La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 10, Edition de l’hiver 2014
Edition de l’hiver 2014
Sous la direction du
Dr Roger Pascoe, Président de
l’Institut pour la Prédication Biblique
Cambridge, Ontario, Canada
www.tibp.ca
Renforcer les capacités de l’Eglise
dans la prédication biblique et le leadership
1ère Partie: La Préparation De La Prédication
“Le choix du texte et du thème”
Par: Dr. Roger Pascoe,
Président de l'Institut pour la prédication biblique,
Cambridge, Ontario, Canada
Une des questions que les prédicateurs posent le plus souvent c’est : «Comment choisissez-vous le texte sur lequel prêcher?» Ou encore cette question: «A quel moment choisissez-vous le texte sur lequel prêcher - longtemps à l'avance, quelques jours avant votre prédication, ou lorsque vous vous levez pour prendre la parole? »
La sélection du texte est une partie très importante de la préparation de la prédication. Tout d'abord, permettez-moi de souligner deux dangers à éviter:
1. Un texte trop court - un seul verset ou une seule phrase. Si le texte est plus court que l’unité de pensée de l'auteur (ce que nous appelons habituellement un paragraphe), vous devez garder à l’esprit son contexte immédiat afin de bien comprendre et prêcher sa signification. C'est le risque que comporte le fait de prêcher sur un seul verset ou une seule phrase - celui de mal l’interpréter et de mal faire son application en passant à coté de la substance du texte.
2. Un texte trop long. Si le texte est trop long, vous courez le risque de faire un simple survol en disant des généralités sur le texte sans prêter suffisamment d’attention à la progression dans la pensée de l’auteur.
Le choix du texte vous oblige à bien réfléchir sur ce que ce qu’est la prédication :
- Ce qu'elle est censé faire - comment elle répond aux besoins de votre assemblée.
- Ce qu’est le rôle du Saint-Esprit dans la programmation des textes et des sujets sur lesquels prêcher.
- Comment Dieu utilise souverainement votre prédication pour résoudre à des situations qui vous sont inconnues et dont vous n’imaginiez pas que votre prédication pouvait solutionner.
En fin de compte, notre responsabilité c’est de prêcher ce que le Saint Esprit nous conduit à prêcher. Mais comment cela fonctionne t-il dans la pratique? Comment décidez-vous sur quoi prêcher? Quel est le texte approprié? Qu’est-ce qui vient en premier : le texte ou le sujet? Comment vous adressez-vous à une situation de crise (par exemple dans les événements qui surviennent dans le monde ou dans votre église) qui ne cadrent pas avec la série de prédications que vous êtes en train de développer? Quand décidez-vous sur quoi prêcher? Est-ce que vous décidez chaque semaine sur quoi prêcher le dimanche suivant, ou est-ce que vous établissez un programme de prédication? Si vous suivez un programme de prédication, combien de temps à l'avance l’établissez-vous?
Les Programmes De Prédication
Le Débat Sur Les Programmes De Prédication
La programmation à l'avance des sujets et des textes sur lesquels prêcher est une pratique dont l’importance et la pertinence ont été longtemps débattue. La question c’est: «Comment programmer une série de prédications tout en étant soumis à la direction de l'Esprit Saint quant à ce que vous devez prêcher? Y a t-il une contradiction entre le fait de programmer une série de prédications bien à l’avance et le fait se laisser guider par le Saint-Esprit sur ce qu'il faut prêcher? »
Certains prédicateurs disent: «Oui, il ya contradiction.» Ils disent que l’on ne devrait pas planifier à l'avance une série de sujets de prédication et de textes, et que le prédicateur doit chaque jour et chaque semaine chercher la direction du Saint-Esprit quant au texte sur lequel prêcher. Si cette affirmation est juste, cela signifie que vous ne pourrez jamais planifier de prêcher une série à travers un livre de la Bible ou sur un thème particulier.
Moi je dirais: «Non, il n'y a pas de contradiction. » Ceux qui s'opposent à une planification bien à l’avance de vos séries de prédications supposent que le Saint-Esprit ne vous conduit qu’une semaine après l’autre et non mois après mois, ou année après année. Cependant il n'y a aucune raison de penser que le Saint-Esprit ne puisse vous conduire que sur un certain laps de temps – en occurrence que l'Esprit Saint ne vous conduira que de semaine en semaine dans le choix des textes et pas pour une période plus longue. Je crois que le Saint-Esprit peut conduire un prédicateur vers un texte particulier pour un besoin particulier de cette semaine, et qu’aussi il peut le diriger vers un livre de la Bible ou un thème de la Bible pour une série de prédications sur une période de temps plus longue.
Une série de prédications planifiées à l’avance ne signifie pas que vous n'êtes pas sensible à la direction de l'Esprit Saint, et cela ne signifie pas non plus que vous n’allez pas sortir de votre série pour répondre à une crise particulière ou un besoin particulier dans votre église ou dans le monde. C’est pourquoi si vous décidez de prêcher en série, je vous recommande de ne pas publier les passages et les titres de vos prédications à l'avance, de sorte que vous soyez libre de changer vos programmes de prédication selon la direction du Saint-Esprit.
Je suis d'accord avec Martin Lloyd-Jones, qui a dit: «Etant entendu que nous sommes soumis à l'Esprit, et que nous devons nous assurer d’être vraiment soumis à Lui, je soutiens qu'Il peut parfois nous conduire à prêcher sur des textes hétéroclites et à un autre moment à prêcher en série» (Prédication et Prédicateurs, 188-189).
Le plus important au sujet du choix du texte c’est que:
- vous soyez toujours sensible à la direction de l'Esprit
- l'Esprit soit toujours libre de vous conduire vers un texte différent de celui que vous avez présélectionné
- vous choisissez toujours vos textes et sujets de prédication dans un esprit de prière et de sensibilité à la direction du Saint-Esprit.
D'un point de vue pratique, je dirais que la prédication exige autant de planification que d’effort dans l'étude si nous voulons être aussi efficaces que possible entre les mains de Dieu. De même que nous n’imaginons même pas aborder des tâches organisationnelles sans une certaine planification, nous ne pouvons pas non plus manquer de planifier notre prédication. Pourquoi devrions-nous aborder une tâche aussi grave que la prédication sans aucune planification?
Un prédicateur qui prêche sans aucune planification est coupable de:
- ne pas prendre sa tâche de prédication au sérieux
- ne pas bien servir son assemblée
- faire son travail avec grand amateurisme
- semer la confusion dans son assemblée qui ne sait pas sur quoi il va prêcher d'une semaine à l'autre
- ne pas enseigner les fidèles de façon systématique.
Les Avantages Des Programmes De Prédication
Voici quatre avantages et de bonnes raisons pour établir des programmes de prédication:
1. Planifier aidera à garder votre prédication équilibrée et intentionnelle. Elle sera équilibrée parce qu'elle tient compte des priorités bibliques pour la prédication et ne s'attardera pas sur vos thèmes de prédilection ou sur des sujets populaires. Elle sera intentionnelle parce que vos prédications couvriront l'ensemble de l'Écriture, exposant vos fidèles à l’ensemble de la vérité biblique ; ce qui consolidera leur connaissance des Écritures, leur relation avec Dieu, et leur maturité spirituelle.
2. Planifier augmentera votre efficacité dans la préparation des prédications. Cela augmentera votre efficacité, car:
- vous saurez à l'avance où vous allez et vous n’aurez pas à perdre du temps pour déterminer sur quoi prêcher chaque semaine
- vous n'aurez qu'à préparer les informations sur l’arrière plan du texte une seule fois pour toute la série
- vous aurez plus de perspicacité et d’arguments pour la prédication parce que vous vous concentrez sur une série particulière.
3. Planifier vous aidera à répondre aux besoins du ministère. Lorsque vous planifiez votre série de prédication à l'avance, vous pouvez prendre en compte le ministère et les besoins spirituels à long et court terme de l'église.
4. Planifier vous aidera à évaluer les progrès dans votre ministère. Que vous soyez dans un ministère d'église, un ministère para-ecclésiastique ou une mission, vous aurez un point de référence pour vous évaluer vous-même, et vous serez en mesure de dire si vous avez proclamé de façon systématique et équilibré l’ensemble de la vérité biblique – en occurrence que vous avez donné à vos gens de la nourriture spirituelle équilibrée et bien nutritive; que votre prédication est centrée sur le Christ, et que vous n'avez pas fait preuve de négligence.
2eme Partie: Le Leadership - Etre Un Modele Selon Le Cœur De Dieu
«Votre pratique de la méditation personnelle»
Par: Dr Roger Pascoe
L'Institut pour la prédication biblique
Cambridge, Ontario, Canada
Comme nous l'avons vu dans les précédents numéros de la Revue Internet des Pasteurs, être un modèle selon le cœur de Dieu couvre tous les aspects de notre vie. Nous avons parlé de «votre sainteté personnelle » et de la manière dont elle affecte votre capacité et votre efficacité en tant que leader spirituel. La sainteté ne peut être correctement entretenue ou recherchée sans une pratique soutenue des disciplines spirituelles dans votre vie. Les disciplines spirituelles sont essentielles pour vous amener davantage à la ressemblance de Christ - pour votre propre relation avec Dieu, pour votre croissance spirituelle personnelle ; pour votre pureté personnelle et pour votre force et votre vitalité spirituelle.
Un caractère pieux provient du fait de passer du temps avec Dieu. Les disciples passent du temps avec leur maitre (cf. Mc. 3:13-14). Notre caractère doit être une expression du caractère de Christ (Galates 4:19) et notre conduite une expression de celle du Christ. Notre manière de vivre, ce que nous faisons, et qui nous sommes doivent refléter comment le Christ a vécu et qui Il est. Nous ne pouvons refléter le caractère et la conduite du Christ que si nous le connaissons intimement. Et nous ne pouvons le connaître intimement que si nous passons du temps avec lui.
Nous parlons de «faire» notre méditation. Dans un sens, nous ne devrions pas «faire» notre méditation – mais plutôt vivre dans un état constant de méditation, de sorte que «méditer » ne soit pas simplement un acte mécanique ou un devoir, mais un plaisir.
1 Timothée 4:7 nous demande de nous « exercer à la piété ». Les disciplines spirituelles sont les moyens par lesquels la croissance spirituelle se produit en nous par (1) la lecture, la mémorisation, et la méditation de la Parole; (2) la prière; (3) la louange (4) l'évangélisation; (5) et le service.
Il est extrêmement important de réserver un temps et un lieu précis pour une rencontre quotidienne avec Dieu - une routine quotidienne de lecture, de méditation, de prière. Pour la plupart d'entre nous, cette pratique est difficile parce que beaucoup d'autres choses en apparence plus importantes nous disputent constamment notre temps et notre attention. Je constate que lorsque la première chose que je fais dans la journée n’est pas d’avoir ma méditation avec le Seigneur, alors les chances de pouvoir le faire par la suite s’amenuisent à mesure que la journée s’épuise. Cela est probablement vrai pour vous également.
Si vous êtes comme la plupart des chrétiens, vous trouverez probablement que la prière est particulièrement difficile à pratiquer de façon quotidienne et constante. Satan ne veut pas nous voir engagés dans la méditation quotidienne, particulièrement la prière. Alors, permettez-moi de décrire ce que je pense être les composantes de base d'une méditation quotidienne avec le Seigneur. Vous pouvez modifier cela en fonction de vos propres habitudes, mais je vous donne ci-après les principaux éléments.
La Meditation Personnelle
1. Attendre Dieu tranquillement - dans la solitude. C'est là que nous avons véritablement l’occasion de connaitre Dieu. Il est écrit dans le psaume 46:10: «Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ». Ce sont des moments où Dieu nous oblige à attendre (en particulier pendant les temps obscurs et difficiles de notre vie). Je crois qu’à ce moment nous en apprenons davantage sur Dieu et sur nous-mêmes que pendant les moments agréables. Nous avons besoin de calme, de sérénité, d’un temps en dehors de la routine et du stress de la vie pour rencontrer Dieu. Vous avez besoin d'un endroit où vous pouvez vous enfermer, et vous avez besoin de planifier un temps à cet effet.
2. Ecouter Dieu attentivement - dans le silence. Parlez très peu et écoutez Dieu vous parler à travers sa Parole. Soyez sensible à l'Esprit Saint pendant qu’il touche votre esprit, votre cœur, votre conscience.
3. Lire de façon méditative - dans les Écritures. Prenez du temps chaque jour pour lire, méditer, et prier à travers les Ecritures. La méditation orientale nécessite que l’on vide son esprit, mais la méditation chrétienne demande plutôt que nous remplissions notre esprit des pensées de Dieu - telles qu’il nous les a révélées dans sa Parole.
Il ne s’agit pas d’étudier les Écritures. Il ne s’agit pas de préparer une prédication ou une leçon d'école du dimanche – ces choses consistent à se concentrer sur comment vous allez l'expliquer et de l'appliquer à d'autres personnes. Mais il s’agit ici d’une autre forme de lecture de la bible qui met l'accent sur votre propre vie spirituelle et l’application de la parole à votre cas personnel. C'est le moment où vous permettez à l'Écriture de vous parler, où vous laissez Dieu nourrir votre cœur et votre âme dans la Parole, où vous devenez saturé de sa Parole au point d’être incité à le louer, à mieux le comprendre, à l'aimer davantage.
La lecture quotidienne des Écritures est l'un des ingrédients qui ont donné à George Mueller une telle puissante dans sa vie. Il savait la vérité selon laquelle «l'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Matthieu 4:4).
Soyez systématique, intentionnel, et séquentielle dans votre lecture. Etablissez un plan de lecture. Essayez de lire dans différentes parties de la Bible: dans les Proverbes ou les Psaumes; dans un livre de l’ancien testament, et dans un livre du nouveau testament.
Réfléchissez à ce que vous lisez. Pendant que vous lisez, posez-vous quelques questions pour stimuler votre réponse à la parole:
- y a t-il un commandement auquel vous devez obéir?
- y a-t-il des liens avec d'autres passages des écritures que vous n'aviez pas remarqués auparavant?
- y a t-il une leçon à apprendre?
- y a t-il un nouvel enseignement que vous avez besoin de croire ou d’adopter?
- y a t-il une bénédiction dont vous devez jouir?
- y a t-il une pratique, une attitude, ou une relation que vous avez besoin de changer?
- y a t-il une bénédiction que vous devez saisir?
- y a t-il un domaine dans lequel prendre courage?
- y a t-il une erreur à éviter? Il est très réconfortant de savoir que lorsqu’inconsciemment je prends une mauvaise direction ou lorsque je prends une décision insensée, la parole de Dieu peut me le révéler. Il est facile de voir les erreurs des autres, mais il est beaucoup plus difficile de voir nos propres erreurs. C'est là que la Parole de Dieu devient comme un miroir pour nous (Jacques 1:23-25).
- y a t-il un exemple à suivre? Est-ce qu’il ya quelque chose dans la page que vous lisez qui vous invite à dire: «Je veux être davantage comme cela!»
- y a t-il une tache ou une responsabilité que vous devez accomplir? Est-ce que la parole de Dieu vous pousse à agir? Êtes-vous en train de négliger quelque chose dans votre foyer ou votre lieu de travail ou dans votre vie personnelle? Si oui, vous devez en prendre conscience et le corriger.
- y a t-il une promesse que vous pouvez réclamer? En étudiant la Bible, vous entendrez le Seigneur lui-même s'engager à certaines choses ou à agir d’une certaine façon. Lorsque vous abordez ces promesses, vous devez reconnaitre: «Oui, Dieu! Tu es ainsi et tu as promis d'être ainsi tout au long de ma vie, et je te fais confiance ». Votre foi sera renforcée à mesure que vous assimilez et examinez les promesses de Dieu.
- y a t-il un péché que vous devez confesser? Vous ne pouvez pas lire la bible assez longtemps sans tomber sur des passages qui exposent des erreurs dans votre vie. La promesse qui m'aide est la suivante : «Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.» (1 Jean 1:9).
Laissez les mots «demeurer en vous» (Jean 15:7). À partir de votre lecture, servez-vous des pensées que cela vous inspire pour répondre à Dieu dans l’adoration, la confession, l'action de grâce, l'intercession, et la supplication. Mémorisez l'Écriture pendant que la lisez. «Je serre ta parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre toi» (Ps. 119:11).
Laissez les mots produire des fruits en vous. Partagez ce que vous avez appris avec d’autres personnes à un moment opportun.
Obéissez à la parole que vous avez lue. Tout au long de la journée, mettez en pratique ce que vous avez lu ce matin-là.
4. Rafraichissez-vous abondamment – dans les livres de méditation. Je trouve les livres de méditation très utiles pour nourrir et stimuler mon cœur vers Dieu. Ce genre de livres vous incitent à une relation plus profonde avec Dieu. Ils génèrent en vous une connaissance plus profonde de sa personne.
La Priere Personnelle
1. Repentez-vous avec contrition - dans la confession ... à Dieu, à votre femme, à la personne à qui vous rendez compte de votre vie, ou peut-être un collègue, un pasteur, etc.
2. Conversez intimement - dans la prière. Votre vie de prière est fondamentale pour garder votre vitalité spirituelle. Elle est indispensable pour une vie chrétienne consistante, pertinente, et puissante. Et pourtant, elle est l'une des pratiques les plus difficiles à maintenir, et l'une des choses qui font le plus défaut dans la vie des leaders chrétiens.
La plupart d'entre nous avons du mal à être disciplinés dans la prière. Il ya tellement d'autres choses que nous préférerons faire et qui nous absorbent tant. Martin Luther avait l’habitude de prier plus lorsqu’il avait des responsabilités supplémentaires plus lourdes. Il a dit: «Du travail, du travail tôt le matin et tard le soir. En fait, j'ai tellement à faire que je dois passer les trois premières heures de la journée dans la prière. » Quand Jésus était très occupé et préoccupé, il passait des nuits entières à prier. (Luc 06:12).
La prière est le canal par lequel nous conversons avec Dieu. Nous ne pouvons pas le connaître sans converser avec lui ; nous ne pouvons pas dire du bien de lui publiquement aux autres si nous ne le louons pas nous-mêmes en privé. Disciplinez-vous à prier. Faites en une habitude. Essayer toujours de combiner la lecture des Écritures à la prière.
Priez intentionnellement - par exemple à un moment précis chaque jour. Il est préférable que ce soit la première chose que vous faites le matin avant que vous ne soyez absorbé par d'autres choses. Vous ne pouvez pas être puissant dans la prière en publique tant que vous n'êtes pas engagé dans la prière de façon régulière et intentionnelle en privé.
Priez sans cesse - c'est à dire tout au long de la journée (1 Thess 5:17). Priez chaque fois que quelque chose ou quelqu'un vous vient à l'esprit - dans votre voiture ou pendant que vous marchez. Priez à haute voix ou en silence.
Priez méthodiquement en utilisant un canevas de prière ou une liste de sujets de prière. Mon canevas de prière se présente ainsi qu’il suit:
- Des versets sur la prière – des versets qui magnifient Dieu; des passages sur la prière. Priez à l’aide de versets particuliers qui sont importants pour vous. Inspirez-vous de l’Écriture pour vous adresser à Dieu dans la prière.
- Les sujets de prière permanents pour chaque jour - pour la famille, les missions, des gens particuliers, etc.
- Les sujets de prière temporaires - des questions, des situations qui vont et viennent.
- Les prières quotidiennes. J’affecte à chaque jour un sujet de prière différent:
- Dimanche – le culte du dimanche et les pasteurs que je connais; le salut pour différentes personnes et pour des gens de la famille.
- Lundi - les missions et les missionnaires.
- Mardi - action de grâce, les réponses à la prière, les sujets d’encouragements, notre gouvernement et nos autorités, notre groupe d'étude de la Bible.
- Mercredi – les ministères et les serviteurs dans ces ministères.
- Jeudi - mon propre ministère, ceux qui me soutiennent, les engagements à venir du ministère.
- Vendredi – les familles, les relations dans les foyers, les gens ayant des problèmes de santé.
- Samedi - les jeunes adultes, les jeunes couples mariés et les jeunes familles qui ont occupé une place importante dans notre vie.
Priez mutuellement - c'est à dire avec un partenaire. Priez avec votre femme ou avec un collègue ou un ami.
Priez de façon responsable. Priez comme si vous en êtes seul responsable (comme si tout dépendait de vous), mais en sachant que Dieu seul peut le réaliser. Luttez dans la prière (Col. 4:12; Ep. 1, 16). Intercédez en faveur d'autres personnes (par exemple, priez en suivant l’annuaire de votre église). Suppliez Dieu pour leurs besoins. Adorez Dieu pour qui Il est. Priez dans l'énergie et la puissance du Saint-Esprit (Eph. 6:18).
Priez de façon attentive. Écoutez Dieu. Laissez-le vous parler par le Saint Esprit (Romains 8:26-27).
3ème Partie: Meditation
«Le ministère des vases de terre (2ème partie): La motivation pour le ministère » (2 Cor.5 :10-13)
Par: Dr Roger Pascoe
Institut pour la prédication biblique
Cambridge, Ontario, Canada
Dans 2 Corinthiens 4 et 5, l'apôtre Paul souligne trois motivations pour le ministère:
- la motivation de la transformation future (4:16-5:9)
- la motivation du jugement de Dieu (5:10-13)
- la motivation de l'amour du Christ (5:14-17).
Nous avons discuté de la motivation de la transformation future dans le numéro de l'automne 2013 de cette Revue. Maintenant, nous allons examiner la deuxième motivation pour le ministère: LA MOTIVATION DU JUGEMENT DE DIEU (5:10-13). Ici, Paul a deux sources de motivation ...
1. Les Chrétiens Rendront Compte Devant Le Tribunal De Christ (5:10)
La motivation de notre future transformation nous rappelle notre responsabilité présente d’être conformes à la nature et au caractère de Christ, dès à présent sur la terre, «car» (10) ce qui nous motive à lui être agréable, c'est que nous devons « tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps.»(5:10). Nous sommes responsables de la façon dont nous vivons. Notre espoir actuel d'être avec le Seigneur doit renforcer notre désir de lui être agréable maintenant, et aussi nous rendre conscient du tribunal à venir de Christ.
Les chrétiens rendront compte un jour. En ce jour-là, tout ce que nous avons fait ici-bas sera exposé. «Tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte » (Hébreux 04:13). La perspective de ce compte rendu à venir devrait nous inciter à une vie sainte, de sorte à ce que nos actions extérieures soient conformes à ce que nous pensons et croyons au fond de nous. Nous ne sommes pas exemptés des exigences de la loi morale de Dieu. Nous avons été justifiés (Actes 13:39; Rom 8:1) et purifiés, et maintenant la responsabilité nous incombe de glorifier Dieu dans notre corps (1 Cor 6:20). C’est pourquoi Dieu nous évaluera sur de tout ce que nous avons fait ici bas, que ce soit en bien ou en mal.
Comme un commentateur l’a souligné, il s'agit non pas d’une «sentence de condamnation» mais d'une «évaluation de la valeur» afin que Christ puisse attribuer ou refuser des récompenses. Cela n'a rien à voir avec la condamnation, mais tout à voir avec les félicitations. Chaque chrétien est tenu responsable non pas de l’obtention de son salut (car nous en sommes incapables par nous mêmes) mais de la manière de construire sur cette fondation qui a été posée, à savoir Jésus-Christ (voir 1 Cor. 3:10-15). Notre fondation est complètement sécurisée: si nous sommes de vrais croyants, nous ne pouvons pas perdre notre salut. Mais nous serons tenus responsables devant Dieu pour ce que nous aurons construit sur ce fondement - si c’est « avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses » ou plutôt avec « du bois, du foin ou du chaume ». Chaque croyant se tiendra devant le tribunal de Christ, pas pour savoir s’il sera sauvé ou pas, mais pour recevoir soit des récompenses pour les actes qu’il a accomplis pour le Christ, ou rien pour avoir mis le feu par ces choses qu’il n’a pas faites pour le Christ - c'est à dire les mauvaises choses. Car «la foi sans les œuvres est morte» (Jacques 2:26) et nos œuvres seront exposés pour ce qu'ils sont vraiment. C’est seulement maintenant, dans cette vie que nous avons l'occasion de glorifier Dieu en paroles et en actes, dans notre corps qui est le sien. (1 Cor. 6:20).
Cela devrait certainement être une grande motivation pour notre ministère - Les chrétiens rendront compte devant le tribunal de Christ. Ensuite, d'autre part, il y a le fait que ...
2. Les Incroyants Rendront Compte Devant Le Grand Trône Blanc (5:11-12)
« Donc » (à la lumière du tribunal de Christ devant lequel tous les croyants se tiendront), « connaissant la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes » (11a). Cette motivation de la responsabilité future devant Dieu motive Paul à faire son ministère qui consiste à convaincre les hommes (incroyants) de la vérité de l'Évangile. C’est une perspective suffisamment grave de savoir que les chrétiens se tiendront devant le tribunal de Christ où les actes accomplis dans le corps seront évalués pour déterminer s’ils étaient bons ou mauvais. Mais c’est une perspective bien pire de savoir que les incroyants devront se tenir devant le Grand Trône Blanc de Dieu. Ce sera une terreur abjecte. Pas étonnant que Paul dise, connaissant la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. Cela est une motivation sérieuse pour notre ministère de prédication de l'Évangile.
Néanmoins, Paul ne cherche pas à se justifier lui-même et ses activités du ministère car il dit : « Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (11b). Dieu connaît la véritable motivation de Paul pour le ministère, de sorte qu'il n'a pas besoin de justifier ce qu'il fait et pourquoi il le fait. Et, il espère que sa motivation pour le ministère est également bien connue dans les consciences des Corinthiens. Il espère que son œuvre parmi eux les convaincra dans leur conscience de la validité et de la pureté de son appel, car ils considèrent la vie et le ministère de Paul à la lumière de toutes les accusations portées contre lui par les faux enseignants.
«Nous ne nous recommandons pas de nouveau nous-mêmes auprès de vous (voir 3:1); mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le cœur. » (12). Paul ne cherche pas à les convaincre de sa crédibilité, mais plutôt de leur donner l'occasion de le défendre et de se féliciter à son sujet. Il ne veut pas seulement les convaincre dans leur conscience quant à son authenticité en tant que ministre de l'Évangile, mais il veut aussi qu'ils parlent de sa part contre ceux qui sont son exact opposé – c'est-à-dire «ceux qui tirent gloire de ce qui est dans les apparences et non dans le cœur». C'est la définition par excellence des faux enseignants - des hypocrites qui semblent bons à l'extérieur mais qui sont corrompus dans leur être profond; ils se soucient plus de spectacles, d'argent et de pouvoir que de «convaincre les hommes » ou de nourrir le peuple de Dieu.
C'est exactement le contraire de Paul qui a compté toutes ces choses comme de la boue (l’argent, le pouvoir, l’héritage, la position religieuse, etc.) pour l'excellence de la connaissance du Christ (voir Phil. 3:1-11). « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. » (2 Cor. 12:9). Paul se glorifiait dans la croix (Galates 6:14). Il n'a pas essayé d'impressionner les autres avec des discours intellectuels ronflants, mais il est venu à eux dans la crainte et la faiblesse (2 Cor. 5:1-5). Ainsi, le véritable serviteur de Dieu glorifie Christ dans son cœur et non dans les apparences. Ses valeurs sont spirituelles et internes - pas matérielles et externes.
Conclusion: «En effet (parce que), si je suis hors de sens, c’est pour Dieu ; si je suis de bon sens, c’est pour vous.» (13). Paul dit: «Si je suis ne suis pas sain d’esprit comme mes accusateurs le disent (Actes 26:24; 2 Cor 11:1,16; 12:11) - c'est à dire un extrémiste religieux qui prend des risques et des épreuves qu'une personne saine d'esprit n’accepterait pas – c’est pour servir Dieu. Mais si je suis sain d'esprit, je l'utilise pour votre bénéfice dans la prédication de l'Evangile». Puissions-nous aussi utiliser toutes les capacités et les opportunités que Dieu nous donne pour son service. Que la perspective de rendre des comptes à Dieu nous motive à servir Dieu avec le pur motif de faire du bien aux autres.
4ème Partie: Plans De Predication
Jean 8:1-11 / Le Dialogue De Jésus Avec Les Pharisiens
Pour la version audio anglaise de ces messages, cliquez sur ces liens : Link 1 - Jean. 8:1-5; Link 2 - Jean 8:6-7; Link 3 - Jean 8:8-11
Titre: L'hypocrisie confrontée
Point n°1: Les accusateurs défient Jésus (8:3-6a)
1. La femme est amenée (3)
2. Jésus est interpellé (4-5)
Point n°2: Jésus discrédite les accusateurs (8:6b-9a)
1. Jésus ignore leur demande (6b, 8)
2. Jésus révèle sa sagesse divine (7)
3. Jésus touche leur conscience (9a)
Point n°3: Jésus s’occupe de la femme accusée (8:9b-11)
1. Jésus s’occupe d’elle de façon personnelle (9b-10a)
2. Jésus s’occupe d’elle de façon protective (10b-11a)
3. Jésus s’occupe d’elle de façon pastorale (11b)
Related Topics: Pastors
Jurnalul Electronic Al Păstorilor, Rom Ed 10, Ediția de Iarnă 2014
Ediția de Iarnă 2014
Produs de ...
Dr. Roger Pascoe, President,
The Institute for Biblical Preaching
Cambridge, Ontario, Canada
www.tibp.ca

“Îmbărbătând biserica în predicare și lidership biblic”
Part I: Pregătirea Predicii
“Alegerea textului și subiectului”
De: Dr. Roger Pascoe
Institutul Biblic de Predicare, Cambridge, Ontario, Canada
Una dintre întrebările care este adesea ridicată de către predicatori este "Cum se poate selecta textul din care urmează să îl predice ?" Cealaltă întrebare este "Când ar trebui să fie selectat textul din care urmează să se predice - este bine în avans, doar câteva zile înainte de a predica, sau când te ridici să vorbești? "
Selecția de text este o parte foarte importantă de pregătire în predicare. În primul rând, permiteți-mi să subliniez două pericole care pot să apară:
1. Un text prea scurt - un singur verset sau o propoziție. Dacă textul este mai scurt decât unitatea de autor de gândire (pe care am putea să o numim, de obicei, un paragraf), trebuie să fie conștienți de contextul său imediat, în scopul de a înțelege în mod corespunzător și să predice sensul său. Acesta este pericolul de a predica dintr-un singur verset sau o propoziție - aveți riscul de a interpreta greșit și aplicare suferă lipsa accentului special în text.
2. Un text prea lung. În cazul în care textul este prea lung va rula riscul de a da doar o imagine de ansamblu prin generalizarea unui text mare, fără a ține seama de urmarea fluxului de gândire.
Selectarea ideilor transmise cu putere din text te ajută să crezi ce se poate realiza prin predicare:
- Ce ar trebui să facă - cum se satisfac nevoile congregației dumneavoastră.
- Ce rol are Duhului Sfânt - în planificare texte predică și subiecte.
- Cum folosește Dumnezeu în mod suveran predica să slujească la situații pe care nu le cunoașteți și pe care nu le-ați planificat în a le predica.
În cele din urmă responsabilitatea noastră este de a predica ceea ce ne îndrumă Duhul Sfânt să predicăm, dar cum se face acest lucru în practică? Cum vă decideți ce să predicați? Care este textul corect? Care este ordinea, textul sau subiectul? Cum vă răspunde la o criză (de exemplu, în evenimentele lumii sau în biserică) care nu se potrivește cu seria de predici în prezent inspirația Duhului? Când vă decideți ce să predicați? Vă decideți în fiecare săptămână pentru duminica viitoare sau aveți de gând să faceți un calendar de predicare? În cazul în care aveți un calendar de predicare, pentru cât timp îl aveți?
Planuri De Predicare
Dezbaterea Cu Privire La Planurile De Predicare
Valoarea și corectitudinea planificării subiectelor de predică și a textelor în avans a fost îndelung dezbătută de-a lungul anilor. Întrebarea este "Cum poți planifica o serie de predici în avans, și în același timp să rămâneți ascultători față de șoapta Duhului Sfânt? Există un conflict între pre-planificarea unor serii de predici și îngăduirea Duhului Sfânt în a vă ghida cu privire la ceea ce veți predicați?”
Unii predicatori ar spune, "Da, există un conflict." Ei ar putea argumenta că seria de predici și textele nu ar trebui să fie pre-planificate, și că predicatorul trebuie să caute zilnic și săptămânal călăuzirea Duhului Sfânt cu privire la textul de predică. Dacă această afirmație este adevărată, ar însemna că nu se poate planifica o predică sau o serie de predici dintr-o carte a Bibliei sau o anumită temă.
Aș spune: " Nu , nu există niciun conflict . " Cei care se opun pre-planificării și seriilor de predici presupun că Duhul Sfânt îi va călăuzi de la o săptămână la alta și nu de la o lună la alta , sau de la an la an. Dar nu există nici un motiv pentru care călăuzirea Duhului Sfânt este limitată la un anumit interval de timp - și anume că Duhul Sfânt te va duce călăuzi de la o săptămână la alta , în alegerea textului și nu pentru o perioadă mai lungă de timp în avans. Eu cred că Duhul Sfânt poate și influențează predicatorii direct pentru folosirea unui anumit text care să trateze o nevoie specială din această săptămână și că El îndrumă predicatorii la o carte anume din Biblie sau o temă din Biblie pentru o serie de predici pe o perioadă mai lungă de timp.
O serie de predici pre-planificate nu înseamnă că nu sunt sensibile la călăuzirea Duhului Sfânt, și nici nu înseamnă că nu vă puteți abate de la seria dvs. , în scopul de a aborda o anumită criză sau nevoie din biserica dvs. sau din lume. Din acest motiv , în cazul în care vă decideți să predicați o serie, aș recomanda să nu prezentați pasajele și titlurile de predici în avans, astfel încât să puteți avea posibilitatea de a schimba planurile dvs. de predicare în timp ce simțiți călăuzirea Duhului Sfânt.
