément.

Conclusion

Les implications de la résurrection du Christ sont stupéfiantes ; leurs importances pour le Chrétien ne peuvent être que difficilement surestimées. Résumons quelques-unes des conséquences de la résurrection de notre Seigneur.

Tout d’abord, nous devrions comprendre que Jésus misa tout ce qu’Il dit sur Sa capacité d’être ressuscité des morts:

« 38 Quelques spécialistes de la Loi et des pharisiens intervinrent en disant:
   ---Maître, nous voudrions te voir faire un signe miraculeux.

   39 Il leur répondit:
   ---Ces gens de notre temps qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux! Un signe... il ne leur en sera pas accordé d'autre que celui du prophète Jonas.

   40 En effet, comme Jonas resta trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l'homme passera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » (Matthew 12:38-40).

Même si Ses disciples l’avaient oublié, ce n’était pas le cas des ennemis de notre Seigneur. Ils savaient que l’absence de Son corps dans la tombe créditerait Ses revendications d’être le Messie:

« 62 Le lendemain, le jour qui suivait la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et des pharisiens se rendirent ensemble chez Pilate

   63 pour lui dire:
   ---Excellence, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, pendant qu'il était encore en vie: «Après trois jours, je ressusciterai.»

   64 Fais donc surveiller étroitement la tombe jusqu'à ce troisième jour: il faut à tout prix éviter que ses disciples ne viennent dérober le corps pour dire ensuite au peuple qu'il est ressuscité d'entre les morts. Cette dernière supercherie serait encore pire que la première.

   65 Pilate leur déclara:
   ---D'accord! Prenez un corps de garde et assurez la protection de ce tombeau à votre guise.

   66 Ils se rendirent donc au tombeau et le firent surveiller après avoir apposé les scellés sur la pierre en présence de la garde. » (Matthew 27:62-66).

Deuxièmement, la résurrection est la permission de Dieu du ministère de notre Seigneur, incluant Sa mort expiatoire au Calvaire.

« 3-4 … (Jésus-Christ) qui a été déclaré Fils de Dieu avec puissance lorsque le Saint-Esprit l'a ressuscité des morts. » (Romans 1:4).

Troisièmement, la résurrection de Jésus Christ est l’accomplissement de Son travail de secours (Romans 6). Par la fois en Christ, nous mourons à cause de la punition pour nos péchés. En Christ, nous sommes ressuscités à la fraicheur d’une nouvelle vie.

Quatrièmement, la résurrection de Jésus Christ est le moyen et l’assurance de vivre une vie qui est satisfaisante pour Dieu. Quand Paul agonisa sur le fait que le péché était plus puissant que sa chair, il implora,

« 24 Malheureux que je suis! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort? » (Romans 7:24)

La solution de sa lutte avec le péché (et le nôtre) est trouvé dans Romans 8:

« 11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. » (Romans 8:11)

Sixièmement, la résurrection de Jésus Christ des morts veut dire que nos amis croyants et ceux qu’on aime qui sont déjà morts nous attendent, de l’autre coté. Durant les plusieurs années passées, la mort a emmenée plusieurs personnes de notre congrégation. La vérité de la résurrection de notre Seigneur est aussi notre assurance que nous serons réunis à nouveau avec ceux que nous aimons:

« 13 Nous ne voulons pas, frères, vous laisser dans l'ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne soyez pas tristes de la même manière que le reste des hommes, qui n'ont pas d'espérance.

  14 En effet, puisque nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts.

  15 Car voici ce que nous vous déclarons d'après une parole du Seigneur: nous qui serons restés en vie au moment où le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui sont morts.

  16 En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l'archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers.

  17 Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur.

  18 Encouragez-vous donc mutuellement par ces paroles. » (1 Thessaloniciens 4:13-18)

Permettez-moi d’ajouter quelques pensées pour vous à considérer:

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de l’importance de nos péchés.

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de l’obéissance du Christ à la volonté du Père.

L’importance des souffrances du Messie est la mesure de la grâce de Dieu et de l’amour pour nous dans la croix du Christ.

Ces vérités sont une partie de l’espoir béni du Chrétien, mais je n’ose pas vous permettre de quitter cette leçon sans avertissements que l’« espoir béni» de la vie éternelle en la présence de Dieu n’est pas le destin de tous. Le sermon de Pierre rend cette question aussi simple et ferme que possible. Le travail de Jésus Christ sur la croix du Calvaire ne sauve pas automatiquement tous les êtres humains.

Je dois être fidèle à la Parole de Dieu et vous dire que la résurrection de Jésus christ est la vérité la plus effrayante de toutes pour la personne qui n’a jamais connu une foi personnelle qui sauve en Jésus Christ. Le message de la résurrection que Pierre prêcha à la Pentecôte fut les mots les plus terrifiants que son audience avait jamais entendus. Jésus fut revenu des morts, quelque chose que les Écritures exigèrent. Jésus, maintenant vivant, attend les instructions de son Père pour revenir sur terre pour punir Ses ennemis. Qui d’autres seraient Ses ennemis exceptés ceux qui demandèrent Sa mort sur la croix du Calvaire ?

Ne vous sentez pas trop à l'aise parce que vous ne viviez pas pendant les jours de Jésus et parce que vous n’étiez pas là criant « Crucifiez-Le ! » « Crucifiez-Le ! ». C’était comme si vous et moi avions été là, et nous sommes aussi coupable pour Sa mort qu’ils l’étaient. Sa mort, Son enterrement, et Sa résurrection peuvent vouloir dire le pardon de vos péchés, et l’assurance de la vie éternelle. Ils peuvent aussi vouloir dire que Jésus Christ est devenu le vainqueur du péché et de la mort, et qu’Il viendra bientôt pour battre et détruire Ses ennemis. Maintenant est la fenêtre d’opportunité gracieusement fournie par Dieu pour vous pour reconnaître vos péchés (particulièrement votre péché de rejeter Jésus comme le Fils de Dieu) et de croire en le travail de Jésus Christ sur la croix du Calvaire.

Que vous le croyez ou non, la résurrection de Jésus Christ était une nécessité biblique – les Psaumes messianiques l’exigeaient. Que vous le croyez ou non, Jésus fut ressuscité des morts, et il y eut pratiquement des centaines de gens qui en furent témoins (voir 1 Corinthiens 15:1-11).

« 3 Je vous ai transmis, comme un enseignement de première importance, ce que j'avais moi-même reçu: le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Ecritures;

   4 il a été mis au tombeau, il est ressuscité le troisième jour, comme l'avaient annoncé les Ecritures.

   5 Il est apparu à Pierre, puis aux Douze.

   6 Après cela, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart vivent encore aujourd'hui --- quelques-uns d'entre eux seulement sont morts. » (1 Corinthiens 15:3-6)

Que vous le croyez ou non, Jésus va bientôt revenir, soit comme votre Sauveur et Seigneur béni, ou comme votre Juge. La vérité de la résurrection de Jésus Christ des morts n’est pas d’importance secondaire à l’Évangile ; elle est au cœur de l’Évangile. Pour être sauver, vous devez croire que Jésus Christ était le pure Fils de Dieu, qui mourut à la place du pécheur au Calvaire, et qui fut ressuscité des morts, triomphant du péché et de la mort. Est-ce que la résurrection de Jésus Christ est votre espoir béni, ou est-ce votre plus grande peur ? Vous pouvez régler la question une fois pour toute, en avouant vos péchés et en croyant en Jésus christ pour le don de la vie éternelle.

« 8 Que dit-elle donc?
      La Parole de Dieu est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette Parole est celle de la foi, et c'est celle que nous annonçons.

   9 En effet, si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé,

   10 car celui qui croit dans son cœur, Dieu le déclare juste; celui qui affirme de sa bouche, Dieu le sauve.

   11 En effet, l'Ecriture dit:
      Celui qui met en lui sa confiance ne connaîtra jamais le déshonneur.

   12 Ainsi, il n'y a pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Car tous ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui font appel à lui. En effet, il est écrit:

   13 Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés. » (Romains 10:8-13)


148 This is the edited manuscript of a message delivered by Robert L. Deffinbaugh, teacher and elder at Community Bible Chapel, on April 15, 2001.

149 http://bible.org/series/you-might-believe-study-gospel-john

150 The disciples feared that they would die when they returned to Jerusalem – see John 11:16.

151 Unless otherwise indicated, all Scripture quotations are from the NET Bible. The NEW ENGLISH TRANSLATION, also known as THE NET BIBLE, is a completely new translation of the Bible, not a revision or an update of a previous English version. It was completed by more than twenty biblical scholars who worked directly from the best currently available Hebrew, Aramaic, and Greek texts. The translation project originally started as an attempt to provide an electronic version of a modern translation for electronic distribution over the Internet and on CD (compact disk). Anyone anywhere in the world with an Internet connection will be able to use and print out the NET Bible without cost for personal study. In addition, anyone who wants to share the Bible with others can print unlimited copies and give them away free to others. It is available on the Internet at: www.netbible.org.

152 It should be noted that the events described in Psalms 22 and 69 would not have been fulfilled by a stoning, but only by crucifixion.

153 The parallel account in Luke 22:7-13 makes it clear that Jesus sent Peter and John to make these preparations for their Passover celebration.

154 I am looking at Psalms 2, 16, 22, 40, 41, 68, 69, 109, 110, and 118 as messianic psalms. Psalms 2 and 118 are not designated as Davidic psalms in the superscription or introduction. In Acts 4:25, Peter indicates that Psalm 2 is written by David. This leaves only Psalm 118 as a messianic psalm not designated as having been penned by David.

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28. Sur les Ailes de l’Éternité

Le Message d’Ecclésiaste148

Rien ne vaut mieux que la joie et la satisfaction d’un travail bien fait. Par exemple, vous aimez travailler avec vos mains et commencez à construire un meuble. Après quelques jours de travail dur, quand finalement vous avez fini le travail et regardez le meuble splendide que vous venez de créer, vous êtes rempli de joie et de la satisfaction profonde d’avoir produit quelque chose de magnifique.

Cependant, la vie n’est pas toujours une histoire qui finit bien. Il y a des jours quand une personne doit faire face aux désappointements et aux frustrations d’une tâche qui a été gâchée. Par exemple, l’autre jour, je réparais un grille-pain. Je pensais que ça serait facile, et je l’ai désassemblé. Dès que j’ai eu fini de le désassembler, les ressorts se détendirent. Je ne savais même pas qu’il y avait des ressorts dans un grille-pain ! Tout s’emmêla. Après une paire d’heures, je fus finalement capable de le réassembler et je me sentis très fier de moi. Mais dès que je l’eus branché, le ressort explosa ! J’avais dû connecter les fils électriques incorrectement.

De telles choses arrivent si souvent à la maison. Cependant, de telles choses n’ont pas vraiment d’importance. Dans la plupart des cas, un travail raté peut être pardonné ou recommencé jusqu'à ce que nous réussissions. Il se peut que cela prenne un peu plus de temps ou quelques fois que ça coûte un peu plus cher que ce que nous avions prévu. Au pire, nous pourrions avoir à jeter à la poubelle le truc cassé et en acheter un autre.

Mais si le travail est presque fini, vous vous retournez pour l’observer, et vous réalisez que ce travail n’est rien de moins que votre vie ? Si, à votre consternation, vous découvrez qu’elle est un échec total, complètement ratée ? Que pouvez-vous faire ? Pouvez-vous la recommencer depuis le début ? Pouvez-vous échanger votre vie pour une nouvelle ?

Une des phrases les plus sages que vous pouvez trouver dans la Bible fut prononcée par une vieille dame d’une ville primitive éloignée de tout appelée Taqoa. Parlant au Roi David, elle lui dit,

« 14 Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l'eau répandue sur le sol et qu'on ne peut plus recueillir… » (2 Sam. 14:14)

Dans le contexte de la vie vécue dans le désert sec du Moyen-Orient, cette phrase fournit une illustration bien plus vivide d’une vie gâchée que nous, dans le monde occidental, pourrions imaginer !

Cependant, nous pouvons faire une chose. Dites à vos enfants et vos petits-enfants les erreurs que vous avez faites dans votre vie ; pour les avertir tôt dans la leurs. Ou, même mieux, vous pourriez écrire un Livre sur les expériences frustrantes de votre vie que les gens pourraient lire et en apprendre des leçons, peut-être longtemps après votre mort.

C’est exactement ce que l’homme sage de l’ancien temps fit quand il écrivit le Livre d’Ecclésiaste.

Il est assumé ici que Salomon était l’auteur du Livre d’Ecclésiaste, bien que son nom n’est mentionné nulle part dans le Livre. Les références dans le Livre suggèrent clairement qu’il en était l’auteur. Il est aussi assumé que Salomon écrivit ce Livre durant la dernière partie de sa vie.

Nous pouvons imaginer le Roi Salomon assis dans le jardin magnifique de son palais royal. Il était maintenant vieux et faible ; la plupart de sa vie derrière lui. Il était entouré d’une foule de serviteurs, mais il se sentait seul. Il avait toutes les meilleures choses que le monde pouvait offrir, mais cela ne l’intéressait plus. Assis dans son fauteuil à bascule, perdu dans ses pensées, il reflétait sur sa vie pour voir ce qu’il avait fait. Et que voit-il ? Après avoir fait le point de tous ses travaux importants, il réalise:

« 11 Puis j'ai considéré l'ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m'étais donnée pour les accomplir. Et je me suis rendu compte que tout est dérisoire: autant courir après le vent. Il n'y a aucun avantage à tout ce qu'on fait sous le soleil. » (Ecclésiaste 2:11)

Le Livre d’Ecclésiaste fait parti de la littérature de sagesse de la Bible. C’est un Livre philosophique, en fait le Livre le plus philosophique de la Bible, et il présente la perspective judéo-chrétienne du monde et des choses du monde.

En ce qui concerne son thème, c’est peut-être le Livre le plus mal compris de la Bible. Une lecture superficielle donne l’impression que l’auteur présente une illustration très négative et pessimiste de la vie. L’usage répété de mots comme « vanité » ou « dérisoire », et des phrases comme « courir après le vent » crée l’impression de désespoir, décrivant le vide et le désappointement de la vie. Pour ces raisons, même sa place légitime dans le canon a souvent été questionnée, commençant avec l’histoire de la première église.

Manifestement, il y a des versets dans le Livre qui, pris hors contexte, présentent une vue du monde très pessimiste. Mais en fait, le Livre présente l’espoir de tous les espoirs. Il présente la vie comme une tapisserie magnifique désignée par Dieu et raconte que le sens suprême ne peut être trouvé que dans la soumission complète à Dieu.

Il y a trois fils de pensées qui courent à travers le Livre: le thème du plaisir, le thème de la vanité, et le thème de l’éternité. Ces trois fils sont soigneusement entrelacés ensemble dans le Livre pour en faire ressortir l’image magnifique du dessein de Dieu pour l’humanité.

Le Thème du Plaisir

Les Choses Matérielles: des Dons de Dieu

Salomon n’est certainement pas contre les choses matérielles, comme il semblerait d’une lecture superficielle du Livre. Au contraire, il croit que les choses matérielles sont des dons de Dieu, créées et nous sont données pour notre plaisir. Il dits:

« 24 Il n'y a donc rien de mieux à faire pour l'homme que de manger, de boire et de jouir du bonheur au milieu de son labeur. Mais j'ai constaté que cela aussi dépend de Dieu. » (2:24)

Encore:

« 12 Aussi ai-je conclu qu'il n'y a rien d'autre qui soit bon pour lui que jouir du bonheur et se donner du bon temps durant sa vie.

   13 Car, si quelqu'un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c'est un don de Dieu. » (3:12-13)

Aussi:

« 18 En effet, si Dieu donne à un homme des richesses et des biens, et s'il lui accorde la possibilité d'en profiter, de retirer ce qui lui revient et de trouver de la joie dans son travail, c'est un don de Dieu.

   19 Car lorsque Dieu remplit son cœur de joie, cet homme ne s'appesantit pas sur sa vie. » (5:18-19)

Il dit la même chose dans 9:7-9 et dans 11:9-10.

De la perspective biblique, les choses matérielles ne sont pas mauvaises. C’est contre la nature du Dieu saint de créer toute mauvaise chose. Comme la Bible dit,

« 5 Dieu est lumière et il n'y a aucune trace de ténèbres en lui. » (1 Jean 1:5)

Au contraire, les choses sont considérées bonnes dans la Bible. Dans le récit de la création de Genèse 1, quand Dieu regarda maintes fois les différentes parties de la création, il est noté à plusieurs reprises que Dieu vit ce qu’Il avait fait et,

« 10 … Et Dieu vit que c'était bon. » (Genèse 1:4, 10, 12, 18, 21, 25)

Il est intéressant de noter que cette phrase est utilisée deux fois en relation à la création de la terre et aux choses sur la terre (1:9-13), qui sont plus tard données à l’homme pour son plaisir (Genèse 1:29). À la fin de toute la création, il est remarqué,

« 31 Dieu considéra tout ce qu'il avait créé, et trouva cela très bon. » (1:31)

L’auteur des Psaumes loue Dieu maintes fois pour la beauté de Sa création. Notre corps physique n’est aussi pas considéré mauvais, mais comme David remarqua dans un de ses Psaumes, il est

« … une créature aussi merveilleuse: » (Psaume 139:13-16)

Dans le Nouveau Testament aussi, les choses matérielles ne sont pas considérées mauvaises. Jésus déclarait les choses matérielles « bonnes » quand Il disait,

« 11 Si donc, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, » (Matthieu 7:11)

Jésus incluait le « pain quotidien », qui était un symbole de tous les besoins physiques et matériels de l’homme, dans sa prière modèle. L’Apôtre Paul dit,

« 4 En effet, tout ce que Dieu a créé est bon, rien n'est à rejeter, pourvu que l'on remercie Dieu en le prenant. » (1 Timothée 4:4)

Alors, Salomon n’est pas contre l’usage ou le plaisir des choses matérielles du monde. Au contraire, il croit que les choses matérielles sont des dons de Dieu, créées et données à l’homme pour son plaisir, et que ce n’est pas mal de profiter des choses matérielles.

Le Thème de la Vanité

Cependant, il y a une chose de plus dont il veut qu’on se souvienne : le sens de la vie ne peut être trouvée en rien sous le soleil – que ce soit nos possessions matérielles ou d’autres choses immatérielles comme la sagesse ou l’intelligence humaine. En dernier, tout dans ce monde est superflu et futile, étant incapable d’accomplir le désir humain pour l’abondance.

Le thème de la vanité est le thème le plus important dans le Livre d’Ecclésiaste. Alors, à la première impression, le Livre créé une illustration très pessimiste. Le mot hébreu « hebel », voulant dire « vanité » ou « abondance », fut utilise 38 fois dans ce Livre, 5 dans le premier verset, et 3 fois dans le dernier verset juste avant la conclusion finale. De même, la phrase « courir après le vent » a été utilisée 9 fois. « Travail » est 23 fois ; « mauvais » 22 fois ; « déception de l’esprit » 9 fois. Des mots comme « oppression », « chagrin », « deuil », « pas d’avantage », « rien à gagner », « il n’y a aucun avantage » sont utilisés fréquemment. Tout cela créé une illustration générale de pessimisme.

Les unes après les autres Salomon prend toutes les choses que nous considérons normalement bonnes et montre leur frivolité et insignifiance: la futilité de tous les efforts humains (1:3-11) ; la futilité du plaisir et de la possession (2:1-11) ; la futilité de la sagesse humaine (2:18-23) ; et la futilité de la richesse (5:9-17). Il présente la vanité de tout ce à quoi il pense dans ce monde. Il essaye tout ce qu’il y a sur terre qui est supposé être capable de rendre un homme heureux, mais, à sa grande consternation, il trouve que tout est vanité et déception de l’esprit, que chaque effort pour acquérir le bonheur de n’importe quelle façon pourrait finir dans le chagrin. La plus grande la capacité de l'objet de donner du plaisir est, la plus profonde et la plus grande est l'expérience de désappointement et de déception de l'esprit.

Salomon a révélé l’insignifiance de tout ce qu’il y a sur la terre, voir ci-dessus, pour établir la fondation de sa dernière thèse. Si rien n’est permanent, si rien sur terre ne peut donner un vrai bonheur durable, comment un homme peut-il réaliser son désir de donner un sens à la vie ? Où peut-il trouver les choses qui pourraient donner un vrai bonheur durable et accomplir sa quête pour le sens de la vie ? Salomon dit certainement pas sous le soleil, mais il peut surement les trouver au-delà du soleil.

L’Eternité dans Leurs Cœurs

Bien que tout sous le soleil soit temporel, Dieu a établi l’éternité dans le cœur de l’homme (3:11b). Chaque culture, aussi primitive ou développée qu’elle soit, a un concept d’éternité, de quelque chose qui durera pour toujours. À cause de ce sens d’éternité dans son cœur, l’homme cherche quelque chose qui durera éternellement, la plupart, quelque chose qui lui permettra de durer éternellement.

En général, les efforts de l’homme pour trouver des façons de devenir eternel sont mal dirigés ; il essaye de faire quelque chose qui le rendra éternel sur la terre. Mais Salomon dit qu’il n’y a qu’une façon pour que le sens d’éternité de l’homme puisse être réalisée – elle ne peut être réalisée qu’en Dieu – pas dans aucune autre chose sur terre. Il dit,

« 14 Je sais que tout ce que Dieu fait demeurera toujours: il n'y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu l'a fait ainsi pour qu'on le révère. » (3:14)

À part de Dieu, rien que l’homme fait sur la terre n’a de valeur éternelle ; il n’y a que Dieu qui puisse amener l’éternité aux choses temporelles de l’homme. C’est pourquoi Moïse pria,

« 17 Que la tendresse du Seigneur, notre Dieu, repose sur nous tous!
      Fais prospérer pour nous l'ouvrage de nos mains!
      Oh oui! Fais prospérer l'ouvrage de nos mains! » (Psaume 90:17)

Parce que Dieu est infini et que l’homme est limité, l’homme ne peut jamais complètement comprendre le travail de Dieu:

« 16 Après m'être ainsi appliqué de tout mon cœur à connaître la sagesse et avoir considéré les occupations auxquelles l'homme se livre ici-bas en se refusant le sommeil nuit et jour,

   17 j'ai considéré l'œuvre de Dieu. Or l'homme ne peut comprendre ce qui se fait sous le soleil. Il a beau se donner de la peine pour chercher, il ne trouvera pas. Et même si le sage prétend savoir, en réalité il ne peut pas comprendre. » (8:16-17)

Encore:

« 5 Tu ignores quel est le chemin du vent, et tu ne sais pas comment se forment les os de l'embryon dans le sein de sa mère; de même, tu ne connais pas l'œuvre du Dieu qui fait toutes choses. » (11:5)

L’Obéissance, la Seule Façon

Parce que Dieu contrôle tout et que l’homme est une créature limitée, la seule façon qui reste à l’homme d’être content et satisfait est l’obéissance – la soumission complète à Dieu. La plus grande joie et la plus vraie de la vie vient de l’obéissance à Dieu seul et de rien d’autre. Tout autre chose est vanité et futilité – comme courir après le vent. C’est pourquoi Salomon conseilla au jeune homme de se souvenir de son créateur avant qu’il ne soit trop tard:

« 1 Tiens compte de ton Créateur au temps de ta jeunesse,
      avant que ne t'adviennent les jours mauvais
      et avant que ne viennent les années dont tu te diras:
      «Je n'y prends pas plaisir!»;

   2 avant que s'obscurcissent le soleil, la lumière,
      et que la lune et les étoiles ne perdent leur éclat,
      et que les nuées reparaissent sitôt après la pluie. » (12:1-2)

En résumé ce que Salomon dit est cela: profitez de toutes les choses matérielles du monde. Il n’y a aucun mal à ça. Elles sont des dons de Dieu. Cependant, souvenez-vous que ces choses ne peuvent pas toujours durer ni ne peuvent-elles vous donner un bonheur éternel. Alors, reconnaissez Dieu comme la source de tout bonheur ; Lui seul peut donner un sens à la vie ; Lui seul peut donner une sens éternel à nos travaux temporels.