Sunt de acord cu Martin Lloyd - Jones, care a spus: "După ce am stabilit că noi suntem supuși Duhului, și că trebuie vigilenți pentru a ne asigura că într-adevăr suntem supuși Lui, eu susțin că El poate să ne conducă la un moment dat să predicăm pe texte neobișnuite și într-un alt moment pentru a predica o serie de predici " (Predicare și predicatori, 188-189).
Cele mai importante principii cu privire la selecția de text sunt:
- trebuie să fiți sensibili la călăuzirea Duhului.
- libertatea Duhului să vă călăuzească să predicați dintr-un text diferit de cel pe care l-ați pregătit pentru a fi folosit mai târziu.
- textele selectate pentru a fi predicate și temele să fie alese prin rugăciune, fiind sensibil la călăuzirea Duhului Sfânt .
Dintr-un punct de vedere practic , aș spune că predicarea cere la fel de multă planificare așa cum solicită un timp de studiu pentru a fi la fel de eficientă pentru Dumnezeu. Din moment ce nu ne gândim în a aborda orice alte sarcini organizatorice fără o planificare, cu cât mai mult ar trebui să ne planificăm propovăduirea noastră. De ce ar trebui să ne apropiem de o slujbă atât de importantă ca predicarea și să gândim că putem să facem aceasta fără o planificare în prealabil?
Un predicator care predică fără o planificare se face vinovat de:
- faptul că nu ia în serios sarcina sa de propovăduire.
- de faptul că nu servește bine congregației sale.
- faptul că se apropie de ea la întâmplare.
- producerea confuziei în congregația sa, care nu va ști de la o săptămână la alta, ceea ce el are de gând să predice.
- faptul că nu a învățat poporul în mod sistematic.
A Vantajele Planurilor De Predică
Sunt prezentate 4 avantaje și motive pentru a adopta planurile de predicare:
1. Planificarea va ajuta la menținerea unei predicări echilibrate și intenționate. Acesta va fi echilibrată în predicarea prioritățile biblice și vă va ajuta să nu insistați pe temele dvs. obișnuite sau pe cele cunoscute. Predicarea va fi intenționată în sensul că predicile tale vor acoperi întregul domeniu de aplicare a Scripturii, va expune oamenii tăi la adevărul biblic care le va consolida cunoștințele lor Scripturale, relația lor cu Dumnezeu, și maturitatea lor spirituală.
2 . Planificarea va ajuta eficiența în pregătirea predicii.
- veți ști unde aveți de gând în avans să ajungeți și nu trebuie să-ți petreci timp gândindu-te de unde o să predici în fiecare săptămână.
- va trebui doar să se pregătească contextul o dată pentru întreaga serie.
- veți obține o perspectivă mai mare și materiale mai multe pentru a predica, deoarece predicarea se concentrează pe o anumită serie.
3 . Planificarea va ajuta la îndeplinirea nevoilor de slujire. Când aveți de gând să pregătiți serii de predici în avans, puteți lua în considerare pe termen lung și pe termen scurt predicarea și nevoile spirituale ale bisericii .
4 . Planificare va ajuta să se evalueze progresul lucrării. Fie că sunteți într-o biserică, para-biserică sau misiune, va avea un etalon pentru a vă măsura și veți fi în măsură să spuneți dacă ați proclamat întregul adevăr scriptural într-un mod corect și echilibrat – gândindu-vă de exemplu, că i-ați dăruit congregației dvs. hrană spirituală echilibrată și nutritivă; și că predicarea dvs este centrată pe Hristos și că nu ați fost neglijent.
Partea a-II-a. Leadership: Being A Godly Role Model
“Practicarea timpului devoțional”
By: Dr. Roger Pascoe
The Institute for Biblical Preaching
Cambridge, Ontario, Canada
Așa cum am văzut câteva probleme de predicare și organizare a predicilor, fiind un model după voia lui Dumnezeu se extinde la fiecare aspect al vieții noastre. Ne-am uitat la "sfințenia dumneavoastră personală" și modul în care aceasta influențează capacitatea și eficacitatea noastră ca om după voia lui Dumnezeu. Sfințenia nu poate fi menținută sau urmărită fără practici spirituale disciplinate corespunzătoare în viața ta. Disciplinele spirituale sunt vitale pentru noi, pentru a deveni mai mult ca Hristos - pentru propria noastră relație cu Dumnezeu, pentru creșterea spirituală personală, pentru puritatea personală, pentru puterea spirituală personală și vitalitate.
Caracterul evlavios provine de la petrecerea timpului cu Dumnezeu . Discipolii petreceau timp cu liderul lor ( Marcu 3:13-14) . Caracterul nostru trebuie să fie o expresie a caracterului lui Hristos (Galateni 4:19) și conduita noastră este trebuie să fie o expresie a comportamentului lui Hristos. Modul în care trăim , ceea ce facem, trebuie să reflecte modul în care Hristos a trăit și cine este El. Putem reflecta doar caracterul lui Hristos și să ne testăm, dacă Îl cunoaștem într-un mod profund, mai intim. Și noi îl putem cunoaște doar dacă petrecem timp singuri cu El.
Noi vorbim despre "a face" devoțiunile noastre. Într- un sens, noi nu ar trebui să "facem" devoțiuni - mai degrabă, ar trebui să trăim într-o stare constantă de devotament, astfel că "a face" devoțiuni nu devine pur și simplu un act mecanic sau datorie, ci o plăcere.
1 Timotei 4:7 ne învață "să ne disciplinăm cu scopul de a fi evlavioși." Discipline spirituale sunt mijloacele prin care creșterea spirituală este dezvoltat în noi prin (1) citirea, memorarea și meditarea asupra Cuvântului, (2) rugăciunea, (3) închinarea, (4), evanghelizarea, (5) și slujirea.
Este extrem de important să punem deoparte un anumit timp și un anumit loc pentru avea un timp liniștit cu Dumnezeu - o rutină zilnică pentru a citi, medita, și rugăciune. Pentru majoritatea dintre noi, aceasta este o practică dificilă, deoarece atât de multe alte lucruri care par, în mod constant, a fi mai importante, concurează pentru timpul și atenția noastră. Consider că dacă primul lucru pe care îl fac în fiecare zi nu este să-mi petrec un timp liniștit cu Domnul, șansele ca eu să mai am acel timp mai târziu în acea zi se diminuează cu trecerea acesteia. Acest lucru este probabil adevărat și în cazul dvs.
Dacă sunteți ca majoritatea creștinilor, probabil că ați aflat că rugăciunea zilnică este o practică grea și consistentă. Satana nu vrea să ne luăm angajamentul de a petrece un timp liniștit în fiecare zi, în special pentru rugăciune. Deci, permiteți-mi să evidențiez ceea ce cred că sunt componentele de bază ale unei perioade de liniște zilnică cu Domnul. S-ar putea ca acestea să varieze puțin pentru a se potrivi propriei dvs. practici, dar acestea sunt principalele elemente.
Meditația Personală
1. Așteaptă-L în liniște pe Dumnezeu - în singurătate. Acest lucru este adevărat în cazul în care vom ajunge să - L cunoaștem pe Dumnezeu. Psalmul 46:10 spune: "Opriți-vă și știți că Eu sunt Dumnezeu." În acele momente când Dumnezeu ne obligă să așteptăm (în special în întuneric, în vremuri grele ale vieții noastre), eu cred că vom afla mai multe despre Dumnezeu și despre noi înșine decât ne-am făcut timp în vremurile bune. Avem nevoie de liniște, feriți de rutina și graba vieții, cu scopul de a ne întâlni cu Dumnezeu. Ai nevoie de un loc unde să poți să te închizi - departe, și ai nevoie de un timp pe care să îl programezi în acest scop.
2. Ascultă cu atenție de Dumnezeu - în tăcere. Vorbește cât mai puțin posibil lasă-L pe Dumnezeu să vorbească prin Cuvântul Său. Fii sensibil la Duhul Sfânt că El influențează mintea , inima, conștiința.
3. Meditează citind din Scriptură. Fă-ți timp în fiecare zi pentru a citi, medita, și a te ruga cu ajutorul Scripturii. Meditația orientală, necesită golirea minții, dar meditația creștină necesită umplerea minții cu gândurile lui Dumnezeu, așa cum le-a revelat în Cuvântul Său .
Acest lucru nu este un mod de a studia Scriptura. Acest lucru nu pregătește o predică sau o lecție de Școală Duminicală - care se concentrează pe modul în care aveți de gând să-l explicați și să o aplicați la alții. Dar aceasta este o altă formă de lectură care se concentrează pe viața voastră spirituală și de aplicare personală. Acesta este momentul în care Scriptura vă vorbește vouă, atunci când Dumnezeu hrănește inima și sufletul vostru în Cuvânt, atunci când devii saturat în Cuvânt, astfel încât să te solicite să îl lauzi pe El, să-L înțelegi mai bine, să-L iubești mai mult.
Citirea zilnică a Scripturii a fost unul dintre ingredientele pe care le-a dat George Mueller pentru o viață puternică. El știa adevărul că "omul nu va trăi numai cu pâine, ci cu orice cuvânt care iese din gura lui Dumnezeu." (Matei 4:4).
Citește Scripturea în mod sistematic, cu scop și consecvență. Încercați să citiți din diferite părți ale Bibliei: Proverbe sau din Psalmi, de la un VT carte și dintr-o carte din NT. Cred că prin ceea ce ai citit după ce ai citit, întreabă-te pentru a stimula răspunsul tău:
- Există o poruncă de care aveți nevoie pentru a asculta?
- Există legături cu alte pasaje din Scriptură care nu au fost observate mai înainte?
- Există o lecție de care aveți nevoie pentru a o învăța?
- Există o nouă învățătură care aveți nevoie a crede sau de a adopta?
- Există o binecuvântare pentru a vă bucura?
- Există o practică, atitudine, sau o relație pe care trebuie să o schimbați?
- Există o binecuvântare pentru tine pe care să o îmbrățișezi?
- Există o încurajare pentru tine care să-ți îmbărbăteze inima?
- Există o eroare pe care aveți nevoie de a o evita ? Este foarte reconfortant să știi că, dacă am pășit în necunoștință într-o direcție greșită sau am făcut o decizie neînțeleaptă, Cuvântul lui Dumnezeu poate să îmi dezvăluie acest lucru. Este ușor de a vedea greșelile altora, dar mult mai greu este de a vedea greșelile noastre. Acest lucru se poate realiza când privim în Cuvântul lui Dumnezeu care devine pentru noi ca o oglindă (Iacov 1:23-25).
- Există un exemplu pentru tine să îl urmezi? Există ceva ce te motivează astfel încât să poți exclama: "Vreau să fiu mai mult ca acesta!"
- Există o slujbă pe care trebuie să o efectuezi? Este Cuvântul lui Dumnezeu care te cheamă să acționezi? Ești neglijent cu ceva în casa ta, locul de muncă sau în viața personală? Dacă este așa, vei dori să ști ce este astfel încât să poți lucra la aspectul acesta.
- Există o promisiune care vă poate garanta ceva? Pe măsură ce studiezi Biblia, veți vedea pe Domnul angajându-se la anumite lucruri sau acționând într-un anumit mod. Când ajungi la acele promisiuni, conștientizezi:"Da , Doamne! Tu ești așa si ai promis că vei fi la fel în tot timpul vieții mele și mă încred în Tine. Credința ta va fi astfel consolidată în timp ce înveți și îți reamintești promisiunile lui Dumnezeu.
- Există un păcat ce trebuie să mărturisești? Dacă citiți Biblia mult, aceasta arată căile voastre. O promisiune care mă ajută cu acest lucru este, "Dacă ne mărturisim păcatele, El este credincios și drept ca să ne ierte păcatele și să ne curățească de orice nelegiuire." (1 Ioan . 1:09).
Cuvintele să "rămână în voi" (Ioan 15:7). Din lectura dvs., rugați-vă ca gândurile voastre să se ducă înapoi la Dumnezeu în adorare, mărturisire, mulțumire, mijlocire, și implorare. Memorează Scriptura așa cum ai citit. "Strâng Cuvântul Tău în inima mea ca să nu păcătuiesc împotriva Ta" (Ps. 119:11).
Cuvintele să producă rod în tine. Împărtășește ceea ce ai învățat la timpul potrivit cu alții.
Ascultă de Cuvântul pe care l-ai citit. Pe parcursul zilei, pune în practică ceea ce ați citit în acea dimineață.
4. Studiu profund - al cărților devoționale. Am descoperit că, cărțile devoționale pot fi foarte utile, hrănitoare în stimularea inimi mele față de Dumnezeu. Aceste tipuri de cărți se amestecă pentru o relație mai profundă cu Dumnezeu. Acestea pot genera o cunoaștere mai profundă a Lui.
Rugăciunea personală
1. Pocăind-vă dintr-o inimă zdrobită înaintea lui Dumnezeu, a soției dvs. sau a unui coleg de slujire pastorală.
2. Conversând intim - în rugăciune. Viața ta de rugăciune este fundamentală pentru putere și vitalitate spirituală. Este obligatoriu pentru o viață ca cea de slujitor plină de sens. Și totuși, aceasta este una dintre cele mai dificile practici în care să fi consecvent și este una dintre cele mai mari lipsuri în viața de lideri creștini.
Celor mai mulți dintre noi le este greu să fie disciplinați în rugăciune. Există atât de multe alte lucruri pe care le-ar face mai degrabă. Martin Luther sa ruga mult, atunci când a fost împovărat cu taxe suplimentare el a spus: ”Muncă, muncă de la începutul anului până la sfârșitul anului. De fapt, am atât de mult de făcut încât voi petrece primele trei ore în rugăciune." Când Isus a fost foarte ocupat și preocupat, El a petrecut nopți întregi în rugăciune (Luca 6:12).
Rugăciunea este canalul prin care am conversa prezența lui Dumnezeu. Nu-l putem cunoaște fără vorbă cu el, nu putem vorbi de bine despre El public pentru alții, dacă nu-l preamărim noi în privat. Disciplinează -te pentru a te ruga. Ajunge cu obiceiul. Încerca întotdeauna să combini lectura cu Scriptura și rugăciune.
Rugați-vă în mod intenționat - de exemplu, la o anumită oră în fiecare zi. Primul lucru de dimineața este de obicei cel mai bine înainte de a te absorbi cu alte lucruri. Nu poți fi puternic în rugăciune publică, dacă nu sunt săvârșite rugăciuni regulate, intenționate, private.
Rugați-vă neîncetat - adică pe tot parcursul zilei (1 Tesaloniceni 5:17). Rugați-vă de fiecare dată când ceva sau cineva vine în minte - în mașină sau în timp ce sunteți pe jos. Rugați-vă cu voce tare sau în tăcere.
Rugați-vă metodic prin utilizarea unui jurnal de rugăciune sau o listă de elemente de rugăciune. Jurnalul meu de rugăciune este defalcat după cum urmează:
- versete de Rugăciune - versurile care măresc pe Dumnezeu; pasaje de rugăciune. Rugați-vă prin versuri speciale, care sunt semnificative pentru voi. Rugați-vă cu Scriptura către Dumnezeu.
- rugăciuni permanente pentru a se ruga în fiecare zi - pentru familie, misiuni, oameni speciali, etc.
- rugăciunile temporare - probleme, situații care vin și pleacă.
- rugăciuni zilnice - Am atribui un subiect de rugăciune diferit de fiecare zi:
- Duminica - duminică la slujbele bisericii și pastorii pe care îi cunosc, mântuirea pentru diferite persoane si rude.
- Luni - misiuni și misionari.
- Marți - Ziua Recunoștinței, răspunsuri la rugăciune, încurajare, guvernul și autoritățile noastre, grupul nostru de studiu biblic.
- Miercuri – slujirea
- Joi - propria mea lucrare de slujire, susținătorii mei, angajamentele lucrării viitoare.
- Vineri - familii, relațiile de căsătorie, persoanele cu probleme de sănătate.
- Sâmbătă – adolescenți, tineri, cupluri căsătorite și familiile tinere care au fost o parte importantă din viața noastră.
Rugați-vă reciproc - adică cu un partener. Rugați-vă împreună cu soția sau cu un coleg sau un prieten.
Rugați-vă în mod responsabil. Rugați-vă ca și cum tu ești cel responsabil, dar știind că Dumnezeu este singurul care o poate face. Lupta în rugăciune (Col. 4:12;. Efeseni 1, 16). Intervine în numele altor persoane (de exemplu, roagă-te pentru directorul de biserica ta). Ruga înaintea lui Dumnezeu pentru nevoi. Adoră pe Dumnezeu pentru cine este El. Rugați-vă în energia și puterea Duhului Sfânt (Efeseni 6:18).
Rugați-vă cu atenție. Dumnezeu ascultă. Lasă-l să vorbescă cu tine prin Duhul Sfânt (Rom. 8:26-27).
Partea a-III-a. Gânduri Devoționale
“Slujirea vaselor de lut, Partea a-2-a: Motivarea Slujirii” (2 Cor. 5:10-13)
De: Dr. Roger Pascoe
Institutul pentru Predicare Biblică, Cambridge, Ontario, Canada
În 2 Corinteni 4 și 5, apostolul Pavel subliniază trei motivații pentru misiune:
- motivația de transformare viitoare (4:16 - 5:09)
- motivația de responsabilitate față de Dumnezeu (5:10-13)
- motivația dragostei lui Hristos (5:14-17).
Am discutat despre motivația de transformare viitoare în toamna 2013 ediție a acestui jurnal. Acum ne vom uita la cea de a doua motivație pentru lucrarea: MOTIVAREA - responsabilitate față de Dumnezeu (5:10-13). Aici Paul are două surse de motivație:
1. Responsabilitatea credincioșilor la scaunul de judecată al lui Hristos (5:10)
Motivația de transformare a noastră viitoare ne amintește de responsabilitatea noastră față de conformare și luarea chipului lui Hristos chiar de pe acest pământ, "pentru" (9), motivația noastră de a fi plăcuți pentru El este că "trebuie să ne înfățișăm înaintea hotărârii scaunului al lui Hristos, pentru ca fiecare să-și primească lucrurile făcute în trup în conformitate cu ceea ce a făcut, fie bun sau rău " (05:10). Noi suntem responsabili de modul în care trăim. Prezenta speranță de a fi cu Domnul, ar trebui să sporească dorința noastră de a îi mulțumi acum și conștientizarea noastră a viitorului scaun de judecată al lui Hristos.
Creștinii se confruntă cu o zi de contabilitate. În ziua aceea, tot ceea ce am făcut aici va fi expus. "Toate lucrurile sunt goale și descoperite înaintea ochilor Aceluia înaintea căruia trebuie să dăm socoteală " (Evrei 4:13). Această perspectivă de responsabilitate în viitor ar trebui să ne motiveze pentru o viață sfântă, astfel încât acțiunile noastre exterioare să fie în concordanță cu gândurile noastre interioare și credințele noastre. Noi nu suntem scutiți de la standardul și controlul legii morale a lui Dumnezeu. Am fost justificați (Fapte 13:39; Romani 8:1) și curățați, iar acum suntem responsabili să-L slăvim pe Dumnezeu în trupurile noastre (1 Corinteni 6:20). Prin urmare, Dumnezeu evaluează tot ceea ce am făcut aici, pe pământ, fie bun sau rău.
Un comentator spune, aceasta este o "evaluare de valoare" nu o "declarație de iad", pentru ca Hristos a atribuit sau de a refuzat recompense. Acest lucru nu are nimic de-a face cu condamnarea, dar tot ceea ce se face se face cu laudă. Fiecare creștin nu este responsabil pentru a câștiga mântuirea (pentru că nu se poate), dar pentru a construi pe acest fundament care este pus, și care este Isus Hristos (1 Corinteni 3:10-15). Fundația noastră este absolut sigură: dacă suntem credincioși adevărați nu ne putem pierde mântuirea noastră. Dar noi suntem răspunzători față de Dumnezeu pentru ceea ce am construit pe această temelie - fie că este vorba "de aur, argint, pietre prețioase", sau fiecare credincios va sta în fața scaunului de judecată al lui Hristos, nu pentru a determina mântuirea. "Nu Condamnare”, ci pentru a primi fie recompense pentru faptele făcute ca Hristos sau de a fi ars aceste lucruri care nu au fost făcute ca Hristos - adică lucruri rele. Pentru că "credința fără fapte este moartă" (Iacov 2:26) și faptele noastre vor fi expuse pentru ceea ce sunt cu adevărat. Abia acum, în această viață avem posibilitatea să-L slăvim pe Dumnezeu prin cuvânt și faptă, în corpurile noastre, care sunt rele (1 Corinteni 6:20).
Acest lucru cu siguranță ar trebui să fie o motivație mare pentru lucrarea noastră - responsabilitatea credincioșilor la scaunul de judecată al lui Hristos.
2 . Responsabilitatea necredincioșilor la Marele Tron Alb ( 5:11-12 )
"De aceea" (în lumina scaunului de judecată al lui Hristos, înainte căruia toți credincioșii vor sta. Această motivație de responsabilitate față de Dumnezeu în viitor motivează pe Pavel să facă lucrarea lui de a convinge oameni (necredincioși) la adevărul Evangheliei. Perspectiva pentru credincioșii din fața scaunului de judecată al lui Hristos, unde faptele noastre făcute în trup vor fi evaluate pentru a stabili dacă acestea au fost bune sau rele este suficient de gravă. Dar cât de grav este pentru cei necredincioși să stea înaintea lui Dumnezeu în judecata finală de la Marele Tron Alb? Va fi teroare cumplită. Nu este de mirare că Pavel spune, cunoscând frica de Domnul am convinge pe oameni. Care este o motivație serioasă pentru lucrarea noastră de predicare a Evangheliei.
Dumnezeu cunoaște motivația reală a lui Pavel pentru slujire, așa că nu are nevoie de a justifica ceea ce face și de ce o face. El speră că motivația lui pentru slujire este la fel de bine cunoscută în (corintenilor ) conștiințele lor de asemenea. El speră că lucrarea lui printre ei îi va convinge în conștiința lor de validitatea și puritatea chemării sale, pe care o consideră viața și lucrarea sa în lumina tuturor acuzațiilor aduse împotriva lui de către apostoli mincinoși.
El nu încearcă să -i convingă de încredere lui peste tot din nou , ci mai degrabă pentru a le da o oportunitate de a veni în apărarea sa și să se laude de fapt cu ei. El nu vrea doar să îi convingă în conștiința lor de autenticitate lui ca slujitor al Evangheliei, ci mai degrabă că ei vor vorbi de fapt, pentru el împotriva celor care sunt exact opusul lui însuși adică cei care "se laudă în aparență și nu în inimă". Aceasta este definiția în esența a lucrătorilor falși - ipocriți care arata bine la exterior, dar în adâncul ființei lor sunt corupți, care au grija mai multe de spectacol, bani și putere decât o fac pentru a "convinge oamenii" sau păstorii poporul lui Dumnezeu.
Acest lucru este exact opusul lui Pavel, care a considerat toate aceste lucruri de gunoi (bani, putere, patrimoniu, neam religios, etc), pentru nivelul de excelență al cunoașterii lui Hristos (Filipeni 3:1-11). "Mă voi lăuda în slăbiciunile mele pentru ca puterea lui Hristos să rămână în mine" (2 Corinteni 12:9). Pavel se lăuda cu crucea (Galateni 6:14). El nu a încercat să impresioneze pe alții cu discursul intelectual pompos, dar el a venit la ei în teamă și slăbiciune (2 Corinteni 5:1-5). Astfel , lucrătorul autentic dă laudă lui Hristos în inimă și nu în aparență. Valorile sale sunt spirituale și interne, nu materiale și externe.
Concluzie: Putem folosi, de asemenea, toate abilitățile și oportunitățile lui Dumnezeu care le oferă pentru serviciul Său. Fie ca responsabilitatea noastră viitoare a lui Dumnezeu să ne motiveze pentru a sluji lui Dumnezeu din motivul pur în urma căruia beneficiază ceilalți.
Partea a-IV-a. Schițe De Predici
Ioan 8:1-11, Dialogul Domnului Isus cu fariseii
(Ioan. 8:1-5; Ioan. 8:6-7; Ioan. 8:8-11)
Pentru varianta in engleză a acestor predici, dați click pe aceste linkuri: Link 1 - Jn. 8:1-5; Link 2 - Jn. 8:6-7; Link 3 - Jn. 8:8-11
SUBIECT: Confruntarea cu Ipocrizia
Punctul 1: Acuzatorii îl sfidează pe Isus (8:03-6a)
1. Prezentarea femeii (3)
2. Confruntarea cu Isus (4-5)
Punctul 2: Isus discreditează acuzatorii (8:06 b-9a)
1. Isus refuză cererea lor (6b, 8)
2. Isus revelează înțelepciunea divină (7)
3. Isus ajunge la conștiința lor (9a)
Punctul 3: Isus vorbește cu femeia acuzată (8:09 b-11)
1. Isus se ocupă de ea personal (9b-10a)
2. Isus acționează în mod protector (10b-11a)
3. Isus se ocupă de ea pastoral (11b)
Related Topics: Pastors
O Homossexualismo na Visão Bíblico-Cristã
Related MediaI. Introdução
O homossexualismo é um assunto polêmico em muitas sociedades. Para alguns, é uma questão de direitos iguais para que o casamento entre pessoas do mesmo sexo seja legalizado. Para muitos é também uma questão moral e religiosa, pois é tratada na Bíblia. Debates, discussões, altercações e, infelizmente, até violência tem ocorrido por causa desse assunto.
Para algumas pessoas, a perspectiva bíblica sobre a questão da homossexualidade é apenas de interesse acadêmico. Estas pessoas talvez não sejam nem cristãs, nem homossexuais. O problema pode não afetá-las pessoalmente, mas já que está na moda, deve ser interessante. Para outras, a questão é muito pessoal. Talvez estas se identifiquem como cristãs, homossexuais ou cristãs homossexuais. Seja como for, este estudo tem a intenção de ser um recurso gracioso, terno e confiável para todos. Sendo assim, o artigo vai expor em detalhes a visão bíblico-cristã sobre o homossexualismo1.
O leitor logo irá perceber que o rumo tomado pelo estudo o levará à conclusão de que homossexualismo é pecado. Por isso, duas coisas precisam ficar claras, a fim de se evitar qualquer mal-entendido:
1. Este autor, todos os cristãos e todos os não cristãos pecaram e são pecadores. Infelizmente, esta é uma situação na qual todos estão igualmente envolvidos. Não é um caso particular.
2. O artigo apresenta conclusões lógicas sobre como os cristãos devem reagir ao ensino bíblico a respeito da homossexualidade. Embora não trate de todos os casos, o estudo mostra a atitude e o sentimento dos quais devem emergir todas as respostas: graça e amor. Não há espaço para qualquer tipo de violência, insulto ou agressão por parte de cristãos a outras pessoas. A matéria foi escrita com verdadeiro amor e carinho por todos os seres humanos.
Desta forma, vamos examinar a questão do homossexualismo no Antigo e no Novo Testamento, e o ensino de Jesus sobre sexualidade, antes de concluir com algumas observações pessoais. Cada tópico terá sua própria conclusão. Uma seção adicional de perguntas e respostas pode ser encontrada no final do texto principal. Além disso, na parte final também são fornecidas outras fontes para pesquisa. Use o índice abaixo para ir rapidamente a uma seção específica.
II. O Homossexualismo no Antigo Testamento
III. O Homossexualismo no Novo Testamento
V. Conclusão: Amar de Verdade – Meu Passado
II. O Homossexualismo no Antigo Testamento
Há quatro passagens do Antigo Testamento onde o homossexualismo é discutido mais explicitamente. Duas delas são proibições da lei contra a prática homossexual. As outras duas são registros históricos: Sodoma e Gomorra e Gibeá. Não vamos tentar responder a todas as perguntas que possam surgir sobre cada texto. Isso já foi feito em várias das fontes que iremos citar. No entanto, vamos gastar algum tempo estabelecendo claramente o ponto de vista bíblico e, assim, a opinião que deve ser defendida pelos cristãos. Em nossa argumentação, começaremos examinando o tratamento dispensado pela lei à prática homossexual. Em seguida, veremos as duas narrativas.
A. Levítico 18:22, A Proibição da Lei
Lv. 18:22 – Com homem não te deitarás, como se fosse mulher; é abominação.
Esta lei proíbe diretamente o ato homossexual. Ela não faz distinção se o ato é, ou não, consensual. A ordenança vem no meio de uma seção de leis relativas a relações sexuais. Em cada verso, nenhuma lei tem consequência individual, mas todas elas se referem a coisas que não deveriam ser feitas. Todos os itens da lista são apresentados como “contaminação” (Lv. 18:24) e são chamados de “abominação” (Lv. 18: 27, 30). Todos eles têm o mesmo peso e o homossexualismo não é destacado dos demais pecados sexuais (os quais por si só se distinguem), mas está entre eles. E, da mesma forma, quem quebrasse qualquer uma dessas leis deveria ser “eliminado do seu povo” (Lv. 18:29). Estas atividades sexuais são as mesmas que trouxeram o julgamento de Deus sobre os antigos habitantes da terra (Lv. 18:24). Portanto, na lei, o homossexualismo era uma ofensa contra Deus. Esse pecado, junto com os outros pecados sexuais, não deveria, de forma alguma, existir em Israel.
B. Levítico 20:13, A Pena da Lei
Lv. 20:13 – Se também um homem se deitar com outro homem, como se fosse mulher, ambos praticaram coisa abominável; serão mortos; o seu sangue cairá sobre eles.
Esta lei mostra claramente as consequências para os atos homossexuais praticados sob o governo teocrático de Israel. Ela vem no meio de uma lista detalhada de crimes e castigos. A seção em particular trata das ofensas sexuais e suas punições. A pena para o ato homossexual deveria ser a morte de ambos os participantes. Parece que isso esclarece o significado de ser “eliminado do seu povo” no tópico anterior sobre os pecados sexuais de Levítico 18. Portanto, na lei, o homossexualismo era um pecado contra Deus que devia ser punido com a pena capital2.
C. Gênesis 19:1-11, Sodoma e Gomorra
Em Gênesis 18:20-21, Deus disse que iria destruir Sodoma e Gomorra, porque o “clamor ... e o seu pecado se tem agravado muito”. Quando dois anjos foram ver “se eles eram tão perversos quanto o clamor sugeria”, ambos foram tratados com total falta de hospitalidade pelos habitantes do lugar, à exceção de Ló. Na realidade, todos os homens da cidade tentaram desesperadamente abusar deles. Muitos esforços têm sido feitos no sentido de ver o pecado daqueles homens apenas como uma questão de falta de hospitalidade ou de relação antinatural com anjos. No entanto, o texto não mostra em lugar algum que alguém na cidade soubesse que se tratava de anjos – muito pelo contrário, ambos são chamados de “homens” tanto pelo povo quanto por Ló (Gn. 19:5 e 19:8, respectivamente). Da mesma forma, a leitura ao pé da letra de que o pecado de Sodoma e Gomorra inclui não só a falta de hospitalidade como também a atividade homossexual é a melhor interpretação da passagem3. Isso é corroborado pelo texto de Judas 1:7:
Judas 1:7 – como Sodoma, e Gomorra, e as cidades circunvizinhas, que, havendo-se entregado à prostituição como aqueles, seguindo após outra carne, são postas para exemplo do fogo eterno, sofrendo punição.
Embora alguns aspectos deste versículo (desejos antinaturais semelhantes aos dos anjos) possam levantar algumas questões, o texto definitivamente vai da conduta pecaminosa da falta de hospitalidade à imoralidade sexual4. E a única imoralidade sexual conhecida de Sodoma e Gomorra é a tentativa de abuso homossexual contra os anjos (na realidade, os homens daquela cidade escarneceram da tentativa de Ló, de acalmá-los com a oferta de imoralidade heterossexual – Gn. 19:9).
Portanto, antes da promulgação da lei, Deus considerou esta tentativa de abuso homossexual – que continuou mesmo depois dos homens terem ficado cegos – como parte da grande perversidade que resultou na destruição total das duas cidades.
D. Juízes 19:22 e ss, Gibeá
Em Juízes 19 temos outro exemplo de falta de hospitalidade e tentativa de abuso homossexual. Neste caso, não foram todos os homens da cidade que estiveram envolvidos, só “os filhos de Belial”. Aqui, no entanto, eles foram apaziguados com a concubina do viajante que foi enviada em seu lugar. Ela morreu, depois do que eles lhe fizeram.
Estes acontecimentos levaram à primeira guerra civil da história de Israel, e quase à extinção da tribo de Benjamim. A guerra foi sancionada pela aprovação de Deus, após Gibeá ter recusado entregar os ofensores para julgamento (Juízes 20:18; 20:23; 20:28; 20:35).
Como muitos problemas reais da vida atual, o pecado que resultou nessa confusão toda parece ter sido uma série de ações. Primeiramente, aqueles homens tentaram fazer “mal” ao viajante e “conhecê-lo” sexualmente (19:22-23a)5. Segundo, somado a isso, houve a tentativa contra uma pessoa que estava sob o teto de outra – uma “loucura” (Juízes 19:23b). Terceiro, eles estupraram e abusaram da concubina do homem a noite toda e causaram sua morte (Juízes 19:25-30). Quarto, o restante da tribo de Benjamim se recusou a entregar aqueles homens para serem punidos (Juízes 20:13).
A breve recapitulação da história para as tribos (Juízes 20:5) não menciona o lado sexual do atentado contra o viajante, como faz o relato original (Juízes 19:22-24). A segunda narrativa parece se concentrar mais nas verdadeiras ofensas do que nas intenções. No entanto, o atentado é incluído no registro mais longo dos acontecimentos e é claramente indicado como algo errado. Logo, é bastante apropriado ver o atentado homossexual como parte dos acontecimentos que estão sendo julgados. Para uma análise mais aprofundada do assunto, ver o estudo de Bob Deffinbaugh sobre esta passagem6.
Portanto, depois da promulgação da lei, a tentativa de abuso homossexual foi parte do pecado que resultou na guerra civil sancionada por Deus.
O Homossexualismo no Antigo Testamento ― Conclusão
Tanto antes como depois da promulgação da lei, o homossexualismo era considerado como pecado por israelitas e não israelitas. O mesmo valia para casos consensuais e não consensuais. A homossexualidade resultava no julgamento de Deus e na morte.