Salomon apprit de sa propre expérience que toutes les choses matérielles sont pour lui à utiliser et à profiter, mais il réalisa qu’il ne pouvait en profiter que s’il avait établi une relation avec Dieu, qui est le Distributeur de toutes bénédictions matérielles et la source de vraie joie et bonheur. Sans cette relation primaire avec Dieu, toutes choses sont vanités et dérisoires. C’est pourquoi il pose la question:

« 25 En effet, qui peut manger et profiter de la vie sinon celui qui le reçoit de lui ?» (2:25)

Augustin dit, « Aucun homme ne peut trouver la paix excepté s’il trouve Dieu. » De même, Pascal dit, « Il y a un Dieu en forme d’aspirateur dans le cœur de chaque personne. Et il ne peut jamais être rempli par une chose créée. Il ne peut être remplit que par Dieu, qui n’est rendu connu que par Jésus Christ. »

C’est le message d’Ecclésiaste ; c’est le message de la Bible. C’est ce que Jésus dit:

« 33 Faites donc du règne de Dieu et de ce qui est juste à ses yeux votre préoccupation première, et toutes ces choses vous seront données en plus. » (Matthieu 6:33)

Paul écrit dans Philippiens (4:11-13) qu’il peut être content et satisfait dans toutes situations peu importe les circonstances dans lesquelles il se trouve, puisque ses joies ne dépendent pas des circonstances extérieures, mais de la force intérieure qui vient de Dieu.

Quelqu’un a décrit le plaisir des choses matérielles durant cette vie brève comme un oiseau perché sur une branche d’un grand arbre.

« Soyons comme un oiseau

Pour un moment perché

Sur une branche frêle, chantant,

Alors qu’il la sentait se plier, il chantait sa chanson,

Sachant qu’il n’avait pas d’ailes. » (Sara Williams « the Old Astronomer »)

Vivre sa vie profitant seulement des choses matérielles sans la perspective d’éternité est être comme un oiseau dont les ailes sont coupées, assis sur une faible branche d’un grand arbre. L’homme ne peut profiter de sa vie que sur les ailes de l’éternité. Salomon les a loupées. Et il écrivit ce Livre pour que nous ne les rations pas comme lui.

Il y a un exemple positif dans la Bible de la vie d’un autre homme de Dieu, Paul. Comme Salomon, lui aussi, vers la fin de sa vie, regarda en arrière et évalua sa vie. Que trouve-t-il ?

« 6 Car, en ce qui me concerne, je suis près d'offrir ma vie comme une libation pour Dieu. Le moment de mon départ est arrivé.

    7 J'ai combattu le bon combat. J'ai achevé ma course. J'ai gardé la foi.

    8 Le prix de la victoire, c'est-à-dire une justice éternelle, est déjà préparé pour moi. Le Seigneur, le juste Juge, me le remettra au jour du jugement, et pas seulement à moi, mais à tous ceux qui, avec amour, attendent sa venue. » (2 Timothée 4:6-8)

Quelle joie ! Quelle satisfaction ! À la fin de ma vie quand je regarde en arrière, que vois-je ? Une frustration navrante comme Salomon, ou une satisfaction joyeuse comme Paul ? La réponse dépend si je vis ma vie sur la base d’ici-et-maintenant ou sur les Ailes de l’Eternité.

Le Livre commence avec une note de frustration complète: « Inutile ! Dérisoire ! » dit le Maître. « Complètement inutile ! Tout est dérisoire! » Mais il finit avec la cure certaine de ce problème: « Vénérez Dieu et observez Ses commandements, car c’est le devoir total de l’homme. »


148 This is the edited manuscript of a message delivered by guest speaker Imanuel Christian at Community Bible Chapel, on April 22, 2001.

From the series: De la création à la Croix

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Transfigurasi Yesus (Mrk. 9:1-10): Beberapa Refleksi Biblikal-Teologis

Cranfield menyimpulkan bab pembahasannya soal peristiwa ini dengan mencatat tiga pertanyaan utama: (1) apakah peristiwa ini merupakan sebuah legenda atau sebuah serpihan tulisan simbolis-teologis ataukah peristiwa ini merupakan peristiwa historis? … (2) Maka, jika Mrk. 9:2-8 dalam beberapa pengertian merupakan narasi historis, apa yang sebenarnya terjadi? … (3) Apa signifikansi teologis dari apa yang dicatat dalam Mrk. 9:2-8 tersebut? Kita akan mulai dengan jawabannya, dan menambahkan beberapa modifikasi di sepanjang pembahasan.

1. Apakah kisah ini legenda atau historis? Bultmann, Nineham, Perin, dan yang lainnya, menolak kisah ini sebagai kisah yang benar, menyebutnya sebuah pengembangan dari legenda kebangkitan. Bagaimanapun, hal ini tidak sama dengan laporan kebangkitan dalam beberapa hal: (a) Semua penampakan kebangkitan (the resurrection appearances) dimulai dengan absennya Yesus, sementara dalam kisah ini Ia hadir; (b) Dia berbicara dalam penampakan kebangkitan dan apa yang Dia katakan signifikansinya besar, sementara dalam kisah ini Dia diam; (c) Jika kisah ini merupakan penampakan kebangkitan Yesus kepada Petrus, seseorang mungkin mengharapkan kemunculan beberapa ciri khusus seperti dalam Yohanes 21; semua ciri khusus kurang ditampilkan di sini; (c) Musa dan Elia tidak pernah muncul dengan Yesus dalam kisah kebangkitan; hanya malaikat-malaikat yang nampak dalam perikop tersebut dan tidak pernah bersama Yesus; dan (e) Usulan Bultmann tidak memperhitungkan usulan Petrus tentang tenda. Di sisi lain, ada beberapa ciri dalam kisah ini yang memberikan stempel otentisistas: (a) Penyebutan “setelah enam hari” yang tidak memiliki makna simbolis dan dengan demikian, sederhananya, merupakan catatan sejarah; (b) Penggunaan istilah Rabbi oleh Petrus, yang tidak pernah digunakan untuk Yesus di luar Injil, dan di dalam Injil hanya untuk narasi pra-penyaliban; dan (c) Markus tidak memberikan petunjuk sama sekali bahwa dia sedang memberikan kita sesuatu yang lain daripada sebuah kisah sejarah. (d) 2Pet. 1:16-18 adalah kesaksian Petrus sendiri mengenai historisitas peristiwa ini (lihat catatan NET Bible di sana) (namun, karena otentisitas 2 Petrus diragukan oleh banyak sarjana – termasuk Cranfield – maka nas itu jarang disebut sebagai bukti di samping historisitas peristiwa ini)

2. Jika peristwa ini dianggap sebagai peristiwa sejarah aktual, apa yang sebenarnya terjadi? Ada tiga pilihan: (a) sebuah penglihatan, (b) peristiwa yang factual, atau (c) kombinasi antara keduanya. Dua faktor perlu dipertimbangkan dalam menjawab pertanyaan ini: Pertama, kita diingatkan pernyataan Paulus mengenai seorang pria yang dia tahu (meski ini kemungkinan otobiografi) yang mengunjungi surga ketiga: “Aku tahu seseorang di dalam Kristus yang empat belas tahun lalu – apakah di dalam tubuh ataukah di luar tubuh, aku tidak tahu, Allahlah yang tahu – orang itu diangkat ke surga yang ketiga” (2Kor. 12:2). Ketidakmampuan Paulus untuk membedakan penglihatan dari peristiwa faktual dalam hidupnya ketika kemuliaan sorga datang mungkin bisa diparalelkan dengan transfigurasi. Kedua, meski Cranfield mengatakan bahwa tranfigurasi bermakna untuk para murid, jika itu juga bermakna untuk Yesus, ini mungkin akan mewarnai penilaian kita terhadap catatan peristiwa. Dalam terang pewahyuan diri, Yesus telah menubuatkan enam hari sebelumnya tentang penderitaan dan kematian-Nya, dan dalam terang parallel dengan suara surgawi saat pembaptisan-Nya yang diikuti dengan pencobaan, ini mungkin terlihat bahwa transfigurasi menjadi dorongan yang sama untuk Yesus. Kehadiran Elia dan Musa dengan Dia dalam awan akan menegaskan langkah-Nya kepada salib dan mengingatkan Dia tentang perlunya salib, sebagaimana Paulus katakan: ”Tetapi sekarang, tanpa hukum Taurat kebenaran Allah telah dinyatakan, seperti yang disaksikan dalam Kitab Taurat dan Kitab-kitab para nabi, yaitu kebenaran Allah karena iman dalam Yesus Kristus bagi semua orang yang percaya … untuk menunjukkan keadilan-Nya, karena Ia telah membiarkan dosa-dosa yang telah terjadi dahulu pada masa kesabaran-Nya” (Rm. 3:21-22, 25)

Dengan dua faktor ini di benak kita, apa yang bisa kita katakana? Di satu sisi, jika transfigurasi memiliki makna hanya untuk para murid, maka apakah itu sebuah visi atau sebuah fakta, kejadian sensorik hanya berdampak kecil, karena pertanyaan yang sama tetap tidak dijawab oleh Paulus mengenai surga ketiga tetapi peristiwa tersebut menjadi sumber dorongan besar baginya untuk terus (bnd. 2Kor. 12:4-5). Di saat yang sama, jika 2 Petrus otentik (dan saya percaya demikian), maka pernyataan Petrus sendiri tentang transfigurasi adalah bahwa itu merupakan sesuatu yang lebih dari sekedar penglihatan; dia menganggapnya sebagai peristiwa faktual yang asli, pengalaman inderawi (bnd. 2Pet. 1:16-18). Di sisi lain, jika peristiwa ini memiliki makna untuk Yesus sebagaimana untuk para murid, yakni, itu berarti menjadi sebuah dorongan untuk-Nya juga – maka itu pasti sebuah peristiwa faktual, karena sebaliknya, bagaimana kita menjelaskan keberadaan-nya yang menjadi bagian dari penglihatan dan penerima penglihatan tersebut?

3. Kita menyimpulkan dengan catatan mengenai beberapa signifikansi teologis dari transfigurasi. Komentar berikut hanyalah pembukaan; sebenarnya, itu akan memakan waktu bertahun-tahun, bahkan mungkin sepanjang hidup, untuk menyelidiki kedalaman makna tranfigurasi. (a) Itu menyimbolkan dan membayangkan (foreshadow) baik kebangkitan dan kedatangan Kristus (parousia). (b) Itu adalah sebuah penyingkapan sementara dari kemuliaan kekal Anak Allah. (c) bahwa kemuliaan ini terlihat dan tidak dirinci adalah supaya “murid-murid bisa mengecap bagian yang tidak bisa diahami seutuhnya (Calvin). Yakni, sebagaimana amsal Tiongkok kuno, “sebuah gambar yang layak untuk ribuan kata.” (d) Musa dan Elia adalah bagian dari gambar tersebut untuk menunjukkan kesinambungan dengan Perjanjian Lama dalam pelayanan Yesus dan keunikan-Nya dan otoritasnya yang mutlak (karena itu Dia saja yang mengenakan pakaian yang luar biasa, dan hanya Dia saja yang diidentifikasi dari sorga sebagai Satu-satunya yang harus ditaati). (e) Awan merupakan sambungan Shekinah Glory: kehadiran Allah telah kembali secara utuh dalam diri Yesus Kristus. Dan Musa dan Elia ada di sana, dengan senyap menyokong Dia sebagai Pribadi dimana manusia bertemu Allah.

Dua poin terkahir kita lebih banyak diambil dari 2 Petrus daripada Markus; mereka merepresentasikan refleksi Petrus sendiri tentang signifikansi transfigurasi. (f) Keyakinan tentang kemuliaan Kristus ditransferkan kepada orang percaya: mereka juga akan dimuliakan dan fakta ini seharusnya memberi mereka keyakinan saat mengahadapi kematian (bnd. 2Pet. 1:16-18; 1Yoh. 3:2). (g) Keyakinan tentang kemuliaan Kristus juga memberi orang-orang percaya keyakinan dalam Dia sebagai seorang nabi dan mereka yang Ia berikan kuasa untuk menjadi nabi (2Pet. 1:16-21). Kesimpulannya, transfigurasi merupakan sebuah bagian dari kemuliaan sorgawi yang bahkan Rasul Paulus singgung ketika dia menulis: “logidzomai gar hoti ouk axia ta pathermata tou nun kairou pros ten mellousan doxan apokaluphthenai eis hemas” (Sebab aku yakin, bahwa penderitaan zaman sekarang ini tidak dapat dibandingkan dengan kemuliaan yang akan dinyatakan kepada kita; Rm. 8:18)


1 Tentang Penulis:

Prof. Daniel Wallace (Ph.D, Dallas Theological Seminary) adalah seorang pakar Perjanjian Baru dari Dallas Theological Seminary. Beliau telah menulis banyak buku dan artikel yang sangat baik mengenai Kekristenan dan Perjanjian Baru. Bukunya Greek Grammar Beyond the Basics: An Exegetical Syntax of the New Testament (Zondervan, 1996) telah menjadi buku standar di banyak seminari. Beliau juga editor Perjanjian Baru senior di NET Bible, dan direktur eksekutif dari Center for the Study of New Testament Manuscripts. Artikel ini merupakan terjemahan dari tulisannya yang berjudul “The Transfiguration of Jesus (Mark 9.1-10): Some Biblico-Theological Reflections,” yang bisa diunduh di http://bible.org/article/transfiguration-jesus-mark-91-10-some-biblico-theological-reflections

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Isten üdvözítő terve

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1 Ján. 5:11-12 „És ez az a bizonyságtétel, hogy örök életet adott nékünk az Isten és ez az élet az Ő Fiában van. Akié a Fiú, azé az élet a kiben nincs meg az Isten Fia, az élet sincs meg abban.”

Ez az igerész elmondja nekünk, hogy Isten örök életet adott nekünk és ez az élet az Ő Fiában, Jézus Krisztusban van. Vagyis, ahhoz hogy az örök életet birtokoljuk, miénk kell legyen Isten Fia. A kérdés az, hogy hogyan lehetséges, hogy egy személy birtokolja Isten Fiát?

Az ember problémája

Elszakadás Istentől

Ézs. 59:2 „Hanem a ti vétkeitek választanak el titeket Istenetektől, és bűneitek fedezték el orczáját ti előttetek, hogy meg nem hallgatott.”

Róma 5:8 „Az Isten pedig a mi hozzánk való szerelmét abban mutatta meg, hogy mikor még bűnösök voltunk, Krisztus érettünk meghalt.“

A Róma 5:8 alapján, Isten, az irántuk való szeretetét, az Ő Fia halála által mutatta meg. Miért kellet Krisztus meghaljon értünk? Mert az Írás azt mondja, hogy minden ember bűnös. Bűnt elkövetni, azt jelenti, hogy célt téveszteni. A Biblia kijelenti, hogy „mindnyájan vétkeztek és szűkölködnek Isten dicsősége (a tökéletes szentség) nélkül”(Róma 3:23). Más szóval, a bűneink választanak el minket Istentől, Aki tökéletes szentség (igazságosság és igazság) és ezért Istennek meg kell ítélni a bűnös embert.

Habakkuk 1:13a „Tisztábbak szemeid, hogysem nézhetnéd a gonoszt, és a nyomorgatást nem szemlélheted…”

A tetteink haszontalansága

Az Írás azt is tanítja nekünk, hogy semmilyen emberi jóság, emberi tett, emberi erkölcsösség vagy vallásos gyakorlat nem szerezhet számunkra elfogadást Isten részéről és ezek nem visznek a mennybe. Az erkölcsös ember, a vallásos ember, az erkölcstelen ember és a nem-vallásos ember ugyanabban a csónakban evez. Hiányzik belőlük Isten tökéletes igazságossága. Miután Pál apostol a Róma 1: 18-3:8-ban tárgyalja az erkölcstelen - erkölcsös ember és a vallásos ember állapotát, kijelenti, hogy úgy zsidók, mint görögök bűnben vannak és „nincs egy igaz sem; még csak egy sem” (Róma 3:9-10). Ehhez még a következő Igei kijelentések csatolhatók:

Ef. 2:8-9 „Mert kegyelemből tartattatok meg, hit által; és ez nem tőletek van: Isten ajándéka ez; Nem cselekedetekből, hogy senki ne kérkedjék.”

Tit. 3:5-7 „Nem az igazságnak cselekedeteiből, amelyeket mi cselekedtünk, hanem az Ő irgalmasságából tartott meg minket az újjászületésnek fürdője és a Szent Lélek megújítása által, 6 Melyet kitöltött reánk bőséggel a mi megtartó Jézus Krisztusunk által; 7 Hogy az Ő kegyelméből megigazulván, örökösök legyünk az örök élet reménysége szerint.”

Róma 4:1-5 „Mit mondunk tehát, hogy Ábrahám a mi atyánk nyert volna test szerint? 2 Mert ha Ábrahám cselekedetekből igazult meg, van mivel dicsekedjék, de nem az Isten előtt. 3 Mert mit mond az írás: Hitt pedig Ábrahám az Istennek, és tulajdoníttaték az ő néki igazságul. 4 Annak pedig, aki munkálkodik, a jutalom nem tulajdoníttatik kegyelemből, hanem tartozás szerint: 5 Ellenben annak, aki nem munkálkodik, hanem hisz abban, aki az istentelent megigazítja, az ő hite tulajdoníttatik igazságul.”

Semmilyen emberi jó tett nem éri fel Isten jóságát. Isten tökéletesen igazságos. Ebből kifolyólag Habakuk 1:13 elmondja nekünk, hogy Isten nem vállalhat közösséget senkivel, akinek nincs tökéletes igazsága. Annak érdekében, hogy elfogadottak legyünk olyan jók kell legyünk, mint Isten maga. Isten előtt mindnyájan meztelenek, segélytelenek és reménytelenek vagyunk önmagunkban. Bármennyi sok jó tettünk is lenne, nem juttatnak minket a mennybe és örök életet sem szereznének nekünk. Akkor tehát mi a megoldás?

Isten megoldása

Isten nem csak tökéletes szentség (akinek a jellemét soha nem tudjuk utolérni a saját erőnkből, vagy tetteink által), hanem Ő ugyanakkor tökéletes szeretet és teljes kegyelemmel és irgalommal. Az Ő szeretete és kegyelme miatt nem vagyunk reménytelenek és van megoldás.

Róma 5:8 „Az Isten pedig a mi hozzánk való szerelmét abban mutatta meg, hogy mikor még bűnösök voltunk, Krisztus érettünk meghalt.”

Ez a Biblia örömhíre, az evangélium üzenete. Isten ajándékának, az Ő Fiának az üzenete, amely elmondja, hogy ember lett (Isten-ember), bűntelen életet élt, meghalt a kereszten a mi bűneinkért, és feltámadt a halálból és ezen keresztül bizonyította azt a két fontos tényt, hogy Ő Isten Fia és, hogy az Ő halála egy helyettes áldozat értünk.

Róma 1:4 “Aki megbizonyíttatott hatalmasan Isten Fiának a szentség Lelke szerint, a halálból való feltámadás által…”

Róma 4:25 “Ki a mi bűneinkért halálra adatott, és feltámasztatott a mi megigazulásunkért.”

2 Kor. 5:21 “Mert azt, a ki bűnt nem ismert, bűnné tette értünk, hogy mi Isten igazsága legyünk Ő benne.”

1 Péter 3:18 “Mert Krisztus is szenvedett egyszer a bűnökért, mint igaz a nem igazakért, hogy minket Istenhez vezéreljen; megölettetvén ugyan test szerint, de megeleveníttetvén lélek szerint;”

Hogyan fogadjuk el Isten Fiát?

Jézus Krisztus keresztáldozata alapján a Biblia kijelenti: „Akié a Fiú azé az élet”. Mi elfogadhatjuk a Fiút, Jézus Krisztust, mint Megváltónkat személyes hit által, bízva Krisztus személyében és az Ő halálában, amit a bűneink miatt kellet elszenvednie.

Ján. 1:12 “Valakik pedig befogadák Őt, hatalmat ada azoknak, hogy Isten fiaivá legyenek, azoknak, akik az Ő nevében hisznek;”

Ján. 3:16-18 “Mert úgy szerette Isten e világot, hogy az Ő egyszülött Fiát adta, hogy valaki hiszen Ő benne, el ne vesszen, hanem örök élete legyen. 17 Mert nem azért küldte az Isten az Ő Fiát a világra, hogy kárhoztassa a világot, hanem hogy megtartassék a világ általa. 18 Aki hiszen Ő benne, el nem kárhozik; aki pedig nem hisz, immár elkárhozott, mivelhogy nem hitt az Isten egyszülött Fiának nevében.”

Ez azt jelenti, hogy mindnyájan csak egy úton jöhetünk Istenhez: (1) bűnösökként, mint akik beismeri bűnösségünket, (2) azzal a tudattal, hogy emberi tettek nem vezetnek üdvösséghez és (3) a mi szabadulásunk kizárólag csak Krisztusba vetett hit által üdvözülhetünk.

Ha el szeretnéd fogadni Krisztust, mint személyes Megváltódat, akkor fejezd ki a hitedet egy egyszerű imában, amelyben elismered bűnösségedet, elfogadod az Ő bocsánatát és bizalmadat veted Krisztusba üdvösséged megnyerése érdekében.