No entanto, antes da lei, este não foi o único caso de conduta pecaminosa julgado diretamente por Deus em grande escala (um caso muito maior foi o do dilúvio de Gênesis 6 – o qual, por acaso, não menciona a prática homossexual). Do mesmo modo, depois da lei, os julgamentos de Deus ocorreram devido a outros pecados (como, por exemplo, pecados relacionados à idolatria de Israel em 2 Reis 17, dos assírios em 2 Reis 19, e de Judá em 2 Reis 24 e 25).
Longe de minimizar (ou maximizar) qualquer pecado em particular, isso mostra que Deus não só declara muitas coisas como pecado, mas também pune a todas elas. Não há injustiça da parte de Deus. Seu juízo não se restringe a determinado pecado, e muitos outros exemplos do Antigo Testamento podem ser citados para mostrar como Deus trata dessa questão. A ênfase no julgamento da idolatria, da homossexualidade e de outros pecados não deveria nos surpreender, já que o propósito da lei era revelar o pecado como pecado e o padrão de justiça de Deus como fator determinante (Rm. 7:7-14). É possível, no entanto, que os diversos tipos de pecados sexuais, e sua subsequente ligação com idolatria, possam ter sido punidos com maior rigor e houvesse mais advertências contra eles (cf. Lv. 18:24-30 e os julgamentos acima relacionados).
Entretanto, a história no Antigo Testamento não termina aqui. Muitos exemplos podem ser igualmente citados sobre a graça de Deus: Noé e sua família, Ló e sua família, Abraão, Isaque, Jacó, José, Moisés e Arão, Davi (um excelente exemplo da graça derramada sobre alguém cujos pecados, de acordo com a lei, mereciam a morte), os remanescentes de Israel e Judá, a instituição do sistema sacrificial, Jonas e Nínive, etc. Embora o padrão de justiça de Deus seja rigoroso, Sua graciosa providência é contínua.
III. O Homossexualismo no Novo Testamento
No Novo Testamento, muitos textos, de modo geral, proíbem a “imoralidade sexual” (cf. Atos 15:20; 15:29; 1 Ts. 4:3; Hb. 13:4; Ap. 21:8; 22:15). Esses mandamentos incluem o homossexualismo. No entanto, a questão é discutida com mais clareza em três passagens. Na primeira delas, é discutida em detalhes; nas outras duas, numa lista de pecados. Assim como nas passagens do Antigo Testamento, esta seção também não tentará analisar cada problema que possa emergir dos textos. O objetivo será expressar a visão bíblico-cristã sobre o assunto ensinada nesses versículos. Como anteriormente, outras fontes serão citadas para quem desejar se aprofundar na matéria.
A. Romanos 1:20-32
Rm. 1:20-25 – Porque os atributos invisíveis de Deus, assim o seu eterno poder, como também a sua própria divindade, claramente se reconhecem, desde o princípio do mundo, sendo percebidos por meio das coisas que foram criadas. Tais homens são, por isso, indesculpáveis; 1.21 porquanto, tendo conhecimento de Deus, não o glorificaram como Deus, nem lhe deram graças; antes, se tornaram nulos em seus próprios raciocínios, obscurecendo-se-lhes o coração insensato. 1.22 Inculcando-se por sábios, tornaram-se loucos 1.23 e mudaram a glória do Deus incorruptível em semelhança da imagem de homem corruptível, bem como de aves, quadrúpedes e répteis. 1.24 Por isso, Deus entregou tais homens à imundícia, pelas concupiscências de seu próprio coração, para desonrarem o seu corpo entre si; 1.25 pois eles mudaram a verdade de Deus em mentira, adorando e servindo a criatura em lugar do Criador, o qual é bendito eternamente. Amém!
1.26 Por causa disso, os entregou Deus a paixões infames; porque até as mulheres mudaram o modo natural de suas relações íntimas por outro, contrário à natureza; 1.27 semelhantemente, os homens também, deixando o contato natural da mulher, se inflamaram mutuamente em sua sensualidade, cometendo torpeza, homens com homens, e recebendo, em si mesmos, a merecida punição do seu erro. 1.28 E, por haverem desprezado o conhecimento de Deus, o próprio Deus os entregou a uma disposição mental reprovável, para praticarem coisas inconvenientes, 1.29 cheios de toda injustiça, malícia, avareza e maldade; possuídos de inveja, homicídio, contenda, dolo e malignidade; sendo difamadores, 1.30 caluniadores, aborrecidos de Deus, insolentes, soberbos, presunçosos, inventores de males, desobedientes aos pais, 1.31 insensatos, pérfidos, sem afeição natural e sem misericórdia. 1.32 Ora, conhecendo eles a sentença de Deus, de que são passíveis de morte os que tais coisas praticam, não somente as fazem, mas também aprovam os que assim procedem.
Este texto, mais do que qualquer outro do Novo Testamento, fala extensivamente sobre a homossexualidade. No entanto, não é este o tema principal da passagem. O que Paulo deseja, é explicar claramente o evangelho. Mas, para isso, é preciso mostrar que todas as pessoas estão debaixo do juízo e da condenação de Deus – e, portanto, carecem do evangelho. Ele começa dizendo que, sendo o testemunho de Deus visível na própria natureza, todas as pessoas são indesculpáveis por se rebelarem contra Ele. A justa ira de Deus está sobre toda a impiedade (Rm. 1). A seguir, ele mostra que, quando julgamos o pecado dos outros, na verdade, estamos condenando a nós mesmos (Rm. 2). Desta forma, até mesmo o povo judeu, com a lei, ainda estava inteiramente debaixo da condenação de Deus devido aos seus pecados. Além do mais, eles não podiam remediar a própria situação (Rm. 2 e 3). Portanto, não importa se alguém está sem lei ou sob a lei. Todos, sem distinção, estão condenados. Isso abre o caminho para explicar a graça de Deus em Jesus – que é a boa nova do evangelho. Há, de fato, um jeito de resolver o problema.
Assim sendo, este trecho sobre homossexualismo faz parte da passagem que mostra a razão da ira de Deus estar sobre os homens, e como todos os seres humanos são indesculpáveis diante dEle. Antes de passar para o lado negativo do assunto, Paulo começa pelo lado positivo, ou seja, as boas novas que pretende compartilhar. A justiça de Deus é revelada no evangelho que é recebido pela fé (Rm. 1:17). Em contrapartida, a ira de Deus se revela do céu contra toda a impiedade e perversidade dos homens (Rm. 1:18). Onde a impiedade e a perversidade podem ser vistas? Onde a supressão da verdade pode ser vista? Na indesculpável idolatria do ser humano. Os atributos invisíveis de Deus, assim como Seu eterno poder e Sua natureza divina, claramente podem ser vistos por todas as pessoas na Sua Criação (Rm. 1:19-20). No entanto, ao invés de adorar o verdadeiro Criador, a humanidade se voltou para a idolatria e passou a adorar as coisas criadas (Rm. 1:23-25). A própria existência da natureza requer um Arquiteto. Esta verdade é suprimida e transformada em adoração de si mesmo ou de alguma outra coisa criada. Um dos julgamentos de Deus para esse tipo de coisa é entregar a humanidade aos seus próprios desejos pecaminosos (Rm. 1:24). Isso inclui especialmente o homossexualismo (Rm. 1:26-28). Inclui também toda uma lista de outros pecados, os quais são mencionados brevemente (Rm. 1:29-32).
Algumas pessoas levantam objeções contra a discussão deste texto, dizendo que ele se refere somente a heterossexuais que cometem atos homossexuais (ou “abuso” da homossexualidade) e não se aplica se for um desejo “natural” por uma pessoa do mesmo sexo e feito dentro de uma relação monogâmica (ou algum tipo de “casamento”). Não há sustentação para esse tipo de argumento quando examinamos o texto. Paulo não está falando sobre o que é ou se tornou um desejo “natural”. Ele está falando sobre função. Deus fez o homem e a mulher com funções distintas. De acordo com a passagem, essas funções se rebelam por meio de atos homossexuais7.
Pelo texto, então, vemos que o homossexualismo é um exemplo de como Deus entrega as pessoas às consequências da sua rebelião contra Ele. Este não é o único pecado listado, mas é o mais enfatizado. Parece que o exemplo é dado porque a homossexualidade é diametralmente oposta ao claro desígnio de Deus. Deus nos fez à Sua imagem (Gn. 1:27), com uma constituição que se completa na união do homem com a mulher (Gn. 2:22-25). Agir em clara oposição ao plano de Deus no nível natural declara, de forma inconfundível, a realidade da rebelião. Declara ainda que o próprio plano e propósito de Deus estão errados e são inadequados. Conforme o texto, o homossexualismo e os demais pecados relacionados são parte do julgamento imediato (mas não final) de Deus. O próprio pecado em si mesmo já é um julgamento – no sentido de se colher o que se planta8. Ademais, a deliberada mudança da verdade de Deus em mentira tem como consequência Deus entregar as pessoas a uma mente depravada. A capacidade de raciocínio ou de ver as coisas pela perspectiva moral correta pode ser gravemente prejudicada (Rm. 1:28).
No entanto, para que ninguém se vanglorie em si mesmo, Paulo imediatamente prossegue, mostrando que todos estão condenados sob o pecado. De fato, quando alguém julga o pecado do outro, a si mesmo se condena (Rm. 2:1-5). A única razão pela qual Paulo pode compartilhar estas coisas de forma digna é porque ele não confia na sua própria justiça. Ele confia na justiça de Deus. Esta justiça lhe foi imputada em Cristo Jesus, pela graça de Deus. O próprio Paulo foi perdoado. A questão não era condenar os outros para justificar a si mesmo. A questão era deixar clara a existência do pecado de cada um, a fim de que a graça de Deus que o havia resgatado fosse compartilhada com os outros seres humanos carentes de libertação, assim como ele fora um dia.
A mesma ênfase e o mesmo objetivo de Paulo na carta aos Romanos devem ser compartilhados pelos cristãos atuais. Todos nós somos pecadores. Todos estamos debaixo da imensurável ira de Deus. Eu também sou um pecador condenado por estas verdades. Pela graça de Deus, podemos ser perdoados. No entanto, mesmo debaixo dessa graça, em nós mesmos, não somos melhores do que os outros. Não temos nada do que nos vangloriar. Isso demonstra o quão maravilhosa é graça de Deus. O fato de Ele nos ter amado enquanto ainda éramos Seus inimigos, em profunda rebelião contra Ele, é quase incompreensível. Essa mesma graça que mudou, e ainda muda a nossa vida, e que nos dará a vida eterna com Deus numa existência perfeita, está disponível a todo mundo. Ninguém está excluído desta oferta, seja qual for seu sexo, raça, nacionalidade, etnia, classe ou qualquer outra classificação. Esta é graça que os cristãos devem oferecer, pois é a verdadeira graça de Deus.
B. 1 Coríntios 6:9-11, Herdando o Reino de Deus
1 Co. 6:9-11 – Ou não sabeis que os injustos não herdarão o reino de Deus? Não vos enganeis: nem impuros, nem idólatras, nem adúlteros, nem efeminados, nem sodomitas, nem ladrões, nem avarentos, nem bêbados, nem maldizentes, nem roubadores herdarão o reino de Deus. Tais fostes alguns de vós; mas vós vos lavastes, mas fostes santificados, mas fostes justificados em o nome do Senhor Jesus Cristo e no Espírito do nosso Deus.
Algumas pessoas levantam dúvidas quanto às duas palavras gregas usadas para a atividade homossexual neste texto. Elas as interpretam como se referindo apenas a fraqueza moral (μαλακος) e prostituição masculina (αρσενοκοιτης). No entanto, esse tipo de tradução está em desacordo com o principal Léxico de Grego Bíblico (BDAG)9. Além do mais, está em desacordo, principalmente, com a maioria dos outros dicionários de inglês padrão (se não com todos) e não é uma boa tradução para as palavras deste texto10. Portanto, dentro do contexto, essas palavras se referem a dois papéis diferentes na relação homossexual.
Assim, sem qualquer equívoco, a afirmação de Paulo é muito forte e definitiva a respeito do pecado e suas consequências, bem como sobre a única forma de ser resgatado disso. Nesse contexto, ele relembra com grande ênfase à igreja de Corinto que tais práticas não são compatíveis com o reino de Deus. Nesta parte da carta, ele está tratando de uma série de problemas éticos e comportamentais que assolavam aquela igreja. As práticas antigas estavam influenciando a nova vida daquelas pessoas de maneira totalmente errada. Aparentemente, as coisas estavam tão ruins que Paulo até os desafia, na carta seguinte, a examinarem a si mesmos para ver se realmente tinham se tornado crentes (2 Co. 13:5).
Os pecados mencionados por Paulo, em si mesmos, não eram algo que pudesse afastar os coríntios de realmente aceitar a graça de Deus e se tornar Seus filhos. No entanto, continuar vivendo daquele modo11 seria uma indicação de que eles não eram verdadeiros crentes e não herdariam o reino de Deus (cf. 1 João 3). Essa afirmação explícita de que alguns coríntios tinham se tornado crentes sem mudar seu comportamento é muito útil para nós. Isso nos leva a pelo menos duas conclusões:
1. Como outros pecados, a prática homossexual pode ser perdoada. A graça de Deus não se restringe a este ou àquele pecado. Como está escrito em Romanos 5:20-21:
Sobreveio a lei para que avultasse a ofensa; mas onde abundou o pecado, superabundou a graça, a fim de que, como o pecado reinou pela morte, assim também reinasse a graça pela justiça para a vida eterna, mediante Jesus Cristo, nosso Senhor. (ARA)
2. Uma vez livres do pecado, os cristãos devem ser os mais desejosos de compartilhar o amor de Deus com outras pessoas. Como está em 2 Coríntios 5:17-21:
E, assim, se alguém está em Cristo, é nova criatura; as coisas antigas já passaram; eis que se fizeram novas. 5.18 Ora, tudo provém de Deus, que nos reconciliou consigo mesmo por meio de Cristo e nos deu o ministério da reconciliação, 5.19 a saber, que Deus estava em Cristo reconciliando consigo o mundo, não imputando aos homens as suas transgressões, e nos confiou a palavra da reconciliação. 5.20 De sorte que somos embaixadores em nome de Cristo, como se Deus exortasse por nosso intermédio. Em nome de Cristo, pois, rogamos que vos reconcilieis com Deus. 5.21 Aquele que não conheceu pecado, ele o fez pecado por nós; para que, nele, fôssemos feitos justiça de Deus. (ARA, ênfase acrescentada).
C. 1 Timóteo 1:8-15, O Principal Pecador — Paulo
1 Tim. 1:8-15 – Sabemos, porém, que a lei é boa, se alguém dela se utiliza de modo legítimo, 1.9 tendo em vista que não se promulga lei para quem é justo, mas para transgressores e rebeldes, irreverentes e pecadores, ímpios e profanos, parricidas e matricidas, homicidas, 1.10 impuros, sodomitas, raptores de homens, mentirosos, perjuros e para tudo quanto se opõe à sã doutrina,
1.11 segundo o evangelho da glória do Deus bendito, do qual fui encarregado. 1.12 Sou grato para com aquele que me fortaleceu, Cristo Jesus, nosso Senhor, que me considerou fiel, designando-me para o ministério, 1.13 a mim, que, noutro tempo, era blasfemo, e perseguidor, e insolente. Mas obtive misericórdia, pois o fiz na ignorância, na incredulidade. 1.14 Transbordou, porém, a graça de nosso Senhor com a fé e o amor que há em Cristo Jesus. 1.15 Fiel é a palavra e digna de toda aceitação: que Cristo Jesus veio ao mundo para salvar os pecadores, dos quais eu sou o principal.
Nesta lista, Paulo mostra a finalidade da lei em comparação com a visão daqueles que faziam mau uso dela (1 Tm. 1:6-7). A lei revela o pecado e a necessidade de “salvação”. Assim, nos exemplos fornecidos por ele, a homossexualidade está nitidamente incluída como injustiça12. Quanto ao suposto “justo” do verso 9, é preciso observar que Jesus foi o único verdadeiramente justo (Hb. 4:15; Rm. 3:10-24).
Algumas pessoas tentam parecer justas. No entanto, isso não pode ser confundido com ser verdadeiramente justo. Tais pessoas receberão o julgamento divino, pois o cordel de medir é o padrão de santidade de Deus. A única coisa que elas conseguirão com seus esforços será afastar mentalmente a Sua oferta de graça. Como a graça pode ser aplicada a alguém que não reconhece a própria necessidade?
Esta lista de práticas pecaminosas inclui o homossexualismo e muitos pecados que as pessoas podem considerar os “piores” de todos: parricídio, imoralidade sexual, rapto, blasfêmia e oposição à lei. O mais interesse é Paulo dizer, no final da lista, que a coisa mais importante é Jesus ter vindo ao mundo para salvar pecadores, dos quais ele (Paulo) é o principal. Pelo que sabemos por outras passagens das Escrituras, Paulo era irrepreensível quanto à justiça que havia na lei (Fp. 3:6)13. Talvez ele não tenha cometido certos pecados, os quais, para outras pessoas e para a dureza da lei, seriam abomináveis. No entanto, ele sabia que, diante de Deus, seus pecados eram ainda mais odiosos. Sem dúvida, também sou o pior dos pecadores. Mas graças a Deus que, por meio do Senhor Jesus, nEle não tenho mais nenhuma condenação. Nem você precisa ter.
O Homossexualismo no Novo Testamento — Conclusão
O homossexualismo é realmente pecado. Ele não é bom. Não é moral. E, junto com todos os outros pecados, colhe o juízo de Deus. As Escrituras confirmam isso. Contudo, não pára por aí. Não devemos discutir a visão bíblica sobre a homossexualidade. A Bíblia diz que o homossexualismo é errado, mas a graça de Deus — assim como fez conosco — oferece a liberdade do pecado a todas as pessoas. A graça de Deus pode dar uma nova vida e ajudar em cada passo do caminho. Como Jesus disse quando veio à terra:
João 3:16-21 – Porque Deus amou ao mundo de tal maneira que deu o seu Filho unigênito, para que todo o que nele crê não pereça, mas tenha a vida eterna. 3.17 Porquanto Deus enviou o seu Filho ao mundo, não para que julgasse o mundo, mas para que o mundo fosse salvo por ele. 3.18 Quem nele crê não é julgado; o que não crê já está julgado, porquanto não crê no nome do unigênito Filho de Deus. 3.19 O julgamento é este: que a luz veio ao mundo, e os homens amaram mais as trevas do que a luz; porque as suas obras eram más. 3.20 Pois todo aquele que pratica o mal aborrece a luz e não se chega para a luz, a fim de não serem argüidas as suas obras. 3.21 Quem pratica a verdade aproxima-se da luz, a fim de que as suas obras sejam manifestas, porque feitas em Deus. (ARA, ênfase acrescentada)
Tão logo compreendi o poder do pecado na minha vida, quando vejo as Escrituras dizendo que alguma coisa é pecado ou abominação, ou que as pessoas que fazem certas coisas não herdarão o reino de Deus, imediatamente faço a relação. Meu pecado também é uma abominação para Deus:
Provérbios 6:16-19 – Seis coisas o SENHOR aborrece, e a sétima a sua alma abomina: 6.17 olhos altivos, língua mentirosa, mãos que derramam sangue inocente, 6.18 coração que trama projetos iníquos, pés que se apressam a correr para o mal, 6.19 testemunha falsa que profere mentiras e o que semeia contendas entre irmãos. (ARA, ênfase acrescentada)
Lembro-me da dor, da angústia, do vazio e do desespero que eu sentia14. Não posso deixar de desejar que todas as pessoas nas mesmas circunstâncias conheçam a graça e o amor de Deus que mudaram tanto a minha vida. Desejo essa liberdade a você também.
Jesus passou pelas lutas desta vida. Ele pode realmente Se compadecer das nossas fraquezas — em tudo Ele foi tentado, à nossa semelhança, mas sem pecado (Hb. 4:15). Só Ele tem o poder de vencer o pecado e andar junto conosco. Embora, é claro, eu não tenha passado por todo tipo de situação, tenho visto o suficiente do pecado em minha própria vida para desejar três coisas:
- Que ninguém mais sinta a dor e as consequências do pecado que já senti.
- Que todas as pessoas experimentem a graça, o amor e o perdão de Jesus, pelos quais recebemos uma nova vida, e eterna.
- Que eu continue a crescer na semelhança com Jesus pela Sua capacitação. Só isso me fará expressar a Sua verdade em amor — tanto em palavras como em ações.
Quer me acompanhar nesta caminhada?
E, se você já recebeu essa graça, vai falar dela com amor e vivê-la?
IV. Jesus e a Sexualidade
Quando discussões sobre Jesus e o homossexualismo ou LGBT15 vêm à tona, muitas pessoas tentam afirmar que Ele nunca tratou deste assunto. No entanto, não é exatamente assim. Jesus, como Deus, foi um professor único. Ele sempre tratava com autoridade dos princípios que estavam por trás não só de uma única ação, mas de uma série de possibilidades. Ele julgava o coração e a intenção das pessoas, e expunha tanto o coração pecaminoso quanto o Seu padrão de santidade. Os dois exemplos a seguir mostram claramente como todos nós estamos destituídos da graça de Deus e carecemos dela.
A. Mateus 5:27-28, A Definição Máxima de Pecado
Mat. 5:27-28 – Ouvistes que foi dito: Não adulterarás. Eu, porém, vos digo: qualquer que olhar para uma mulher com intenção impura, no coração, já adulterou com ela.
Jesus deixou claro que o padrão de Deus para certo e errado não é só deixar de fazer alguma coisa, mas inclui também pensar e sentir. Até mesmo ter fantasias imorais é errado16.
Este texto trata mais diretamente das pessoas casadas e do pecado de adultério, tanto físico como mental. No entanto, as coisas vão mais além quando se compreende o princípio ensinado por Jesus. Ele estava mostrando aos líderes religiosos e à sociedade que o pecado era bem maior do que apenas fazer aquilo que eles se permitam pensar e imaginar. Na passagem imediatamente anterior a esta (Mt. 5:21-26), quando fala sobre assassinato, Jesus mostra que ficar irado com um irmão ou insultá-lo também traz o juízo de Deus — não só o ato de matar. O padrão estabelecido por Deus é muito mais abrangente do que simples ações, e claramente (ao contrário da visão hipócrita daqueles líderes religiosos) impossível de ser mantido. Este é um dos objetivos principais da lei: revelar o nosso pecado — para, então, nos levar à fé em Deus e à providência da Sua graça.
Os pecados sexuais extrapolam o adultério ou ato físico. A ira e os relacionamentos rompidos são muito maiores que uma simples ofensa entre irmãos. Estes são exemplos e casos específicos em que o pecado vai além da mera “letra da lei.” As pessoas podem tentar restringir a aplicabilidade da lei para se passar por santas e justas. Não obstante, Deus não Se deixa enganar. Seja a minimização da mentira, do engano, do roubo, da inveja, da cobiça, do adultério, da feitiçaria, da pornografia, da fraude, da embriaguez, do homossexualismo ou de qualquer outra injustiça, Jesus mostra propositalmente que Ele não concorda com esse tipo de manipulação da Palavra de Deus. Na verdade, Sua definição desses pecados é muito mais abrangente do que gostamos de pensar. Portanto, a ética de Jesus também se aplicava claramente ao homossexualismo como parte da lei (Lv. 18:22, 20:13), a qual não podia ser anulada (Lucas 16:17).
B. Mateus 19:3-9, A Definição Específica de Casamento
Mat. 19.3 – Vieram a ele alguns fariseus e o experimentavam, perguntando: É lícito ao marido repudiar a sua mulher por qualquer motivo? 19.4 Então, respondeu ele: Não tendes lido que o Criador, desde o princípio, os fez homem e mulher 19.5 e que disse: Por esta causa deixará o homem pai e mãe e se unirá a sua mulher, tornando-se os dois uma só carne? 19.6 De modo que já não são mais dois, porém uma só carne. Portanto, o que Deus ajuntou não o separe o homem. 19.7 Replicaram-lhe: Por que mandou, então, Moisés dar carta de divórcio e repudiar? 19.8 Respondeu-lhes Jesus: Por causa da dureza do vosso coração é que Moisés vos permitiu repudiar vossa mulher; entretanto, não foi assim desde o princípio. 19.9 Eu, porém, vos digo: quem repudiar sua mulher, não sendo por causa de relações sexuais ilícitas, e casar com outra comete adultério [e o que casar com a repudiada comete adultério].
Neste ponto, Jesus é bastante específico quanto ao propósito de Deus para homens e mulheres e o casamento. O fundamento da Sua resposta sobre a questão dos relacionamentos volta ao plano original de Deus. Esse plano foi desvirtuado e distorcido de todas as formas possíveis pelo nosso pecado e pela dureza do nosso coração. Neste caso específico, a questão é o divórcio, a imoralidade e o adultério. No entanto, todos os outros desvios do intento original de Deus são igualmente contra o Seu plano — o qual é reiterado por Jesus nesta passagem. Ratificando o propósito original de Deus, Jesus está destruindo, invalidando e rejeitando qualquer ato contrário a ele. A exceção feita ao divórcio parece estar à luz da suspensão da punição teocrática de morte para os adúlteros (o que deixaria livre a parte inocente)17. A imoralidade, como o divórcio, declara que a providência e o desígnio de Deus são insuficientes. O mesmo ocorre com o homossexualismo.
Na maioria das sociedades, o padrão de certo e errado tem mais a ver (em números absolutos) com pessoas envolvidas com imoralidade em geral, concubinato, sexo casual, adultério, divórcio, abuso de menores, pornografia, etc, do que com pessoas da comunidade LGBT. Contudo, os padrões de Deus e Sua Palavra para nós não podem ser comparados com o comportamento de outras pessoas. Todas essas coisas são erradas diante de Deus. Na verdade, todos esses casos precisam ser tratados com cuidado e amor. Todos são contrários ao plano original designado por Deus. Todos merecem o Seu julgamento. Todos nós deixamos de manter o padrão de Deus. Todos falhamos, seja em pensamento, seja em ação. O bom dessa declaração de Jesus é que posso reconhecer, como já fiz (e continuo fazendo), que sou vil, estou desesperado, sou incapaz de resolver minha situação e estou perdido. Portanto, devemos deixar que a nossa incapacidade nos leve à maravilhosa graça de Deus, ao amor, perdão e poder transformador de Jesus Cristo. Só pela fé na Sua obra, que carregou na cruz a nossa culpa, pode haver nova vida (João 10:9-11).
Jesus e a Sexualidade — Conclusão
Pelas palavras de Jesus, vemos que nenhum de nós escapa ao Seu ensino sobre os padrões de Deus de sexualidade e casamento. O próprio Jesus ensinou uma ética sexual e conjugal que ressalta e enfatiza o plano original de Deus para uma relação heterossexual pura e monogâmica. Nada mais tem valor — nem mesmo pensamentos lascivos em qualquer direção.
Para quem tem qualquer tipo de relacionamento hetero ou homossexual fora do casamento homem/mulher, estas verdades têm implicações muito abrangentes. A declaração de Jesus é que tais relações não têm valor e são pecado.
Mesmo para quem não está mais envolvido em tais práticas, essas verdades ainda têm muitas implicações. O fato é que você e eu, de uma forma ou de outra, ainda lutamos contra elas dentro de nós e, provavelmente, lutaremos até a nossa morte. Tenho tido conversas bastante reveladoras com pessoas lúcidas na casa dos 90 anos para saber que algumas coisas não mudam enquanto ainda estamos nestes corpos corrompidos pelo pecado. Se nós, como cristãos, dependemos da graça de Deus todos os dias, então vamos tentar fala dela para outras pessoas. Se não dependemos da graça de Deus, logo, estamos vivendo uma mentira, e estamos fingindo ser mais santos do que realmente somos. A única santidade que possuímos é aquela recebida de Jesus Cristo, a qual Ele opera dentro de nós. Não dá para ter orgulho ou se gabar disso.
Não importa se o nosso pecado é externo ou interno, se é hetero ou homossexual por natureza, se pode ou não ser visto. Se persistirmos na sua prática, o resultado é que, lenta, mas seguramente, ele destruirá a nossa vida. Não podemos viver à altura do padrão e do plano de Deus com tais hábitos. A graça de Deus em Jesus Cristo é a única solução (Atos 4:12, Tito 3:3-7).
V. Conclusão: Amar de Verdade — Meu Passado
A Bíblia é realista quanto à natureza humana. Ela nos diz que não podemos atingir o padrão de justiça estabelecido por Deus e, por isso, ninguém é justo diante dEle (Romanos 3:10-23). Todas as outras religiões, de alguma forma, dão esperança de que o céu pode ser alcançado por esforço próprio. A Bíblia, não. Pelo contrário, a Bíblia nos dá um padrão humanamente impossível de ser alcançado.
Eu18, pessoalmente, acho esses padrões impossíveis de serem seguidos, por isso, acabei tendo o pior período da minha vida. Eu estava no início da adolescência e tinha crescido ouvindo os ensinamentos bíblicos. Já tinha pedido a Jesus para me livrar dos meus pecados por Sua obra substitutiva na cruz. Contudo, à medida que ficava mais velho, deixei o orgulho e a autossuficiência tomarem conta de mim. Comecei a lutar intensamente contra um determinado pecado. Eu sabia que era errado. Eu conhecia o que a Bíblia diz. Meu trabalho na escola começou a ser afetado. Eu sabia não haver nada mais importante do que meu relacionamento com meu Criador. No entanto, meu coração estava frio demais para qualquer coisa além de orações vazias. Conforme o tempo passava, a única razão para eu não ter me suicidado foi por saber que isso também era pecado. O vazio e o desespero dessa época foram a pior experiência da minha vida. O pecado tomou controle de mim. Eu sabia que estava vazio e destrutivo. Sabia que havia algo melhor. Mas não conseguia dar um jeito nos meus pensamentos. Não conseguia parar de pecar. Durante algum tempo, tentei ignorar o problema, mas os pensamentos e a realidade viviam me perseguindo. A verdade era que eu não mantinha os padrões de Deus. Eu não era santo. Eu não merecia nada, só o juízo de Deus.
Mas, então, Deus interveio. Embora fosse impossível para mim eu resolver o problema, não era impossível para Deus. Ele usou a combinação da Sua Palavra e as mensagens que eu ouvia pelo rádio para abrir os meus olhos a toda verdade.
Os registros do meu diário nessa época vão dos contínuos fracassos diários, do meu coração tão endurecido contra Deus, da luta angustiante, da realidade do meu pecado, do conhecimento da necessidade de arrependimento apesar da frieza do meu coração — ao repentino e entusiástico agradecimento a Deus por Seu amor maravilhoso.
O que aconteceu? Com o tempo, percebi a terrível realidade autodestrutiva do meu pecado. Compreendi minha total incapacidade. Eu não podia me endireitar sozinho. Não podia alcançar o amor, a aprovação e o perdão de Deus. Em meu orgulho e autossuficiência, precisei ver a realidade da minha situação antes de poder me humilhar o suficiente para me lançar inteiramente sobre a graça de Deus. No entanto, quando compreendi essa realidade e me rendi a Ele, Ele abriu os meus olhos para realmente conhecer o Seu amor e a Sua graça.
A graça, a misericórdia e o auxílio de Deus se estenderam para além da simples experiência infantil à realidade diária na vida de um jovem. Somente pela capacitação e pela graça de Deus eu pude ser salvo do meu pecado de uma vez para sempre. Da mesma forma, só pelo contínuo andar nessa graça eu pude viver dia após dia da maneira desejada por Deus. Essa é a natureza radical do poder transformador da obra de Deus. Só ela pôde transformar o mal, o orgulho, a vida de pecado que havia em mim em algo que pudesse refletir cada vez mais o modo de vida “impossível” de Jesus.
Desde aquela época tenho sentido um forte desejo de compartilhar minha história com outras pessoas. Não quero que ninguém mais passe pelo que passei naqueles dias tortuosos de angústia e desespero, quando andava na escravidão do pecado. Não “fiz” nada para merecer ou receber o amor de Deus. Não tenho nenhuma fórmula mágica. De alguma forma, Ele me ajudou a ver o meu pecado como ele realmente era; de alguma forma, eu realmente admiti isso diante dEle; e, de alguma forma, recebi o Seu amor, a Sua graça e o Seu perdão irresistíveis, e o Seu auxílio para vencer o pecado. Eu já conhecia o problema. Mas, nessa época, Deus o trouxe à realidade no meu coração e na minha vida. Eu abandonei o pecado e, pela fé sincera, confiei minha vida ao Senhor. Assim como Jesus venceu o pecado na Sua morte e ressurreição, Ele venceu o meu pecado. Daquele momento em diante eu soube que havia vitória para mim. Eu ficaria bem. Ele seria comigo e me ajudaria nas minhas lutas diárias. Enquanto eu continuasse a depender dEle, Ele seria fiel. E foi.
E o que isso tem a ver com a visão bíblica ou cristã sobre homossexualismo? Assim como meu pecado inicialmente me afastou do reino de Deus, e assim como meu pecado e orgulho me escravizaram e quase destruíram minha vida quando continuamente eu voltava a ele, todo e qualquer pecado fará o mesmo com você.
Desde o início da minha luta, pelas Escrituras, eu conhecia o meu pecado. Talvez este não seja o seu caso. Talvez ainda haja dúvidas na sua mente. As fontes mencionadas nas notas de rodapé e no final deste artigo podem ser muito úteis para sua reflexão.
Para quem conhece as verdades do ensino bíblico sobre este e outros pecados, talvez a melhor coisa a fazer seja ler os evangelhos (a carta aos Romanos também pode ser útil para uma orientação mais detalhada). Lá você verá o que Cristo fez para nos libertar do pecado. Que o amor de Deus, que mudou a minha vida, mude a sua também.
Para quem acha que a homossexualidade é apenas uma discussão acadêmica sobre o que diz a Bíblia, lembre-se: o pecado escraviza e o torna digno da justa condenação de Deus, assim como fez comigo. Não há pecado socialmente aceitável diante de Deus. Há, no entanto, perdão, redenção e libertação em Jesus Cristo.
Seja qual for a sua situação, gostaria de lhe dizer: Jesus Cristo lhe oferece a mesma liberdade que não pude conquistar e que fui orgulhoso demais para, durante muito tempo, aceitar. Por favor, não se torture como eu me torturei. Por favor, não espere até ser tarde demais. Se Deus pôde ressuscitar Jesus de entre os mortos, perdoar o meu pecado, vencer a minha luta, e se Ele me ajuda todos os dias, Ele também pode libertá-lo. Nele, a nossa condenação por causa do pecado foi removida (Romanos 8).
Finalmente, para quem é crente em Jesus Cristo, gostaria de lhe dizer para pensar neste assunto com os olhos da Palavra de Deus. Então, siga o Mestre todos os dias, deixando que Ele trate do seu pecado e transforme a sua vida. Fazendo isso, estaremos preparados para andar com nosso Senhor e alcançar outras pessoas que estão sofrendo com a mesma situação de pecado. Para mais informações sobre este assunto, consulte o artigo: “https://bible.org/article/homosexuality-and-church (A Homossexualidade e a Igreja).
VI. Perguntas e Respostas
P1. O que é homossexualismo?
Homossexualismo é a expressão da sexualidade dirigida a uma pessoa do mesmo sexo.
P2. Como se determina se a prática homossexual é certa ou errada?
Para se determinar se uma coisa é certa ou errada é preciso ter um padrão pelo qual o ato controverso seja avaliado. A única pessoa com plena autoridade para estabelecer tal padrão é o soberano criador de todas as coisas. Uma vez que Deus deu à humanidade a Sua Palavra por meio da Bíblia, esta é a fonte para se determinar se alguma coisa, inclusive a homossexualidade, é moralmente certa ou errada. As preferências pessoais e culturais variam, mas o padrão do Criador de todas as coisas, não.
P3. O que, explicitamente, a Bíblia ensina sobre a homossexualidade?
A Bíblia ensina de modo explícito que o homossexualismo é pecado, tanto no Antigo quanto no Novo Testamento. Ela também ensina claramente que Deus oferece a Sua graça para redimir e reconciliar qualquer pecador Consigo mesmo, às Suas próprias custas, por meio da morte e ressurreição de Jesus Cristo. A conclusão da seção sobre o ensino do Novo Testamento afirma, de forma sucinta: “A visão bíblica e cristã sobre a homossexualidade é que essa prática é errada, mas que a graça de Deus, assim como fez conosco, oferece a todas as pessoas a libertação do pecado” (ver a seção em questão para mais detalhes).
P4. É verdade que todas as vezes que o homossexualismo é citado na Bíblia, ele está ligado a falsa adoração, estupro, prostituição ou abuso? E essa combinação é que era o problema/pecado diante de Deus?
É verdade que as principais referências ao homossexualismo na Bíblia realmente fazem menção a outros pecados em seu contexto imediato (ler as passagens já discutidas tornará isso facilmente perceptível). No entanto, quanto ao restante da afirmação de que a prática homossexual misturada com outras atividades pecaminosas é que a torna um pecado, isso não tem qualquer fundamento. Pela simples leitura das passagens que falam a respeito do homossexualismo, pode-se perceber claramente que essa prática específica é descrita como sendo errada. Por exemplo, em Romanos 1, as “relações naturais” são mudadas e abandonadas (Rm 1:26-27). “Atos vergonhosos” são cometidos (Rm 1:27). O homossexualismo é contrário à concepção criadora de Deus. Uma vez que todo pecado é idolatria e rebelião contra Deus, não deve ser nenhuma surpresa que tais elementos sejam vistos nesse contexto. Veja as fontes citadas nas notas de rodapé da seção sobre Romanos 1 deste artigo para uma discussão mais aprofundada do assunto. Veja especialmente o artigo de Guenther Haas, intitulado “Hermeneutical Issues In The Use Of The Bible To Justify The Acceptance Of Homosexual Practice” (Questões Hermenêuticas no Uso da Bíblia para Justificar a Aceitação da Prática Homossexual), Global Journal of Classical Theology, Vol 1, No. 2 (2/99), http://phc.edu/gj_haas_hermen.php.
P5. Praticar o ato homossexual, automaticamente, manda alguém para o inferno?
Não. Jesus suportou sobre Si o castigo pelos nossos pecados e oferece perdão a todo aquele que crê na Sua obra salvífica. Quem realmente crê em Jesus Cristo não vai para o inferno. Desta forma, o homossexualismo é um pecado como outro qualquer: pode ser perdoado. Por outro lado, como qualquer outro pecado, ele precisa ser perdoado e precisa também ser vencido pela graça de Deus. Veja a discussão bíblica acima para maiores detalhes.
P6. Na Bíblia, os atos homossexuais são piores que os outros pecados?
As Escrituras não fazem uma “classificação” clara de pecados. Por isso, a questão não é fácil de ser respondida. Por um lado, Jesus disse que se os milagres feitos em Cafarnaum tivessem sido feitos em Sodoma, esta teria permanecido até hoje (a cidade não teria sido julgada porque teria se arrependido). Além disso, Ele disse que, no dia do juízo, haveria menos rigor para Sodoma do que para Cafarnaum (Mateus 11:23-24). Isso parece indicar que a severidade do julgamento de Deus vai variar dependendo do conhecimento e do testemunho a Seu respeito: quem O conhece “melhor” será julgado com maior rigor. Por outro lado, Romanos 1 aponta especificamente para a homossexualidade como exemplo de rebelião contumaz contra Deus e exemplo do Seu julgamento. O mais interessante nessa passagem é que parece haver um conhecimento muito forte dessas pessoas sobre a pecaminosidade dos seus atos. A despeito do seu conhecimento e do juízo de Deus, elas continuam fazendo a mesma coisa e ainda incentivam os outros a fazer o mesmo. Por esses exemplos, podemos perceber que as Escrituras não respondem diretamente à questão. No entanto, isso parece indicar que, quanto mais deliberado é o pecado, pior será o julgamento de Deus — sem levar em consideração qual é esse pecado. Ainda mais claro que isso, porém, e mais importante, é que as Escrituras respondem uma outra pergunta sobre o homossexualismo. A pergunta é se a graça de Deus é, ou não, suficiente para resgatar e livrar alguém desse pecado. A resposta é sim, ela é suficiente.
P7. Como explicar as cerimônias de casamento onde duas pessoas do mesmo sexo são unidas por um religioso ou por um juiz de paz?
Governantes de uma porção de lugares já legalizaram essa prática e oficialmente reconhecem tais uniões como casamento. Isso dá a elas autoridade legal e, para muitos, dá também aparência de sanção moral. No entanto, só Deus pode dar a verdadeira aprovação moral. Ele já declarou o homossexualismo como pecado. Os cristãos devem reagir a isso como devem reagir a todos os outros pecados: com verdade e amor. Alguns religiosos e algumas denominações que se dizem cristãs permitem o casamento entre pessoas do mesmo sexo. Seus atos não têm sanção da Bíblia ou de Deus. Isso pode ser facilmente percebido pelas contradições entre o que fazem e a verdade das Escrituras vistas neste artigo.
P8. Por que duas pessoas que se amam sinceramente não podem se casar só porque são do mesmo sexo?
Em muitos círculos atuais, tanto políticos quanto religiosos, a resposta a esta pergunta é polêmica. A resposta sucinta parece se resumir à própria definição de amor, casamento e visão moral de uma pessoa. O verdadeiro amor faz aquilo que é melhor para o outro, sem levar em consideração o custo para si mesmo. De acordo com o propósito de Deus para a humanidade, o casamento devia ser entre um homem e uma mulher (Gn. 1:26-28; 2:18-25). A mulher foi a companheira dada por Deus que era adequada ao homem. Os padrões morais são determinados por Deus e aquilo que Ele estabelece como certo e errado. Por tais definições, então, não seria a coisa mais amorosa se casar com alguém quando isso viola os padrões morais de Deus, quando o casamento não é o que deveria ser e quando a pessoa não é o tipo mais apropriado de parceiro.
Como a maioria dos não crentes não reconhece os padrões morais de Deus ou Seus desígnios, este ponto de vista para eles é totalmente irrelevante. Para os cristãos, no entanto, questões de “dever” e de moral são prescritas por Aquele que determina o certo e o errado. Na verdade, não só pelos cristãos, mas por todos aqueles que falam sobre “direitos”, isso deve ser levado em conta. “Direitos” só existem se os padrões morais atribuídos pelo Criador na criação são reconhecidos. Um sistema naturalista não tem lugar para direitos19.
Politicamente, nos Estados Unidos da América, outros sistemas de crenças com um criador podem ter um código diferente de moralidade que poderia ser seguido como base para redefinir o conceito de casamento para além da sua definição tradicional. No entanto, buscar um sistema religioso incomum ou inovador com base nesse critério parece um exemplo de inversão de valores e não de verdadeira convicção moral.
Tentar definir casamento pelo termo vago “amor”, usado frequentemente, não é uma forma segura de ampliar sua definição20. De fato, as pessoas “amam” todo tipo de coisa. Isso não significa que esse amor seja necessário ou correto para todos os tipos de conduta. Nem significa que os governantes devam incentivar todo tipo de comportamento. Da mesma forma, uma vez que o casamento entre pessoas do mesmo sexo é realmente diferente do casamento entre pessoas de sexo oposto, o problema não é uma questão de igualdade21.
P9. A homossexualidade é genética? Se é genética ou “natural”, isso não a torna moralmente aceitável?
Esta é uma pergunta interessante. Devido a natureza variável dos estudos científicos e a complexidade do tema, este estudo logo ficaria desatualizado se a discussão fosse entrar em maiores detalhes. Para quem estiver interessado, até 2013, nenhum DNA ou vínculo genético com a homossexualidade foi encontrado22. No entanto, é preciso ressaltar que, seja ou não genético, não significa que este é um fator decisivo para ser ou não moral. Teoricamente, uma pessoa pode ter predisposição para o uso de drogas, para o alcoolismo, para a mentira23 ou para a cleptomania. Essa predisposição não muda a moralidade desses problemas.
Dois artigos de Greg Koukl são muitos úteis na discussão da questão sobre se aquilo que é “natural” é também, necessariamente, moral. O primeiro aborda o problema do ponto de vista lógico e filosófico: Homosexuality Is Unnatural: The Is-Ought Fallacy? (Homossexualismo é Antinatural: A Falácia do É-Deve ser?) http://bible.org/article/homosexuality-unnatural-ought-fallacy O segundo aborda a questão mais diretamente, examinando o ensino das Escrituras: Paul, Romans, and Homosexuality (Paulo, Romanos e o Homossexualismo), http://bible.org/article/paul-romans-and-homosexuality. Se alguma coisa é ou não genética, não implica que seja natural (indicação de propósito). Da mesma forma, mesmo se alguma coisa é natural não implica que seja, necessariamente, moral (A falácia do é/deve ser de David Hume).
P10. Existem fatores que contribuem para a homossexualidade, pelos quais um homossexual possa não ser responsável?
Todos temos fatores que contribuem para as diferentes atividades em que estamos envolvidos. Esses fatores, com certeza, tornam mais fácil perceber como alguém poderá agir de determinada forma. No entanto, precisamos ser responsáveis por nossos atos. Podemos não ser responsáveis pelas coisas que fazem a nós, mas somos responsáveis pelas nossas escolhas.
Todos nós temos propensão ou queda para alguns pecados específicos. A pergunta para todos é: o que faremos com eles?24 Durante muito tempo também tive meus problemas quanto a isso. Para ser totalmente honesto, todos os dias ainda sou tentado a voltar aos velhos hábitos. Às vezes, novos pecados afloram. Isso é, e sempre será, um aprendizado da nova identidade em Cristo: crescer resistindo às tentações e andando na verdade. Não posso vencer meu pecado. A fé em Jesus é que vence o pecado e o mundo (1 João 3:2-3; 5:4). Com lutas tão intensas não dá para menosprezar a luta dos outros. Com a universalidade do pecado não dá para olhar o outro com desprezo.
Há uma sensação de urgência para “acabar logo com isso” em que precisamos reconhecer o pecado como pecado e começar a fazer o que é certo pela graça e providência de Deus. No entanto, este é apenas o começo. Precisamos manter a nossa caminhada diária uns com os outros e nos ajudar mutuamente para colocar em prática a nova identidade em Cristo. Então, a questão é “continuar na graça”. Portanto, vamos “resolver isso” pela graça de Deus, e então “continuar” na Sua graça! Sem a graça de Deus, nada vai acontecer.
P11. Como os cristãos devem tratar as pessoas que se relacionam com pessoas do mesmo sexo?
Devemos tratá-las com o mesmo amor e graça demonstrados por Deus a nós. Todos somos pecadores. Nossos pecados podem variar, mas todos são rebelião contra Deus. Fomos e somos resgatados do pecado. Isso deve permitir que nós, entre todas as pessoas, sejamos capazes de nos relacionar com compaixão e cuidado verdadeiro. O amor de Jesus não abandonou as pessoas onde elas estavam, mas foi ao encontro delas.
Os cristãos não devem esperar que quem não crê em Jesus viva como se fosse Seu seguidor (1 Co. 5:9-11). Embora não possamos fechar os olhos para o pecado ou nos envolver com ele (seja ou não sexual), devemos nos relacionar com todas as pessoas como Cristo se relacionou. Não há lugar para parcialidade, desdém, desrespeito ou grosseria. Mas há lugar de sobra para demonstrar a mesma graça que recebemos de Deus.
Devemos ajudar os crentes a viver como seguidores de Cristo. Crescimento é um processo que dura a vida toda. Os problemas com os quais os crentes têm de lidar variam de pessoa para pessoa e surgem em diferentes épocas da vida. Além disso, devemos estar sempre disponíveis para ajudar, discipular, incentivar, aconselhar, desafiar e repreender quando necessário. Isso deve acontecer durante toda a nossa vida e no envolvimento de uns com os outros. Para quem se diz cristão, mas ainda persiste em viver em pecado, deve ser aplicado o processo normal de disciplina eclesiástica (Mateus 18:15-22). Nesse sentido, o homossexualismo não é diferente de qualquer outro pecado renitente. Em tudo, no entanto, devemos agir com humildade e amor (Gálatas 6:1).
Aqueles que lutam com o mesmo pecado devem ter cautela em qualquer relacionamento. A bondade e a graça de Deus sempre devem ser demonstradas. No entanto, eles precisam tomar cuidado para não se envolver, eles próprios, no pecado.
P12. Como podemos ajudar os cristãos que se envolveram na prática homossexual? Ou que se tornaram cristãos e ainda têm esse tipo de experiência? Ou, ainda, que sentem atração por pessoas do mesmo sexo?
Os vícios reprogramam o cérebro, seja pornografia, álcool ou fumo. As pessoas adquirem padrões e hábitos difíceis de quebrar, que causam um abalo profundo e permanente. As atividades sexuais têm impacto duradouro sobre quem nós somos. A graça de Deus perdoa e purifica. No entanto, ser discípulo de Jesus é uma busca contínua. Todos viemos de mundos diferentes e temos lutas diferentes. Sejam quais forem essas lutas, os cristãos devem se comprometer com um ministério mútuo durante toda a vida.
Ser fiel mental e moralmente ao cônjuge é uma batalha deliberada e constante para os heterossexuais. As questões sexuais são profundas, pois vão ao cerne do ser humano. Por que, então, esperar que as coisas sejam diferentes para quem tem atração por pessoas do mesmo sexo? Algumas pessoas conseguem vitória imediata sobre o problema. Mas a maioria, provavelmente, é como você e eu. Conseguem vencer as tentações dia após dia pela graça de Deus. A vitória vem à medida que crescemos na compreensão da nossa identidade em Cristo. Não é só uma questão de tentar administrar o pecado, mas uma caminhada no conhecimento e na semelhança de Cristo.
VII. Fontes
(livres, salvo disposição em contrário)
A. Fontes em Áudio
Seminário Teológico de Dallas (áudio + vídeo)
Homosexuality in the Context of Christian Sexual Ethics, Podcast, http://www.dts.edu/thetable/play/discussing-homosexuality-sexuality-together/
Controversial Same-Sex Texts In The Bible, Podcast, http://www.dts.edu/thetable/play/queen-james-passages-old-testament/
Greg Koukl (áudio para aquisição)
Setting the Record Straight: The Bible and Homosexuality https://secure2.convio.net/str/site/Ecommerce/1202380276?VIEW_PRODUCT=true&product_id=3981&store_id=1161
John MacArthur (áudio + textos)
Answering Key Questions About Homosexuality, http://www.gty.org/resources/sermons/GTY89/answering-key-questions-about-homosexuality
Homosexuality and the Bible (Selected Scriptures, 2 messages), http://www.gty.org/resources/sermon-series/12
God’s Plan for the Gay Agenda, http://www.gty.org/resources/articles/A170/Gods-Plan-for-the-Gay-Agenda
John Piper (áudio + textos + alguns vídeos)
Why is Homosexuality Wrong?, (Some gracious thoughts on the brokenness of us all) http://www.desiringgod.org/resource-library/ask-pastor-john/why-is-homosexuality-wrong
Discerning the Will of God Concerning Homosexuality and Marriage (Romans 12:1-2), http://www.desiringgod.org/resource-library/sermons/discerning-the-will-of-god-concerning-homosexuality-and-marriage
The Other Dark Exchange: Homosexuality, Part 1 (Romans 1:24-28), (http://www.desiringgod.org/resource-library/sermons/the-other-dark-exchange-homosexuality-part-1
The Other Dark Exchange: Homosexuality, Part 2 (Romans 1:24-28), http://www.desiringgod.org/resource-library/sermons/the-other-dark-exchange-homosexuality-part-2
Bethlehem’s Position on Homosexuality (a sample of a church’s attempt to practically live out a Biblical view of homosexuality), http://www.desiringgod.org/resource-library/taste-see-articles/bethlehems-position-on-homosexuality
Frank Turek
March 16th podcast from his radio show dealing with same sex marriage issues, equality, and reason: https://itunes.apple.com/us/podcast/feelings-or-reason-march-16/id337782458?i=136358756&mt=2
B. Artigos
Wayne Grudem, The Bible and Homosexuality, reprinted in World Magazine with permission from Crossway. Original article is from the ESV Study Bible. http://www.worldmag.com/2013/04/the_bible_and_homosexuality
Stanton Jones, Sexual Orientation and Reason: On the Implications of False Beliefs about Homosexuality. Text version: http://www.wheaton.edu/CACE/Hot-Topics PDF Download: http://www.wheaton.edu/CACE/CACE-Print-Resources/Articles
Artigos da Bible.org:
Sue Bohlin, Homosexuality: Questions and Answers, http://bible.org/article/homosexuality-questions-and-answers
Can Homosexuals Change?, http://bible.org/article/can-homosexuals-change
Answers to Questions Most Asked by Gay-Identifying Youth, Answers to Questions Most Asked by Gay-Identifying Youth, https://bible.org/article/answers-questions-most-asked-gay-identifying-youth
When Someone in Your Congregation Says “I’m Gay”, http://bible.org/article/when-someone-your-congregation-says-im-gay
Keys to Recovery from Same-Sex Attractions, http://bible.org/article/keys-recovery-same-sex-attractions
Bob Deffinbaugh, Israel’s Sodom and Gomorrah (Judges 19-21) http://bible.org/seriespage/israel%E2%80%99s-sodom-and-gomorrah-judges-19-21
Daniel Wallace, Review of Mel White’s ‘What the Bible Says—and Doesn’t Say—about Homosexuality’ (deals with Romans 1:26-27), http://bible.org/article/review-mel-white%E2%80%99s-what-bible-says%E2%80%94and-doesn%E2%80%99t-say%E2%80%94about-homosexuality
Artigos do Christian Apologetics Research Ministry: http://carm.org/homosexuality
Matt Slick, On “There is nothing wrong with two homosexuals getting married if they love each other”, http://carm.org/love-homosexual-marriage
Artigos da Stand To Reason: http://www.str.org
Greg Koukl, Paul, Romans, and Homosexuality, http://bible.org/article/paul-romans-and-homosexuality
Homosexuality Is Unnatural: An Is-Ought Fallacy?, http://bible.org/article/homosexuality-unnatural-ought-fallacy
Homosexuality: Giving Your Point of View, http://www.str.org/site/News2?page=NewsArticle&id=5302
Alen Shlemon, Homosexuality: Know the Truth and Speak it with Compassion, http://www.str.org/site/News2?id=8779
Artigos da Cross Examined: www.crossexamined.org
Frank Turek (Articles + Radio show podcast)
The Case Against “Equality” Part 1 and 2 (Deals with the political issue of marriage and the claim of inequality in its not being applied to homosexual relationships.) http://townhall.com/columnists/frankturek/2013/02/28/the-case-against-equality-n1521881/page/full/ and http://townhall.com/columnists/frankturek/2013/03/01/the-case-against-equality-part-2-n1523048/page/full/
C. Revistas Teológicas (Todas podem ser acessadas mediante pagamento de uma taxa mensal ou adquiridas na Biblioteca de Revistas Teológicas http://www.galaxie.com//)
Gary R. Gromacki
Why Be Concerned about Same-Sex Marriage? Journal of Ministry and Theology, 09:2 (Fall/05)
Guenther Haas
Hermeneutical Issues In The Use Of The Bible To Justify The Acceptance Of Homosexual Practice, Global Journal of Classical Theology, Vol 1, No. 2 (2/99), http://phc.edu/gj_haas_hermen.php
David E. Malick
The Condemnation of Homosexuality in 1 Corinthians 6:9, Bibliotheca Sacra, 150:600 (10/93)
Mark McGinniss
The Church’s Response To The Homosexual, Journal of Ministry and Theology, 14:2 (Fall/10)
Homosexuality and the Old Testament, Bibliotheca Sacra, 140:559 (07/83)
The Bible and Homosexuality Part 2: Homosexuality in the New Testament, Bibliotheca Sacra, 140:560 (10/83)
D. Blogs
Darrell Bock
http://blogs.bible.org/search/apachesolr_search/homosexuality?filters=tid%3A2789
Tim Challies
E. Ministérios
Living Hope Ministries http://livehope.org/
Outpost Ministries http://www.outpostministries.org/home.htm
VIII. Índice Detalhado
II. O Homossexualismo no Antigo Testamento
A. Levítico 18:22, A Proibição da Lei
B. Levítico 20:13, A Pena da Lei
C. Gênesis 19:1-11, Sodoma e Gomorra
D. Juízes 19:22 e ss, Gibeá
O Homossexualismo no Antigo Testamento ― Conclusão
III. O Homossexualismo no Novo Testamento
A. Romanos 1:20-32
B. 1 Coríntios 6:9-11, Herdando o Reino de Deus
C. 1 Timóteo 1:8-15, O Principal Pecador — Paulo
O Homossexualismo no Novo Testamento — Conclusão
A. Mateus 5:27-28, A Definição Máxima de Pecado
B. Mateus 19:3-9, A Definição Específica de Casamento
Jesus e a Sexualidade — Conclusão
V. Conclusão: Amar de Verdade — Meu Passado
P1. O que é homossexualismo?
P2. Como se determina se a prática homossexual é certa ou errada?
P3. O que, explicitamente, a Bíblia ensina sobre a homossexualidade?
P4. É verdade que todas as vezes que o homossexualismo é citado na Bíblia, ele está ligado a falsa adoração, estupro, prostituição ou abuso? E essa combinação é que era o problema/pecado diante de Deus?
P5. Praticar o ato homossexual, automaticamente, manda alguém para o inferno?
P6. Na Bíblia, os atos homossexuais são piores que os outros pecados?
P7. Como explicar as cerimônias de casamento onde duas pessoas do mesmo sexo são unidas por um religioso ou por um juiz de paz?
P8. Por que duas pessoas que se amam sinceramente não podem se casar só porque são do mesmo sexo?
P9. A homossexualidade é genética? Se é genética ou “natural”, isso não a torna moralmente aceitável?
P10. Existem fatores que contribuem para a homossexualidade, pelos quais um homossexual possa não ser responsável?
P11. Como os cristãos devem tratar as pessoas que se relacionam com pessoas do mesmo sexo?
P12. Como podemos ajudar os cristãos que se envolveram na prática homossexual? Ou que se tornaram cristãos e ainda têm esse tipo de experiência? Ou, ainda, que sentem atração por pessoas do mesmo sexo?
A. Fontes em Áudio
B. Artigos
C. Revistas Teológicas
D. Blogs
E. Ministérios
1 O artigo tem três objetivos:
1. Mostrar, com amor, o ensino bíblico das Escrituras a respeito da homossexualidade;
2. Edificar a igreja: a) mostrando claramente a graça de Deus; b) incentivando os cristãos a amar sinceramente quem se identifica como LGBT (lésbicas, gays, bissexuais e transexuais); e, c) eliminando os conceitos errados sobre a Bíblia, Jesus e a Igreja.
3. Oferecer recursos para outros estudos: a) sobre textos das Escrituras a respeito de homossexualismo; e também, b) sobre como os cristãos podem expressar melhor a verdade, com amor, na medida em que tentam realmente viver como Cristo viveu.
2 Para discussão destes textos da lei como proibições morais, não só como questões religiosas (que podem ser desconsideradas), ver P. Michael Ukleja, O Homossexualismo e o Antigo Testamento, Biblioteca Sacra, 140:559 (07/83). Esse artigo também termina com uma discussão muito útil sobre a relevância da lei para os cristãos atuais.
3 ver P. Michael Ukleja, O Homossexualismo e o Antigo Testamento, Biblioteca Sacra, 140:559 (07/83)
4 Ver as notas da NET Bible sobre Judas 1:7, assim como o artigo citado na primeira nota de rodapé, para outros esclarecimentos sobre todos os aspectos da interpretação desse versículo, e sua relação com o relato de Gênesis.
5 Para maiores esclarecimentos sobre o termo “conhecer” e seu significado nesta passagem, ver a seção de discussão em P. Michael Ukleja, O Homossexualismo e o Antigo Testamento, Biblioteca Sacra, 140:559 (07/83). Note também que, pelo contexto, eles não queriam só se familiarizar com o homem. O dono da casa sabia disso (Juízes 19:23). E a forma como eles tratam a concubina do viajante é um indicador muito claro de suas intenções. Portanto, conclui-se que as intenções sexuais deles era de homem com homem.
6 Bob Deffinbaugh, Sodoma e Gomorra de Israel (Juízes 19-21) http://bible.org/seriespage/israel%E2%80%99s-sodom-and-gomorrah-judges-19-21.
7 Para uma discussão mais detalhada sobre este assunto e sua falta de sustentabilidade, ver Greg Koukl, Paul, Romans, and Homosexuality, http://bible.org/article/paul-romans-and-homosexuality, and Homosexuality Is Unnatural: An Is-Ought Fallacy?, http://bible.org/article/homosexuality-unnatural-ought-fallacy.
De uma perspectiva mais hermenêutica, ver Guenther Haas, Hermeneutical Issues In The Use Of The Bible To Justify The Acceptance Of Homosexual Practice, Global Journal of Classical Theology, Vol 1, No. 2 (2/99), http://phc.edu/gj_haas_hermen.php e P. Michael Ukleja, The Bible and Homosexuality Part 2: Homosexuality in the New Testament, Bibliotheca Sacra, 140:560 (10/83).
E para uma perspectiva mais expositiva do texto, ver John Piper, The Other Dark Exchange: Homosexuality, Part 1 (Romans 1:24-28) (http://www.desiringgod.org/resource-library/sermons/the-other-dark-exchange-homosexuality-part-1 and The Other Dark Exchange: Homosexuality, Part 2 (Romans 1:24-28), http://www.desiringgod.org/resource-library/sermons/the-other-dark-exchange-homosexuality-part-2.
8Isso nem sempre é reconhecido, mas é apontado com muita perspicácia por Bob Deffinbaugh na série de estudos: Romanos: A Justiça de Deus. http://bible.org/seriespage/present-wrath-god-romans-115-32
9 Walter Bauer, A Greek-English Lexicon of the New Testament and Other Early Christian Literature, rev. and ed. Frederick W. Danker, 3rd ed. (Chicago: University of Chicago Press, 2000), 135, and 613.
10 P. Michael Ukleja, A Bíblia e o Homossexualismo - Parte 2: Homossexualismo no Novo Testamento. Biblioteca Sacra, 140.560 (10/83). Para uma discussão maior dessas palavras, e outros assuntos, como pederastia, ver David E. Malick, A Condenação do Homossexualismo em 1 Coríntios 6:9, Biblioteca Sacra, 150.600 (10/93). As notas da NET Bible sobre 1 Coríntios 6:9 também são de grande ajuda. Elas podem ser acessadas livremente no endereço: https://net.bible.org/#!bible/1+Corinthians+6
11 Aqui não estamos falando da nossa luta diária — a qual todo mundo tem por viver num mundo e num corpo pecaminoso. Nessa luta podemos ser vencedores pela fé e por meio de Cristo (1 João 5:3-5).
12 Para discussão da palavra específica utilizada aqui, veja as fontes citadas em referência a 1 Coríntios 6:9-11. A mesma palavra, αρσενοκοιτης, é usada tanto no texto de 1 Coríntios quanto em 1 Timóteo 1:10.
13 Com o que Paulo diz nesta passagem, mais os ensinos de Jesus que veremos mais abaixo neste artigo, ele deve ter reconhecido sua enorme culpabilidade diante de Deus (cf. o que ele diz de si mesmo em Romanos 7:7-25).
14 Ver a conclusão sobre a minha própria experiência.
15 Lésbicas, Gays, Bissexuais, Transgêneros
16 Para uma discussão melhor deste texto ver Bob Deffinbaugh: http://bible.org/seriespage/avoiding-sin-adultery-matthew-527-30
17 Para outras discussões sobre este texto e os demais pontos salientados, ver os argumentos de William F. Luck, Sr. sobre o livro em Bible.org: http://bible.org/series/divorce-and-re-marriage-recovering-biblical-view
18 O autor trabalha para a Bible.org e possui Mestrado em Teologia pelo Seminário Teológico de Dallas. Ele pode ser contatado pelo site.
19 Ver Greg Khoul, http://bible.org/article/homosexuality-unnatural-ought-fallacy (Homossexualidade-antinatural-dever-engano), para uma discussão melhor sobre o que é dever-engano e a relação dos argumentos teleológicos aos direitos. Ver também o 2º ponto da coluna de Fred Turek, http://townhall.com/columnists/frankturek/2013/03/01/the-case-against-equality-part-2-n1523048/page/full/ e http://townhall.com/columnists/frankturek/2013/03/01/the-case-against-equality-part-2-n1523048/page/full/. Essas colunas tratam de questões políticas sobre o casamento e da falsa alegação de sua desigualdade não ser aplicável aos relacionamentos homossexuais. Para ouvir o arquivo em áudio, ver a gravação do programa do dia 16 de março, https://itunes.apple.com/us/podcast/feelings-or-reason-march-16/id337782458?i=136358756&mt=2.
20 Veja o artigo de Matt Slick sobre amor e casamento homossexual para uma breve discussão deste tópico em Christian Apologetics & Research Ministry: http://carm.org/love-homosexual-marriage.
21 Veja as fontes citadas na nota 17 sobre o trabalho de Fred Turek. O livro do Dr. Turek sobre esse tópico, sem dúvida, também seria muito útil para quem deseja investigar o assunto mais a fundo: Correct, NOT Politically Correct: How Same-Sex Marriage Hurts Everyone (Correto, NÃO Politicamente Correto: Como o casamento entre pessoas do mesmo sexo afeta todo mundo)
22 De acordo com artigo da Time online de dezembro de 2012, “apesar de exaustivas investigações”, até agora, os cientistas não conseguiram encontrar o “gene gay”. Um dos pesquisadores citados no artigo, diz enfaticamente: “A orientação sexual não é genética. Não há relação com DNA. Não é parte do DNA. É epigenética.” Sua afirmação faz parte de uma nova teoria desenvolvida por ele, que diz que a orientação sexual está ligada a marcadores epigenéticos relacionados aos hormônios no útero. Assim, até aqui, nada ainda foi cientificamente provado — a não ser que não se encontrou relação genética ou DNA ligados à orientação sexual. Teorias continuam surgindo. Esse artigo foi acessado em 5/4/13: http://healthland.time.com/2012/12/13/new-insight-into-the-epigenetic-roots-of-homosexuality/ Esses dados, é claro, ficarão desatualizados dentro de poucos anos; contudo, o mais importante é reiterar que, mesmo sendo genético, não se pode, logicamente, presumir que seja moral. Veja outros artigos citados no corpo principal dessa questão para uma discussão mais completa.
O Dr. Staton Jones também faz uma análise bastante útil sobre os últimos estudos científicos no artigo intitulado “Sexual Orientation and Reason: On the Implications of False Beliefs about Homosexuality” (Orientação Sexual e Razão: Implicações das Falsas Crenças Sobre a Homossexualidade). Versão texto: http://www.wheaton.edu/CACE/Hot-Topics PDF Download: http://www.wheaton.edu/CACE/CACE-Print-Resources/Articles (acesso em 15/4/13).
23 Se há uma ligação genética para a mentira talvez não seja determinado, mas há realmente algumas diferenças no cérebro de mentirosos inveterados. Veja See http://bjp.rcpsych.org/content/187/4/320.abstract (acesso em 16/4/2013).
24 Veja breve ensaio / vídeo de John Piper sobre “Por que homossexualidade é pecado?” Para um lembrete gentil dessas verdades. http://www.desiringgod.org/resource-library/ask-pastor-john/why-is-homosexuality-wrong
Related Topics: Cultural Issues, Discipleship, Ecclesiology (The Church), Engage, Equip, Ethics, Evangelism, Fellowship, Forgiveness, Grace, Hamartiology (Sin), Heaven, Hell, Homosexuality, Lesbianism, Issues in Church Leadership/Ministry, Love, Marriage, Sanctification, Soteriology (Salvation), Spiritual Life, Temptation, Worldview
Vivendo em amor: Os Segredos dos Casamentos Bíblicos
Viver em Amor originalmente foi publicado em 1978 por Tyndale House Publishers, Inc. sob o título "Casais Famosos da Biblia" (Famous Couples in the Bible). O livro foi escaneado e é usado com permissão.