Ha ezt megtetted és bizalmadat Krisztusba vetetted, akkor szükséges tanulnod a te új életedről és, arról, hogy hogyan járj az Urral. Javasoljuk a Keresztyén növekedés ABC-je (ABCs for Christian Growth) című tanulmányt. Ez a sorozat lépésről-lépésre vezet Isten szavának alapvető igazságain és segít egy szilárd alapot építeni a Krisztusba vetett hitednek.

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Ang Plano ng Diyos sa Kaligtasan

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1 Juan 5:11-12 At ito ang patotoo: ipinagkaloob sa atin ng Diyos ang buhay na walang hanggan at ito'y makakamtan natin sa pamamagitan ng kanyang Anak. vAng sinumang pinapanahanan ng Anak ng Diyos ay mayroong buhay na walang hanggan, ngunit ang hindi pinapanahanan ng Anak ng Diyos ay hindi makakaranas ng buhay na walang hanggan.2

Sinasabi ng mga talatang ito na binigyan tayo ng Diyos ng buhay na walang hanggan at ang buhay na ito ay nasa kanyang Anak, si Hesu Kristo. Ibig sabihin, ang paraan para makamtan ang buhay na walang hanggan ay sa pamamagitan ng pananahan ng Anak. Ang tanong ay, paano pananahanan ng Anak ang tao?

Ang Suliranin ng Tao

Pagkahiwalay sa Diyos

Isaias 59:2 vAng masasama ninyong gawa ang dahilan ng pagkawalay ninyo sa Diyos.

Nagkasala kayo kaya hindi ninyo siya makita,at hindi niya kayo marinig.

Roma 5:8 Ngunit ipinadama ng Diyos ang kanyang pag-ibig sa atin nang mamatay si Cristo para sa atin noong tayo'y makasalanan pa.

Ayon sa Roma 5:8, ipinakita ng Diyos ang pagmamahal niya sa atin sa pamamagitan ng pagkamatay ng kanyang Anak. Bakit kailangan mamatay si Kristo para sa atin? Sapagkat inihahayag ng Biblia na lahat ng tao ay makasalan. Ang ibig sabihin ng “magkasala” ay sumablay sa patatamaan. Inihahayag ng Biblia na “sapagkat ang lahat ay nagkasala, at walang sinumang nakaabot sa kaluwalhatian (ang lubos na kabanalan) ng Diyos” (Roma 3:23). Ibig sabihin ang ating kasalanan ay naghiwalay sa atin sa Diyos na lubos agd kabanalan (matuwid at makatarungan) at ang Diyos ang dapat mag-husga sa makasalanang tao.

Habacuc 1:13a Napakabanal ng inyong paningin upang masdan ang kasamaan. Hindi ninyo matitiis ang mga taong gumagawa ng mali..

Ang Pag-kawalang Sasay ng Gawa

Itinuturo din ng Kasulatan na walang anumang dami ng kabutihan ng tao, moralidad, o kaya gawaing may kaugnay sa relihiyon ang magdudulot sa pagtanggap ng Diyos sa tao o makakapagpasok ng isang tao sa langit. Ang taong may moralidad, ang relihiyoso, at ang walang moralidad at ang di relihiyoso ay lahat magkakatulad lamang. Lahat sila ay nagkulang na makamit ang ganap na pagkamatuwid ng Diyos. Pagkatapos ipaliwanag ang tungkol sa taong walang moralidad, ang taong may moralidad, at ang relihiyosong tao, sa Roma 1:18-3:8, ipinahayag ni Apostol Pablo na ang Judio at Hentil ay parehas na nasa ilalim ng kasalanan, ayon sa Roma 3:9-10, “walang matuwid, wala kahit isa.” Dagdag pa dito ang pahayag ng mga sumusunod na talata mula sa Kasulatan:

Efesu 2:8-9 Sapagkat dahil sa kagandahang-loob ng Diyos kayo ay naligtas sa pamamagitan ng pananampalataya; at ang kaligtasang ito'y kaloob ng Diyos 9 at hindi sa pamamagitan ng inyong sarili; vhindi ito bunga ng inyong mga gawa kaya't walang dapat ipagmalaki ang sinuman.

Tito 3:5-7 viniligtas niya tayo, hindi dahil sa ating mabubuting gawa kundi dahil sa kanyang habag sa atin. Tayo'y ipinanganak na muli sa pamamagitan ng tubig at tayo rin ay binago ng Espiritu Santo. 6vMasaganang ipinagkaloob ng Diyos sa atin ang Espiritu Santo sa pamamagitan ng ating Tagapagligtas na si Jesu-Cristo, 7vupang tayo'y gawing matuwid sa pamamagitan ng kanyang kagandahang-loob, at tayo'y maging tagapagmana ayon sa ipinangakong buhay na walang hanggan

Roma 4:1-5 Tungkol kay Abraham na ating ninuno, ano naman ang masasabi natin? Ano ang kanyang karanasan tungkol sa bagay na ito? 2 Kung pinawalang-sala siya ng Diyos dahil sa mga mabubuting nagawa niya, may maipagmamalaki sana siya. Ngunit wala siyang maipagmalaki sa paningin ng Diyos. 3vAno ang sinasabi ng kasulatan? "Si Abraham ay sumampalataya sa Diyos; at dahil dito, siya ay itinuring ng Diyos bilang isang taong matuwid." 4vAng ibinibigay sa taong gumagawa ay hindi itinuturing na kaloob, kundi kabayaran. 5vNgunit ang hindi nananalig sa sariling mga gawa kundi sumasampalataya sa Diyos na nagpapawalang-sala sa makasalanan ay itinuring na matuwid ng Diyos dahil sa kanyang pananampalataya.

Walang kabutihan magagawa ang tao na makakapantay sa kabutihan ng Diyos. Ang Diyos ay ganap na matuwid. Dahil dito, sinasabi sa atin sa Habacuc 1:13 na ang Diyos ay hindi pwede makisama kahit kanino man na hindi ganap na matuwid. Upang maging katanggap tangap sa Diyos, dapat tayong maging kasing buti ng Diyos. Sa harap ng Diyos, tayong lahat ay nakatayong hubad, walang magagawa, at walang pagasa sa ating sariling kakayahan. Walang anumang mabuting pamumuhay ang makapagdala sa atin sa langit o kaya makakapagbigay sa atin ng buhay na walang hanggan. Ano ngayon ang kalutasan sa suliraning ito?

Ang Kalutasan mula sa Diyos

Ang Diyos ay hindi lang ganap ang kabanalan (kung saan ay hindi natin maabot ang kanyang banal na katangian sa ating sariling kakayahan o kaya man sa ating mga mabubuting gawa) pero Siya rin ay lubos ang pag-ibig at puno ng biyaya at awa. Dahil sa kanyang pag-ibig at biyaya, hindi niya tayo iniwan na walang pagasa at kalutasan.

Roma 5:8 Ngunit ipinadama ng Diyos ang kanyang pag-ibig sa atin nang mamatay si Cristo para sa atin noong tayo'y makasalanan pa.

Ito ang magandang balita ng Biblia, ang mensahe ng mabuting balita. Ang mensaheng ito ay tungkol sa libreng kaloob ng sariling Anak ng Diyos na naging tao (ang Diyos-tao), namuhay ng walang kasalanan, namatay sa Krus para sa ating kasalanan, at binuhay mula sa libingan na nagpapatunay na siya ay Anak ng Diyos at nagpapatunay ng kahalagahan ng kanyang pagkamatay para sa atin bilang ating kapalit.

Roma 1:4 ipinahayag siya bilang Anak ng Diyos sa pamamagitan ng isang makapangyarihang gawa, ang kanyang muling pagkabuhay.

Roma 4:25 Siya'y ipinapatay dahil sa ating mga kasalanan at muling binuhay upang tayo'y mapawalang-sala.

2 Corinto 5:21 vHindi nagkasala si Cristo, ngunit dahil sa atin, siya'y itinuring na makasalanan upang sa pamamagitan niya ay maging matuwid tayo sa harap ng Diyos.

1 Pedro 3:18 vSapagkat si Cristo na walang kasalanan ay namatay nang minsan para sa inyo na mga makasalanan, upang iharap kayo sa Diyos. Siya'y namatay ayon sa laman, at muling binuhay ayon sa espiritu.;

Paano Natin tatanggapin ang Anak ng Diyos?

Dahil sa nagawa ng pagkamatay ni Hesu Kristo sa krus para sa atin, sinasabi ng Biblia “ang sinumang pinapanahanan ng Anak ay mayroong buhay na walang hanggan.” Makakamit natin ang Anak, si Hesu Kristo, bilang ating Taga-pagligtas sa pamamagitan ng personal na pananampalataya, sa pamamagitan ng pag-titiwala sa katauhan (kung sino at ano) si Kristo at sa kanyang pagkamatay para sa ating mga kasalanan.

Juan 1:12 Subalit ang lahat ng tumanggap at sumampalataya sa kanya ay binigyan niya ng karapatang maging mga anak ng Diyos.

Juan 3:16-18 vSapagkat gayon na lamang ang pag-ibig ng Diyos sa sangkatauhan, kaya't ibinigay niya ang kanyang kaisa-isang Anak, upang ang sinumang sumampalataya sa kanya ay hindi mapahamak, kundi magkaroon ng buhay na walang hanggan. 17vIsinugo ng Diyos ang kanyang Anak, hindi upang hatulang maparusahan ang mga tao, kundi upang iligtas ang mga ito sa pamamagitan niya. 18 Hindi hinahatulang maparusahan ang sumasampalataya sa Anak. Ngunit hinatulan na ang hindi sumasampalataya, sapagkat hindi siya sumampalataya sa kaisa-isang Anak ng Diyos.

Ang Ibig sabihin nito ay dapat ang bawat isa ay lumapit sa Diyos sa parehas na paraan: (1) bilang makasalan na aaminin ang kanyang pagkakasala, (2) ang pagkilala na walang gawa ng tao ang magbubunga/magdadala ng kaligtasan, at (3) lubos na pagtitiwala na kay Kristo lamang sa pamamagitan ng pananampalataya lamang para sa ating kaligtasan.

Kung gusto mo na tanggapin at pagtiwalaan si Kristo bilang sariling tagapagligtas, pwede mong ipahayag ang iyong pananampalataya kay Krisyto sa pamamagitan ng maikling panalangin na umaamin sa yong pagiging makasalanan, pagtanggap ng kanyang kapatawaran at sa pagbibigay ng iyong pananampalataya kay Kristo para sa iyong kaligtasan.

Kung ikaw ay nagtiwala na kay Kristo, kailangan mo na matutunan ang bagong buhay mo at kung paano mamuhay sa Panginoon. Aming iminumungkahi na ikaw ay simulang pag-aralan ang ABaKaDa para sa paglagong Espiritwal. Ang mga araling ito ay magdadala sa iyo ng mga paunang katotohanan mula sa Salita ng Diyos at ito ay makakatulong sa iyo na magtayo ng matibay na haligi ng iyong pananampalataya kay Kristo.


1 Isinalin sa Tagalog ni Angelo R. Palo (August 2011).

2 Lahat ng talata ay hango sa Magandang Balita Biblia. Copyright © 2005 by Philippine Bible Society.

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Ang Kapanganakan ni Hesu Kristo

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Panimula

Ang mga sumusunod ay bahagi ng maigsing serye ng mga debosyonal na aralin na may kinalaman sa kapanganakan ni Kristo. Para sa ilan, ang ganyang aralin ay hindi debosyonal dahil ito ay mas may kinalaman sa kasaysayan. Pero dapat nating isipin na si Hesus na ating sinasamba ay tunay na pinanganak sa kasaysayan. At ang sanggol sa sabsaban ay tunay na ipinako sa krus – at tiyak rin na nabuhay na mag-uli. Ang Biblia ay di katulad ng mga banal na aklat ng ibang relihiyon sapagka’t ang Biblia ay mag-anyaya ng pangkasaysayang pagsusuri. At kapag ito ay pumasa sa pagsusuri—na palaging mangyayari at di maiiwasan—ito ay nagdudulot ng paglago ng debosyon sa puso ng mananampalataya doon sa tinatawag nating Anak ng Diyos.