Tradução: Mariza Regina de Souza de Inglés.
1. A Lua de Mel Acabou— A História de Adão e Eva
Related MediaA lua de mel é uma época deliciosa. A própria palavra transborda a novidade e o entusiasmo do amor dos jovens. O termo parece ter sido cunhado para transmitir a ideia de que a primeira lua ou o primeiro mês do casamento é o mais doce e o mais feliz de todos. Mas não é assim que deveria ser. Deus Se agradaria se os nossos casamentos ficassem melhores com o passar do tempo. Cada novo mês deveria ser mais doce e mais prazeroso que o anterior. Infelizmente, alguns casamentos acabam se tornando exatamente o que a palavra lua de mel sugere — o primeiro mês é o melhor, e depois tudo vai por água abaixo. Talvez possamos ajudar a reverter esta tendência examinando a Palavra de Deus.
A Escritura não fala exatamente isso, mas tenho a impressão de que a lua de mel de Adão e Eva durou bem mais de um mês.
Só Deus sabe quantos meses ou anos de puro êxtase se passaram entre os capítulos dois e três de Gênesis. Mas nenhum relacionamento humano jamais superou o deles naqueles primeiros dias de pura alegria e incrível deleite. Aquele casamento era, sem dúvida alguma, um casamento perfeito.
Pense nisso por um instante. Se já houve algum casamento feito nos céus, esse casamento foi o deles. Ele foi planejado e realizado com perfeição por um Deus perfeito. Primeiro, Deus esculpiu Adão (Gênesis 2:7). Modelado pelo Mestre da Criação, Adão, sem dúvida, tinha um belo corpo, atlético e sem defeito. E ele foi feito à imagem e semelhança do próprio Deus (Gênesis 1:27). Isso significa que tinha personalidade parecida com a de Deus — tudo perfeito: intelecto, emoções e vontade. Ele possuía uma mente brilhante, ainda não afetada pelo pecado. Suas emoções eram impecáveis, inclusive o amor, terno e totalmente abnegado, o amor do próprio Deus. E ele tinha uma vontade que estava em total sintonia com os propósitos do Seu Criador. Mulheres, quem de vocês não gostaria de um homem assim? Perfeito em tudo! No físico, na mente, nas emoções e no espírito.
Mas deixe-me falar sobre Eva. “Então, o SENHOR Deus fez cair pesado sono sobre o homem, e este adormeceu; tomou uma das suas costelas e fechou o lugar com carne. E a costela que o SENHOR Deus tomara ao homem, transformou-a numa mulher e lha trouxe” (Gênesis 2:21-22). Adão deve ter olhado para Eva com admiração e apreço. Ela era o melhor do gênio criativo de Deus; graça e beleza imaculada, rosto e corpo puros e belos. Moldada pela mão do próprio Deus, Eva devia ser a criatura mais extraordinária que já andou pela face da terra. E, como Adão, ela também foi feita à imagem de Deus. Sua mente, suas emoções e sua vontade ainda não tinham sido afetadas pelo pecado. Que homem não gostaria de ter uma mulher assim?
Adão imediatamente reconheceu a semelhança de Eva consigo mesmo. E disse: “Esta, afinal, é osso dos meus ossos e carne da minha carne; chamar-se-á varoa, porquanto do varão foi tomada” (Gênesis 2:23). Parece que, sem nenhuma revelação especial de Deus, Adão instintivamente soube que Eva fora feita dele; ela era parte dele; era sua igual; era sua companheira e contraparte. Ele a chamou de mulher, “varoa”. Ele a tomou para si com ternura. Ela acabou com a terrível solidão dele e encheu sua vida de felicidade. Ela era exatamente o que ele precisava. E nada deu a ela maior satisfação do que a garantia de que seu marido precisava muito dela. Que prazer intenso e indescritível eles encontraram na companhia um do outro! Como eles se amaram!
A casa deles ficava no Éden, o lugar perfeito (Gênesis 2:8). A palavra Éden significa “deleite”, e deleitoso ele era. Bem regado pela nascente de quatro rios, o Éden era um paraíso verdejante, recoberto com todo tipo de plantas belas e comestíveis (Gênesis 2:9-10). Eles cultivavam a terra, mas como não havia espinhos ou ervas daninhas para atrapalhar, seu trabalho era muito leve e agradável. Lado a lado, eles viviam e trabalhavam em perfeita harmonia, compartilhando um sentimento de interdependência mútua, desfrutando a liberdade de comunhão e comunicação, tendo uma afeição profunda que os unia em espírito. Eles eram inseparáveis.
Ah, havia uma ordem de autoridade no seu relacionamento. Adão foi feito primeiro, depois Eva, como o apóstolo Paulo teve o cuidado de mencionar (1 Timóteo 2:13). E Eva foi feita para Adão, não Adão para Eva, como Paulo demonstrou (1 Coríntios 11:9). Mas ela era sua auxiliadora (Gênesis 2:18) e, para ser uma auxiliadora idônea, ela tinha de compartilhar todas as coisas da vida com ele. Ela estava com ele quando Deus lhes deu a ordem para subjugar e dominar a terra; por isso, ela dividia igualmente essa tremenda responsabilidade com seu marido (Gênesis 1:28). Ela fazia tudo o que uma auxiliadora devia fazer. Ela o ajudava, incentivava, aconselhava e inspirava, e fazia tudo isso com um doce espírito de submissão. Adão nunca se ressentia da sua ajuda, nem mesmo dos seus conselhos. Afinal de contas, foi por isso que Deus a deu a ele. E nem ela se ressentia da sua liderança. A atitude dele nunca era maculada pela superioridade ou pela exploração. Como poderia? O amor dele era perfeito. Ela era alguém muito especial para ele e ele a tratava como tal.
Ele não poderia dar de si o suficiente para expressar sua gratidão a ela, e nunca tinha um pensamento sequer sobre o que recebia em troca. Não havia como ela se ressentir de uma liderança como essa.
A Palavra de Deus diz: “Ora, um e outro, o homem e sua mulher, estavam nus e não se envergonhavam” (Gênesis 2:25). Eles tinham uma relação de perfeita pureza e inocência. Não havia pecado neles. Não havia brigas entre eles. Eles estavam em paz com Deus, em paz consigo mesmo e em paz um com o outro. Aquele era verdadeiramente um casamento perfeito. Era o paraíso. Como gostaríamos que tivesse durado, que pudéssemos experimentar o mesmo grau de felicidade conjugal que eles desfrutaram naqueles dias gloriosos. Mas algo aconteceu.
A narrativa bíblica nos leva, em seguida, para a entrada do pecado. Não há dúvida de que o sutil tentador que se aproximou de Eva neste episódio foi Satanás usando o corpo de uma serpente (cf. Apocalipse 12:9). Sua primeira abordagem foi colocar em cheque a Palavra de Deus: “É assim que Deus disse: Não comereis de toda árvore do jardim?” (Gênesis 3:1). Depois de ter colocado em dúvida a Palavra de Deus, ele a negou categoricamente: “É certo que não morrereis.” (Gênesis 3:4). Finalmente, ele escarneceu de Deus e descaradamente distorceu Sua Palavra: “Porque Deus sabe que no dia em que dele comerdes se vos abrirão os olhos e, como Deus, sereis conhecedores do bem e do mal” (Gênesis 3:5). Tudo bem, eles conheceriam o mal, mas não seriam como Deus. Aliás, seriam exatamente o contrário. A semelhança com Deus de que desfrutavam seria manchada e estragada. Os métodos de Satanás não mudaram muito ao longo dos séculos. Sabemos muito bem disso — as dúvidas, as distorções, as negações. Nós também somos vítimas disso tudo. Podemos nos identificar com Eva em seu momento de fraqueza. Sabemos o que é ceder à tentação.
Satanás usou a árvore do conhecimento do bem e do mal para realizar seu trabalho sinistro. Deus havia colocado a árvore no jardim para ser símbolo da submissão de Adão e Eva a Ele (Gênesis 2:17), mas Satanás às vezes usa até mesmo coisas boas para nos afastar da vontade de Deus. “Vendo a mulher que a árvore era boa para se comer, agradável aos olhos e árvore desejável para dar entendimento, tomou-lhe do fruto e comeu e deu também ao marido, e ele comeu” (Gênesis 3:6). Já reparou que Eva foi tentada nas três áreas principais relacionadas em 1 João 2:16? 1) A concupiscência da carne — “boa para se comer”; 2) A concupiscência dos olhos — “agradável aos olhos”; 3) A soberba da vida — “para dar entendimento”. Estas são as mesmas áreas usadas por Satanás para nos deixar mal com Deus e com os outros — desejo de satisfazer nossos apetites físicos, desejo por coisas materiais e desejo de impressionar os outros com nossa importância.
Em vez de fugir da tentação, como mais tarde a Escritura nos exorta a fazer, Eva flertou com ela. Ela tinha tudo o que alguém poderia desejar, mas ficou ali e permitiu que sua mente pensasse na única coisa que ela não tinha, até que isso se tornou uma obsessão e fez sua alegre lua de mel chegar a um final infeliz. Desde então, esse mesmo tipo de desejo incontrolável tem acabado com a lua de mel de muitas pessoas. Maridos às vezes desperdiçam o dinheiro do supermercado com materiais de lazer, passatempos, carros e roupas. Esposas às vezes levam o marido a ganhar mais dinheiro para poderem ter coisas maiores, melhores e mais caras. E os bens materiais deste mundo acabam causando a separação entre eles. Quando permitimos que a nossa mente cobice coisas materiais, Deus chama isso de idolatria (Colossenses 3:5). E Ele nos exorta a fugir dela: “Portanto, meus amados, fugi da idolatria” (1 Coríntios 10:14).
Eva não fugiu. Ela “tomou-lhe do fruto e comeu” (Gn. 3:6). O texto não é claro, mas as palavras “deu também ao marido” talvez impliquem em que Adão a observava. Não temos ideia do por que ele não tentou impedi-la ou por que não se recusou a segui-la em seu pecado. Mas o que sabemos é que ele falhou lamentavelmente com ela nessa ocasião. Ele negligenciou a liderança espiritual que Deus queria que ele tivesse e, em vez disso, ele deixou Eva conduzi-lo ao pecado. Que influência poderosa tem uma mulher sobre seu marido! Ela pode usar sua influência para desafiá-lo a novos patamares de realizações espirituais ou para arrastá-lo às profundezas da vergonha. Deus deu Eva a Adão para ela ser sua auxiliadora, mas seu coração ansioso o destruiu.
Juntos, eles esperaram pelas novas delícias da sabedoria divina prometidas por Satanás. Em vez disso, uma sensação horrorosa de culpa e vergonha tomou conta deles. Seu espírito morreu no mesmo instante (Gênesis 2:17), e seu corpo físico começou um lento processo de degeneração que estragaria a bela obra-prima de Deus e, no final, acabaria na morte física. Era sobre isso que Paulo falava quando disse: “Portanto, assim como por um só homem entrou o pecado no mundo, e pelo pecado, a morte, assim também a morte passou a todos os homens, porque todos pecaram” (Romanos 5:12). Esse é o jeito do pecado. Promete demais e entrega de menos. O pecado promete liberdade, sabedoria e prazer, mas gera escravidão, culpa, vergonha e morte.
De repente, a nudez deles se tornou símbolo do seu pecado (Gênesis 3:17). Ela os expôs abertamente aos olhos penetrantes do Deus Santíssimo. Eles tentaram se cobrir com folhas de figueira, mas isso não era aceitável. Mais tarde Deus revelaria que a única cobertura adequada para o pecado envolveria o derramamento de sangue (Gênesis 3:21; Levítico 17:11; Hebreus 9:22).
Isso nos leva, finalmente, ao doloroso desfecho. O pecado vem acompanhado de consequências desastrosas, estejamos ou não dispostos a admitir nossa culpa. Adão jogou a culpa pela sua parte na tragédia sobre Eva e Deus: “A mulher que me deste por esposa, ela me deu da árvore, e eu comi” (Gênesis 3:12). Eva disse que foi enganada pela serpente (Gênesis 3:13). Quase da mesma forma, sempre tentamos jogar a culpa pelos nossos problemas conjugais em outra pessoa. “Se ela parasse de me encher a paciência, eu poderia…”; “Se ele me desse mais atenção, eu poderia…” Mas Deus responsabilizou os dois pelo que aconteceu, da mesma forma que Ele também nos responsabiliza pela nossa parte. E, geralmente, os dois lados são culpados. Deus quer que enfrentemos as consequências com honestidade, sem fazer rodeios.
As consequências foram quase maiores do que Adão e Eva poderiam suportar. Para Eva, a dor do parto seria um lembrete constante do seu pecado. Além disso, ela iria experimentar o desejo insaciável por seu marido, um desejo agudo de estar com ele, de ter sua atenção, sua afeição e sua segurança. Sua carência seria tão grande que seu marido pecador raramente estaria disposto a atendê-la.
E, finalmente, a autoridade que Adão tinha sobre ela desde a criação foi reforçada com a regra: “e ele te governará” (Gn. 3:16). Nas mãos de um homem pecador, essa regra às vezes resultaria num domínio cruel e impiedoso sobre ela — desrespeito pelos seus sentimentos e desprezo pelas suas opiniões. Eva, sem dúvida, aguçada pelo pecado, devia se encher de rancor quando Adão se afastava dela, lhe dava menos atenção e ficava mais ocupado com outras coisas. Amargura, ressentimento e rebelião começaram a tomar conta da sua alma.
Para Adão, cultivar o solo tornou-se uma tarefa interminável e tediosa. A ansiedade tomou conta da sua capacidade de prover o sustento da sua família, deixando-o agitado e irritado, e menos atencioso às necessidades de sua esposa. Como resultado, o conflito entrou em seu lar. O pecado sempre traz tensão, briga e conflito. E isso nunca foi tão dolorosamente evidente para Adão e Eva do que quando eles estavam ao lado do primeiro túmulo da história da raça humana. Seu segundo filho perdera a vida numa terrível briga de família. A lua de mel tinha acabado!
Esta seria a história mais triste que já se contou, não fossem os raios gloriosos de esperança com os quais Deus iluminou as trevas. Dirigindo-se a Satanás, ele disse: “Porei inimizade entre ti e a mulher, entre a tua descendência e o seu descendente. Este te ferirá a cabeça, e tu lhe ferirás o calcanhar” (Gênesis 3:15). Deus prometeu que o descendente da mulher, uma criança nascida na raça humana, destruiria as obras do diabo, inclusive o caos que ele tinha causado no lar. Esta é a primeira profecia bíblica a respeito da vinda do Redentor. E Ele já veio! Ele morreu pelos pecados do mundo. Seu sangue perfeito é a cobertura satisfatória para os pecados de cada ser humano que nEle crê. Ele nos dá o Seu perdão gratuitamente e nos restaura pelo Seu favor. E Ele nos concede a Sua força para nos ajudar a vencer o nosso pecado.
Ele pode até nos ajudar a superar as consequências do pecado em nossos relacionamentos conjugais. Ele pode dar aos maridos o mesmo amor terno e a mesma consideração abnegada que Adão teve por Eva antes de eles pecarem. Ele pode dar às esposas a mesma solicitude encorajadora e a mesma submissão afetuosa que Eva tinha para com Adão antes da queda. Em outras palavras, a lua de mel pode recomeçar. Mas, primeiro, é preciso receber Jesus Cristo como Salvador. Não há esperança de um relacionamento conjugal se tornar tudo o que pode sem que ambos, marido e esposa, recebam a garantia do perdão e da aceitação de Deus. Esta garantia só pode ser experimentada quando reconhecemos o nosso pecado e colocamos a nossa confiança no sacrifício perfeito de Jesus Cristo na cruz do Calvário, o qual nos libertou da condenação eterna merecida pelo nosso pecado.
Se você tem alguma dúvida, acabe com ela agora. Com toda sinceridade e franqueza, ore assim: “Senhor, reconheço meu pecado diante de Ti. Creio que Jesus Cristo morreu para me livrar da culpa do meu pecado, da pena pelo meu pecado e do controle do pecado em minha vida. Eis-me aqui, agora ponho minha confiança nEle como meu Salvador pessoal e O recebo em minha vida. Graças Te dou, Senhor Jesus, pois entraste na minha vida e perdoaste o meu pecado”. Quando você toma esta decisão, o caminho fica livre para Deus encher o seu coração da Sua ternura e do Seu amor, tirar o seu egoísmo e a sua teimosia, e lhe dar uma preocupação abnegada pelas necessidades do seu cônjuge. E você ainda pode desfrutar um pouquinho do paraíso.
Vamos conversar sobre isso
- A questão da salvação eterna está bem resolvida na sua cabeça? Se não, existe alguma razão para você não resolvê-la agora?
- Quais ingredientes que fizeram do casamento de Adão e Eva uma “lua de mel” podem ajudar no seu casamento?
- De que forma Satanás pode usar o desejo de satisfazer as necessidades físicas para afetar o relacionamento entre marido e mulher atualmente? E o desejo por coisas materiais? E o desejo de ser reconhecido pelos outros?
- De que forma uma esposa pode desafiar o marido a objetivos mais elevados? De que maneira uma esposa pode enfraquecer ou destruir seu marido?
- O que maridos e esposas podem fazer para não jogar a culpa de seus problemas um no outro?
- O que o marido pode fazer para satisfazer a tremenda carência de atenção e carinho de sua esposa?
Tradução: Mariza Regina de Souza
Related Topics: Christian Home, Marriage
2. Sim, Meu Senhor — A História de Abraão e Sara
Related MediaDeus disse a Eva: “o teu desejo será para o teu marido, e ele te governará” (Gênesis 3:16). Isso foi parte das dificuldades causadas à mulher pelo pecado, e é interessante observar que os principais relacionamentos entre marido e mulher que se seguem nas Escrituras ilustram a submissão da esposa ao governo do marido. Sara é elogiada duas vezes pelos escritores do Novo Testamento: uma por sua fé (Hebreus 11:11) e outra por sua submissão ao marido (1 Pedro 3:5-6). O apóstolo Pedro foi ainda mais longe quando disse que ela “obedeceu a Abraão, chamando-lhe senhor”.
Em nossa cultura, nem sonharíamos em pedir a uma esposa que chamasse o marido de “senhor”, mas, naquela época, essa era a forma de Sara expressar sua submissão. Por mais estranho que pareça, estes dois princípios, fé e submissão, realmente andam juntos. Para a esposa, submissão é, basicamente, crer que Deus opera por meio do seu marido para realizar aquilo que é melhor para ela. E esta é a história da vida de Sara com Abraão.
Em primeiro lugar, vamos examinar a fonte da fé. A história começou em Ur, próspera metrópole perto da antiga costa do Golfo Pérsico. Um homem, pelo menos, se enchia de repulsa diante da idolatria e do pecado daquela cidade, pois havia conhecido o único Deus vivo e verdadeiro: “Ora, disse o SENHOR a Abrão: Sai da tua terra, da tua parentela e da casa de teu pai e vai para a terra que te mostrarei; de ti farei uma grande nação, e te abençoarei, e te engrandecerei o nome. Sê tu uma bênção! Abençoarei os que te abençoarem e amaldiçoarei os que te amaldiçoarem; em ti serão benditas todas as famílias da terra” (Gênesis 12:1-3). Armado com essa poderosa promessa, Abraão levantou acampamento e, com Tera, seu pai, Ló, seu sobrinho, e Sara, sua esposa, deu início à longa jornada para o norte, ao longo do crescente fértil, rumo à cidade de Harã.
Mudar-se não é divertido, principalmente quando a empresa de mudanças é um camelo ou uma mula, e especialmente quando você nem sabe para aonde vai! “Pela fé, Abraão, quando chamado, obedeceu, a fim de ir para um lugar que devia receber por herança; e partiu sem saber aonde ia” (Hebreus 11:8). Talvez isso bem mais difícil para a mulher do que para o homem. Sara não é mencionada neste versículo, mas sua fé está ali, tão firme quanto a de Abraão. Ela sabia que Deus a sustentaria durante aquela árdua jornada e mostraria a seu marido o lugar que Ele havia escolhido para eles.
Sara não era uma cabeça-oca, fraca, sem personalidade, excessivamente dependente. Seus pais lhe deram o nome de Sarai, e os nomes tinham significado no antigo mundo bíblico. O dela queria dizer “princesa”. Talvez seu nome descrevesse sua grande beleza, a qual é mencionada duas vezes no relato inspirado (Gênesis 12:11, 14). É possível também que descrevesse sua criação, sua educação refinada, seu encanto e suas maneiras graciosas. Quando Deus mudou seu nome para Sara, Ele não retirou a conotação de princesa, mas acrescentou a dignidade de ser mãe. Nesse contexto, ela é chamada de “a mãe das nações” (Gênesis 17:15-16, ARC).
Sara era uma mulher inteligente e capaz. Mas, quando se casou com Abraão, ela teve de tomar uma decisão. Ela estabeleceu como missão ajudar o marido a realizar os propósitos de Deus para ele. Isso não foi fraqueza. Foi a vontade de Deus para a vida dela: a verdadeira submissão bíblica. Algumas esposas têm sistematicamente sabotado o plano divino para o marido por não estarem dispostas a crer em Deus e se entregar à Sua sabedoria. Elas simplesmente não acreditam que Deus use seu marido para fazer o que é melhor. Elas acham que precisam colaborar com Deus tentando dominar o marido.
Parece que o pai de Abraão não quis prosseguir quando eles chegaram a Harã. Ele era idólatra (Josué 24:2), e a cidade de Harã lhe convinha perfeitamente para passar o resto da vida. Ele atrasou os planos de Deus para Abraão, mas não pôde destruí-los. Com a morte de Tera, Abraão, então com 75 anos de idade, deixou Harã e foi para a terra que Deus lhe prometera (Gênesis 12:4). Foi outra mudança para um lugar desconhecido, mas ao lado dele estava Sara, uma mulher de submissão e fé (Gênesis 12:5). Os dias por vir veriam sua fé severamente testada e sua submissão, duramente provada.
Em segundo lugar, vamos explorar as contínuas lutas da fé. A fé cresce quando está sob ataque. Quem ora para Deus afastar seus problemas pode estar pedindo uma vida espiritual deficiente. Às vezes, a nossa fé vacila diante do estresse, mas quando reconhecemos nossas falhas e aceitamos o perdão de Deus, mesmo essas falhas podem contribuir para o nosso crescimento espiritual. Abraão e Sara são elogiados nas Escrituras pela sua grande fé, mas suas falhas foram registradas para nossa instrução e encorajamento.
O primeiro ataque veio logo após eles terem entrado em Canaã. Havia grande fome na terra e Abraão decidiu deixar o lugar que Deus lhe prometera, fugindo para o Egito (Gênesis 12:10). Se ele tivesse consultado Sara, ela poderia ter-lhe mostrado a tolice de sua decisão, mas, como muitos homens, ele levou adiante seu plano sem levar em conta as dificuldades que poderia causar a ela. Muitos homens não gostam de pedir conselho à esposa. Eles acham que sua autoridade lhes dá a prerrogativa de fazer o que bem entendem sem conversar com a esposa para chegar a um acordo mutuamente aceitável. Eles receiam que elas encontrem falhas em sua lógica ou desmascarem seu egoísmo tacanho. Por isso, seguem em frente com seus planos e toda família acaba sofrendo com isso.
Quando se aproximaram do Egito, Abraão disse à esposa: “Ora, bem sei que és mulher de formosa aparência; os egípcios, quando te virem, vão dizer: É a mulher dele e me matarão, deixando-te com vida. Dize, pois, que és minha irmã, para que me considerem por amor de ti e, por tua causa, me conservem a vida” (Gênesis 12:11-13). Isso foi um tributo à beleza de Sara, a qual, aos 65 anos de idade, ainda era tão irresistível que Abraão pensou que os egípcios pudessem matá-lo por causa dela. E a beleza de Sara não estava só nos olhos dele. “Tendo Abrão entrado no Egito, viram os egípcios que a mulher era sobremaneira formosa. Viram-na os príncipes de Faraó e gabaram-na junto dele; e a mulher foi levada para a casa de Faraó” (Gênesis 12:14-15). Mesmo achando que eles o matariam para ficar com ela, Abraão tinha certeza de que o tratariam como convidado de honra se pensassem nela como sua irmã. E ele não estava errado. Eles lhe deram muitos servos e animais por causa dela (Gn. 12:16). Bem, tecnicamente, Sara era sua irmã, sua meia-irmã (Gn. 20:12). Esse tipo de casamento não era incomum naquela época. Mas o que Abraão disse a faraó era apenas meia-verdade, e meias-verdades são mentiras nas coisas de Deus. Deus não pode aceitar o pecado.
Por que Sara consentiu com esse plano pecaminoso? Este não seria o caso onde a obediência a Deus era melhor que obediência ao marido? Creio que sim. A esposa não tem obrigação de obedecer ao marido quando essa obediência compromete a vontade claramente revelada de Deus (cf. Atos 5:29). Sara tinha uma boa justificativa para não obedecer ao marido. Mas isso não mostraria o quão profunda era sua fé e sua submissão. Sara acreditava na promessa feita por Deus a Abraão de que ele seria pai de uma grande nação. Já que eles ainda não tinham filhos, ela era dispensável, mas Abraão tinha de viver e ter filhos, mesmo se fosse com outra mulher.
Talvez ela também acreditasse que Deus interviria e a livraria antes de acontecer alguma imoralidade, o que era bastante provável, dado o tamanho do harém de faraó. Da mesma forma, talvez ela acreditasse que Deus a uniria novamente ao marido e os resgataria das mãos de faraó. E, devido ao que ela acreditava, ela acabou se submetendo. Deus os teria protegido mesmo sem o plano egoísta de Abraão, mas a fé em Deus e a submissão de Sara ao marido são lindamente ilustradas nesta narrativa do Antigo Testamento. O verdadeiro teste para a submissão de uma esposa pode vir quando ela sabe que o marido está cometendo um erro.
É difícil imaginar como um homem pode descer tanto quanto Abraão nesta ocasião. Até o rei pagão o censurou pelo que ele fez (Gênesis 12:18-20). Abraão falhou miseravelmente com Sara, mas Deus foi fiel a ela. Ele honrou sua fé e a livrou. Deus nunca abandona quem confia nEle. Nós poderíamos pensar que, depois dessa experiência, a lição sobre o cuidado soberano de Deus teria ficado gravado de forma tão indelével na alma de Abraão, que ele nunca mais comprometeria sua esposa para se proteger. Mas ele comprometeu. Cerca de vinte anos mais tarde, ele fez exatamente a mesma coisa com Abimeleque, rei de Gerar (Gênesis 20:1-8). Isso mostra como um fiel pode ser fraco e sem fé. Há pecados que talvez achemos que nunca mais iremos cometer, mas é preciso ter muito cuidado, pois é exatamente aí aonde Satanás vai nos atacar. O surpreendente é que Sara foi novamente submissa, e novamente Deus a livrou, mais uma evidência da sua fé e da fidelidade de Deus.
Outro motivo de grande tensão para a fé de Abraão e Sara é revelado nesta afirmação: “Ora, Sarai, mulher de Abrão, não lhe dava filhos” (Gênesis 16:1). Em breve Deus mudaria o nome de Abrão para Abraão, de “pai exaltado” para “pai de uma multidão”. Mas como Abraão poderia ser pai de uma multidão quando nem tinha filho? Agora era a vez de Sara usar a engenhosidade humana para dar um jeito na situação. Ela ofereceu a Abraão sua escrava egípcia, Agar, para que ele tivesse um filho com ela. Sua sugestão, temos de admitir, mostrou que ela acreditava que Deus manteria Sua palavra e daria um filho a Abraão. Obviamente, ela foi motivada por seu amor a Abraão e pelo desejo de ele ter um filho. E, dividir o marido com outra mulher, deve ter sido um dos maiores sacrifícios que ela poderia fazer. Mas esse não era o jeito de Deus. Era só mais uma solução carnal. E o jeito de Deus sempre é o melhor, mesmo quando Ele não faz aquilo que achamos necessário naquele momento.
Muitas vezes, nós, terráqueos preocupados com o tempo, ficamos ressentidos com a demora de Deus e cuidamos do assunto pessoalmente, em geral, para nossa própria tristeza. Se aprendêssemos a manter a confiança em Deus quando a situação parecesse ruim, pouparíamos a nós mesmos de muito sofrimento.
Esse pecado impulsivo afetou o relacionamento de Abraão e Sara. Agar engravidou e acabou se tornando orgulhosa e incontrolável. Sara jogou a culpa em Abraão, quando, na verdade, a ideia foi dela mesma. Depois, ela tratou Agar com rispidez, e sua grosseria revelou a amargura e o ressentimento da sua alma. Enquanto isso, Abraão se esquivava da sua responsabilidade. Antes de tudo, ele deveria ter dito “não” ao plano pecaminoso de Sara. Mas agora ele lhe diz para cuidar do problema sozinha, fazer o que quiser e parar de encher a paciência dele com isso (Gênesis 16:6).
É difícil para uma esposa ser submissa a um banana, um homem que não enfrenta seus problemas, fica em cima do muro e se esquiva de suas responsabilidades. Não há a quem se submeter, não há liderança a seguir. A esposa não pode ajudar o marido a cumprir o propósito de Deus para a vida dele quando ela nem sabe o que ele pretende.
Até mesmo grandes homens e mulheres de fé têm seus momentos de fraqueza. E, para Abraão e Sara, não houve momento pior do que quando eles se riram de Deus. Os dois riram. Deus disse a Abraão que abençoaria Sara e a faria mãe de nações. Reis de povos procederiam dela. Abraão se prostrou com o rosto em terra e se riu, dizendo: “A um homem de cem anos há de nascer um filho? Dará à luz Sara com seus noventa anos?” (Gênesis 17:17). Abraão tentou fazer Deus aceitar Ismael como seu herdeiro, mas Deus lhe disse: “De fato, Sara, tua mulher, te dará um filho, e lhe chamarás Isaque; estabelecerei com ele a minha aliança, aliança perpétua para a sua descendência” (Gênesis 17:19).
A seguir, foi a vez de Sara. O Senhor apareceu na tenda de Abraão na pessoa de um visitante, e Sara o ouviu dizer: “Certamente voltarei a ti, daqui a um ano; e Sara, tua mulher, dará à luz um filho” (Gênesis 18:10). Ela estava escutando na porta da tenda, e se riu, dizendo: “Depois de velha, e velho também o meu senhor, terei ainda prazer?” (Gênesis 18:12). A propósito, foi assim que Pedro soube que ela chamou Abraão de “senhor”. A submissão estava ali, mas sua fé estava vacilante. As lutas da fé são reais e todos passamos por elas. Os dardos de dúvida lançados por Satanás parecem voar em nossa direção quase o tempo todo, e muitas vezes somos tentados a achar graça só de pensar em Deus resolvendo nossos problemas espinhosos.
Mas graças a Deus pelo triunfo final da fé. Creio que a reviravolta na fé relutante de Abraão e Sara ocorreu durante o último contato com o Senhor: “Por que se riu Sara?”, Deus prontamente perguntou. “Acaso, para o SENHOR há coisa demasiadamente difícil?” (Gênesis 18:13-14). Essas palavras incisivas e desafiadoras penetraram fundo naqueles corações vacilantes, e sua fé foi reavivada, fortalecida e solidificada. Houve mais um pequeno contratempo em Gerar (Gênesis 20:1-8), mas, basicamente, as coisas ficaram diferentes daí por diante.
De Abraão, o apóstolo Paulo escreveu: “E, sem enfraquecer na fé, embora levasse em conta o seu próprio corpo amortecido, sendo já de cem anos, e a idade avançada de Sara, não duvidou, por incredulidade, da promessa de Deus; mas, pela fé, se fortaleceu, dando glória a Deus, estando plenamente convicto de que ele era poderoso para cumprir o que prometera” (Romanos 4:19-21).
De Sara, o escritor aos Hebreus disse: “Pela fé, também, a própria Sara recebeu poder para ser mãe, não obstante o avançado de sua idade, pois teve por fiel aquele que lhe havia feito a promessa” (Hebreus 11:11). Sua fé foi recompensada; Sara teve um filho e eles o chamaram de Isaque, que significa “riso”. E Sara nos diz porque lhe deu esse nome: “Deus me deu motivo de riso; e todo aquele que ouvir isso vai rir-se juntamente comigo” (Gênesis 21:6). Seu sorriso de dúvida se transformou em um riso triunfante de alegria, a qual nós podemos compartilhar com ela.
Haveria também outros problemas para Abraão e Sara. A vida de fé nunca está livre de obstáculos. Agar e Ismael ainda estavam por perto para zombar de Isaque. E Sara ficou transtornada com isso. Quando viu Ismael caçoando do seu pequeno Isaque, parece que ela ficou descontrolada. Ela correu até Abraão e furiosamente exigiu: “Rejeita essa escrava e seu filho; porque o filho dessa escrava não será herdeiro com Isaque, meu filho” (Gênesis 21:10). Seria esta a mesma mulher exaltada no Novo Testamento por sua submissão e obediência? Sim, é ela mesma. Submissão saudável não impede alguém de expressar suas opiniões. A submissão doentia geralmente é motivada por baixa autoestima (“minha opinião não vale nada”), receio de enfrentar circunstâncias desagradáveis (“a única coisa que eu quero é paz”) ou para se esquivar de responsabilidade (“outro que tome a decisão; não vou levar a culpa”).
Pelo menos, Sara disse o que pensava. E, além do mais, ela estava certa! Em ficar transtornada, não; mas Ismael não devia ser herdeiro com Isaque, e Deus queria que Ismael saísse da família. Deus disse a Abraão para ouvir Sara e fazer tudo o que ela dissesse (Gênesis 21:12). Imagine só — mesmo quando Sara ficou perturbada, Deus queria que Abraão aceitasse seu conselho. Deus sempre quer usar as esposas para corrigir os maridos, para aconselhá-los, amadurecê-los, ajudá-los a resolver seus problemas e dar-lhes discernimento. É para isso que são auxiliadoras.
Alguns maridos fazem a esposa se sentir como uma pessoa ignorante, cujas ideias são ridículas e cujas opiniões não valem nada. O marido que faz isso é quem é o verdadeiro ignorante. Ele está perdendo o melhor de Deus para ele. Se a esposa diz ao marido que o casamento está com problemas, Deus quer que ele a ouça — ouça sua avaliação da situação, ouça as mudanças que ela acha devem ser feitas, ouça quando ela tenta dividir seus sentimentos e necessidades — e então faça alguma coisa construtiva sobre isso. Um dos principais problemas nos casamentos cristãos da atualidade é que os maridos são orgulhosos demais para admitir quando há alguma coisa errada e teimosos demais para tomar uma atitude. Talvez Deus queira ensiná-los por meio de sua esposa.
A escrava e o filho finalmente foram despachados. Ismael já tinha idade suficiente para sustentar sua mãe e Deus lhe deu habilidade com o arco (Gênesis 21:20). Com aquela mulher irritante fora do caminho, o pequeno e feliz trio familiar desfrutou durante algum tempo do companheirismo e da fé sem empecilhos. Mas a pior de todas as provações ainda estava por vir. “Depois dessas coisas, pôs Deus Abraão à prova” (Gênesis 22:1). Esta ia ser uma provação bastante incomum. Deus disse: “Toma teu filho, teu único filho, Isaque, a quem amas, e vai-te à terra de Moriá; oferece-o ali em holocausto, sobre um dos montes, que eu te mostrarei” (Gênesis 22:2). O nome de Sara não aparece nesse capítulo e raramente a mencionamos quando falamos sobre o assunto. Mas, com certeza, ela sabia o que estava para acontecer. Provavelmente, ela os ajudou na preparação para a viagem. Ela viu a lenha, o fogo, e a faca; ela viu o filho, Isaque, e viu Abraão, um olhar de agonia franzindo sua testa envelhecida. Mas não viu nenhum animal para o sacrifício. A Escritura diz que Abraão acreditou que Deus poderia até ressuscitar Isaque dos mortos (Hebreus 11:19). Sara também deve ter acreditado.
Ela os viu desaparecer no horizonte e, embora seu coração de mãe estivesse arrasado, ela não proferiu sequer uma palavra de protesto. Esta, provavelmente, foi a maior demonstração da sua fé em Deus e de submissão à vontade e propósito do marido. “Pois foi assim também que a si mesmas se ataviaram, outrora, as santas mulheres que esperavam em Deus, estando submissas a seu próprio marido, como fazia Sara, que obedeceu a Abraão, chamando-lhe senhor, da qual vós vos tornastes filhas, praticando o bem e não temendo perturbação alguma” (1 Pedro 3:5-6). A esposa cristã não precisa ter medo de ser submissa quando sua esperança está em Deus. Ele será fiel à Sua Palavra e usará a obediência dela para fazer aquilo que é melhor para ela.
Sara foi uma daquelas mulheres de quem o rei Lemuel falou que faziam bem e não mal ao marido todos os dias da sua vida (Provérbios 31:12). Uma mulher só pode ser esse tipo de esposa quando crê que nada é difícil demais para Deus, e quando crê que Deus pode até usar os erros do seu marido para glorificar a Si mesmo e abençoar a vida deles. E um homem só pode ser digno de uma esposa tão submissa, quando aprende a seguir a orientação de Deus, em vez de ir atrás de seus objetivos egoístas. Tal homem sabe que não tem autoridade para garantir sua posição de liderança. Isso lhe foi dado por Deus. Por isso, ele a aceita como um dever sagrado, exercendo sua autoridade com submissão total a seu Senhor e consideração desvelada por sua esposa e por aquilo que é melhor para ela.
Vamos conversar sobre isso
1. Para os maridos: Quais são os objetivos da sua vida? Já conversou sobre eles com sua esposa? Para as esposas: De que forma você pode ajudar seu marido a cumprir o propósito de Deus para ele?
2. Por que o marido deve buscar o conselho da esposa nas decisões que afetam a ela?
3. Em quais situações a mulher encontra mais dificuldade para ser submissa?
4. Como Deus espera que a esposa reaja quando sente que o marido não faz aquilo que é da vontade de Deus?
5. Para as esposas: Existe alguma área da sua submissão que seja motivada pela baixa autoestima, pelo receio de enfrentar circunstâncias desagradáveis ou para se esquivar de responsabilidade? Qual é a base da submissão saudável?
6. Como os maridos, às vezes, usam sua autoridade como um porrete para conseguir as coisas do seu jeito? O que podem fazer para evitar isso?
7. Tendo Deus dado o papel de liderança ao marido, quais, então, são suas obrigações para com sua esposa?
8. Para as esposas: Como Deus deseja que você expresse suas opiniões e desejos ao seu marido? Para os maridos: Como Deus espera que você reaja quando sua esposa está tentando lhe dizer alguma coisa?
Tradução: Mariza Regina de Souza
Related Topics: Christian Home, Marriage
La Revue Internet Des Pasteurs, Fre Ed 11, Edition du printemps 2014
Edition du printemps 2014
Sous la direction du
Dr Roger Pascoe, Président de
l’Institut pour la Prédication Biblique
Cambridge, Ontario, Canada
www.tibp.ca
Institut Biblique pour le Ministère Pastoral
Renforcer les capacités de l’Eglise dans la prédication biblique et le leadership
1ère Partie: La Préparation De La Prédication
“Le choix du texte et du thème”
Par: Dr. Roger Pascoe,
Président de l'Institut pour la prédication biblique,
Cambridge, Ontario, Canada
Continuons notre discussion sur le thème : «Préparation de la prédication: Le choix du texte et du thème». Le premier aspect dont nous avons discuté la dernière fois portait sur l’aide qu’un « programme de prédications » pourrait vous apporter dans la préparation de vos prédications.
Dans la présente édition de la Revue Internet des Pasteurs, je voudrais discuter de quelques principes bibliques et de bonnes pratiques en matière de choix de textes et sujets de prédication.
Quelques Principes Bibliques Pour Le Choix Des Textes Et Themes
Dans le mot d’au revoir de Paul aux anciens de l’église d'Ephèse (Act 20, 28-30), il présente au moins trois principes qui doivent régir un ministère de prédication si nous voulons nous acquitter fidèlement de notre responsabilité qui est de prêcher tout le conseil de Dieu (Actes 20:27).
1. Le Principe De Comprendre La Portée De Votre Ministère Prédication
Paul énonce un principe biblique en rapport avec la nature et le contenu de ce que nous devons prêcher. À Ephèse, Paul a prêché des messages d'évangélisation (21, 24-25) et des messages d’édification (20). En somme, la prédication de Paul a couvert ce qu'il appelle tout le conseil de Dieu (27), qui, pourrait-on dire, doit être le principe général pour tout ministère de prédication
Paul ne décrit pas pour nous le contenu et ne précise pas ce qu'il entend exactement par « tout le conseil de Dieu», mais l’on comprend évidemment que cela concerne toute l’étendue et l’intégralité de l’enseignement des Saintes Ecritures – l’entièreté de la vérité révélée par Dieu.
On peut dire que tout le conseil de Dieu comprend (a) «la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ» (21); (b) «l'évangile de la grâce de Dieu» (24); et (c) «le royaume de Dieu» (25). En d'autres termes, cela comprend probablement à la fois les messages d'évangélisation et les messages d'édification, d'exhortation, et de consolation. (1 Cor. 14:03).
Prêcher tout le conseil de Dieu c’est s’acquitter pleinement de toutes nos obligations en tant que prédicateurs. Ce que Paul souligne avec force ici c’est que, quelque soit le contenu ou la nature de sa prédication, il s’était pleinement et fidèlement acquitté de ses responsabilités, en sorte qu’il était «innocent du sang de tous les hommes» (26). Il n'avait pas été négligeant dans sa prédication, ni évité de proclamer certaines vérités – que ces vérités leur ait été agréables ou désagréables, reçues ou rejetées. Il avait laissé derrière lui (à Ephèse) le message complet et toute l’instruction qu’il fallait à l'église pour croitre par la suite (20).1
Par conséquent, pour prêcher tout le conseil de Dieu, vous devez ...
(A) Prêcher Fidèlement.
Cela signifie s'assurer que votre prédication a de la longueur (ou de la portée). Être pleinement engagé à proclamer la Parole de Dieu et le message de Dieu dans toute son envergure.
(B) Prêcher De Façon Complète.
Cela signifie s'assurer que votre prédication a de la largeur (ou de l’étendue). Intégrez la gamme complète de la vérité biblique (« tout » le conseil) afin de (i) édifier (enseigner) l'église; (ii) exhorter l'église; (iii) corriger ou réprimander l'église; (iv) fortifier l'église; (v) faire croitre l'église.
Lorsque vous prêchez « tout le conseil de Dieu» vous prêchez de façon exhaustive et complète en ce sens que vous instruirez les croyants dans la vérité de Dieu et donc les fortifiez dans «leur très sainte foi»; et vous invitez les incroyants à la repentance. La Parole de Dieu est applicable et efficace pour toutes les personnes dans toutes les situations (cf. 2 Tim. 3:14-17).
(C) Prêcher Avec Méthode.
Cela signifie s'assurer que votre prédication a de la profondeur (de la consistance). Soyez méthodique et systématique dans votre prédication. Étudiez soigneusement sa signification (ses implications). Assurez-vous de savoir ce dont vous parlez. Soyez précis. Prêtez attention aux détails.
(D) Prêcher De Façon Mesurée.
Cela signifie s'assurer que votre prédication a de l’équilibre afin que (i) vous ne privilégiez pas certains sujets ou textes au détriment des d'autres; (ii) vous exposez toutes les facettes de la vérité de la Parole; (iii) vous déclarez ce qui est nécessaire, pas forcement ce qui est souhaité ou désiré. Cela signifie rechercher sous la direction du Saint-Esprit le texte approprié pour la circonstance particulière.
Il faut donc comprendre le principe biblique de la portée de votre prédication. Ensuite, nous avons ...
2. Le Principe De Mettre En Pratique Ce Que Vous Prêchez
Votre prédication et votre enseignement seront impuissants s’ils ne sont pas confirmés par votre exemple personnel. Ainsi donc :
- mettez en pratique l'humilité personnelle. Paul dit qu'il a servi le Seigneur «en toute humilité» (19)
- mettez en pratique la responsabilité pastorale. Paul dit: «je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous.» (31). Nous avons des responsabilités pastorales, et cela inclut la réprimande ou la discipline.
- Pratiquez l'intégrité personnelle. «ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi.» (34-35). En d'autres termes, Paul n'était pas dans le ministère pour l'argent ou des avantages personnels, mais il a pourvu à ses propres besoins et pour ceux qui étaient dans le ministère avec lui.
Le troisième principe de choix des textes et des thèmes c’est ...
3. Le Principe De Développer Des Leaders Par Votre Prédication
Ce que vous prêchez et enseignez a un impact direct sur les responsables de votre église - leur spiritualité, leur style, leur formation, leur encadrement, etc. Préparer les responsables dans l'église, selon l'apôtre Paul, consiste à: les nommer (28), les équiper (28-31), les exhorter (31), et de leur confier la responsabilité de paître l'église (32).
Lorsque vous prêchez tout le conseil de Dieu et que vous le mettez en pratique dans votre propre vie, vous pourrez efficacement préparer et former d'autres responsables dans la même voie.
4. Conclusion
Si vous prêchez tout le conseil de Dieu votre prédication aura un impact profond sur votre église, organisation missionnaire, ou autre ministère chrétien. Vous laisserez derrière vous un héritage durable. Vous enracinerez votre organisation dans la vérité. Vous formerez vos responsables à gérer l’œuvre dans la crainte de Dieu. En conséquence, vous ne serez jamais confus, ni n’éprouverez aucun regret au sujet de votre prédication.
En plus de ces principes bibliques pour le choix textes et thèmes, permettez-moi de suggérer une liste de ...
Bonnes Pratiques Pour Le Choix Des Textes Et Des Themes
1. Choisissez Vos Textes Et Vos Thèmes Dans La Prière
La prière est la seule base solide pour le choix des textes et de thèmes de prédication. La prière préserve des dangers et des craintes liés aux programmes de prédication (voir numéro précédent) - à savoir que ces programmes proviendront de la chair et non de l'Esprit. La planification du ministère qui se fait dans la prière reconnaît et se soumet à la souveraineté de Dieu et la direction du Saint-Esprit.
Assurez-vous de placer vos programmes de prédication sous l'autorité de l'Esprit. Que vous prêchez message par message, par série, ou que vous préparez votre prédication sur une base trimestrielle, annuelle, ou sur une base thématique, vos prédications doivent être planifiées dans la prière sous la direction du Saint-Esprit.
Assurez-vous de consacrer du temps pour cela. Faites-en une priorité. Priez intentionnellement au sujet de ce que vous devez prêcher au cours de la semaine, de l’année, ou de la saison à venir (par exemple Noël ou Pâques). Attendez vous à Dieu – soyez sensible à sa direction autant pour une série que pour un seul message.
2. Choisissez Vos Textes Et Thèmes En Fonction De Priorités Préétablies
Le processus de planification commence par l'établissement des priorités pour votre église. Les responsables d’église se doivent d'établir un plan pour l’assemblée dans son ensemble et pour les sous groupes au sein de l’assemblée, et cela en fonction d’un certain nombre de priorités et objectifs qu'ils ont décidé dans la prière de poursuivre. Beaucoup trop d’églises n'ont pas de programmes pour leur prédication et leur ministère d’enseignement. Et ils se demandent pourquoi leurs gens sont si spirituellement immatures, ou bibliquement illettrés.
Les priorités suivantes constituent les plus importantes :
(A) Etablissez Des Priorités Bibliques
Priorité biblique n°1: Prêcher Christ. Christ est le thème central de la Bible. Paul a dit: «nous, nous prêchons Christ crucifié» (1 Cor 1:23; 2:02; cf. Col 1:28) - C'est à dire «l'Évangile» (Rom. 1:16). C’est là le point focal de toute la Bible et, par conséquent, chaque sermon doit, d’une manière ou d’une autre, se rapporter à ce thème.
Priorité Biblique n°2: Prêcher la Foi. Il s’agit là des doctrines centrales de la Bible - c'est à dire la vérité de l'Évangile; «la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.» (Jude 3); l'ensemble des vérités qui constituent l'essence de la foi chrétienne. Vous pouvez faire une liste de ces doctrines centrales à partir de livres de théologie biblique ou systématique, ou à partir de votre propre étude des Saintes Ecritures.
Priorité biblique n°3: Prêcher la Parole. Le choix de texte doit tenir compte de tout le conseil de Dieu - toute l’étendue des Saintes Ecritures, puisque Dieu nous les a données dans leur entièreté pour être ainsi prêchées. Vous ne pourrez peut être pas prêcher la Bible toute entière au cours de votre vie, mais l’essentiel c’est que preniez en compte la diversité et la profondeur des Saintes Ecritures. Et pour ce faire, faites en sorte de prêcher sur des textes de l'Ancien et du Nouveau Testament, sur des personnages, des doctrines, des récits historiques, des écrits prophétiques, des livres de sagesse, des épîtres, les évangiles, etc.
(B) Etablissez Des Priorités Pratiques
Le choix de texte dépend aussi des circonstances qui se produisent de jour en jour. Ainsi, il n'y a pas de modèle préétabli à suivre, hormis la nécessité de mette en œuvre les priorités bibliques en tenant compte des priorités pratiques du ministère - c'est à dire faire le lien entre la réalité des besoins dans votre assemblée et les principes de la prédication.
Tout cela est fonction de (a) votre ministère (par exemple jeunes, personnes âgées, évangélisation, etc.); (b) de votre don particulier (prédication prophétique, prédication d’évangélisation, etc.); et (c) du genre de circonstances dans lesquelles vous prêchez (cultes du dimanche, funérailles, mariages, etc.)
C’est donc la combinaison de trois composantes: (i) le don que Dieu vous a accordé; (ii) le ministère que Dieu vous a appelé à faire; et (iii) le message que Dieu vous a donné.
2eme Partie: Le Leadership - Etre Un Modele Selon Le Cœur De Dieu
«L’abandon de votre personne au Saint Esprit»
Par: Dr Roger Pascoe
L'Institut pour la prédication biblique
Cambridge, Ontario, Canada
Les leaders doivent être remplis et conduits par l'Esprit. Nous parlons souvent de la plénitude du Saint Esprit, mais qu'est-ce que cela signifie vraiment d'être rempli de l'Esprit? A quoi cela ressemble t-il dans la réalité? Comment obtenez-vous cette plénitude de l’Esprit et quelle différence cela fait-il dans votre vie? Comment est ce qu’une personne remplie de l'Esprit agit, interagit avec les autres, parle, pense, etc.?
Pour y répondre, nous irons dans Ephésiens 5 ; mais avant cela, je souhaite vous faire remarquer l'importance du sujet de l'Esprit Saint pour Paul dans l’épitre aux Éphésiens. Il parle du fait d’être scellé par l'Esprit (1:13); habité par l'Esprit (2:22); fortifié par l'Esprit (3:16); unis par l'Esprit (4:3); attrister l'Esprit (4:30); et être rempli de l'Esprit (5:18).
En outre, Paul évoque dans l’épitre aux Ephésiens cette question de la «plénitude» - la plénitude des temps (1:10); la plénitude de l'Église, corps du Christ (1:23); la plénitude de Dieu (3:19); la plénitude du Christ (4:13); la plénitude de l'Esprit (5:18).
Le mot grec est πληρωμα, ce qui peut être actif ou passif. Au sens actif il réfère à ce qui remplit, ce qui remplit jusqu’au bout. Au sens passif, il réfère à ce qui a été rempli ou complété. Le mot plénitude tel que Paul l’utilise, désigne ce qui est plein ou rempli de quelque chose; ou ce qui a été amené à la plénitude et à la finition; la somme totale, la pleine mesure, l'abondance (cf. Rm 11:25; 15:29; Colossiens 2:9; Ep 3:19. Jean 1:16), ou l'état de ce qui est complet (cf. Gal 4:04. Actes 13:52).
Eph. 5:18 introduit le sujet de la plénitude de l'Esprit dans le croyant, puis cela est développé par la suite jusqu'à 6 :20 en expliquant à quoi cela ressemble dans divers aspects de la vie (dans l'église, à la maison, au travail, et dans le monde).
Nous n’avons pas l’intention de faire ici une étude exhaustive de ce passage, mais c’est juste pour vous donner une idée de ce qu’est la plénitude de l'Esprit en théorie et dans la pratique. Premièrement ...
Ce Que Signifie Une VIe Remplie De L'esprit
Qu'est-ce que cela signifie d'être rempli de l'Esprit? Il est écrit: Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; (5:18). Le contexte c’est que l'insensé, la personne imprudente (5:15, 17) est contrôlée par ses passions (la chair), qui se manifeste bien souvent dans l'ivresse. D'autre part, la personne circonspecte, prudente, sage (5:15), qui comprend quelle est la volonté du Seigneur (5:17), est contrôlée par l'Esprit, qui se manifeste dans (a) une unité suscitée par l'Esprit dans l'église (5:19-21), (b) une harmonie inspirée par l'Esprit dans les foyers (5:22-6:04), (c) une collaboration motivée par l'Esprit dans le lieu de travail (6:5-9) , et (d) une victoire assurée par l'Esprit dans le monde (6:10-20).
Alors, quel est le lien entre être «enivré de vin» et être «rempli de l'Esprit?» C'est le contraste qu’il ya entre l'intoxication par l’alcool et l'intoxication spirituelle ; tous deux étant le résultat du fait d’être sous le contrôle d'une influence externe. Tout dépend de qui est au control dans notre vie. La personne ivre vit avec imprudence, contrôlée par la puissance de l'alcool. La personne spirituelle vit consciencieusement, contrôlée par la puissance de l'Esprit.
Tout dans la vie des gens ivres indique qu'ils sont sous l'influence d'une puissance extérieure à eux mêmes - qu'ils sont hors de control, dans leur façon de marcher, de parler, regarder et penser. D’autre part, tout dans la vie des personnes remplies de l'Esprit, indique qu'ils sont sous une autorité supérieure à eux-mêmes et qu'ils sont au control de leur façon de marcher, parler, regarder et penser.
Les personnes ivres acquièrent une joie temporaire, un oubli temporaire, un soulagement temporaire de la réalité par l'ivresse, mais tout s'estompe subitement, puis le cycle recommence. Mais de l’autre coté, les gens remplis de l'Esprit, n'ont pas à rechercher la joie parce qu'ils l'ont déjà. Ils n'ont pas besoin d'un faux substitut; ils ont l’original. Ils ne sont pas enivrés; ils sont remplis. Ils ne sont pas sous l'influence du vin, mais sous l'influence de l'Esprit. L'Esprit de Dieu les remplit d'une joie et d’une paix qui surpasse toute intelligence - leur vie en déborde.
Grammaticalement, l'expression «soyez remplis de l'Esprit» montre bien que:
- C’est pluriel – c’est adressé à toute l'Église, nous sommes tous inclus ;
- C’est un impératif - un commandement, une obligation, non pas une option ;
- C’est une forme passive - le Saint-Esprit nous remplit, nous ne sommes pas remplis de nous mêmes.
Il s'agit d'une construction grammaticale particulière. Comment pouvons-nous obéir à un ordre passif? C’est à la fois une forme passive et un commandement parce que ca revêt le sens suivant : «Laissez-vous être rempli ...». Nous devons permettre à l'Esprit Saint de le faire et en aucun cas l'empêcher de nous remplir. C’est un impératif en ce sens que nous devons et pouvons répondre à cela - ce n'est pas quelque chose qui se produit sans notre effort ou notre action. Et il est pour autant passif parce que c'est une chose que l'Esprit Saint accomplit.
- C’est un présent continu - «Continuez à être rempli». Nous avons été «scellé de l'Esprit» une fois pour toutes, mais nous devons être remplis en permanence en vivant selon les principes, pratiques et programmes de l'homme nouveau.
Alors, qu'est-ce que cela signifie donc d'être rempli de l'Esprit? A quoi cela ressemble t-il dans la réalité?
1. Ce Que La Plénitude De l'Esprit N'est Pas
La plénitude de l'Esprit n'est pas une sorte de phénomène dramatique - par exemple tomber à terre, convulser, ou émettre des sons étranges. Ce n'est pas une seconde bénédiction consécutive à la conversion. Ce n'est pas une expérience temporaire de la parole ou une vision extatique. Ce n'est pas non plus un processus progressif par lequel nous recevons progressivement plus de lui jusqu'à ce que nous soyons pleins de Lui, puisque tous les croyants le possèdent pleinement (pas en partie, comme s'il pouvait être divisée - voir Jean 3:34.).
Ce n'est pas la même chose qu’être «habité par l'Esprit», puisque tous les croyants sont habités au moment où ils reçoivent le salut (Rom. 8:9). Ce n'est pas la même chose que «le baptême de l'Esprit», puisque tous les croyants sont baptisés du Saint-Esprit au moment de leur conversion, quand ils font partie du corps du Christ. Ce n'est pas le même qu’être «scellé de l'Esprit», puisque c’est aussi un fait accompli (1:13). Nulle part il n’est ordonné aux croyants d’être habités, baptisés, ou scellés du Saint-Esprit. Le seul commandement c’est : «soyez rempli de l'Esprit.»
2. Ce Qu’est La Plénitude De l'Esprit
Etre rempli de l'Esprit c’est manifester ce que nous sommes en réalité. Nous sommes scellés du Saint-Esprit quand nous plaçons notre confiance en Christ et nous manifestons ce sceau en le laissant nous «remplir», en sorte qu'il est évident qui contrôle notre vie. Les disciples étaient si «remplis» de l'Esprit à la Pentecôte que tout le monde l’a su.
Quand il nous remplit, nous vivons dans la plénitude de sa présence et de sa puissance. Il nous permet de vivre selon l'homme nouveau, d’être centré sur Dieu, d’être des enfants de lumière (8-14), de vivre consciencieusement et d’utiliser notre temps à bon escient (15-16), de comprendre quelle est la volonté du Seigneur ( 17) ; louant Dieu (19-20) et vivant ensemble dans l'unité (21).
Etre rempli de l'Esprit c’est être contrôlé par le Saint-Esprit, c’est vivre dans la puissance de l'Esprit, c’est être sensible à l'action de l'Esprit, c’est s’abandonner à chaque instant à l'Esprit. Tout comme certaines personnes sont remplies de tristesse, de peur ou de colère au point que cette émotion prend le contrôle de leur vie, nous devons être si consommés par l'Esprit Saint au point qu'il ait le contrôle de nos vies. Lorsqu’il nous remplit, nous ne sommes pas sous notre propre control mais sous le sien - dominé par Lui, conquis et maîtrisé par Lui.
Etre rempli de quelque chose signifie qu'il n'y a plus de place pour autre chose. C'est la nature même de quelque chose qui est rempli- vous ne pouvez plus ajouter la moindre goute; si vous y arrivez, c’est que ce n’était pas rempli. Il en est de même de la plénitude de l'Esprit – il n’ya plus de place pour mon égo, pour le monde, ou pour la chair.
Et tout ce dont vous êtes rempli caractérise toute votre vie. Quelqu'un a fait remarquer que le chrétien qui est rempli de l'Esprit est comme un gant. Le gant sans la main est impuissant et inutile, puisque le gant ne fonctionne que lorsque la main le contrôle et l'utilise. Le seul travail du gant c’est le travail que fait la main – Le gant ne peut accomplir la moindre tâche sans la main, encore moins prendre le mérite ou se vanter de ce qu'il fait. De la même manière, un chrétien qui n'est pas rempli de l'Esprit ne peut faire mieux qu'un gant isolé de la main. Tout ce qui est fait sans l'Esprit n’a pas de valeur.2
Voici douze aspects ou des preuves qu’une personne est remplie de l'Esprit:
1. Vous confessez vos péchés.
2. Vous renouvelez votre esprit grâce à la puissance transformatrice de l'Esprit.
3. Vous êtes mort à soi-même; vous mortifiez la chair (Gal. 5:16, 24).
4. Vous présentez votre corps comme un sacrifice vivant (Romains 12:1).
5. Vous êtes centré sur Dieu, et n’êtes pas égocentrique.
6. Vous êtes de lumière, non pas ténèbres.
7. Vous prêtez attention à la manière dont vous vivez, vous n’êtes pas insouciant.
8. Vous vivez selon l'homme nouveau, et non pas l'ancien.
9. Vous vivez dans la pleine conscience de la présence personnelle du Seigneur; laissant Sa vie dominer la vôtre.
10. Vous vous remplissez de la Parole de Dieu afin que ses pensées soient vos pensées, ses standards vos standards, sa sainteté votre sainteté.
11. Vous marchez selon l'Esprit (Galates 5:25); laissant votre vie sous son control - chaque pensée et chaque décision.
12. Vous manifestez le fruit de l'Esprit qu'il produit en vous - l'amour, la joie, la paix, etc. (Gal. 5:22-23).
La vie remplie de l'Esprit se réalise le plus pleinement dans notre assemblée, lorsque nous sommes ensemble et que nous demeurons ensemble dans l'unité.
C’est là que la vie remplie de l'Esprit prend son sens. Dans les éditions ultérieures de la Revue Internet des Pasteurs nous allons continuer à développer la nécessité d’avoir une vie remplie de l'Esprit, la réalité pratique d’une vie remplie de l'Esprit, et l'action d’une vie remplie de l'Esprit.
3ème Partie: Meditation Biblique
«La Manne du matin»
Par le Dr Stephen F. Olford
Si vous et moi avions une conversation en privé, vous diriez probablement qu’il n’ya rien de plus recommandable que d’avoir un rendez-vous quotidien avec Dieu dans la Parole et la prière.
Et vous auriez raison, bien sûr. Sauf que cette communion quotidienne, ce «temps de méditation personnelle» avec Dieu, est bien plus qu’une pratique louable; il est absolument vital pour une vie de spiritualité durable, d’efficacité et d'amour. C’est le baromètre de la vie chrétienne.
Permettez-moi de défendre cette affirmation. Jésus a dit: «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» (Matthieu 4:4).
Lisez ce verset sans la comparaison négative et vous verrez de quoi l'homme est censé vivre. «L'homme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» Littéralement, cela signifie: «L'homme vivra de toute parole prononcée qui vient de Dieu.»
Il ne s’agit pas de la mémorisation de la Bible, encore moins de la Bible posée sur votre étagère ou dans votre bureau personnelle. C'est la parole que Dieu qui est dite à votre âme durant votre temps de prière et de méditation. C'est cela qui fait vivre l'homme. Vous pouvez être doctrinalement correct, et pourtant être spirituellement mort. La seule chose qui maintient la vie c’est la parole vivante de Dieu qu’il adresse à votre âme chaque jour.
Le temps de méditation personnelle est essentiel à la santé spirituelle, que soyez nouvellement converti ou un chrétien mature (voir 1 Pierre 2:2 et Héb. 5:14).
Le temps de médiation est essentiel pour la purification spirituelle. Il est vrai que vous êtes dès le départ purifié par le sang précieux, mais il vous faut revenir encore et encore à la croix pour votre restauration. Cette purification au jour le jour se fait dans la cuve de la Parole (cf. Ps 119:9; Jean 15:3; 17:17).
Le temps de méditation personnelle est également essentiel pour le conseil spirituel. Vous ne pourrez jamais connaître les vrais principes qui déterminent une vie de sainteté et de droiture tant que vous ne laissez pas la Parole de Dieu «habiter en vous abondamment» (voir Col 3:16 et Ps. 73:24).
Le temps de méditation personnelle est également essentiel pour vous équiper en vue du combat spirituel. L'exemple suprême est notre Seigneur Jésus-Christ lorsqu’il a rencontré Satan dans le désert. Je suis sûr que pendant quarante jours et nuits, il avait nourri son âme avec le livre du Deutéronome, et ainsi il pouvait donner ses coups d'épée à partir de son expérience personnelle de la Parole écrite.
Plus tard, Paul a exhorté les croyants d’Ephèse à prendre « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu...» (Eph. 6:17).
Toutefois, quoique ces raisons soient très importantes, ce n'est pas votre besoin - aussi grand soit-il, qui constitue la plus grande incitation à avoir un moment de médiation personnelle chaque jour, mais bien plus, c’est le fait que Dieu désire vous rencontrer. Ce n'est donc pas un simple devoir. C'est un privilège et un honneur.
Dieu dans le Christ, le Seigneur, a un temps de rencontre avec vous. Son cœur est attristé quand vous n’arrivez pas à respecter pas ce rendez vous. Il aspire, comme il l'a fait avec la femme de Samarie, de boire à nouveau de votre amour, votre dévotion et votre adoration (voir Jean 4:23, 24).
Je vous préviens que l'établissement d’un temps de méditation personnelle n'est jamais facile. En tant que serviteur de Dieu, je vous avouerai franchement que c'est plus difficile pour moi d'avoir mon temps de médiation maintenant que ce n'était le cas lorsque j'étais nouvellement converti. La raison c’est que ce qui compte vraiment a un coût.
Vous constaterez que les attaques les plus vicieuses de l’ennemi seront dirigées vers votre privation de ce moment quotidien avec votre Seigneur. Vous allez devoir défendre vigoureusement ce moment si vous tenez vraiment à le garder.
Quel que soit le domaine de votre ministère - que vous soyez pasteur, moniteur de l'école du dimanche, missionnaire, ou chrétien au bureau ou à la maison - à moins de réussir à maintenir votre temps de méditation personnelle, je vous donne peu de chances d’avoir une vie victorieuse.
A présent, je voudrais partager un certain nombre d’exigences pratiques et spécifiques qui me semblent incontournables pour un temps de méditation réussi.
D'abord, vous aurez besoin d'un endroit précis et d’une heure précise – cela va de soi. Mais ne dites jamais que vous ne pouvez pas avoir un moment de médiation parce vous n'avez pas un endroit ou un moment prédéfini. Reconsidérez l'exemple du Seigneur Jésus (voir Marc 1:35).
Ensuite, ayez une bible dont la taille est raisonnable, une bible dont vous n’aurez pas à faire de très grands efforts pour lire les écritures. Ne prenez pas l'habitude de vous réveiller le matin, et de faire votre lit tout en essayant, les yeux encore lourds de sommeil, de lire une bible imprimée en petits caractères. Ne restez même pas au lit ! Levez-vous et lavez votre visage, ou prenez une douche afin d’être pleinement en état d’alerte.
J'aime l'histoire de ce jeune étudiant à Cambridge qui voulait être un flambeau pour Dieu, mais il ne parvenait pas se lever tôt le matin. Il a donc positionné un réveil de telle manière que lorsque l'alarme sonnait, le dispositif décrochait du plafond une éponge remplie d'eau qui tombait sur son visage!
Une autre chose essentielle, c’est une liste de prière ou un cycle de prière, quelque chose qui vous rappelle une requête différente pour chaque jour. Ma femme et moi utilisons une qui se présente comme suit:
Lundi: «M» (pour Monday en anglais) est pour les missionnaires.
Mardi: «T» (Tuesday) est consacré à l'action de grâce (Thanksgiving) - c'est là que nous donnons au Seigneur des remerciements spéciaux pour ses merveilleuses réponses à nos prières.
Mercredi: «W» (Wednesday) est pour les travailleurs (Workers).
Jeudi: «T» est pour les Tâches - notre travail à l'église, le ministère que Dieu nous a donné.
Vendredi: «F» est pour nos Familles.
Samedi: «S» est pour les Saints - et en particulier les jeunes chrétiens, afin que le Christ soit formé en eux.
Dimanche: «S» est pour les pécheurs (Sinners) et en particulier, les activités d’évangélisation dont nous sommes responsables.
Ensuite, vous devriez avoir ce que j'appelle un carnet de note pour méditation personnelle. Je crois que les idées et pensées qui vous viennent durant la méditation doivent être notées, même si c’est sous forme de phrases courtes. Dieu vous donne là quelque chose que vous ne trouverez ni dans un commentaire, ni ailleurs - ces idées valent la peine d’être conservées. (A suivre la prochaine fois).