Ang Taon na Pinanganak si Hesus

Dito sa kanlurang bahagi ng mundo, hinati natin ang panahon base sa kapanganakan ni Hesu Kristo. Pero siya ba ay tunay na namuhay dito sa mundong ibabaw? Kung totoo, kailan siya ipinanganak?

Kailan lamang, nakausap ko ang isang taong na nagsasabi na walang Diyos. Siya ay ateista. Pero hindi yung tipikal na ateista na sa naniniwalang walang Diyos. Kanya ring pinagpipilitan na si Hesus Kristo ay hindi nabuhay sa mundong ibabaw! Itong taong ito ay matindi.

Itong kaibigan ko na ateista ay may di mapaniwalaan na pananampalataya—aking masasabi na isang bulag na pananampalataya. Yung kanyang mataimtim na paninindigan ay ipapahiya ang maraming mga ebanghelista. Pero ang ebidensiya na si Hesu Kristo ay pumasok sa kasaysayan ay hindi lamang tiyak sa testimonya ng Bagong Tipan—ito ay di mapag-kakaila! Yung mga kalaban ng Kristianismo ay sinsabi na siya ay nabuhay—at siya ay gumawa ng mga milagro! Mga maagang dokumento ng mg Hudyo na tulad ng Mishnah at kahit si Josephus—pati rin mga mga yung mga mananalaysay na Hentil noong unang siglo—tulad ni Thallus, Serapio at si Tacitus—lahat sila ay nagpapatotoo na ang isang nagngangalang Kristo ay namuhay sa Palestina at namatay sa ilalim ng pamumuno ni Pontio Pilato. Sabi ng iskolar na Briton na si F.F. Bruce, "Ang katotohanan ng kasaysayan ni Kristo ay [tiyak]. . . katulad ng katotohanan ng kasaysayan ni Julius Caesar" (NT Documents, pahina 119).

Ngayon tama na sabihin na kung si Kristo ay nabuhay (kailangan pa ba itong sabihin?), siya rin ay dapat ipinanganak. Ang Mga Mabuting Balita ay nagsasabi na ang kapanganakan niya ay bago namatay si Herodes na Mahalaga. Ang kamatayan ni Herodes ay tiyak nating masasabi kung kalian.

Sinulat ni Josephus yung eklipse ng buwan bago lamang yumao si Herodes. Ito ay nangyari noong ika-12 ng Marso taong 4 B.C. Sinasabi rin ni Josephus na si Herodes ay nalagot ang hininga bago ang Paskuwa. Itong fiesta na ito ay nangyari noong ika-11 ng Abril, sa parehas na taon, 4 B.C. Mula sa mga detalye na binanggit ni Josephus, ating matitiyak na si Herodes na Mahalaga ay pumanaw sa pagitan ng ika-29 ng at ika-4 ng Abril ng taong 4 B.C.

Magmumukhang kataka taka kung imumungkahi na si Hesus ay ipinanganak ng hindi aaga sa taong 4 B.C. sa dahilang ang ibig sabihin ng B.C. 'bago ipanganak si Hesukristo.' Pero ang ating ginagamit na kalendaryo na hinahati ang panahon sa pagitan ng B.C. at A.D. ay hindi na imbento hangagang A.D. 525. Noong panahong iyan, si Papa Juan na Una ay hiniling sa isang monghe na nagngangalang Dionysius na gumawa ng kalandaryong gagamitin ng Simbahan sa kanluran. Sa kasawiang palad, si pobreng Dionysius ay sumablay sa totoong hati at taon ng B.C./A.D ng di bababa sa apat na taon!

Ngayon sinabi ni Mateo sa atin na pinatay ni Herodes ang mga sanggol sa Bethlehem, mga edad dalawang taon at pababa. Ang pinakamaagang kapanganakan ni Hesus, samakatwid ay 6 B.C. Sa pamamagitan ng iba’t ibang indikasyon, ating masasabi ng may sapat na katiyakan na yung tinatawag na Messias ay ipinanganak noong huling bahagi ng 5 B.C. o kaya ay yung maagang bahagi ng 4 B.C.

Ang kaibigan kong ateista ay nangungutya sa ganyang pleksibidad. Sabi niya, "Kung di niyo alam kung kalian ang tumpak na kapanganakan ni Hesus, paaano niyo malalaman na siya ay totoong nabuhay?" Ito ay bahagya na makatarungang tanong! Noong isang araw tinawagan ko ang aking ina para batiin siya ng maligayang kaarawan. "Nanay, ilan po ang mga kandila sa iyong cake?" Ito ay aking itinanong. "Di ko alam, anak –di ko na binibilang ang aking edad," ito ang kanyang sagot. Pagkatapos ng ilang minuto ng malugod na pag-uusap, binaba na namin ang telepono.

Ngayon, siyempre di ko matitiyak, pero naniniwala ako na yung nasa kabilang linya ay yung nanay ko. Di niya matandaan kung ilang taon na siya (at siya ay di pa naman malilimutin at di parin may katandaan), pero di ibig sabihin sa siya ay di totoo ay kathang isp ko lamang, di ba? Kasi kung siya ay di totoo, samakatwid sa huling tatlong minute ay walang kang binabasa!

Ang Araw na Ipinanganak si Hesus

Ngayong darating na ika-25 ng Disyembre, maraming magulang ang di magsasabi ng totoo sa kanilang mga anak tungkol kay Santa Klaus. Ang ilan sa atin ay ipagdiriwang ang kapanganakan ng ating Taga-pagligtas. Pero siya ba ay talagang ipinanganak ng araw na ito?

Talaga bang ipinanganak si Hesus noong ika-25 ng Disyembre? Lahat halos ng buwan sa kalendaryo ay naipanukala ng mga iskolar ng Biblia. Bakit ba natin ipinagdiriwang ang kanyang kapanganakan sa Disyembre?

Ang tradisyon para sa ika-25 ng Disyembre ay napakatanda na. Si Hippolytus, noong iakalawang siglo A.D., ay nagsabi na ito ang kaarawan ni Kristo. Samantala, sa Simbahan na nasa Silangan, ika-6 ng Enero ang sinunod na petsa.

Pero noong ikapapat ng siglo, si Juan Chrysostom ay nagsabi navang ika-25 ng Disyembre ang tamang petsa at simula noong araw na iyon hanggang ngayon, ang simbahan sa Silangan, pati na rin ang Simbahan sa kanluran, ay ipinagdiriwang ang ika-25 ng Disyembre bilang opisyal na petsa ng kapanganakan ni Kristo.

Ngayong modernong panahon, ang tradisyonal na petsa ay pinagduduhan at gusting baguhin. Ang mga moderdong iskolar ay ipinakikita na noong si Hesus ay ipinanganak, ang mga pastol ay nagbabantay ng kanilang mga tupa sa mga gulod ng Bethlehem. Sinabi ni Lukas sa atin na may anghel na " Doon ay may mga pastol na nasa parang at nagbabantay ng kanilang mga tupa nang gabing iyon." (2:8).

May mga iskolar na ang palagay ay ang mga tupa ay nasa loob ng silongan mula Nobyembre hanggang Marso; at madalas, ang mga tupa ay wala sa labas tuwing gabi. Pero walang matibay na ebidensya tungkol dito. Sa katunayan, mga sina-unang mga dokumento ng mga Hudyo na nagpapahiwatig na ang nga tupa na nasa paligid ng Bethlehem ay nasa labas buong taon. Kaya iyong makikita na ang ika-25 ng Disyembre ay tumutugma sa parehas na tradisyon at yung nasusulat sa Biblia. Walang matibay na dahilan para tutulan ito.

Ngayon, di natin maikakaila na ang pagkakaraoon ng mga tupa na na nasa labas sa paligid ng Bethlehem ay hindi ginagawa sa ibang lugar. Pero itong mga tupa ng ito ay di mga ordinaryong tupa lamang. Sila ay mga korderong iaalay. Sa unang bahagi ng tag-sibol itong mga korderong ito ay papatayin sa panahaon ng Paskuwa.

At inihayag ng Diyos ang kapanganakan ng Messias sa mga pastol- -mga pastol na binabantayan ang mga korderong di makasasakit ng iba, mga tupang mamamatay sa di pagkalayuan para sa mga kasalanan ng makasalanang tao. Noong nakita nila yung sanggol, naunawaan kaya nila kung sino talaga ito? Nasabi kaya nila sa puso nila kung ano ang binanggit ni Juan Baustista na inihayag ng malakas, "Narito ang Kordero ng Diyos na nagaalis ng kasalanan!"

Ngayon, siyempre, di natin matitiyak ng tumpak kung kailan talaga ang araw ng kapanganakan ni Kristo. Hindi ngayon habang nasa lupa pa tayo. Pero ang maagang bahagi ng tag-lamig ay tila makatwiran na panukala tulad ng iba. At ang ika-25 ng Disyembre ang nangunguna sa may labing walong siglo. Kung walang matibay na ebidensya, walang mabuting dahilan na para baguhin ang petsa ngayon.

Pwede nating sisihin yung mga mananampalataya noon sa pagkawalan ng katiyakan kung kalian yung kapanganakan. Kasi di nila ipinagdiwang yung kapanganakan ni Kristo kahit minsan. Para sa kanila, hindi ito importante. Mas pinagtutuunan nila ng pansin yung kanyang kamatayan . . . at yung muling pagkabuhay.

Pero iyan ay nabaligtan sa ating kapanahunan. Ang isang sanggol na nakahiga sa sabsaban ay di katatakuran at walang banta. Pero ang isang namatay sa krus--ang taong nagsabi na siya ay Diyos—ang taong iyan ay isang banta! Siya ay humuhingi ng ating katapatan! Hindi natin siya pwedeng isantabi. Dapat siya ay ating tanggapin o tanggihan. Di niya tayo binigyan ng iba pang pagpipilian.

Ngayong kapaskuhan, tingnan nyong mabuti ang sabsaban. Huwag ninyong isispin na maganda ang tanawin—amuyin nyo ang mabahong hangin, pagmasdan nyo ang malamig at giniginaw na mga hayop. Sila ang kumakatawan sa mga pag-aalay sa Lumang Tipan. Sila ang sagisag ng kamatayan. Pero sila are anino lamang ng Sanggol sa kanilang kapaligiran. Siya ay ipinanganak para mamatay . . . para ang lahat ng maniniwala ay magkaroon ng buhay.

Ang Pagbisita ng mga Pantas

Noong ipinanganak si Hesu Kristo, mga lalaki—noon ay kilala bilang mga pantas—ay dumating na galing silangan para siya ay sambahin. Sila ba ay mga matatalinong mga tao o mga taong may kinalaman sa astrolohiya?

Inumpisahan ni Mateo ang pangalawang kabanata ng kanyang aklat ng mga salitang ito: "Panahon ng paghahari ni Herodes sa Judea nang ipanganak si Jesus sa Bethlehem. Nang siya'y isilang, may mga matatalinong taong mula pa sa silangan ang dumating sa Herusalem. Nagtanung-tanong sila, "Nasaan ang ipinanganak na hari ng mga Judio? Nakita namin sa silangan ang kanyang bituin, kaya't naparito kami upang siya'y sambahin."’’