4ème Partie: Plans De Predication
John 13:1-11/ Jésus Dialogue Avec Ses Disciples
Pour la version audio anglaise de ces messages, cliquez sur ces liens : Link 1 - Jean 13:1-3, Partie 1; Link 2 - Jean 13:1-3, Partie 2; Link 3 - Jean 13:1-3, Partie 3; Link 4 - Jean 13:4-5, Partie 4; Link 5 - Jean 13:6-11, Partie 5
Titre: Le service authentique
Point n °1: Nous devons comprendre la base du service authentique
1. La base du service authentique c’est l’assurance qui vient de la connaissance (1-3)
a) La connaissance de notre destination et de comment nous y parviendrons (1a-b)
b) La connaissance de notre identité et de notre position (3a)
c) La connaissance de notre origine et de la raison de notre présence ici (3b)
2. La base du service authentique c’est la motivation qui vient de l'amour
a) La motivation qui vient de l'amour est manifestée dans l'objet de cet amour (1c)
b) La motivation qui vient de l'amour est manifestée dans l’ampleur de cet amour (1d-2)
Point n ° 2: Nous devons démontrer le caractère du service authentique (4-11)
1. Dans la manière dont nous nous présentons aux autres (4b-c)
2. Dans les choses que nous faisons pour les autres (5)
3. Dans notre manière d’interagir avec les autres (6-11)
a) ... En étant courtois envers ceux qui s'opposent à nous (6-8)
b) ... En étant patient avec ceux qui ne nous comprennent pas (9-11)
1 Olford, Stephen F. et David L. Olford, Prédication par exposition ointe (Nashville: Broadman & Holman, 1998), 82.
2 MacArthur, John, L’épitre aux Ephésiens (Chicago: Moody Bible Institute, 1986), 250.
Related Topics: Pastors
Jurnalul Electronic Al Păstorilor, Rom Ed 11, Editia de primăvară 2014
Ediţia de Primăvară 2014
Produs de ...
Dr. Roger Pascoe, Preşedinte,
The Institute for Biblical Preaching
Cambridge, Ontario, Canada
www.tibp.ca
“Întărind Biserica în Predicare Biblică şi Conducere”
Partea I: Pregătirea Pentru Predicare
“Alegerea textelor şi a subiectelor”
De: Dr. Roger Pascoe
The Institute for Biblical Preaching,
Cambridge, Ontario, Canada
Să continuăm discuţia referitoare la „Pregătirea pentru predicare: alegerea textelor și a subiectelor”. Primul aspect pe care l-am abordat în numărul trecut (Ediția de iarnă 2014) a fost legat de modul în care „Planul de predicare” poate fi de ajutor în pregătirea pentru predicare.
În această ediție a Jurnalului Electronic al Pastorilor aș dori să prezint câteva principii biblice și câteva practici utile pentru alegerea textelor și a subiectelor de predică.
Câteva Principii Biblice Pentru Alegerea Textelor Și A Subiectelor
În cuvântarea de rămas bun ţinută de Pavel înaintea prezbiterilor din Efes (Fapte 20:28-30), acesta indică cel puțin trei principii care guvernează o lucrare de predicare, astfel încât să ne îndeplinim în mod corespunzător responsabilitatea de a vesti tot planul lui Dumnezeu (Fapte 20:27).
1. Un Principiu Pentru Anvergura Lucrării De Predicare
Pavel prezintă un principiu biblic referitor la natura și conținutul a ceea ce trebuie să predicăm noi. Apostolul a predicat la Efes mesaje evanghelistice (21: 24-25) și mesaje de zidire (20). În concluzie, predicarea lui Pavel a acoperit ceea ce el numește tot planul lui Dumnezeu (27), ceea ce constituie, am putea spune, principiul general legat de lucrarea de predicare.
Pavel nu ne descrie exact la ce se referă prin expresia „tot planul lui Dumnezeu”, dar include cu siguranță întreaga anvergură a învățăturilor Scripturii – deplinătatea adevărului revelat al lui Dumnezeu.
Fără îndoială, întregul plan al lui Dumnezeu include (a) „pocăința față de Dumnezeu și credința în Domnul nostru Isus Hristos (21); (b) „Evanghelia harului lui Dumnezeu” (24); și (c) „Împărăția lui Dumnezeu” (25). Cu alte cuvinte, probabil că se include atât mesajele evanghelistice, cât și cele de zidire, de îndemnare și mângâiere (1 Cor. 14:3).
Predicarea întregului plan al lui Dumnezeu este obligatorie pentru toți predicatorii. Ideea subliniată de Pavel pare să fie aceea că, indiferent care a fost conținutul sau natura predicării sale, el și-a îndeplinit cu credincioșie și pe deplin responsabilitățile sale, astfel încât să fie „curat de sângele tuturor” (26). El nu a fost în predicarea sa nici neglijent și nici nu s-a ferit să declare anumite adevăruri, fie că erau plăcute sau nu, acceptate ori respinse. El „a lăsat (la Efes) un mesaj complet și instructiv care să ajute biserica să crească mai mult în viitor (20).”1
Prin urmare, pentru a predica tot planul lui Dumnezeu trebuie:
(A) Să Predicăm Cu Credincioșie:
aceasta înseamnă să ne asigurăm că predicarea noastră este cuprinzătoare. Fii dedicat să declari întreaga dimensiune a mesajului lui Dumnezeu şi a Cuvântului Său.
(B) Să Predicăm În Mod Comprehensiv:
aceasta înseamnă să te asiguri că predicarea este largă şi îmbrăţişează toate aspectele adevărurilor biblice („tot planul”, astfel încât: (i) zidești (înveți) biserica; (ii) îndemni biserica; (iii) sfătuiești biserica; (iv) întărești biserica; (v) crești biserica.
Atunci când predici „tot planul lui Dumnezeu”, o vei face în mod cuprinzător, în sensul că îi vei instrui pe cei credincioși în adevărul lui Dumnezeu, zidindu-i astfel în „credința lor cea mai sfântă” și îi vei invita pe cei necredincioși să se pocăiască. Cuvântul lui Dumnezeu este eficient și aplicabil pentru toți oamenii și în orice situație (2 Tim. 3:14-17).
(C) Să Predicăm În Adâncime:
aceasta înseamnă să te asiguri că predica ta are profunzime. Este bine să predici în mod sistematic și metodic. Analizează cu atenție semnificația a ceea ce spui. Asigură-te că știi despre ce vorbești. Fii precis. Acordă atenție detaliilor.
(D) Să Predicăm În Mod Proporționat:
aceasta înseamnă să te asiguri că predica ta este echilibrată în sensul că (i) nu favorizezi anumite subiecte sau texte în detrimentul altora; (ii) că vei expune întreaga anvergură a adevărului scriptural; (iii) vei declara ceea ce este necesar și nu neapărat ceea ce doresc oamenii. Aceasta înseamnă să cauți pasajul potrivit pentru o anumită împrejurare, sub călăuzirea Duhului Sfânt.
Așadar, acesta este principiul biblic privitor la anvergura predicării. Apoi urmează:
2. Principiul Practicării A Ceea Ce Predicăm
Învăţătura pe care o dai altora şi predicarea vor rămâne fără putere dacă nu sunt sprijinite prin exemplul personal. Este important deci:
- Să practici smerenia personală. Pavel spune că el „l-a slujit pe Domnul cu toată smerenia” (19)
- Să practici responsabilitatea pastorală. Pavel spune: „timp de trei ani, zi și noapte n-am încetat să sfătuiesc cu lacrimi pe fiecare din voi.” (31). O parte din responsabilitatea pastorală include sfătuirea (avertizarea) oamenilor.
- Să practici integritatea personală. „Singuri ştiţi că mâinile acestea au lucrat pentru trebuinţele mele şi ale celor ce erau cu mine.” (34-35). Cu alte cuvinte, Pavel nu se afla în lucrare pentru bani sau beneficii personale, ci el însuși a lucrat pentru împlinirea nevoilor sale și ale celor ce erau cu el.
Al treilea principiu pentru alegerea textelor și a subiectelor este…
3. Principul Formării De Lideri Prin Predicare
Ceea ce înveți sau predici are un impact direct în zona conducerii : spiritualitatea liderilor, stilul, pregătirea, mentorarea etc. Conform celor spuse de Pavel, pregătirea slujitorilor include: alegerea lor (28), instruirea lor (28-31), îndemnarea lor (31) și încredințarea responsabilității conducerii bisericii (32).
Atunci când predici tot planul lui Dumnezeu și îl practici în viața ta, vei face pași esențiali și în privința pregătirii de lideri, învățându-i voia Domnului și arătându-le cum ar trebui să aplice Scriptura în viețile lor.
4. Concluzie
Dacă predici tot planul lui Dumnezeu, lucrarea de vestire a Cuvântului va avea un mare impact asupra bisericii, a organizației misionare sau a altei lucrări creștine. Vei lăsa în urmă o moștenire bogată și vei întări adunarea în adevăr. Vei pregăti lideri care vor fi gata să slujească cu evlavie. Drept urmare nu îți va fi rușine și nici nu vei regreta nimic cu privire la predicarea ta.
Pe lângă aceste principii biblice referitoare la alegerea textelor și a subiectelor, doresc să sugereze și câteva…
Practici Utile În Alegerea Textelor Și A Subiectelor
1. Alege Textele Și Subiectele Cu Rugăciune
Rugăciunea este singura bază solidă pentru alegerea textelor și a subiectelor de predică. Rugăciunea ne păzește de un pericol asociat cu planurile de predicare, și anume ca acestea să nu fie rodul propriei noastre firi și nu a Duhului. Atunci când ne planificăm slujirea cu rugăciune recunoaștem și ne supunem față de călăuzirea Duhului Sfânt.
Asigură-te că vei așeza proiectele de predicare sub autoritatea Duhului Sfânt. Fie că vei predica mesaj, cu mesaj, serie cu serie, sau îți planifici predicarea pe baza unei tematici care să fie dezvoltată de-a lungul unui semestru sau a unui an, mesajele trebuie să fie organizate cu rugăciune sub călăuzirea Duhului Sfânt.
Asigură-te că aloci timp pentru rugăciune și că faci din aceasta o prioritate. Caută în mod intenționat să te rogi cu privire la ceea ce vei predica săptămânile următoare, anul următor, sau sezonul următor (la Crăciun, la Paști). Așteaptă-l pe Dumnezeu – fii deschis față de călăuzirea Sa privitoare la un mesaj sau la o serie de mesaje.
2. Alege Textele Și Subiectele Conform Unor Priorități Clare
Procesul planificării începe cu stabilirea priorităților în biserică. Slujitorii din biserică trebuie să stabilească un plan de predicare pentru întreaga adunare, cât și pentru grupurile mici din biserică, în baza unor scopuri sau priorități pentru care aceștia se roagă și decid că este nevoile să le urmărească. Există multe biserici care nu au nici un fel de plan pentru lucrarea de predicare și de învățătură și se miră apoi de ce oamenii sunt imaturi din punct de vedere spiritual, sau nu cunosc Biblia în mod corespunzător.
Următoarele priorități pornesc din centru și se dezvoltă apoi pe baza unor cercuri concentrice:
(A) Stabilește Priorități Biblice
Prioritatea biblică #1: Predică-l pe Hristos. Aceasta este tema centrală a Scripturii. Pavel a spus: „Noi îl propovăduim pe Hristos cel răstignit (1 Cor. 1:23; 2:2; cf. Col. 1:28) – „Evanghelia” (Rom. 1:16). Întreaga Scriptură se focalizează asupra lui Hristos și, prin urmare, fiecare mesaj trebuie să fie într-un anumit fel relaționat la Domnul.
Prioritatea biblică #2: Predică despre credinţă. Ne referim aici la doctrinele centrale ale Bibliei, la adevărul Evangheliei; „credința dată sfinților odată pentru totdeauna” (Iuda 3); un set definit de doctrine care constituie esența credinței creștine. Poți să faci o listă cu aceste doctrine centrale folosind cărți de teologie biblică sau sistematică, ori pe baza studiului personal al Scripturii.
Prioritatea biblică #3: Predică Scripturile. Alegerea textelor trebuie să țină seama de tot planul lui Dumnezeu, întreaga anvergură a Scripturii, de vreme ce Dumnezeu vrea ca întreaga Biblie să fie predicate. Se poate să nu ajungi să predici toată Biblia în timpul vieții tale, dar ideea este că predicăm Vechiul și Noul Testament, predicăm despre personajele din Biblie, doctrinele, narațiunile istorice, pasajele profetice, literature de înțelepciune, epistolele, Evangheliile etc., având în vedere diversitatea și profunzimea Bibliei.
(B) Stabilește Priorități Practice
Alegerea textelor este influențată de realitățile vieții de zi cu zi. Așadar, nu există un tipar prestabilit pe care trebuie să-l urmăm, altul decât acela că trebuie să aplicăm prioritățile biblice ale predicării la prioritățile practice ale lucrării. Aceasta înseamnă să facem o legătură între nevoile congregației și responsabilitățile predicării.
Aceste lucruri vor depinde de (a) lucrarea ta (tineret, coordonare, evanghelizare etc.); (b) darurile tale (predicare profetică, predicare evanghelistică etc); și (c) oportunitățile de predicare (serviciile de duminică dimineața, înmormântări, nunți etc.). Deci, sunt aduse împreună trei componente: (i) darul pe care Dumnezeu ți l-a dăruit; (ii) lucrarea la care Dumnezeu te-a chemat; și (iii) mesajul pe care Domnul ți l-a încredințat.
Part II: Conducere: Să Fii Un Model De Slujitor Evlavios
“Supunerea ta față de Duhul Sfânt”
Liderii trebuie să fie oameni plini de Duhul Sfânt și conduși de El. Vorbim adeseori despre umplerea cu Duhul, dar ce înseamnă cu adevărat să fii plin de Duhul Sfânt? Și cum arată acest lucru în realitate? Cum se obține această umplere și ce diferență face ea în viața ta? Cum acționează o persoană plină-de-Duhul, cum se relaționează la alții, cum vorbește, cum gândește etc.?
Pentru a da răspuns la aceste întrebări avem în atenție textul din Efeseni 5, dar înainte de a privi la acesta vă rog să observați importanța subiectului despre Duhul Sfânt în Epistola apostolului Pavel către Efeseni. Pavel vorbește despre sigilarea cu Duhul (1:13); locuirea Duhului (2:22); împuternicirea Duhului (3:16); unirea Duhului (4:3); întristarea Duhului (4:30); și umplerea cu Duhul Sfânt (5:18).
Mai departe Pavel pune accent în Efeseni pe ideea de „umplere” sau de „plinătate” – împlinirea vremurilor (1:10); plinătatea bisericii, trupul lui Hristos (1:23); plinătatea lui Dumnezeu (3:19); plinătatea lui Hristos (4:13); plinătatea/umplerea cu Duhul (5:18)/.
Cuvântul în limba greacă este (πληρωμα) plerousate care poate fi activ sau pasiv. Când apare la diateza activă verbul se referă la ceea ce produce umplerea până la limită. La pasiv, se referă la ceea ce a fost umplut. Plinătatea, după cum este folosită de Pavel, vorbește despre ceea ce este plin de ceva, sau ceea ce este adus la plinătate, deplinătate; întreaga măsură, totalul abundența (cf. Rom. 11:25; 15:29; Col. 2:9; Ef. 3:19; Ioan 1:16), sau starea de a fi plin (cf. Gal. 4:4; Fapte 13:52).
Efeseni 5:18 introduce subiectul credinciosului plin de Duhul Sfânt, temă dezvoltată apoi cu referire la diverse aspecte ale vieții (în biserică, în casă, la lucru, în lume), până la 6:20.
Nu intenționăm să facem un studiu exhaustiv al acestui pasaj, ci doar să punem la dispoziție elementele cheie legate de ceea ce înseamnă plinătatea cu Duhul Sfânt la nivel conceptual și ceea ce înseamnă în practică. În primul rând…
Semnificația VIeții Pline De Duhul Sfânt
Ce înseamnă să fii plin de Duhul Sfânt? Textul spune: Nu vă îmbătați de vin, aceasta este destrăbălare; dimpotrivă fiți plini de Duh (5:18). Contextul ne arată că persoana neînțeleaptă, nebună, (5:15,17) este controlată de pornirile ei (carnea), care uneori se manifestă prin beție. Pe de altă parte, cei ce veghează, cei înțelepți (5:15) care înțeleg voia Domnului (5:17) sunt controlați de Duhul Sfânt, iar aceasta se vede în (a) unitatea plină de Duhul din biserică (5:19-21), (b) armonia plină de Duhul de acasă (5:22-6:4), (c) colaborarea plină de Duhul de la locul de muncă (6:5-9); și (d) biruința plină de Duhul asupra lumii (6:10-20).
Deci, ce legătură este între a fi „beat” și a fi „plin de Duhul”? Este vorba despre un contrast între umplerea cu alcool și umplerea spirituală, ambele fiind rezultatul ajungerii sub controlul unei puteri externe; are de-a face cu cine este în controlul vieților noastre. Persoana beată trăiește în destrăbălare și este controlată de puterea alcoolului, pe când omul spiritual trăiește cu înțelepciune, sub controlului Duhului Sfânt.
Tot ceea ce vedem la o persoană beată indică faptul că aceasta se află sub influența unei puteri, alta decât propria voință – deci, scapă de sub control în modul în care umblă, vorbește, arată și gândește. Pe de cealaltă parte, tot ceea ce este legat de oamenii plini de Duhul arată că aceștia se află sub o autoritate mai mare decât a lor înșiși – faptul că au control asupra modului în care umblă, vorbesc, arată sau gândesc.
Oamenii beți obțin o fericire temporară, uită pe moment de necazuri, dar foarte repede revin la realitatea împovărătoare. Pe de altă parte, oamenii plini de Duhul nu trebuie să caute fericirea fiindcă ei deja o au. Ei nu au nevoie de un înlocuitor; au obținut ceea ce este autentic. Ei nu sunt beți; sunt plini. Nu se află sub controlul vinului, ci sub influența Duhului Sfânt. Duhul lui Dumnezeu îi umple de bucurie și pace care întrece orice pricepere – viața lor abundă de acestea.
Din punct de vedere gramatic, expresia „a fi plini de Duhul” ne spune că:
- Este un plural – se adresează întregii biserici, îi include pe toți;
- Este un imperativ – o poruncă, o obligație, nu o opțiune;
- Este un pasiv – Duhul ne umple, nu noi înșine.
Întâlnim o construcție gramaticală particulară. Cum putem asculta de o poruncă la pasiv? Este atât un pasiv cât și o poruncă în sensul că „Lăsați-vă să fiți plini…”. Trebuie să-i permitem Duhului Sfânt să facă această lucrare și să nu-l oprim în vreun fel să ne umple. Este la imperativ în sensul că trebuie și putem să răspundem – nu este ceva ce se întâmplă fără efort sau acțiune din partea noastră. Dar, este la pasiv în sensul că este ceva ce face Duhul Sfânt.
- Este un prezent continuu – „continuați să fiți plini”. Am fost „pecetluiți cu Duhul” odată pentru totdeauna, dar trebuie să fim umpluți în mod continuu prin aceea că trăim potrivit cu principiile, practicile și proiectele omului nou.
Deci, ce înseamnă să fim plini de Duhul? Cum arată acest lucru în realitate?
1. Ce Nu Este Umplerea Cu Duhul Sfânt
Umplerea cu Duhul nu este un fel de fenomen dramatic – cădere la pământ, spasme sau emiterea unor zgomote ciudate. Nu este o a doua binecuvântare care urmează după convertire. Nu este o experiență temporară a unor viziuni sau vorbiri extatice. Nu este un proces prin care primim în mod progresiv mai mult din Duhul, până când ajungem să fim plini de El, de vreme de toți credincioșii au Duhul în plinătatea lui (nu parțial, ca și cum ar putea să fie împărțit – vezi Ioan 3:34).
Nu este același lucru cu a fi „locuiți de Duhul”, de vreme ce toți credincioșii sunt locuiți de Duhul în momentul salvării (Rom. 8:9). Nu este același lucru cu „botezul cu Duhul”, de vreme ce toți credincioșii sunt botezați cu Duhul în momentul convertirii, atunci când devenim parte din trupul lui Hristos. Nu este același lucru cu a fi „pecetluiți cu Duhul” de vreme ce și acesta este un act împlinit (1:13). Credincioșilor nu li se poruncește niciunde să fie locuiți, botezați sau sigilați cu Duhul Sfânt. Singura poruncă este să fie „plini de Duhul”.
2. Ce Este Umplerea Cu Duhul Sfânt
A fi plini de Duhul înseamnă să manifestăm ceea ce suntem cu adevărat. Noi suntem pecetluiți cu Duhul atunci când ne încredem în Hristos și dovedim această sigilare lăsându-l pe El să ne „umple”, așa încât să fie evident cine ne călăuzește viețile. Ucenicii au fost „umpluți” cu Duhul la Rusalii, astfel încât acest lucru a fost foarte evident.
Atunci când El ne umple trăim în plinătatea prezenței și a puterii Sale. El ne capacitează să trăim potrivit omului nou, să fim centrați asupra lui Dumnezeu, să fim lumină (8-14), să trăim cu înțelepciune și să veghem (15-16), să înțelegem care este voia Domnului (17), să ne închinăm lui Dumnezeu (19-20) și să trăim împreună în unitate (21).
A fi plini de Duhul înseamnă să fim controlați de El, să trăim în puterea Duhului, să fim sensibili la lucrarea sa și să ne predăm în fiecare moment Lui. Așa după cum oameni sunt plini de durere, de frică sau de mânie și acele trăiri preiau controlul vieții lor, tot așa și noi trebuie să ne aflăm sub controlul Duhului Sfânt. Atunci când El ne umple, nu ne aflăm sub controlul nostru, ci al Lui – stăpâniți de El.
A fi plini cu ceva înseamnă că nu mai rămâne loc pentru altceva. Exact asta înseamnă că ceva este plin – nu mai poți adăuga nimic; dacă acest lucru ar fi posibil, atunci nu mai putem vorbi despre plinătate. Tot astfel este și cu plinătatea Duhului – nu mai rămâne loc pentru sinele nostru, pentru lume sau pentru firea pământească.
Ceea ce ne umple ne caracterizează întreaga viață. Cineva ilustra că a fi plin de Duhul este așa cum se întâmplă cu o mănușă. O mănușă dacă nu are o mână în ea este lipsită de putere și nefolositoare. Tot ceea ce lucrează mănușa este de fapt lucrarea mâinii care o controlează. Mănușa nu poate face nimic fără mână și nici nu se poate lăuda cu ceea ce reușește să realizeze. Tot așa, un creștin care nu este plin de Duhul poate face la fel de mult pe cât poate o mănușă fără mână. Ceea ce se face fără Duhul nu are valoare.2
În continuare menționăm douăsprezece aspecte sau dovezi ale plinătății cu Duhul Sfânt:
1. Îți mărturisești păcatele.
2. Îți reînnoiești mintea prin puterea transformatoare a Duhului.
3. Te lepezi te sinele tău și îți răstignești firea (Gal. 5:16, 24).
4. Îți aduci trupul ca o jertfă vie (Rom. 12:1).
5. Ești centrat asupra lui Dumnezeu, nu a sinelui.
6. Ești lumină, nu întuneric.
7. Ești veghetor cu privire la viața ta, nu nesăbuit.
8. Trăiești potrivit omului nou, nu a celui vechi.
9. Trăiești conștient de prezența lui Dumnezeu și lași ca viața Lui să te stăpânească.
10. Te umplu de Cuvântul lui Dumnezeu așa încât gândurile Sale sunt gândurile tale, standardele Lui devin și standardele tale și sfințenia Lui devine sfințenia ta.
11. Umbli prin Duhul (Gal. 5:25); trăiești viața sub controlul Său, fiecare gând și fiecare decizie.
12. Dai dovdă de roada Duhului pe care El o produce în tine – dragostea, bucuria, pacea etc. (Gal. 5:22-23).
Trăirea în plinătatea Duhului se realizează cel mai bine în cadrul adunării, când suntem împreună și viețuim în unitate.
Așadar, aceasta înseamnă să ai o viață plină de Duhul Sfânt. În următoarele ediții ale Jurnalului Pastoral vom continua să privim la necesitatea unei vieți pline de Duhul, realitatea unei vieți pline de Duhul și la lucrarea (activitatea) unei vieți pline de Duhul.
Partea III: Gânduri Devoțianle
“Mana de dimineață”
De: Dr. Stephen F. Olford
Dacă am sta de vorbă amândoi, probabil că mi-ai spune că întâlnirea zilnică cu Dumnezeu prin rugăciune și Cuvânt este o practică extrem de importantă și de lăudat pentru fiecare creștin.
Și, desigur, ai avea dreptate. Numai că această părtășie zilnică, acest „timp devoțional” este mai mult decât o practică lăudabilă; este o practică absolut vitală pentru o viață plină de spiritualitate, eficiență și iubire. Este, dacă vreți, barometrul vieții creștine. Să argumentez poziția aceasta; Domnul Isus a spus: „Omul nu va trăi numai cu pâine, ci cu orice cuvânt care iese din gura lui Dumnezeu” (Mat. 4:4).
Citește acest verset fără să mai privești la comparația negativă și vei vedea prin ce trebuie să trăiască omul. „Omul va trăi cu orice cuvânt care iese din gura lui Dumnezeu.” Traducerea literală este: „Omul va trăi cu orice cuvânt vorbit care vine de la Dumnezeu.”
Acest lucru nu se referă la memorarea Bibliei, nici la existența ei pe raftul de cărți sau pe birou. Se referă la Cuvântul lui Dumnezeu care-i vorbește sufletului tău în locul liniștit al rugăciunii și meditației. Așa trăiește omul. Poți să ai dreptate din punct de vedere doctrinar și totuși să fii mort spiritual. Cea ce menține viața este Cuvântul viu al lui Dumnezeu care vorbește sufletului tău în fiecare zi.
Timpul de părtășie este vital pentru sănătate spiritual, fie că ești un nou convertit, sau un creștin matur (vezi 1 Petru 2:2 și Evrei 5:14).
Timpul de părtășie este vital pentru curăția spirituală. La început ești curățit prin sângele prețios al Domnului, și apoi trebuie să vii mereu la cruce pentru restaurare. Dar curăția de zi cu zi se face prin Cuvânt (vezi Ps. 119:9; Ioan 15:3; 17:17).
Timpul de părtășie este important și pentru sfătuire spirituală. Nu poți cunoaște niciodată adevăratele principia care duc la o viață creștină de sfințenie și dreptate fără a lăsa Cuvântul lui Dumnezeu să „locuiască în tine pe deplin” (vezi Col. 3:16 și Ps. 73:24).
Timpul de părtășie este vital și pentru a te echipa în vederea luptelor spirituale. Exemplul suprem este Domnul Isus Hristos atunci când l-a confruntat pe cel rău în pustie. Sunt sigur că în cele patruzeci de zile și de nopți, Domnul și-a hrănit sufletul cu cartea Deuteronomului și a putut să lupte cu cel rău pe baza experienței sale personale cu Cuvântul scris.
Pavel îi îndeamnă mai târziu pe credincioșii din Efes să „ia sabia Duhului care este Cuvântul lui Dumnezeu” (Ef. 6:17).
Oricât de importante ar fi aceste lucruri cea mai mare motivație pentru a avea un timp devoțional în fiecare zi nu ține de nevoile tale, oricât de mari ar fi ele, ci de faptul că Dumnezeu vrea să se întâlnească cu tine. Prin urmare, nu este doar o datorie, este vorba despre un privilegiu, o onoare. Dumnezeu, are un loc de întâlnire cu tine, în Hristos și inima lui se întristează când nu reușești să ajungi la întâlnire. El tânjește, așa cum a făcut cu femeia din Samaria, să bea din dragostea ta proaspătă, din devoțiune și închinare (vezi Ioan 4:23-24).
Țin să te avertizez că stabilirea unui timp de părtășie nu este niciodată ușor de realizat. Trebuie să recunosc faptul că pentru mine, ca slujitor, este mai greu acum să am un timp devoțional, decât a fost atunci când m-am convertit. Motivul este că ceea ce contează cu adevărat costă.
Vei vedea că cele mai aprinse atacuri ale vrăjmașului vor avea ca țintă tocmai privarea ta de timpul zilnic de părtășie cu Domnul. Trebuie să te păzești și să lupți dacă dorești să ai acest timp.
Indiferent de zona ta de slujire – pastor, învățător biblic, misionar sau creștin la birou sau acasă – trebuie să știi că sunt șanse mici să ai o viață biruitoare dacă nu îți vei menține acest timp de părtășie cu Domnul.
Acum doresc să menționez câtva cerințe specifice și practice despre care cred că sunt necesare pentru un timp devoțional.
În primul rând, ai nevoie de un loc și de un timp bine stabilit – aproape că nu este nevoie să mai spunem acest lucru. Să nu spui niciodată că nu poți avea un timp de părtășie fiindcă nu ai fixat dinainte un astfel de obiectiv. Privește din nou la exemplul Domnului Isus (vezi Marcu 1:35).
Apoi este bine să ai o Biblie suficient de mare ca să poți citi ușor. Nu încerca să te trezești dimineața, să stai pe o parte în pat și să citești dintr-o Biblie cu text mic. Nu sta în pat deloc! Ridică-te, spală-te pe față, sau fă un duș, astfel încât să fii treaz.
Îmi place întâmplarea cu un student la Cambridge care dorea să fie o torță aprinsă pentru Dumnezeu, dar nu se putea trezi dimineața. Prin urmare, acesta a fixat un ceas deșteptător în așa fel încât atunci când suna, elibera un burete plin de apă agățat de tavan care îi cădea în cele din urmă pe față!
Un alt aspect esențial este să ai o listă sau un ciclu de rugăciune, ceva care să-ți amintească să pui accent pe o altă cerință în fiecare zi. Eu și soția mea folosim una care funcționează în felul acesta:
Luni (Monday): „M” este pentru misionari.
Marți (Tuesday): „T” este pentru mulțumire – îi aducem Domnului mulțumire pentru răspunsurile minunate la rugăciuni.
Miercuri (Wednesday): „W” este pentru lucrători.
Joi (Thursday): „T” este pentru îndatoriri – slujba noastră la biserică, lucrarea pe care Domnul ne-a dat-o.
Vineri (Friday): „F” este pentru familiile noastre.
Sâmbătă (Saturday): „S” este pentru sfinți – în special creștinii tineri, ca Hristos să ia chip în ei.
Duminică (Sunday): „S” este pentru păcătoși și, în special, slujbele de evanghelizare față de care suntem răspunzători.
Apoi ar fi bine să ai ceea ce eu numesc un caiete de notițe pentru timpul devoțional. Cred că ar trebui să scriem gândurile pe care le avem în fiecare timp de părtășie, chiar și numai într-o formă foarte restrânsă. Dumnezeu îți oferă acolo ceva ce nu vei găsi niciodată într-un comentariu sau în altă parte – și acele gânduri merită să fie păstrate. (Vom continua data viitoare).
Partea IV. Schițe De Predici
Ioan 13:1-11, Isus Vorbește Cu Ucenicii Săi
Pentru versiunile audio ale acestor predici, dă click pe aceste linkuri: Link 1 - Ioan. 13:1-3, Pt. 1; Link 2 - Ioan. 13:1-3, Pt. 2; Link 3 - Ioan. 13:1-3, Pt. 3; ; Link 4 - Ioan. 13:4-5 Pt. 4,; Link 5 - Ioan. 13:6-11, Pt. 5
Titlu: Adevărata Slujire
Punctul #1: Trebuie să înțelegem bazele adevăratei slujiri
1. Baza adevăratei slujiri este încrederea care vine din cunoaștere (1-3)
a) Cunoașterea locului unde mergem și cum ajungem acolo (1 a-b)
b) Cunoașterea a ceea ce suntem noi (3a)
c) Cunoașterea locului de unde venim și de ce suntem aici (3b)
2. Baza adevăratei slujiri este motivația care vine din dragoste
a) Motivația care vine din dragoste se arată în obiectul acelei iubiri (1c)
b) Motivația care vine din dragoste se arată în dimensiunea acelei iubiri (1d-2)
Punctul #2: Trebuie să demonstrăm caracterul adevăratei slujiri (4-11)
1. Prin modul în care ne prezentăm în fața altora (4b-c)
2. Prin lucrurile pe care le facem pentru alții (5)
3. Prin modul în care ne relaționăm la alții (6-11)
a) …fiind curtenitori cu cei care sunt împotriva noastră (6-8)
b) …fiind răbdători cu cei care nu ne înțeleg (9-11)
1 Olford, Stephen F. with David L. Olford, Anointed Expository Preaching (Predicarea expozitivă cu ungere) Nashville: Broadman & Holman, 1998), 82.
2 MacArthur, John, Ephesians (Efeseni) (Chicago: Moody Bible Institute, 1986), 250.
Related Topics: Pastors
3. Conversa Comigo — A História de Isaque e Rebeca
Related MediaDeus prometera a Abraão que ele seria pai de uma grande nação. Para desfrutar dessa posição privilegiada, obviamente ele tinha de ter um filho, e nós acompanhamos as lutas da fé que finalmente levaram Abraão e Sara a ter seu filho. O nascimento de Isaque foi o ponto alto da sua memorável e emocionante caminhada com Deus. Quanta felicidade ele levou àquele esse lar! E que rapaz extraordinário ele era — comportado, obediente e submisso aos pais. Submissão parece ser a única forma de explicar como o idoso Abraão pôde fazer o jovem se deitar no altar do sacrifício. Deus providenciou um carneiro nesse drama de obediência e fé repleto de suspense; Isaque foi libertado e os três foram alegremente reunidos como família.
Tudo indica que eles formavam uma família muito unida. Eles se amavam muito. O fato de Isaque ter ficado de luto durante três anos inteiros após a morte da mãe seria uma indicação do amor que sentiam uns pelos outros (Gn. 24:67).
Com a partida de Ismael, Isaque se tornou a única criança em casa e a vida de seus pais girava em torno dele. Ele não tinha falta de nada. Àquela altura, Abraão já havia se tornado um homem muito rico e a narrativa diz que ele deu tudo a Isaque (Gn. 24:35-36). Talvez houvesse até um pouco de excesso de amor e indulgência no seu relacionamento.
Não é possível saber se Abraão e Sara percebiam que estavam afetando a personalidade de Isaque e produzindo um fraco material conjugal pela maneira como o educavam. Na verdade, eles nem mesmo pensavam em casamento. Eles gostavam tanto do filho que pareciam ter se esquecido de que ele precisava de uma esposa se era para eles se tornarem progenitores de uma grande nação. Mas, após a morte de Sara, Abraão viu que teria de tomar a iniciativa e fazer planos para encontrar uma companheira para o filho. Esta não é a maneira como nossos filhos encontram um cônjuge atualmente, mas, naquela época e naquela cultura, foi uma linda história de amor.
Para Isaque e Rebeca, o começo foi muito terno. Quando a história teve início, Abraão já era idoso. Ele chamou seu servo mais antigo, administrador de todos os seus bens, e lhe disse: “não tomarás esposa para meu filho das filhas dos cananeus, entre os quais habito; mas irás à minha parentela e daí tomarás esposa para Isaque, meu filho” (Gn. 24:3-4). Os cananeus eram um povo depravado, amaldiçoado por Deus e condenado à destruição. Deus não se agradaria se Isaque se cassasse com alguma mulher cananeia. Embora os parentes de Abraão do norte da Mesopotâmia tivessem seus ídolos, pelo menos eram pessoas decentes, que conheciam a Deus e O respeitavam. E eram descendentes de Sem, o qual fora abençoado por Deus.
Harã era o único lugar viável para encontrar uma esposa para Isaque. Embora não possamos mais escolher o cônjuge dos nossos filhos, devemos ensiná-los desde cedo sobre a importância de se casar com uma pessoa crente (cf. 1 Co. 7:39; 2 Co. 6:14). Isso os ajudará a encontrar um companheiro segundo a vontade de Deus para sua vida quando chegar o momento de tomar esta importante decisão.
E, assim, o idoso servo de Abraão começou a difícil jornada até as imediações de Harã, onde o irmão de Abraão havia permanecido após a migração deste para Canaã, 65 anos antes. Abraão garantira ao servo que o anjo do Senhor iria adiante dele. Com esse senso de direção divina, o servo parou junto a um poço na cidade de Naor, que por acaso era o nome do irmão de Abraão. Ali ele orou a Deus para trazer a garota certa até o poço e fazê-la oferecer água a seus camelos. Este foi um pedido bem específico de uma companheira adequada para Isaque. E aqui temos uma lição para nós. A melhor maneira de nossos filhos encontrarem um cônjuge segundo a vontade de Deus é orando sobre isso. Eles podem começar a orar ainda na infância sobre aquele ou aquela que Deus está preparando para eles. Orar durante esses anos os ajudará a ter em mente aquilo que é mais importante na sua escolha — a vontade de Deus.
Antes mesmo de o servo dizer “amém”, a resposta de Deus estava a caminho. Rebeca, neta do irmão de Abraão, saiu com um cântaro no ombro. A Escritura diz que ela era muito bonita, e virgem. Quando ela veio do poço com o cântaro cheio d’água, o servo correu ao seu encontro e lhe disse: “Dá-me de beber um pouco da água do teu cântaro”. Ela lhe respondeu: “Bebe, meu senhor” e, rapidamente, lhe deu de beber. Quando ele terminou, ela disse: “Tirarei água também para os teus camelos, até que todos bebam”. Então, ela despejou a água do cântaro no bebedouro e voltou ao poço para pegar mais, até tirar água suficiente para todos os dez camelos dele (Gn. 24:15-20).
Mas que garota ela era — linda, viva, amável, simpática, extrovertida e dinâmica. E, quando o servo descobriu que ela era neta do irmão de Abraão, inclinou a cabeça e adorou ao Senhor: “Bendito seja o SENHOR, Deus de meu senhor Abraão, que não retirou a sua benignidade e a sua verdade de meu senhor; quanto a mim, estando no caminho, o SENHOR me guiou à casa dos parentes de meu senhor.” (Gn. 24:27)
Desde o princípio, ficou evidente que Deus era o verdadeiro casamenteiro da história. Quando o servo contou à família de Rebeca as indicações da orientação divina, o irmão e o pai dela concordaram. “Isto procede do SENHOR”, disseram eles (Gn. 24:50). Não importa quais tipos de problemas um casamento possa encontrar, sempre será mais fácil resolvê-los quando ambos, marido e mulher, têm certeza de que foi Deus quem os uniu. As dificuldades podem ser superadas sem isso, e precisam ser se Deus deve ser glorificado, mas a ideia torturante de que eles se casaram sem ser da vontade de Deus os deixará menos dispostos a trabalhar seu relacionamento com diligência e autossacrifício.
Rebeca teve de tomar a maior decisão da sua vida — deixar a casa e a família que ela nunca mais veria e viajar quase oitocentos quilômetros nas costas de um camelo, ao lado de um completo estranho, para se casar com um homem que ela não conhecia. Sua família a chamou e disse: “Queres ir com este homem?” E ela respondeu: “Irei” (Gn. 14:58). Foi a certeza da direção soberana de Deus que motivou sua decisão e revelou sua coragem e confiança.
Com certeza, as horas de viagem foram preenchidas falando sobre Isaque. O idoso servo o descreveu com fidelidade e perfeição. Isaque era um homem modesto, bem-educado e amante da paz. Ele faria qualquer coisa para evitar uma briga (cf. Gn. 26:18-25). Ele também era um homem pensativo, não precipitado, mas calmo e reservado. Não era um grande homem como seu pai, mas era um bom homem, com uma fé inabalável em Deus e compreensão do propósito divino. Ele sabia que por meio do seu descendente Deus traria bênção espiritual para toda a terra (Gn. 26:3-5). Ele era diferente da esfuziante e perspicaz Rebeca — muito diferente. Mas, segundo os especialistas, os opostos se atraem. E Rebeca podia sentir seu coração sendo atraído por aquele a quem logo ela conheceria e se daria em casamento.
Isaque estava no campo, meditando ao cair da tarde, quando a caravana se aproximou levando sua preciosa carga. Rebeca desmontou do camelo quando o viu, e se cobriu com um véu, como era costume. Depois que ele ouviu todos os detalhes emocionantes daquela viagem cheia de acontecimentos e de como a providência divina encontrara uma noiva para ele, lemos: “Isaque conduziu-a até à tenda de Sara, mãe dele, e tomou a Rebeca, e esta lhe foi por mulher. Ele a amou; assim, foi Isaque consolado depois da morte de sua mãe” (Gn. 24:67). Foi um começo muito terno.
Entretanto, em algum ponto ao longo do caminho, o casamento deles começou a ir por água abaixo. Vejamos, então, o trágico declínio em seu relacionamento. Não sabemos exatamente qual foi o problema. Com certeza, não foi falta de amor, pois ele realmente amava Rebeca e, diferente de muitos maridos, ele o demonstrava abertamente. Quase quarenta anos depois de se casarem, ele foi visto acariciando a esposa em público (Gn. 26:8); o que pode nos levar a crer que eles tinham um bom relacionamento físico. E isso é importante num casamento. Mas marido e mulher não podem passar o tempo todo na cama. Eles também precisam construir uma comunhão íntima e profunda de alma e espírito. Precisam compartilhar sinceramente o que se passa dentro deles, o que pensam e sentem. E não há muita evidência disso entre Isaque e Rebeca.
Um dos problemas pode ter sido a falta de filhos. Isaque talvez tenha ficado ressentido e ainda não tinha admitido. Ter filhos era muito mais importante naquela época do que é hoje em dia, e eles tentaram durante quase vinte anos sem sucesso. Em vinte anos, muita amargura pode se juntar dentro de uma pessoa. Contudo, Isaque finalmente levou seu problema ao lugar certo: “Isaque orou ao SENHOR por sua mulher, porque ela era estéril; e o SENHOR lhe ouviu as orações, e Rebeca, sua mulher, concebeu” (Gn. 25:21).
No entanto, ter bebês não resolve problemas. Os gêmeos, que logo iriam nascer, só aumentariam um problema já existente no seu relacionamento. Parecia uma questão de comunicação. Rebeca, com sua personalidade borbulhante, amava conversar. Isaque, de personalidade retraída, preferia a solidão e o silêncio. Era muito difícil falar com ele. Com o passar dos anos, eles conversavam cada vez menos um com o outro. E a amargura de Rebeca cresceu devido a falta de comunhão e companheirismo que toda mulher almeja. Sua voz talvez tenha assumido um tom cáustico. Seu rosto talvez tenha desenvolvido uma expressão de aversão e desprezo. E seus olhares desdenhosos e comentários maldosos só levaram Isaque a se afastar ainda mais em busca da sua preciosa paz. Talvez ele até tenha se tornado meio surdo ao som da voz dela. Alguns especialistas modernos dizem que isso realmente pode acontecer.
Quando Rebeca concebeu, sua gravidez foi terrível. Isaque lhe foi de pouca ajuda, por isso, ela clamou ao Senhor por respostas, e Ele lhe disse: “Duas nações há no teu ventre, dois povos, nascidos de ti, se dividirão: um povo será mais forte que o outro, e o mais velho servirá ao mais moço” (Gn. 25:23). Não há nenhuma indicação na Escritura de que ela tenha compartilhado com o marido essa rara profecia divina, de que Jacó, o filho mais novo, receberia a bênção da primogenitura. Na única menção feita ao nome de Rebeca fora do livro de Gênesis, a promessa ainda era exclusivamente dela. “Já fora dito a ela: O mais velho será servo do mais moço” (Rm. 9:12). Por que ela não conseguia nem contar ao marido a incrível promessa de Deus? Por que era tão difícil para ela conversar com Isaque sobre qualquer coisa?
Conselheiros matrimoniais estimam que pelo menos metade de todos os seus casos envolva um marido silencioso. Em algumas situações, como no caso de Isaque, talvez seja uma dificuldade real de conversar. Talvez ele não goste muito de ficar pensando e não tenha o que dizer. Talvez seja muito calado e não saiba como se comunicar. Em outros casos, um homem normalmente comunicativo pode não querer compartilhar coisas com sua esposa porque está preocupado com outros assuntos e não percebe como é importante conversar com ela. Se ela fica reclamando por causa disso, ele pode construir um muro protetor ao seu redor de si e retrair-se ainda mais.
Contudo, seja qual for o motivo da sua quietude, ele precisa trabalhar sua comunicação. Sua esposa precisa de comunhão verbal e companheirismo. Deus a fez assim. E Deus pode ajudar o marido a melhorar nessa área, se ele quiser ser ajudado e buscar o auxílio que vem de cima. Não importa se ele vai se transformar ou não num tagarela, ele pode aprender a ser um bom ouvinte. Sua esposa precisa que ele a ouça com toda atenção, não com um ouvido na televisão e outra nela, mas com os dois voltados para ela, e bem abertos. Talvez isso seja tudo o que ela realmente deseje. Homens, amem o suficiente para ouvir!
Em alguns casos, talvez o problema seja o inverso. O marido pode gostar de conversar e a esposa pode encontrar dificuldade de se comunicar. Seja qual for a situação na sua casa, você pode facilitar a vida do seu cônjuge lembrando-se de alguns princípios simples. Antes de qualquer coisa, não fique pressionando; deixe-o escolher quando quiser falar. Não o julgue quando expressar seus sentimentos e frustrações. Quando não concordar com alguma coisa, faça-o com delicadeza e respeito, não com sarcasmo e acusações. Tente entender o outro em vez de querer somente ser compreendido. Não tire conclusões precipitadas, ouça-o pacientemente até o fim. E, acima de tudo, não fique reclamando! A reclamação é a assassina número um da comunicação.
Evidentemente, nunca ninguém disse essas coisas a Isaque e Rebeca. A relação deles ia de mal a pior. Quando os gêmeos nasceram, como era de se esperar, suas personalidades eram totalmente diferentes. A Escritura diz: “Cresceram os meninos. Esaú saiu perito caçador, homem do campo; Jacó, porém, homem pacato, habitava em tendas” (Gn. 25:27). Como quase sempre acontece quando marido e mulher têm relacionamento ruim entre si, Isaque e Rebeca se apegaram cada um a um dos filhos como substitutivo ao seu relacionamento, a fim de preencher o vazio de sua alma. “Isaque amava a Esaú, porque se saboreava de sua caça; Rebeca, porém, amava a Jacó” (Gn. 25:28).
Isaque viu em Esaú o caçador machão que ele mesmo nunca foi, e aprendeu indiretamente a gostar das façanhas desportivas do filho, enquanto saboreava seus deliciosos guisados de carne de veado. Rebeca, por outro lado, favorecia Jacó. Ele ficava mais em casa. Provavelmente conversava com ela, a ouvia e a ajudava em suas tarefas. E ela encontrou nele o companheirismo nunca desfrutado com o marido. Foi um arranjo patético e, com certeza, teve séria repercussão na vida dos garotos.
Psicólogos atuais chamam a atenção para os mesmos problemas que vemos neste antigo lar. Eles dizem que uma mãe dominadora e um pai passivo tendem a criar filhos problemáticos, e que o favoritismo na unidade familiar tende a causar graves danos na personalidade dos filhos. Enquanto uma criança recebe mimos e concessões de um dos pais, é criticada e rejeitada pelo outro. Nenhum dos dois faz bem a ela, e ambos contribuem para a baixa autoestima e sentimentos ambíguos que a confundem e enchem de culpa. A criança cresce desrespeitando o pai que a mima e desprezando o que a rejeita. Em última análise, ela pode menosprezar a ambos e começar a fazer o que bem entende, não importando a quem magoe por conta disso.
Foi exatamente isso que aconteceu no lar de Isaque e Rebeca. Jacó mostrou sua ambição egoísta ao roubar o direito de primogenitura do irmão (Gn. 25:29-34). Esaú mostrou seu desprezo pelos pais ao se casar com duas mulheres hititas contra a vontade deles (Gn. 26:34-35). E o amante da paz, Isaque, ficou sentado, comendo seu guisado de carne de veado, deixando tudo acontecer.
O trágico declínio desse relacionamento foi seguido, finalmente, por um fim traiçoeiro. “Traição” é a melhor palavra que encontro para descrever os acontecimentos registrados em Gênesis 27. Rebeca, espionando do lado de fora da tenda, ouviu o idoso Isaque dizer a Esaú para caçar alguma coisa e preparar-lhe um guisado saboroso, para que pudesse ter forças e abençoá-lo antes de morrer. Na verdade, Isaque viveu ainda muitos anos depois disso, mas ele tinha se tornado retraído e absorto, quase hipocondríaco.
É importante entender que ele ainda não sabia que Jacó deveria receber a bênção da primogenitura e a liderança espiritual da família. Posteriormente, a Escritura declara que “Pela fé, igualmente Isaque abençoou a Jacó e a Esaú, acerca de coisas que ainda estavam para vir” (Hb. 11:20). Isaque pensou estar abençoando Esaú, não Jacó. O Espírito de Deus certamente não teria dito “pela fé” se ele tivesse dado a bênção em deliberada desobediência à vontade conhecida de Deus. Isaque ainda não sabia!
Esta era a hora perfeita para Rebeca se refugiar em Deus e pedir a sabedoria divina, e depois entrar e, com muito tato, falar com Isaque sobre a promessa feita pelo Senhor a ela antes do nascimento dos gêmeos. Se havia uma ocasião certa para conversar sobre isso, a ocasião era essa. Se ela tivesse falado com ele com cuidado, com base naquilo que Deus lhe dissera, certamente ela teria garantido para Jacó a bênção desejada por Deus. No entanto, em vez de orar e raciocinar, ela escolheu trair e enganar.
Ocultar os verdadeiros pensamentos e sentimentos pode, na verdade, ser uma forma de fingimento, e fingir tinha se tornado um modo de vida para Isaque e Rebeca. Agora, tudo estava prestes a vir à tona. Seria muito bom prestarmos bastante atenção a isso, pois este é o tipo de coisa a que, muitas vezes, leva a falta de comunicação.
O plano diabólico de Rebeca era ajudar Jacó a se passar por Esaú, para que o cego e idoso Isaque fosse enganado e o abençoasse ao invés do irmão. Jacó não gostou da ideia, pois Esaú era peludo e ele, liso. Era possível que o pai colocasse as mãos nele e sentisse sua pele lisa, e sua farsa seria revelada, trazendo-lhe maldição em vez de bênção. Mas Rebeca se ofereceu para receber sobre si a maldição e lhe disse para seguir em frente e fazer o que ela havia dito. Sua oferta soou bastante sacrificial, mas era doentia e pecaminosa.
Confiança é essencial para um relacionamento amoroso e não pode se desenvolver em um lar onde haja desonestidade e fingimento como havia nesse. Maridos e mulheres que, propositadamente, ocultam coisas do parceiro, evitam dizer a verdade sobre as finanças, suas atividades, o que os filhos estão fazendo ou qualquer outra coisa, nunca irão desfrutar da plenitude do amor de Deus em seu relacionamento. O amor só pode crescer em um ambiente de sinceridade. Pedro nos exorta a deixar todo tipo de dolo e hipocrisia (1 Pe. 2:1). Paulo nos diz para falar a verdade em amor (Ef. 4:15).
Rebeca e Jacó haviam se esquecido de como era a verdade. Com auxílio de peles de cabra, os dois farsantes colocaram em prática seu plano fraudulento. Isaque estremeceu quando, mais tarde, descobriu ter sido vítima da esposa e do filho, mas não reverteu a bênção. Ele abençoou Jacó, “e ele será abençoado”, afirmou com segurança (Gn. 27:33). Isaque percebeu que Deus fez prevalecer Seu intento original mesmo sendo por meio de uma farsa. Sua disposição em aceitar a vontade de Deus foi uma expressão tão grande de fé no controle soberano de Deus que lhe valeu menção na galeria da fé (Hb. 11:20).
Esaú, no entanto, não tinha tanta fé assim. Ele jurou matar o irmão. Mas, como era de se esperar, Rebeca apareceu com outra ideia genial. Quando ouviu o que Esaú pretendia fazer, ela chamou Jacó e lhe disse: “Eis que Esaú, teu irmão, se consola a teu respeito, resolvendo matar-te. Agora, pois, meu filho, ouve o que te digo: retira-te para a casa de Labão, meu irmão, em Harã; fica com ele alguns dias, até que passe o furor de teu irmão, e cesse o seu rancor contra ti, e se esqueça do que lhe fizeste. Então, providenciarei e te farei regressar de lá. Por que hei de eu perder os meus dois filhos num só dia?” (Gn. 27:42-45).
Para fazer Isaque concordar com seu plano, ela tinha de enganá-lo de novo. Foi outra atuação magistral. Dá quase para sentir o melodrama quando ela exclamou: “Aborrecida estou da minha vida, por causa das filhas de Hete; se Jacó tomar esposa dentre as filhas de Hete, tais como estas, as filhas desta terra, de que me servirá a vida?” (Gn. 27:46). Assim, Isaque, obedientemente, chamou Jacó e lhe deu instruções para ir a Harã para encontrar uma esposa. Uma farsa sempre leva a outra, até que a vida do farsante se veja numa angustiante teia de desespero.
Pobre Rebeca. Ela achou que estava fazendo a coisa certa, mas Deus nunca nos pede para pecar a fim de realizar a Sua vontade. Por causa da sua farsa, ela afastou ainda mais de si o seu marido, enfureceu o filho primogênito e o isolou completamente, e, embora pensasse que seu amado Jacó ficaria fora por poucos dias, ela nunca mais o viu. Quando ele voltou ao lar, vinte anos depois, Isaque ainda estava vivo, mas Rebeca jazia ao lado de Abraão e Sara no sepulcro da caverna de Macpela.
Alguns detalhes podem variar, mas, em geral, esse padrão tem se repetido em muitos lares desde então. Talvez esteja sendo reencenado exatamente agora na sua casa. A comunicação está suspensa. Vocês vivem sob o mesmo teto, mas vivem em seu próprio mundo, sozinhos. Não importa quem é o maior culpado, se o marido ou a esposa. Parem de se afastar; façam meia volta e digam: “Preciso de você. Preciso que fale comigo. Preciso saber o que sente e o que pensa. Por favor, converse comigo. Preciso que me ouça e tente me entender”. Então, comecem a conversar aberta e honestamente. Examinem-se profundamente e compartilhem um com o outro suas mágoas, seus medos, suas lutas, suas frustrações, suas fraquezas, suas confusões, suas necessidades, assim como seus ideais e aspirações. Depois, ouçam um ao outro, com paciência, compreensão e espírito de perdão, e encorajem-se com amor. Novas alegrias irão se abrir para vocês à medida que crescerem juntos.
Vamos conversar sobre isso
- Há alguma indicação desse “amor sufocante”, que causou tantas consequências infelizes no casamento de Isaque, na sua relação com seus filhos?
- De que forma você pode ensinar a seus filhos sobre a importância de se casar com uma pessoa crente e buscar a vontade de Deus em sua escolha?
- Por que você acha que Rebeca nunca contou a Isaque a promessa de Deus relativa a seus filhos?
- Por que maridos e mulheres de nossos dias às vezes escondem coisas um do outro? O que pode ser feito para consertar essa situação?
- Você sente que pode compartilhar abertamente com seu cônjuge seus sentimentos mais íntimos? Se não, por quê? Converse com ele sobre isso.
- Aquilo que seu cônjuge lhe diz é muito importante para você? Você realmente presta atenção? Como pode corrigir alguma falha nessa área?
- Que coisas específicas vocês podem fazer para incentivar uma comunicação mais aberta e uma comunhão mais íntima um com o outro?
- Você é sensível às necessidades do seu cônjuge ou só pensa em como pode ser mais bem servido? Como você pode evitar um desejo egoísta de ter suas necessidades atendidas ao invés de atender às necessidades do seu cônjuge?
- Como as pessoas às vezes usam o relacionamento com os filhos como substitutivo de um bom relacionamento com o cônjuge? Quais as razões por trás disso e como podem ser corrigidas?
Related Topics: Christian Home, Marriage
उद्धार के लिए परमेश्वर की योजना
Related Media1 यूहन्ना 5:11-12 और वह साक्षी यह है: परमेश्वर ने हमें अनन्त जीवन दिया है और वह जीवन उसके पुत्र में प्राप्त होता है। वह जो उसके पुत्र को धारण करता है, उस जीवन को धारण करता है। किन्तु जिसके पास परमेश्वर का पुत्र नहीं है, उसके पास वह जीवन भी नहीं है।
ये वचन हमें बताते हैं कि परमेश्वर ने हमें अनन्त जीवन दिया है और यह जीवन उसके पुत्र, यीशु मसीह में है। दूसरे शब्दों में हम कह सकते हैं कि अनन्त जीवन पाने का रास्ता यानि परमेश्वर के पुत्र को पाना है। अब प्रश्न ये है कि कैसे एक व्यक्ति परमेश्वर के पुत्र को पा सकता है?
मनुष्य की समस्या
परमेश्वर से अलगाव
यशायाह 59:2 किन्तु तुम्हारे पाप तुम्हें तुम्हारे परमेश्वर से अलग करते हैं और इसीलिए वह तुम्हारी तरफ से कान बन्द कर लेता है।
रोमियों 5:8 पर परमेश्वर ने हम पर अपना प्रेम दिखाया। जब कि हम तो पापी ही थे, किन्तु यीशु ने हमारे लिये प्राण त्यागे।
रोमियों 5:8 के अनुसार, “अपने पुत्र की मृत्यु के द्वारा परमेश्वर ने अपने प्रेम को हमारे लिए प्रदर्शित किया।“ यीशु मसीह को हमारे लिए क्यों मरना पड़ा? क्योंकि वचन बताता है कि सभी मनुष्य पापी हैं। “पाप करने” का अर्थ है निशान को खोना। बाइबिल बताती है, सब ने पाप किया है और परमेश्वर की महिमा (सम्पूर्ण पवित्रता) से रहित हैं रोमियों 3:23। अन्य शब्दों में, हमारे पाप हमें परमेश्वर से दूर करते हैं जो कि सम्पूर्ण पवित्र है धर्मी और न्यायी, तथा इसीलिए परमेश्वर को पापी मनुष्य का न्याय करना उचित है।
हबक्कूक 1:13 अ तेरी भली आँखें कोई दोष नहीं देखती हैं। तू पाप करते हुए लोगों को नहीं देख सकता है।

हमारे कामों की निरर्थकता या व्यर्थता
वचन यह भी सिखाता है कि मनुष्य की किसी भी प्रकार की भलाई, उसके काम, उसकी नैतिकता या धार्मिक क्रियाएँ उसे परमेश्वर द्वारा न तो स्वीकृति दिला सकती हैं, और न ही स्वर्ग ले जाने में मददगार हो सकती हैं। सदाचारी मनुष्य, दुराचारी मनुष्य, धर्मी मनुष्य या अधर्मी मनुष्य सब के सब एक ही नाव में सवार हैं। उन सभी में परमेश्वर की सम्पूर्ण धार्मिकता की कमी है। रोमियों 1:18-3:8 अनैतिक या व्यभिचारी मनुष्य, नैतिक मनुष्य, तथा धर्मी मनुष्य के बारे में बातचीत करने के बाद, पौलुस प्रेरित ने कहा कि दोनों ही, यहूदी तथा यूनानी पाप के वश मे हैं, कोई भी धर्मी नहीं, एक भी नहीं। रोमियों 3:9-10। बाईबल में से निम्नलिखित आयतें इस बात का समर्थन करती हैं
इफिसियों 2:8-9 परमेश्वर के अनुग्रह द्वारा अपने विश्वास के कारण तुम्हारा उद्धार हुआ है। यह तुम्हें तुम्हारी ओर से प्राप्त नहीं हुआ है, बल्कि यह तो परमेश्वर का वरदान है। यह हमारे किये कर्मों का परिणाम नहीं है कि हम इसका गर्व कर सकें।
तीतुस 3:5-7 उसने हमारा उद्धार किया। यह हमारे निर्दोष ठहराये जाने के लिये हमारे किसी धर्म के कामों के कारण नहीं हुआ बल्कि उसकी करुणा द्वारा हुआ। उसने हमारी रक्षा उस स्नान के द्वारा की जिसमें हम फिर पैदा होते हैं और पवित्र आत्मा के द्वारा नये बनाए जाते हैं। उसने हम पर पवित्र आत्मा को हमारे उद्धारकर्ता यीशु मसीह के द्वारा भरपूर उँडेला है। अब परमेश्वर ने हमें अपने अनुग्रह के द्वारा निर्दोष ठहराया है ताकि जिसकी हम आशा कर रहे थे उस अनन्त जीवन के उत्तराधिकार को पा सकें।
रोमियों 4:1-5 तो फिर हम क्या कहें कि हमारे शारीरिक पिता इब्राहीम को इसमें क्या मिला? क्योंकि यदि इब्राहिम को उसके कामों के कारण धर्मी ठहराया जाता है तो उसके गर्व करने की बात थी। किन्तु परमेश्वर के सामने वह वास्तव में गर्व नहीं कर सकता। पवित्र शास्त्र क्या कहता है? “इब्राहीम ने परमेश्वर में विश्वास किया और वह विश्वास उसके लिये धार्मिकता गिना गया।” काम करने वाले को मज़दूरी देना कोई दान नहीं है, वह तो उसका अधिकार है। किन्तु यदि कोई व्यक्ति काम करने की बजाय उस परमेश्वर में विश्वास करता है, जो पापी को भी छोड़ देता है, तो उसका विश्वास ही उसकी धार्मिकता का कारण बन जाता है।

मनुष्य की किसी भी तरह की भलाई परमेश्वर के समान भली नहीं हो सकती। परमेश्वर सम्पूर्ण धार्मिक है। इसी कारण हबक्कूक 1:13 बताता है कि परमेश्वर ऐसे ही किसी के साथ संगति नहीं करते जो सम्पूर्ण सिद्धता में नहीं हैं। परमेश्वर द्वारा स्वीकार किए जाने के लिए हमें परमेश्वर जैसा भला होना पड़ेगा। परमेश्वर के सम्मुख हम सब अपने आप में असहाय, नग्न तथा आशा रहित हैं। किसी भी तरह का अच्छा रहन सहन हमें स्वर्ग नहीं ले जा सकता या अनन्त जीवन दिला सकता है। तो फिर इसका हल या रास्ता क्या है?
परमेश्वर द्वारा हल
परमेश्वर, न केवल सम्पूर्ण पवित्र है, जिसका पवित्र चरित्र हम न तो हमारे धार्मिक कार्यों से और न ही किसी और रीति से प्राप्त कर सकते हैं, परन्तु वह अनुग्रह एवम् दया से भरा सिद्ध प्रेम भी है। उसके प्रेम और अनुग्रह के कारण ही, उसने हमें बिना आशा और बिना हल या रास्ते के नहीं छोड़ा।
रोमियों 5:8 पर परमेश्वर ने हम पर अपना प्रेम दिखाया। जब कि हम तो पापी ही थे, किन्तु यीशु ने हमारे लिये प्राण त्यागे।
पवित्र शास्त्र की यह खुश खबरी है, सुसमाचार का संदेश। यह संदेश है परमेश्वर का उपहार जो उसने अपने इकलौते पुत्र के रूप में दिया, जो मनुष्य बना (परमेश्वर-मनुष्य), पाप रहित जीवन जिया, हमारे पापों की खातिर क्रूस पर मारा गया और जिन्दा हो गया और कब्र में से निकलकर दोनों बातों को सत्य साबित कर दिया, पहली बात कि वह परमेश्वर का पुत्र है और दूसरी यह कि हमारी मृत्यु की जगह उसकी मृत्यु।
रोमियों 1:4 किन्तु पवित्र आत्मा के द्वारा मरे हुओं में से जिलाए जाने के कारण जिसे सामर्थ्य के साथ परमेश्वर का पुत्र दर्शाया गया है, यही यीशु मसीह हमारा प्रभु है।
रोमियों 4:25 यीशु जिसे हमारे पापों के लिए मारे जाने को सौंपा गया और हमे धर्मी बनाने के लिए मरे हुओं में से पुनः जीवित किया गया।
2 कुरिन्थियों 5:21 जो पाप रहित है, उसे उसने इसलिए पाप-बली बनाया कि हम उसके द्वारा परमेश्वर के सामने नेक ठहराये जायें।
1 पतरस 3:18 क्योंकि मसीह ने भी हमारे पापों के लिए दुःख उठाया। अर्थात् वह जो निर्दोष था हम पापियों के लिये एक बार मर गया कि हमें परमेश्वर के समीप ले जाये। शरीर के भाव से तो वह मारा गया पर आत्मा के भाव से जिलाया गया।

परमेश्वर के पुत्र को हम कैसे ग्रहण कर सकते हैं?
यीशु मसीह ने क्रूस पर हमारे लिए जिस काम को पूरा किया, उसका कारण पवित्र शास्त्र बताता है, वह, जिसके पास पुत्र है, उसके पास जीवन है। हम यीशु मसीह को, जो परमेश्वर का पुत्र है, ग्रहण कर सकते हैं। विश्वास द्वारा अपना व्यक्तिगत उद्धारकर्ता मानकर, यीशु के व्यक्तित्व पर विश्वास करके और हमारे पापों के लिए उसको मृत्यु दण्ड मिलना, इस पर विश्वास द्वारा ।
यूहन्ना 1:12 पर जिन्होंने उसे अपनाया उन सबको उसने परमेश्वर की संतान बनने का अधिकार दिया।
यूहन्ना 3:16-18 परमेश्वर को जगत से इतना प्रेम था कि उसने अपने एकमात्र पुत्र को दे दिया, ताकि हर वह आदमी जो उसमें विश्वास रखता है, नष्ट न हो जाये बल्कि उसे अनन्त जीवन मिल जाये। परमेश्वर ने अपने बेटे को जगत में इसलिये नहीं भेजा कि वह दुनिया को अपराधी ठहराये बल्कि उसे इसलिये भेजा कि उसके द्वारा दुनिया का उद्धार हो। जो उसमें विश्वास रखता है उसे दोषी न ठहराया जाय पर जो उसमें विश्वास नहीं रखता, उसे दोषी ठहराया जा चुका है क्योंकि उसने परमेश्वर के एकमात्र पुत्र के नाम में विश्वास नहीं रखा है।
इसका अर्थ है कि हम सभी को परमेश्वर के पास उसी तरीके से आना अनिवार्य है जैसे
- एक पापी अपनी पापमय अवस्था को पहचानता है,
- जो इस बात को समझता है कि मनुष्य के किसी भी तरह के काम उसे उद्धार नहीं दिला सकते, और
- जो उद्धार के लिए केवल विश्वास द्वारा यीशु मसीह पर ही पूरी तरह आश्रित रहता है।
यदि आप यीशु मसीह को अपने व्यक्तिगत उद्धारकर्ता के रूप में ग्रहण करना चाहते है और उस पर विश्वास करते है, तो एक साधारण प्रार्थना के रूप में, यीशु मसीह पर आपके विश्वास को आपको प्रदर्शित करना चाहिए जिसमें अपनी पापमय दशा को जानना तथा मानना, उसकी माफी को स्वीकारना तथा उद्धार के लिए यीशु मसीह पर विश्वास को दर्शाना शामिल हो।
यदि आपने यीशु मसीह पर विश्वास किया है, तो आपको अपने नये जीवन के बारे में तथा परमेश्वर के साथ कैसे चलना है, ये जानने की आवश्यकता है। हम आपको सुझाव देना चाहते हैं कि आप अपना अध्ययन मसीही उन्नति के क, ख,ग जो कि www.bible.org पर उपलब्ध है, से करें। यह श्रृंखला आपको परमेश्वर के मूल सत्यों से कदम दर कदम अवगत कराएगी तथा मसीह में आपके विश्वास की नींव को मजबूत करने में आपकी सहायता भी करेगी।
हिन्दी अनुवाद रोमा हैरल्ड
तकनीकी सहायता तथा मार्गदर्शन संजय राम
Related Topics: Soteriology (Salvation)