Sino itong matatalinong tao na mula sa silangan? Walang sinabi sa Mateo na tungkol sa kanila—hindi niya binanggit ang mga pangalan nila, at kung ilan sila—kahit kung saang bansa sila nanggaling ay hindi nabanggit. Kung kataka taka ang kanilang pagdating, ganoon din sa kanilang paglisan. . . 

Kahit di sinabi sa atin ni Mateo ang maraming bagay tungkol sa kanila, may mga Kristiano sa mga nagdaang panahon ang nagdagdag ng impormasyon na wala sa Biblia at tiniyak nila ang katotohanan ng mga ito. Pagdating noong ikaanim na siglo, itong mga estranghero ay binigyan ng mga korona at mga pangalan: si Gaspar, si Melchior, at si Balthazar, ito raw ang mga pangalan nitong mga haring ito. Pero ito ay walang kinalaman sa kwento na nasa Biblia: di natin alam ang mga pangalan nila—at hindi rin alam kung ilan sila. Pwede na may 3 o kaya 300! Pero isa ang ating tiyak na alam: di sila dugong bughaw. Ang mga matatalinong pantas na ito ay mga taga payo ng mga hari sa silangan tungkol sa mga bagay na may kinalaman sa relihiyon at sa pulitika—pero ni walang patak man ng dugong bughaw sa kanila.

Pero di ba totoo na ang mga pantas na ito ay may kinalaman sa astrolohiya? At hindi ba may utos ang Diyos tungkol sa mga taong may kinalaman sa astrololohiya sa Lumang Tipan? 'Hindi lagi ' at 'oo’ ang mga sagot. Sa Deuteronomio 17, iniutos ng Diyos sa kanyang mga tao na patayin lahat ng may kinalaman sa astrolohiya sa pamamagitan ng pamamato. Si Jean Dixon ay walang pagasa sa ganyang teokrasya! Ang katunayan na siya—at yung iba na katulad niya—ay maluwag na pinahihintulutan—at lubos na ginagalang—dito sa makabagong Amerika ay pinatutunayan sa atin na ang Estados Unidos ay isang bansa na lumipas na ang Kristianismo bilang mainpluwensya na grupo sa lipunan . . . 

Pero sino ba talaga itong mga pantas na ito? Sila ba ay may kinalaman sa astrolohiya? Hindi ba sinundan nila ang isang bituin papunta sa Bethlehem.

Pwede nating sagutin ito sa tatlong paraan: Una, hindi lahat ng pantas ay may kinalaman sa astrolohiya, sapagkat si Daniel na propeta ay puno ng mga pantas sa kaharian ni Nebuchadnezzar. Sa pamamagitan ng kanyang inpluwensya, walang duda na marami sa mga pantas ang nagpatuloy ng kanilang tungkulin na may kinalaman sa relihiyon at politika bilang mga taga samba ng iisang tunay na Diyos.

Pangalawa, may mga iskolar ng Biblia na naniniwala na nakinita ni Isaias na may bituin na makikita pag-ipinanganak ang Messias. Kung tama ang interpretasyon na ito, samakatwid yung mga pantas na sumamba sa bagong silang na sanggol ay malinaw na sumusunod sa mga yapak ni Daniel, sapagkat sila ay tiyak na naturuan mula sa aklat ng Isaias.

Pangatlo, kahit na may kaunting naniniwala na yung 'bituin' na kanilang nakita ay nangyaring natural lamang--yung pagkakalinya ng Saturn at Jupiter—hindi nito kayang ipaliwanag kung bakit tumigil yung bituin sa ibabaw ng Bethlehem. Malinaw na ang 'bituin' ay ganap na supernatural na pangyayari. Kung totoo ito, malamang ay walang kinalaman dito ang astrolohiya.

Samakatwid, ang mga pantas ay di sumasangayon sa ganyang pamahiin na kamalian. Kaya nga, sila ay tunay na matatalinong tao. . . 

May nakita ako na stiker sa sasakya na ang nakasulat ay "Mga matatalinong tao ay hinahangad pa rin siya." Sa totoo lang, di iyan tama. Sabi sa Biblia "walang naghahanap sa Diyos, kahit isa." Kaya kung tayo ay kanyang inakay sa sarili niya, kaya tayo naging matalino. Dahil totoo na "mga matatalinong tao ay sinasamba siya."

Ang mga Batang Lalaki mula sa Bethlehem

Isa sa mga pinakasuklamsuklam na kalupitan sa kasaysayan ng tao ay ang pagpatay sa mga sanggol at bata sa Bethlehem sa autos ni Herodes na Mahalaga. Pero ito ba ay talagang nangyari?

Sa ikalawang kabanata ng Mateo, mababasa natin na noong narinig ni Herodes ang tungkol sa kapanganakan ng Messias, "siya'y naligalig, gayundin ang buong Jerusalem." Pagkatapos noong hindi bumalik sa kanya yung mga matatalinong tao, siya ay naging galit na galit at inutos na lahat ng sanggol na lalaki hanggang edad na dalawang taon sa Bethlehem at paligid nito ay patayin!

Tatlong tanong ang pumasok sa isipan habang ating pinag-iisipan ang malupit na pangyayari ito: Una, ilang sanggol at bata ang pinatay ni Herodes? Pangalawa, ilang taon na si Hesus noong mangyari ito? At ang huli, bakit walang ibang mananalaysay noong mga panahon na iyon ang sumulat ng ganitong kalaspatanganan? Sa madaling salita, ito ba ay talagang nangyari?

Ilang sanggol at bata ang pinatay ni Herodes? Ilang iskolar ang nagmungkahi na aabot ito ng 200! Pero marami ang tumututol sa bilang na ito. Ang Bethlehem ay maliit lang na bayan—halos paligid lungsod lang ng Jerusalem. Ang nayon na ito—at ang paligid nito—ay di hihigit ang mga sanggol at batang lalaki sa 30 na may edad dalawa pababa. Maraming iskolar ngayon ang nagbibigay ng bilang sa pagitan ng 20 at 30.

Pero yan ay kung mga lalaki lang ang piñatay. Pero yung nasa teksto sa Griego sa Mateo 2:16 ay pwede ang ibig sabihin ay ‘mga sanggol’ at hindi lang mga ‘sanggol na lalaki.’ At pwede ring nangyari na yung mga inutusan ni Herodes ay hindi na tiningnan kung ang kanilang mga biktima ay babae or lalaki. Ang dami ng pinatay ay pwedeng umabot sa 50 o 60.

Pangalawa, ilang taon na si Hesus noong mangyari ito? Ayon sa pinakamahusay na sunod na sunod na ebidensya, siya ay maaring hindi hihigit sa tatlo o apat na buwang gulang. Siya ay malamang na ipinanganak noong tag-lamig ng 5 o kaya 4 B.C.—namatay si Herodes noong maagang bahagi ng tag-sibol noong 4 B.C. Kaya bakit pinatay ni Herodes yung mga batang pababa ng dalawang taong gulang? Ang sagot sa ikatlong tanong ay makakatulong sagutin ito. . . 

Pangatlo, bakit walang natala sa labas ng Biblia ukol ditto? Ang particular ay bakit si Josephus, ang mananalaysay noong unang siglo ay hindi man lamang binangit ito?

Maraming binangit si Josephus tungkol kay Herodes. Ang pinakatamang paglalarawan sa kanyang pamumuno ay ‘mahilig pumatay.' Pinatay niya ang ama ng kanyang paboritong asawa, nilunod niya ang kapatid nito - - at pati rin yung paboritong asawa ay pinatay niya! Pinatay niya rin yung kanyang pinakapagkakatiwalaan na kaibigan, ang kanyang manggugupit, at 300 na mga pinuno sa hukbo niya- - lahat sa isang araw lamang! Pagkatapos pinatay niya rin yung kanyang tatlong anak na lalaki, sa paghihinala ng kanilang pagtataksil. Sinabi ni Josephus sa atin na "si Herodes ay gumawa ng matinding kalupitan sa mga Hudyo na kahit kung mga mababangis na hayop ang namumuno sa kanila ay di kayang gawin" (Antiquities of the Jews 17:310). Ang pagpatay sa mga sanggol ay hindi sumasalungat sa katauhan ng malupit na haring ito. At ang pagpatay sa mga sanggol at bata na may mga edad na dalawa pababa—upang matiyak na napatay niya si Hesus ay tumutugma sa kanyang pagiging baliw na pagkagahaman sa kapangyarihan.

Si Josephus ay maaaring hindi isinama sa kanyang salaysay ang pagpatay sa mga sanggol at bata sa isa sa dalawang dahilan: una, hindi siya kaibigan ng Kristianismo at kanyang sinadyang hindi ito isama; o kaya sa pangalawang dahilan, bago mamatay si Herodes ipinakulong niya ang may 3000 na mga pangunahing mamayan ng bansa at nagbigay siya ng utos na sila ay patayin sa oras ng kanyang pagkamatay. Gusto niyang masigurado na may matinding dalamhati sa kanyang pagpanaw. . . ang buong Israel ay nakatuon ang pansin dito na ang lihim na pagpatay sa kaunting sanggol at bata ay hindi napansin. . . 

Akala ni Herodes na nakamit niya ang tagumpay laban sa hari ng mga Hudyo. Pero ito ay munting anino ng tagumpay na akala ni Satanas noong si Hesus ay namatay sa krus ng Roma. Pero yung walang laman na libingan ang nagpapatotoo na yung madilim na Biyernes na yon ang pinakamatinding pagkatalo ni Satanas!

Ang Katapusan

Ating pinag-aaralan ang ilang aspeto ng kapanganakan ni Hesu Kristo dito sa maikling pag-aaral. Ngayon, ating itong pagsasamahin sa ating pagwawakas.

Noong tag-lamig na taong 5 o 4 B.C., sinalakay ng Diyos ang kasaysayan sa pamamagitan ng pagkakatawang tao. Siya ay ipinanganak sa isang maliit na bayan na nasa timog ng Herusalem. Bethlehem, na ang ibig sabihin ay 'ang bahay ng tinapay,' ay tunay nga na naging karapatdapat ng kanyang pangalan ng isang tahimik na gabi ng panahon ng tag-lamig. Sapagkat doon sa bayan na yon pinanganak ang Tinapay ng Buhay . . . 

Ang kanyang ina ay inihiga ang sanggol na hari sa sabsaban—yung lagayan ng kainan –dahil yung silid na kanilang pagpapalipasan ay may naninirahan. Ang kapanganakan ng hari ay ipinagdiwang noong gabi na yon ng kanyang ina, ang asawa, at kaunting mga pastol. Ang mga pastol na nasa parang sa palid ng Bethlehem na nagmamasid sa mga korderong mamamatay sa darating na Paskuwa. May anghel na nagpakita sa kanila at ibinalita ang kapanganakan: "Isinilang ngayon sa bayan ni David ang inyong Tagapagligtas, ang Kristong Panginoon," (Lukas 2:11). Sa kanilang simpleng pananampalataya, sila ay nagmadali na lumisan para makita ang kanilang bagong panganak na hari.

Pagkatapos ng kapanganakan ng Messias, agad na dumating ang mga pantas sa Herusalem at itinanong kay haring Herodes kung saan ipapanganak ang tunay na hari ng mga Hudyo. Ang mga nag-aaral ng teolohiya sa kaharian ni Herodes na dalubhasa sa Banal na Kasulatan--sa 'Bethlehem' ang sagot nila. Ang kataka-taka ay, kahit dalubhasa sila sa Banal na Kasulatan, hindi sila naniniwala dito! Hindi man lamang sila nagbiyahe ng may layong lima o anim na milya sa Bethlehem para makita ang kanilang Messias.

Pero si Herodes ay naniwala sa Banal na Kasulatan! Yan ang dahilan kaya siya nagsugo ng mga tauhan niya sa Bethlehem upang katayin ang mga inosenteng bata sa pagasa na mapatay niya yung kalaban niya sa trono. Pero siya ay nahuli. Dumating at nakaalis na ang mga pantas at si Hesus ay ligtas na na nasa Ehipto.

Ang mga pantas ay naniwala sa Banal na Kasulatan. Nagbiyahe sila ng ilang daang milya upang sambahim ang Sanggol. Sila ay inakay sa Bethlehem ng isang hindi pangkaraniwang pangyayari—at sa pamamagitan ng Banal na Kasulatan. Mukhang ang kanilang mga ninuno ay tinuruan ni Daniel na propeta ukol sa pagdataing ng Messias. . . Noong nakita nila ang bata, sila ay nagpatirapa at sinamba siya. Ito ay ang Diyos na nagkatawang tao. Wala silang ibang magagawa kundi ang sumamba.

At siya ay binigyan nila ng mga handog--ginto, insenso at mira. Ito ay hindi pangkaraniwang alay—sa kahit anong pamantayan. Ang ginto, ay siyempre ating mauunawaan—pero yung insenso at mira ay di karaniwan. Marahil nabasa nila ang propesiya ni Isaias na ang "vAng mga bansa ay lalapit sa iyong liwanag, [at] ang mga hari ay pupunta sa ningning ng iyong pagsikat . . . darating silang may dalang mga ginto at insenso, at naghahayag ng pagpupuri kay Yahweh. . . " (Isa. 60:3, 6). Ipinaliwanag dito ang ukol sa insenso, pero hindi ang mira.

Ang mira tulad ng insenso ay isang pabango. Pero di tulad ng insenso, ang mira ay may amoy ng kamatayan. Noong panahong iyon, ito ay ginagamit sa pageembalsamo ng patay. Si Hesus mismo ay inembalsa ng ganitong pabango (tingan ang Juan 19:39).

Kung ang mga pantas ay iniisip ang kamatayan ni Hesus noong dinala ang mira, walang duda na nalaman nila ito sa propesiya ni Daniel (9:24-27). Sa ikasiyam na kabanata ng Daniel ating mababasa na ang 'papatayin ang hinirang ng Diyos' at ' pagbayaran ang kasalanan' at sa laon ay 'maghahari na ang walang hanggang katarungan' (9:26, 24).

Kahit sa kapanganakan ng ating Taga-pagligtas, ang anino ng krus ay nakinikita na sa kanyang mukha. . . 

Ang mga nag-aaral ng teolohiya sa kaharian ni Herodes ay di pinaniwalaan ang Banal na Kasulatan. Sila ay mga baliw. Si Herodes ay naniwala, pero sumuway. Siya ay sira ulo. Ang mga pangkaraniwang pastol at ang mga marangal na pantas ay mga naniwala na iyong sanggol ay Taga-pagligtas—at itinuring silang matuwid. Nawa sila ang ating sundin.

Related Topics: Christology, Incarnation

Planul de mântuire a lui Dumnezeu

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1 Ioan 5:11-12 11 Și mărturisirea este aceasta: Dumnezeu ne-a dat viața veșnică, și această viață este în Fiul Său. 12 Cine are pe Fiul, are viața; cine nu are pe Fiul lui Dumnezeu, nu are viața.

Acest pasaj ne spune că Dumnezeu ne-a dat viață veșnică și această viață este în Fiul lui, Isus Cristos. Cu alte cuvinte, pentru a avea viață veșnică trebuie să-l ai pe Fiul lui Dumnezeu.

Problema Omului

Separat de Dumnezeu

Isaia 59:2 Ci nelegiuirile voastre pun un zid de despărțire între voi și Dumnezeul vostru; păcatele voastre vă ascund Fața Lui și-L împiedică să v’asculte!

Romani 5:8 Dar Dumnezeu își arată dragostea față de noi prin faptul că, pe când eram noi încă păcătoși, Hristos a murit pentru noi.

Din Romani 5:8 vedem cum Dumnezeu a demonstrat dragostea lui față de noi, prin moartea Fiului Său. De ce a trebuit ca Hristos să moară pentru noi? Pentru că Scriptura ne arată că toți oamenii sunt păcătoși. A ‚păcătui’ înseamnă a trage lângă țintă. Biblia declară că „toți au păcătuit și sunt lipsiți de slava lui Dumnezeu” (Romani 3:23). Cu alte cuvinte păcatele noastre ne separă de Dumnezeu, cel care este sfințenia deplină (neprihănit și drept), deci Dumnezeu trebuie să judece omul păcătos.

Habacuc 1:13 Ochii Tăi sunt așa de curați că nu pot să vadă răul, și nu poți să privești nelegiuirea!

Insuficiența Faptelor

Totodată Scriptura ne învață că nici bunătatea omenească, sau faptele omenești, nici moralitatea, nici un act religios nu sunt de ajuns pentru a fi acceptaţi de Dumnezeu sau pentru a ajunge în cer. Omul moral și cel religios sunt în aceeași barcă cu omul imoral și cel ne-religios. Toți sunt lipsiți de neprihănirea lui Dumnezeu. Apostolul Pavel, după ce prezintă situația omului moral și al celui religios în Romani 1:18-3:8, declară că atât Grecii cât și Evreii sunt sub păcat, nu este „nici un om neprihănit, nici unul măcar” (Romani 3:9-10). La aceasta mai putem adăuga următoarele versete din Scriptură:

Efeseni 2:8-9 8 Căci prin har ați fost mântuiți, prin credință. Și aceasta nu vine de la voi; ci este darul lui Dumnezeu. 9 Nu prin fapte, ca să nu se laude nimeni.

Tit 3:5-7 5 El ne-a mântuit, nu pentru faptele, făcute de noi în neprihănire, ci pentru îndurarea Lui, prin spălarea nașterii din nou și prin înnoirea făcută de Duhul Sfânt, 6 pe care L-a vărsat din belșug peste noi, prin Isus Hristos, Mântuitorul nostru; 7 pentru ca, odată socotiți neprihăniți prin harul Lui, să ne facem, în nădejde, moștenitori ai vieții vecinice.

Romani 4:1-5 Ce vom zice dar că a căpătat, prin puterea lui, strămoșul nostru Avraam? 2 Dacă Avraam a fost socotit neprihănit prin fapte, are cu ce să se laude, dar nu înaintea lui Dumnezeu. 3 Căci ce zice Scriptura? ,,Avraam a crezut pe Dumnezeu, și aceasta i s’a socotit ca neprihănire.„ 4 Însă, celui ce lucrează, plata cuvenită lui i se socotește nu ca un har, ci ca ceva datorat; 5 pe când, celui ce nu lucrează, ci crede în Cel ce socotește pe păcătos neprihănit, credința pe care o are el, îi este socotită ca neprihănire.

Nici o faptă bună nu poate fi comparată cu bunătatea lui Dumnezeu. Dumnezeu este neprihănire deplină. Din această cauză ne zice Habacuc 1:13 că Dumnezeu nu poate avea părtășie decât cu cei care au neprihănire deplină. Ca să fim acceptați de Dumnezeu, trebuie să fim la fel de buni ca El. Înaintea lui Dumnezeu suntem lipsiți, fără ajutor și fără speranță prin puterea noastră. Prin fapte bune nu putem avea viață veșnică şi nici în ceruri nu putem ajunge. Atunci, care este soluția?

Soluția lui Dumnezeu

Dumnezeu este nu numai sfințenie deplină (sfințenie pe care noi niciodată nu o putem avea prin faptele noastre), ci este și dragoste deplină, plin de îndurare și har. Din pricina îndurării și a dragostei Lui, El nu ne-a lăsat fără speranță.

Romani 5:8 8 Dar Dumnezeu Își arată dragostea față de noi prin faptul că, pe când eram noi încă păcătoși, Hristos a murit pentru noi.

Acesta este vestea bună a Bibliei, mesajul evangheliei. Este vestea darului lui Dumnezeu, Fiul său, care a devenit om (om-Dumnezeu), a trăit o viață fără păcat, a murit pentru păcatele noastre pe cruce, și a fost înviat din moarte și astfel a dovedit că este Fiul lui Dumnezeu și că jertfa Lui este o jertfă înlocuitoare pentru noi.

Romani 1:4 4 iar în ce privește duhul sfințeniei dovedit cu putere că este Fiul lui Dumnezeu, prin învierea morților; adică pe Isus Hristos, Domnul nostru…

Romani 4:25 25 care a fost dat din pricina fărădelegilor noastre, și a înviat din pricină că am fost socotiți neprihăniți.

2 Corinteni 5:21 Pe Cel ce n'a cunoscut niciun păcat, El L -a făcut păcat pentru noi, ca noi să fim neprihănirea lui Dumnezeu în El.

1 Petru 3:18 18 Hristos, de asemenea, a suferit odată pentru păcate, El, Cel neprihănit, pentru cei nelegiuiți, ca să ne aducă la Dumnezeu. El a fost omorât în trup , dar a fost înviat în duh…

Cum Îl acceptăm pe Fiul lui Dumnezeu?

Prin victoria lui Isus Hristos pe cruce, Biblia ne spune că „cine are pe Fiul, are viața”. Putem accepta pe Fiul lui Dumnezeu, Isus Hristos, ca pe mântuitorul nostru prin credință, încrezându-ne în persoana lui Hristos și în moartea Lui pe cruce pentru păcatele noastre.

Ioan 1:12 12 Dar tuturor celor ce L-au primit, adică celor ce cred în Numele Lui, le-a dat dreptul să se facă copii ai lui Dumnezeu;

Ioan 3:16-18 16 Fiindcă atât de mult a iubit Dumnezeu lumea, că a dat pe singurul Lui Fiu, pentru ca oricine crede în El, să nu piară, ci să aibă viața vecinică. 17 Dumnezeu, în adevăr, n'a trimes pe Fiul Său în lume ca să judece lumea, ci ca lumea să fie mântuită prin El. 18 Oricine crede în El, nu este judecat; dar cine nu crede, a și fost judecat, pentru că n'a crezut în Numele singurului Fiu al lui Dumnezeu.

Asta înseamnă că noi trebuie să venim în fața lui Dumnezeu cu o atitudine smerită, adică: (1) ca și păcătoși, care își mărturisesc păcatele, (2) ca cei care recunosc că nici o faptă omenească nu poate aduce mântuire și (3) ca cei care se încred în totalitate numai în Hristos în vederea mântuirii.

Dacă vrei să-l accepți și să te încrezi în Hristos ca și Mântuitorul tău, exprimă-ți această credință în Hristos printr-o simplă rugăciune, prin care îţi recunoști păcatele, acceptând iertarea Lui și încrezându-te în El în vederea mântuirii.

Dacă tocmai te-ai încredințat lui Hristos, ai nevoie să înveți despre viața ta nouă în Hristos și cum să umblii cu Domnul. Îți recomandăm să începi să studiezi Abecedarul Creșterii Creștine (ABCs for Christian Growth). Acest studiu te va conduce pas-cu-pas prin adevărurile de bază ale Scripturii și te va ajuta să-ți creezi o bază solidă pentru credința ta în Hristos.

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